Morrigan
Rafiki 2.0
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- 03/07/2022
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- Dispo
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- Boniche de la guilde... / Chercheur
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- Bleue
- Style d'Arme :
- Un esprit aiguisé, ça compte ? ._.
- Rang :
- Or @@
- Puissance d'Essence :
- 9179
Morrigan
Identité
Âge : 28 ansSexe : Masculin
Race : Humain (mage)
Groupe : Guilde
Rang : Sans rang
Alignement : Chaotique neutre
Physique
Taille : 1m73
Poids : Environ 60kg tout mouillé
Particularité Physique : Un grain de beauté bien visible sous l’œil gauche et des cheveux longs uniquement sur la nuque.
Mental
Mon Histoire
On les appelle les sculpteurs d’esprit, un drôle d’euphémisme, vous en conviendrez, pour ces rançonneurs de l’âme qui épurent vos pensées les plus intimes moyennant finance. Dans son monde d’origine, cette espèce pullule comme des cafards, en se mettant au service du plus offrant. Morrigan n’y fait pas exception, d’aussi loin qu’il s’en souvienne, il avait toujours baigné dans la télépathie. Une fois qu’on surpasse la pudeur d’autrui et la peur d’être intrusif, fouiller les esprits est un talent méprisé par le grand public mais fort pratique dans les faits. Plus besoin de démêler le faux du vrai, de poser des questions que votre interlocuteur va malhabilement esquiver, d’ingérer des discours tellement filtrés de bienséance qu’on en perd la substance. Les humains deviennent ainsi des livres ouverts. Et ça tombe bien, Morrigan a de toute façon toujours préféré ses bouquins poussiéreux à la compagnie des hommes. Les bons livres ont le mérite d’être imprévisibles et de s’en tenir scrupuleusement à leur scénario, eux. Rien à voir avec l’incohérence et l’inconsistance des êtres de chair qui cachent des comportements et pensées sordides derrière un joli sourire de façade.
On peut remplacer l’or et ses biens perdus, mais les télépathes pillent votre mémoire, qui a bien plus de valeur, et qui, une fois disparue, est irremplaçable. Que voulez-vous, les souvenirs et les secrets, c’est lucratif. Morrigan en a bien fait les frais, et inutile de lui dire que c’est le karma qui le rattrape, il ne croit que ce qu’il voit. Il tient en horreur les superstitions et les discours moralisateurs, plutôt ironique pour un mage projeté de force dans un monde fantasmagorique, n’est-ce pas ? Il faut dire qu’il n’est pas entré dans le mercenariat mental de gaieté de cœur. Mais c’était ça ou l’ostracisation, les télépathes sont souvent considérés comme des oiseaux de mauvaise augure. Personne n’a envie de jouer le jeu des relations sociales avec quelqu’un qui peut extraire et manipuler à sa guise votre psyché et vos pensées les plus inavouables, cela va de soi. Comme si Morrigan avait désiré avoir accès au cerveau détraqué de ses pairs. Il se souvient vaguement de son enfance et la difficulté qu’il avait eu à dissocier les paroles qui s’imposaient à lui. Les pensées des gens lui apparaissaient, c’est tout. Mais difficile de savoir si c’était eux ou lui-même qui en était la source. C’est le genre de pouvoir qui peut vous rendre cinglé, si vous n’avez pas la rigueur nécessaire et quelqu’un pour vous aider à garder le cap. Voilà comment le jeune garçon avait mis un pied dans le monde de l’espionnage sans vraiment le réaliser pleinement, sous la coupole d’un mentor qui lui avait appris toutes les ficelles.
???? lui avait appris à collecter des informations, de gré ou de force. Alors oui, ce n’est pas indolore et une telle pratique n’assure pas que l’intégralité de vos souvenirs demeure intacte. Mais c’est toujours mieux que la torture et ses résultats hasardeux non ? Le cerveau est un outil complexe, Morrigan pourrait vous le dire, c’est un travail chirurgical de ciseler des pensées sans endommager quelques souvenirs autour. Le mage avait toujours gardé une certaine éthique vis à vis de cela, son perfectionnisme épithète en était sûrement responsable. Il était inconcevable pour lui de faire du travail de cochon et de dégommer toute la mémoire d’un individu en échange de quelques informations. Pourtant, d’autres ne faisaient pas dans la dentelle ou pire encore, pillaient délibérément des fragments de vie qu’ils pouvaient utiliser comme moyen de pression ou de chantage. La partie la plus fascinante et la plus effroyable de son enseignement concernait la manipulation mentale. C’est une chose de supprimer un souvenir, mais en inventer un de toute pièce sans que cela n’ébranle la cohérence de l’ensemble, c’est de l’art. Après plusieurs années d’apprentissage, Morrigan était toujours insatisfait de la grossièreté de ses souvenirs implantés, qui, la plupart du temps ne résistaient pas aux incohérences. Après tout, il n’a jamais été un grand narrateur ou un grand sentimental, ???? lui disait souvent qu’un souvenir ne devait pas être que factuel et pragmatique. Et dire que certains mages télépathes étaient doués au point de pouvoir faire ce travail non pas dans le passé d’un individu mais dans le présent, créant ainsi des illusions convaincantes de toute pièce. C’est sûrement le travail d’une vie, et si les choses ne s’étaient pas étiolées de la sorte, qui sait, d’ici 10 ou 20 ans il y serait peut-être parvenu ?
Ses espoirs furent réduis à néant bien avant qu’il ne puisse voir le fruit de ses ambitions. On l’avait mandaté pour une mission délicate, en temps normal, il aurait refusé de tremper dans des affaires aussi importantes, il aurait dû s’écouter. Dans le milieu, on s’habitue à voir et connaître des faits indicibles, mais il est important de connaître ses propres limites pour se préserver mentalement mais aussi physiquement auprès de ses détracteurs. On ne joue pas avec l’esprit des gens sans conséquence. Mais Morrigan avait des choses à prouver, à son orgueil d’abord, et à son mentor qu’il se devait de suivre sans être un poids. Cette mission avait signé sa perte. Il s’agissait sûrement d’une affaire politique. Ça ne pouvait pas être autrement, il n’était pas tombé pour quelque chose de moins grave. On se rassure comme on peut. Après tout, ???? s’était débarrassé de lui suite à ça, le vidant comme un poisson qu’on s’apprête à bouffer, sans aucun état d’âme. Son corps gardait encore le souvenir traumatique de cette trahison, lui donnant de violentes migraines et nausées à chaque fois qu’il s’efforçait de penser à ce moment précis.
Il aurait dû le consulter avant d’accepter cette mission afin d’éviter ce pitoyable dénouement, mais après tout, Morrigan était adulte, il n’était plus l’enfant craintif et émerveillé que ???? avait pris sous son aile. La trahison avait été soudaine et violente. Morrigan avait bien essayé de résister mais en vain, il avait perdu face à la puissance écrasante de son mentor. Il lui avait effacé de force les souvenirs relatifs à cette mission mais pas que. ???? avait fait un travail de boucher. C’était en tout cas plus réconfortant que d’imaginer qu’il avait pillé une grande partie de ses souvenirs délibérément. Impossible de se souvenir de son visage, ni même de son nom ou du timbre de sa voix. Il ne tenait pas à être retrouvé. Est-ce que ça lui avait fait de la peine au moins ? Est-ce qu’il ne méritait pas quand même le souvenir de l’expression de son visage pour comprendre ? Tant de questions mais aucune réponse dans son esprit vidé et commotionné. Tant de souvenirs avaient été injustement saccagés, ne lui laissant que des bribes de mémoire. C’est à croire qu’il ne reconnaîtrait même plus ses proches et qu’il était désormais orphelin de son propre passé. Des flashs lui revenaient parfois, avec des visages qu’il ne reconnaissait pas, le laissant dans un enfer de surinterprétations qui le tenaient trop souvent éveillé. On ne reconstruit pas son esprit comme on assemble un puzzle, en théorie. En pratique, il faut bien commencer quelque part.
Morrigan n’avait pas vraiment eu le temps de morfondre ou de penser à l’avenir puisqu’il avait été invoqué de force dans un autre monde encore plus complexe que le sien. Cette histoire d’héroïsme lui avait suscité un fou rire. Vraiment, lui ? Un héros ? Il ne fallait pas s’étonner de se faire pulvériser par des forces démoniaques lorsqu’on mise sur un cheval boiteux. En espérant que les autres invoqués tenaient la route, eux. Morrigan était arrivé à Portalia complètement désabusé et désespéré. Lui qui tirait sa fierté de son pouvoir et de son intelligence surnaturelle, se sentait aujourd’hui dépossédé de son essence. Son cerveau qui tournait toujours à plein régime, sous les voix multiples, avait laissé place à un esprit lent et fatigué et surtout au silence étourdissant et angoissant. Il était devenu complètement inutile. S’il ne pouvait pas sonder les esprits, il n’était rien qu’un tas de chair sénile avant l’heure. On pouvait mettre ça sur le compte du traumatisme et/ou du changement de dimension, mais comment retrouver quelque chose qui nous semblait aussi naturel que respirer ? Être un nouveau-né de 28 ans, quelle connerie. Pas question d’accepter ça.
Pourtant, le prétendu mage qu’il était avait dû ravaler sa fierté et pas qu’un peu. A l’échelle du multivers et de la diversité des races et pouvoirs qui en découlait, personne n’allait le prendre au sérieux. Et c’était d’autant plus vrai maintenant qu’il avait perdu ses aptitudes. On lui avait bien sûr recommandé le centre d’entraînement afin d’apprendre les rudiments du combat. Mais un maniaque comme lui qui avait déjà du mal à tolérer quelques plis sur ses vêtements n’était certainement pas prêt à mettre les mains dans le cambouis ou à se faire maculer du sang et entrailles de monstres en tout genre. Et puis combattre pour quoi faire ? Se faire écrabouiller en un temps record ? Les mauvaises langues diront que ça ne pourrait que lui faire de bien de s’endurcir et de s’épaissir un peu mais il vous rétorquerait que son cerveau lui suffit amplement. Il doit bien y avoir une version alternative de l’histoire de David et Goliath à Portalia pour l’illustrer non ? Quoi qu’il en soit, Morrigan était bien décidé à ne pas tolérer cette humiliation ad vitam æternam. Le programme était simple : retrouver ses pouvoirs, faire en sorte que l’élève dépasse le maître, compter sur le fait que de bonnes âmes charitables termineraient cette quête absurde et regagner son plan d’origine, pour obtenir sa vengeance. D’accord, l’ensemble est exigeant et demande un certain nombre de prérequis mais il faut bien commencer quelque part. Le mage au rabais avait demandé à rejoindre la guilde, non par altruisme mais pour servir ses plans. Il pensait que travailler au milieu des archives et de la magie l’aiderait probablement à retrouver ses facultés d’une part, et sa mémoire défaillante d’autre part. Après tout, accumuler des connaissances et apprendre des nouvelles choses avait toujours été sa stratégie d’attaque. Commençons par combattre l’ignorance, on verra plus tard pour les monstres…
On peut remplacer l’or et ses biens perdus, mais les télépathes pillent votre mémoire, qui a bien plus de valeur, et qui, une fois disparue, est irremplaçable. Que voulez-vous, les souvenirs et les secrets, c’est lucratif. Morrigan en a bien fait les frais, et inutile de lui dire que c’est le karma qui le rattrape, il ne croit que ce qu’il voit. Il tient en horreur les superstitions et les discours moralisateurs, plutôt ironique pour un mage projeté de force dans un monde fantasmagorique, n’est-ce pas ? Il faut dire qu’il n’est pas entré dans le mercenariat mental de gaieté de cœur. Mais c’était ça ou l’ostracisation, les télépathes sont souvent considérés comme des oiseaux de mauvaise augure. Personne n’a envie de jouer le jeu des relations sociales avec quelqu’un qui peut extraire et manipuler à sa guise votre psyché et vos pensées les plus inavouables, cela va de soi. Comme si Morrigan avait désiré avoir accès au cerveau détraqué de ses pairs. Il se souvient vaguement de son enfance et la difficulté qu’il avait eu à dissocier les paroles qui s’imposaient à lui. Les pensées des gens lui apparaissaient, c’est tout. Mais difficile de savoir si c’était eux ou lui-même qui en était la source. C’est le genre de pouvoir qui peut vous rendre cinglé, si vous n’avez pas la rigueur nécessaire et quelqu’un pour vous aider à garder le cap. Voilà comment le jeune garçon avait mis un pied dans le monde de l’espionnage sans vraiment le réaliser pleinement, sous la coupole d’un mentor qui lui avait appris toutes les ficelles.
???? lui avait appris à collecter des informations, de gré ou de force. Alors oui, ce n’est pas indolore et une telle pratique n’assure pas que l’intégralité de vos souvenirs demeure intacte. Mais c’est toujours mieux que la torture et ses résultats hasardeux non ? Le cerveau est un outil complexe, Morrigan pourrait vous le dire, c’est un travail chirurgical de ciseler des pensées sans endommager quelques souvenirs autour. Le mage avait toujours gardé une certaine éthique vis à vis de cela, son perfectionnisme épithète en était sûrement responsable. Il était inconcevable pour lui de faire du travail de cochon et de dégommer toute la mémoire d’un individu en échange de quelques informations. Pourtant, d’autres ne faisaient pas dans la dentelle ou pire encore, pillaient délibérément des fragments de vie qu’ils pouvaient utiliser comme moyen de pression ou de chantage. La partie la plus fascinante et la plus effroyable de son enseignement concernait la manipulation mentale. C’est une chose de supprimer un souvenir, mais en inventer un de toute pièce sans que cela n’ébranle la cohérence de l’ensemble, c’est de l’art. Après plusieurs années d’apprentissage, Morrigan était toujours insatisfait de la grossièreté de ses souvenirs implantés, qui, la plupart du temps ne résistaient pas aux incohérences. Après tout, il n’a jamais été un grand narrateur ou un grand sentimental, ???? lui disait souvent qu’un souvenir ne devait pas être que factuel et pragmatique. Et dire que certains mages télépathes étaient doués au point de pouvoir faire ce travail non pas dans le passé d’un individu mais dans le présent, créant ainsi des illusions convaincantes de toute pièce. C’est sûrement le travail d’une vie, et si les choses ne s’étaient pas étiolées de la sorte, qui sait, d’ici 10 ou 20 ans il y serait peut-être parvenu ?
Ses espoirs furent réduis à néant bien avant qu’il ne puisse voir le fruit de ses ambitions. On l’avait mandaté pour une mission délicate, en temps normal, il aurait refusé de tremper dans des affaires aussi importantes, il aurait dû s’écouter. Dans le milieu, on s’habitue à voir et connaître des faits indicibles, mais il est important de connaître ses propres limites pour se préserver mentalement mais aussi physiquement auprès de ses détracteurs. On ne joue pas avec l’esprit des gens sans conséquence. Mais Morrigan avait des choses à prouver, à son orgueil d’abord, et à son mentor qu’il se devait de suivre sans être un poids. Cette mission avait signé sa perte. Il s’agissait sûrement d’une affaire politique. Ça ne pouvait pas être autrement, il n’était pas tombé pour quelque chose de moins grave. On se rassure comme on peut. Après tout, ???? s’était débarrassé de lui suite à ça, le vidant comme un poisson qu’on s’apprête à bouffer, sans aucun état d’âme. Son corps gardait encore le souvenir traumatique de cette trahison, lui donnant de violentes migraines et nausées à chaque fois qu’il s’efforçait de penser à ce moment précis.
Il aurait dû le consulter avant d’accepter cette mission afin d’éviter ce pitoyable dénouement, mais après tout, Morrigan était adulte, il n’était plus l’enfant craintif et émerveillé que ???? avait pris sous son aile. La trahison avait été soudaine et violente. Morrigan avait bien essayé de résister mais en vain, il avait perdu face à la puissance écrasante de son mentor. Il lui avait effacé de force les souvenirs relatifs à cette mission mais pas que. ???? avait fait un travail de boucher. C’était en tout cas plus réconfortant que d’imaginer qu’il avait pillé une grande partie de ses souvenirs délibérément. Impossible de se souvenir de son visage, ni même de son nom ou du timbre de sa voix. Il ne tenait pas à être retrouvé. Est-ce que ça lui avait fait de la peine au moins ? Est-ce qu’il ne méritait pas quand même le souvenir de l’expression de son visage pour comprendre ? Tant de questions mais aucune réponse dans son esprit vidé et commotionné. Tant de souvenirs avaient été injustement saccagés, ne lui laissant que des bribes de mémoire. C’est à croire qu’il ne reconnaîtrait même plus ses proches et qu’il était désormais orphelin de son propre passé. Des flashs lui revenaient parfois, avec des visages qu’il ne reconnaissait pas, le laissant dans un enfer de surinterprétations qui le tenaient trop souvent éveillé. On ne reconstruit pas son esprit comme on assemble un puzzle, en théorie. En pratique, il faut bien commencer quelque part.
Morrigan n’avait pas vraiment eu le temps de morfondre ou de penser à l’avenir puisqu’il avait été invoqué de force dans un autre monde encore plus complexe que le sien. Cette histoire d’héroïsme lui avait suscité un fou rire. Vraiment, lui ? Un héros ? Il ne fallait pas s’étonner de se faire pulvériser par des forces démoniaques lorsqu’on mise sur un cheval boiteux. En espérant que les autres invoqués tenaient la route, eux. Morrigan était arrivé à Portalia complètement désabusé et désespéré. Lui qui tirait sa fierté de son pouvoir et de son intelligence surnaturelle, se sentait aujourd’hui dépossédé de son essence. Son cerveau qui tournait toujours à plein régime, sous les voix multiples, avait laissé place à un esprit lent et fatigué et surtout au silence étourdissant et angoissant. Il était devenu complètement inutile. S’il ne pouvait pas sonder les esprits, il n’était rien qu’un tas de chair sénile avant l’heure. On pouvait mettre ça sur le compte du traumatisme et/ou du changement de dimension, mais comment retrouver quelque chose qui nous semblait aussi naturel que respirer ? Être un nouveau-né de 28 ans, quelle connerie. Pas question d’accepter ça.
Pourtant, le prétendu mage qu’il était avait dû ravaler sa fierté et pas qu’un peu. A l’échelle du multivers et de la diversité des races et pouvoirs qui en découlait, personne n’allait le prendre au sérieux. Et c’était d’autant plus vrai maintenant qu’il avait perdu ses aptitudes. On lui avait bien sûr recommandé le centre d’entraînement afin d’apprendre les rudiments du combat. Mais un maniaque comme lui qui avait déjà du mal à tolérer quelques plis sur ses vêtements n’était certainement pas prêt à mettre les mains dans le cambouis ou à se faire maculer du sang et entrailles de monstres en tout genre. Et puis combattre pour quoi faire ? Se faire écrabouiller en un temps record ? Les mauvaises langues diront que ça ne pourrait que lui faire de bien de s’endurcir et de s’épaissir un peu mais il vous rétorquerait que son cerveau lui suffit amplement. Il doit bien y avoir une version alternative de l’histoire de David et Goliath à Portalia pour l’illustrer non ? Quoi qu’il en soit, Morrigan était bien décidé à ne pas tolérer cette humiliation ad vitam æternam. Le programme était simple : retrouver ses pouvoirs, faire en sorte que l’élève dépasse le maître, compter sur le fait que de bonnes âmes charitables termineraient cette quête absurde et regagner son plan d’origine, pour obtenir sa vengeance. D’accord, l’ensemble est exigeant et demande un certain nombre de prérequis mais il faut bien commencer quelque part. Le mage au rabais avait demandé à rejoindre la guilde, non par altruisme mais pour servir ses plans. Il pensait que travailler au milieu des archives et de la magie l’aiderait probablement à retrouver ses facultés d’une part, et sa mémoire défaillante d’autre part. Après tout, accumuler des connaissances et apprendre des nouvelles choses avait toujours été sa stratégie d’attaque. Commençons par combattre l’ignorance, on verra plus tard pour les monstres…
Informations Supplémentaires
On ne peut pas dire que Morrigan soit taillé pour le combat contre les créatures infernales qui sillonnent les abords de Portalia. Du haut de son mètre soixante-treize et de sa soixantaine de kilos, c’est un jeune homme de petite stature et carrure qui est plus versé dans l’art de la discrétion que de l’intimidation. Son corps fin et ses épaules peu développées ne l’empêchent pas de faire preuve d’orgueil et de regarder ses interlocuteurs dans les yeux. Ça ne sera sans doute jamais un grand sportif ou un combattant hors pair mais il ne s’écrasera pas pour autant devant une brute épaisse ou le premier idiot agressif qu’il croisera. Quand on a une longueur d’avance sur les pensées de son voisin, on ne craint pas grand-chose, à priori. Peut-être qu’il allait devoir apprendre à faire profil bas le temps d’avoir à nouveau accès aux intentions verbales et non verbales de ses pairs, sous peine de s’en manger une tôt ou tard. L’arrogance et le sarcasme n’étaient déjà pas très bien reçus dans son monde d’origine, il y avait peu de chance que celui-là y fasse exception.
Son teint pâle, aux sous-tons rosés, est le résultat d’une vie nocturne passée à l’écart de la lumière directe du soleil. L’espionnage est une affaire sérieuse qui demande à ses usagers de faire preuve d’une certaine rigueur et furtivité. Pas question de découvrir sa tête en plein jour ou de se faire trop remarquer dans la foule. Voilà pourquoi Morrigan a adopté une coupe de cheveux à la fois pratique et ordinaire dans la partie du monde où il exerçait ses talents. Sa chevelure noire aux reflets bleutés est coupée courte sur l’avant avec quelques mèches qui encadrent son visage et seuls les cheveux sur sa nuque ont gardé une certaine longueur afin de correspondre aux critères de mode de son époque. Contre toute attente, même si le mage méprise le jugement des autres à son égard, il n’en demeure pas moins à cheval sur son apparence. Tout doit être impeccable, de sa coiffure à ses vêtements, rien ne doit lui laisser l’impression d’être négligé. Encore une belle preuve de sa maniaquerie symptomatique.
Il arbore souvent une expression neutre et détachée et il est difficile de tirer des interprétations de ses yeux bleu, souvent calmes et placides. Certains vous diraient qu’il s’agit là d’une preuve d’intelligence et de sang-froid. Les plus vulgaires vous diraient plutôt qu’il a l’air d’avoir un balai dans le cul et qu’il serait bon de se prendre un peu moins au sérieux avec sa tête à claque. On ne pourrait donner tort à personne dans ces interprétations. Même s’il sait faire preuve de sarcasme et de dérision, Morrigan ne se considère pas comme une personne frivole et légère. Il se montre souvent rigide et inflexible avec lui-même comme avec les autres. A l’image de son apparence tirée à quatre épingles, le mage aime que les choses soient carrées, triées, rangées, codifiées et expliquées. Il a une sainte horreur des plans de dernière minute, de l’improvisation et de de tous ces ramassis de conneries « carpe diem ». Quand on est habitué à tout contrôler et à avoir accès à un tas d’information en un temps record, l’idée de se plonger dans l’inconnu et l’imprévisible est angoissante. En revanche, extrêmement curieux et étant doté d’une soif de connaissances dévorante, tout ce qui lui échappe et qu’il ne comprend pas le fascine.
Effectivement, Morrigan est un homme qui s’ennuie vite quand il n’est pas stimulé intellectuellement et qui a beaucoup de mal à encaisser l’échec. C’est donc tout naturellement que vous verrez chez lui un petit côté rat de bibliothèque, souvent plongé dans les bouquins et les recherches en tout genre. A force de s’abîmer les yeux à la lumière d’une bougie, il a dû se résoudre à porter des lunettes pour faciliter la lecture sans se donner la migraine. Si Morrigan est à l’aise dans le calme d’une bibiolthèque ou dans les milieux d’érudition, on ne peut pas en dire autant de ses rapports sociaux. Même avec une belle gueule comme la sienne et la capacité de lire les esprits, il n’est pas franchement doué pour faire du lien et entretenir des relations. La plupart des gens le fatiguent et il ne peut s’empêcher d’être dans l’anticipation d’une mauvaise pensée ou d’un mauvais comportement. Pour sa défense, son pouvoir est un vrai aimant à solitude. Personne n’a envie d’être mis à nu mentalement parlant dans chaque échange et il est difficile dans l’autre sens de ne pas se vexer de certaines pensées et jugements impulsifs à son égard. En définitive, Morrigan est un vrai chat qu’il faut savoir apprivoiser et mettre en confiance avant d’entrer dans son cercle privilégié.
Son teint pâle, aux sous-tons rosés, est le résultat d’une vie nocturne passée à l’écart de la lumière directe du soleil. L’espionnage est une affaire sérieuse qui demande à ses usagers de faire preuve d’une certaine rigueur et furtivité. Pas question de découvrir sa tête en plein jour ou de se faire trop remarquer dans la foule. Voilà pourquoi Morrigan a adopté une coupe de cheveux à la fois pratique et ordinaire dans la partie du monde où il exerçait ses talents. Sa chevelure noire aux reflets bleutés est coupée courte sur l’avant avec quelques mèches qui encadrent son visage et seuls les cheveux sur sa nuque ont gardé une certaine longueur afin de correspondre aux critères de mode de son époque. Contre toute attente, même si le mage méprise le jugement des autres à son égard, il n’en demeure pas moins à cheval sur son apparence. Tout doit être impeccable, de sa coiffure à ses vêtements, rien ne doit lui laisser l’impression d’être négligé. Encore une belle preuve de sa maniaquerie symptomatique.
Il arbore souvent une expression neutre et détachée et il est difficile de tirer des interprétations de ses yeux bleu, souvent calmes et placides. Certains vous diraient qu’il s’agit là d’une preuve d’intelligence et de sang-froid. Les plus vulgaires vous diraient plutôt qu’il a l’air d’avoir un balai dans le cul et qu’il serait bon de se prendre un peu moins au sérieux avec sa tête à claque. On ne pourrait donner tort à personne dans ces interprétations. Même s’il sait faire preuve de sarcasme et de dérision, Morrigan ne se considère pas comme une personne frivole et légère. Il se montre souvent rigide et inflexible avec lui-même comme avec les autres. A l’image de son apparence tirée à quatre épingles, le mage aime que les choses soient carrées, triées, rangées, codifiées et expliquées. Il a une sainte horreur des plans de dernière minute, de l’improvisation et de de tous ces ramassis de conneries « carpe diem ». Quand on est habitué à tout contrôler et à avoir accès à un tas d’information en un temps record, l’idée de se plonger dans l’inconnu et l’imprévisible est angoissante. En revanche, extrêmement curieux et étant doté d’une soif de connaissances dévorante, tout ce qui lui échappe et qu’il ne comprend pas le fascine.
Effectivement, Morrigan est un homme qui s’ennuie vite quand il n’est pas stimulé intellectuellement et qui a beaucoup de mal à encaisser l’échec. C’est donc tout naturellement que vous verrez chez lui un petit côté rat de bibliothèque, souvent plongé dans les bouquins et les recherches en tout genre. A force de s’abîmer les yeux à la lumière d’une bougie, il a dû se résoudre à porter des lunettes pour faciliter la lecture sans se donner la migraine. Si Morrigan est à l’aise dans le calme d’une bibiolthèque ou dans les milieux d’érudition, on ne peut pas en dire autant de ses rapports sociaux. Même avec une belle gueule comme la sienne et la capacité de lire les esprits, il n’est pas franchement doué pour faire du lien et entretenir des relations. La plupart des gens le fatiguent et il ne peut s’empêcher d’être dans l’anticipation d’une mauvaise pensée ou d’un mauvais comportement. Pour sa défense, son pouvoir est un vrai aimant à solitude. Personne n’a envie d’être mis à nu mentalement parlant dans chaque échange et il est difficile dans l’autre sens de ne pas se vexer de certaines pensées et jugements impulsifs à son égard. En définitive, Morrigan est un vrai chat qu’il faut savoir apprivoiser et mettre en confiance avant d’entrer dans son cercle privilégié.
Un Petit Mot ?
Helloooo, je viens ici après avoir été invoquée irl par @Peppi hihi. Donnez-lui donc sa récompense, elle n’attend que ça, la radine 8D Pourtant le loyer de la boutique doit pas être si cher
J’ai fait une grosse pause de RP (6 ans) et je suis bien déter pour rattraper le temps perdu. J’écris beaucoup/trop, je m’excuse par avance si ça vous embête, c’est juste moi qui fait de la boulimie de RP après tout ce temps ! Je suis grave intimidée qu’il y ait déjà autant de monde sur le forum alors soyez pipous avec moi svp. D :
Le contexte et le système de jeux ont l’air vachement chouette. J’ai l’impression de faire du JDR, petite inspiration de Cadwallon pour la cité-état ou pas du tout ?
J’espère que Morrigan vous conviendra et qu’on pourra partager plein de choses ensemble.
J’ai fait une grosse pause de RP (6 ans) et je suis bien déter pour rattraper le temps perdu. J’écris beaucoup/trop, je m’excuse par avance si ça vous embête, c’est juste moi qui fait de la boulimie de RP après tout ce temps ! Je suis grave intimidée qu’il y ait déjà autant de monde sur le forum alors soyez pipous avec moi svp. D :
Le contexte et le système de jeux ont l’air vachement chouette. J’ai l’impression de faire du JDR, petite inspiration de Cadwallon pour la cité-état ou pas du tout ?
J’espère que Morrigan vous conviendra et qu’on pourra partager plein de choses ensemble.
Dernière édition par Morrigan le Dim 3 Juil - 17:16, édité 1 fois
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Dim 3 Juil - 16:24