Jakob Lothar
Croyant - Eglise
Bronze
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- Date d'inscription :
- 09/05/2024
- Gils :
- 3400
- Disponibilité Rp :
- Indisponible
- Messages :
- 29
- Métier :
- Eclaireur des Croisés
- Couleur d'Essence :
- Verte
- Style d'Arme :
- Couteaux et arts martiaux
- Rang :
- Bronze @@
- Puissance d'Essence :
- 450
Tu observes, silencieux, discret, oubliable, depuis le début.
Les idées, et les gens, s'agitent en tout sens, paniquant visiblement à l'idée d'une bataille à venir, ou peut être à éviter, mais tout cela ne te concerne, au fond, pas vraiment. La mission de l'Eglise t'importe, bien sûr, elle est au coeur même de ton existence, mais les détails ne sont pas de ton ressort. Tu es un soldat, après tout, pas vraiment gradé, pas vraiment important dans ce genre de discussions... Et tu t'en contentes. Tu as mieux à faire que te vexer pour cela. Bien sûr, ta place est d'avantage en amont d'une bataille rangée, pour évaluer les forces en présence, estimer la dangerosité du terrain, prévenir les troupes de pièges éventuels, et mille autre choses qui vont avec ton statut d'éclaireur, et tu ne servirais sans doute pas à grand chose pour défendre une ville. Tes capacités martiales sont limitées, surtout comparées à tous ceux qui t'entourent, qu'ils aient l'air d'experts ou de gamins ahuris, tes capacités de sauvetage aussi... Mais ton oeil est toujours aussi aiguisé. Alors, tu acceptes le jugement des autres, hoche la tête, et prend ton arme pour faire ce que l'on te demande. Avec le sourire, même s'il n'est pas des plus agréables.
Mais tu la repères, bien évidemment. Elle, qui réfléchit tout le temps trop, elle qui t'a humilié par sa simple présence, et dont les talents au combabt surpassent de loin les tiens, mais pourtant, elle qui semble si fragile. Comme tous les autres présents dans cette salle, tu n'es pas capable de la protéger, mais au moins peux tu l'écouter, la soulager de la peur qui la hante, des angoisses que tu devines monter sous son masque d'imperturbabilité. Alors en silence, tu te glisses dans la foule, alors que chacun s'agite, cherchant à se décider sur qui rejoindre, argumentant sur les raisons de ce choix, cherchant à convaincre les autres... Le prosélytisme est partie intégrante de tout débat, mais tu n'en vois pas l'intérêt, ce soir. Chacun fera ce qu'il doit, ou du moins essaiera.
Tu fais une embardée soudaine, pur réflexe alors qu'une étrange créature ailée semble être soudain prise de trouble intense, s'agitant en tout sens, manquant de te tomber dessus, mais ne t'en soucie guère plus. L'ambiance change dramatiquement alors que la papesse s'exprime, et même toi la regarde tout en continuant à progresser dans la foule. Deux opérations... Une croisade vengeresse, et une de défense. Rien qui t'arrange, et à vrai dire, rien qui t'enthousiasme. Etre motivé par la haine, comme par la peur, ne fait pas les meilleurs combattants, et encore moins les meilleurs combats. Le choix des mots est discutable, mais après tout, les coutumes militaires ne sont pas les mêmes ici et chez toi. Tant pis. Tu réitères intérieurement ta volonté d'obbéir, quoi qu'il en soit, et surtout quoi qu'il en coûte...
Enfin, tu arrives au niveau d'Helen, et pose doucement une main trop large sur son épaule en apparence si frêle, lui glissant quelques mots à voix basse.
"Votre main trouve toujours votre épée, quand vous êtes troublée. Ne laissez pas cela devenir trop évident, Prêtresse, à entendre ce qui se dit autour de nous dans cette salle, je doute qu'exposer ses faiblesses soit judicieux, même au sein de l'Eglise... Tu lui souris doucement avant de parler plus clairement. Si vous voulez mon avis, vous êtes plus taillée pour l'action que pour la réaction. Et, cela dit, les Cardinaux sauront tous deux manier leurs troupes d'une main experte, j'en suis sûre, alors contentez-vous de ne pas vous poser de questions. Vous êtes largement assez compétente pour être utile, où que vous soyez. Tant que votre esprit n'est pas troublé, du moins..."
Les idées, et les gens, s'agitent en tout sens, paniquant visiblement à l'idée d'une bataille à venir, ou peut être à éviter, mais tout cela ne te concerne, au fond, pas vraiment. La mission de l'Eglise t'importe, bien sûr, elle est au coeur même de ton existence, mais les détails ne sont pas de ton ressort. Tu es un soldat, après tout, pas vraiment gradé, pas vraiment important dans ce genre de discussions... Et tu t'en contentes. Tu as mieux à faire que te vexer pour cela. Bien sûr, ta place est d'avantage en amont d'une bataille rangée, pour évaluer les forces en présence, estimer la dangerosité du terrain, prévenir les troupes de pièges éventuels, et mille autre choses qui vont avec ton statut d'éclaireur, et tu ne servirais sans doute pas à grand chose pour défendre une ville. Tes capacités martiales sont limitées, surtout comparées à tous ceux qui t'entourent, qu'ils aient l'air d'experts ou de gamins ahuris, tes capacités de sauvetage aussi... Mais ton oeil est toujours aussi aiguisé. Alors, tu acceptes le jugement des autres, hoche la tête, et prend ton arme pour faire ce que l'on te demande. Avec le sourire, même s'il n'est pas des plus agréables.
Mais tu la repères, bien évidemment. Elle, qui réfléchit tout le temps trop, elle qui t'a humilié par sa simple présence, et dont les talents au combabt surpassent de loin les tiens, mais pourtant, elle qui semble si fragile. Comme tous les autres présents dans cette salle, tu n'es pas capable de la protéger, mais au moins peux tu l'écouter, la soulager de la peur qui la hante, des angoisses que tu devines monter sous son masque d'imperturbabilité. Alors en silence, tu te glisses dans la foule, alors que chacun s'agite, cherchant à se décider sur qui rejoindre, argumentant sur les raisons de ce choix, cherchant à convaincre les autres... Le prosélytisme est partie intégrante de tout débat, mais tu n'en vois pas l'intérêt, ce soir. Chacun fera ce qu'il doit, ou du moins essaiera.
Tu fais une embardée soudaine, pur réflexe alors qu'une étrange créature ailée semble être soudain prise de trouble intense, s'agitant en tout sens, manquant de te tomber dessus, mais ne t'en soucie guère plus. L'ambiance change dramatiquement alors que la papesse s'exprime, et même toi la regarde tout en continuant à progresser dans la foule. Deux opérations... Une croisade vengeresse, et une de défense. Rien qui t'arrange, et à vrai dire, rien qui t'enthousiasme. Etre motivé par la haine, comme par la peur, ne fait pas les meilleurs combattants, et encore moins les meilleurs combats. Le choix des mots est discutable, mais après tout, les coutumes militaires ne sont pas les mêmes ici et chez toi. Tant pis. Tu réitères intérieurement ta volonté d'obbéir, quoi qu'il en soit, et surtout quoi qu'il en coûte...
Enfin, tu arrives au niveau d'Helen, et pose doucement une main trop large sur son épaule en apparence si frêle, lui glissant quelques mots à voix basse.
"Votre main trouve toujours votre épée, quand vous êtes troublée. Ne laissez pas cela devenir trop évident, Prêtresse, à entendre ce qui se dit autour de nous dans cette salle, je doute qu'exposer ses faiblesses soit judicieux, même au sein de l'Eglise... Tu lui souris doucement avant de parler plus clairement. Si vous voulez mon avis, vous êtes plus taillée pour l'action que pour la réaction. Et, cela dit, les Cardinaux sauront tous deux manier leurs troupes d'une main experte, j'en suis sûre, alors contentez-vous de ne pas vous poser de questions. Vous êtes largement assez compétente pour être utile, où que vous soyez. Tant que votre esprit n'est pas troublé, du moins..."
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Lun 8 Juil - 21:03