Aleksander Rex
Administrateur & Nudiste recherché
Bronze
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- Date d'inscription :
- 05/05/2021
- Gils :
- 1740148
- Disponibilité Rp :
- Disponible
- Messages :
- 450
- Métier :
- Aventurier (de ton cœur)
- Couleur d'Essence :
- Verte
- Familia :
- Les Valkyries m'on dit non... mais je ne perds pas espoir
- Style d'Arme :
- Le charme (polyvalent)
- Rang :
- Or @@@
- Puissance d'Essence :
- 12011
Immobile, la pluie lave mon visage et mes pensées. Quelques rayons de lumière éparse derrière les fenêtres viennent éclairer faiblement ce recoin malfamé du quartier nord. Plus de deux semaines que je suis une piste qui ne fait que filer entre mes doigts, comme si j'essayais d'attraper de la fumée. Deux semaines, sans relâche, de taudis en entrepôts, de ruelles déserte en antre de criminelles. Deux semaines sans me poser ou dormir, mon corps ne semblant plus en n'avoir besoin. Malgré le côté naturel pour mon corps, mon esprit n'est pas autant habitué à cette absence de besoin, comme si je n'en avais jamais vraiment eu la nécessité. Malgré l'étrangeté de ce nouveau phénomène, j'accepte avec choix le fait de ne plus avoir à dormir, premièrement pour un gain de temps incommensurable, ensuite pour ne plus être à la merci des cauchemars qui hantaient mes nuits. Souvenirs vide de mon incompétence et stigmates de mon âme.
Mon esprit déphase, le regard légèrement vitreux, fixer sur un point au-delà de la porte en bois en face de mes yeux. Un puissant éclat de la lune passe à travers l'épais manteau nuageux pour venir me sortir des bras de Morphée, ou de Mania plutôt. Qu'est-ce que je fais là ? Ah, oui, un rat du port m'a assuré que c'était ici que des membres du bas de l'échelle des Shadow Gears se réunissait clandestinement à propos d'un nouveau trafique à haut potentiel lucratif. De l'extérieur, on dirait un bar miteux comme il en existe un nombre incalculable dans le quartier nord. Ma dernière piste sur l'ombre blanche du tribunal étant littéralement partie en fumée, je me concentre pour cette nuit sur ma deuxième enquête, les cristaux d'essences modifiés. Dont j'ai eu à faire, pendant mon passage de rang or, contre un épouvantail qui se mouvait grâce à l'un de ses dispositifs.
Je tire ma capuche vers l'avant, pousse la porte et regrette instantanément d'avoir un si bon odorat. Un mélange d'alcool bas de gammes, de sueurs, de sang et de nourriture douteuse envahit instamment mes narines et l'ensemble me peint un tableau révélateur de ce que j'ai sous les yeux. Une salle assez petite, un parquet ou chaque planche menace de te faire passer à travers, une table ou trois personnes encapuchonnées en manteau jouent à un jeu d'argent. Ils s'empressent de cacher leurs affaires et de tirer sur leur capuche à mon arrivée. Un bar branlant, avec autant de planche droite que de respectabilité. Un barman elfique et famélique, un œil perdu caché par un bandana de fortune, les cheveux blancs qui n'ont pas vu un coiffeur cette décennie et des fripes rapiécés. Derrière lui, un amoncèlement chaotique de verres, de bouteilles et de détritus en tout genre, sur le côté une porte de fortune, mais en métal, fermer avec un loquet. L'elfe nettoie un verre avec un chiffon qui devait être blanc à la base, ne me quitte pas des yeux... de l'œil. L'ambiance qui devait être relativement chaleureuse avant mon arrivée, c'était transformé en silence pesant. Le parquet grince sous mes pas et je sens les regards de la pièce me suivre au fur et à mesure de mon avancée. Je m'assois sur un tabouret aussi inconfortable qu'il en a à l'air, j'enlève ma capuche pour alléger la situation et secoue légèrement mes cheveux humides.
« Bonsoir, un whisky s'il vous plait. »
La voix est ferme, mais je n'oublie pas la politesse, on ne sait jamais quand on va tomber en face de quelqu'un avec des manières.
L'elfe me fixe du regard comme si j'avais insulté sa sœur avant de se retrouver et d'aller chercher une bouteille dans le capharnaüm sans un mot. Les trois personnes à la table de jeux commencent à chuchoter discrètement, mais pas assez pour mes capacités auditives. Ils se demandent qui je suis, si quelqu'un me connais et qu'est-ce que je fous là à cette heure en plein milieu d'une réunion et que je n'ai pas l'air dangereux. Ah, je suis au bon endroit. Le barman revient avec un verre volontairement loin des minima de propretés et verse un liquide ambré venant d'une bouteille sans étiquette.
« Voilà pour vous. »
Sa voix et pressé, il me fait comprendre que ma présence n'est clairement pas la bienvenue et qu'un départ rapide serait le bienvenu. Une chaise grince et le parquet grince à nouveau, une main se pose alors sur mon épaule.
« C'est un établissement privé, donc on est bien gentil, mais tu bois ton verre, et tu décampes, si tu ne veux pas avoir de problèmes. »
Je me retourne pour faire face à mon nouvel interlocuteur, un Gnoll, une tête de Hyène à la peau verdâtre qui sent comme un groll, toujours encapuchonné.
« Je pense que c'est au propriétaire de gérer ça. »
Je me retourne vers l'elfe qui s'est manifestement caché sous son comptoir.
« Ici, c'est moi qui gère, alors tu dégages ! »
Je le fixe ses yeux sans faillir, je bois le verre d'une traite, qui ne contenait effectivement qu'un whisky bas de gamme, avant de lui sortir d'une voix impassible.
« J'ai quelques questions à vous poser. »
Les deux andouilles du fond rigolent en diapason avec leur chef gnoll avant de faire tomber leur capuche à leur tour et de se lever. Une femme panthère, marqué d'une cicatrice qui traverse sa joue gauche jusqu'aux lèvres et un homme, arbre à l'écorce blanche tacheté de noir. Le gnoll sort un sabre de sous son manteau.
« Tu as eu ta chance de te tirer, maintenant, on va s'amuser avec toi ! »
Alors que la lame se rapproche doucement de moi, surement pour m'intimider, la scène est interrompue par une réalisation de la femme panthère.
« Je le reconnais ! C'est un des types du procès ! Tu sais, là où ils ont exécuté la pute ! »
Je ne sais pas si c'est dû à la fatigue, l'absence de sommeil ou la déesse Ire, mais mon sang ne fait qu'un tour à la réalisation de ses mots. Le Gnoll tente de me porter un coup sabre vertical, j'esquive sans difficulté en me baissant, sa lame reste bloquée dans le bois du bar. Avant qu'il arrive à la libérer, je me relève, fracasse sa tête contre le bar, la maintient fermement contre le bois avec ma main gauche avant d'agripper sa main droite avec la mienne, de faire apparaitre une de mes dagues et la planter si profondément dans sa main que toute la lame est bloquée dans le bois. Un cri de douleur le sort de sa léthargie et je le laisse là à tenter vainement d'enlever la dague qui le retient sur place. Mon regard est froid et précis, ma cible est claire, la femme panthère le sait et elle commence à paniquer. Elle sort ses griffes et me saute dessus toutes griffes dehors. Ses mouvements sont si lents, que c'en est risible, j'esquive d'un simple pas de côté l'attaque télescopé de la féline qui atterrit sur ses pattes à côté du bar. J'entends l'homme arbre qui en a eu assez et qui s'éloigne presque discrètement vers la porte principale. Je fais apparaitre Morningstar, ma chaine de combat, active le weapon art sur le mode brûlant et réussi à attraper la panthère alors qu'elle allait tenter un nouvel assaut ridicule. La chaine, d'un mouvement rapide, à encercler la balafrée et empêche toute évasion, pendant que l'effet brulant commence à traverser son épais manteau et qu'elle se débat devant l'horreur de la souffrance qui l'attend. La porte s'ouvre, mais je sens une autre essence que celle de l'homme arbre, des renforts ?
Mon esprit déphase, le regard légèrement vitreux, fixer sur un point au-delà de la porte en bois en face de mes yeux. Un puissant éclat de la lune passe à travers l'épais manteau nuageux pour venir me sortir des bras de Morphée, ou de Mania plutôt. Qu'est-ce que je fais là ? Ah, oui, un rat du port m'a assuré que c'était ici que des membres du bas de l'échelle des Shadow Gears se réunissait clandestinement à propos d'un nouveau trafique à haut potentiel lucratif. De l'extérieur, on dirait un bar miteux comme il en existe un nombre incalculable dans le quartier nord. Ma dernière piste sur l'ombre blanche du tribunal étant littéralement partie en fumée, je me concentre pour cette nuit sur ma deuxième enquête, les cristaux d'essences modifiés. Dont j'ai eu à faire, pendant mon passage de rang or, contre un épouvantail qui se mouvait grâce à l'un de ses dispositifs.
Je tire ma capuche vers l'avant, pousse la porte et regrette instantanément d'avoir un si bon odorat. Un mélange d'alcool bas de gammes, de sueurs, de sang et de nourriture douteuse envahit instamment mes narines et l'ensemble me peint un tableau révélateur de ce que j'ai sous les yeux. Une salle assez petite, un parquet ou chaque planche menace de te faire passer à travers, une table ou trois personnes encapuchonnées en manteau jouent à un jeu d'argent. Ils s'empressent de cacher leurs affaires et de tirer sur leur capuche à mon arrivée. Un bar branlant, avec autant de planche droite que de respectabilité. Un barman elfique et famélique, un œil perdu caché par un bandana de fortune, les cheveux blancs qui n'ont pas vu un coiffeur cette décennie et des fripes rapiécés. Derrière lui, un amoncèlement chaotique de verres, de bouteilles et de détritus en tout genre, sur le côté une porte de fortune, mais en métal, fermer avec un loquet. L'elfe nettoie un verre avec un chiffon qui devait être blanc à la base, ne me quitte pas des yeux... de l'œil. L'ambiance qui devait être relativement chaleureuse avant mon arrivée, c'était transformé en silence pesant. Le parquet grince sous mes pas et je sens les regards de la pièce me suivre au fur et à mesure de mon avancée. Je m'assois sur un tabouret aussi inconfortable qu'il en a à l'air, j'enlève ma capuche pour alléger la situation et secoue légèrement mes cheveux humides.
« Bonsoir, un whisky s'il vous plait. »
La voix est ferme, mais je n'oublie pas la politesse, on ne sait jamais quand on va tomber en face de quelqu'un avec des manières.
L'elfe me fixe du regard comme si j'avais insulté sa sœur avant de se retrouver et d'aller chercher une bouteille dans le capharnaüm sans un mot. Les trois personnes à la table de jeux commencent à chuchoter discrètement, mais pas assez pour mes capacités auditives. Ils se demandent qui je suis, si quelqu'un me connais et qu'est-ce que je fous là à cette heure en plein milieu d'une réunion et que je n'ai pas l'air dangereux. Ah, je suis au bon endroit. Le barman revient avec un verre volontairement loin des minima de propretés et verse un liquide ambré venant d'une bouteille sans étiquette.
« Voilà pour vous. »
Sa voix et pressé, il me fait comprendre que ma présence n'est clairement pas la bienvenue et qu'un départ rapide serait le bienvenu. Une chaise grince et le parquet grince à nouveau, une main se pose alors sur mon épaule.
« C'est un établissement privé, donc on est bien gentil, mais tu bois ton verre, et tu décampes, si tu ne veux pas avoir de problèmes. »
Je me retourne pour faire face à mon nouvel interlocuteur, un Gnoll, une tête de Hyène à la peau verdâtre qui sent comme un groll, toujours encapuchonné.
« Je pense que c'est au propriétaire de gérer ça. »
Je me retourne vers l'elfe qui s'est manifestement caché sous son comptoir.
« Ici, c'est moi qui gère, alors tu dégages ! »
Je le fixe ses yeux sans faillir, je bois le verre d'une traite, qui ne contenait effectivement qu'un whisky bas de gamme, avant de lui sortir d'une voix impassible.
« J'ai quelques questions à vous poser. »
Les deux andouilles du fond rigolent en diapason avec leur chef gnoll avant de faire tomber leur capuche à leur tour et de se lever. Une femme panthère, marqué d'une cicatrice qui traverse sa joue gauche jusqu'aux lèvres et un homme, arbre à l'écorce blanche tacheté de noir. Le gnoll sort un sabre de sous son manteau.
« Tu as eu ta chance de te tirer, maintenant, on va s'amuser avec toi ! »
Alors que la lame se rapproche doucement de moi, surement pour m'intimider, la scène est interrompue par une réalisation de la femme panthère.
« Je le reconnais ! C'est un des types du procès ! Tu sais, là où ils ont exécuté la pute ! »
Je ne sais pas si c'est dû à la fatigue, l'absence de sommeil ou la déesse Ire, mais mon sang ne fait qu'un tour à la réalisation de ses mots. Le Gnoll tente de me porter un coup sabre vertical, j'esquive sans difficulté en me baissant, sa lame reste bloquée dans le bois du bar. Avant qu'il arrive à la libérer, je me relève, fracasse sa tête contre le bar, la maintient fermement contre le bois avec ma main gauche avant d'agripper sa main droite avec la mienne, de faire apparaitre une de mes dagues et la planter si profondément dans sa main que toute la lame est bloquée dans le bois. Un cri de douleur le sort de sa léthargie et je le laisse là à tenter vainement d'enlever la dague qui le retient sur place. Mon regard est froid et précis, ma cible est claire, la femme panthère le sait et elle commence à paniquer. Elle sort ses griffes et me saute dessus toutes griffes dehors. Ses mouvements sont si lents, que c'en est risible, j'esquive d'un simple pas de côté l'attaque télescopé de la féline qui atterrit sur ses pattes à côté du bar. J'entends l'homme arbre qui en a eu assez et qui s'éloigne presque discrètement vers la porte principale. Je fais apparaitre Morningstar, ma chaine de combat, active le weapon art sur le mode brûlant et réussi à attraper la panthère alors qu'elle allait tenter un nouvel assaut ridicule. La chaine, d'un mouvement rapide, à encercler la balafrée et empêche toute évasion, pendant que l'effet brulant commence à traverser son épais manteau et qu'elle se débat devant l'horreur de la souffrance qui l'attend. La porte s'ouvre, mais je sens une autre essence que celle de l'homme arbre, des renforts ?
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Jeu 10 Nov - 16:57