Yoka
Invisible Cupidon
Bronze
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- Date d'inscription :
- 25/10/2022
- Gils :
- 7909
- Disponibilité Rp :
- À voir selon les périodes
- Messages :
- 145
- Métier :
- Kage-mage de l'illusion
- Couleur d'Essence :
- Bleue (objectif Cyan)
- Style d'Arme :
- Arc
- Rang :
- Argent @@@@
- Puissance d'Essence :
- 3426
Tes paroles te lient.
Il a complètement raison.
Tes paroles te lient, stupide renard. Mais tu sais que tu n’as plus de proche, que la seule famille que tu estimes digne ne peut désormais qu’être vengée et non plus protégée. Que tu n’as plus la moindre attache à ce jour.
Donc la seule chose que tu peux encore perdre est ta dignité, et elle ne sert de toute façon pas à grand-chose.
On acquiesce de la tête.
Et voilà qu’il parle des Darks Souls. On ouvre très grand les oreilles. En quelques phrases, t’as droit à bien plus d’info que tu n’en as jamais eues en de nombreuses années de recherches. Qui eut cru que ce type serait ton jour de chance ?
Il y a un truc étrange, par contre. « Observe ses habitants. Ceux qui se comportent autrement que comme des criminels sans envergure sont des portes d’entrée. »
L’orphelinat d’Elizabeth, l’armure, était bien dans les quartiers nord, et elle ne s’est jamais comportée en criminel. Est-il en train de prétendre qu’elle en est ? Ou au contraire prétend-il que je dois trouver les criminels d’envergure pour trouver les portes ?
Mais d'autres choses te font frissonner outre mesure.
« Tu m’appartiendras, Yoka »
Alors, j’ai rien contre tes kinks mais t’es pas obligé de le dire aussi brutalement, mon coco. À moins que ça te fasse plaisir l’idée de posséder des gens. Faut juste espérer que tu sois pas d’un naturel jaloux, parce que je connais de nombreuses personnes qui aiment bien dire ça, et t’es pas le premier à me l’avoir murmuré, quand bien même t’es le premier de tous à l’avoir déclaré à côté d’un autel mortuaire et dans un but extraordinairement incompréhensible.
En vrai, on sent qu’on est en train de passer un pacte avec le diable. Appartenir à quelqu’un, c’est un engagement complexe et ni lui ni toi n’en connaissez les limites réelles. Cela signifie potentiellement devoir interrompre tes libertés et tes passions pour autre chose que ta volonté. Cela signifie tourner le dos à une partie de toi-même et de ta liberté pour te cacher derrière un « Je ne peux pas, j’ai paragoï ». Cela signifie renoncer à soi, pour épouser une autre cause dont tu ne connais rien. Pour de nombreuses personnes, ce serait dégradant.
Mais si c’est le prix à payer pour se voir offrir sur un plateau le criminel que tu veux…. Si c’est le coût qui t’offrira le retour de tes nuits de sommeil, les trente deniers qui te libéreront de ta dette morbide envers les tiens, alors…
« Qu’il en soit ainsi. Tant que vous me ramener le bon assassin, sans me mentir à son sujet, et en me laissant perpétrer ma vengeance à son égard, vous pouvez me considérer comme votre propriété. Et ce jusqu’à ce que votre volonté de me libérer ne nous sépare. »
Il vient de tendre une main. Il attend que tu valides. Tu aurais pu te précipiter dessus pour valider l’offre, mais le sentiment de dignité est plus fort. L’instant est solennel. On n’offre pas sa condition humaine sans prendre le temps d’avoir conscience de ce que l’on fait, au moins en partie.
Tu fais certainement une canorie, mon goupil. Mais tu sais que ta vie ne vaut plus rien sans ta vengeance. Il est tant que tu l’assumes. Autant qu’elle profite à ce type en face, si cela peut faire de lui un allié et redonner un peu de sens à ton existence.
On saisit la main tendue avec force. Fichus relents, ils sont beaucoup trop prenants pour ton petit cerveau. Mais on ne lâche pas la main, pas tant que notre destinée qui s’y engouffre ne s’y trouve clairement scellée.
Il a complètement raison.
Tes paroles te lient, stupide renard. Mais tu sais que tu n’as plus de proche, que la seule famille que tu estimes digne ne peut désormais qu’être vengée et non plus protégée. Que tu n’as plus la moindre attache à ce jour.
Donc la seule chose que tu peux encore perdre est ta dignité, et elle ne sert de toute façon pas à grand-chose.
On acquiesce de la tête.
Et voilà qu’il parle des Darks Souls. On ouvre très grand les oreilles. En quelques phrases, t’as droit à bien plus d’info que tu n’en as jamais eues en de nombreuses années de recherches. Qui eut cru que ce type serait ton jour de chance ?
Il y a un truc étrange, par contre. « Observe ses habitants. Ceux qui se comportent autrement que comme des criminels sans envergure sont des portes d’entrée. »
L’orphelinat d’Elizabeth, l’armure, était bien dans les quartiers nord, et elle ne s’est jamais comportée en criminel. Est-il en train de prétendre qu’elle en est ? Ou au contraire prétend-il que je dois trouver les criminels d’envergure pour trouver les portes ?
Mais d'autres choses te font frissonner outre mesure.
« Tu m’appartiendras, Yoka »
Alors, j’ai rien contre tes kinks mais t’es pas obligé de le dire aussi brutalement, mon coco. À moins que ça te fasse plaisir l’idée de posséder des gens. Faut juste espérer que tu sois pas d’un naturel jaloux, parce que je connais de nombreuses personnes qui aiment bien dire ça, et t’es pas le premier à me l’avoir murmuré, quand bien même t’es le premier de tous à l’avoir déclaré à côté d’un autel mortuaire et dans un but extraordinairement incompréhensible.
En vrai, on sent qu’on est en train de passer un pacte avec le diable. Appartenir à quelqu’un, c’est un engagement complexe et ni lui ni toi n’en connaissez les limites réelles. Cela signifie potentiellement devoir interrompre tes libertés et tes passions pour autre chose que ta volonté. Cela signifie tourner le dos à une partie de toi-même et de ta liberté pour te cacher derrière un « Je ne peux pas, j’ai paragoï ». Cela signifie renoncer à soi, pour épouser une autre cause dont tu ne connais rien. Pour de nombreuses personnes, ce serait dégradant.
Mais si c’est le prix à payer pour se voir offrir sur un plateau le criminel que tu veux…. Si c’est le coût qui t’offrira le retour de tes nuits de sommeil, les trente deniers qui te libéreront de ta dette morbide envers les tiens, alors…
« Qu’il en soit ainsi. Tant que vous me ramener le bon assassin, sans me mentir à son sujet, et en me laissant perpétrer ma vengeance à son égard, vous pouvez me considérer comme votre propriété. Et ce jusqu’à ce que votre volonté de me libérer ne nous sépare. »
Il vient de tendre une main. Il attend que tu valides. Tu aurais pu te précipiter dessus pour valider l’offre, mais le sentiment de dignité est plus fort. L’instant est solennel. On n’offre pas sa condition humaine sans prendre le temps d’avoir conscience de ce que l’on fait, au moins en partie.
Tu fais certainement une canorie, mon goupil. Mais tu sais que ta vie ne vaut plus rien sans ta vengeance. Il est tant que tu l’assumes. Autant qu’elle profite à ce type en face, si cela peut faire de lui un allié et redonner un peu de sens à ton existence.
On saisit la main tendue avec force. Fichus relents, ils sont beaucoup trop prenants pour ton petit cerveau. Mais on ne lâche pas la main, pas tant que notre destinée qui s’y engouffre ne s’y trouve clairement scellée.
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Mer 19 Avr - 15:34