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Si vous mettez le pied sur une vipère, vous risquez une mort sûre.[Emilia et Hypanatoi](Terminé)

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Kamélia
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Assise sur un petit banc, Kamélia observait les arbres dansant au vent. Le temps était radieux et chaque rayon du soleil semblait caresser les fleurs du jardin qu'elle avait réussi avec l'aide de Mathias, à remettre sur pied. Cette tâche n'avait pas été de tout repos, la blonde avait souffert de bien de façon afin d'accomplir cette tâche dédié à son mentor lui qui était partie trop tôt. Elle ne pouvait oublier, l'image de cet homme debout près des arbres, l'observant une dernière fois un sourire flottant sur ses lèvres tel un fantôme dans ses derniers adieux. Kamélia se doutait, qu'il aurait bien aimé revoir ce jardin aussi propre et aussi beau qu'à l'époque de sa jeunesse.

Depuis, c'était devenu un petit coin reculé ou la jeune femme profitait du silence pour réfléchir. Elle qui avait la tête complètement dans le chaos depuis le retour progressif de ses souvenirs et le cœur complètement dans le néant depuis les tentatives de Mathias, pour lui passer une bague au doigt et les nombreux refus de Hypanatoi qui ne pouvait la voir autrement qu'une fille ayant perdu la mémoire venant de son monde. Mais elle avait surtout besoin de calmer la rage qui émergeait lorsqu'elle regardait autour d'elle. Portalia était un beau monde, mais c'était également une prison à ciel ouvert, un lieu où on l'avait forcé à mettre les pieds, qui se trouvait loin de son époque, loin de son monde et de sa famille. Mais surtout loin de son destin, destin qui lui avait été sauvagement arraché par sa traite de mère. Ces amies lui manquaient terriblement, leurs taquineries et leur moment de discussion à cœur ouvert, elle ne pouvait retrouver ici le même sentiment avec les gens qu'elle côtoyait.

Le vent doucement emporta ses cheveux avec lui, ces derniers étaient libres d'entrave. Le doux tissu de sa robe blanche flottait également sur sa peau et elle se redressa pour marcher un peu. Habillée pour une fois le plus simplement possible, attendant Hypanatoi qu'elle avait invité à venir dans ce petit coin de paradis qu'elle avait reconstruit de ses mains. La douce s'accroupie retenant sa robe d'une main pour ne pas dévoiler ce qu'elle cachait, observant les tulipes qui étaient si rouges en cette période de l'année. Replongeant un moment dans ses souvenirs, elle caressa les pétales du bout des doigts avant de redresser la tête en direction du ciel qui venait subitement de se couvrir. Se redressant alors d'un soupir la blonde observa le ciel qui menaçait soudainement de déverser sa colère sur le monde.

Le cœur de la jeune femme souhaitait attendre encore un peu dans le jardin la venue de Hypanatoi, même si elle doutait que ce dernier trouve le temps de se libérer. Elle l'avait vaguement croisé au portail et l'avait invité rapidement avant de le laisser poursuivre son chemin, son cœur avait de nouveau fait ce petit bon, chose qu'elle avait refusé de prendre en compte. Le regard tourné en direction du ciel, Kamélia eut la première gouttelette froide sur le visage, espèrent que ce nuage, ne soit que de passage elle observa autour d'elle cherchant la silhouette qu'elle connaissait tant. La pluie prit alors de l'ampleur et le ciel fut subitement déchiré par une éclaire multicolore suivi d'un grondement roque. Ce qui fit sursauter la jeune femme qui eut étrangement une impression de déjà vue.

Kamélia, les cheveux plaqués sur sa tête et la robe collée à son corps pris alors à contre cœur la direction de la petite établie au fond du jardin qui servait a rangé les outils d'entretiens. Elle ouvrit rapidement la porte, voyant que la pluie lui fouettait de plus en plus la peau laissant une douleur sur chaque passage et que le ciel menaçait de lui lancer des éclairs au visage. La blonde n'avait pas spécifiquement peur des orages, autrefois même elle s'amusait à rester sous la pluie avec ses compagnons afin d'observer les déchirures dans le ciel obscure. Cependant, elle revenait souvent avec la goutte au nez et était au lit quelques jours.

Refermant alors la porte après avoir lancé un dernier regard en direction du jardin la blonde pivota sur elle-même afin d’observer la cachette qui lui avait servis quelques jours plutôt pour se cacher également d’un orage. Les joues légèrement rouge par la suite des images qui se passèrent dans son esprit son regard s’immobilisa sur ce qui ressemblait à un reflet. N’ayant pas de souvenir d’avoir vue un miroir dans le fond de la remise la blonde figea un moment, quelqu’un qui lui ressemblait étrangement l’observait. Le cœur de la douce battait légèrement plus rapidement, elle poussa presque un soupir de soulagement constatent que la personne qui se trouvait également bloqué dans la remise n’était pas Mathias.

Dernière édition par Kamélia le Lun 24 Avr - 18:39, édité 1 fois
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Emilia Reisalin
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Si vous mettez le pied sur une vipère...
Kamelia et Hypanatoi

Le soleil était chaud dans le ciel, les beaux jours se dévoilaient progressivement et emportaient avec eux les sombres nuits d'hiver. Assise sur son petit tabouret devant sa coiffeuse, notre Émilia en petite tenue fixait son reflet dans le miroir d'un air sombre alors qu'elle nouait sa longue chevelure blanche en une longue tresse qu'elle laisserait ensuite tomber sur son épaule. Devant elle, ricanant, lançant des piques irritantes, sa sombre alter ego avait finalement refait surface, plus en forme que jamais, notre amie ayant même la désagréable sensation qu'elle était devenue bien plus forte qu'auparavant.

Fouillant dans ses placards qui prenaient doucement en volume, elle enfilait une petite robe bleu marine lui tombant sur les genoux, laissant ses bandages dissimuler les traces de son passé qu'elle portait honteusement sur ses bras, bien que son avant-bras gauche soit de toute façon orné de son brassard de métal argenté.

Depuis sa rencontre avec Alicia, notre protagoniste prenait plus de temps pour elle le matin, se maquillant légèrement afin de faire ressortir ses yeux océan, un discret rouge à lèvre rose clair s'alliant à son teint particulier, quelques bijoux bons marchés et une paire de botte haute en cuire sombre finalisant l'ensemble.

Après une bonne semaine à courir dans tous les sens à aider le petit loup dans son cabinet, celui-ci lui avait accordé quelques jours et elle n'allait pas se priver pour en profiter ! Accrochant sa sacoche à ses hanches, quelques couteaux de lancés à la ceinture, elle partit en direction de la boutique de la Fée Équipée afin de faire le plein de provision, espérant silencieusement entendre le chant de la barde sur sa route.

Le sourire aux lèvres, un air joyeux siffloté entre les lèvres, Émilia parcourait les rues de la citée forteresse les mains jointes dans le dos, scrutant les alentours de son territoire comme un chat sauvage, saluant les locaux qui la reconnaissait d'un large sourire amical. Prudente sur son état qu'elle sentait fragile, Émilia avait décidé de profiter de cette vie qui lui était offerte, convaincu que si elle restait prudente, elle pourrait retrouver un semblant de vie normal dans ce monde qui n'est pas le sien, voir même qu'elle pourrait le rendre meilleure par des moyens bien différents que ce qu'elle avait put penser lors de sa petite conversation avec Hypanatoi il y a bien des mois de cela. L'Église de l'Ordre ne se révélait finalement pas aussi toxique que par chez elle, elle devait les garder à l'œil avec le soutiens des Dark Soul, mais dans l'absolu, ils n'étaient pas une véritable menace. Le Chaos, lui, ce révélé par contre bien plus dangereux que prévu et les Dieux jumeaux locaux allaient devoir être prient au sérieux, voir même, mis hors d'état de nuire si l'occasion venait à se présenter... Leurs petits jeux mettant en péril l'équilibre de la réserve de nourriture de la Prédatrice quelque part, bien qu'elle évite de taper dedans depuis quelque temps.

Après avoir fait son petit tour à la boutique de la jeune alchimiste, celle-ci lui indiqua qu'un parc tout proche avait été réhabilité récemment par une jeune recrue de l'Ordre et qu'il valait le coup d'œil. Intriguée, Émilia se permit donc un petit détour dans ce nouveau lieu qui pourrait s'avérer prometteur pour quelques parties de chasse endiablés contre des fauteurs de trouble grassouillet. Le jardin était vraiment magnifique, les fleurs recouvrant les parcelles d'herbes émeraude entourant une large fontaine ériger en l'hommage d'un inconnu d'après la petite plaque déposée dessus. Gardant un œil inquiet sur le ciel qui sentait de plus en plus la pluie, Émilia finit malgré tout par être surprise par une averse orageuse soudaine.

Ronchonnant, les mains couvrant le haut de sa tête, elle se perdit dans les jardins jusqu'à atteindre une petite cabane cachée au milieu de nulle part. S'engouffrant dans la petite bâtisse remplit de bric-à-brac de jardinerie, Émilia attrapa le bout de sa robe qu'elle essora en maudissant le ciel... À cause de lui, elle dut même détacher ses cheveux qui tombèrent sur ses épaules alors qu'elle glissait son élastique sur son poignet afin de laisser sa tignasse respirer et sécher le temps que l'orage ne passe.

Mais c'est alors qu'un éclair fit vibrer les murs de la cabane qu'une silhouette s'engouffra par la porte... Les yeux bleus de l'arrivante fixant la mine sombre d'Émilia qui avait laissé apparaître la lame dissimulée par son gantelet de métal, l'air sinistre sur son visage s'adoucissant que lorsqu'elle vit les traits de celle qui venait d'arriver une fois la pénombre de retour, le regard acéré de la jeune femme voyant dedans comme en plein jour.

Sa longue chevelure blanche trempée tombant sur ses épaules nues, ses yeux bleus comme le ciel et sa robe plaqué contre sa peau pâle. Pour peu, Emilia eut l'impression de se faire face. Pire encore, sur le moment, elle eut peur d'avoir face à elle l'Autre en chair et en os. Un frisson lui traversa le dos et son cœur fit un bon sous cette éventualité, mais elle se ressaisit rapidement. L'inconnue avait l'air aussi désorientée qu'elle, avec quelques années de moins ceci-dis. Dévisageant l'arrivante, plus intriguée qu'agressive, elle pencha la tête légèrement sur le côté en s'avançant, un sourcil levé et sa lame disparaissant de nouveau le long de son bras, l'essence de la demoiselle révélant une absence de danger, même en cas d'affrontement, la curiosité prenait le pas.

-T'es qui toi ?

Articula un peu froidement Émilia en faisant un signe de la main à l'inconnue histoire d'être sûr de ne pas avoir affaire à un reflet. En-tout-cas, elle n'était pas une illusion, un mélange d'odeurs se dégageait d'elle maintenant qu'elle n'était plus sous le torrent de pluie. Dont une odeur familière qui lui irrita les narines sans qu'elle n'arrive à savoir de qui elle venait...


Codage par Libella sur Graphiorum



Argent 5*
Essence Verte : 4511
Renommé Rang C - 2237 points

Dernière édition par Emilia Reisalin le Jeu 13 Avr - 19:51, édité 1 fois
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Hypanatoi Konostinos
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Il se demandait parfois si Kiana l’attendait au sortir des portails. L’idée était étrange, et il doutait qu’elle soit fondée. Elle n’était pas au fait de son emploi du temps, et en vérité lui-même ne savait jamais quand il empruntait l’un des passages magiques de la cité quand il allait revenir. Aujourd’hui, il en était sorti relativement tôt. Il avait tué, encore, et encore, et pour une fois les proies qu’on lui avait désignées n’avaient pas été des monstres. La guilde ne donnait que rarement le permis de tuer aux aventuriers, préférant soit laisser le problème s’infecter, soit le résoudre avec plus de discrétion. Cela avait permis l’épanouissement des Dark Souls et du Culte du Chaos, deux tumeurs intolérables qui gangrénaient la ville. Plus délicat encore, l’organe exécutif de Portalia avait souvent du mal à trouver des personnes appropriées.

Malgré la différence qui les opposait, Hypanatoi faisait partie de ces dernières.

Tuer des gens n’était pas pour lui différent de tuer des monstres. C’était, dans la plupart des cas, plus simple, en vérité : les monstres étaient faits pour se battre. Ils étaient dangereux. Les gens d’ici, même les plus déviants, fonctionnaient différemment. Ils hésitaient. Ils commettaient des erreurs grossières. Somme toute, ils étaient répugnants de faiblesse. C’était cette différence qui le rendait intrinsèquement hostile aux yeux de ces gens. C’était également elle qui le rendait indispensable aux yeux de la guilde : peu de personnes, comme lui, pouvaient entrer dans un village, et appliquer de manière savante et expérimentée la quantité nécessaire de violence pour remplir leurs objectifs. Extraire de la communauté les éléments superflus, avec tout le détachement nécessaire, et séparer le bon grain de l’ivraie. Portalia s’étonnait toujours de la recrudescence infinie de ces éléments subversifs. Elle appliquait depuis deux millénaires les mêmes méthodes, s’étonnant toujours de leur manque de résultat.

Cela ne le concernait pas. Ou en tout cas, cela ne le concernait plus. Il avait cessé de considérer Portalia et ses ressortissants comme des gens à part entière. Sa main avait été offerte en signe d’amitié, et on avait craché sur son visage.

Quelques exceptions, simplement, subsistaient. Kiana, notamment. Elle ne l’avait pas attendu, avait-il décidé. Ce n’était pas, il l’espérait, dans sa nature. Il avait simplement à profiter de la chance qu’il avait de la croiser, et accepter son invitation. Il fallait, avant de rejoindre le jardin dont elle lui avait parlé, s’acquitter de certaines choses importantes. Son rapport à la guilde : ils étaient morts. Elle gagnait quelques jours de tranquillité dans l’une de ses communautés extérieures. Quelques semaines, si les forces insidieuses contre lesquelles elle refusait de lutter étaient inefficaces. Il lui fallait ôter son armure et son arme, et les laver. Procéder au rituel de la victoire. Puis, se laver lui-même. Passer un vêtement plus approprié. La pièce de lin, ample et coulante, semblait plus difficile à porter que son armure. Puis, enfin, partir, et aller voir la jeune femme.

Il appréciait la contemplation de la nature. Peu de personnes le savaient, parce qu’il ne jugeait pas utile d’en faire la publicité. Mais malgré sa cécité, il se rappelait encore avec précision de la forme et de la couleur d’un arbre et de son feuillage, quand le visage de ses parents ou de son frère de serments devenaient flous dans son esprit. La nature, simplement, le calmait. Elle appelait la réflexion tranquille, et permettait l’émulsion de pensées productives. Tout simplement, elle était belle, parce qu’elle était, simplement. Il arriva rapidement vers le jardin, les portaliens ayant le bon gout de s’écarter de sa route.

A l’intérieur de ce dernier, deux personnes se faisaient face. Kiana, et une inconnue. Il s’approcha, observant avec attention la scène qui se déroulait. La dite inconnue semblait quelque peu agressive, et son temps témoignait d’un manque criant de respect. Plus important sans doute, elle venait de faire disparaître une arme. Il s’approcha d’un pas tranquille, considérant avec attention la situation et les possibilités d’explications.

« Kiana, fit-il d’une voix forte en levant vers elle la main. J’espère ne pas être trop tardif. J’ai hélas eu à faire. »

Avait-il en face de lui l’agente d’un de ses nombreux ennemis ? Il n’en connaissait pas à la fille des divins. Il doutait cependant que ce soit le cas. La créature qui venait de cacher sa lame aurait eu tout le loisir de frapper si tel avait été le cas. Etait-ce alors une tentative d’intimidation ? Peu importait, au final. Il était là, et la configuration de leur échange en était irrémédiablement métamorphosée. Finissant d’arriver à leur niveau, il adressa un rapide geste de la main à l’inconnue. Il lui semblait reconnaître son aura. Il l’avait déjà croisé, donc, mais ne se souvenait pas d’elle : ce n’était pas particulièrement étonnant.

Portalia était bouffie par un amas de personnages tous plus inconséquents les uns les autres.
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Kamélia
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Kamélia avait longtemps souhaité retrouver ses souvenirs afin de mettre de l’ordre dans ses émotions, dans ses pensées et trouver finalement une ligne à suivre. Un chemin moins sinueux qui lui serait facilement accessible. Cependant, la blonde avait encore plus de brouillard dans l’esprit, doutait encore plus du chemin qu’elle devait prendre et qui elle devait être. Elle avait profité de la semaine passée pour faire le point sur bien des choses. Elle avait compris qu’elle n’avait pas le contrôle sur tout et qu’elle devait parfois lâcher prise. Ce qui était fait, était fait, elle ne pouvait revenir en arrière donc elle ne pouvait revenir complètement la femme qu’elle était autrefois. Car elle ne se trouvait pas chez elle, elle était loin de son rythme de vie habituelle et surtout loin des gens qui la définissaient.

Ce matin, elle avait posé les yeux sur l’homme qui était sortie du portail, le hasard avait encore frappé réunissant les deux âmes déchirées dans le même endroit. Elle avait encore une fois ressentie le pincement de son cœur vibrant et avait décidé d’inviter Hypanatoi dans le jardin, le jardin qui avait vu son mentor grandir, ce lieu qu’elle avait restauré à la mémoire de l’homme qui avait été le premier à lui tendre la main. Mais elle l’avait invité dans un but précis, c’était l’endroit parfais pour lui dire qu’elle c’était enfin trouvée, qu’elle savait qui était Kiana et pourquoi elle était dans ce monde aussi loin de son époque, aussi loin de sa guerre et aussi seule.

La Divin ne c’était pas attendu à être de nouveau surprise par un violent orage qui ruinait un peu le scénario qu’elle avait en tête. Ayant alors pris la direction de la cabane du jardiner elle avait fait face à face avec une inconnue qui tel un reflet dans le miroir semblait également avoir gouté au déchainement des éléments. La voix qui perça le silence fit perdre le sourire à la demoiselle, le ton utilisé par l’inconnue mis en alerte la Divin qui d’un mouvement rapide agrippa entre ses doigts ses longs cheveux complètement suintant de pluie pour venir les tordes avec douceur. L’eau coulant alors sur le planché et elle les replaça rapidement. «C’est impoli de demander sans s’avoir présenté.. Mais bon si ça t’intéresse je me nomme Kamélia et comme toi j’ai été surprise par la pluie» La voix de Hypanatoi qui venait de franchir le seuil de la petite cabane la fit détourner le regard. Ce dernier avait les épaules détrempés mais ne semblait guère y porte attention.

Un sourire lumineux s’afficha alors sur le visage de Kamélia qui sentait son cœur battre plus rapidement. Elle devait se calmer pour ne pas en faire trop, observant un moment l’homme elle dit doucement «Non vous n’êtes pas en retard avec cette pluie on dirait bien qu’on va devoir reporter la visite du jardin, sauf si mère nature nous accorde clémence un moment» Reportant alors son attention sur la demoiselle qui se séchait également «Au moins on n’a tous la chance d’être à l’abri de cette orage! Dommage avoir sur j’aurais apporté un repas et un jeu de carte» La jeune femme eut un petit rire dans l’intention de détendre l’atmosphère qui semblait étrangement pèsent, prenant appuis contre une caisse de bois elle observait de haut en bas la demoiselle secouant légèrement la tête et accorda un regard en direction de Hypanatoi, la pluie avait vraiment détruit ses plans pour la journée et la présence de cette femme qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau la déstabilisait.

Retenant alors un soupir elle écouta le nouveau coup de tonnerre qui déchira le ciel, créant ainsi plusieurs ombrages dans la petite cabane qui leur servait d’abri temporaire. Un petit sourire n’acquis sur les lèvres de la Divin, imaginant cette scène dans une autre situation une gamine aurait fait semblant d’avoir peur pour se coller et se faire rassurée la scène aurait pu être cocasse, mais elle se doutait que cette réaction aurait provoqué un malaise. Comment un fin stratège tel que Kiana, pourrait avoir peur d’un bruit lointain. Certes quelques éclaires trouvaient parfois le chemin jusqu’au sol, frappant les maisons et les arbres tuant même les bétails qui bêtement restait planter dans les prairies. Elle se rappelait un moment avoir vu une vache avec une clochette ne métal autour du coup être la cible d’une violente éclaire, la vache n’avait pas survécu et une odeur étrange avait flotté dans l’air un bon moment.

Secouant doucement la tête pour chasser ses pensées qui une fois de plus divaguaient loin du présent elle soupira avant de cacher un petit rire amusé par la situation. Sa robe lui collait au corps rendant la position inconfortable, la retirer serait probablement la solution si la pluie s’éternise.
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Emilia Reisalin
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Si vous mettez le pied sur une vipère...
Kamelia et Hypanatoi

Comme à son habitude, Émilia n'était pas du genre à être très souriante lors des premiers échanges avec un ou une inconnue, d'autant plus quand celle-ci lui ressemblait étrangement. Un physique quasi-identique, était-il vraiment possible ? Dans un monde puisant ses habitants dans des mondes multiples, peut-être que cette coïncidence devait finir par arriver. Toujours plus intriguée par cette étrange petite demoiselle, Émilia poursuivait ses observations tandis que l'inconnue se présentait sous le nom de Kamelia. Un jolie nom, semblable à celui d'une fleur pensa l'infirmière et alors qu'un sourire plus détendu se dessinait sur ses lèvres, sur le point d'échanger son nom un retour, l'orage gronda.

Un éclair aveuglant illumina la petite bâtisse, les murs tremblant comme des feuilles lorsqu'un antagoniste fit subitement irruption. Il fallut quelques secondes aux yeux de la belle pour s'adapter à la luminosité variable de la scène, lui permettant alors de reconnaître celui qui venait d'arriver et son sang ne fit qu'un tour lorsqu'elle aperçut sa mâchoire carrée, son regard absent et son aura écrasante. Cet homme qui l'avait insulté, rabaissé, fait réfléchir peu de temps après son arrivé... Celui qui avait su créer un petit coin de réflexion dans l'esprit de la Prédatrice malgré la colère qu'il lui inspirait et qu'elle avait tout fait pour éviter depuis, était finalement de retour dans son présent, comme un mur infranchissable et incompréhensible ce dressant devant elle, une nouvelle fois.

Le regard curieux d'Émilia s'effaçait, celle qui venait de se faire appeler Kiana s'existant juste plus, la menace qui venait d'arriver devenant une priorité. Le visage pâle de l'infirmière se ferma, reculant d'un pas inconsciemment, son instinct lui intiment de rester sur ses gardes et de se préparer à déguerpir au besoin. Hypanatoi, l'égocentrique et désagréable aveugle de la taverne... Il n'avait jamais montré le moindre signe d'hostilité à son égare, mais Emilia n'avait pas besoin de sentir son essence pour savoir qu'il était encore plus monstrueux qu'à leur précédente entrevu. Autant il ne se souvenait même pas d'elle et se serai tant mieux...

-Toi... Murmura-t-elle.
*Voilà donc le gugusse qui te hante et t'énerve depuis tous ce temps...
Intéressant.
Tu veux que je lui touche deux mots? Hihi...*


Le rire intérieur de l'Autre résonnait dans son esprit. La belle esquissa un sourire, il n'y avait pas de raison de paniquer, elle n'aimait juste pas ce bonhomme après tous. Elle le trouvait seulement hautain, désagréable, insultant et borné... Mais à part ça, ses réflexions n'étaient pas sans fondement. Elle se détendit quelque peu, croisant les bras en regardant l'homme et son sosie à tour de rôle. L'inconnue venait donc de lui mentir dans sa toute première phrase, dissimulant son identité de toute évidence, Hypanatoi ayant moins de raison de mentir qu'elle dans cette situation.

Mais bon, cela n'importait peu à notre amie, KaméliaKiana avait eut raison de se protéger de la sorte, cela étonnait même Émilia que cette situation ne se sois pas arrivé plus tôt. Ce qui étonna davantage la jeune femme, ce fut le brusque changement de comportement de Kamelia (appelons là comme ça, ce sera plus simple) à l'arrivée de l'homme. Le sourire qu'elle affichait à cet instant n'était pas un sourire de soulagement, non... La belle semblait savoir se défendre, c'était autre chose.

Silencieuse, l'index d'Émilia tapotait son bras alors que l'odeur des deux antagonistes emplissez la pièce. Leur odeur était étrangement mêlée et les rires de l'Autre qui résonnait dans la tête de la Prédatrice appuyaient cette pensée. Il y avait un truc, Émilia pouvait y mettre sa main à couper et elle avait sa petite idée sur la question. Mais chaque chose en son temps, pour le moment notre amie allait devoir la jouer serré... Le sourire lumineux de Kamelia pourrait peut-être l'aider.

Un sourire illuminant finalement le visage d'ange de la jeune femme après une minute de silence, celle-ci effectua une élégante révérence en destination de l'arrivant en baissant le regard, pliant le genou, tenant sa robe mouillé du bout des doigts et ignorant la donzelle qui brassait du vent à côté, ravalant son aura pour paraître la plus petite possible et prenant une voix douce et enjouée.

-Seigneur Hypanatoi... ?! Quel plaisir de vous revoir ! J'ai beaucoup pensé à vous et j'espérais vous revoir depuis l'autre nuit que nous avons passée ensemble, dans cette taverne !

Gardant le visage baissé et sa pose maintenue, notre amie attendait de voir la réaction de l'étrange duo qu'elle venait de rencontrer. Il n'y avait pas une once de mensonge dans sa plaidoirie, Émilia ignorant totalement l'éventail de capacité que pouvait avoir l'aveugle, elle préférait rester prudente. Cependant, en jouant sur les mots et sur sa théorie sur la marque qu'elle avait pu laisser dans la mémoire du grossier personnage...


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Hypanatoi Konostinos
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Le portalien, par nature, n’était pas particulièrement servile. Cela venait, Hypanatoi le pensait, de son manque de vision : incapable d’apprécier avec justesse l’étendue de son incompétence, il ne comprenait pas où se situait sa place dans la société. Il braillait, donc. Vociférait. Tempêtait. Brassait beaucoup d’air, et s’essoufflait rapidement. En voyant devant lui une personne dont la vie s’organisait autour de l’amélioration constante de ce qu’il était, il grognait : il voulait pouvoir prétendre la même qualité, sans avoir au préalable donné les efforts nécessaires. Ce qui l’énervait, au final, n’était pas tant le fait que quelqu’un puisse prétendre lui être supérieur, mais que lui n’ait pas ce même privilège. Ne sachant que trop penser de la créature qui s’inclinait maintenant devant lui, il ne répondit pas immédiatement, se concentrant sur des choses plus importantes. Il hésita à refermer derrière lui la porte de la cabane. L’air était frais, mais il n’était pas certain du niveau de lumière dans cette dernière. Lui voyait indifféremment, qu’il soit plongé dans les ténèbres les plus totales ou mis face à la lumière la plus aveuglante. Sans doute n’était-ce pas le cas pour ses deux interlocutrices du moment.

Il n’en fit rien, et termina de se rapprocher d’elle, passant rapidement sa main dans ses cheveux avant de la secouer, pour en enlever le plus gros de l’eau qui les alourdissait. Fouillant dans sa mémoire, il tenta de se rappeler des jeunes femmes qu’il avait pu croiser dans les tavernes. La liste était relativement courte : il ne sortait que très rarement. L’une d’entre elles, soudainement, émergea de nouveau. Il se rappelait de sa voix, même si elle lui semblait aujourd’hui assez différente. Il se souvenait d’une portalienne très commune, qui avait réagi de façon emportée quand il avait pointé du doigt les défauts pourtant évidents de son comportement, et les contradictions trop abondantes pour êtres listées de son système de pensée. La voir se répandre en courbettes et minauder comme une ingénue était un changement curieux. Il doutait, pour résumer, de sa sincérité. Ce n’était cependant pas spécialement important.

« Je suis certain que nous trouverons de quoi nous occuper, fit-il pour répondre à Kiana. »

Il hésita, l’espace d’un instant, à répondre à la servante. Il ne savait pas si elle gâchait toujours son temps dans cette taverne sordide, et devait avouer ne pas réellement s’en préoccuper. Il était là pour répondre à l’invitation d’une personne qu’il estimait, et la présence de ce genre d’intrus ne rendait pas son humeur légère. Plus que cela, elle semblait avoir à l’esprit, pour une raison qui lui échappait, de laisser planer un doute sur la nature de leur relation. Le sous-entendu était grossier, et la façon de l’amener d’une médiocrité vulgaire. Il décida de ne pas s’étendre dessus, et de l’ignorer. A part signaler à Hypanatoi qu’elle était un personnage hostile, la servante n’avait pas accompli grand-chose. Peut-être était-ce là son objectif : s’identifier clairement comme possédant la maturité d’une adolescente mesquine. Il en doutait.

« Avant toute chose, questionne-toi : que t’apporterais ma colère ? lui dit-il simplement. »

Il laissa un court instant passer, avant de continuer :

« Je suis malgré tout étonné qu’un échange de dix minutes ait pu ainsi te marquer. Tu tempêtais et braillais, à la fin. Dis-moi donc pourquoi tu souhaitais me revoir. »

Il n’était pas certain de la bonne méthode à adopter. S’il reconnaissait aisément que c’était là une occasion rare d’étudier un portalien, et surtout sa capacité à évoluer dans le temps, il était las. Il avait, ces derniers temps, beaucoup conversé avec eux, et ses échanges s’étaient tous révélés stériles. L’habitant de la cité, malgré tous ses efforts d’investigation, continuait de rester opaque. Son incapacité à mener jusqu’au bout le moindre raisonnement et la très grande indulgence qu’il avait pour sa propre condition faisait irrémédiablement de lui un être incomplet, dont l’évolution était la somme de facteurs extérieurs et de hasards plus ou moins regrettables. Cela le rendait résistant à tout forme d’analyse, et le paragoï ne parvenait pas à mettre sur pied un moyen de tous les comprendre. Une règle qui puisse expliquer comment des mondes si différents et des personnalités a priori si distinctes aboutissaient invariablement au même résultat. Au même individu à la fois protéiforme et tragiquement similaire. Ce paradoxe le frustrait, presque autant que la piètre qualité de ses sujets d’études.

Devoir constater qu’un moment qui aurait dû être un échange plaisant et simple était ainsi pollué l’était plus encore. Il pouvait le supporter, cependant, au moins jusqu’à un certain point : l’intruse était maladroite, et sans doute un peu trop prompte à cracher son venin. Mais elle n’était pas mauvaise, et ressemblait somme toute plus à un roquet énervé de constater que sa morsure manquait de force.

Plus important, il se souvenait qu’elle avait exprimé des avis particulièrement acerbes quant à l’Eglise, et qu’elle venait à l’instant de menacer Kiana. Son affiliation avec cette dernière la marquait comme une cible de ses mauvaises attentions. Et cela était important : il avait peut-être sous les yeux un levier sur lequel appuyer, ce qui justifiait qu’il tolère sa présence.
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Kamélia
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Ce jour qui avait débuté dans la grâce du soleil brûlant, avait rapidement basculé dans le temps morose de la pluie. Eau qui tombait du ciel sans arrêt remplis de violence qui venait s’abattre sur le porche de la petite cabane de jardin laissé pour comble. Le temps des pluies n’étant pourtant pas encore arrivées sur Portalia, cette averse avait donc surpris bien des gens sur son passage dévastateur. Le nuage semblait avoir pris d’assaut le ciel pour encore un bon moment, arrosant les fleurs et les arbres du jardin devenu silencieux. Les gens avaient pris abris dans les maisons et les rues c’étaient vidé rapidement d’âme.

Le dos contre le mur de bois de cette cabane qui laissait passer quelques gouttes de pluie, la blonde observait son reflet un moment sans comprendre ce qui se passait sous son nez. La demoiselle semblait connaitre son compagnon et cette dernière avait fait une jolie courbette, selon elle complètement puérile, pour Hypanatoi. Le cœur de la blonde avait fait un petit bon lorsqu’elle avait parlé de la nuit, les bras désormais croisé sur sa poitrine elle se surprise elle-même à maudire cette femme. Ses paroles remplis de sous-entendu avait fait naitre plusieurs questions dans l’esprit de la blonde qui secoua doucement la tête chassant les images qui lui attaquaient l’esprit.

Kamélia devait vraiment être maudite, du moins sur le moment elle se disait que le hasard ou le destin était un vrai monstre et qui se payait sa tête. Elle qui avait l’intention de révéler une information importante à Hypanatoi se retrouvait coincé dans une cabane avec une possible compagne de lit de ce dernier. La blonde ne pouvait pas lui en vouloir, au fond un homme avait des pulsions et il ne lui devait rien. Elle avait quand même du mal à imaginer l’homme qui l’avait si souvent repoussé se laissé facilement amadoué par cette femme qui semblait froide.

Autrefois, la jeune femme avait déjà dansé avec le sentiment de jalousie. Née d’une union impossible, elle avait rapidement du prouvé sa valeur. Elle avait eu beaucoup de rejet dans sa vie et beaucoup de jeune fille de son village natale avait eut la vie beaucoup plus facile que la sienne. Elle les avait autrefois enviés et jalousés. Beaucoup de personne pense qu’être jalouse est une mauvaise chose, que ce sentiment est néfaste et n’apporte jamais rien de bon.

Toutefois, pour Kamélia ce sentiment devient rapidement une force, la poussant à devenir meilleur. La jeune femme ne tombe pas dans les retranchements détestables de ce sentiment qui est souvent accompagné par le sentiment de la possession. Elle ne possède rien et elle ne possède personne. Les gens sont libres de leur geste et action et cela elle le comprend. Certes, imaginant les deux êtres ensemble éveille en elle un sentiment de jalousie, d’incompréhension et de questionnement. Puis soudain les paroles de Hypanatoi lui fait détourner le regard, laissant la jeune femme dans son ombre pour regarder l’expression du Paragoi. Un petit sourire se glissa sur les lèvres de la jeune femme, malgré son cœur qui battait d’impatience de comprendre la situation.

Hypanatoi n’avait aucune raison de mentir, toutefois il n’avait pas contredit les dires de la jeune femme. La curiosité pris donc sur la jalousie de Kamélia qui prit mieux assises sur la caisse de bois observant la jeune femme, attendant la suite. La stratège en elle lui sommait d’attendre d’avoir plus d’information avant de tirer des conclusions mais son esprit divaguait déjà dans plusieurs théories des plus salace au plus simple. Voyant toujours le bon coter des choses la jeune femme se consola disant qu’elle avait la chance de voir Hypanatoi sous un nouvel angle. Elle devait retarder la révélation et peut-être même oublier cette dernière pour la journée, la situation ne changeait en rien qu’elle voulait lui en parler, mais le moment ne semblait pas opportun. Malgré l’amalgame d’émotion qui tiraillait son cœur la jeune blonde affichait un sourire amusé sur les lèvres, questions de ne pas laisser paraitre à son adversaire les sentiments qu’elle avait éveillé en elle. Kamélia avait souvent été en compétition avec d’autre et malgré son apparence elle avait toujours perdue handicapé par sa réputation et par la peur de ses parents.

Elle aurait voulu parler, elle aurait voulu argumenté contre cette femme qui s’inclinait devant Hypanatoi, mais sa raison lui disait d’attendre le bon moment, question de ne pas faire de crise enfantine devant le paragoi.
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Emilia Reisalin
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Si vous mettez le pied sur une vipère...
Kamelia et Hypanatoi

-Inutile d'en venir aux menaces, je n'ai rien dit, ou fait, qui mérite d'en venir a tels bassesses.

Répondit-elle simplement en se redressant, attrapant sa longue chevelure afin de l'essorer à son tour tandis qu'une pointe de déception la tiquait. Il était toujours le même que dans son souvenir : imbue de lui-même, désagréable, passif-agressif... Mais pourquoi cela l'étonnait-elle ? Peut-être parce qu'il avait sus trouver les mots, bien à lui, pour la faire sortir de sa zone de confort confuse et qu'elle avait sus trouver un début de réponse, grâce à lui quelque part ?

-Je "braillais ", car votre petit interrogatoire était insultant à mon égard, jugeant chacune de mes paroles sans même essayer de les comprendre. Poursuivit-elle sur le même ton neutre que le paragoi, ne lui adressant même plus un regard. Malgré tout, vous m'avez fait réfléchir et j'ai continué de faire tourner vos paroles toxiques, mais sages, dans ma petite cervelle que vous trouvez si stupide et j'ai fini par entrevoir certains défauts de ce monde.

Dit-elle le plus simplement du monde. Ce démon était une menace comme elle n'en avait jamais croisé depuis, elle savait très bien qu'essayer de fuir ou de combattre serait suicidaire. Malheureusement, il se souvenait d'elle... Cela n'allait pas dans le bon sens pour notre amie, mais elle pourrait peut-être lui dire le fond de sa pensée cette fois. Alors, si Monsieur souhaitait parler...

Une autre chose attira son attention, lançant un regard en coin à son Reflet, elle la vit sourire simplement, l'observant également. Elle faisait mine de rien, mais les battements de son cœur qui c'était accélérer plus tôt avait conforter Émilia sur ses déductions... Mais une chose à la fois.

-J'ai également pu rencontrer d'autres personnes au caractère aussi égocentrique et désagréable que le vôtre... Mais chacun d'eux, en y mettant un peu du mien, se sont révélés avoir surtout une belle carapace plus qu'un mauvais fond. Étant enfermé ici, le destin (ou le hasard) m'imposant de nouveau votre compagnie, je me suis innocemment dit que si j'entamais ses retrouvailles de manière cordiale, une autre facette de vous aurez pu... Mais de toute évidence, vous êtes juste comme ça.

Laissa-t-elle échapper d'un ton sarcastique, haussant les épaules en profitant pour faire une pause et remettre sa chevelure en place avant de relever un œil vers Hypanatoi, la lueur vermeille brillante au fond de ses yeux se voulant particulièrement visibles dans la pénombre.

-Je viens à me demander pourquoi vous m'avez harcelé de questions ce soir-là. Vous cherchiez un ami ? Non, évidemment que non. Êtes-vous seulement capable de vous lier avec qui que ce soit ? Vous semblez si... Hermétique. Vous me donnez l'impression d'être un mur infranchissable, repoussant tous ceux qui aurait le malheur de vous accorder le moindre intérêt ou qui ne rentrerait pas votre idéal.

Émilia foudroyait le mercenaire du regard. Elle, elle avait changé depuis leur dernière rencontre. Elle avait vécu, mieux compris le monde qui l'entourait, rencontrer du monde, son avis c'était même adouci sur plusieurs points. Mais lui... Il semblait être toujours absolument le même, le torse bombé comme si il était parfait et cette impression donnait des sueurs froides à notre protagoniste, lui faisant remonter de tristes souvenirs. Mais elle restait cependant incroyablement calme, sa voix était absolument neutre et même son essence se tenait tranquille.

-Si vous en êtes capable, je vous souhaite, "mon Seigneur", d'arriver à vous ouvrir à quelqu'un. Voir même, soyons fous, à trouver l'amour... En partant du principe que vous savez ce que cela veut dire.

Poussant un profond soupir de dépit après cette ultime phrase, la belle s'étira en tournant enfin son attention vers sa copie. Son comportement à l'encontre de l'aveugle lui faisait beaucoup trop penser à elle et à son merveilleux Rémy qui l'avait brisé à l'époque et sans le vouloir, elle adressa un regard dur et agacé à Kamélia dans un premier temps. Commençant à s'approcher d'elle, laissant de côté le désagréable monsieur, elle détourna son attention vers sa sacoche d’où elle tira une petite fiole de verre. Arrivant face à sa sosie, elle lui adressa un large sourire, à la fois doux et désolé avant de reprendre la parole d'un ton plus amical.

-J'ai également fait preuve d'impolitesse... Je peux ? Demanda-t-elle en prenant délicatement l'une des mains de la jeune femme, commençant alors à appliquer du bout de l'index la pommade contenue dans la fiole sur les coupures et plaies présentes. Dans mon monde, une légende raconte qu'un double de chaque être vivant existe. On les appelle : "les Reflets". Ils seraient en tout point identiques à nous physiquement, mais ils seraient nos opposés dans leurs façons de voir le monde et croiser ses créatures seraient un signe de chance. Désolé de mon comportement précédent, je ne m'attendais pas à me voir franchir cette porte...

Finissant ses soins, notre amie refermée le flacon qu'elle laissa dans la main de Kamélia, reculant de quelques pas afin de s'asseoir sur un tabouret qui traînait là.

-C'est une pommade qui aide à cicatriser. Application sur les plaies, deux fois par jour, matin et soir pendant deux semaines, je te l'offre. Je m'appelle Émilia. Et toi, c'est... Kamelia ? Demanda-t-elle en lui lançant un petit sourire, appuyant le fait qu'elle avait relevé l'incohérence des prénoms. Tu sembles bien connaître le Messire ici présent... Tu es son apprentie ? Finit-elle par demander en penchant sa tête sur le côté, ses yeux océans fixant ce visage qui lui donnait tellement l'impression de regarder un miroir...

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Kiana resta silencieux, et la créature sembla décidée à parler pour d’eux. Elle se lança dans une longue tirade, dont le but était d’exorciser son ressenti et d’adoucir son amertume. Nombre de portaliens, accordant trop d’importances à leurs mots, se livraient régulièrement au même genre d’exercices : le volume de leurs aboiements était inversement proportionnel au tranchant de leurs crocs. Enchainant les clichés fatigués, elle vida son sac, et il la laissa faire : il aurait été heureux, en temps normal, de la faire taire. Sur son monde, il l’aurait tué pour un tel affront, avant qu’elle n’ait pu achever sa seconde phrase. Il hésita, en vérité, à le faire. Il aurait pu arracher sa langue fourchue d’un geste rapide de la main, et la regarder se noyer dans son sang. Malgré cela, il la laissa continuer : son changement d’attitude, le troisième en moins de dix minutes, suffirait définitivement pour la marquer aux yeux de Kiana comme ce qu’elle était : une nuisance, un parasite immonde. Puis, elle commit l’irréparable. Jusqu’à présent, elle n’avait fait que dire des vérités, sur un ton certes dispensable, mais tout de même.

Il était vrai qu’il se liait difficilement avec les autres. Il considérait que le contraire était répugnant. On ne forgeait aucun lien de valeur dans la hâte, et encore moins avec des personnes qui n’avaient pas fait leurs preuves. Elle le comparait à un mur, et si le comparatif manquait cruellement d’imagination, il comprenait là encore ce qu’elle tentait maladroitement d’exprimer. Tout cela, il pouvait l’accepter : de la même manière qu’il trouvait pitoyable que le portalien se formalise de son ton trop direct, il n’était pas suffisamment susceptible pour faire de même ; il avait depuis longtemps effacé de son esprit la possibilité que ceux-ci comprennent comment une société civilisée devait s’organiser ; dans la bouche de l’irritante intrigante, des titres qui normalement étaient imbus de noblesses étaient souillées par l’empreinte de la médiocrité. Elle parlait de son idéal, comme si son acceptation de sa propre médiocrité était une qualité. Plus important que ces constats attristants, il pouvait faire preuve de mansuétude : elle ne cherchait pas à arriver à la vérité. Elle voulait blesser. Elle s’était sentie attaquée par ses paroles, sans que lui se rende compte qu’il la blessait. Là encore, c’était un phénomène avec lequel il était maintenant familier. Pour elle, l’important était de lutter. De se prouver qu’elle pouvait répondre, que ce qu’il avait dit n’était pas bon : elle attribuait, sans s’en rendre compte, une portée à ses paroles qui n’existait pas.

Leur relation n’avait jamais été symétrique, et c’était cela qui la dérangeait, car elle était incapable de se le formuler de manière consciente.

Il s’avança vers elle. Malgré tout cela, malgré ces sages paroles, un simple fait restait évident. Ce qu’elle disait n’était pas bon. Elle se faisait le pendant de ce qu’il était. Ses paroles étaient mesurées, soigneusement pesées, dans le but express d’arriver à la vérité. Elle-même en voyait la sagesse, sans comprendre que si ces dernières lui paraissaient acides, elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même. Hypanatoi décrivait ce qu’il voyait. Il voyait rarement la vertu, ou l’honneur, ou la beauté, ici.

Il hésita. Devait-il la tuer ? Elle s’occupait de Kiana. Elle ne comprenait pas. Il l’avait averti, avec une générosité qu’elle ne méritait pas : sa colère ne devait rien lui apporter, et en le lui disant, il avait même consenti à faire un effort généreux en lui laissant la possibilité d’arriver d’elle-même à cette conclusion. Il savait, bien avant elle, ce qu’elle allait produire. Elle était transparente et prévisible, comme tout portalien normalement constitué. Devait-il, s’il voulait épargner sa vie, simplement la corriger ? La frapper, briser ses os, battre sa chair comme on aurait pétri le pain des galettes aplaties ? Portalia rendait toujours ces considérations ardues. Il voulait faire les choses correctement. Ce dont il était certain, c’était que son avertissement avait été ignoré, et que des conséquences devaient maintenant se manifester.

« Tu te trompes de cible, créature, fit-il simplement. Incapable de contempler le naufrage qu’est ton existence, tu transposes sur moi les blessures que tu ne veux regarder, simplement parce que j’ai refusé de les taire. Cela cependant ne les empêche pas de gangréner. »

Il décida, finalement. Il voulait voir. Il voulait comprendre. Elle ne savait pas ce qui se jouait en ce moment, et c’était cela, qui pendant quelques courtes secondes, la rendait incroyablement précieuse. Il devait en profiter, avant qu’elle ne redevienne comme elle avait été auparavant, et que la crasse des jours ne masque de nouveau le trou par lequel perçait un rayon impromptu.

« J’ai tué des impudents infiniment plus valeureux que toi, pour des offenses infiniment moins graves. Pourquoi, alors que tu as ignoré le conseil que je t’ai donné en anticipant ton caprice, devrais-je t’épargner. Plaide pour ta vie, et ne te fais aucune illusion : elle ne t’appartiens plus jusqu’à ce que je te la rende. »

C’était ce qu’il pouvait faire de mieux. Il ne voulait pas se montrer trop dur avec l’impudente. Il était évident qu’elle n’avait pas toute sa tête, et il voulait lui offrir la possibilité de corriger son erreur. Si cela ne lui plaisait pas, il pouvait toutefois y consentir. Il le devait. Les raisons étaient nombreuses, et sur elles non plus il ne voulait pas s’étendre.
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Les conflits, Kamélia aimait autrefois s’assoir et observer ses amis débattre de plusieurs sujets. Son cercle de compagnon était restreint et chaque membre ne s’entendait spécifiquement. Mais ses la différence de chacun qui créait une synergie au seine de leur petite bande qui créait bien des revirements de situation sur les champs de bataille.  Les 7, étaient à l’époque de Kiana, connu de renom dans leur monde. Plusieurs chansons avaient été composées sur leurs exploits redoutables mais surtout sur leurs criantes différences. Kiana avait souvent pour rôle d’être l’arbitre lorsque le combat éclatait au sein du groupe de gens, sa voix immobilisait souvent ses compagnons et son autorité était sans rappel. Cet époque semblait si près, que la jeune femme fut étrangement nostalgique en observant les deux êtres se chercher des problèmes.

Son regard allant d’une personne à l’autre, plissant légèrement les sourcils et penchant la tête sur le coter écoutant les paroles, un petit sourire naissant sur les lèvres. La voix de l’inconnu était la seule toile de fond, son visage était étrangement rouge, toutefois son ton de voix n’avait rien d’un ton accusateur, elle débâtait au meilleur de sa connaissance. Les termes utilisé n’aidaient en rien ses affirmations et rendait la plupart des mots utilisé comme inutile. Kamélia comprise donc qu’elle avait devant elle une jeune femme qui avait du mal à exprimer le fond de sa penser et cela se reflétait par sa maladresse. La complexité de la dame qui lui ressemblait ne sembla toutefois pas touché le Paragoi qui avait de nouveau entouré son cœur d’une sombre armure. Kamélia l’observa un moment, cherchant à comprendre pourquoi ce soudain comportement qu’elle n’avait pas encore eu la chance de voir chez l’homme. Ce dernier se laissait rapidement échauffer par des simples paroles craché par une jeune femme déstabilisé par sa présence.

Cherchait-il à faire de l’intimidation, Kamélia y voyait plutôt un juste de protection automatique que l’homme projetait sans même prendre le temps de réfléchir. Hypanatoi était tellement plongé dans ses idées de guerres et de violence qu’il ne semblait pas prendre le temps de réfléchir à d’autre alternative, a d’autre solution ou simplement à utiliser son énergie sur des fait important. Pourquoi perdre son temps à intimider une jeune femme qui pour le moment utilisait uniquement sa langue comme moyen de défense face aux paroles creuses de l’homme. La jeune femme avait terminé la discussion qui semblait à sens unique, ses paroles n’avaient pas atteints leur objectif et elle avait laissé tomber pour venir se tourner dans la direction de Kamélia qui avait jusqu’à présent gardé le silence.

Tirant alors un pot de sa poche, elle s’approcha pour venir étendre de la crème sur les blessures apparente à l’extrémité des doigts de Kamélia, coupure qu’elle c’était fait en retirer les ronces du jardin quelques jours plutôt. Le geste fut rapide et elle referma aussitôt le contenant qu’elle lui laissa avec soin. Observant le petit pot dans sa main et le visage de l’inconnu qui venait de faire un geste pour se faire pardonner sa réaction, Kamélia se mit à rire, son rire résonna entre les murs de la caban et elle glissa le petit pot près d’elle n’ayant pas de poche pour le ranger, glissant doucement sa main sur l’avant-bras de Hypanatoi. «Vous savez mettre de l’ambiance avec vos conversations enflammé!» Sautant en bas de la caisse de bois pour se placer entre Hypanatoi et la demoiselle Kamélia observa la jeune femme «Uhm en fait pour toi c'est Kamélia» dit-elle avec un petit sourire amuser avant de poursuivre «Son apprentie? Euh » Elle eut un nouveau rire «J’imagine que c’est un bon qualitatif pour le moment, même si notre dernière entrainement remonte à loin»

Mon regard quitta le visage de la jeune femme pour aller sur Hypanatoi qui attendait que Emilia plaide pour sa survie, avoir pu voir le visage de la Divin, il aurait vu un petit sourire amusé et un regard légèrement inquiet. «Hypanatoi, sachez qu’il existe bien des manières de faire comprendre la politesse aux gens autre que de leur couper la tête, des manières beaucoup plus amusantes...» Elle eut un petit rire, Kamélia n’était pas sotte, elle savait que de se mettre sur le chemin de l’homme était risqué, mais elle avait souvent eu ce rôle à prendre, de ce placer entre deux colosses des 7 afin de calmer un peu le jeu. De souvenir, elle savait que les gens des autres continents de son monde réglait la plupart des problèmes par la violence et par la mort ce qui était logique et de se placer entre deux personnes pouvaient être un manque de respect. Toutefois, dans cette situation une partie désirait le sang et l’autre désirait simplement de s’expliquer. La main qui était sur l’avant-bras de Hypanatoi glissa doucement pour quitter sa chair et se perdit dans les cheveux de Kamélia un moment, elle devait penser avec délicatesse aux prochaines paroles qu’elle allait dire et observa un moment la jeune femme. Cette dernière la ressemblait mais n’avait probablement rien à voir avec elle, cette femme avait parlé de reflet et de gens qui se ressemblait dans plusieurs mondes, donc cette dernière pourrait être une copie d’elle-même. Chose complètement absurde qui découragea presque Kamélia. Plusieurs versions d’elle, impossible elle était l’unique et la seule.

Appuyant le dos contre la boite de bois, les bras désormais croisé, le regard du stratège chercha une échappatoire à la violence qui s’éveillait dans ce lieu et eut une petite idée «Et si on évitait un bain de sang dans le jardin que j’ai mis tant de temps et d’effort à faire! Par chez moi on réglait souvent les malentendus, ce qui est le cas ici, par des jeux » Elle haussa les épaules, sont regard allant d’un à l’autre. Sur le moment, elle avait l’impression d’être avec deux enfants qui voulaient s’arraché les yeux.[/color]
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Si vous mettez le pied sur une vipère...
Kamelia et Hypanatoi

Alors que notre amie c'était décidé a totalement laissé son impassible ami de côté, souhaitant le laisser ruminer dans sa mauvaise humeur et de son autosuffisance pour se concentrer sur cette inconnue qui l'intriguait tant, le malotru eut l'impolitesse de revenir l'importuner.

Une main soutenant son menton, la belle tourna un œil meurtrier vers l'homme qui reprenait ses mauvaises habitudes, alliant insultes et agressivité gratuite et sans fondement. Ce dernier point fit également réagir Émilia : certes, son ton n'était pas spécialement cordial, autant que celui de son interlocuteur en tout cas, mais elle n'avait fait preuve d'aucune forme d'irrespect, de menace et elle ne l'avait pas insulté malgré le nombre astronomique de propos qui fusait en cet instant dans son esprit.

Non, le comportement du mercenaire était anormal. Sa réaction, certes agaçante, restait excessive. Lui qui l'avait supporté elle et son humeur explosif la dernière fois sans même sourciller venait de perdre son sang-froid pour du vent. La présence de Kamélia l'excitait peut-être ? Hmm... Émilia en doutait, rien dans son attitude ne montrait une réaction vis-à-vis de la demoiselle, sûrement à son grand désarroi d'ailleurs. Non l'explication la plus simple est souvent la bonne comme on dit, monsieur était juste vexé. Pourquoi ? Seul lui pouvait le dire, mais il avait mal encaissé les mots de la demoiselle. Ceci dit, le reste de son petit monologue de mâle Alpha attaqué dans son orgueil tiqua davantage la Prédatrice dont le regard vira immédiatement au vermeille.

-Et bah voyons... Rien que ça ?

Émilia étouffa un rire nerveux, les visions de son père lui enchaînant des coups de ceinture pour faire rentrer ses idées et les coups-de-poing de Rémy pour la faire accepter de force le moule de la femme parfaite et docile qu'il souhaitait refaisant surface dans son esprit comme les bulles d'un liquide en ébullition. En l'espace d'une phrase, en réclamant une plaidoirie débile, Hypanatoi venait de perdre le peu de crédibilité qu'il avait encore aux yeux de la belle, passant de vieux grincheux à demeuré réglant tout par la force dans l'esprit de la jeune femme. Il avait beau être l'être le plus puissant de la citée, il n'en restait pas moins un bout de viande au milieu des autres et son esprit étriqué de monsieur je-sais-tout finissait de le cataloguer comme nuisible pour la stabilité de sa ville pour Émilia. Comme l'Église ou la Guilde, il venait de se peindre une cible dans le dos.

Si il pensait que faire son gorille en bombant le torse et en prenant une grosse voix allait suffire pour qu'Émilia daigne s'excuser pour... Bah pour rien en fait, il était surtout là le souci ! Décidément, notre amie ne comprenait pas ce que son Reflet pouvait trouver à cet homme de néandertal. Certes, elle n'était pas parfaite, mais elle savait mettre de l'eau dans son vin et écouter les avis des autres, elle. Son opinion était très différente de celle trop altruiste d'Elim ou celle élitiste de Derek, mais ils avaient tous pus trouver un terrain d'entente au final.

Mais l'analyse d'Émilia s'arrêtait la dessus : Hypanatoi se considérait comme parfait. Sa vision du monde était parfaite. Ses choix étaient parfaits. Il ne montrait aucun autre signe de personnalité... Il n'y avait aucun moyen de converser avec ce gugusse, à moins de lui coller son poing dans la figure... Elle ne voyait plus aucun autre moyen.

Alors qu'elle s'apprêtait à faire face à la mort en allant cracher au visage de la montagne de muscles, afin de lui faire comprendre que sa "bonté" il pouvait se la mettre là où elle pensait, l'apprentie de celui-ci eut la merveilleuse idée de s'interposer. Éclatant d'un rire chaleureux en essayant d'apaiser la boule de nerfs, Émilia réfréna sa pulsion en laissant retomber son postérieur sur sa caisse, se contentant d'observer la situation en assassinant Hypanatoi du regard.

*Au moins, il as sus trouver en l'autre fillette les neurones qu'il a oublié à la naissance celui-là...*


L'Autre était tout aussi irrité que son hôte, ruminant leur colère en silence dans l'esprit de la jeune femme. Celle qui désirait donc se faire appeler Kamélia semblait en effet être le cerveau du duo, tâchant de régler la situation de manière plus pacifique... Si seulement elle pouvait lui enseigner deux trois trucs, ce monstre pourrait devenir un véritable dieu... Ou au moins quelqu'un de fréquentable.

Mais le fait de laisser une dernière chance à sa proie de plaider sa défense était, aux yeux de la Prédatrice, pathétique. Soit il voulait tuer, sois non. Cet entre deux puérile était une marque de manque flagrant de détermination et de conviction. Hypanatoi était une créature à la force démesurée, à la puissance inégalable, mais son esprit était celui d'un gamin jouant avec de petits jouets en bois. Émilia était très loin d'avoir sa puissance, mais quand elle décidait qu'un être allait périr, c'était déjà trop tard. Il n'y avait pas de "Ouin ouin je te laisse une dernière chance de me lécher le cul"... Sur ce point, si ils étaient à arme égale, il serait déjà mort.

Croisant les bras, Émilia tacha de se calmer en écoutant la joyeuse demoiselle qui proposait de régler leur différent par un jeu. L'idée était surprenante, elle eut l'impression de revenir des années en arrière lorsqu'elle devait départager ses deux petites soeurs en pleine dispute et elle ne put retenir un rire qui évacua une partie de la pression.

-Vous attisez ma curiosité Kamélia. Pour ma part, j'accepte, je suis curieuse de voir ce que vous avez en tête. Ceci étant dit...

Foudroyant l'aveugle du regard, elle hésitait un instant, Émilia finit cependant par pousser un soupir en préfèrent en rester là afin de ne pas ruiner les efforts de son Reflet. L'homme était de toute façon un cas désespéré, inutile qu'elle gaspille davantage d'énergie à lui accorder la moindre attention supplémentaire.

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Il savait qu’il ne correspondait aux standards portaliens. Plus que cela, il en tirait une colossale portion de fierté et de contentement. Ces gens exécrables ne lui inspirait au mieux qu’un sentiment vague d’indifférence, et au pire une colère apocalyptique qui épuisait toutes ses réserves pour ne pas le pousser à l’explosion. Mais il endurait. Il tolérait leur manque de respect, comprenant que leurs éducations lacunaires et leurs esprits mal disciplinés les rendaient impropres à la tenue d’une conversation civilisée. Il ne jetait pas à bas les murs inutiles de leur cité pour les forcer à regarder l’horreur du monde extérieur. Il ne leur hurlait pas toute sa haine en les voyant se vautrer dans leur propre médiocrité. Il avait appris qu’une ressortissante de son monde avait le jouet d’un pourceau assoiffé, et il avait eu une réponse mesurée, limitant sa vengeance aux personnes directement responsables, s’assurant de prendre le temps de séparer les coupables véritables des simples spectateurs. Il endurait, patiemment, parce que c’était là son véritable point fort.

Il était d’une patience presque infinie. Il pouvait supporter les pires humiliations, comme il l’avait déjà prouvé, simplement parce qu’il savait qu’à la fin de ce moment se trouvait son but. Il savait, ici, qu’il ne pouvait pas modifier Portalia. Pas en actionnant ses leviers habituels, car ces derniers, comme lui, n’étaient pas de ce monde. Alors il se faisait calme. Doux. Compréhensif. Il ne frappait pas le gueux insolent, quand ce dernier oubliait le fossé qui les séparait. Il ne broyait pas les os de l’homme qui se dressait sur son chemin, pas sans savoir que ses raisons de le faire étaient au moins tolérables par les autochtones bêlants. Il était bon, avec eux. D’une grande clémence, d’une générosité qu’ils ne méritaient aucunement, et que plus que cela, ils prouvaient chaque jour qu’elle était inutile.

En face de lui, la créature refusait de l’entendre. Il l’avait averti, pourtant. Sa colère n’était pas pour elle une bonne chose. Elle était la tempête pour le blé. La vague haute pour le mat craqué du navire. La main qui s’abattait sur le moustique obèse. Elle ne l’avait pas écouté, et il s’était retenu, une fois encore. Il avait simplement demandé qu’elle justifie alors son comportement. Qu’elle lui explique pourquoi il convenait qu’il ne lave pas son honneur dans le sang. Qu’il ne fasse pas peser sur elles les conséquences de sa langue trop insouciamment libérée, et de ses paroles injurieuses.

Elle refusait, une fois de plus. Se tournait vers Kiana. Profitait de sa bonté, alors qu’elle venait de la blesser. Cette dernière ne comprenait, pas encore : le portalien était un animal, et comme tout bon animal il fallait considérer son comportement. Le chien qui mordait son maître devait comprendre que c’était là une faute intolérable. Et le cas échéant, il devait être mis à mort. Il entendit la jeune femme tenter de se faire conciliante. D’apaiser sa colère. De proposer un jeu. Un jeu.

Il accordait à Kiana beaucoup d’importance. Trop, s’il était honnête : il ne se contrôlait pas totalement, et elle lui faisait découvrir une partie de lui qu’il n’appréciait pas. Une partie faible. Une partie qui transigeait, et qui soufflait à son esprit des pensées de portalien. Il serra les dents, et s’approcha de l’autre. Elle se dessinait à son troisième œil, son aura répugnante souillant son espace, sa puanteur agressant les narines. Il voulait la voir morte. Il voulait la jeter à terre, et broyer son échine de son pied. Il voulait qu’elle souffre, et ses dents serrées menacèrent l’espace d’un instant de se broyer les unes contre les autres dans un grand mouvement tectonique. Il n’en fit rien. Son bras fusa, faisant claquer derrière lui le tissu ample de son vêtement, et agrippa le col de l’insolente vermine, la tirant vers lui en la faisant passer à côté de Kiana. Il la souleva, portant à son niveau son visage. Sa voix, sifflant entre ses crocs, sépara difficilement ses lèvres, les muscles tendus de son visage le figeant en une expression de rage pure :

« Rien que ça, oui. Je demande très peu, et j’obtiens moins encore. Tu ne comprends pas ta position, vermine, ni la chance que tu as. Kiana seule retient mon bras. Tu lui dois ta vie, et c’est une dette que j’entends te voir rembourser. Quant à moi, je te dis que tu méconnais mes défauts : aucun de ceux que tu as cité n’est réel. Si tu les connaissais, et que tu étais encore aussi insolente que maintenant, tu ferais simplement la preuve supplémentaire de ton imbécilité. Tu es faible, créature. Faible d’esprit, et faible de volonté. »

Un grand sourire vint soudain dissiper la tension qui immobilisait sa mâchoire, et il braqua dans ses yeux un regard aveugle, qui l’avait jusqu’à présent traversé sans chercher à réellement la fixer.

« Veux-tu apprendre ? Kiana parlait d’un jeu, après tout, et je suis certain que cela serait profondément ludique. »

Elle ne méritait pas ce qu'il était en train de lui offrir. Mais elle ne le savait pas. Elle ne pouvait pas le savoir. Et lui voyait soudainement une possibilité nouvelle, un moyen absolument novateur d'utiliser contre elle les moyens de la cité et de ses avatars répugnants.

Dernière édition par Hypanatoi Konostinos le Jeu 20 Avr - 11:16, édité 1 fois
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Le respect, mot qui d’une personne à l’autre n’avait pas la même signification. Ce mot dépendait uniquement de l’éducation reçu dès la naissance. Même le plus pauvre des paysans pouvait avoir une notion du respect plus douce et plus conciliante que le plus grand noble de ce monde. Kiana, pour sa part avait toujours travaillé fort pour inspirer le respect, non par la peur ou la violence mais par sa présence d’esprit, par sa réputation et par ses accomplissements. Hurler devant une montagne positionnée sur ses racines, sur son fondement ne servait à rien. C’était selon elle la même chose devant un être vivant, si ce dernier par ses propos lui manquait de respect, elle se devait de le remettre à l’ordre, premièrement par l’argumentation et la démolition d’une personne verbalement. Au premier regard bien des gens pensait de la jeune blonde qu’elle était simplette d’esprit et qu’elle courberait facilement l’échine. Ce qui était qu’une simple illusion qu’elle s’efforçait d’entretenir.

Utilisant la violence en dernier recourt, la blonde aimait bien utiliser sa langue comme arme pour dénouer l’esprit des gens, non pour les résonner mais simplement pour les mettre plus bas que terre. Selon elle une violence mentale était beaucoup plus satisfaisante qu’une violence physique. De lire le désarroi dans le regard d’une personne qui réalise que les paroles crachés à son visage avec le plus grand détachement du monde était véridique lui donnait l’impression de supériorité. Cet art, demandait un certain entrainement, un certain calme intérieur et surtout un visage qui ne dévoilait en rien ses sentiments profonds. Observant la situation qui c’était plus ou moins dégradé suite aux paroles de son reflets, Kiana comprise étrangement que Hypanatoi était le contraire de sa personne sur bien des points. L’homme utilisait la violence verbale dans le but de prévenir la jeune femme qu’il allait en  venir aux mains. Habituellement, la Divin aurait profité du moment pour pousser son analyse un peu plus loin mais l’atmosphère qui régnait en ce lieu lui fit comprendre que le temps n’était pas à faire un profil psychologique mais de mettre en plus une barrière invisible entre les deux compagnons d’infortune le temps que l’orage passe. Orage qui semblait étrangement prise entre les murs de la cabane, car si Hypanatoi avait pu utiliser son regard comme arme, il aurait probablement foudroyé la demoiselle.

La silhouette imposante de Hypanatoi c’était rapidement rapprocher de la petite silhouette de la jeune femme qui avait pris place sur une caisse. Sans la moindre retenue, l’homme glissa sans délicatesse ses doigts autour du tissu de la robe de la jeune femme, levant cette dernière pour la mettre au niveau de son visage, il cracha sa haine sur cette dernière. Le souffle de Kiana fut alors retenue dans ses poumons au un moment n’ayant pas anticipé ce revirement de situation pensant que Hypanatoi allait simplement réduire au silence la jeune femme. Elle fut surprise de voir ce que dernier lui accordait une dernière chance en choisi l’option du jeu. La blonde fut légèrement soulagée, elle n’aurait pas aimé voir le sang recouvrir la jardinière.

Le cœur Kiana battait légèrement plus calme et elle observa un moment la situation, un doigt sur ses lèvres l’air pensive elle cherchait le jeu parfais pour la situation déchirer entre deux versions du même jeu. La Divin avait souvent proposé ce petit jeu au 7, au début ils n’avaient pas voulu participer et avec le temps ce jeu était devenu un incontournable lors des soirées trop musclé. Le regard de la blonde s’arrêta sur la porte et un large sourire se dessina alors sur ses lèvres «J’ai le jeu parfais pour ce genre de situation» Prenant alors la direction de la porte, elle s’immobilisa un moment observe dehors avec un petit sourire radieux sur le visage, se tournant en direction des deux compagnons elle dressa son doigts dans leur direction «Je vais préparer le terrain, interdiction de vous entretuez en mon absence!» Et sur ces paroles elle sortit sous la pluie s’éloignant un peu de la petite cabane elle traça sur le sol une grande zone circulaire séparé par une ligne, dans le cercle se trouvait des arbres et quelques grosses pierres. Puis, ignorant l’eau qui lui perlait sur le corps imbibant de nouveau sa robe, elle ramassa plusieurs petites roches qu’elle lança sur les deux terrains délimité par une ligne de boue. Déchirant le bas de sa robe d’un geste rapide et sec en deux morceaux elle attacha une partie dans chaque zone de jeu avant de revenir rapidement dans la cabane un sourire toujours radieux sur le visage observant les deux compagnons.

D’un mouvement délicat elle retira la mèche humide de devant son regard soufflant la petite goutte qui lui coulait le long de son nez avant de regarder Hypanatoi et la demoiselle du nom d’Emilia. «Le jeu est simple, vous devez protéger chacun votre partie du terrain, vos seuls armes autorisé sont ce qui se trouve dans le cercle» Elle marqua une pause, car elle se souvenait du visage complètement détruit de ses compagnons d’autrefois qui observait les petites pierres avait dégout, toutefois ils avaient rapidement compris qu’une pierre lancer avec puissance pouvait être douloureuse. Kiana poursuivit alors cherchant à cacher la nostalgie dans sa voix « La fin du jeu dépend de votre endurance, ou lorsque vous avez perdu votre drapeau aux mains de votre opposant.» Sur le moment, la blonde se surprise à s’amuser, ce qui ne devait pas être le cas de deux personne qui se trouvaient face à elle, qui bouillait d’une haine et d’une rage rendant l’atmosphère palpable. Croissant alors les bras sous a poitrine le regard brillait d’une petite lumière sadique devant l’image de ce jeu, Kiana offrit a ses compagnons un sourire qui aurait pu avoir des penchants sadique. «Les règles sont simple, ne quitter pas le cercle principale c’est ma zone de jeu, règle deux une fois une personne est inconsciente le jeu prend fin donc inutile de prendre la vie du perdant qui devra une fois réveillés passer une journée sous les ordres du vainqueur.»

Kiana pris une pique qui servait à briser les pierres du jardin elle l’observa un moment avec un petit sourire et la fit tourner «Bon si vous acceptez ce petit jeu on va s’y mettre» Dit-elle en sortant à l’extérieur pour venir se positionner à l’union des trois lignes, soit a l’extérieur de leur zone de combat. Plantant le bout de la pioche sur le sol venant prendre appuis sur ce dernier avec un regard nouveau sur le visage. L’eau coulait sur son visage, le ciel sombre se déchirait encore par les éclaires et le cœur de la jeune femme battait rapidement. Elle avait bien hâte de voir ce qu’ils avaient dans le ventre et son regard sadique lui donnait une aire presque sombre dans ce décor.
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Emilia Reisalin
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Si vous mettez le pied sur une vipère...
Kamelia et Hypanatoi

Soulevée du sol comme un vulgaire sac de frappe, Émilia se retrouvait nez à nez avec le géant, le Fléau de Portalia, mais elle ne sourcilla pas. Maintenant son regard dans celui de son agresseur qui lui aboyait dessus comme un enfant mécontent, Émilia se savait être complètement sans défense. Comme notre amie était très stupide, Hypanatoi eut la gentillesse de lui expliquer que si elle était encore en vie, c'était grâce à la tête pensante derrière lui.

De toute évidence, pour ceux qui en doutait encore au fond de la salle, l'homme était vraiment hors de lui et son dernier monologue eut l'avantage de donner ENFIN un semblant de raison à ça. Apparemment, Émilia avait fait une erreur dans sa petite explication avec le paragoi qui n'était pas passé auprès de celui-ci.

Bon, c'était bien mignon, mais ça n'excusait pas son comportement de demeuré pour autant. Il avait déjà franchis la limite pour la belle et elle aura sa tête un jour ou l'autre. De plus, il n'aura pas le droit au même traitement de faveur qu'elle lorsque ce jour arriverait. Sa mise à mort serait net et définitive, elle se le jurait inconsciemment. Ceci dit, le jour nommé ci-dessus était encore bien loin pour l'instant.

-Et bah vous voyez quand vous voulez... Sifflait la jeune femme dans le nez de son agresseur, un sourire mauvais sur les lèvres. Vous devriez prendre bien plus exemple sur votre amie, car oui... Oh oui, je suis faible ! Je ne mérite même pas l'énergie que vous êtes en train de m'accorder ! Mais à côté d'elle, vous l'êtes tout autant !

Poussant finalement un soupir, Émilia attendit que le colosse se décide à lui foutre la paix et à la laisser retomber maintenant qu'il s'était décidé à accepter le petit jeu que son Reflet avait concocté. Les laissant tous les deux, Émilia s'exila dans un coin. Profitant de cet instant de calme avant la tempête, elle prenait soin de garder une bonne distance avec l'aveugle, se préparant mentalement pour la suite, elle voulut néanmoins profiter du moment pour rajouter quelques mots, beaucoup plus calmement en baissant légèrement la tête, sans se tourner vers Hypanatoi.

-Je m'excuse de vous avoir manqué de respect... Le peu de conversation que nous avons eu ne me permet pas d'avoir une meilleure opinion de vous que celle que je vous ai donné. Si certaines choses étaient mal formulés, ou mal comprises de mon côté, je ne peux que vous présenter des excuses. Je ne vous connais pas, je ne peux que m'appuyer sur ce que vous me montrez pour me faire une idée de qui vous êtes et avouez que vous n'aidez pas beaucoup en m'agressant systématiquement.

Massant son cou endolori, notre amie savait bien que ses paroles n'allaient pas la sauver du courroux du titan qu'elle allait devoir affronter. Mais à défaut d'être un véritable cancer pour cette ville, il semblait être bien moins binaire que son caractère de merde ne le laisser entrevoir finalement. Il était juste... Incompatible psychologiquement avec la paysanne, tout simplement.

-J'espère au moins pouvoir vous montrez de quoi je suis capable dans ce petit jeu...

La voix glaciale de la jeune femme s'éteignit sur ses mots. Qu'ils aient atteint ou pas le titan fou ne l'intéressaient pas, pour elle, elle avait fait ce qu'elle devait en essayant d'essuyer l'affront qu'elle avait put commettre, quel qu'il soit. De toute façon, tout se réglerait par un simple jeu. Le prix à la clef était une carotte fantôme, elle n'avait aucune envie de passer une journée de plus avec le taré qui cherchait à la tuer et le sentiment était très certainement partagé. De toute façon, elle ne laisserait pas cette journée arriver une fois qu'elle aurait perdue. Car oui, elle le savait, les chances qu'elle remporte quoi que ce soit contre le démon était quasi nul... Même les explications sur le déroulé de la partie que Kamélia effectua lorsqu'elle revint, trempé, du terrain qui venait d'être bricolé le confirmait.

En soit, les règles étaient simples et la condition de ne pas tué fit doucement rire la Prédatrice... Un "Oups, sa tête ses mises sur la trajectoire !" était si simple pour Hypanatoi que s'en était risible. Le moindre frôlement avec la montagne et s'en était fini d'elle. Si il prenait ce duel au sérieux, pareil. Si il voulait juste lui infliger une correction, elle n'aurait même pas le temps de réagir.

*Pour la gloire l'amie... On aura au moins eu le mérite d'essayer...*

*La ferme... On va devoir la jouer ensemble celle-là si on veut au moins l'occuper 2 minutes...*


Émilia prit place sur sa partie du terrain, usant de son élastique pour attacher sa chevelure blanche en une longue queue de cheval. Elle plia les jambes, son bras droit ce couvrant d'écailles et prenant sa forme monstrueuse, le bout de ses cheveux semblant prendre feu en adoptant une teinte vermeille tandis que ses yeux devenaient noirs comme la nuit, ses iris adoptant une couleur verrons, bleu à gauche, rouge sang à droite.

De petits arcs électriques sortaient de ses pieds et grillaient le sol envoisinant, son essence crépitant sous la pluie en se concentrant. Lorsque le coup d'envoi fut donné, Émilia planta sa main droite dans le sol, tournant sur elle-même afin de lever un nuage de boue tout autour d'elle, embarquant le drapeau improvisé dans sa vrille et déchirant le reste de sa robe avec sa main libre, mélangeant le tout avec la terre qui finit par retomber sur le sol, tous les bouts de tissus mélangés s'éparpillant sur toute sa partie du terrain.

Couverte de boue et de bandages sur presque tout son corps, Émilia ignorait comment fonctionnait la capacité de détection de son adversaire, mais au vu de la facilité avec laquelle il avait pu l'attraper dans la pénombre, celle-ci devait être assez similaire à une vue classique. Ce petit tour de passe-passe devait faire gagner un peu de temps à notre protagoniste... Elle l'espérait tout du moins. Partant à gauche de l'homme comme une flèche, elle lui envoyait plusieurs couteaux de lancé qu'elle avait gardé sur elle, donc dans le cercle, avant de prendre appui sur un arbre en dehors de la zone délimité, l'utilisant comme plateforme afin de filer de l'autre côté dans un trait de lumière. Arrivant sur la gauche d'Hypanatoi, ce fut une volée de roche et de boue qui fut arraché du sol et lancé en direction du paragoi, Emilia profitant du moment pour franchir à cet instant la ligne délimitant leur deux parties en posant son pied de l'autre côté.

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Sur son monde, Hypanatoi avait toujours été un mauvais compagnon de jeu. Il le reconnaissait bien volontiers : son instinct compétitif et son agressivité naturelle faisaient de lui un allié exigeant, mais surtout un adversaire dangereux. Il ne comprenait pas ces choses comme ses pairs. Il ne tirait aucun amusement des jeux. Il ne riait pas quand il fallait faire rebondir une balle de cuir sur son genou, il ne s’amusait pas quand il fallait jouer aux osselets, et tous les passe-temps de cette envergure n’avaient pour lui aucun intérêt. La compétition, par contre, l’enthousiasmait. Ce n’était certes pas un triomphe aussi glorieux que d’écraser une armée ou de terrasser un monstre abominable, mais tout de même. C’était quelque chose. Et il déployait donc l’intégralité de son énergie pour remporter la victoire.

Il avait brisé les os de ses camarades lors de concours amicaux de lutte. Il avait employé les tactiques les plus cruelles pour les défaire lors de rencontres sportives.

Il écouta la petite chose en face de lui parler, et il la reposa au sol. Elle ne comprenait pas. Elle ne pouvait pas comprendre. Elle s’excusait sans le faire, et lui parlait de l’apparence qu’il projetait. Elle le lui avouait, en vérité. Elle ne comprenait pas. Ce n’était pas cela qu’il lui reprochait, mais bien d’arriver à cette conclusion et de ne pas parvenir à continuer le raisonnement. Elle pensait que l’échec de son analyse justifiait un arrêt, et qu’elle était suffisante pour définir un cap. Il venait, pourtant, de lui donner les solutions. Elles étaient d’une extrême simplicité, et malgré cela, elle ne comprenait pas. Il avait dissipé ses doutes à ce sujet : cela ne résultait d’une faiblesse du sang, ou d’une supériorité quelconque de sa propre race. Il avait vu, rarement, mais tout de même, des gens capables de s’élever au-dessus de la masse portalienne. Ce n’était simplement pas son cas, et il ne fallait pas lui en vouloir ; sa médiocrité n’était pas de son fait, et elle était plus une victime qu’autre chose.

Sa propre colère, donc, avait sans doute été hâtive. Pas injustifiée, en vérité. Portalia méritait qu’il l’anéantisse totalement, mais si ce serait là une amélioration notable de sa condition, le champ de ruine qui en résulterait serait encore moins utile à sa cause que le bouge qu’elle était actuellement. Cette vérité, il le savait, pouvait s’étendre à certains individus, et toute la difficulté était de savoir lesquels.

« Réserve tes paroles, créature. Tu ne comprends pas ce qui vient de se jouer ici, et tu penses que le verdict que je viens de rendre ne t’oblige pas. Tu apprendras. Je veux cependant être bon avec toi, et dissiper ton erreur : tu ne devrais pas confondre mon mépris avec autre chose. Ces jugements qui tombent sur toi, tu dois les entendre, et t’améliorer. Tu stagnes, créature, et c’est le pire péché que je connaisse. »

Il savait ce que le portalien pensait. Il entendait ses paroles, et n’appréciait pas de le faire. Alors il ne les écoutait pas. Pour lui, la forme était éminemment plus importante que le fond, pour lequel il n’accordait au final presque aucune importance. Il avait entendu, plusieurs mois de cela, une jeune femme lui parlait de son jugement sur l’Eglise. De sa volonté de changer le monde. Il la retrouvait, identique à celle qui avait été molestée par une vermine impudente. Passive. Incapable de réfléchir. Inconstante. Et surtout, pas plus proche de réaliser son but qu’elle ne l’avait été auparavant.

Cela, plus que toute autre chose, le dégoutait.

Il avait connu, sur son monde, des ennemis dont l’apparence trahissait la corruption. Leurs corps étaient ravagés par les courants mutants qui existaient hors de l’influence régulatrice des divins. Leurs esprits bas étaient incapables de saisir les notions de beauté, ou d’honneur, et ils n’aspiraient à rien, sinon à la destruction de tout ce qui était bon et civilisé. Et il avait pourtant vu parmi eux des exemples d’endurance et de détermination, des capacités à planifier et à rassembler et à agir incomparables avec celles de ces gens. Ils n’avaient pas l’excuse de l’influence abrutissante des enchantement impies. Ils vivaient dans un monde qui leur accordait tout le temps nécessaire à leur développement. Et malgré cela, c’était ce genre d’exemple qu’on lui présentait. Encore. Et encore. Et encore.

Et cette vermine, ensuite, avait l’outrecuidance de se présenter devant lui, et de lui reprocher son jugement amer. De lui dire que face à deux mille ans d’échec, leur manque de volonté d’agir et de mettre fin à la tragédie qu’était ce monde n’était rien. Qu’il fallait préserver leurs sentiments, et leur sourire et leur parler avec douceur. Que leurs petits cœurs tout mous étaient fragiles, et surtout digne de respect.

C’était pour cela qu’il avait haï leur existence. C’était pour cela qu’il ne comprenait pas qu’il soit possible de réagir autrement en constatant ce marasme et le manque de discernement de la population locale.

Il écouta Kiana. Elle parla d’un jeu. Il n’avait pas pensé à celui-là, mais il en comprenait les règles. Il fallait rester dans son terrain. Protéger son drapeau. Et si d’aventure, son adversaire tombait à la renverse, cela marquerait sa victoire. Le drapeau, donc, était sans intérêt. Il avait devant lui un général qui était sorti des murs de son bastion : le drapeau n’avait aucune importance. Ecoutant la fin de son discours, il dégrafa l’attache qui maintenant le tissu autour de son épaule, et le plia sur un baril protégé par l’auvent de la cabane, se retrouvant vêtu du perizoma qui couvrait le haut de ses cuisses et le bas de son ventre. Il se saisit d’une pierre, et regarda la créature agir.

Sa stratégie, étonnamment, était habile. Il doutait qu’elle comprenne exactement comment fonctionnait son troisième œil : il ne rendait pas publique cette information. Mais le rideau improvisé masque son mouvement, jusqu’à ce qu’il entende ses pas humides qui soulevaient la boue. Il resta immobile, soupesant son projectile. Elle arrivait du côté, et au moment où elle posa un pied dans sa partie du terrain, il projeta la pierre qu’il avait dans les mains. Convoquant l’énergie divine qui imbibait son corps, il sentit sa force doubler, et la petite pierre jaillir de son poing dans une détonation de fin du monde. Il n’avait pas visé la compétitrice : la toucher aurait sans doute suffi à faire exploser son corps sous l’impact. Le projectile percuta le terrain devant elle, provoquant une éruption de boue. Se jetant sur le côté, il évita les couteaux, et retomba à quelques pas d’elle, piétinant à son tour le sol.

Si la pierre avait provoqué une secousse, lui brisa le sol, soulevant dans les airs un déluge de boue et de terre, changeant durablement la configuration du terrain.

Il ne fallait que les choses se terminent trop rapidement. Il se concentra, voulant s’assurer que l’énergie du sortilège ne le surpassa pas. Le cas échéant, il était certain que les autres roches qu’ils avaient dans les mains se révèleraient utiles.

(Hypanatoi utilise son pouvoir fureur de Groll, qui double sa force pendant dix minutes. En cas de 1 ou de 2 sur le lancé de dé à la suite de ce message, il perd le contrôle de ses capacités. Ce serait vraiment dommage ;( Je serais très triste.)

Dernière édition par Hypanatoi Konostinos le Ven 21 Avr - 11:46, édité 2 fois
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Les jeux n'étaient pas toujours prévue pour l'amusement, même si le nom symbolise le contraire. Certains jeux donnaient la chance d'apprendre plus sur soit-même, sur ses compagnons et sur ses adversaires. Kiana avait souvent utilisé ce genre de méthode dans le but que son équipe tisse des liens ou simplement pour les faire évacuer un surplus d'émotions. Les émotions non contrôlé devenaient rapidement une faiblesse pour les êtres vivants et c'était son rôle d'assurer que les gens qui l'entouraient soit en plein contrôle lors des moments important. Dans le cas présent, un bain de sang suite à un mal entendu pouvait être éviter et du même coups ce petit jeu donnait une chance au deux parties de communiquer différemment qu'avec la parole.

Le temps était toujours à la pluie, le ciel ne laissait aucun répits aux être mortel qui ne pouvait faire autrement qu'observer le déluge tomber. La boue avait envahis une bonne partie du terrain improvisé, ce qui allait donner un peu de travail a la blonde dans les jours à venir pour remettre le tout en était. Cependant la situation avait réclamé de sacrifier cette partie du jardin pour le plaisir de cette rencontre. Debout au limite de sa zone, qui était l'extérieur complète du cercle, Kiana sentait la pluie faire son travail sur sa peau, qui frissonnait légèrement devant toute cette humidifier qui plaquait sa petite robe blanche sur sa peau, tel une combinaison aqueuse. Cependant, elle oubli rapidement ce texture désagréable contre sa peau en voyant Emilia sortir de la cabane suivre de Hypanatoi. Le jeu était donc sur le point de débuté et une fois les gens en position Kiana siffla pour donner le signale de départ observant alors de son point de vue chaque mouvement proposé par Emilia qui avait rapidement réagis suite au dernier son d'écho du signale. La technique utilisé était intéressante et Kiana pouvait félicité là l'improvisation. Cette dernière venait de sacrifier une partie de sa robe bleu afin de dissimuler le drapeau dans une marre de tissue de couleur que Hypanatoi ne pouvait distinguer.

Kiana débutait son première tour du cercle marchant calmement, ses yeux bleu ne voulaient en rien manquer les échanges de stratégie et de coups qui se déroulaient devant elle. Laissant le manche de la pioche dans la terre formant un nouveau cercle derrière elle. Volontairement ou non, elle affichait un petit sourire amusé. Son regard quitta la demoiselle pour observer un moment Hypanatoi, qui pour sa part semblait avoir délaissé l'idée de protéger son drapeau, car ce dernier avait laisser le drapeau à sa place initiale. Chose qui ne sembla pas étonné la Divin qui s'était arrêter au niveau de la petite capable entrant de reculons le regard toujours sur le combat. Elle prit, une pelte, un râteau et donna un coup de pied dans l'une des caisses de bois qui sortie par la porte pour terminer sa course presque intacte dans le cercle. Sortant avec ses outils de jardinage en main, elle reprit de continuer la confection d'un nouveau cercle tout en laissant tomber la pelte et le râteau dans le cercle. Habituellement elle avait des armes ou des trucs plus rigolos sur la main à lancer dans le cercle mais elle devait faire avec les moyens du bord et ce bord n'avait pas grand chose.

Sifflant un peu, elle termina son premier tour du cerlce ayant agrandit ce dernier de plus ou moins un demi-mètre avant de ce placer dans le nouveau cercle à sa place initial, s'appuyant alors sur la pioche. Elle aimait bien la situation, car dans ce jeu il y avait un grand nombre de possibilités qui testait le physique mais avant tout le mentale des gens. Dans ses paroles qui énonçaient les termes du jeu flottait beaucoup de sous entendu. Plusieurs souvenirs de bon moment lui revenait doucement en mémoire, lui affichant alors un sourire observant la scène qui se déroulait devant elle, l'esprit perdu dans un souvenir ou elle avait fait ce petit jeu trois contre trois et elle seule dans un coin. La partie avait duré trois jours , trois longs jours remplis de fou rire, de douleur et au finale elle n'avait aucun souvenir de qui avait pu remporter car les trois drapeaux avaient étrangement disparue en même temps.

Ce fut la terre tremblant sous ses pieds et la boue sur son visage et sa robe qui sortie la Divin de son souvenir, reculant un peu crachant sur le sol la terre qui était dans sa bouche, elle soupira un moment. Un bain était de mise et elle se mise à rire «Bon je devais m'y en attendre» Sa robe était désormais de couleur terne. Laissant tomber un moment sa pioche sur le sol pour étendre un peu plus la boue sur son visage, avec une tentative vaine de la retiré elle haussa les épaules avant d'observer le terrain murmurant alors pour elle-même «j'aurais peut-être dur choisir un terrain plus grand, au moins on est loin du centre du jardin» Sur ses paroles elle observa le nouveau cercle tracé, ce dernier était intacte. Kiana espérait que le bruit n'attirait pas foule, sinon elle ne pouvait garantir la sécurité des curieux. En même temps, l'idée de pouvoir pousser une personne dans le cercle pour en faire une arme utilisable lui fit glousser un rire qui se mélangea avec le bruit du tonnerre donnant à Kiana un petit coter sadique.
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Emilia Reisalin
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Si vous mettez le pied sur une vipère...
Kamelia et Hypanatoi

La tempête se déchaînait au-dessus du champ de bataille, les deux adversaires enhardies se faisaient face. L'une était un moustique voletant, sachant très bien que la moindre pause signerait la fin du round pour elle. De l'autre côté, il y avait un monolithe imperturbable, sa musculature imposante mis en beauté par la fraîcheur de la pluie et les éclats des éclairs.

À peine Émilia avait-elle mis un pied du côté d'Hypanatoi qu'elle fut stoppé net par un rocher qui s'écrasa devant elle sans qu'elle n'eût le temps de voir d'où il venait... Bon la réponse était évidente, mais un frisson d'effroi lui traversa le dos devant la réalité qui se dessinait à elle : malgré la distance, elle ne pourrait même pas avoir le temps de réagir aux assauts du Titan Fou. Derrière cette réalité en apparaissait une autre : celui-ci jouait le jeu et n'allait pas l'écraser d'une seule claque, même si il en avait mille et une occasion...

Emilia jouait donc contre le chrono de la faucheuse qui était au bon vouloir de la patience du Démon... Mort qu'elle pouvait presque apercevoir derrière Hypanatoi, stoïque de son côté du terrain.

Évidemment, le démon n'avait que faire du drapeau qu'il abandonnait derrière lui. À la différence de notre amie, une simple mise hors combat suffisait à lui garantir la victoire tandis qu'elle, ne pouvait espérer que cette éventualité pour sortir de cette impasse.

Alors qu'elle peinait à arrêter sa course, glissant dans la boue, elle du utiliser le rocher qui venait de la couper dans son élan pour retourner en arrière, près de Kamélia, d'un seul bond. La belle regarda, du coin de l'oeil, l'accolyte du titan vagabonder en gardant un œil amusé sur la situation. Elle semblait presque ravis, un sourire sadique sur les lèvres alors qu'elle était en train d'agrandir la zone de combat progressivement en y ajoutant de nouveaux jouets. Emilia en profita pour caresser du bout des doigts les trois couteaux qui lui restaient accrochés à sa ceinture.

-Tss... Sacré Reflet, nous ne sommes peut-être pas si différente...

L'orage gronda. Emilia cracha la terre qu'elle avait dans la bouche avant de taper sa main humaine dans celle de cristal, l'essence verte concentrer dans son corps faisant un bon de puissance alors qu'elle repartait en direction du dehors du cercle dans un éclair de lumière, remarquant alors ses poil blanc se dresser sur sa peau, une vision qui dessina un sourire sur les lèvres de la Prédatrice.

L'avantage d'avoir vécu toute sa vie sur un continent particulièrement hostile, c'est que ses habitants finissent par avoir quelques astuces et connaissances pour éviter de se faire balayer par les sursauts de haine de la nature, et ce genre de réaction anatomique était particulièrement parlant.

*Il semblerait qu'Argion soit de notre côté.*

-Tu te trompes de dieu... Et ils ne sont pas ici de toute façon. Pas plus qu'ils ne l'étaient par chez nous. Répondit simplement Emilia à son alter ego en arrivant près de la limite du terrain.

Sautant au-dessus de la ligne afin de rester au-dessus du sol, elle décapitait un arbre de sa main monstrueuse, tournant plusieurs fois sur elle-même avant de le frapper, le lancant ainsi droit en direction du titan, histoire de l'occuper dix secondes le temps de mettre son véritable plan en place. Utilisant l'élan ainsi gagné, elle put retomber dans le cercle, juste à côté de la belle qui essayait de se refaire une beauté. Sans politesse, la jeune femme tapait du pied le bout du manche de l'outil qu'elle avait abandonné afin de ramener à elle.

-Je te pique ça.

Souffla la jeune femme de sa voix étrange qui semblait être dédoublée avant de retourner dans les cieux, lançant alors l'outil à la tête de métal vers le ciel ainsi que l'un de ses couteaux vers le Titan fou avant de ce laisser retomber. La pioche, le couteau, Hypanatoi... La foudre choisit toujours le chemin le plus court vers la Terre. Émilia était certes idiote, mais ça, elle le savait.

Le hurlement de la foudre déchira le ciel en une fraction de seconde, la colère du ciel suivant naturellement le chemin tout tracé pour lui droit vers sa cible, laissant la jeune femme rejoindre son Reflet en une jolie réception, mais il ne lui restait que deux couteaux. N'espérant pas trop que cette diversion suffise à chatouiller le monstre qui pouvait détruire le sol d'un simple coup de pied, elle s'empressa de repartir de plus belle en direction du drapeau adverse.

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Hypanatoi Konostinos
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Ce jeu était distrayant. Il rappelait les exercices militaires utilisées pour instiller dans les recrues l’importance de la discipline. Certes, il était présenté de façon plus ludique, mais l’inspiration était évidente. Plus que cela, il devait avouer concevoir un plaisir certain à l’idée de pouvoir jouer avec la créature qui lui faisait face. C’était un épisode cathartique, et la voir infléchir sa course et battre en retraite après son tir de semonce lui arracha un sourire mince mais sincère. Autour d’eux, Kiana étendait les frontières du cercle. Elle jetait à l’intérieur de ce dernier des outils divers, visiblement libre d’utilisation. Il n’y prêta pas attention. Il n’avait pas réellement besoin de les utiliser. La créature, devant lui, se débattait. Elle revenait à la charge, courageusement, et attaquait une fois de plus. Sans doute espérait-elle cette fois qu’une stratégie différente permettrait de le faire tomber. C’était amusant, et il fallait bien le reconnaître, courageux. Sans doute pas particulièrement éclairé, mais la différence des forces en présence rendait de toute façon toute probabilité de victoire nulle.

Les histoires des portaliens abondaient de récits qui mettaient en scène la victoire d’un être faible contre un titan, ou plus modestement un adversaire démesuré. L’ingéniosité triomphait de la force. L’éthique et la détermination l’emportait sur l’orgueil. C’étaient là des leçons amusantes, et bonnes à retenir. Mais elles étaient symptomatiques du mal qui rongeait ces contrées. Ces gens pensaient que la puissance sortait du néant. Et comment leur en vouloir ? Ils vivaient dans une cité ou des commerçants qui n’avaient jamais tenu une arme de leur vie ni accoutumé ne serait-ce qu’une seule fois accoutumés au maniement de la magie possédaient parfois assez de puissance pour défaire des soldats s’étant dévoués corps et âmes à leur labeur. Et la plupart des mondes desquels ils venaient ne comprenaient pas comment les rapports de force s’établissaient. Comment la violence aboutissait à des castes et des ordres, se sublimait en des sociétés. Comment le géant devenait un géant.

On ne devenait un monstre de puissance en tolérant ces défauts impossibles : le poignard d’un esclave mal nourri tuait aussi sûrement que celui du héros qui avait par cent fois prouvé sa valeur. Il était aisé de mourir, et cela était assuré si l’on n’était pas à chaque rencontre réfléchi. On n’atteignait pas non plus ce stade en tolérant en soi ces défauts. L’arrogance était un poison insidieux mais certain. La paresse empêchait tout simplement le développement de ces capacités. Les portaliens, tous autant qu’ils étaient, ne voyaient pas cela. Ils ne comprenaient pas. Ils ne le pouvaient pas. Certains, pire encore, l’avait oublié. Ils voyaient des géants, parce que c’était la seule manière de ne pas être obligé de constater que ces derniers n’étaient pas grands.

Eux étaient petits.

Il suivit le tracé de l’outil au-dessus de sa tête. Il ne savait pas pourquoi elle voulait l’utiliser. Il savait simplement qu’il lui suffisait de ne pas se conformer à son plan. Un couteau fila vers lui, et il fit un simple pas de côté. L’instrument de jardinage, lui, attira la foudre. Hypanatoi était loin déjà : la foudre s’abattait instantanément, mais la trajectoire qui l’avait attiré était lente. Elle frappa le sol, souleva une autre gerbe de boue. Le stratagème, il devait bien le dire, était ambitieux, et imaginatif. Son exécution laissait à désirer, certes : elle partait du principe que le géant serait celui d’une histoire. Qu’il se laisserait sagement abattre, car c’était là son rôle. Il racle son torse du plat de la main, se saisissant de la boue qui le maculait, la compactant dans son poing, et l’envoya au visage de son adversaire, plus doucement.

Elle avait beau être moins dangereuse qu’une pierre, il restait assuré de pouvoir faire exploser le crâne de la jeune impudente en la faisant fuser trop puissamment.

Il ne resta pas, cependant, immobile, et fusa dans la direction de son adversaire. Les choses avaient suffisamment duré, et il avait participé à ce jeu : Kiana était satisfaite, il n’avait tué personne. L’impudente agresseuse avait profité de sa mesure de clémence, et elle ne pouvait pas se plaindre. Et lui avait pu passer ses nerfs. Cela, au final, était bien. Mais patauger dans la boue comme un gueux ou un enfant n’était amusant que pendant un laps de temps limité. Il était temps d’en finir. Arrivant devant sa compétitrice, il envoya de nouveau vers son col sa main.
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La pluie, peu importe le monde dans lequel Kiana se trouvait, elle n’avait aucun doute possibles sur le fait que la pluie existait. Liquide froid tombant du ciel sans trajet définie, provenant du ciel et destiner à mourir sur la terre. La pluie, au début Kiana avait détesté un moment de sa vie cette pluie. Car elle survenait toujours au pire moment des combats effaçant ses marques sur la peau des gens, rendent sa vision complètement nul sur le champ de bataille. Elle avait dut repousser les limites de son intelligence, de sa création de plan et de son don pour la stratégie. La pluie, son ennemi qui était devenu avec le temps douce et appréciable. Aujourd’hui, lorsque la pluie inondait le monde, elle en avait de beau souvenir. Des moments agréables à jouer dans la boue avec ses compagnons, ou des moments plus calme à rester immobile se vidant alors l’esprit au son des gouttes qui tombaient créant une mélodie unique.

Toutefois, la boue avait ce pouvoir de ce créé un chemin dans les vêtements, dans les bottes et dans les sacs des gens, chose que la douce avait encore un peu de mal. Lorsqu’elle avait les deux pieds dans ce liquide gluant, elle se doutait que le bain serait obligatoire et parfois bien long afin de retirer le sable qui se trouvait entre ses orteils. Cette fois, le bain serait sans doute encore plus loin, la boue avait recouvert son visage et ces cheveux, elle ne pouvait qu’imaginer le sable qui s’y trouvait désormais prisonnier. La blonde avait passé plusieurs jours sans se laver lors des batailles, plusieurs jours couverts de sang et de liquide étrange. Les guerrières en n’avait que faire de l’hygiène lors des combats, toutefois la blonde avait un dédain pour la saleté sur son corps et il lui arrivait souvent lors des batailles de trouver un coin reculé pour retirer son armure ou ses vêtements et sa laver. Cependant aujourd’hui elle trouvait le moment plutôt agréable.

La pioche qu’elle venait de laisser tomber sur le sol, volontairement ou non, venait de disparaitre sous les paroles rapide de Emilia qui avait un plan en tête. Kiana venait de finir de retirer la boue qu’elle avait sur le visage, du moins en partie et observa la suite de la stratégie de son reflet. Le gout amer du sable grinçant sous ses dents lui tira une grimace. L’éclaire touchant alors la cible qui avait été lancé émit une vibration dans l’air au contact du métal qui craqua sous l’impact créant un son roque qui fit reculer Kiana d’un pas, cherchant à cacher le reflet bleuté de l’éclaire aveuglante. L’idée avait fait sourire Kiana devant cette tentative qu’elle aurait probablement utilisée également.

Toutefois l’adversaire devant elle avait réussi à éviter la décharge brulante et fonçais désormais vers elle dans l’intention de mettre fin à ce petit jeu. Les bras croisés, une petite moue sur le visage Kiana ne pouvait qu’être fière des deux adversaires. Chacun avait participé au jeu, chacun avait démontré des techniques importante et surtout Emilia avait réussi a démontré que si elle en avait la chance, elle pouvait utiliser son environnement pour se protéger. Elle n’était peut-être pas une cause perdue et manquait simplement d’encadrement. Elle avait vu des gens bien moins expérimenté devenir fort et puissant avec simplement un coup de main. «Kamélia! Que fais-tu sous la pluie!» La voix venait de derrière Kiana qui sursauta se retournant brusquement, elle n’avait jamais entendu arriver Mathias, qui trempé de la tête au pied arrivait rapidement vers elle. L’homme était trop loin pour entendre le soupir de Kiana qui détourna le regard de l’homme pour observer la finale. Toutefois ce dernier arriva et tira son bras pour la retourner dans sa direction l’observant de la tête au pied «Tu es folle! Tu vas attraper la mort à rester sous la pluie dans de tel vêt…» Le regard de Mathias louchait sur le corps de la jeune femme qui d’un mouvement d’épaule rapide se défit de la main de l’homme et lui pointa la scène qui semblait lui avoir passé sous le nez. L’homme détourna les yeux en direction du combat sans comprendre «tu devrais te mettre à l’abri tout de même ta peau est glaciale»

Kiana observa de nouveau le combat avant d’observer le visage de l’homme qui ne semblait pas préoccuper par l’affrontement, mais plutôt par ses vêtements collé à sa peau. «Mathias, c’est bientôt terminé j’irais me séché après» l’homme soupira et passa une main autour de l’épaule de la jeune femme pour la coller contre lui afin de la réchauffer. Ce geste surprise la jeune femme qui dans un élan de panique se retrouvant si près de lui le poussa rapidement dans le cercle. Mathias glissant un peu dans la boue cherchant à ne pas tomber, mais tomba bien malgré lui sur le chemin de Hypanatoi se retrouvant entre les deux adversaires.
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Si vous mettez le pied sur une vipère...
Kamelia et Hypanatoi

Filant à toute allure, son essence crépitant sous les coups de fouets qu'infligeaient la pluie sur la peau pâle d'Emilia, lâchant de petits arc électrique derrière chacun de ses pas, la jeune femme vit rapidement que son petit stratagème n'avait pas aussi bien marché qu'elle l'aurait souhaité...

Aussi fort pouvait-il être, elle avait un doute sur la capacité du Titan Fou d'encaisser la puissance d'un éclair si celui-ci l'avait atteint. Elle ne rêvait pas, celui-ci ne serait très certainement pas tombé hors combat pour si peu, mais ça lui aurait peut-être permis de gagner une poignée de secondes qui auraient put être décisives.

Malheureusement, l'éclair manqua sa cible, ses marqueurs ayant été dévié par le colosse qui affichait un sourire amusé en fixant la belle de ses yeux vides... Puis le néant, les ténèbres.

Elle n'eut même pas le temps de réagir, comme prévu. Elle n'eut même pas le temps de voir la boule de terre lui exploser au visage. Hypanatoi avait mesuré sa force, heureusement, mais la violence de l'impact venait d'assommé notre amie sur le coup.

Il y avait un fossé entre eux. Elle le savait déjà auparavant, mais elle en avait maintenant la preuve flagrante. Face au Démon, elle n'était rien de plus qu'une fourmi. Le souci était d'avantage le mépris qu'éprouvait le paragoi. Mépris qui transpirait par tout son être à chacun des échanges qu'elle avait avec lui.

Il était une tumeur, un cancer gangrénant ce monde pourtant pas si voilé dans les ténèbres. Ses idées sanguinaires et son refus de voir autre chose que ses certitudes le rendant dangereux pour tous, innocent compris. Pourtant, certains de ses habitants étaient des petits rayons de soleil dans la pénombre des Dieux Jumeaux : Elim illuminait les quartiers nord. La petite alchimiste rayonnait sa bonne humeur dans l'allée des marchands. Alicia apportait joie et bonne humeur ou sa voix résonnait, aux quatre coins de la ville et tant d'autre...

Malgré ce que pouvait penser Hypanatoi dans son esprit emmuré de préjugés et d'idées gravés dans le marbre, ce monde qui les avait kidnappées pour certains, sauvé pour d'autres, méritait qu'on lui donne une véritable chance. Alors qu'elle sombrait dans les ténèbres, l'idée se présentait clairement dans l'esprit d'Émilia : ce monde ne méritait pas d'être détruit. Il devait être guidé. Ramené vers son origine et son but premier. Et si l'Église ou la Guilde se prélassait de ce statuquo entre les deux Dieux, eux aussi véritables fléaux inconscients de Portalia, emmenaient toujours plus d'instabilité dans ce monde. Emilia ne pouvait rester passive si elle souhaitait vivre sur son territoire avec une sentiment de paix, elle se devait de ramener le libre arbitre et la liberté entre les murs de la citée forteresse, restaurer un équilibre brisé depuis bien avant son arrivé. Comment elle souhaitait en arriver là, le plan à suivre et à établir, serait à réfléchir plus tard. Elle n'était pas une stratège militaire, c'était à peine si elle parvenait à se battre correctement... Alors, pour l'heure, ce fut dans l'inconscience que la Prédatrice sombrait.

Poursuivant sa route via l'élan qu'elle avait accumulé droit dans la direction d'Hypanatoi qui s'apprêtait à achever ce petit jeu, une tierce personne vint s'interposer, titubant lamentablement à l'intérieur du cercle de boue. La scène qui suivit semblait presque se passer au ralenti, comme une série de diapositives. Stoppant la belle dans sa course, l'homme inconnu vint récupérer toute l'énergie cinétique de notre amie qui finit sa route la tête dans la boue. L'homme, lui, terminait son chemin droit sur le colosse, visage contre visage, corps contre corps...


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L’amour, pour les paragoï, se devait d’être une affaire courte, quand la nécessité ne le rendait trop secondaire pour être considéré. Après avoir la preuve suffisante de son mérite, le paragoï se devait de trouver un ou une partenaire parmi les gens avec qui il avait surmonté les épreuves. Ils revenaient ensuite à la civilisation, loin du monde des combats, et cherchaient l’approbation de leurs géniteurs, quand ces derniers n’étaient pas eux-mêmes repartis se battre. C’était généralement le cas, et il fallait alors trouver un individu disposant de suffisamment d’autorité pour approuver leur union. C’était généralement un prêtre des divins de l’amour, quand un ancêtre suffisamment respectable (la respectabilité impliquait la poursuite du devoir, et ce dernier impliquait la mort) n’était pas disponible. Il fallait alors faire des enfants, généralement en nombre suffisant : il fallait assurer la préservation de la lignée, et rien n’assurait que la génération suivante survivrait comme ses parents. La plupart d’entre mourraient loin de leur foyer, avant d’avoir pu se reproduire.

Une fois ces derniers enfantés, il convenait de les élever, jusqu’à ce que l’on estime que le dernier d’entre était lui-même devenu capable de perpétuer ce cycle. Il convenait ensuite de reprendre le chemin de la divinité et de la mort. Parfois, les couples subsistaient. C’était rare, cependant : ce chemin exigeait des disciples qu’ils se détachent de leurs attaches précédentes. Le bref retour à un semblant de vie normale était lui-même une épreuve : le confort, après les privations de la quête, était doux. L’abandonner était difficile. Laisser derrière soit des enfants qu’on ne reverrait jamais l’était plus encore. Ce dernier abandon, c’était celui de la vie civile, de manière définitive. Peu de couples survivaient devant l’accumulation de ces impératifs. Peu d’entre eux voyaient même l’utilité de tenter de maintenir une relation souvent très artificielle, une fois son but avoué rempli.

Il était donc normal, et raisonnable, qu’il ne se sente pas possessif. De la même manière qu’il aurait trouvé curieux que Kiana décide de l’être, quand bien même elle aurait commis plus tôt l’erreur d’accorder le moindre crédit aux implications d’adolescente mesquine de la créature, il savait ne pas pouvoir l’être. Quand il vit le pitre habituel débarqué, s’emprisonner une fois de plus dans l’orbite de Kiana, il ne put cependant totalement contrôler la colère qui réchauffa ses membres. Il l’écarta rapidement, cependant. Il n’appréciait aucunement Mathias. C’était un pitre, et un incompétent notoire. Il s’était rendu responsable du malheur de la jeune femme, et maintenant que sa situation changeait, il entendait changer la nature de leur relation par le même mouvement.

C’était le genre de duplicité qu’il n’appréciait aucunement.

Certes, il savait que Kiana le repousserait. Rien ne les rendait compatibles, et encore moins comparables. Plus que cela, il doutait qu’elle le voit de cette manière. Il était un écho intermittent à la frontière de sa conscience, alors que le lien qui les unissait relevait plus de la symphonie divine. Il y avait quelque chose qui relevait de l’intangible et du grandiose entre eux. Du moins le paragoï le pensait-il. L’espérait-il. Il n’avait jamais été très habile dans ces domaines, et l’amour en particulier ne l’avait jamais intéressé : il ferait des enfants, car c’était son devoir. Il les élèverait, car c’était son devoir. Il honorerait et traiterait en égale sa partenaire, car c’était son devoir. Et puis, tout cela se terminerait, pour la même et intransigeante raison.

Comme pour tout le reste, cela avait cessé d’être aussi simple quand il s’était réincarné ici.

Il grogna, et perçut le corps maladroit de Mathias qui dérapait dans la boue, et vint s’écraser contre lui. Il aurait pu infléchir sa course, sans doute, et le laisser s’étaler au sol. Percuter, comme il l’avait voulu, son adversaire désignée. Il n’en fit rien, et quand l’homme se heurta à lui, le grognement qui s’échappa de sa bouche n’était pas habituel. Ce n’était pas qu’un raclement sourd et continu de la gorge, qui faisait trembler ses lèvres sans les ouvrir. C’était une vocalisation qui dévoilait ses dents, et qui traduisait avec toute l’éloquence nécessaire ce qu’il pensait de cette interruption. Il écartait l’insolent insecte du bras. Ce dernier s’écroula sur le côté, et il se saisit de l’autre bestiole. Il n’était plus d’humeur à jouer. La maintenant à bonne distance de lui, le bras tendu, il marcha dans la direction du drapeau, et s’en saisit.

Il s’était promis de ne plus se comporter comme un adolescent ombrageux.

Il aurait, visiblement, à méditer encore une fois cet échec.

C’était honteux, mais il apprendrait : une partie de lui-même, faible et tristement humaine, était mise en lumière. Elle serait éradiquée, en temps et en heure.

« La partie s’achève, en effet, lâcha-t-il aussi calmement que possible en laissant retomber le corps mollasson de sa captive. Et tu auras à me servir. Demain, avant que le soleil n’entame sa course, tu te présenteras à la porte de mon logis pour commencer ta journée de servitude. »

Tout sa bonhommie venait de s’évaporer. Il inspira. Expira, jusqu’à ses poumons soient totalement vidés de leur contenu. Le geste était maîtrisé, et plus que cela consacré : un exercice rapide, tiré des méditations qui permettaient de remodeler l’esprit. Il se dirigea vers le groupe. Mathias peinait à se relever, mais cela ne le concernait que très indirectement. Il avait été avec lui d’une très grande douceur.

« Je dois avouer que l’évènement a été cathartique. Révélateur, également, fit-il à Kiana. Y’a-t-il d’autres distractions de prévues ? »
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Kamélia
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À l'époque de la blonde, ses jeux étaient reconnu parmi les soldats, certains venaient même lui demander d'organiser quelque rencontre suite au bataille pour laisser évacué le surplus d'émotion qu'avait engendré les pertes. Kiana avait toujours, de puis son enfant, du faire taire son petit coter gamine, aimant les jeux et taquiner les gens, elle avait rapidement compris que ce comportement n'était pas désiré sur le champ de combat et que pour sa rang il était très mal vue de perdre son temps avec des activités réserver aux enfants. Elle avait donc du rapidement trouver une alternative pour faire voir son point de vue sur la question. Rendant les jeux plus violent, elle avait rapidement attirer la curiosité des autres.

Ce temps, lui semblait encore plus loin lorsqu'elle observait le visage de Hypanatoi, ce dernier semblait profiter du moment, il semblait avoir vidé son esprit de cette haine qui lui brûlait un instant avant les mains et le cœur. L'homme avait l'habitude de réagir rapidement et Kiana l'avait vit remarqué, il arrivait à se contrôler des pulsions qui l'imploraient de tuer, mais il ne semblait pas prendre le temps de faire un mouvement de recule pour se demander si sa colères était justifié. Ce comportement elle l'avait autrefois vu en un combattant qui avait été dans son groupe, il n'était toutefois pas resté longtemps n'étant pas natif de son pays il avait du retourner chez lui combattre.  En observant Hypanatoi, elle retrouvait cet homme, ce qui était plutôt étrange comme comparaison, sans doute Hypanatoi était l'un des descendant de ce combattant car plusieurs années c'étaient écoulés entre elle et lui.

Emilia, n'avait pas un physique imposant, sa technique de défense n'avait aucun panache et elle avait quelques lacunes laissant plusieurs points critiques à porté d'attaque. Hypanatoi l'avait ménagé lui laissant le temps de prouver sa valeur. Elle avait un petit quelque chose qui attira l'attention de Kiana, la blonde avait une présentement de déjà vue en cette femme, qui lui ressemblait étrangement. Elle n'avait rien à voir avec les fières guerrières de sont monde et ne pourrait probablement jamais en devenir une mais il y avait un potentiel chez elle qu'elle aimerait bien exploité. Cette remarque fit naître dans l'esprit de la Divin une idée et elle se mit alors à sourire, observant Mathias venir heurter le torse de Hypanatoi qui, sans même broncher le propulsa plus loin sur le terrain remplis de bouette.

Le jeu allait bientôt prendre fin, il avait été court mais très éducatif pour chaque participants. Kiana aurait aimer toutefois ce dernier dur encore plus longtemps, elle aimait bien ces petits moment de camaraderie, même si Emilia était une parfaite inconnue, elle avait tout donné de sa personne pour se plier au jeu qu'elle savait perdue d'avance. Cette volonté, ce n'était pas tout les gens de Portalia qui la démontrait. Une autre personne aurait simplement pris la fuite profitant de la pluie pour partir hors du conflit, baissant la tête devant Hypanatoi. La blonde réalise un moment que c'est le gest de lui avoir fait front qui avait probablement énerver Hypanatoi. Personne ne cherchait vraiment à le confronter ou à s’imposer devant lui, intimidé par la prestance de ce dernier.

Le reflet avait perdue en double, elle était désormais inconsciente et le drapeau se retrouvait entre des doigts de Hypanatoi qui venait de se retourné dans sa direction. Kiana, lui accorda un sourire et alla ouvrir la bouche afin de répondre à sa question lorsque Mathias se mit à rire. Ce dernier avait eu bien du mal à trouver l’équilibre dans la boue glissante et se tenait désormais debout, le visage et le corps couvert de boue. Passant une main au niveau de sa bouche pour retirer un amas de terre qu'il cracha sur le sol, son regard foudroyait alors Hypanatoi. Il murmura quelques choses en ses dents avant de faire quelques pas dans la direction de Emilia, passant près de Hypanatoi sans le quitter du regard. Rendu au niveau de la demoiselle il s’accroupit afin d'observer si cette dernière respirait encore et se redresant pour regarder Kiana dans les yeux, il était en colère et cela se lisait parfaitement dans ses yeux et dans son timbre de voix « Elle est inconsciente je doute qu'elle ne puisse comprendre ton ordre complètement irrationnel, l'ami» Avait-t-il craché à l'intention de Hypanatoi sans le moindre regard pour sa personne avant de continuer . «Kamélia il faut qu'on parle» Son ton ressemblait à une ordre et Kiana se mise à rire un moment soupirant «Une autre fois tu déranges» Les yeux de Mathias se dirigea en direction de Hypanatoi et il sera les dents «J'ai promis a Kelvin de prendre soin de toi, je ne te laisserais pas entre les mains de ce monstre plus longtemps» il pointa le corps inanimé de la jeune femme sur le sol «Il te fera le même sort, moi pas, il te brisera, moi pas, l'autre soir quand je t'es embrasser je t'es dit de prendre ton temps, mais le temps est venu» Sur ses paroles il c'était accroupie pour prendre Emilia dans la boue «Ne la touche pas» Dit Kiana sèchement, il arrêta son geste et tourna son regard dans la direction de Kiana et l'écouta se redressant il fit quelque pas dans la direction de la blonde pour venir lui prendre le bras et l'attirer contre lui, elle retient un petit sourire et il dit «Tu aimes les petits jeu, alors si je le combat et que je remporte le combat tu vas arrêter de me rire au visage?» Kiana chercha à reculer de son emprise mais il sera les doigts enfonçant les ongles dans sa peau ce qui lui tira une petite plainte «Mathias, un non reste un non, tu arrives vraiment à détruire un beau moment pour faire une journée pourrie et de plus un homme comme toi ne me mérite pas» Clama Kiana cherchant à lui cacher qu'il la blessait.

Mathias :
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Emilia Reisalin
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Si vous mettez le pied sur une vipère...
Kamelia et Hypanatoi

Émilia avait l'impression de flotter dans un océan de ténèbres, loin des tumultes de la réalité son corps semblait si léger, comme libéré de toute la crasse et de tous ses pêchers. Entrouvrant les yeux, elle voyait devant elle une lumière lointaine, le bout du tunnel, doux et apaisant dont le murmure intangible l'appelait dans le lointain. Cette voix lui était étrangement familière, l'écho d'un souvenir brisé, émietté et dissous dans ce sombre océan...

Étaient-ce les voix d'Eva et Lila ? Ses deux enfants qui l'avaient laissés seule dans cette cave, leurs vies fragiles fauchées par un tsunami innarrêtable qui avait fini par la faire sombrer elle aussi ? Où était-ce le râle haineux de toutes ses âmes qu'elle avait emporté elle-même depuis son arrivé ? Bonnes ou mauvaises, usant de l'excuse du cycle de la vie et d'un besoin inhumain de ce nourrir, avait-elle le droit d'ôter ses vies ?

Tant de questions qu'elle ne s'était jamais posé jusqu'à ce jour, suivant simplement son instinct et ses pulsions au jour le jour. Peut-être que c'était ça la véritable fin, le véritable tombé de rideau précédent l'étreinte de la faucheuse. Émilia l'ignorait, elle se sentait simplement légère, guidée vers le lointain par cette voix inaudible...




Mue par un mouvement instinctif, Émilia se releva après avoir été abandonnée par Hypanatoi. La belle était méconnaissable, elle n'était plus qu'une silhouette couverte de boue de la tête au pied, le visage voilé par la terre, les cheveux sales laissant à peine apparaître leur couleur ivoire derrière la crasse. L'ombre de la Prédatrice regarda la scène qui se jouait devant elle d'un air absent, telle une créature de film d'horreur. Mathias était hors de lui, empoignant celle qu'il disait aimer et essayant de la ramener à la raison, quitte à utiliser la force envers le titan fou ou elle-même.

Mille et un souvenirs revenaient dans l'esprit embrumé de la jeune femme... Les rires autour d'un feu, des sous-entendus mielleux et tentants, des lèvres chaudes contre les siennes, un sentiment lui embrasant le cœur et le froid mordant de la trahisons et du retour à la réalité, dur et implacable.

Émilia n'était pas là. La créature qui bougeait difficilement après la rude bataille qui venait de se dérouler n'était pas la souriante infirmière, ni la berserker magicide qui avait fait parler d'elle lors de la bataille contre les forces du Chaos. C'était quelque chose de plus simple, de plus animal, qui se mouvait en direction de Kamélia sans dégager la moindre présence, le duo étant trop concentré sur eux-même pour pour remarquer un tas de terre se déplacer.

D'un mouvement rapide, l'avant-bras de Mathias fut lacéré de trois longues et profondes entailles qui le firent reculer de deux pas, l'homme hurlant plusieurs jurons de douleur et de surprise en empoignant sa plaie, il remarquait la créature qui se tenait à côté de lui qui le fixait de ses deux sphères rouge qui lui servaient d’œil, le visage nue de toute expression, la terre et les cheveux sales le voilant en grande partie.

-Nous t'avons dit... Non. Nous t'avons dit ne pas être... Intéressée... Tu nous fais... Mal...

Mathias ne comprenait pas. Celle qu'il avait voulu aider, pour une raison ou pour une autre, venait de se relever et de se mettre entre lui et l'objet de ses désirs, le séparant un peu plus de son but. Émilia n'était pas là. C'était l'Autre qui faisait bouger, plus par réflexe et instinct que par envie, le corps endolori de la belle. Sa conscience embrouillé et épuisé mélangeant ses souvenirs et la réalité, elle semblait prendre Kamélia pour son hôte, revivant une scène douloureuse de son passé.

La créature s'interposa, se mettant entre son Reflet et son camarade comme si elle cherchait à la protéger, sa main de cristal monstrueuse faisait deux fois la taille qu'elle avait durant l'affrontement contre Hypanatoi, ses longues griffes ensanglantées traînaient sur le sol en produisant un son aiguë semblable à des griffes raclant un tableau. De toute façon, le garçon avait provoqué le colosse, il venait sûrement de déclencher le même compte à rebours qu'Émilia. La créature se désintéressa de l'inconnu à l'instant même ou celui-ci ne fut plus une menace, qu'importe la raison derrière cela, tournant alors ses deux yeux ronds au contour brumeux vers la jeune apprentie d'Hypanatoi, la fixant en s'approchant d'un pas traînant.

-Je ne laisserais plus... personne... nous faire du mal. Je suis... je...

Les yeux inhumains s'effacèrent progressivement sur ses dernières paroles jusqu'à disparaître, la créature tombant d'épuisement dans les bras de la stratège, son bras de cristale se brisant de lui-même en reprenant sa forme normale. Sur l'épaule de la jeune femme, le souffle court de notre amie pouvait se faire sentir sur la peau de son Reflet, elle était à bout de force et sa peau était glacé.


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Hypanatoi Konostinos
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Il doutait, en vérité, que Portalia soit le fruit le hasard. Les habitants qui naissaient à sa surface, ou qui y étaient attirés, l’étaient, eux. Indéniablement et complètement : le système qui les entourait présentement comme les civilisations desquelles ils étaient issus partageaient tous la même tare. Ils étaient incapables de faire jaillir hors de leur matrice un modèle constant. Ils ne façonnaient pas activement leurs membres. Il en résultait quelque chose de logique : ces derniers se développaient de manière tordue, comme une plante privée de son tuteur. Et la diversité dont ces gens aimaient à s’enorgueillir était, elle aussi, une illusion. La médiocrité qui les affligeait nivelait par le bas toute différence. Quelle différence faisaient leurs pensées, quand leurs volontés et leurs moyens étaient à ce point limités ? Il n’en restait que du vent, et une vague forme immatérielle. Devant lui, Mathis existait. Il existait comme la bestiole qui se trainait hors de son cocon de boue, il existait comme les gens qu’il avait du côtoyer. Il existait, et de sa bouche sortaient les mêmes idées fatiguées, et ses doigts faisaient les mêmes gestes inutiles. Hypanatoi était las de tout cela.

Plus que las, présentement, il était furieux.

Il touchait à une icone de la divinité. A une enfant issue de l’union de deux êtres de son monde. Et aussi anathème qu’ait pu être ce phénomène, cela ne changeait rien ni à la qualité du sang qui était le sien, ni à celle des exploits qui lui avait permis de s’en rendre digne. L’ignorance, pour le paragoï, n’était pas une excuse, et ce dernier ne pouvait de toute façon prétendre à celle-ci. Il côtoyait Kiana. Certes, il l’appelait Kamélia. Certes, il méconnaissait sans doute son histoire. Mais cela ne l’intéressait pas. Il avait, pendant trop longtemps, écouté les plaintes et les vagissements de ces créatures. Il les avait traités comme on traitait des adultes responsables, des gens capables de réflexion et de maturité. Et encore et encore, il obtenait les mêmes résultats. Qu’il s’adresse à la fange des quartiers, qu’il converse avec les dépositaires de l’ordre, qu’il observe les actions des plus illustres personnages que comptaient leurs rangs, rien ne changeait. Il s’avança vers lui. Ce dernier proposait de jouer Kiana comme un objet. C’était un comportement infiniment puéril, et son manque d’introspection ressortait de manière criante.

Etait-il, tout simplement, capable de tourner vers l’intérieur son regard ? Ces gens étaient-ils capables de s’examiner ? l’idée, tout simplement, leur traversait-elle l’esprit ?

Cela faisait des parties des mystères qu’il entendait résoudre. Il ne pouvait pas simplement leur demander. Leurs réponses n’auraient peut-être pas été malhonnêtes, mais elles n’auraient pas traduit quoi que ce soit de construit et de réfléchi. Ils auraient répondu oui, parce que l’idée de ne pas être intrinsèquement au-dessus de tout effort actif d’amélioration était pour eux étrangère. Cela, il le savait. Leur passivité était une maladie. Sa bouche s’ouvrit.

« Es-tu à ce point aveugle, pour t’imaginer être autre chose devant mon souffle qu’un fétu de paille ? es-tu à ce point fou, pour ne pas comprendre que tu répugnes la cible de ton affection ? Est-ce cela, la direction que tu veux donner à ton existence ? Je ne comprends pas. Vous êtes indéchiffrables, tous autant que vous êtes. »

Mathias répondit. Il n’entendit pas, ou plutôt, ne fit pas l’effort d’écouter. Il s’était fait repousser par deux femmes, brutalement, successivement, et a raison semblait compromise. Il avança dans sa direction. La magie irradiait encore dans ses membres : peu de temps s’était écoulé depuis le début de leur partie improvisée. L’homme, en face de lui, était d’une puissance respectable, si l’on oubliait son histoire : il avait eu des années pour arriver un tel résultat. Mathias se jeta dans sa direction. Il était petit. Il était lent. Il était faible. Ses os craqueraient sous ses doigts comme des brindilles. Sa chair s’ouvrirait avec l’acceptation concupiscente d’une courtisane fatiguée. Sa matière était le résultat de sa volonté. Hypanatoi leva un bras rapide, et l’envoya dans sa mâchoire, son poing la pulvérisant avec une indifférence courroucée. Il grogna doucement, alors que le type tombait à la renverse, un cri inarticulée secouant ses lèvres fracturées.

Il s’était retenu de le mettre à mort, cependant. Ce n’était pas l’envie qui lui manquait, ni la justification. Pour leurs offenses, les deux personnages qu’il avait successivement envoyé boire la boue aurait du mourir. Mais il savait qu’il y avait mieux à faire cela. Il se retourna, pointant son doigt dans la direction de la servante :

« Quand tu viendras demain chez moi, j’attends de toi une attitude plus respectueuse. Je n’ai que faire de tes services, car il n’existe rien que tu puisses pour moi, si ce n’est une chose. J’ai essayé maintes et maintes fois de percer le secret de votre fonctionnement, et tu cette occasion me fournit une chance de tenter une autre méthode. Aie la présence d’esprit de te réjouir : des gens sont morts pour se prouver dignes de la chance de bénéficier de mes enseignements. »

Il ne dit plus rien. Son monde lui manquait, et l’évoquer, même aussi indirectement, ne faisait que rendre la présence de l’eau qui lavait la boue qui souillait sa peau plus irritante encore. Tout ici était laid. Tout était mesquin. Rien ne tendait vers la grandeur, et l’exploit, et l’exaltation. Et lui-même, parfois, sentait l’érosion de Portalia. Cela faisait des semaines qu’il n’avait renouvelé ses serments de ne jamais se laisser affecter par elle. La scène, autour de lui, était pitoyable. Une querelle d’enfants, et lui qui y participait.
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