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Je me balade, tu te balades, nous nous baladons... (PV Yvana et Ryuu)

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Harmonie Y. Rex
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Je me balade, tu te balades, nous nous baladons…


L’attaque du quartier Nord avait fait beaucoup de bruit et beaucoup de peur aussi. Mon frère était en première ligne de mire et plusieurs connaissances à moi. J’en étais chamboulée et j’avais du mal à m’en remettre il faut bien l’avouer. J’avais essayé d’aborder le sujet avec Ryuusei, surtout sur le fait que les Dark Souls étaient soi-disant de mèche, mais il évitait le sujet. Je ne cherche pas à comprendre plus et je finis par arrêter d’en parler. J’ai eu vent qu’une connaissance à moi était en cause, Gemini. Je l’avais connu à l’orphelinat et même si elle perdait la tête, je ne la voyais pas tuer des gens pour le plaisir. Elle était toujours du genre à être au mauvais endroit au mauvais moment et se créer des problèmes inutilement.

En tout cas, il fallait que j’aille voir par moi-même voir l’étendu des dégâts, mais surtout aller voir si tout le monde allait bien à l’orphelinat. Je ne savais pas si les enfants et le lieu avaient été touchés par l’attaque. Et même si mon me disait que non, il fallait que j’aille voir par mes propres yeux. Je ne serais tranquille que quand j’aurais vu Elizabeth et les enfants. C’est donc avec des livres dans un sac que je quitte ma boutique pour le quartier Nord. J’ai laissé un mot à Ryuusei en disant que j’allais faire un tour pour qu’il ne s’inquiète pas.

Quand j’arrive dans le quartier, je peux déjà sentir que l’atmosphère est différente. JE peux encore sentir une odeur de fumée, venant des bâtiments détruits. Je déglutis et m’avance parmi les ruelles que j’ai connu enfant et qui ne ressemblent plus à grand-chose. Il y a peu de monde dans les rues, mais pire qu’au centre-ville. Je salue une trouble de membre de l’inquisition de l’église qui passe avant de poursuivre ma route. JE croise quand même deux, trois personnes et prends le temps d’échanger un peu avec eux pour savoir si tout va bien.

On ne discute pas longtemps, car ils sont sur le chemin du travail. Je les laisse donc partir en leur souhaitant bonne chance et me dirige d’un pas pressé vers l’orphelinat. C’es un drôle de sentiment qui m’habite. Car plus j’avance et plus j’ai besoin de savoir que tout va, mais en même temps j’ai peur de ce que je vais voir. Mon cœur s’emballe à chaque détour de rue quand je pose les yeux sur des traces d’impacts. Je sursaute même quand je vois la trace énorme du monstre qui a fait irruption ce soir-là. Je reconnais la trace de pate au sol. C’était donc vrai alors… Que faisait cet Abareth ici ? Le chaos avait-il réussi à trouver une faille dans les remparts de la ville ? Il n’y avait aucune logique dans cette attaque… JE secoue la tête et reprends ma route. Je ne dois pas me poser trop de question, car si je ne trouve pas de réponse je vais m’en rendre malade.

Je tourne et je vois enfin l’orphelinat et je soupire de soulagement. Le bâtiment n’a rien et je me laisse allé à quelques larmes avant de reprendre mes esprits. Je m’avance donc, serrant mes livres contre moi. Je dois être souriante pour les enfants qui doivent être encore plus chamboulé que moi de cet événement.



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La vie passe au ralenti. Autour de moi, les gens s’affairent. On crie, on déplace les débris qui n’ont pas été déplacés, mais on pourrait presque croire que personne n’est mort ce jour-là.
On pourrait presque le croire : tous ont été embarqués. Tous les corps, ils sont tous partis.

Après l’intervention de cet ange envers moi, celui qui a calmé ma tête en rentrant dedans*, je n’ai pas beaucoup de souvenirs de la suite des évènements. Je crois qu’il a réussi à m’apaiser, cet ange. Qu’il a calmé mes angoisses, qu’il a pris mes mains, ou juste qu’il m’a touchée, je sais plus, mais pas comme cette doctoresse qui m’a serrée si fort que je l’ai repoussée comme si on m’avait attaquée, non, il a effleuré ma main tout doucement, comme si j’étais fragile. Je crois que j’étais fragile. Je crois que je suis fragile. J’ai pas trop compris ce qu’il s’était passé, il y avait des fils, comme si j’étais entourée par Arauchnée elle-même, ou alors c’était maman, c’est peut-être maman, elle a des pouvoirs grâce à Arauchnée, parce qu’elle est l’Arauchrone, alors peut-être que c’était elle, c’était elle qui a poussé l’ange à me calmer l’esprit. C’est parce que y’avait des fils autour de moi… et… et…
Respire, Yva, c’est fini, tout va bien maintenant.

Il me faut quelques minutes pour reprendre mes esprits. Je suis assise par terre, au milieu de la place du quartier nord, celle où… Où cet espèce de… de monstre est apparu. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais depuis la catastrophe, je n’ai pas réussi à quitter cet endroit. J’ai entendu des rumeurs, qui disaient que c’était le Sergent Rex lui-même qui avait abattu l’abareth. Je n’ai aucun mal à y croire. Seul quelqu’un comme lui peut s’opposer au Chaos. Qui sommes nous, nous, des espèces d’insectes ? On était combien d’aventuriers, combien de membres de l’inquisition ou de l’Église, à pouvoir faire face à ce truc ? Et pas un seul d’entre nous n’a su se coordonner avec les autres pour l’attaquer, parce qu’on était tous affairés à… à autre chose. Je ne condamne personne, à part moi-même. Qui suis-je pour être ici, à Portalia ? Pourquoi suis-je arrivée ici, si au premier incident, je me retrouve les bras ballants, à devoir me faire calmer l’esprit par un ange envoyé par ma mère ? On est pas préparé, c’est ça la vérité : on ne peut rien, rien face au Chaos. On est des moucherons. Ces pensées hantent ma tête depuis, et je n’arrive pas à m’en défaire. C’est vrai : qui ? Qui ici, à part le Sergent lui-même est de taille à affronter ces horreurs ? Mois, je crois que je connais la réponse : personne. Et même pas nous, ensemble, en nombre, car on a aucun esprit d’équipe, aucune cohésion. Chacun, on a pensé à nos problèmes personnels, sur le moment. Moi, la seule chose qui m’importait, c’était de retrouver Marilyse.

Et je l’ai retrouvée. J’y ai passé vingt-quatre heures, sans dormir, j’ai retourné entièrement les quartiers Nords, mais je l’ai retrouvée. C’est une jeune femme à la peau dorée et aux yeux noirs, avec ce qui ressemble à des bois sur la tête. J’ai dû lui annoncer que Solen l’aimait, et qu’il avait péri dans la bataille. J’ai dû la sentir pleurer sur mon épaule, l’écouter, et la consoler, alors que tout mon corps avait envie de fuir. Suis-je une hypocrite ?
Marilyse m’a alors confié qu’elle était enceinte. De Solen. Et qu’elle a vingt-deux ans.
Elle a trois ans de plus que moi, soit, exactement l’âge d’Eléandre. Elle a l’âge d’être mon amie, mais elle est tellement, tellement plus avancée dans la vie que moi. Elle va avoir un fils, qui grandira sans son père, et qui était à deux doigts de ne pas pouvoir naître du tout. Alors, je passe voir Marilyse dès que j’en ai l’occasion. Je lui donne des onguents pour supporter un peu mieux sa grossesse, je l’écoute pleurer, et je reste avec elle autour d’un thé. Je masque ma culpabilité de cette manière, la culpabilité de ne pas avoir réussi à sauver son mari, le père de son fils, l’homme qu’elle aimait. Je ne sais pas quoi faire d’autre. En réalité, je crois que je ne peux rien faire d’autre, et c’est bien ce qui me détruit à petits feux.

Aujourd’hui, elle a, pour la première fois, esquissé un début de sourire, en me demandant si elle pensait que son futur fils pourrait devenir ami avec l’un des enfants de l’orphelinat.

Et là j’ai eu un choc.
L’orphelinat.
Perdue à penser à Marilyse, à Solen, à l’ange, aux fils d’Arauchnée et à l’abareth, j’en ai oublié l’orphelinat.
Je fus prise d’un nouveau vent de panique. Et si les enfants… Et si les enfants étaient… Et Rayan… Il…
Non, non, non, c’était impossible.

Je me suis excusée auprès de Marilyse, puis je suis sortie de chez elle en trombe pour aller voir, et là… là, j’avais vu l’emprunte, celle de la patte géante qui s’était écrasée à côté de mon visage, celle qui fut à deux doigts de me  hôter la vie. Et je me suis retrouvée tétanisée.

Et me voilà là, assise par terre, en espérant trouver le courage de me relever pour aller voir les enfants, pour aller voir Rayan.

Gus descend de mon épaule, et pose ses deux petites mains sur mon genou droit.
Mougni, zoubi, libili, zouu, zougni, mou. Toï.
Je hoche la tête face à ses sages paroles. Mais comment ? Comment réussir à me relever, j’ai beau savoir que Gus a raison, qu’ils ont besoin de moi, comment ? Où trouver la force d’aller vérifier les choses par moi-même ?
Gustave tapote à nouveau mon genou, puis entoure ses tous petits bras autour de ma rotule pour me faire un câlin, et mes larmes se remettent à couler.
Oui, il a raison. Je ne pourrai me sentir mieux, plus sereine, que lorsque j’en aurai le coeur net : Rayan et les autres enfants doivent être en sécurité.

Alors, attrapant mon champignon dans ma main droite, je me relève, et me mets à marcher, puis à courir vers l’orphelinat. Et quand j’arrive devant, je suis prise d’un soulagement intense : il est là, le bâtiment n’a rien.

D’ailleurs, il semble que je ne sois pas la seule à avoir cette réaction. Devant moi, une jeune femme regarde le bâtiment en serrant des livres dans sa main. Une jeune femme avec des oreilles de lapin. Je n’ose d’abord pas la déranger, puis, voyant qu’elle s’avance vers l’orphelinat tout comme moi, je m’approche à mon tour, à une distance d’elle relativement raisonnable. Je suis persuadée de l’avoir déjà vue, mais où ?




-----------------------------
* : Durant l'event mineur "Explosion au Quartier Nord", Jin est entré dans l'esprit d'Yvana pour tenter de la calmer. Elle l'a pris pour un ange, pensant qu'il a des ailes, et confond ses fils avec ceux d'Arauchnée, la déesse araignée de son monde d'où sa mère tire ses pouvoirs.
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Je me balade, tu te balades, nous nous baladons…


Je ne sais pas si c’est l’attaque, mais j’ai l’impression que le Quartier est beaucoup plus sombre et morose qu’avant. Après, à chacune de mes visites, je me rends un peu plus compte des difficultés qu’il y a ici. Dans mes souvenirs d’enfance, l’endroit était plein de joies de vivre, malgré la pauvreté du lieu. C’est triste, de se rendre compte que, ce n’était pas le cas en vrai. Que c’était seulement mes yeux d’enfant qui ne me montrait que peu de chose de mon environnement. Ou alors, ce qui est triste c’est de grandir et de pouvoir voir plus loin. Je secoue la tête, pour effacer cette réflexion qui m’alourdit le cœur, alors que je m’avance vers la bâtisse. Je monte les marches d’un pas lent. Je ne fais pas attention à ce qu’il m’entoure et encore moins à la jeune femme derrière moi. Je suis perdue dans mes pensées, à savoir comment j’allais procéder pour ma visite.

Est-ce que j’allais directement chercher Elizabeth ? Je pourrais aller dans la salle de vie pour saluer peut-être les enfants qui y seraient. Je passerais bien par les cuisines pour saluer le personnel qui à toujours été gentil avec moi. Quand il pouvait, j’avais toujours un petit gâteau ou une collation supplémentaire quand je passais les voir. C’était un petit rituel qui durait encore maintenant. Mon cœur se serre un peu moins, en pensant à cela et un léger sourire apparait sur mon visage. Un peu de légèreté dans ce chaos, fais du bien. Je me suis donc rapidement décidée pour ma première destination, la cuisine. Ce n’est pas dans le but d’avoir un repas à l’œil, mais de raviver un peu plus ce souvenir heureux.

J’arrive devant la porte et l’ouvre sans prendre la peine de frapper. Après tous, cette batisse a été ma maison durant plusieurs années. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, mais je garde mes habitudes d’enfants, au grand désespoir de plusieurs membres du personnel. Ils ont beau me dire, qu’on ne rentre pas ici comme dans un moulin et que je ne fais plus partie des pensionnaires, je n’en fais qu’a ma tête. Et parfois, j’avoue je joue d’une petite note de provocation et frappe à la porte devant eux avec un grand sourire.

Je laisse la porte se refermer lourdement derrière moi, ne faisant pas du tout attention au fait qu’il y avait quelqu’un derrière. Je ne sais même pas si elle m’a interpelé pour me demander de lui tenir la porte ou non. C’est le bruit de la porte contre son visage qui me fait sursauter et signale sa présence juste derrière moi. J’ouvre la porte précipitamment en faisant même tomber mes livres au sol dans le couloir. Je me sens tellement bête. Les oreilles basses sur ma tête, je regarde la jeune fille que j’ai blessé involontairement.

Je suis vraiment désolé ! Je n’ai pas fait attention. Je vous ai fait mal ?

Je sens déjà les remontrances d’Elizabeth, me dire que je devais faire plus attention à ce qui m’entoure. Et que je devais arrêter d’avoir la tête dans les nuages.



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Je suis totalement prise dans mes rêveries, quand la porte se referme sur moi, se claquant sur mon nez.
J’ai pour réflexe de reculer de trois pas, en positionnant les mains sur mon visage. Un liquide chaud coule sur mes lèvres. Du sang.
Encore et toujours ce sang. Pourquoi y’en a-t-il partout, ces derniers temps ?
Je secoue la tête de droite à gauche, et essuie tant bien que mal mon nez abîmé. J’ai un peu mal, mais je ne pense pas qu’il soit cassé… C’est déjà ça.
Yva, y’a rien qui va. Être distraite au point de ne pas voir une porte t’arriver en plein visage, c’est quand même la preuve que t’as besoin de sommeil.
Mais je refuse de dormir. Mes nuits sont teintées de rouge, et mes cauchemars sont plus vrais que nature. Et pour une raison que j’ai beaucoup de mal à me figurer, je les passe à rêver de mes parents, et s’il y a bien une chose à laquelle je ne peux pas m’attarder en ce moment, c’est la nostalgie de Gaeon. Je commence à tisser des liens ici, et, même si, pour une raison incompréhensible, la colère semble s’être calmée, je n’ai aucune envie de penser à mes parents qui m’ont menti pendant dix-neuf ans.
Tu recommences à divaguer. Fais gaffe, tu vas te reprendre la porte en pleine poire.

Mais je n’ai pas le temps de m’épancher que la porte s’ouvre à nouveau. J’ai le nez pincé entre mon pouce et mon index, pour éviter que le saignement ne continue, je dois donc avoir l’air particulièrement maline lorsque la jolie demoiselle s’excuse auprès de moi, ses oreilles basses et l'air désolée.

Elle est éblouissante.

Ses longs cheveux roux aux reflets d’or semblent voler derrière elle, et ses yeux me regardent avec une intensité particulière, probablement la preuve de son inquiétude. Sans que je ne puisse l’expliquer, un timide sourire se forme sur mes lèvres, et je ne parviens pas à l’arrêter. D’habitude, je suis incapable de sourire spontanément, aussi ma réaction me surprend-elle. Une drôle de chaleur s’empare de mon ventre, et j’ai la sensation que le nuage d’idées noires qui rôdait au-dessus de ma tête vient d’être perforé par un rayon de lumière pure.
Je suis persuadée de l’avoir déjà rencontrée quelque part, et maintenant que je vois son visage, c’est encore plus flagrant. Mais où aurais-je pu la voir ?

Oh… euh… non, non… ce… ce n’est rien, parviens-je à bégayer, pour toute réponse à ses excuses.
Je vois alors qu’elle a fait tomber à terre ses livres, sûrement par ma faute. Je voudrais l'aider à les ramasser, mais le sang sur mes mains risque d'être très malvenu sur de si jolies pages et couvertures.
Je me risque à retirer ma main de mon nez, et remarque que le saignement s’est effectivement arrêté. Une petite égratignure, rien de plus… Mais pour autant, l'état dans lequel je suis atteste que je ne peux pas prendre en main des livres.
Je… euh… Je suis désolée pour vos livres. Je… Je vous proposerais bien de vous aider à les ramasser mais j’ai… euh… j’ai peur de les abîmer…

Je me sens toute engourdie. Mes joues et mes oreilles sont aussi rouges que les tomates que j’avais jadis fait tomber de leur étal au marché, et ma voix ne peut s’arrêter de trembler. J’ai même la sensation… qu’elle tremble plus que d’habitude. Je crois que c’est pas qu’une sensation.

J’essaie de reprendre contenance, mais j’ai la claire sensation de me liquéfier sur place.
Je… euh… Je ferais bien de me nettoyer les mains et le visage avant de… euh… enfin...
Je fais un geste de vague pour montrer ses ouvrages au sol, à défaut de trouver une formulation correcte pour terminer cette phrase.
Yva, arrête de parler, je t’en supplie, t’as l’air d’une idiote.
Et j’aurais de quoi : rouge comme une pivoine, dégoulinante de sang séché sur le visage, avec les cheveux emmêlés et les habits tâchés… Je dois avoir l’air d’une véritable pouilleuse.

Dernière édition par Yvana T. Sturdlewe le Dim 13 Mar - 23:54, édité 1 fois
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Je me balade, tu te balades, nous nous baladons…


Je la regarde avec de grand yeux, alors qu’elle enlève ses mains. Je pousse un petit cri quand je vois qu’elle saigne. Je m’en veux encore plus, elle doit souffrir vu la quantité de sang qu’elle a sur les mains et sur le visage. Je suis tellement sur le choc, que j’oublie durant quelques secondes, que cela ne voulait rien dire. La porte a sans doute simplement tapé sur une zone qui saigne facilement, rien de plus. Je le sais, je l’ai lu, mais sur le coup j’oubli totalement cette information. Chose qui m’arrive que rarement.

Je regarde autour de moi à la recherche de je ne sais quoi. Je n’ai même pas de mouchoir sur moi à lui donner et j’entends, alors qu’elle s’excuse pour mes livres au sol et le fait qu’elle ne peux pas m’aider. Je la regarde en arquant un sourcil avant de baisser les yeux.

Oh…j’avais oublié…

Actuellement, mes livres n’étaient pas ma principale préoccupation bien au contraire. Ce n’était que matériel, même si j’étais un lapin de bibliothèque, je n’allais pas mettre quelqu’un en dessous de mes livres. Même si j’avoue, cela n’a pas toujours été le cas, mais c’est une autre histoire. J’essaye quand même de les ramasser dans la hâte, car avec la chance que j’avais, l’une ou l’autre risquait encore de tomber dessus et de se casser une jambe.

Non c’est moi qui dois m’excuser vraiment je…vous êtes bien pâle…

Quand je me lève, je vois que le sang sur son visage semble bien plus vif qu’il y a quelques secondes. J’ai les oreilles toujours bien basses sur ma tête, alors qu’elle me dit qu’elle doit se laver le visage. Au loin je commence à entendre des bruits de pas et des paroles d’enfants. Il ne faut pas qu’on la voit comme ça, les enfants vont être encore plus traumatiser. Pourtant, ce n’est rien en soit, c’est juste une porte, mais avec l’attaque et le sang sur elle toutes les suppositions peuvent surgir dans leur esprit.

Suivez moi.

Sans vraiment réfléchir, ni lui laisser le choix, je prends sa main pour la trainer avec moi. Je m’enfiche d’avoir du sang sur la main, alors que de l’autre je tiens mes livres comme je peux. Je marche d’un pas rapide, dans le sens opposé de ceux qui viennent vers nous. Il n’y a aucune hésitation dans ma démarche et quand je tourne, je ne regarde même pas de l’autre côté. Je ne cherche pas mon chemin, on peut comprendre sans mal que je connais les lieux.

C’est après quelques mètres que j’ouvre la première porte sur ma gauche qui donne sur une petite pièce avec un lavabo. On ne voit pas très bien, la lumière passant seulement par une petite fenêtre. Je referme la porte derrière nous et pose mes livres sur une étagère. Je regarde autour de moi et m’avance vers le fond de la pièce pour prendre une serviette.

Mettez-vous assise.



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Elle attrape ma main, comme prise de panique, et m’emmène dans une suite de couloirs. Elle semble parfaitement savoir ou elle va, et je n’ose pas poser de questions. De ma main de libre, je ne peux m’empêcher de vérifier, par des petits tics toutes les trois secondes, si mon nez s’est bel et bien arrêté de couler… Je ne veux pas tâcher le sol de l’orphelinat de sang, les enfants n’ont pas besoin de ça. J’entends d’ailleurs leurs petites voix dans le sens opposé ou la lapine m’embarque, et je ne peux que m’inquiéter qu’on me voie dans cet état. J’espère ne croiser personne, je ne veux ni faire peur, ni poser problème…
C’est le prix à payer de ta témérité, toi qui sors jamais de chez toi...
J’imagine, oui, qu’on peut dire ça comme ça…

Elle ouvre alors une petite pièce, qui pourrait servir de sanitaires mais qui ne contient qu’un petit lavabo et une minuscule fenêtre qui filtre les rayons du soleil, laissant l’enclave dans une pénombre relative. Elle sait décidément ce qu’elle fait, cette demoiselle, et s’éloigne de moi quelques secondes pour aller chercher une serviette.
J’en profite pour la détailler un peu plus, curieuse comme je suis. La faible lumière épouse le contour de ses formes, et je me mets à rougir de plus belle.
C’est vraiment une magnifique femme. Alors que je suis, moi, plate comme une limande, elle est toute en volupté, avec une taille de guêpe digne d'une mannequin. Son hybridation lapine lui donne un charme incontestable, avec ses deux oreilles et une petite queue duveteuse. Je détourne le regard prestement.
Non mais ça va pas bien ? Voyeuse !
Honteuse de m’être laissée allée à de si basses considérations, je m’exécute alors qu’elle revient vers moi et m’intime de m’asseoir. Je ne sais plus ou regarder, l’espace dans cette pièce est si petit, et l’air s’opacifie, comme s’il prenait une viscosité qui m’empêchait de déglutir.

Un petit tabouret est posé dans un coin, et je me dirige vers lui, penaude. Heureusement que la lumière est tamisée, et que ma figure est maculée de sang, ainsi, la teinte rougeâtre que je dois incontestablement avoir pris sera moins visible. Enfin, je l’espère, je l’espère très fort.
C'est gentil de... euh...
De quoi, d'ailleurs ? Est-ce qu’elle veut me débarbouiller elle-même le visage ?

Je ne peux que m’imaginer la scène : elle se penchant vers moi, avec les mains si douces, et déposant le linge imbibé d’une eau glacée sur ma peau. Mon souffle qui se perd, le sien que je sens tout proche, une goutte nacrée de rose se frayant un chemin sur ma joue et tombant sur ma nuque. Je la vois au dessus de moi, projetant son ombre sur le mur opposé, qui danse avec la lumière affadie du jour. Je la vois sourire, et je me vois me perdre dans ses yeux verts brillants, pour une fois sans oser détourner le regard. Je me vois lui sourire à mon tour et puis tout bascule… ses lèvres s’approchent des miennes et…
Eh oh, mais ça va pas bien ?
Je secoue nerveusement le haut de mon corps, piteuse d’avoir pu imaginer une scène pareille.

Je me sens engourdie, j’ai la tête qui tourne. Ça doit être l’air de cette pièce… Hein ?
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La jeune femme ne bronche pas quand je lui dis de me suivre et que je l’entraine à ma suite. D’un côté, je ne lui ai même pas laissé le temps de répondre quoi que ce soit la pauvre. Même si elle aurait voulu contester, vu ma volonté et mon pas pressant, elle n’aurait pas fait le poids. Je bouge mes oreilles sur le chemin en entendant des bruits de pas devant d’un peu partout. Il vaut mieux se dépêcher, je ne veux pas que les enfants la voient comme ça.

Finalement, nous arrivons rapidement à destination et je referme la porte derrière nous. Je prends une serviette au fond de la petite pièce quand je lui demande de s’assoir. Quand je me retourne elle est sur un petit tabouret et semble aussi frêle qu’une brindille. C’est même étrange qu’elle ne se soit pas retrouvé le cul par terre quand la porte c’est refermé sur son visage. J’ai l’impression qu’un coup de vent suffirait à la faire voler.

Je m’avance vers le lavabo et commence à mouiller de manière abondante la serviette pour lui laver le visage. Il y a tellement de sang, que je ne sais pas si c’est juste son nez qui coule, si c’est toujours le cas ou si elle est blessée ailleurs. Il faut enlever le plus gros pour déjà inspecter les potentielles blessures. Je me tourne donc vers elle et m’accroupie légèrement, comme si je voulais faire des squats. Cette position n’est pas la plus agréable, mais pour que son visage soit à ma hauteur, je n’ai pas le choix. Il n’y a pas d’autre assise dans la pièce.

Je vais essuyer les zones sensible pour voir si saigne encore. N’hésite pas à me dire si tu as mal d’accord ?

J’oubli le vouvoiement et commence à la tutoyer. Elle semble si fragile d’un côté, que j’ai l’impression d’avoir un enfant en face de moi. Je commence déjà par son nez. J’y vrais avec beaucoup de précaution pour ne pas lui faire mal. Je me dis que c’est la zone qui est principalement touché, vu que c’est là où il y a le plus de sang. Je passe en dessous, juste entre ses narines et le haut de sa lèvre. Du coup, je passe aussi sur sa bouche et soulagement, il n’y a pas d’autre saignement. Je pousse un petit soupire d’ailleurs et mes rides d’inquiétudes disparaissent peu à peu.

Disons qu’il y a plus de peur que de mal, c’est surtout le sang perdu qui est impressionnant. Je me redresse et fait une grimace en sentant mes genoux craquer. Je les secoue un peu et lui temps un coté propre de la serviette qui je pense va partir à la poubelle. Je doute qu’elle puisse être récupérable.

Tu veux peut être terminer de te laver seule ?




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Elle s’accroupir finalement en face de moi.
Je balaye des réminiscences de visions qui passent encore en flottant devant mes yeux. Elle ne s’est pas penchée sur moi, elle s’est mise à ma hauteur.
Bah, oui, évidemment, qu’est-ce que tu crois ?
J’essaie de calmer ma respiration, mais j’ai peur qu’elle ne s’en rende compte, alors, à défaut, je passe en apnée, presque de manière involontaire.
La situation est précaire. Je me sens dans un étau, je ne comprends pas le pouvoir de cette femme sur moi, mais c’est vraiment quelque chose que je ne peux pas occulter.
J’ai besoin de reprendre mes esprits, de reprendre de l’air, et en même temps, je ne veux pas qu’elle s’écarte. C’est quoi encore, ce genre du dualité ?

Elle me prévient de ce qu’elle va faire. Sa voix est douce comme le miel. Mais qu’est-ce que tu racontes ?!
Je relâche ma respiration le plus doucement possible pour que ça ne soit pas trop visible, puis lui réponds, le regard fuyant.
Oui… Non, y’a pas de problème… euh… Je te dirai, mais t’inquiète pas…
Il serait peut-être temps de te comporter avec un peu plus de courage, ma vieille. Si tu veux pas qu’elle te voie comme la brindille que tu es, tu devrais calmer ces bafouillages.
Je n’ai même pas fait attention tout de suite qu’elle était passée au tutoiement. C’est naturel, pour moi, de me faire tutoyer, donc je n’y vois rien de spécial au départ.

Elle essuie le plus gros, et je sursaute doucement au contact du linge mouillé sur ma peau. Au moins, ça a le mérite de me remettre les idées, en place.
Elle termine le plus gros, puis me propose de terminer. Je hoche la tête, incapable de prononcer le moindre son sans avoir l’air stupide, et m’approche du lavabo pour rincer à l’eau claire les dernières marques.
Je peux récupérer… euh… la serviette, s’il te plaît ?
Le tutoiement est du coup sorti naturellement, puisqu’elle-même l’avait employé avec moi. Pour une fois, je ne ressens pas cette imposture à l’utiliser.
Avec un coin qui n’a pas trop pris le sang et l’eau, j’essuie prestement mon visage. Puis, j’entreprends de frotter la serviette à l’eau froide : hors de question de jeter quelque chose qui appartient à cet orphelinat à cause de moi.
J’y passe plusieurs minutes, à ce qu’il me semble, mais je parviens à récupérer le plus gros des tâches de sang. Heureusement, il était encore frais, donc plus simple à laver à l’eau claire : ma mère m’avait expliqué une fois que pour nettoyer les tâches de sang, il ne fallait surtout pas utiliser d’eau chaude, contrairement aux tâches de graisse, que ça le faisait coaguler et donc l’empêchait de partir. Ma mère avait passé des heures à nettoyer ses vêtements… Filles et bergers et druidesse, le sang, elle en avait vu en quantité.
Et puis, le fait qu’elle soit toujours confrontée à des situations terribles aussi n’a pas dû aider. Elle a soigné tant de monde…
Pas besoin de penser à elle, tu vas encore te mettre en colère.
Oui, c’est vrai. Inutile de penser ainsi.

Puis, je regarde l’état de mes vêtements : heureusement, je n’ai pas grand-chose sur mon pantalon, mais une tache s’étend juste au niveau du haut de ma poitrine, pourtant assez plate. Je grimace.
Je vais quand même pas devoir me déshabiller devant cette si belle jeune femme… si ? Mes joues n’en finissent plus de rougir.
Je vais devoir rincer mon haut également… Est-ce que… euh… peut-être que tu veux sortir de la pièce ?
Est-ce que je suis impolie ? Elle n’a pas l’impression que je la congédie, au moins ? Je l’ai assez remerciée pour son aide ?
Enfin… euh… Je te demande pas de partir, mais euh… Enfin, si c’est plus confortable pour toi je… Euh...
Au secours.
Je veux dire, merci beaucoup pour ton aide, je veux pas avoir l’air impolie...
Mais qu’est-ce que je raconte encore ?
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Je me balade, tu te balades, nous nous baladons…


Elle se laisse faire sans broncher quand je lui nettoies le visage. Elle a des traits fins et semble toute frêle. Quand j’ai terminé le plus gros, je lui demande si elle peut prendre le relais. Elle me demande donc la serviette et je lui donne et me décale pour lui laisser l’accès au lavabo. Je retourne vers l’étagère pour regarder mes livres. Ils n’ont pas l’air abîmé, au moins une bonne nouvelle malgré l’accident. JE soupire en me disant que je suis vraiment tête en l’air et qu’il faut que je fasse plus attention. Je me tourne vers la demoiselle et je vois qu’elle essaye de récupérer tant bien que mal la serviette.

Je m’avance pour lui dire de laisser tomber, que ce n’est pas grave, mais elle a réussi à faire partir la majorité du sang. Je baisse donc mon bras et la laisse poursuivre. Elle finit par se tourner vers moi et je peux voir plus en détail les traits de son visage. Elle est vraiment très jolie ! Un vrai petit trésor, on aurait envi de la prendre dans nos bras et de brosser ses cheveux. Je peux voir ses joues devenir légèrement rouge, alors qu’elle me demande si je peux sortir de la salle pour qu’elle puisse rincer son haut.

Elle ne me laisse même pas le temps de répondre quoi que ce soit, qu’elle devient encore plus rouge et semble s’emmêler les pinceaux pour finalement me dire que je n’étais pas obligée de sortir si je ne le voulais pas et de me remercier. JE la regarde avec un large sourire et me mets à rire. Elle est vraiment décalée cette fille, on dirait presque une enfant avec son petit coté timide et fragile. Elle donne envi qu’on la taquine toujours un peu plus pour la faire rougir encore et encore. Mais je ne vais pas faire ça, du moins pas tout de suite, la pauvre semble déjà dans tout ses états pour pas grand-chose.

Hey ! Calme ! Respire tout va bien. Tu as le droit de vouloir de l’intimité pour nettoyer ton haut, ce n’est pas impolie. Je vais sortir et t’attendre devant. Si tu te sens mal ou quoi que ce soit cri et je viendrais ok.

Je lui fais un clin d’œil avant de passer à côté d’elle pour sortir de la petite pièce. Je pouvais comprendre sa gêne, même si cela ne me dérangeait pas le moins du monde pour ma part. J’avais oublié ce que voulais dire le mot « pudique » lors d’une de mes missions où je me suis retrouvée couverte de boue et que j’ai de l’aller nettoyer mes affaires dans la rivière, alors que mes deux partenaires de mission étaient des hommes. Je n’allais pas me mettre nue devant n’importe qui non plus, enfin plus maintenant du moins, non plus. Mais en cas de force majeur, il fallait oublier le confort. Je la regarde une dernière fois avant d’ouvrir la porte et de la fermer derrière moi et de l’attendre.




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Au départ, je crois qu’elle me regarde de façon dubitative… Puis elle se met à rire. Je suis un peu perplexe, je laisse mes bras tomber tandis que l’eau continue de couler sur la serviette, maintenant presque entièrement rattrapée de ses tâches rouges. J’esquisse ce qui essaie d’être un petit sourire, puis reprends essore la serviette. Pourquoi étais-je si drôle ?
Peut-être que ce qui est drôle, ce n’est pas toi, mais ta façon de t’exprimer.
Il serait fier de moi, parrain, encore…

Elle me prévient qu’elle va rester dehors, et qu’elle ne trouve pas ça impoli que de m’attendre pour que j’aie un peu d’intimité. Puis, elle me conseille de crier s’il ‘m’arrive quelque chose. Mais que pourrait-il m’arriver dans une si petite pièce ? Au pire des cas, je croiserais un insecte, ou une araignée, mais c’est pas comme si j’en avais peur : j’ai grandi dans une maison surélevée dans les arbres. J’avais même apprivoisé une araignée, alors qu’elle venait de pondre ses œufs. Je l’avais appelée Gilberte. Mais quand maman avait vu que ma chambre avait été envahie par les enfants de Gilberte, elle s’était elle-même transformé en araignée et leur avait demandé de migrer et s’installer un peu plus haut dans l’arbre, pour éviter que je ne risque de faire du mal à l’un des bébés. Elle devait avoir raison, j’imagine, mais j’avoue que sur le moment, j’avais été un peu triste de devoir dire au revoir à mes amies à huit pattes.
Mougni, gloup, gloup.
Non, petit Gus, laisse tomber la neige. Je ne connais même pas son nom. Et tu sais que je suis bien trop timide pour ça.
Aaaah, lui et sa manie de vouloir me caser avec l’Univers (ou les Univers) entier ! Évidemment, elle était jolie… Même bien plus que ça. Elle était incroyablement magnifique. Mais… Mais je sais reconnaître quand je n’ai aucune chance… Et là, manifestement, je n’en ai aucune. Elle est trop bien pour moi, c’est évident…
Elle t’a quand même fait un clin d’œil en partant !
Et quel clin d’œil… J’ai eu la sensation que mon cœur allait s’envoler de ma poitrine. Mais… Je ne sais pas, j’ai la sensation que c’est naturel chez elle, qu’elle est au moins aussi avenante que je suis introvertie.
Je soupire de mélancolie. Décidément, je ne trouverai jamais chaussure à mon pied ici…
T’es sûre qu’Elim… Lui, il ouvrirait sûrement sa porte pour toi...
Je soupire de plus belle : peut-être, mais Elim est un homme… Et… Et je n’ai jamais aimé les hommes… Non ?
Pff… En même temps, si t’as pas un peu plus confiance en toi, c’est sûr que tu trouveras personne. Si ça se trouve, elle est intéressée, t’en sais rien !
Ah… ce serait tellement…
Mais c’est impossible, j’y crois pas du tout.
Bon, bah alors, arrête de rêvasser et lave ton tee-shirt.

Je retire alors mon haut pour le laver au même titre que la serviette… Mais je ne réfléchis pas, et je le lave entièrement, ma tête complètement obnubilée par mes rêveries de cette jeune femme. Je nettoie avec ferveur, en enlevant la totalité du sang. Je ne suis pas peu fière de moi quand j’essore mon tee-shirt et que je le contemple : il est propre, il n’y a rien à redire.
Et puis la désillusion me frappe : je n’ai pas lavé « que » la tâche, je l’ai lavé entièrement. Je n’ai donc plus rien à me mettre, et je suis bloquée là, dans une pièce toute petite, avec une femme magnifique dehors qui n’a sûrement aucun œil pour moi, en soutient-gorge pour cacher… Cacher quoi d’ailleurs ? Je suis plate comme une limande.

Je vais devoir ouvrir la porte. Je vais devoir me montrer, à moitié nue, devant une femme probablement très respectable, en tout cas bien plus que moi à cet instant précis. Je ne sais plus où me mettre, j'ai envie de m'enfuir, j'ai envie de ne plus jamais exister. Mais, malheureusement, on fait pas toujours ce qu'on veut. Alors, j'inspire un grand coup.

Plutôt que de crier… Je toque à la porte de l’intérieur, en attendant qu’elle m’ouvre, puis, résignée, je me cache la poitrine – le sous-vêtement, tout de même, heureusement – avec les bras, en entre-ouvrant la porte pour éviter de me montrer au grand jour.

Excuse-moi mais… euh… je viens de penser que… euh… je n’ai pas de vêtement de rechange...
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Je me balade, tu te balades, nous nous baladons…


En attendant qu’elle lave son haut, j’attends patiemment dans le couloir. Cette rencontre un peu particulière, m’a fait oublier la triste période et raison pour laquelle je suis venue ici. C’est avec le sourire aux lèvres, que je regarde les livres que j’ai apporté. Je lève la tête et me dit que la salle de repos et à quelques mètres seulement, je pourrais déjà aller déposer les livres et revenir avant qu’elle ne sorte. Quoi que, elle avait perdu du sang et si elle faisait un malaise ? Et si je croisais quelqu’un que je connaissais, je risquais d’être « prise en otage » durant un petit moment. Le mieux, c’est d’attendre qu’elle sorte, je n’étais pas à quelques minutes près de toute façon. Je m’appuie contre le mur à coté de la porte et commence à lire les premières lignes du bouquin au-dessus de la pile. En soit, je le connais déjà, mais au moins je fais quelques choses.

Soudain, la porte souffre et j’entends une voix timide en sortir et un sourire amusé apparait sur mes lèvres. Ce n’est pas gentil de se moquer, mais elle me faisait trop rire. Elle semblait si fragile et tête en l’air. Je me décolle de mon mur pour m’avancer vers elle et entrer à nouveau dans la petite pièce avec elle. Je vérifie avant que personne n’est pas le couloir, pour pouvoir ouvrir un peu plus grand la porte.

Je vais t’aider ma belle, t’inquiète pas.

Je referme la porte derrière moi et pose mes livres au même endroit que tout à l’heure. Je prends une serviette de petite taille et l’ouvre et la positionne devant la jeune fille. Je pense que ça devrait le faire. JE m’avance vers elle et lui souris de manière chaleureuse et bienveillante. Le but n’est pas de lui faire peur non plus. J’ai l’impression qu’elle est prête à fondre en larme si on la brusque trop.

Je vais te faire un haut rapidement avec la serviette et te passer ma veste pour cacher le maximum ta peau. On ira voit le personnelle de l’orphelinat pour que tu puisses empreinter un haut.

Je pose ma main sur ma hanche avec la serviette et de mon autre main me caresse le menton en pleine réflexion. J’ai bien une autre idée qui me vient en tête, mais je doute que cela lui plaira. Après autant lui proposer pour qu’elle puisse faire son choix.

Sinon je peux te laisser ici et aller chercher un haut tout de suite. J’’essayerais de revenir le plus vite possible



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Elle rentre à nouveau dans la pièce, et je me cache du mieux que je peux avec mes mains et mes bras minuscules. Je suis morte de honte, j’ai l’impression que plus jamais les gens ne pourront me regarder avec respect. J’aurais tellement aimé pouvoir me transformer en petite souris et me cacher dans un trou minuscule, pour ne jamais en ressortir.
Et elle, elle semblait si prévenante, si gentille, presque amusée je crois de la situation.
A sa décharge, qui ne le serait pas ?
Je baisse la tête, alors qu’elle me regarde, pensive, la serviette dans la main.

Je me rends compte que les deux choix qui s’offrent à moi sont horribles : soit je me déplace dans l’orphelinat avec une serviette autour de la poitrine, soit elle me laisse seule ici pour aller me chercher de quoi me couvrir. Tout ceci m’affole complètement. Ni l’une ni l’autre des solutions ne me paraît viable, et une montée d’angoisse me prend les tripes. J’ai l’impression de manquer d’air.
Si je croise des enfants en serviette, que vont-ils dire ? Comment réagirai-je ? Et pire, si je croise du personnel, comment me verront-ils ? Vont-ils se moquer de moi, ou me prendre pour une dévergondée ?
Et pourtant… Pourtant, j’avoue que la seconde option me fait presque encore plus peur. Je devrais l’attendre ici ? Dans ce minuscule placard avec un lavabo, pendant un temps infini, jusqu’à ce qu’elle me délivre de mon sort ?
Eh, calme-toi, t’es pas une demoiselle en détresse non plus, et elle est pas la chevaleresse blanche qui viendrait te sauver de ton terrible donjon.
Et pourtant, si, je ne peux que l’imaginer ainsi !

Il est hors de question que je ne fasse rien pour me sortir de ces mauvais draps, et de toutes façons, j’aurais trop peur que quelqu’un me découvre en ayant besoin d’atteindre le robinet. Comment je pourrais réagir à ce moment-là ? Non, non, décidément, cette option ne me plaisait pas du tout, beaucoup moins, il fallait l’avouer, que celle de me faire escorter dehors. Dans tous les cas, j’étais en position de faiblesse, autant prendre celle ou j’aurais l’impression d’être un peu plus maîtresse de  ces évènements improbables…
Bon sang, c’est incroyable, t’es une aventurière et t’as peur à ce point là du jugement des gens, mais t’as pas fini de t’en faire… Endurcis-toi ! C’est pas comme si tu n’avais rien vécu pour prendre un peu plus confiance...
Je pensai alors sombrement à la raison de ma venue ici. Je voulais m’assurer que tout allait bien, après l’attaque, et me voilà transie de peur dans une pièce minuscule parce que mon haut était trempé. Ma situation était, au mieux, grotesque et ridicule, au pire, parfaitement irrespectueuse compte tenu de l’importance de ma venue pour les enfants.
Je pris une grande inspiration.

Je crois… Oui, je crois que je ferais mieux de te suivre.
Après tout, j’avais beau me sentir profondément humiliée, qu’était véritablement cette situation, lorsque quelques jours plus tôt, on s’était retrouvée à quelques mètres de la patte d’un monstre d’obsidienne gigantesque, avec la certitude absolue que son existence allait s’arrêter là ?
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Je rentrais de mission et m’annonçait à la maison. Mais je n’eus aucune réponse. Je soupirais me disant que j’étais vraiment grave. Ces derniers temps elle m’avait questionné sur l’attaque du Quartier Nord et le fait que ce soit potentiellement venu des Dark Souls, mais ce n’était aucunement le cas. Je ne pouvais pas lui confirmer sans que ça ne soit bizarre du coup, j’avais fini par éviter le sujet. Surtout que je me sentais également coupable de ne pas avoir été là encore en convalescence de ma dernière mission à ce moment-là.

Cela n’avait pas installé un froid, mais je sentais bien que ce n’était pas le top ces derniers temps. Je me massais la nuque et montait dans l’appartement pour aller la voir, mais là encore il n’y avait pas âme qui vivait. Merde pourvu qu’elle ne m’en veuille pas au point de me quitter ou de me dire de dégager d’ici...J’avais été trop con, j’aurais dû lui parler de ma culpabilité de ne pas avoir été présent. Si Harmonie avait été impliqué et qu’elle avait été blessée en plus je m’en serais voulu d’autant plus. Il y avait eu des morts et des blessés après tout. Si j’y avais été ça aurait pu être différent, et peut-être qu’il y aurait eu moins de victimes.

Je n’étais pas assez fort...Après m’être fait tout un tas de films et du mauvais sang pour Harmonie, je finis par voir le message qu’elle m’avait laissé et je m’asseyais sur le canapé pour le lire m’adossant au dos de celui-ci pour rendre plus confortable ma lecture. Elle était apparemment aller faire un tour et me disais de ne pas m’inquiéter. Je soufflais soulager et me demandait où elle avait bien pu aller. Sûrement dans les Quartier Nord vu son inquiétude sur le sujet, mais où exactement. Je réfléchissais à un endroit dans ce lieu où elle irait souvent. Le seul qui me vint à l’esprit fut l’orphelinat sans aucun doute.

Elle était sûrement inquiète que celui-ci ait été balayé avec l’attaque de l’Abareth et les enfants également. Je décidais d’aller la rejoindre pour lui montrer ma bonne foi. Je voulais me racheter pour mon silence. On devait en parler et je devais lui dire que je ne m’en foutais pas. Juste que j’étais un gros naze qui avait été impuissant face à cet évènement. Je respire et ne tarde pas à prendre la direction du bâtiment comme prévu. Je passais par divers discours sur le chemin, mais de toute façon, on ne parlerait pas à l’orphelinat alors je me frappais les joues pour me recentrer sur l’important, être avec elle pour la soutenir.

J’arrivais à l’orphelinat et ouvrait la porte. Celle-ci n’était pas totalement fermé d’ailleurs. Pourtant il n’y avait guère de vent donc peu de courant d’air. Quelqu’un avait peut-être mal fermé à la hâte ? J’entrais tranquillement et souriait en voyant rapidement de loin les enfants de l’orphelinat sain et sauf. C’était cool de voir que tout le monde allait bien. Mais ma belle, ne l’avait pas l’air d’être avec eux pour le coup.

J’haussais un sourcil. Je me permis de me concentrer pour ressentir les essences non loin. Je ressentis deux essences similaires à la mienne donc or, et un argent dans le coin. Une or était isolée à l’étage sûrement que c’était la doyenne du dojo seule. Du coup, je me dirigeais vers les deux autres essences que je ressentais. J’arrivais devant une porte close, mais j’entendais du bruit derrière. Je toquais à celle-ci.

Harmonie ? Tu es là mon cœur ?

J’avais aucun souci sur le fait qu’elle était avec quelqu’un. J’avais totalement confiance en elle. Mais je restais tout de même curieux de savoir qui était la personne avec elle. Cette essence me semblait familière. C’était quelqu’un que je connaissais semblerait il. Mais son nom n’était pas marqué sur son essence pour autant et mes yeux ne voyaient pas à travers les murs ni les portes et ça ne changerait pas de sitôt. En tout cas, une odeur que je connaissais me tiraillait en partie le nez. Cela sentait le sang…

Tout va bien là-dedans tu n’es pas blessée au moins ? Je sens une odeur forte de sang... dis-je de manière plus inquiète.
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Je me balade, tu te balades, nous nous baladons…


Je patiente en la regardant sans vraiment le faire. Elle semble déjà mal à l’aise, alors je fixe le haut de son crâne. Elle semble avoir besoin de réflexion et je peux voir passer dans son regard autant d’inquiétude que si elle devait choisir entre sauver un vieux ou un enfant en se jetant sous un Apceros au moment où sa queue s’apprête à frapper. Je me mords l’intérieur des joues pour ne pas me moquer de son innocence et sa pudeur poussé à l’extrême. Je n’ai pas l’impression d’avoir été aussi gênée qu’elle au même âge. D’un coté quand on vit dans un orphelinat et ensuite avec un père Sergent d’une Guilde, l’intimité, la pudeur sont des choses très abstraite.

Finalement, elle prends la décision de me suivre. Je lui souris avec tendresse et m’approche d’elle. Je la contourne donc pour être dans son dos, afin de ne pas voir sa poitrine, même caché par un soutien forge.

Va y lève les bras, je vais te faire un haut.

J’attends qu’elle s’éxécute, lui laissant le temps de le faire avant de passer ladite serviette. Je la plaque sur son buste et fait des nœuds sur l’arrière.

N’hésite pas à me dire si c’est trop serré ou que je te fais mal d’accord ?

Je murmure à son oreille, alors que je continu à faire des petits nœuds comme je peux le long de sa colonne vertébrale. Soudain, une voix masculine et familière se fait entendre derrière la porte. Mes oreilles se dressent sur ma tête et mon sourire se fait plus grand. Il est si adorable à s’inquiéter pour moi. Je peux l’entendre dans sa voix. J’avoue que cela me perturbe un peu et que je ne pense pas à vérifier que mes nœuds sont assez serré.

Oui je suis là. Encore une ou deux minutes et on sort tout va bien.

Je me dépêche de terminer son haut de fortune et enlève ma veste pour la poser sur ses épaules. Elle n’a pas de bouton, mais au moins elle peut se couvrir avec. Je me retrouve en chemise lègére, avec vue sur ma décoleté généreux. Je passe à nouveau devant elle et jette rapidement un coup d’œil à mon œuvre.

Ca devrait le faire le temps d’aller te chercher un haut, sortons maintenant.

Je suis assez impatiente de retrouver ma moitié. La pauvre, je ne lui laisse même pas le temps de me dire oui ou non que j’ouvre déjà la porte. Je vois mon dragon préféré et l’accueil avec un sourire aux lèvres.

Que fais-tu ici mon beau ?


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Elle passe derrière moi, et je me décontracte légèrement. Je ne sais pas ce que cette fille a comme pouvoir sur moi, mais j’avoue me sentir plus à l’aise quand je n’ai pas à regarder ses grands yeux verts. J’ai si chaud, j’ai la sensation de me liquéfier sur place. Quelque chose palpite dans mon ventre, et je crois que c’est ça qui me donne des bouffées de chaleur. Le temps est pourtant assez doux, c’est incompréhensible !

Et puis, elle murmure presque qu’elle va me faire un haut. Au son de sa voix, à son souffle si proche de ma peau, je sens un frisson qui descend tout le long de mon échine, en partant du haut de mon crâne jusqu’à mon bassin, comme si j’avais été frôlée par une main divine. Sa voix est douce, elle m’ensorcelle. J’ai la sensation que le temps s’est figé, qu’il n’existe plus rien d’autre que nous deux dans cette pièce exiguë. Je suis prise d’une violente envie de me retourner et de plaquer mon corps contre elle, de l’entourer de mes bras.
Mais ça va pas bien ? Redescends !
Je me retiens néanmoins. Heureusement ! Où sont tes règles de bienséance, ma vieille ?

Sa voix coupe à nouveau mes réflexions, et glisse sur moi comme un doux voile de satin. J’ai la sensation que son souffle est encore plus proche, que son murmure est encore plus duveteux. Je ne peux pas retenir un second frisson, qui me fait cette fois légèrement trembler.
Mais ça va pas hein !
Je me contente d’un petit bruit de bouche fermée pour acquiescer, je n’ose plus rien dire. Il n’y a aucune raison qu’elle ne me fasse mal, de toutes manières, elle est si douce…

Je sens ses mains dans mon dos, en train d’attacher la serviette minutieusement. Le temps s’étire, s’étiole, se condense, tourne sur lui-même. Cet instant précis dure une éternité, et mon souffle se coupe complètement.

Puis, une voix se fait entendre de l’autre côté de la pièce. L’atmosphère change, imperceptiblement mais implacablement. La lapine se redresse, comme alertée. Puis elle répond à la voix.
« Oui, je suis là ».

D’un coup, un vent de fraîcheur enveloppe tout mon être, qui était jusque-là en ébullition. « Mon cœur, tu es là ? », « oui, je suis là ».
Cet échange tourne en boucle dans ma tête à m’en donner le tournis. Et petit à petit, les images qui se déversaient jusqu’alors en moi se brisent les unes après les autres.
Je me sens molle, comme une poupée de chiffon. Je me laisse ballotter, je me laisse faire, la houle me prend, me ramasse, m’emporte. Je me noie.
Je n’entends plus sa voix, sa voix ne m’atteint plus. Une bulle d’eau opaque s’est formée autour de moi, me privant de mes sens extérieurs. Je suis spectatrice. Je suis inutile.

Elle s’éloigne, elle est partie, elle ne reviendra pas. Elle ouvre la porte, pour accueillir la personne qu’elle aime, et chacun de ses mots doux à son encontre s’enfonce avec un peu plus de violence dans ma poitrine. Mais quelle sotte !!

Mais l’horreur n’est pas finie, car je reconnais l’homme qu’elle a choisi. C’est l’un de mes plus fidèles clients, l’un de ceux qui m’a donnés les plus précieux conseils pour ma boutique. Tout mon corps me crie de le détester, à cet instant précis, pour avoir fait éclater la bulle intemporelle qui me glissait dessus.
Mais j’en suis incapable.
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Ryuusei Ichimonji
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Je ne savais pas ce qu’il se passait dans cette pièce, mais Harmonie venait de me répondre que tout allait bien et qu’il lui fallait juste quelques minutes supplémentaires. Je pris donc mon mal en patience, attendant qu’elle ouvre la porte que je puisse vérifier qu’elle allait bien. Mais son ton de vois me disait que ce n’était pas fin donc mon inquiétude retomba doucement. C’est fou comment je pouvais être bouleversé en si peu de temps quand il s’agissait d’elle. Quand on me connaissait, on savait que je faisais bien souvent preuve d’un grand sang-froid, mais avec elle il disparaissait comme neige au soleil.

Ma chérie finit par ouvrir la porte et son merveilleux sourire m’accueille. Cela me conforte dans l’idée que j’avais bien fait de venir. Une décision sur un coup de tête, mais que je ne regrettais aucunement. Elle semblait si heureuse de me voir.

Je me suis dit que je n’ai pas vraiment été d’un grand soutien ces derniers temps. J’aurais dû être plus présent pour toi. Je me sens coupable de mon absence pour ce qui est passé dans ce quartier et je me suis refermé sur moi-même alors que j’aurais dû t’en parler. Je suis désolé…Je voulais te voir, m’excuser et être là pour toi simplement.

Je vois qu’elle n’est pas seule bientôt et aperçoit une tête que je connais assez bien en vérité. Je passais régulièrement à sa boutique afin de m’approvisionner en thé et huiles essentielles.

Yvana ? Quel est cet accoutrement ? dis-je un sourcil haussé.

Je réfléchis deux minutes à ce qu’il a bien pu se passer et m’inquiètes.

C’est Yvana qui saignait alors ? Que s’est-il passé ? Tu vas bien ? Attends je dois avoir un truc pour te couvrir un peu plus le temps de te trouver quelque chose d’un peu mieux.

Je sortais de ma besace une petite étoffe que je viens mettre autour des bras et du coup d’Yvana.

Tiens je te laisse l’ajuster comme tu le souhaites. Tu n’as pas laissé des vêtements ici mon cœur ? Histoire de pouvoir donner quelque chose de plus saillant à notre amie ?

En m’approchant de mon amie demi elfe, j’avais vu qu’elle ne semblait pas blessée en tout cas rien qui ne semblait être grave, donc mon inquiétude baissait de nouveau. Les femmes…elles peuvent nous faire de telle frayeur parfois…

Mon cœur n’aurait tu pas été un tantinet distraite par hasard ?

Je savais que cela lui arrivait souvent. Je le voyais bien malgré mon renfermement…Cela ne m’étonnerais donc pas vraiment qu’elle n’ait pas vu Yvana arriver et qu’elle lui ait mis un coup de coude, de porte où que sais-je encore dans le nez. Elle faisait parfois preuve de plus de maladresse que je ne l’aurais cru, mais je trouve ça adorable…Pas objectif ? Sûrement mais que quelqu’un vienne s’en plaindre pour voir…

Sinon Yvana, super ton thé et tes huiles essentielles, je crois savoir qu’une certaine personne à su tout apprécier à sa juste valeur ~ dis-je dans un sourire en coin en direction d’une certaine lapine.

Après tout, les divers massages aux huiles essentielles avaient eu du succès. Elle ne m’en redemanderait pas sinon.
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Harmonie Y. Rex
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Je me balade, tu te balades, nous nous baladons…


Alors que je lui fais un haut, elle ne bouge pas et ne dit rien. Je ne remarque pas ses frissons quand je touche sa peau en faisant des nœuds avec le tissu, ni son corps de raidir quand elle entend la voix de Ryuusei de l’autre coté de la porte. Une fois sortie, je vais dans les bras de ma moitié que j’accueille avec un grand sourire, alors que lui n’est pas des plus joyeux. Quand je lui demande pourquoi il est là, il enchaine rapidement des excuses. Il est adorable. Je lui offre un sourire réconfortant et pose mon doigt sur sa bouche.

Tu n’as pas à t’excuser et ce n’est pas le moment pour parler de ça. Nous ne sommes pas tout seul.

Je n’ai pas le temps de faire les présentations, qu’il semble reconnaitre la pauvre demoiselle en détresse qui apparait derrière la porte du cagibi. Elle s’appelle donc Yvana. Ça lui va bien comme nom. Je donne un coup de coude à Ryuusei et lui tire la langue.

On ne juge pas la tenue d’une dame voyons !

Je me mets à rire, alors qu’il pose comme souvent beaucoup trop de question à la minute tout en couvrant la demoiselle d’une petite étoffe qui est beaucoup mieux que mon haut fait avec une serviette. Il propose d’ailleurs qu’on lui trouve d’autre vetement plus approprié et je le regarde avec mon regard de « Miss je sais tout » dont j’ai le secret.

C’est justement ce qu’on allait faire en sortant mon cher. Et disons que par mégarde, une porte à frapper son si jolie visage.

Par contre, je me sens à nouveau coupable à la fin de ma phrase et je détourne le regard, d’autant plus quand il sous entends que c’est de ma faute et que j’ai été trop distraite. Il me connait que trop bien et autant agaçant qu’adorable. Je lève les yeux à nouveau vers Yvana et je la trouve bien triste d’un coup. J’hausse un sourcil inquiet, alors que mon dragon la remercie pour son thé et ses huiles. Je comprends sans mal que la petite surprise qu’il m’a faite la dernière fois vient de la boutique de la jeune blonde. Comme le monde est petit. Je lève les yeux au ciel et regarde Ryuusei avec un petit regard accusateur, mais le sourire aux lèvres.

Arrête avec ton sourire plein de sous-entendu. Ce n’est pas le lieu Monsieur le dragon.

Je lui tire la langue avant de rire et repose mon attention sur Yvana. Je me rapproche d’elle et caresse sa joue de manière douce pour chercher son regard.

Ca va Yvana ? Tu ne te sens pas bien ?



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Je les vois discuter amoureusement. Quelque chose se brise à l’intérieur de moi, sans que je ne sache exactement ce que c’est. Et pourtant, un nouveau sentiment vient prendre place sur le devant de la scène : la culpabilité. Je me sens coupable de ce que j’ai ressenti dans ce cagibi, de ce que la promiscuité a eu comme effet sur moi. Je me sens presque sale, à vrai dire. J’ai eu des sensations et des images que je n’avais jusque là jamais ressenti, et elles ont volé en éclat aussi vite qu’elles étaient apparues.
Je me sens stupide.
Et ignoble.
J’ai envie de prendre une douche, pour me laver de toutes mes impuretés.
J’ai envie de fuir, loin, le plus loin possible, pour ne pas avoir à supporter cette discussion cordiale, ces sourires inquiets et empathiques, ces sous-entendus joyeux.

Je ne veux pas avoir à réagir à tout ça. Mais papa et maman m’ont bien éduquée, alors je reste, je tente de sourire, j’essaie d’avoir l’air digne, dans cet accoutrement ridicule et avec mon égo détruit.
Bon… Bonjour, Ryuusei. Je… Je vais bien, oui, ton… amie, Harmonie, je crois, si je me souviens bien ce que tu m’avais dit, s’est occupée de m’aider, je pense que mon nez n’est pas cassé, c’était juste un peu impressionnant.
Tu vas bien ? Mensonge, et en plus, si facile à déceler.
J’essaie pourtant de faire bonne figure en montrant que je suis intéressée à la conversation, je case même que je me souviens du nom de l’aimée de Ryuusei. Il m’a parlé d’elle plusieurs fois, je n’avais pas fait le rapprochement jusque là… Quelle sotte, encore une fois.
Il pose gentiment sa veste sur mes épaules, je lui rends un demi-sourire poli. En réalité, je n’ai pas envie de la porter, mais ce serait très inconvenant de refuser. Maman était très à cheval sur la politesse, elle n’aurait pas aimé me voir jeter à la figure de qui que ce soit quelque chose qu’on me propose. Alors, docile, je souris. Comme je peux.

Ils ont les mêmes idées, presque au même moment. Ils se complètent parfaitement. Ce constat m’enchaîne un peu plus à ma stupidité.
J’essaie de sourire aux remarques de Ryuusei. Encore plus que d’habitude, celui-ci ressemble à une grimace. Sur mon épaule, Gustave, jusque-là surexcité, est retombé mollement et s’est mis à dodeliner de la tête, déçu.
Presque autant que toi.
Je suis contente que… heu… Que mes produits te… vous plaisent, à tous les deux.
Mon regard passe de l’un à l’autre, puis se baisse jusqu’à mes pieds. Je me sens gelée, et en même temps, j’ai la sensation de continuer à rougir.

Douce, Harmonie s’approche de moi, et caresse ma joue pour relever mon regard, et me demande de sa voix de velours si tout va bien. Je n’ose pas bouger, tétanisée, ni la regarder. Pourtant, je lève les yeux quand même, mais détourne le regard en une fraction de seconde. Les frissons s’en sont allés pour laisser place au froid.
Oui… oui, ça va je…
Là, va falloir la jouer finaude.
Un ange passe.
En… en fait… je… Je ne me sens pas très à l’aise avec cette serviette.
Facile, mais bien joué.
Est-ce que… Si c’est pas trop demander, est-ce qu’on peut me trouver un haut ? J’aimerais aller voir les enfants, mais dans cette tenue… euh… enfin...
Je laisse mourir la phrase à ma place.

Puis, pour que le silence, probablement le plus gênant du monde, ne s’éternise pas, je demande :
C’est… euh… C’est par où ?
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Ryuusei Ichimonji
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Elle pose rapidement un doigt sur mes lèvres face à mes excuses me disant qu’il n’est pas le moment ni le lieu pour cela. Mais son sourire me rassure sur le fait qu’elle était contente de ma présence à ses côtés du moins j’imagines. J’aimais ces moments où l’on se comprenait sans même parler. Cela devait être une partie de ce qu’on appelait une relation saine et heureuse. Savoir reconnaître les pensées de l’autre par une simple mimique ou une simple gestuelle.

Désolé je suis un peu dans la lune…tu as raison ce n’est ni le lieu ni le moment.

Quand je vois Yvana et que je fais une réflexion toute naturelle sur sa tenue, j’ai le droit à un coup de coude bien placé dans les côtes…Outch…

Désolé…mais en même temps…elle a une serviette autour du buste, y a de quoi se poser des questions quand même… dis-je me caressant l’endroit où elle m’avait taper.

Yvana d’ailleurs me répondis qu’elle allait bien et que ma chérie s’était occupée d’elle. J’imagines que ça peut être surprenant de voir arrivé une porte directe dans sa face. Rien de plus normal, surtout la porte de l’orphelinat, c’était loin d’être la plus légère. Heureusement que la doyenne était là, car si les enfants étaient tout seuls pas sûr qu’ils arrivent à sortir sans s’y mettre à trois ou quatre pour l’ouvrir...

Je vois que ma belle rigole en voyant mon débit de questions…Bon elle se fout de moi mais en même temps elle est pas mal non plus dans le genre. On avait été pareil à notre rencontre de vraies pipelettes. Je posais une petite veste sur les épaules d’Yvana me disant que c’était toujours mieux que la serviette. Je me moque à mon tour, quand ma belle me fait savoir qu’une porte avait frappé le joli visage d’Yvana.

Donc c’est bien de ton fait. Je m’en doutais. Tu es toujours très tête en l’air, il y a des choses qui ne changeront jamais... rigolais-je.

Une fois mon humeur joueuse passée, je faisais part de mes remerciements à Yvana pour ses huiles et essentielles et son thé, l’un comme l’autre très apprécié. Surtout les huiles, ça avait été chaud...

Tu as raison c’était déplacé dans un lieu aussi innocent qu’un orphelinat. Excusez-moi.

En tout cas Yvana disait être contente que ses produits, de qualité, nous plaisent à tous les deux. Sûrement que l’on serait très bons clients à n’en pas douter.

Finalement on se tourne tout deux vers Yvana voyant qu’elle semblait assez mal sans savoir vraiment le pourquoi du comment. Sûrement que c’était sa tenue qui l’embarrassait. Qu’est-ce que ça pourrait être d’autre de toute façon ? Un silence assez long se fit tandis qu’Yvana essayait de faire savoir qu’elle n’était pas super à l’aise dans cette tenue et qu’elle aimerait quelque chose de plus habillé ce qui pouvait être normal. J’avais cru comprendre qu’ici la nudité était quelque chose d’assez perturbant pour les gens même si moi-même je m’en fichais. La pudeur était quelque chose que je ne connaissais pas mais que j’avais appris à appréhender en venant ici.

Une fois on était allé dans un magasin avec Harmonie et elle m’avait sermonné quand j’avais enlevé mon haut pour en essayer un nouveau en plein milieu de la boutique...

Le mieux c’est de suivre Harmonie, elle connait l’endroit comme sa poche, et sûrement que la doyenne a dû garder quelques-unes de ses affaires voir sa chambre entière. Mon cœur, tu nous guides ? dis-je en souriant venant lui prendre la main tout naturellement.
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Harmonie Y. Rex
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Je me balade, tu te balades, nous nous baladons…


La pauvre, semble totalement se décomposer sur place. En plus d’avoir une apparence assez frêle, elle semble d’une extrême timidité. J’ai un peu de peine pour elle à ce moment là j’avoue et je m’en veux presque de ne pas pouvoir lui donner directement mes vêtements. En plus Ryuusei en rajoute une couche, en remettant en évidence le fait qu’elle soit vêtue d’une serviette. C’est son coté sans filtre et qu’il ne connait pas forcement bien les limites que l’on peut avoir quand on s’adresse à quelqu’un.

Je ne relève donc pas et me dit que le mieux c’est de lui en parler plus tard, alors qu’il s’excuse quand je lui signale que ce n’est pas le lieu pour faire des sous-entendus avec vos activités intimes. Yvana, se mets à quémander à nouveau des vêtements et avec tous ça, j’avais presque oublié cet état de fait. Je secoue la tête pour me ressaisir.

Pardon Yvana, oui c’était le but d’ailleurs quand on est sorti. On va aller dans une réserve.

Ryuusei propose d’aller voir dans mon ancienne chambre et l’idée me fait rire. Le bâtiment est certes grand, mais pas assez pour garder une chambre prendre la poussière, surtout avec les orphelins qui arrivent régulièrement pour trouver un toit sur la tête.

Mon amour, tu sais que j’ai quitté l’orphelinat quand j’avais 6 ans ? Je doute que la pauvre soit à l’aise dans mes vêtements d’enfant. Attention ici.

Je prends Yvana par le bras, afin qu’elle ne tombe pas à cause d’une latte au sol, sortant un petit peu. Depuis que je suis enfant, ils n’ont toujours pas fait de réparation. Je regarde Yvana avec tendresse avant de la lâcher et reposer mon regard sur ma moitié.

Et puis, si Elizabeth gardait les chambres de tout les enfants qu’elle a vu passé depuis l’existence de l’orphelinat, il ferait la taille de Portalia je pense.

Je me mets à rire à cette idée à la fois mignonne et bien triste. Je me remémore les histoires qu’elle me racontait pour m’endormir. Elle m’enguelait d’ailleurs quand je quittais ma chambre pour rejoindre mon frère quand j’avais trop peur le soir. C’était presque le mon vieux temps, mine de rien. Je tourne dans le couloir et tombe sur une porte. Je tourne la poignet et victoire, elle est ouverte. Je souris de manière triomphante.

Bingo ! Même pas besoin de crocheter la serrure pour une fois. Allons trouver ton bonheur.



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Je me balance d’un pied sur l’autre, pendant que Ryu et Harmonie discutent tranquillement. J’aurais aimé fuir très loin, mais j’étais coincée. J’attendis leurs propositions. Alors comme ça, Harmonie avait vécu à l’orphelinat, petite ? J’étais un peu étonnée… Mais en y réfléchissant, ça ne paraissait pas si bizarre : elle avait su m’emmener tout de suite dans une pièce avec de l’eau, donc elle connaissait l’endroit, c’était indéniable. De là à deviner si c’était une habituée, ou une ancienne enfant de l’orphelinat…

Si je m’étais intéressée plus en amont aux personnalités de Portalia, j’aurais peut-être pu le savoir, néanmoins. Beaucoup de monde semblait connaître Harmonie, d’autant plus qu’elle tenait sa propre librairie. J’avais cru entendre dire, je crois, qu’elle était la fille de quelqu’un d’influent… La fille du Sergent, non ? Du Sergent Rex. C’était donc évident qu’elle était été adoptée, à moins que la génétique d’ici soit si complètement opposée à celle de Gaeon…
Et donc toi, tranquillement, tu te laisses charmer par la fille de l’homme le plus influent de Portalia, c’est ça ton projet ?
En y réfléchissant, je me sentais encore plus stupide…

Harmonie explique calmement que sa chambre ne doit plus exister en l’état, puisqu’elle doit bien la réutiliser pour d’autres enfants. Je suis partagée entre l’envie de me faire oublier et celle de changer la discussion de direction, plutôt que de rester focalisée sur la serviette qui me sert de haut. Je choisis la deuxième option.
Ah… Ah oui, c’est sûr que si tu as quitté l’oprhelinat à 6 ans, ta chambre ne doit plus être identique… D’ailleurs… Euh… Il y a beaucoup d’enfants qui passent par l’orphelinat ? Je veux dire, ceux que j’ai rencontrés ici… C’est un nombre d’enfants habituel ? Il y a des familles qui viennent régulièrement, pour adopter quelqu’un ?
Je n’étais pas très au fait de tout ça et je m’y intéressais sans aucune feinte. Sur Gaeon, si un enfant devenait orphelin et qu’il n’avait pas de proche parent pour le prendre sous son aile… Malheureusement… Il était souvent livré à lui-même.
Comme ç’avait été le cas de maman.
Je suis désolée si ma question est déplacée, c’est que ça m’intéresse vraiment. En fait… Je trouve ça formidable qu’il existe un pareil édifice pour accueillir les enfants abandonnés. Je suis vraiment admirative devant le travail fourni ici…
Changer de sujet avait réussi à m’apaiser un peu. Le vent de panique qui soufflait en moi s’était calmé légèrement, ne laissant qu’une petite brise sous-jacente, qui ne s’en irait pas. J’étais habituée à vivre avec une boule de stress identique dans le ventre, alors cela ne me dérangeait pas, ou du moins, pas autant. C’était beaucoup plus vivable, à vrai dire. En réalité, l'image de ma mère qui se mit à flotter dans mon esprit aida à m'apaiser. Elle me manquait, ma maman. J'aurais aimé pouvoir lui parler, lui dire que je l'aimais, même si j'avais choisi un autre chemin que celui qu'elle aurait voulu pour moi. Que même si je combattais le Chaos, à présent, je restais sa petite fille chérie de la Sylve Noire.

Nous suivîmes Harmonie. Je tentais de ne pas m’inquiéter de si l’on croisait quelqu’un avec pareil accoutrement. Je n’avais qu’une idée en tête : me changer.
C’est faux : t’as pas que ça en tête.
Non, mais face à Ryu, que pouvais-je bien faire ? Rien, et de toutes façons, je n’en avais pas envie. La fatalité avait pris place dans mon corps : Ryuusei était quelqu’un que j’estimais, et ma place était nette : j’étais l’herboriste, point à la ligne. Je n’étais concurrente de personne, et de toutes façons, la compétition n’existait même pas : Harmonie n’avait d’yeux que pour lui. Et cela m’allait très bien.
Très. Bien.
Non mais, où avais-je la tête ?
Tu rêvasses, ma vieille.

Nous entrâmes dans l’un des quartiers de l’orphelinat.
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Ryuusei Ichimonji
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Je ne suis pas très délicat comme garçon...Je n’ai que peu de filtre et dans ce genre de situation ne comprenant pas vraiment la gêne que peu ressentir Yvana, c’est pire. Pourtant Harmonie m’avait déjà expliqué que se mettre nu devant les gens c’était gênant. Mais n’ayant jamais trouver cela anormal dans mon monde j’avais encore du mal à l’appliquer dans ce monde tous les jours. Heureusement, dans le cocon intime je pouvais me balader nu, là elle ne trouvait rien à redire, bien au contraire ~.

Il y a des réserves ici ? Je veux dire d’un autre type que garde-manger ? Je ne savais pas, c’est pratique du coup et ça permettra en effet de trouver quelque chose de mieux qu’une serviette...

Pour moi j’avais imaginé que vu qu’elle continuait de venir régulièrement à l’Orphelinat elle avait encore une chambre ici. Son ancienne chambre peut-être, mais vu comment elle rigola, j’imaginais que non.

Oui mais après tu viens souvent ici pour voir les enfants et la doyenne, met d’avis que tu viens donner des vêtements dont tu ne veux plus pour les enfants, non ? Et que tu aies une chambre n’est pas exclu non plus avec tes visites régulières. S’il fait trop nuit quand tu rentres je préfère d’autant plus que tu passes la nuit plutôt que tu reviennes quand il fait noir, sait-on jamais, tous les gens ne sont pas bien intentionnés et profite de la nuit pour leurs crimes. Je sais que tu es une grande fille et que tu sais te défendre, mais ça me rassurerait, c’est juste mon avis, tu en fais ce que tu veux mon cœur.

Il fallait bien que je garde contenance, vu qu’elle se moquait gentiment de moi. Comme Harmonie était semble-t-il la chouchoute d’Elizabeth, je ne trouvais pas cela si idiot qu’elle lui garde une chambre rien que pour elle. Mais bon qu’à cela ne tienne. Je croisais les bras boudant face à ses dires et haussant les épaules.

La question d’Yvana me fit prendre mon menton entre mes mains.

De ce que j’ai entendu dire, il y a très peu d’adoption. Tous les enfants qui se retrouve à l’orphelinat c’est parce qu’ils ont été invoqués en bas âge et que personne ne veut les prendre en charge. La doyenne fait de son mieux pour récupérer tous ses enfants et leur donner un abri plutôt qu’il ne vole dans la rue. As-tu plus d’informations mon cœur ? Toi qui vient souvent ?

Je souris à Yvana voyant que sa bienveillance naturelle revenait au galop.

Ce n’est pas déplacé ne t’en fais pas. Je suis sûr que la doyenne fait de son mieux pour améliorer les conditions de l’orphelinat. Elle se met en quatre pour leur apporter tout ce dont ils ont besoin. Et pour les adoptions, je pense qu’avec Harmonie, plus tard quand on sera prêt tous les deux, possible qu’on adopte, mais on a le temps dis-je tout sourire de manière naturelle.

C’était l’un de nos projets après tout. Je trouvais cela bien que l’on adopte un enfant dans le besoin. Pas que je n’en voudrais pas un de nous, mais je n’étais même pas sûr que l’on puisse mixer nos races et aux dernières nouvelles à part si cela avait changer avec ma venue en Portalia, j’étais stérile pour ma part.

On file à travers les couloirs de l’orphelinat faisant grincer quelques lattes du parquet avant de trouver apparemment la pièce que voulait Harmonie. De là, elle fait savoir que c’était ouvert et qu’elle n’avait aucune raison de crocheter la serrure.

Depuis quand tu crochètes les serrures ? Il semblerait en tout cas, qu’elle abrite des enfants plus sages ces derniers temps s’il n’est pas nécessaire de fermer les portes à clef... dis-je un sourire en coin à l’attention d’Harmonie.

Apparemment, une certaine lapine avait été une vilaine fille durant son enfance ~
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Harmonie Y. Rex
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Je me balade, tu te balades, nous nous baladons…


On avance donc dans les couloirs de la batisse, alors que ma moitié commence à évoquer les inquiétudes qu’il peut avoir concernant le fait que je traine dans le quartier nord la nuit. Il me fait rire et je le regarde avec un sourire un peu moqueur, mais les yeux remplis d’amour et de gratitude.

Chéri, je te signale que je connais le quartier mieux que toi, j’y ai grandis. Et puis, comme tu le dis, je suis une grande fille et une Rex. Le premier qui me touche, je l’éclate.

Et il se fait éclater aussi au passage par mon père et mon frère, mais ça c’est un autre sujet. Je lui fais un clin d’œil avant de poursuivre notre chemin. Yvana questionne un peu plus sur les enfants ici et semble même rapidement gênée de sa question, comme si cela risquait de me blesser. Elle est vraiment adorable ! Je laisse Ryuusei lui répondre, mais il me donne bien rapidement la parole par la suite pour étoffer un peu plus ses dires.

Il y a aussi des enfants qui deviennent orphelin après avoir perdu leurs parents au-delà du mur. Et pour les adoptions c’est assez compliqué en soit. Il n’y en a pas autant qu’on le voudrait, mais cela arrive.

Pour les orphelins natifs, il pouvait y avoir des membres de la famille ou des amis proches qui pouvaient les prendre en charge, mais pas toujours. En tout cas, Elizabeth était une douceur et une maman de substitution pour tous les enfants ayant vécu ici un jour. On arrive devant la pièce qu’on cherchait et je surprends mon aimé, quand je constate qu’il n’y a pas besoin que je crochète la serrure.

Depuis qu’avec mon frère on cherchait a avoir du rab de gouter et qu’on allait se servir dans le garde-manger.

Je le regarde avec un sourire espiègle.

Tu le savais non que je n’étais pas le genre de fille à être sage non ?

Je lui fais un clin d’œil avant d’entrainer Yvana par les épaules vers la pièce.

Mais pour le moment trouvons déjà de quoi d’habiller. Je vais t’aider à choisir et faire le tri et après je te laisserais t’habiller.


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Yvana T. Sturdlewe
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Je m’autorisai un sourire quand Harmonie lui lâcha que personne n’avait intérêt à venir l’embêter. Elle devait en avoir, du caractère.

La discussion sur les adoptions des orphelins m’avait détendue, au moins un peu. Je hochai la tête après les dires de Ryuusei et Harmonie.
Je vois… J’imagine que ce doit être dans la tête de chacun, avec le Chaos en dehors des murs. Si certains peuvent se permettre d’adopter, c’est bien. Je ne l’ai pas vu dans ma Sylve natale, mais je sais que sur Gaeon, quand un enfant perd ses parents et qu’il n’a pas de famille proche, souvent, il… Enfin, il n’a pas beaucoup de chances quoi. Je pense que c’est bien qu’ici ils aient… Des gens pour s’occuper d’eux. J’imagine que Elizabeth et… Sire ? Je crois qu’il aime qu’on l’appelle Sire Fluffynou… En tout cas, ils sont toujours là pour y veiller, c’est ça que je voulais dire.
Un jour, il faudra peut-être que tu songes à te payer des cours d’éloquence, ma vieille.
J’avais déjà eu à rendre visite à l’établissement à plusieurs reprises, alors j’avais pu rencontrer les gérants de l’orphelinat, et il fallait tout de même dire que les enfants étaient bien entourés.

Je suis assez impressionnée d’apprendre que Harmonie sache crocheter une serrure : j’avoue que je ne pense pas que je l’aurais imaginé. Je ne suis pas la seule, semble-t-il, puisque Ryu la charrie… Et les voilà à nouveau à se lancer des œillades complices… Et… Est-ce que c’était un sous-entendu ?
Mon estomac se tord à nouveau.
T’es monomaniaque, ma pauvre. Va falloir te soigner. Et… Et Elim, tu penses à Elim ?
Mais… mais je ne vivais rien avec lui, n’est-ce pas ?
Tu te poses la question toute seule ? Si y’a un doute, c’est qu’y a plus de doutes.
Je grinçai des dents, mais essayai de ne pas me concentrer sur ces pensées, puis revins au moment présent, alors que Harmonie me proposait de faire le tri dans les affaires.

Tu… Tu penses vraiment que ça ne posera problème à personne si je me sers dans cette chambre… ? Ce que je vais prendre ne va manquer à personne ?
Je regardai les placards les bras ballants, ne sachant où poser mon regard. Je m’approchai des rangements de pulls, tee-shirts, pantalons, jupes, robes… Sans savoir quoi faire.
Je lançai un regard perdu à Harmonie.
Je… Je veux dire, je n’ai pas l’habitude de choisir des vêtements pour m’habiller… Je n’ai jamais… Jamais fait les magasins, par exemple. J’aurais peut-être l’air ridicule, dans ce que je vais choisir… Non ? Un tee-shirt simple devrait suffire… Je pourrai le laver et le rapporter… Ça irait, tu penses ? Merci de m’aider, en tout cas, c’est vraiment gentil de ta part…
Par pitié, Yva, arrête de dire tout ce qui te passe par la tête, je t’en supplie.
Je croise les bras sur ma serviette, tandis que Gustave hoche la tête de droite à gauche, presque excédé. Très probablement excédé, en réalité.
Et peut-être a-t-il un peu raison.
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Ryuusei Ichimonji
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Je sais bien qu’elle sait se défendre et que toucher la fille Rex est synonyme de mort subite pour certains membres de sa famille, mais je m’inquiétais. C’était normal après tout, non ? On s’inquiète toujours à propos des gens que l’on aime. En tout cas, je n’y pouvais rien et je lui avais donner mon avis, elle en faisait ce qu’elle en voulait comme je le disais. Je ne l’obligeais à rien. Je l’aimais quand elle était libre de ses choix.

Je sais et j’en suis totalement conscient. Pour ça, je t’ai dit c’est mon avis, mais tu ne pourras pas m’empêcher de m’inquiéter même si je sais que tu éclates n’importe qui. Surtout le cul de certaines personnes avec des flèches d’ailleurs ~

Après tout, elle faisait sa vilaine à se moquer donc chacun son tour. Yvana recentrait la conversation sur les orphelins et je commençais à lui répondre même si je demandais rapidement un appui à Harmonie était la plus renseignée de nous deux sur le sujet. Je restais intéressé par cet endroit donc loin de moi l’idée de ne pas en savoir plus au contraire. J’étais d’ailleurs content d’entendre ma moitié en parler.

En tout cas, quelques personnes font de leur mieux pour les orphelins et la doyenne n’est pas la seule. Harmonie vient souvent ici les voir et je l’accompagne quand je suis disponible aussi. Sir Flufynou, oui bon il sert plus à réserve d’urgence si jamais, il sont en manque de nourriture sinon il passe le plus clair de son temps à roupiller dans un coin… dis-je en rigolant doucement.

Cette petite boule de poil était mignonne et se disait chevalier, mais il n’était pas très futé, ni très travailleur quand on le regardait pas.

On arrive enfin à la pièce qu’il fallait et je rigolais doucement à la raison du crochetage de serrure.

Vous étiez donc trop gourmands…

Je lève les yeux au ciel ?

Moi ? Non je ne savais pas on m’a menti sur la marchandise ~ dis-je hilare.

Je souriais et hochais la tête d’accord qu’Yvana s’habille parce que là elle avait plus trop l’air de grand-chose on va pas se mentir…Je restais devant la porte laissant les deux jeunes femmes entrer. Je préférais faire le guet, je n’avais rien de mieux à faire et ce n’était pas vraiment galant d’entrer dans cette chambre alors qu’Yvana allait s’y changer, même si je n’éprouvais rien pour elle. Ce n’était pas bien ne serait-ce qu’envers ma moitié. J’étais tout de même bien éduqué et comme ça elles auraient un petit moment rien qu’entre fille. Il semblerait qu’Yvana était pas mal sur la réserve depuis mon arrivée alors que peut-être que la conversation se délierait si je n’étais pas présent. Je savais très bien qu’Harmonie saurait apaisée ses craintes, elle était douée pour cela.

Je réfléchissais à ce qu’on allait faire après cela. En vérité, je ne savais même pas depuis combien de temps Harmonie était là. Si ça se trouve elle avait déjà vu les enfants pour la journée et comptait rentrée quand elle avait cogné Yvana ? J’imagine que j’en saurais plus sur le déroulement de la journée une fois qu’elle serait sortie toutes les deux de la pièce derrière moi.
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