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Sauver ceux qui peuvent encore l'être [PV: Yvana] (Terminé)

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Yvana T. Sturdlewe
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descriptionSauver ceux qui peuvent encore l'être [PV: Yvana] (Terminé) - Page 2 EmptyRe: Sauver ceux qui peuvent encore l'être [PV: Yvana] (Terminé)

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Je ne sais pas trop pourquoi, j’ai la sensation d’avoir jeté un froid dans la pièce.
Tu ne sais pas pourquoi, hein ?
Elim n’est quand même pas… Enfin, je veux dire, en quelques heures on ne peut pas… Si ? Et... de… de moi, en plus ? C’est vraiment pas possible, je veux pas y croire.
Joue pas l’aveugle, Yva. C’était maman qui l’était quand elle avait ton âge, pas toi.
Je me sens d’un coup assez mal à l’aise. Est-ce que j’ai… j’aurais… Est-ce que j’ai brisé le cœur de quelqu’un ? Comme Liviel avait piétiné le mien sur Gaeon ? Je n’avais pourtant pas été cruelle, je n’avais fait que d’être… enfin… ce qu’il me semblait être raisonnable…
Je ne savais pas comment réagir, je me sentais honteuse, triste, et une pointe d’un sentiment que je n’arrivais pas à comprendre. Pourquoi me sentais-je aussi partagée ? Pourquoi avais-je envie de le prendre dans mes bras, de, presque, revenir sur ma décision ? Mais enfin, on ne se marie pas avec quelqu’un qu’on ne connaît que de quelques heures… Non ? Si ?
Pourquoi me sentais-je aussi confuse face au désarroi du petit loup, et d’autant plus piteuse que j’en étais moi-même à l’origine ?
Tu te poses de ces questions évidentes, ma vieille.
Mais il n’y a rien d’évident là-dedans : je ne pouvais pas comprendre ces sentiments qui se mélangeaient, et qui virvoltaient dans mon ventre, ne me laissant qu’un arrière goût amer, avec la peur d’avoir détruit la seule amitié très puissante que j’avais réussi à créer ici.
Tera ne comptait pas. Face à la connexion que j’avais ressenti avec Elim, et même si j’adorais Tera… ça n’avait rien à voir. Ce qu'en une journée j'avais réussi à créer avec Elim, jamais je n'aurais pu le créer avec Tera.

Oh… Euh… Non, ne t’excuse pas… Je crois… Je crois que c’est moi qui dois m’excuser alors… Alors pardon, de… Euh, de ne pas avoir été très claire.
C’est vraiment une situation parfaitement inconfortable, et je ne demande qu’à ce qu’elle change. Un virage dans la discussion, ou une proposition, quelque chose, n’importe quoi, mais tout pour nous sortir de ce bourbier précaire dans lequel je n’avais pas envie de plonger encore plus de mon corps.
Et je pense que mon sentiment est partagé, puisque Elim change de sujet aussi rapidement que je l’aurais souhaité, et je lui réponds en prenant la perche qu’il me tend comme si c’était une bouée de sauvetage contre notre noyade synchronisée.
Oui, oui, ma blessure est guérie, tu as fait du super travail ! m’exclamai-je avec, peut-être, un peu trop d’enthousiasme.
J’essaie d’afficher un sourire, mais je n’y arrive pas vraiment.

Je me reprends un peu quand il me propose de me raccompagner, et mon cœur se réchauffe un peu – je crois même qu’il rate un ou deux battements.
T’es sûre que c’est une bonne idée ?
Je chasse mes pensées parasites, car, oui, bien sûr que c’est une bonne idée pour finir cette journée aussi bien qu’elle ne s’est déroulée, et pour éviter la note douce-amère de cette dernière conversation.
Je… oui, ce serait vraiment très gentil de ta part de me raccompagner. En plus… Je… euh, je pourrais te montrer ou je vis, moi.
Sans aucun sous entendu, bien sûr.
Quel sous-entendu j’aurais pu faire de toutes façons ?
Mais il se reprend et me propose de m’accompagner uniquement jusqu’au centre-ville. L’ouverture que j’avais vue pour finir correctement la journée se referme doucement mais sûrement.
Oh… euh… Oui, oui, bien sûr, si tu ne veux pas aller jusqu’à chez moi.. je trouverai bien… quelqu’un de l’Église… ou alors je terminerai seule le trajet.
Mais dis-le lui que tu veux qu’il t’accompagne jusqu’au bout, bougre d’idiote ! Tu comprends peut-être rien de ce qu’il se passe dans ta tête et dans ton cœur, mais là, ça t’en es sûre, alors pourquoi tu ne le lui dis pas ?
Mais je n’y arrive pas. C’est bloqué. J’ose pas lui dire que je voudrais lui montrer ma maison, mon projet avec ma boutique, ce genre de choses. C’est coincé dans ma gorge, comme si ça devait rester un secret à défendre corps et âme. Mais pourquoi ? Pourquoi cela devrait-il l’être ? J’ai le droit d’amener un ami chez moi, non ? Pourquoi me sentais-je si… Si… Ah, mais c’est indescriptible comme sentiment ! Ça m’en mettrait presque en colère… En colère de ne pas comprendre ce que je ressens. Je ne peux pourtant pas être amoureuse, ça, je le sais, mais alors quoi… C’est quoi ?
Je peux presque entendre ma conscience se frapper le front avec la paume de la main.

Je souris faiblement quand il me dit que je suis différente. Je ne sais pas trop pourquoi, ça me fait du bien de l’entendre de sa part. Il me propose de revenir si j’ai besoin d’autres soins.
Je n’y manquerai pas, tu seras mon médecin de prédilection, promis !
J’essaie de donner un peu de peps et de bonne humeur à mes paroles, mais je me sens teintée d’un sentiment indescriptible.

Je baisse alors le son de ma voix, comme pour lui annoncer une confidence. Je ne filtre pas les mots qui sortent de ma bouche à cet instant précis… Et peut-être, finalement, que ce n’est pas plus mal. J’ai toujours cherché à contrôler qui j’étais, ce que je disais, comment je le disais, très souvent vainement d’ailleurs. Pourtant, avec Elim, j’avais la sensation presque viscérale que je n’en avais pas besoin, que tout s’emboîtait de manière naturelle quand j’étais avec lui.
Eh bien… Tu sais, pour moi aussi tu es… Tu es différent de ce que je connais.
Ne t’étends pas, tu vas encore t’embrouiller.
Pourtant, c’est vrai : il est différent dans sa manière d’être, dans sa douceur, dans sa gentillesse, et bien sûr, parce qu’il n’existe pas d’hybrides en Gaeon, que c’est donc l’un des premiers que je rencontre, bien que Portalia en compte un certain nombre. Il est différent car il crée une réaction chez moi qui m’est inconnue et sur laquelle je n’arrive pas à mettre de mots.
Et ça… ça c’est vraiment quelque chose qui me plaît beaucoup, je crois.
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Elim
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descriptionSauver ceux qui peuvent encore l'être [PV: Yvana] (Terminé) - Page 2 EmptyRe: Sauver ceux qui peuvent encore l'être [PV: Yvana] (Terminé)

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Ne pas aller jusqu'à chez elle... A vrai dire... Le loup n'avait guère envie de la raccompagner. En fait... Il aurait préféré qu'elle reste là.
Même si c'était l'affaire d'une nuit. Par sa simple présence, la demi-elfe avait remplie la maison et la vie d'Elim plus surement que ne l'aurait fait n'importe qui d'autre.
Et si le loup ne connaissait pas grand monde, il doutait de trouver un jour quelqu'un qui lui ferait le même effet. Cela dit... Il dut se faire violence pour ne pas proposer de faire tout le chemin avec elle.
Visiblement, l'argenté avait déjà jeté un froid dans leur relation. Mieux valait donc éviter d'en rajouter.

-Oh... Et bien, je suppose qu'ils seront de meilleurs guide que moi, je ne connais pas vraiment le centre ville.

Elim parla avec un ton bas et visiblement peu convaincu par sa propre ignorance. Le centre ville n'était pas vraiment un mystère pour lui. Certes il y mettait peu les pieds, mais comparé aux dédales des quartiers nord, c'était comme une route unique.

-Mais je suppose qu'une aventurière comme toi ne crains pas grand chose, non ?

Et ça ne serait pas son pathétique rang bronze qui changerait quoi que ce soit. Déjà que son essence était faible, son pouvoir était aussi totalement inutile. Surtout en cas de combat.
Au mieux pouvait il recoller les morceaux une fois la poussière dissipée. Non... Mieux valait qu'un membre de la guilde le fasse.

Passant sur le reste en rougissant, le loup partit chercher son manteau, profitant par la même pour rassembler les affaires laissées par son amie. Son haut enfilé, il fit au mieux pour boutonner ce dernier, ses mains tremblant de.... Il ne savait même pas pourquoi il était ainsi.

-Fais attention, il fait encore frais dehors, même en cette saison.

Sitôt le soleil partit, un froid glacial semblait envahir les rues. Et ce dernier commençait d'ailleurs à prendre la maison. S'infiltrant au travers des vitres brisées et des fissures, promettant au petit loup une nuit encore plus difficile. Sa seule couverture suffirait-elle ? Difficile à dire, mais plus il serait fatigué, mieux il dormirait. Et dans le cas présent, son esprit était bien trop préoccupé pour lui permettre un sommeil rapide.

-Si tu n'as rien... Je peux te prêter mon manteau !

Dit il en désignant la pièce de tissus usée. Ce n'était pas grand chose. L'ensemble n'était pas doublé, mais protégeait un minimum du vent. Presque un luxe quand on observait le reste de la maison du médecin. Devinant facilement ce qui allait suivre, il leva la main pour couper net à toute remarque.

-Pas besoin de t'inquiéter, je peux me soigner si j'attrape froid

Dit le loup en souriant timidement. Cela ne l'empêcherait pas de souffrir du froid, mais si c'était le prix à payer, cela ne le dérangeait pas plus que ça.
Le peu qu'il avait, il le partageait sans vraiment réfléchir.
Finalement, ils partirent dans les ruelles. Elim prit le temps de lutter contre sa porte pour la refermer correctement. La précaution était bien inutile vu que sa maison était ouverte aux quatre vent, mais c'était tout de même ça !

-Ne t'en fais pas en tout cas, je connais plutôt bien le quartier, on serait aux limites du centre ville en un rien de temps !

Même s'il aurait bien voulut faire trainer la chose. Le médecin savait tout de même pertinemment que les meilleures choses avaient une fin. La demoiselle devait partir...
Il espérait simplement que sa promesse de revenir et de récolter des herbes dans son jardin n'avait pas été douchée par leur dernier échange.

-Quant tu en aura envie... Je serais ravis de pouvoir visiter ta boutique

Cela au moins... Ce fut dit avec envie.
Les rues défilèrent lentement, toutes semblaient se ressembler. Comme si le concepteur de cette partie de la ville avait voulu en faire un labyrinthe particulièrement dangereux.
Les deux purent entendre à de nombreuses reprises des pas précipités, et des bruits peu rassurant. Certains coins de rues laissaient apercevoir des pairs d'yeux pas tout le temps amicale.
Mais comme promis, personne ne vint les importuner. Sans être impressionnant Elim avait gagné le respect des gens du coin.

-Si jamais quelqu'un te pose problème, dans le coin n'hésite pas à leur dire que tu viens pour me voir. Beaucoup considèrent les bidonville comme le pire endroit possible.
Mais les gens respectent tout de même certaines choses

Bien entendu, il ne fallait pas abuser de cela. Le loup avait créer sa petite zone de tranquillité avec difficulté. Et la paix qui était maintenu aux abords de sa clinique était fragile.
Dans tout les cas, l'argenté n'aurait pas dit cela à n'importe qui.
Ses grands yeux jaunes tournés vers son amie, il distinguait parfaitement les traits de son visage malgré l'obscurité.
Elim laissa un grand moment de silence quand ils furent aux abords du centre ville.

Là, la ville était déjà plus lumineuse. Eclairée par plusieurs séries de lampadaires et patrouillées par des gardes, la rue semblait aussi bien plus propre.
A la lisière de son propre petit territoire, il se surprit à prendre la main de son amie.

Ses oreilles dressées avec inquiétude, il dit d'une voix faible, mais pleine d'espoir

-Tu reviendra... hein ?
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Yvana T. Sturdlewe
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descriptionSauver ceux qui peuvent encore l'être [PV: Yvana] (Terminé) - Page 2 EmptyRe: Sauver ceux qui peuvent encore l'être [PV: Yvana] (Terminé)

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Je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir déçue par la tournure des évènements.
Mais invite-le chez toi, idiote, si tu ne veux pas qu’il s’en aille !
Pourtant, les mots restaient coincés dans ma gorge. Je ne parvenais pas à lui dire de rester encore un peu, j’avais la désagréable sensation d’avoir tout gâché… Que cette gêne depuis la discussion que Gus avait entamée ne parvenait pas à s’en aller, comme si j’étais engluée. Je sentais même mes yeux me picoter, et les larmes monter, mais me retins. Il aurait pu croire que je pleurais par sa faute, alors qu’en réalité, j’étais la seule responsable.
J’essayai malgré tout de lui afficher un sourire pour faire bonne figure, mais le coeur n’y était pas.
Il était où, d’ailleurs, ton coeur ?
Impossible pour moi de répondre à cette question bien trop épineuse. Elim provoquait en moi des sensations qui m’étaient inconnues et que je ne comprenais pas, bien loin de mon amitié avec Eléandre ou Joendel, mais également trop éloignées de ce que j’avais jadis pu ressentir pour Liviel. Ma tête était un champ de mine, rien n’était à sa place. Tout ceci me dépassait complètement. Pourtant, une chose était sûre : j’aurais eu envie de cette soirée qu’elle ne se termine pas de cette manière. Qu’elle ne se termine pas… tout court, en réalité. J’aurais voulu qu’il me retienne, ou j’aurais voulu être capable de moi-même me retenir. Mais voilà : mon incapacité dans les relations sociales venait de refaire surface, et je m’étais engourdie dans ce non-dit. Peut-être lui-même n’aspirait qu’à une chose : que je le laisse tranquille.

J’essayai d’esquisser un début de rire à sa remarque, malgré le froid qui s’insinuait dans mon cœur.
Je ne suis pas sûre d’être meilleure aventurière que toi, petit médecin, dis-je en touchant son épaule de mon index, mais j’imagine que oui, le centre-ville ne devrait pas me gober toute crue.
Cette vaine tentative d’humour était bien trop désespérée pour sonner vraie.

Elim tremblait en boutonnant son manteau. J’allais lui demander si tout allait bien quand il me prit de court en parlant de la fraîche saison. Je haussai doucement la tête de haut en bas. Oui, il faisait assez frais, mais je ne pouvais m’empêcher de me demander si c’était vraiment le fruit de la tombée de la nuit. Sa réaction et sa difficulté à fermer son pardessus tendaient à me répondre que oui.

Soudain, le Soleil sombra parfaitement sous l’horizon, et Elim me proposa son manteau. J’allais protester, voyant bien ses tremblements, mais il m’arrêta d’un geste de la main, m’expliquant qu’il pourrait se soigner. Peu rassurée, je lui fis néanmoins un sourire pour ne pas l’incommoder un peu plus.
Eh bien… Me… Merci, alors. Fais attention, tout de même, à ne pas prendre froid…
Que dire de mieux ? Plus rien de ce que j’arrivais à exprimer ne me semblait pertinent.

Ils seraient aux limites du quartier en un rien de temps… Je contins un soupir. J’aurait tant aimé qu’il en profite pour me faire faire des détours et grapiller quelques secondes avec lui, mais le jeune loup semblait préférer que je ne rentre, alors… Je n’allais quand même pas aller contre sa volonté…
Un étau indescriptible enserra mon cœur.
Merci de me montrer le chemin, parvins-je à articuler avec peine.
Les yeux d’Elim semblèrent reprendre de la couleur lorsqu’il parla de ma boutique, aussi, mes joues se colorèrent du même rose qu’habituellement, par la même occasion.
Et je t’accueillerais avec plaisir chez mo… euh, dans mon salon de thé !
Mes mots avaient failli dépasser ma pensée.
Mais ressaisis-toi, enfin, c’est quoi ce cinéma que tu fais, là ?
J’esquissai un sourire, un peu plus sincère, celui-ci.

Nous sortîmes alors et avançâmes dans les rues pavées et malfamées des quartiers nord. Toute aventurière que j’étais, je ne pus que me féliciter de ne pas avoir pris ces chemins seule la nuit. Heureusement qu’Elim était avec moi, il semblait dégager une aura que les autres, à défaut d’apprécier, devaient au moins respecter, puisqu’aucun des responsables des murmures ou des pas précipités ne vint nous poser d’ennuis quelconques.
Il me rassura en me proposant de dire que je venais le rencontrer, qu’au moins, ceci ne devrait pas m’empêcher de traverser, plus ou moins tranquillement, les rues. J’acquiesçai en le remerciant à nouveau, alors que nous arrivions près du centre-ville.

Mon cœur se serra à nouveau : ainsi, donc, nous devions maintenant nous séparer…

Je sentis avec surprise sa main prendre la mienne, et sursautai. Je retins un petit pas de réflexe vers l’arrière, comprenant que ce geste pourrait être très mal interprété, et le regardai droit dans les yeux, lorsque je lui répondis, en serrant avec douceur sa main froide mais pourtant si agréable.
Oui… Bien sûr que je vais revenir…
Ma voix ressemblait à un souffle, presque inaudible. J’étais perdue dans ses yeux jaunes alors que tout mon corps s’électrifiait par ce simple contact. Je me surpris à détailler ses traits si fins, et à avoir envie de lui caresser la joue. Je me retins néanmoins.
Après ce qui me parut être à la fois une éternité mais un temps infiniment trop court, je finis par couper court à ce contact qui m’avait toute retournée, souriant d’un air gêné.
A… A… A bientôt, Elim, alors… chuchotai-je presque.

Puis, je me retournai vers le centre-ville d’un pas lent.
T’es sûre de ne pas vouloir te retourner une dernière fois ?
Oui.
Parce que si je le faisais, j’allais fondre en larmes en lui suppliant de rester avec moi.
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