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Les pantalons c'est cool mais les jupes c'est mieux ! Selon Karter...[PV : Yvana T. Sturdlewe] (Terminé)

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Derek Ravencross
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Bon j’en savais déjà plus sur ce monde. Cela faisait à peine deux jours que j’étais à Portalia mais malgré le fait que ce soit davantage diversifié au niveau population cela semblait un peu dans le même style que chez moi. En dehors de la ville de Portalia ça avait l’air d’ailleurs particulièrement dangereux. Je me demandais bien à quel point. Mais il fallait tout de même que je reste prudent. De ce que l’on m’avait dit la faune locale était assez énervée et immense pour la majorité des espèces.

On m’avait parler d’un centre d’entraînement. J’irais sûrement y faire un tour avant de me faufiler au dehors. Afin de voir un peu à quelle sauce je pourrais potentiellement être mangé. Surtout que c’était clairement ça. Beaucoup d’aventuriers par le passé avait perdu la vie en étant mangé par la faune donc on allait éviter d’y aller tête baissée. Je réfléchissais me disant que ce serait bien aussi que je passe par les diverses boutiques pour avoir quelques outils pour quand j’irais en exploration.

Voulant continuer le métier de mercenaire car je n’en avais juste rien à battre de leur quête, je trouverais bien des taverniers ou autre qui aurait besoin de ressources du dehors et que je pourrais contenter du coup. Cette quête durait depuis deux mille ans après tout donc concrètement ce n’était pas parce que je n’y participerais pas que ça changerait quoi que ce soit. Comme le fait que j’y participes d’ailleurs. Je n’étais pas un surhomme ni un héros. Je voulais juste me faire mon nouveau petit nid ici parce que de toute évidence j’allais finir ma vie dans ce bled.

C’est limite plus accueillant ici que dans notre monde, non ?

Pour une fois mon collègue fantôme semblait vouloir avoir une discussion sérieuse alors j’en profitais. Après tout, j’aimais bien discuter quand ça avait un intérêt. Ici partagez nos impressions de ce nouveau monde ainsi que nos questionnements pouvaient nous aider à voir ce qu’on pouvait faire et tout. Je me décidais donc d’être bon prince pour cette fois en espérant que la discussion n’allait pas finir par dévier comme c’était souvent le cas. Des moments de lucidités de plus en plus rares si vous voulez mon avis…

Je trouve aussi. Il y a l’air d’avoir moins d’inégalités sociales. Du coup, moins de famine. Les gens s’entraident bien plus. C’est assez déstabilisant.

J’imagines bien toi qui a pas mal vécu de manière égoïste ces derniers temps ça va te changer petit père ~

Je vois pas en quoi. Je vais continuer mon boulot de mercenaire en étant payer pour aller faire des récupérations de ressources pour ceux qui voudront. C’est une manière de rendre service à la population sans me faire chier à sociabiliser de trop dis-je en haussant les épaules.

Pourtant de ce qu’on nous a dit ce serait pas plus mal que tu te fasses quand même un ou deux potes histoire de pas partir tout seul en dehors de Portalia.

Je grognais sachant pertinemment qu’il avait raison. Pour autant, je n’avais vraiment pas des masses envies de devoir compter sur d’autres gens que moi-même. On n’était jamais déçu dans ce cas-là. Si on faisait une bourde c’était de notre seule faute. Avoir un ou plusieurs équipiers ça ramenaient des inconnues supplémentaires. Il y avait plus de chances de succès comme il y avait également plus de chances d’échecs...Donc j’étais moyennement chaud.

Tiens tu devrais essayer avec celle-ci là ! La fille aux grandes oreilles. Elle a un truc non défini sur son épaule. On dirait un...champignon...?

Je regarde la jeune femme qu’il pointe du doigt et j’hausse un sourcil.

Le fait que ce soit une jeune fille bien faite n’a rien à voir avec le fait que tu veuilles que j’aille la voir, nous sommes parfaitement d’accord ?

Evidemment voyons ! Quelle réputation tu me fais là gamin ! Je suis curieux de cette bestiole qui prend appuie sur son épaule. Tu crois qu’elle parle aussi sa peluche végétale ?

Je soupirais me massant les tempes.

Je penses que si elle parle c’est toujours moins que toi donc ça doit être reposant. Allons la voir, après tout, je suis curieux aussi maintenant. Je me demandes vraiment ce que c’est et aussi à quelle race appartient cette fille.

Je me dirige donc vers elle et finit par m’arrêter en face d’elle impassible.

Bonjour, je suis Derek.

Je voyais Karter tourner autour de la jeune femme et je voyais bien que son regard était bien plus axé sur elle que sur son compagnon.

C’est votre compagnon sur votre épaule ? Il est genre vivant ? Il parle ? dis-je en essayant de sourire mais n’y étant pas habituer ça devait faire plus peur qu’autre chose.

J’avais perdu de vue Karter et haussais un sourcil avant de le voir derrière la jeune femme la tête en bas en train de mater ouvertement son derrière le visage traversant sa jupe comme si c’était la chose la plus normale du monde. Je me mordais les lèvres pour ne pas hurler sur le fantôme. Je le hais...lui et toutes ses pensées lubriques. Je suis dans une position des plus complexes. Lui crier dessus ferait penser à la jeune femme que c’était contre elle que je m’énervais alors que non…

Finalement, j’optais pour changer de lieu afin qu’il ne puisse plus mater.

Est ce que ça vous dérangerait de me faire visiter un peu la ville ? Je n’ai pas encore eu le temps de le faire. Cela fait à peine deux jours que je suis ici.

Je n’avais pas spécialement envie de visiter ni de passer je ne sais combien de temps avec cette fille mais je ne voulais pas non plus que Karter en profite car elle n’avait rien demander. Du coup, je verrais bien si je trouve pas une façon polie de m’éclipser durant la visite…

Dernière édition par Derek Ravencross le Lun 17 Jan - 16:33, édité 2 fois
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Yvana T. Sturdlewe
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descriptionLes pantalons c'est cool mais les jupes c'est mieux ! Selon Karter...[PV : Yvana T. Sturdlewe] (Terminé) EmptyRe: Les pantalons c'est cool mais les jupes c'est mieux ! Selon Karter...[PV : Yvana T. Sturdlewe] (Terminé)

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Eh bien, les derniers évènement n'avaient pas été de tout repos !
Mes premiers entraînements, le repas chez les GROM et surtout... Surtout ! Mon passage Argent avec les orphelins !
Heureusement que le directeur de l'orphelinat m'avait autorisée à garder le livre d'ailleurs, je voulais vraiment l'étudier plus en détail et surtout... Il fallait que je comprenne comme un livre de Gaeon avait pu apparaître dans la bibliothèque d'Yseult.
Il faut vraiment que t'ailles faire un tour là-bas, ma cocotte.

Il fait beau aujourd'hui, et Gustave a l'air d'apprécier : il a décidé de me me coiffer, signe qu'il est tout heureux (mais pas encore assez pour exploser de joie littéralement). Je le laisse faire : j'aime bien quand il met ses toutes petites mimines dans mes super longs cheveux. Il est tellement petit par rapport à ce qu'il essaie de coiffer qu'il se perd dedans. Du coup, il prend une toute petite mèche, et décide d'en faire une tresse. Ça doit bien faire une bonne demie-heure qu'il est dessus, et il ne semble pas en avoir fait la moitié. De temps en temps, je lui demande s'il s'en sort, il me répond que je dois le laisser se concentrer, qu'il me rendra "belle comme le Prim'Arbre", et que je serai trop contente de lui. Alors, je peux pas m'empêcher de lui répondre que je suis déjà contente de lui, ce qui lui donne encore plus de motivation pour faire son travail de coiffeur. Ça me fait beaucoup rire. Enfin, beaucoup à mon échelle. Du coup ça me fait étouffer un petit rire, en réalité. Mais c'est déjà pas mal : je suis de bonne humeur.

Je décide de m'asseoir sur un banc. Il fait bon, alors autant en profiter pour lire un peu. Ça doit faire trois fois que je relis le livre que j'ai utilisé pour cette fameuse pièce de théâtre, mais je ne peux pas m'empêcher de chercher plus d'indices. De ce que je comprends, c'est ce combat qui a entraîné mes parents dans les bras l'un de l'autre. Mais... Pourquoi ? Cette illustration, sans aucune légende, qui représente un collier, m'intrigue beaucoup. Il faut que je trouve le moyen de comprendre. C'est forcément là-dedans, quelque part.

Alors que je suis en pleine recherche, j'entends une voix.
"Bonjour, je suis Derek."
Je relève la tête, me demandant si c'est vraiment à moi qu'on est en train de parler ou si je suis juste en train d'halluciner. Je regarde le jeune homme brun qui vient de m'interpeller. Il est habillé chaudement, avec ce qui ressemble à une armure en cuir, et porte ses cheveux en queue de cheval.
Je me relève d'un coup, comprenant que c'est bien à moi qu'il s'est adressé, et je range le livre des Enfants de l'Argile dans mon petit sac.

Soudain, je suis prise de panique, en me remémorant mon dilemme intérieur en sortant de chez moi.
Après le repas chez Tera, j'avais beaucoup réfléchi. L'avoir vu débattre avec sa mère au sujet d'une robe m'avait rendue tellement nostalgique, tellement triste, que je m'étais demandée s'il ne fallait pas que j'ose, pour une fois, sortir avec quelque chose d'autre qu'un pantalon. Je me revois sur le marché, rougir comme une tomate devant le vendeur, en n'osant rien essayer, en n'osant rien toucher, et finir par poser mon dévolu sur une petite jupe simple noire, qui descends un tout petit peu au dessus du genou. J'avais payé en bégayant, en n'osant même pas regarder le vendeur, et je m'étais réfugiée chez moi, puis j'avais été prise d'une telle panique que ça m'avait secouée de sanglots. Gustave était resté sur moi pendant tout ce temps, à tenter de me rassurer, à me dire de l'essayer, et à me gronder parce que c'était vraiment pas une raison pour être triste.
Alors, je l'avais écouté.
J'avais mis la jupe.
Je m'étais sentie si ridicule, si mise à nue, si peu naturelle que ça m'avait effarée. Mais Gustave m'avait dit, à juste titre, que maman et parrain seraient très fiers de moi, de voir que je m'épanouis un peu plus. Il m'avait fallu deux jours pour me décider à la porter en dehors de chez moi. Elle était là, je voulais la mettre, mais je ne me sentais pas légitime, je me sentais même carrément ridicule. Mais, j'avais fini par ne penser plus qu'à ça. Et ce matin, en me levant j'avais sauté le pas.
Bon, Yva, tu l'as achetée, t'y penses depuis deux jours, tu vas pas en mourir : mets-là, cette jupe !
Je m'étais regardée dans le miroir avec une telle intensité, que Gustave m'avait même encouragée.
Toï, mougniii ! Zloubi, zloubi !
Oui, il avait raison : j'en étais capable.
...
Pourquoi était-ce précisément ce jour-là qu'un inconnu avait choisi pour venir m'aborder ??!

L'inconnu, enfin, le prénommé Derek, me regarde bizarrement. Est-ce que ma panique est lisible sur mon visage ?!
"C’est ton compagnon sur ton épaule ? Il est genre vivant ? Il parle ?"
Ah, ouf, c'est que à cause de Gustave ! Respire, Yva, respire. Arrête de penser que tout le monde se moque de toi constamment. Elle te va très bien, cette jupe. Très bien.
Il faut que je réponde, pour pas paraître bizarre.
Euh... Euh, oui, oui, c'est un peu ça. Il est vivant, il parle, mais c'est une langue un peu particulière. C'est ce qu'on appelle un Mougni, dans mon monde, une race de petits êtres champignons. Il m'accompagne partout.
Yvana ! Tu t'es même pas présentée !
Et euh... Pardon, je ne vous ai pas répondu. Enchantée, Derek, je m'appelle Yvana.
C'est comme ça qu'on se présente normalement, hein ?
Le regard de Derek ne change pas, il me paraît presque un peu froid, j'ai bizarrement l'impression qu'il me fixe, ce qui me met encore plus mal à l'aise.
Je voulais juste lire un peu moi...

"Est ce que ça vous dérangerait de me faire visiter un peu la ville ? Je n’ai pas encore eu le temps de le faire. Cela fait à peine deux jours que je suis ici." me dit-il ensuite, alors que je tire frénétiquement sur ma jupe pour la faire descendre, parce que j'ai maintenant la claire sensation qu'elle est trop courte. Je voudrais tellement, tellement porter mon pantalon en cuir marron...
Ce jeune homme ne me met décidément pas très à l'aise, mais je ne sais pas comment refuser sa requête sans paraître incivile. Je me dis qu'au moins, si on marche, il ne pourra plus voir que je porte une jupe, et il ne pourra plus me regarder, et ça, ça me rassure un peu. Alors j'accepte, à demi-mot.
Euh... Oui, oui, bien sûr, je peux vous montrer. Mais... Enfin, ça ne fait qu'un petit mois que je suis ici, à peine, plutôt trois semaines en fait, donc je ne sais pas si je vais pouvoir vous éclairer sur tout.

Ne me regarde plus, ne me regarde plus, je suis morte de honte...
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Derek Ravencross
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descriptionLes pantalons c'est cool mais les jupes c'est mieux ! Selon Karter...[PV : Yvana T. Sturdlewe] (Terminé) EmptyRe: Les pantalons c'est cool mais les jupes c'est mieux ! Selon Karter...[PV : Yvana T. Sturdlewe] (Terminé)

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Après que Karter ai commencé à me prendre la tête j’avais fini par aller voir la jeune femme assise sur son banc qui avait un petit compagnon végétal à ses côtés. Elle semblait très préoccupée. Je ne savais pas si c’était par rapport aux livres dont elle tournait les pages de manière spasmodique, mais il devait être impliqué c’était certain vu comment elle le tenait et le feuilletait dans tous les sens. Cela faisait bien un brave moment que je n’avais pas moi-même mis le nez dans un livre. Ce n’était pas mon genre, je préférais bien plus l’action. J’avais essayé pourtant mais à chaque fois je m’étais désintéressé rapidement au bout d’un chapitre.

Il me fallait être en mouvement. Je ne supportais pas d’être trop longtemps sans bouger. Surement dû à mon enfance où mon père ne me laissait aucun répit et où il m’entraînait sans cesse durant la journée. Dès fois c’était à peine si j’avais le temps de manger. C’était pourtant bien de manger et de reprendre des forces afin que l’entraînement soit plus productif. Mais mon père était déjà tellement aveuglé par la renommée à cette époque que lui en faire part n’amenait à rien de bon si ce n’est des coups de bâtons. Donc je m’étais juste fait une raison et habituer à toujours être en action.

Bref, je me présentais donc à la jeune femme en espérant qu’elle viendrait à faire pareil. J’avais quelques questions pour elle après tout. J’étais curieux de certaines choses que je voulais mettre à plat. J’esquisse un mince sourire en la voyant finalement relever la tête comprenant que c’était bien à elle que je m’adressais. En même temps, n’y avait pas grand monde d’autres dans les environs pour le moment. Je voyais Karter faire son tour lubrique avant de finalement aller regarder sous la jupe et si je pouvais je l’engueulerais. Mais là, à l’heure actuelle cela paraîtrait trop louche. Elle allait se demander ce qu’il se passait.

Cela ne me dérangerait pas d’expliquer, mais j’avais tellement l’habitude qu’on me prenne pour un fou qui parle tout seul que je prenais même plus la peine d’en parle. Karter se foutait bien souvent de ma gueule pour ça d’ailleurs. Je restais impassible mais je dois avouer que dans mon for intérieur je m’imaginais faire sa fête au fantôme de pleins de manières différentes avec une préférence pour l’étranglement…Je soufflais doucement pour contenir mon irritation palpable.

Je fis part du fait que je m’intéressais à son champignon. J’étais vraiment intrigué pour le coup. Je n’avais pas pour habitude de voir ce genre de bestiole animé. J’aurais préféré ce genre de compagnon à Karter mais mon karma m’avait fait un gros fuck à ce niveau-là. L’air de dire on va te refiler le pire compagnon de tous les temps. On était si différent avec Karter qu’il mettait mes nerfs en boule la majorité du temps. Il n’arrivait pas à garder son sérieux plus d’une minute quand il arrivait à l’être ce qui était rare. Non sa spécialité c’était d’être un gros dégueulasse qui lorgne sur toutes les nanas possibles. Il était grave en manque. Son excuse c’était qu’il avait passé mille ans sans voir le corps nu d’une femme. Après étant un fantôme pour moi il était même pu censé avoir ce genre de désir, non ? Il était mort après tout donc il ne ressentait plus rien…Donc le désir devrait en faire partie…

Bref, je me recentrais sur la jeune femme qui semblait toute en panique du fait que je venais la voir. Je ne comprenais pas trop pourquoi elle semblait si crispée d’ailleurs. Sentait-elle la présence de Karter ? Non impossible, jamais personne ne le remarque et c’est vraiment énervant d’ailleurs. D’être le seul à le voir. Il me parle bien trop souvent et même si je veux l’ignorer c’est loin d’être chose facile. Pas avec son comportement dégradant. On n’a tellement rien à voir tous les deux. Moi les femmes je n’en ai juste rien à secouer je n’ai jamais compris tout le bordel qu’il faisait. Voir le corps d’une femme ouais c’est bien fait point, il n’y a pas à en faire toute une histoire, si ?

La jeune femme finit par me répondre me disant que sa bestiole était vivante mais parlait dans une langue spécifique. Un mougni ? En même temps pas difficile de l’accompagner partout s’il se posait sur son épaule en mode je me laisse traîner. Elle finit par se présenter à son tour. Elle s’appelait Yvana. Cela ne me disait rien comme nom. C’était original en tout cas et chantant.

Je lui propose finalement de visiter un peu la ville car je voulais faire en sorte que Karter ne la lâches. Pour autant je ne pouvais pas encore partir. J’étais curieux d’en savoir un peu plus sur cette fille, vu qu’elle faisait parti d’une race qui n’existait pas sur mon monde. Ne sait-on jamais s’il y a des ennemis qui sont d’une race similaire en savoir plus sur elle sera pratique au combat.

Cela fait déjà presque un mois alors. Après je n’ai pas besoin de visiter trop de choses non plus. Ou dormir, ou faire des missions pour gagner de l’argent, ou on peut manger à ça faim et des armureries me suffiront amplement comme visite.

J’essayais de sourire de manière plus naturelle mais je n’étais pas vraiment du genre à faire ça. Je ne souriais pour ainsi dire pas souvent. Je gardais souvent un visage impassible ce qui faisait souvent reculer les gens. Pour cette raison aussi que je ne cherchais plus trop à me rapprocher de qui que ce soit.

Mais non ! Derek tu triches ! Comment je peux mater si elle est en mouvement ! Faux frère !

J’ignorais Karter sciemment tandis que je voyais qu’Yvana tripotait sa jupe sans arrêt. Elle avait peut-être froid ? Je prenais ça pour ça en tout. Je retirais ma cape et lui tendit.

Tenez, vous n’avez pas l’air a votre aise dans votre jupe. Vous avez peut-être froid, c’est ça ? Les temps ici m’ont l’air plutôt frais.

Mais tu le fais exprès ?! Si elle se recouvre de ta cape je pourrais vraiment plus rien mater !

C’est le but ~ dis-je en chuchotant tout bas.

Je repartis dans mes pensées me demandant ce que je pouvais lui demander d’autres.

Du coup, vous êtes d’une race que je n’ai jamais croisé dans mon monde. Je serais curieux d’en savoir un peu plus à ce sujet si ça ne vous dérange pas ? Je suis prêt à me dévoiler aussi si ça peut aider ?

Karter boudait clairement et il décida d’aller embêter le petit champignon du coup. Essayant de le toucher ou d’appuyer sur lui comme il appuierait sur un bouton. Ce gars m’exaspérait fallait qu’il trouve toujours un truc pour me pomper l’air…

Regarde Derek si je fais ça on dirait qu’il a bouffer mon doigt ! dit-il hilare tandis qu’il traverse le petit champignon pour faire réapparaître son doigt au niveau de sa bouche.

Mais tu vas arrêter tes conneries espèce de crétin ! finis-je par dire totalement hors de moi…

Merde. Il allait falloir que je donne des explications vu mon comportement.

Oh ça va j’aurais pu faire pire que de mettre mon doigt dans sa bouche ! continue-t-il toujours aussi lourd voir encore plus…

Dernière édition par Derek Ravencross le Lun 3 Jan - 15:21, édité 1 fois
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Il n'arrête pas de me dévisager, comme si son regard... me transperçait, en fait. Je me sens pas du tout à l'aise, vraiment pas du tout. Je m'efforce à essayer de lui sourire, mais je crois que ça ressemble plus à une grimace qu'à autre chose.
Pourtant il s'intéresse à moi, pour de vrai, me semble-t-il : il me pose des questions sur Gustave, il veut que je l'accompagne dans la ville... Pourquoi alors sa présence me met-elle autant la pression ?
Sur mon épaule, Gustave tire doucement sur la mèche qu'il était en train de coiffer. Tu lui prêtes pas beaucoup d'attention, c'est pour ça, il est jaloux.
Alors, je lui fait une petite tape sur le haut du chapeau. J'espère que ça va le calmer un peu.

Je rapporte mon attention sur Derek, tout en replaçant ma jupe. Il a l'air sincèrement intéressé par ce que je raconte, en tout cas, il y répond avec presque... presque un genre de ferveur, comme s'il avait hâte de se mettre à marcher.
Ma compagnie lui semble-t-elle vraiment accueillante à ce point ? Ouais, ouais, c'est ça... Il te connaît pas mais il t'adore déjà, bien sûr... Redescends, Yva.
Il rectifie : il n'a pas besoin de connaître tout Portalia, il veut simplement connaître quelques endroits. Je me retiens de dire que je n'ai encore fait aucune mission, et que je ne suis donc peut-être pas la plus qualifiée pour cette partie-là, parce que je veux pas avoir la sensation d'être une loser tout de suite.
T'es rang argent, maintenant, tu te souviens ? Il serait peut-être temps d'avoir confiance en tes capacités...

Il me demande ou il pourrait trouver des endroits pour dormir et manger. Je suis un peu étonnée, j'avoue.
Dormir ? Euh, oui, je ne la connais pas très bien, mais il y a une auberge en centre-ville... Je crois qu'elle s'appelle La Salamandre qui... Euh... s'amuse, ou quelque chose de ce genre. Si vous voulez, je peux vous y amener...
On se met alors à marcher dans la direction de l'auberge, puisque je ne sais pas trop quoi faire d'autre, et que je ne veux plus qu'il puisse voir ma jupe. Je reprends la parole, pour éviter les blancs, parce que j'ai toujours peur d'être sotte quand il y a un blanc.
Mais... La Guilde ne vous a pas du tout renseigné sur tout ça ? Les missions, le centre d'entraînement, ce genre de chose ? Je trouve ça étonnant qu'elle ne vous ait même pas donné d'adresse pour pouvoir dormir... C'est... Enfin, ils m'ont même trouvé un petit logement, que je leur loue, alors je suis étonnée.
Je tripote encore ma jupe de façon machinale. Je vais finir par la trouer à essayer de la faire descendre à ce point-là. Gustave sur mon épaule tire de plus en plus fort sur mes cheveux. Mais qu'est-ce qu'il fait !
Eh, Gus, tu me fais mal, arrête !! je m’énerve, pile au moment ou Derek me propose sa cape.
Je retourne mon attention vers lui, mais Gustave n'a pas fini de s'acharner sur ma mèche de cheveux.
Oh... Oh, merci beaucoup...
J'ai l'impression de m'empourprer, mais en même temps, je n'arrive pas à rester mal à l'aise : Gustave me dérange VRAIMENT. Je l'attrape par la "peau" du dos.
Gus, tu me fais trop mal. Soit t'arrêtes, soit je te mets dans ma poche.
Je sais qu'il a horreur de ça.
Zougni ! Zougni ! Zougni !
Je me désintéresse deux secondes de Derek, qui semble préoccupé de son côté aussi. Mon mougni à moi me préoccupe également beaucoup.
Mais arrête de dire n'importe quoi, y'a pas de zougni à Portalia, tu es le seul champignon vivant qui existe ici, y'a rien de méchant qui veut t'attaquer.
J'essaie de le rassurer, mais ça ne semble pas marcher. Je continue machinalement à le caresser et à le dorloter en essayant de répondre du mieux que je peux à la question de Derek. J'avoue, la proposition qu'il me fait : à savoir se dévoiler un peu à son tour, me plaît assez. Je crois qu'en fait, je ne suis pas complètement indifférente aux autres. Je me sens toujours mal à l'aise quand je suis entourée, mais j'aime bien en connaître un peu sur ceux avec qui je parle... Ça fait peut-être de toi un genre de comère ?
Euh... Oui, si vous voulez...
Qu'est-ce que je peux bien raconter d'intéressant sur moi, ou ma race ?
Je suis, euh... Une demie-elfe. Ça veut dire que mon père est un elfe, mais pas ma maman, elle est humaine. Les elfes et les humains ne sont pas très différents sur le point de vue physionomique je crois, à part les oreilles. Les elfes sont souvent un peu plus... euh... gracieux, féminins, dans leur façon d'être ou de s'habiller, et dans les traits de leur visage. Les deux vraies différences, c'est surtout que les elfes vivent beaucoup plus longtemps que les humains. Mon papa a 103 ans, par exemple, mais c'est pas du tout un "vieil" elfe. Je sais pas trop si on peut rapporter ça à un âge humain, en fait je crois que ce genre de bidouille ne veut pas dire grand chose, mais ma maman a 46 ans, si ça peut aider. Là où les humains vivent en moyenne 80 années sur Gaeon, mon monde je veux dire, les elfes les plus vieux peuvent vivre jusqu'à 600 ans, mais je crois que la moyenne c'est plutôt 400 ou 450. Et puis, une autre différence, c'est que les elfes peuvent voir dans le noir. J'ai hérité ça de mon père, c'est mon cas aussi. Par contre, leur acuité auditive, je ne sais pas pourquoi, je ne l'ai pas. J'imagine que mon métissage humain l'empêche. Je ne comprends pas trop la génétique, j'avoue.
J'en avais presque oublié mon mougni, perdue dans mes explications.

D'un coup, Gustave pousse un hurlement insupportable, un cri déchirant qui me fait mal au coeur. Ça, c'est vraiment pas normal. Qu'est-ce qui peut lui faire peur à ce point là ?
Je commence sérieusement à m'inquiéter, alors j'essaie de lui caresser la tête pour le calmer, et je lui murmure des paroles qui se veulent apaisantes, mais rien ne se passe.

Et alors qu'il parvient enfin à lever le petit bras vers ce qui lui fait si peur (le vide, semble-t-il), Derek se met à hurler également.
"Mais tu vas arrêter tes conneries, espèce de crétin !"
...
Quoi...?
Mon sang ne fait qu'un tour. On peut m'insulter moi, j'en ai l'habitude. Mais personne. PERSONNE n'insultera jamais Gustave devant moi. Je me redresse, sa cape tombe même de mes épaules. Je n'en ai rien à faire : je suis rarement énervée, mais ce genre de réactions me fait vraiment du mal. Comment il peut être aussi insensible ? Il voit pas que Gustave est en train de se tordre de douleur et de panique ? Comment il peut l'agresser, comme ça, alors qu'on ne se connaît même pas ?!
Par contre, Monsieur, j'apprécierais que vous n'insultiez pas mon ami. Je ne sais pas ce qui lui fait si peur, mais il est hors de question que qui que ce soit lui dise que c'est un crétin. Je vous assure que je saurai le défendre.
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En définitive, je ne voulais pas connaître tout Portalia. Il n’y avait que quelques lieux où j’aurais besoin de me rendre les autres n’étant pas utile. Manger, boulot et Dodo c’étaient mes activités principales. Quand j’avais les lieux pour les trois j’étais comme un coq en pâte. Je n’avais rien de plus à désirer. Et puis si j’avais besoin de boire de la bonne bière ou autre généralement je pourrais en trouver là où l’on peut manger donc j’aurais déjà les lieux qu’il me faudrait quand elle m’aura montré le tout.

En effet, dormir vous ne savez pas ce que c’est ? La Salamandre qui s’amuse ? Drôle de nom mais soit du moment qu’il y a ce qu’il faut en boisson, nourriture et lit ça m’ira. Et oui je veux bien que vous m’y ameniez si ça ne vous dérange pas.

On marche en partie silencieusement tandis qu’elle finit par couper le silence comme si c’était impossible pour elle que le blanc ne dure trop longtemps. Ce n’était pas totalement faux, mais ce n’était pas moi que ça dérangerait. J’entendais les conneries de Karter toute la journée alors un peu de silence c’était toujours appréciable...Mais bon il faut croire que ma camarade n’était pas vraiment pour le silence trop long entre deux personnes.

La Guilde ? J’ai rencontré personne de cette entité ? Quand je suis sorti du portail j’ai fait la connaissance de Rhéa. Une jeune femme hybride louve. Mais c’était une aventurière il me semble. Rien avoir avec cette fameuse Guilde. Oh...j’ai semble-t-il loupé mon arrivée du coup...

J’hausses les épaules en esquissant un mince sourire.

Ce n’est pas bien grave j’ai déjà fait des nuit à la belle étoile. Cela ne m’était pas arrivé depuis un moment cela dit. Mais les nuits ne sont pas encore trop fraîches à Portalia donc ça a été pour la nuit dernière. Et si je m’en vais trouver cette fameuse Guilde je devrais pouvoir me reposer au chaud ce soir c’est bien ça ?

Je n’étais pas des plus bavard d’ordre général. Mais cette jeune femme n’était pas désagréable et de toute façon il fallait bien que j’en saches plus pour pouvoir me loger correctement. Si je revoyais Rhéa elle en entendrait parler croyez-moi...Enfin je pouvais comprendre on avait pas mal parler de Karter quand j’ai fini par l’engueuler comme du poisson pourri dû au fait qu’il fait des conneries comme d’habitude quoi…

Je voyais le Champignon qui était de plus en plus en train de s’agiter sur l’épaule de ma camarade et il semblait lui faire mal mine de rien.

On dirait que le petit gars végétal ressent ma présence...

Je regardais Karter interdit. C’était possible ça ? Genre vraiment ? Un autre être que moi pouvait sentir sa présence malgré qu’il ne le voie pas ? Ce serait bel et bien une première. Mais cela me rassurait quelque part. Je n’étais donc vraiment pas fou. Cela me faisait plaisir de savoir que je n’étais pas le seul à pouvoir le voir. Vu que ce n’était encore jamais arrivé que quelqu’un ne le ressente je me demandais si ce n’était pas juste moi qui avais un pète au casque...Ce qui est assez normal comme pensée j’imagines…

Je finis d’ailleurs par donner ma cape à la jeune femme car elle semblait vraiment avoir un souci avec sa jupe. Je ne voulais pas la mettre mal à l’aise et donc pour éviter tout malentendu j’ai préféré lui donner ma cape. Je n’avais aucune vue sur elle et pour être honnête je n’avais généralement pas de vue sur quelqu’un. Personne ne m’intéressait dans ce sens-là pour le moment. Mais de toute façon, j’avais un caractère bien trop solitaire et asocial pour plaire à quelqu’un.

Je voyais que la jeune femme continuait de se battre avec son champignon qui avait l’air totalement en PLS. C’était à cause de Karter qu’il se mettait dans un tel état ? S’il savait, il n’avait rien à craindre de ce vieux dégelasse si ce n’est qu’il n’avait aucun problème à déshabiller sa maîtresse du regard...Je me demandais bien d’ailleurs ce que voulais dire Zougni. La langue de ce truc était vraiment incompréhensible.

C’était censé vouloir dire un truc du style : fantôme ? Si c’était le cas il avait totalement raison sur toute la ligne. La jeune femme, Yvana si mes souvenirs sont bons, n’avait pas l’air d’être convaincu par les dires de son animal de compagnie ayant surtout mal à cause du tirage de cheveux à répétition...

Je finis par lui en demander plus sur elle et son espèce ou race. Je ne saurais dire quel terme était le plus adéquate. Mais peu importe celui que je prononçais dans ma bouche ça faisait jugement direct alors que pourtant c’était de la simple curiosité. Elle me fit savoir qu’elle était une elfe. Que ceux ci avaient la particularité de vivre très longtemps et de pouvoir également voir dans le noir ainsi que d’avoir une bonne ouïe. Elle déplorait cette dernière ne l’ayant apparemment pas développé et m’informant que c’était sûrement dû au fait qu’elle n’était qu’une demi-elfe.

Je ne savais pas qu’il pouvait y avoir une espèce qui pouvait vivre aussi longtemps, c’est incroyable. Et vous avez des sens développées en plus de voir dans le noir. Au combat, vous devez vraiment valoir au moins une dizaine d’humain à vous tout seul voire plus. C’est impressionnant dis-je raisonnant surtout en terme pratique lié au combat.

En même temps, j’étais mercenaire après tout, donc le combat c’était un peu ma raison de vivre, non ? Un bruit horrible me défonce les tympans et je comprends qu’il s’agit du champignon. Il a si peur que ça de Karter ? Je vois Karter s’amuser avec lui en plus et je finis par exploser tellement ça me prend la tête de le voir s’amuser avec ce bout de chou tout mignon qui semblait à la limite de la syncope. Karter avait fini par se reculer à ma colère et le petit champignon le désignait même si Yvana n’avait pas l’air convaincue vu qu’elle ne devait rien voir mise à part le vide.

Cependant, elle avait absolument mal pris le fait que mon engueulade n’était pas pour Gustave comme elle l’appelait mais pour Karter... Je le vais les bras en l’air en signe de d’excuse.

Je vous arrêtes tout de suite, ce n’était pas au petit compagnon sur votre épaule à qui je disais ça mais à mon propre compagnon. Apparemment, votre petit bout de végétal semble ressentir la présence de Karter c’est une première pour moi. Il sait précisément où il se trouve malgré le fait qu’il n’a pas la capacité de le voir. C’est fascinant tout en étant déroutant...

Je la regarde elle et son champignon, intrigué.

Que vous a-t-il dit tout à l’heure ?

Il lui a sûrement dit qu’il avait un doigt dans la bouche et que c’était bizarre ? Ou alors il a ressenti à quel point je peux être dangereux ~ Après tout, je n’ai pas été enfermé dans cette anneau par hasard ! dit-il dans une pose des plus épique et m’as-tu vu au possible.

Je l’ignorais brillamment. Je montre à la jeune femme l’anneau que je porte au doigt.

Depuis que j’ai cette babiole au doigt que je ne peux hélas plus enlever, je suis hanté par un fantôme du nom de Karter que moi seul peut voir. On me prend généralement pour un timbré à cause de ça. On a des caractères clairement opposés lui et moi et c’est pour ça que j’ai discuté avec vous de base. Cela me paraissait être une bonne idée car je n’avais aucune idée de ce que vous étiez vous et votre compagnon mais c’est vite parti en live car Karter aime les jolies filles et les reluque sans vergogne. Aussi pour ça que je nous ai mis en mouvements pour éviter qu’il reluque sous votre jupe à tout bout de champ...

Est-ce qu’au moins elle allait croire à un truc pareil, où allait-elle, elle aussi me prendre pour un débile profond qui se cherche des excuses ?

Tu n'as pas vraiment dépeins un super tableau de ma personne Derek. Elle va croire n'importe quoi à mon sujet par ta faute.

Je le regarde n'ayant aucune pitié envers lui surtout que c'était strictement la vérité.

Dernière édition par Derek Ravencross le Lun 3 Jan - 15:21, édité 1 fois
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descriptionLes pantalons c'est cool mais les jupes c'est mieux ! Selon Karter...[PV : Yvana T. Sturdlewe] (Terminé) EmptyRe: Les pantalons c'est cool mais les jupes c'est mieux ! Selon Karter...[PV : Yvana T. Sturdlewe] (Terminé)

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Comment ça « je ne sais pas ce que c’est dormir » ? Qu’est-ce qu’il voulait dire ? C’était parce que j’avais repris sa phrase comme une question ? C’est bon, Yva, c’est pas comme s’il se foutait ouvertement de ta gueule non plus, respire.

Je l’amène donc vers l’auberge, en lui expliquant que la Guilde m’a prêté un logement, que je loue (enfin, pour l’instant, ils ne me demandent pas de loyer, du moment que je fais mon travail d’aventurière correctement… On verra s’ils reviennent me voir parce que je ne suis pas assez efficace pour eux…). Je suis très étonnée : il n’a jamais entendu parler de la Guilde ! Comment c’était possible ? S’il était arrivé depuis deux jours ça voulait dire qu’il avait été appelé, un peu comme moi… ça ne faisait pas de lui un aventurier ? Un aventurier qui n’avait pas rencontré la Guilde ? Ça me paraît improbable !
J’ouvris grand les yeux.
Vous… Vous n’avez pas rencontré un seul membre de la Guilde?
Je me reprends, je ne veux pas paraître impolie.
Eh bien… Je ne connais pas Rhéa, peut-être la rencontrerai-je plus tard… En tout cas, la Guilde, c’est… Comment dire… C’est l’institution la plus importante ici. C’est eux qui aident les aventuriers, ou qui nous euh… Nous donnent la marche à suivre. C’est les hauts commanditaires de l’Ordre, si on peu dire ça comme ça. Vous… Vous avez été appelé ici, mais vous  n’avez encore rencontré personne de chez eux… ? J’en reviens pas...
Je laisse mon étonnement passer En réalité, j’avais moi-même attendu plusieurs jours avant de faire mon premier entraînement, en compagnie de Tera. Je me demande si… ils n’avaient pas honte d’avoir fait venir une crevette comme moi… Que c’est pour ça qu’ils ont mis si longtemps à m’affecter quelqu’un pour voir ce dont j’étais capable. Tu te dévalorises encore, ma vieille, aie un peu plus confiance en toi, si t’as été appelée, c’est que tu dois dégager un truc que les autres dégagent pas.
Je reprends.
Enfin… Enfin, finalement, je n’ai moi-même été prise en charge par un de leurs membres qu’au bout d’une dizaine de jours, on m’avait juste donné une chambre avant...
Je ne rajoute pas « comme si on ne savait pas quoi faire de moi », comme j’avais envie de le faire. Je ne voulais pas que ce jeune homme, que je venais à peine de rencontrer, me prenne pour une chiffe molle.
Il me répond qu’il aime bien dormir à la belle étoile. Ça me fait un peu sourire, j’avoue qu’à la sylve, ça m’arrivait assez régulièrement de dormir juste au pied d’un arbre. Joendel se fichait souvent de moi pour ça. Mais j’aimais bien la mousse.
Derek me demande s’il doit aller voir la Guilde.
Je pense que ça pourrait vous être utile, oui… Ne serais-ce que pour savoir ce qu’on attend de vous. Ils ont une tour en Centre Ville.

Vint alors le cirque de Gustave entrecoupé de notre discussion sur la race elfique. Je n’ai même pas eu le temps de répondre à sa phrase (que je devais valoir au moins dix humains en combat, et qui me donnait envie de me recroqueviller sur moi-même, parce que je savais bien que c’était complètement faux) que Derek éclate de colère… Et du coup, moi aussi.
Sauf que celle-ci retombe aussi sec.

Quoi ?
Karter ? C’est quoi ça, Karter ? Un compagnon invisible ?
Je dévisage Derek, l’incompréhension doit être lisible sur mon visage.
Ah… ah… d’acc… d’accord...
Je ne sais pas quoi dire, j’attends la suite, une explication, ou… je ne sais pas, quelque chose. Mais Derek commence plutôt par me demander ce que Gustave m’a dit tout à l’heure. Je suis tellement décontenancée, tellement démunie, que je sais pas quoi faire d’autre que bafouiller une réponse.
Il... Euh, il parlait des zougnis… Ce sont des créatures de mon monde, l’opposé de la race de Gus… Des champignons maléfiques. Mais les mougnis appellent « zougni » tout ce qui pour eux est maléfique, effrayant… Ce genre de chose… euh… voilà.
Quoi dire d’autre ? Parler de la rivalité entre le petit peuple des rêves et le petit peuple des cauchemars ? Avoir l’air d’une tarée qui parle aux fongiques ? C’est déjà le cas de toutes façons. Mais là, là, je ne me sens plus du tout à l’aise, j’en ai même oublié ma jupe.
Je sais pas ce qu’a vu Gustave, si c’est bel et bien un genre de « zougni », si ça correspond à ce fameux Karter… Je suis perdue. Je crois que Derek le remarque, puisqu’il consent enfin à m’expliquer.

Hanté. Par un fantôme. Dans une bague.

Ça te rappelle rien, Yva ? Y’a pas une histoire comme ça de tes parents ? Une bague qui renfermait la vie d’une femme?
Mais je n’ai pas le temps de réfléchir, que le reste de son discours m’alarme tout autant… si ce n’est plus.
… Quoi ? Une... Quoi ? Une jolie fille… ? C’est de moi qu’il parle, quand il dit jolie fille ? De moi, genre, moi, Yvana Tahlil Sturdlewe, moi, la fille bizarre d’un elfe et d’une humaine, la métisse, la crevette, la brindille, celle qu’a aucune confiance en elle et qui pleure quand elle met des jupes… La fille des grands aventuriers, mais celle qui n’a jamais rien accompli de sa vie ?
Quoi ?

Bon, qu’un fantôme suive Derek… en fait, ça ne me paraissait pas spécialement bizarre. J’avais entendu tellement de légendes sur Gaeon, je savais que papa faisait revenir les morts, alors bon, un fantôme… c’était un peu comme ce que savait faire papa, juste dans l’autre sens : ramener une âme plutôt qu’un corps.
Je regarde à nouveau dans la direction de Gustave, mais je suis prise de panique à nouveau, encore plus, encore plus fort. Plus même que d’avoir entendu que je pouvais être jolie.
Et ce truc, ce … il a fait… Il regarde…
Oh Chronosia, Arauchnée, au secours…

Je regarde Derek puis la direction que pointe Gustave. Puis Derek. Et je prends conscience de ce qu’il dit. Je récupère la cape tombée par terre, et je la noue d’instinct à ma taille, pour qu’elle tombe bien jusqu’à mes chevilles.
Ce fantôme a regardé ma culotte.
Rien, rien au monde ne peut me mettre plus mal à l’aise. Je me mets à trembler, j’arrive pas à m’arrêter.
Il a fait… Il a fait… Il a...
Je me mets à gratter frénétiquement la marque de l’Arauchrone que j’ai au front. Aide-moi, maman...
Et j’explose en sanglots.
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descriptionLes pantalons c'est cool mais les jupes c'est mieux ! Selon Karter...[PV : Yvana T. Sturdlewe] (Terminé) EmptyRe: Les pantalons c'est cool mais les jupes c'est mieux ! Selon Karter...[PV : Yvana T. Sturdlewe] (Terminé)

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J’avais essayé de faire un trait d’humour mais il faut croire que je n’étais vraiment pas fait pour ça…

Reste toi même Derek, quand t’essayes d’être le bout en train que je suis ça tombe à plat... dit-il en pouffant tandis que je l’ignorais.

Sale fantôme...Elle m’amène jusqu’à l’auberge. Je prends note de son emplacement. De toute façon, j’y reviendrais sûrement. Avec un peu de chance, je pourrais réussir à moi aussi avoir la location d’un logement en échange de mes services de mercenaire. Faut bien que ça serve, non ? Et puis de ce que j’avais compris dans les dires de Rhéa dehors c’était vraiment super dangereux avec pleins de monstres et tout qui n’étaient pas du genre à rigoler, donc mes compétences martiales me seraient forcément d’une bonne utilité. Bon, j’allais devoir m’acclimater à ce monde et à ses mécaniques aussi mais j’avais le temps. Déjà fallait que je me renseigne un peu de partout savoir tout ce que j’avais besoin de connaître avant de partir à l’aventure. Et trouver aussi de potentiels clients quant à mon boulot de mercenaire que je voulais garder.

C’était le mieux de rester mercenaire. Après tout, c’était de l’argent en échange de services à la nation quelque part ? Du coup, j’avais une certaine utilité dans la société.

Non pas que je saches. Personne ne s’est présenté à moi de cette façon en tout cas. J’imagines que ça doit arriver d’avoir des loupés. L’institution la plus importante, ici ? Carrément ? Je comprends mieux votre surprise quant au fait que je n’ai rencontré personne de cette institution...S’ils sont si importants j’imagine que c’est eux qui s’occupent de l’accueil des nouveaux.

J’entendis Karter se marrer face à ce constat.

Décidément t’es toujours le dindon de la farce celui qu’on oublie facilement. Pas étonnant que tu finisses maudits avec la poisse que tu as...

Je me massais les tempes afin de garder mon calme face aux commentaires au combien blessant de mon fantôme domestique. Quel bâtard celui-ci. Il avait de la chance d’être un fantôme parce que j’aurais eu l’occasion de le faire je l’aurais sûrement frappé à de nombreuses reprises. Dommage qu’il ne soit pas tangible ne serait-ce que pour ça…

Oh donc ça arrive de voir la guilde que plusieurs jours après son arrivée. Ce n’est donc pas un drame de ne pas les avoir vues encore.

J’hausse les épaules en regardant Karter l’air de dire tu vois je ne suis pas le seul ! Il hausse les épaules à son tour l’air de dire ça prouver rien. Et il avait totalement raison, elle pouvait juste faire style d’être gentille et me raconter des craques pour faire style que ça arrivait alors que ce n’était pas forcément le cas. Enfin, bref, je ne me prenais pas plus la tête avec ça. Du coup, je prends le conseil de me rendre à la guilde si c’était comme elle le disait je trouverais pas mal de renseignements là-bas qui me permettront de mieux m’imprégner de ce nouveau monde.

Ok une tour en Centre-Ville c’est noté. Il faudra que j’aille voir ça de plus près.

Puis vient un moment des plus surréaliste ou Gustave sentait la présence de Karter ce qui amena un quiproquo énorme. Yvana d’abord en colère, celle-ci redescendit rapidement pour un sentiment d’incompréhension totale. Je crois qu’avoir été trop honnête venait de la faire dérailler...Elle ne s’attendait pas à ça ce qui était bien normal. J’avais fini par lâcher le morceau et sa réaction me laissait perplexe. Je ne savais pas comment elle avait vraiment encadré l’information.

Je lui demande ce que son champi lui avait dit savoir ce qu’il avait ressenti ou s’il savait exactement ce qu’il ressentait comme truc ou si c’était une notion assez vague d’esprit, ce genre de choses. Elle répond de manière plus ou moins fluide. L’opposé de la race du champi de son monde donc ? Mais encore.

Je suis pas un champignon ! Enfin quoiqu’une partie de mon anatomie pourrait effectivement passer pour un champignon... dit-il mort de rire.

Tu vas la fermer le vieux ? J’essayes de discuter là !

Donc pour son champignon si je résumais bien la chose le vieux dégelasse qui me servait de fantôme de compagnie était maléfique. Il n’avait pas tort il n’avait clairement pas été enfermé dans cette anneau pour ses bonnes actions c’était certain mais à l’heure actuelle il était encore plus inoffensif qu’un pet de moustique.

Voyant qu’elle était totalement aux abonnés absente tellement elle était perdue, je lui expliquais plus en détail mon problème. Je crois que j’en avais encore trop dit là encore car je venais de définitivement la casser. Elle était comme arrêt sur image et Karter s’amusait d’ailleurs à agité sa main devant elle.

Elle a pas l’air futée en fait. Tu crois que c’est une race un peu stupide quand elles sont bien faites ?

J’ignorais de nouveau Karter et ses commentaires déplacés tandis que je ne savais trop comment aider la jeune femme à revenir vers nous. Elle semblait comme bloqué dans ses pensées. Elle faisait clairement un blocage et je ne savais malheureusement pas vraiment sur quoi et ça ne m’aidait pas pour la consoler...Surtout que pour être honnête moi et consoler quelqu’un c’était loin d’être compatibles…

Était-elle effrayée d’avoir affaire à un esprit ? Où étais-ce davantage le fait que ce soit un pervers qui la dérangeait. Pour le moment, elle ne disait rien donc je n’avais pas d’indices particulier sur le sujet. Elle finit par se réveiller de nouveau comme frappée par la foudre. Elle me regarde puis l’emplacement où se trouve Karter et fait l’aller-retour à de nombreuses reprises si bien qu’elle me donne mal à la tête...Quand je la vois s’enrouler de ma cape jusqu’à ses chevilles je crois comprendre le fond du problème. Le fait que Karter ait pu regarder sons dessous semblait la perturbée au plus haut point. C’était si grave que ça ? Qu’est ce qu’elle avait sa culotte pour qu’elle soit aussi embarrassée ? Ce n’était rien de plus qu’un vêtement… Les femmes étaient décidément bien trop compliquées pour moi et se faisaient bien trop de nœuds au cerveau pour pas grand-chose…

Par la suite elle va pour formuler une phrase mais elle n’arrive pas à la mener à bout. Elle éclate en sanglots.

Oh les femmes...toutes des pisseuses...

Karter on t’as pas sonné ! dis-je énervé en regardant la jeune femme.

Je ne sais malheureusement pas quoi dire pour l’aider à aller mieux. Je viens poser ma main sur son épaule de manière douce, enfin autant que je peux étant moi quoi...Oui autant dire que c’est assez brusque car je ne connais pas vraiment la douceur.

Reprenez vous ! Vous êtes une aventurière, non ? Vous avez le droit de vous effondrer mais dans un lieu approprié où personne ne vous prendra la tête. Nous sommes en pleine ville les gens vont se bousculer au portillon pour venir voir ce que vous avez où penser que je suis qu’un con. Fin brève ça on s’en fout à la limite je suis exclu tout le temps. Vous voulez vraiment que les gens vous voient comme ça ? Qu’ils pensent que vous n’êtes qu’une pleurnicheuse ? Karter vous voit comme ça lui. Montrez-lui qu’il a tort ! Ne laissez pas gagner ce pignouf !

Dernière édition par Derek Ravencross le Lun 3 Jan - 15:19, édité 1 fois
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Il a l’air d’être vraiment très intéressé quand je lui parle de la Guilde. Il s’intéresse à ce que je dis, et semble perplexe de ne pas les avoir vus avant. Je m’empresse d’ajouter que moi aussi, il m’a fallu un long moment avant ma première sortie, même si officiellement, ils me donnaient une chambre depuis plus ou moins mon arrivée.
Plus j’y pense, et plus j’ai l’impression que là-dedans ils se sont dit que c’était une erreur que je sois arrivée sur Portalia, que mon appel devait avoir suscité des questionnements. Je ne connaissais pas encore grand monde, mais, restée bloquée deux semaines dans une chambre sans qu’on ne sache quoi faire de moi, j’étais persuadée que ce n’était pas la meilleure entrée en matière.
Ou alors leur gestion des aventuriers laisse à désirer, si Derek lui-même ne les a même pas encore rencontrés… Arrête de tout le temps te dévaloriser, comme ça.

Passe alors le… moment Gustave. Après Benedikt, il fait des siennes devant Derek, il faudrait que t’invente un mot pour parler de ses catastrophes, Yva, ce serait plus simple. Les Gustavastrophes ? C’est pas mal, comme idée.

Je suis complètement sonnée. Je vois qu’alors que Derek écoute mes explications, probablement aussi claires que l’état de mes pensées, sur les zougnis, il s’énerve en même temps contre son… compagnon fantôme. C’est assez perturbant de parler avec quelqu’un et d’entendre de temps en temps une phrase qui ne nous est pas adressée. En fait, c’est même complètement déstabilisant.
Mais ce n’est pas ça, le plus important.
Le plus important, c’est que son… compagnon est un malade.
Un malade dégueulasse et libidineux, qui m’a reluqué les dessous et les fesses.
Chronosia, au secours : juste le jour ou j’ose pour la première fois porter une jupe… Pourquoi ça m’arrive à moi… ?
J’explose. Je n’en peux plus, c’est trop d’émotion, trop de honte. Comment a-t-il pu… Quelle horreur. Je ne parviens même pas à me souvenir de ce que j’ai mis. Je prie Arauchnée et Chonosia ensemble pour que ce ne soit pas quelque chose de trop dégradant. Je ne pense plus avoir de dessous troués, mais… Oh non, oh non non non non nonnoonononon.

Derek s’énerve contre son fantôme, puis pose sa main sur mon épaule, alors que je hoquette comme une enfant qu’on aurait privée de son jouet. Je fais tellement pitié, c’est n’importe quoi…
Il serait peut-être temps de t’endurcir un peu, sérieusement. C’est quoi ça, une lopette ou une aventurière rang argent ? C’est une culotte, Yva, c’est pas comme si t’avais vu le fantôme de ton père ! Merde !
En même temps que je me sermonne, Derek fait à peu près la même chose. Et il a raison.
Ses phrases sont toutes plus percutantes les unes que les autres, j’ai l’impression d’entendre tata me remettre sur la bonne voie. Maman a tendance à compatir à tous mes malheurs, et à m’offrir des câlins et de l’apaisement. Tata, elle me secoue. Et j’avoue, que parfois, c’est une technique efficace. J’ai la sensation exacte que là, à l’instant précis, Derek a raison sur toute la ligne. Je ne suis :
1. Plus une enfant.
2. Pas dans un endroit propice à craquer ainsi.
3. Pas aussi faible que ce dégueulasse de fantôme veut bien le croire.

Ah, bah, voilà, allez, on se relève.
Ouais, j’ai surtout besoin d’exprimer ma frustration et ma colère. Alors je ne réfléchis même pas. A peine j’entends Derek dire qu’il est hors de question que je laisse gagner son fantôme, je vérifie que personne n’est dans la trajectoire, je dégaine mon arc, je bande, je tire en plein milieu de l’endroit ou Gus continue de regarder avec des yeux ronds. La totalité de ces actions m’a pris moins d’une seconde, et la flèche se fiche entre deux pavés au moment exact ou Derek prononce le mot « pignouf ». J’en ai ras le bol.
Ras le bol d’être prise pour une poupée stupide.
Ras le bol d’être reluquée par des vieux pervers.
Ras le bol que personne ne croie en moi, et même pas moi-même.
Je ne vaux pas rien, merde, je suis quelqu’un, je suis aussi importante que n’importe quel être sur Portalia ou ailleurs.
Aux applaudissements de mon compagnon de poche, j’ai fait mouche.
J’ai visé vers le sol, pour ne surtout faire peur à personne, pour ne surtout empaler personne.
Je plante mes yeux parfaitement en face de ce qui semble être la direction du fantôme Karter, ou du moins, ce que j’en pense grâce à Gus.
Je mets le plus d’animosité dans mon regard. Ça n’est pas très naturel, pour moi, mais je m’y efforce. Je ne dis pas un mot, mes yeux sont vissés en face de moi, je ne sais même pas exactement où je regarde le fantôme, mais j’espère le regarder dans les yeux. Je ne dis pas un mot, et je ne souris pas.
Je ne dis pas un mot à l’intention de ce pervers dégueulasse.
J’ai encore une larme qui roule sur ma joue, une larme qui représente ma pudeur volée, arrachée.
Puis, après un interminable silence,  quand je remarque qu’il serait de bon ton que je ramasse ma flèche car, et Derek avait raison sur ce point, quelques regards commencent à se tourner vers moi, je fais mine que rien ne s’est passé afin que les passants s’éloignent (ce qui fonctionne, bien que je voie quelques rires étouffés, qui, pour une fois, n’ont aucun effet sur moi), et avec un timbre de voix d’une désinvolture que je ne me connais pas, je réponds à Derek.

Je dois vous avouer que votre ami m’est particulièrement antipathique.

Je crois que, de toute ma vie, jamais je ne me suis sentie autant en colère.
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J’étais intéressé de savoir que je pourrais avoir mes potentielles missions du même organisme. Après il y aurait sûrement possibilité également de faire des requêtes en dehors si je le voulais. Le système n’avait pas l’air compliqué ni trop enfermé dans une cage. Il n’y avait pas l’air d’y avoir de différence de faite au niveau des nouveaux invoqués ils semblaient tous accueillis par la guilde du moins c’était la procédure standard de ce que disais Yvana. Peut-être qu’il y avait eu un loupé ? Ou que le désigné au portail ce jour de mon arrivée avait déserté son poste pour aller courir la gueuse ? Après tout cela arrivait déjà dans mon monde d’avoir des hommes ou des femmes qui ne prenaient pas leur travail au sérieux, nul doute que ça devait arriver ici aussi.

Yvana finit par comprendre que je n’étais pas en colère contre elle ni contre son champignon mais bien contre un quatrième compagnon qui était invisible. A mon grand damne...Cela m’avait porté préjudice un nom incalculable de fois. Mais là, c’était différent car le champignon était de mon côté et sentait Karter. D’ailleurs j’espérais que c’était plus une afin de sentir sa présence plus que son odeur car en tant que fantôme il avait été décomposé donc son vrai corps s’il existait devant pas sentir la rose...

Je voyais que j’avais énormément perturbée, embarrassée où que sais-je encore dans le même vocabulaire, Yvana. C’était normal après tout, dans le sens où se faire reluquer par un fantôme c’est un peu dégueu tout en étant dégradant. Mais il me fallait être honnête. Cela étant, elle en faisait clairement une montagne selon moi. Ce n’était pas digne de son statut d’aventurière. Si elle allait en dehors de cette ville pour combattre des monstres aussi furieux qu’énorme, pourquoi elle se mettait à pleurer pour une histoire stupide de culotte ? Franchement ça n’avait pas de sens. Et puis fallait voir le bon côté des choses il ne pouvait que regarder pas toucher donc le pire était écarté. Dis comme ça je passe certainement pour un connard, mais dites vous bien qu’il y ait sûrement pire dans la vie que ce genre de truc. Des gens meurent chaque jour, à chaque seconde, alors le reluquage d’une culotte dites vous bien que je m’en tamponne le coquillard personnellement…

Je finis d’ailleurs par la sermonner plus que je ne la console. Mais pour moi consoler n’était pas quelque chose que je pouvais faire. Je n’avais pas assez de douceur ou de tendresse en moi. Je n’avais pas connu cela donc difficile de le retransmettre. Je faisais ce qu’on m’avait appris et donc je lui faisais comprendre de manière peu subtile qu’il fallait qu’elle se bouge pour se remettre d’aplomb car sinon c’était Karter qui gagnait. Et je serais déçu que ce soit le cas.

Quand je prononce le mot pignouf je vois qu’elle a déjà tiré une flèche à l’emplacement exact où étais censé se trouver Karter. La flèche m’avait d’ailleurs entaillé la joue tellement elle avait agi vite et que j’étais proche d’elle. Wow...

Elle est vénère la longue oreille ~ Joli tir !

Je souriais fier d’elle et de ce qu’elle venait de faire. Elle avait montré qu’elle était plus forte que mon compagnon et que s’il était vivant elle n’aurait aucune pitié à le transpercer. Si seulement c’était faisable, il serait mort depuis longtemps de ma propre main...Je vois que le champignon est content et tape dans ses mains je le suis impressionné par sa rapidité d’action et sa justesse dans son tir malgré un ennemi invisible.

Impressionnant. Vous devez être une partenaire de mission de choix pour l’extérieur.

Ouais ça reste à voir quand même. T’as déjà oublier qu’il y a encore quelques secondes elle chialait comme un gosse en plein milieu de la rue ?

Le fait qu’elle soit sensible Karter ne veut pas dire qu’elle ne serait pas une allié de choix en combat.

Karter me regarde et hausse les épaules en mode, pff je m’en fiche de toute façon. Je recentrais mon attention sur la miss aux longues oreilles. Je souris quand elle se met à regarder Karter comme si elle le voyait vraiment d’un air énervé. Il soutient son regard sans ciller ayant trop de fierté pour baisser les yeux face à une femme. Elle va finalement récupérer sa flèche avant qu’il n’y ait trop de people qui s‘intéresse à nous.

J’éclates de rire face à sa phrase suivante.

Aucun problème il ne m’ait pas plus sympathique. Parfois il peut s’avérer utile car il a de bonne stratégie de combat dans certains moments mais il me met bien souvent dans l’embarras et jusqu’à présent personne ne m’avait cru. Cela commence vraiment à changer depuis que je suis à Portalia. Et c’est assez bien de savoir que certaines personnes ne me croient pas fou.

Ce n’est pas très gentil de ta part. Cela fait tout de même deux ans maintenant qu’on bosse ensemble. Tu t’es habitué à ma présence ça doit plus être si horrible que ça, non ?

Je le regarde en haussant un sourcil.

Cela fait effectivement deux ans déjà que je te supportes. Je n’ai pas le choix. Je me suis habitué oui, ce n’est pas comme si tu finissais encore et toujours comme le seul compagnon de voyage que j’ai car, je finis par faire fuir les autres en te parlant.

Karter semble réfléchir à mes paroles et ne dit rien de plus. Peut-être a-t-il pris conscience qu’il me pourrissait l’existence depuis qu’il était présent dans ma vie ? Que je n’avais plus aucune vie sociale ? Pas que je m’en sortirais forcément mieux sans lui, vu comment j’étais asociale de base. Mais je ne pensais pas qu’il m’aide beaucoup sur le sujet.

Bon ça fait une bonne petite visite déjà. Vous pouvez me dire aussi où est censé se trouver le centre d’entraînement ? Je ne sais pas ce que c’est mais en tout logique c’est potentiellement une zone avec une faune du dehors un peu moins coriace pour préparer les gens voulant aller à l’extérieur de Portalia, non ?

Après tout, aller y faire un tour pourrait être intéressant, non ?

Enfin après si vous voulez qu’on discute on peut aussi, si vous avez encore un peu de temps à m’accorder. Je ne sais pas vraiment en quoi consiste le planning d’un aventurier. Est-il régulier avec des horaires définie où c’est un peu comme on veut ?

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Je fixe le vide, à l’exact endroit où Gustave « sent » le fantôme. J’ai l’impression d’avoir dépassé un stade. Il est hors de question que ce… truc gagne sur moi.
Je crois que j’ai impressionné Derek à envoyer ma flèche sur son ami invisible. Il m’a même dit que je ferais une alliée de choix en combat… Je ne montre pas ma moue dubitative.
Après ce que tu viens de faire, arrête un peu de douter, Yva !
Son compagnon a l’air de protester, puisque Derek prend ma défense. Je sens une vague de satisfaction au fond de moi : je me suis défendue alors qu’on m’attaquait personnellement ! Je suis assez fière de ça. J’ai le droit d’être fière de ça ? En tout cas, je suis d’accord avec ce que dit Derek : être sensible n’empêche pas de savoir se battre. En ce qui me concerne, l’un et l’autre se sont toujours à peu près accordés.

Je récupère ma flèche et lui fais part de l’antipathie que son ami fantôme provoque en moi, et j'en profite pour m'excuser de l'estafilade que j'ai faite sur sa joue, mais j'avoue que pour une fois, je ne culpabilise pas tant que ça, puisque la colère bat encore contre mes tempes. Je dois dire que c’est assez rare. Joendel se foutrait bien de moi, comme je ne suis jamais en colère. Je le vois presque me tirer les oreilles pour m’agacer encore plus. C’est dans ces moments là que je me rends compte que mes deux uniques amis me manquent presque plus que ma famille. Après tout, je ne voyais presque jamais ma famille. Leur statut de légende les envoie toujours aux quatre coins de Gaeon, j’ai l’habitude d’être séparée d’eux plusieurs mois durant. Joendel et Eléandre, c’est différent : j’ai grandi avec eux, nous n’avons jamais été séparés plus d’une journée, nous avons fait nos premières bêtises ensemble, pleuré nos premiers amours ratés ensemble, avons fait nos premiers combats ensemble... comme des frères et sœurs.

Je sors de ma léthargie alors que Derek me parle un peu plus de son fantôme et du fait qu’on l’aie toujours pris pour un fou. Il m’assure que son compagnon ne lui est pas plus sympathique qu’à moi, ce qui me rassure un peu. Je ne suis donc pas la seule à me rendre compte que ce n’est pas quelqu’un de recommandable. Je le regarde alors qu’il me dit être rassuré qu’on ne le croie pas fou. Je lui fais un maigre sourire, mais je crois que pour une fois, celui-ci ne ressemble pas à une grimace. Je suis contente qu’il s’ouvre à moi, que quelqu’un s’ouvre à moi, en fait. J’aime vraiment connaître les gens. C’est peut-être paradoxal puisque je ne suis pas un être très sociable… Mais, disons que j’ai toujours privilégié la qualité à la quantité de gens dans mes cercles personnels. Alors qu’on s’ouvre à moi spontanément, ça me fait plaisir.
Vous savez, on me prend pour une folle parce que je ne suis pas en colère de n’être qu’une « sale demie », alors… Si vous êtes fou, disons que je peux l’être avec vous !
Mon sourire s’étire davantage. Je me sens calmée, la rage contre son compagnon semble s’être dissipée aussi vite qu’elle est venue.
Et puis, j’ai déjà entendu parler d’histoires similaires. Mes parents avaient connu un nécromage très puissant qui avait emprisonné l’âme de sa femme dans un anneau, comme cela semble être le cas pour… Karter.
Je fais un geste de dédain dans la direction ou le fantôme doit probablement se trouver, à en juger par l’orientation des pieds de Gus sur mon épaule. Gustave relève la tête avec un petit air hautain. Il me fait presque rire.

Derek répond une fois en plus à son compagnon de route. J’attends qu’il ait terminé de lui parler, je n’ai pas envie de m’incruster dans une conversation dont je n’entends qu’un seul son de cloche, mais je ne peux pas m’en empêcher.
Moi, je ne vous trouve pas bizarre parce que vous répondez à un fantôme au milieu des autres conversations, si ça vous rassure.
Gustave a l’air de compatir, puisqu’il en rajoute une couche.
Mou, mougni.
Et Gus me dit qu’il ne vous trouve pas bizarre non plus.
Puis, je me rends compte du ridicule de la situation : je traduis les paroles de mon champignon de compagnie concernant mon interlocuteur affublé d’un fantôme. Je ne peux pas retenir un petit rire amusé, et je baisse la tête en rougissant.
Excusez-moi… Avouez que c’est… Cocasse, comme situation. Je vous fais la traduction de ce que dit mon champignon de compagnie pour vous rassurer sur la présence de votre propre compagnon éctoplasmique… Et vous avez peur qu’on vous prenne pour un fou ! On doit être de beaux dégénérés tous les deux, alors...
Je me laisse aller à mes petits pouffements de rire.

Derek me demande alors de lui présenter le centre d’entraînement, ou de continuer à discuter. Il me demande si les aventuriers ont un planning précis ou non.
Je… Je peux vous amener au centre si vous voulez, oui, mais si vous voulez discuter… Enfin, j’ai du temps devant moi. Je ne suis pas sûre que nous ayons d’obligations particulières en tant qu’aventuriers… Je crois que vous pouvez gérer votre emploi du temps comme bon vous semble pour compléter vos missions. Je ne sais pas s’il y a vraiment des aventuriers inactifs, je ne crois pas en avoir croisé, mais… Enfin, bien que je sois passée rang argent très récemment, je suis encore nouvelle ici, je ne connais pas grand monde, comme je vous le disais plus tôt.
Je me dandine à nouveau : ça y est, dès que je dois expliquer des trucs qui me dépassent, je me sens à nouveau mal à l’aise. C’est quand même pas possible d’avoir une palettes d’émotions aussi changeantes. Je dois dire que c’est assez fatiguant.
C’est peut-être aussi fatiguant pour tes interlocuteurs que pour toi. Ou déroutant, du moins...
Je hoche la tête comme pour apporter de l’aplomb à ce que je viens de dire.
Je n’ai pas encore fait de mission à l’extérieur, pour ma part. J’en ai une de programmée dans quelques jours. Je ne suis pas sûre de me souvenir du nom du partenaire qu’on m’a donnée, je suis désolée.
Il faut que je me mette en mouvement, pour qu’il ne voie plus ma gène, et accessoirement pour que son fantôme ne se remette pas à me reluquer les dessous.
Alors… Vous souhaitez aller au centre d’entraînement ?
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J’étais fier de moi voir que d’avoir réprimander Yvana plus que de l’avoir consoler lui avait redonner du poil de la bête et que Karter s’il avait été tangible se serait pris une belle flèche entre les deux yeux…Vu sa vitesse d’exécution et sa précision malgré l’ennemi invisible, elle devait être un véritable atout en combat. Est-ce que tout ses semblables étaient dans ce style ? Cela voulait dire que je devrais me méfier si je rencontrais des ennemis lui ressemblant. Cela voudrait potentiellement dire combat à distance avec dextérité et agilité.

Elle faisait une tête que je ne comprenais pas à mon compliment. C’était si bizarre ce que je venais de dire ? Après tout, oui elle semblait être une bonne alliée. Etais-ce si stupide que ça ? Bon il était vrai que j’étais toujours beaucoup du côté pratique de chacune de mes observations. Après tout, le combat faisait partie intégrante de ma vie. Je n’avais connu vraiment que ça. Pas évident de faire autrement à présent. C’était comme une seconde peau que d’être armé et de faire des quêtes. C’était bien que bien que j’aie changé de monde je pouvais continuer à avoir le même mode de vie. Sinon, je ne sais pas ce que je serais devenu. A part le combat, je ne pensais pas être très doué en quoique ce soit d’autres honnêtement…

Tu es asocial je te rappelle tu t’entends un peu trop bien avec miss grandes oreilles. Déjà que t’as sympathisé un peu trop avec la louve…

J’haussais un sourcil face aux dires de Karter.

Nan…t’es jaloux Karter ? Après tout, c’est normal, je m’entends en effet bien avec Rhéa, et Yvana aussi. Mais en même temps, ça doit pas mal aider de ne pas aller voir leur dessous. Après tout, c’est que du tissu je ne comprends ce si grand intérêt que tu as pour des choses aussi futiles…

Tu plaisantes gamin ?! C’est être un homme un vrai que de s’intéresser à la gent féminine voyons ! Surtout qu’un dessous en dit souvent beaucoup sur son porteur ! Et je suis pas jaloux !

Je rigole face à ses dires.

Si tu es clairement jaloux. Le fait d’être intangible c’est bien dommage pour toucher, hein ? Moi je n’ai pas ce problème là et en plus je m’en moque tu es sûrement doublement frustré ~

Pour une fois que j’avais l’ascendant sur lui j’en profitais grandement j’avoue. Il croise les bras et détournes le regard visiblement vexé.

Et c’est de la connerie pure et dure tes paroles. Depuis quand faut il voir des culottes pour être un homme ? Si tu t’intéresses vraiment à la gent féminine je ne pense pas me tromper en disant qu’il vaudrait mieux d’abord que tu t’intéresses à des choses plus basiques ; Je sais pas moi, sa couleur préférée des trucs qui n’engage à rien au départ. Qu’en pensez-vous Yvana est ce insensé ce que je dis ? Je dois avouer que je suis plutôt du genre asocial, donc je m’avance peut-être pas mal dans mes propos ?

D’ailleurs elle prend le temps, en passant prendre sa flèche, de s’excuser pour la blessure de ma joue.

Pas de soucis, je comprends et c’est rien de grave j’ai connu bien pire blessure vous en faites fais pas.

Finalement, je me décidais à lui en dire plus sur Karter afin qu’elle en sache plus et qu’elle puisse savoir à quoi s’en tenir à son encontre. Je m’ouvre à elle ce que je ne pensais pas faire au départ, mais que pour une des premières fois on ne me pense pas fou avait tendance à me faire du bien. A me dire que finalement, je pouvais garder la foi et que des gens bien et sans jugement existaient encore à certains endroits. Il fallait simplement les trouver.

Pourquoi devriez vous être en colère de n’être qu’une demi-elfe ? Je ne comprends pas vraiment. C’est si mal que ça ? Les demi-elfes sont mal considérés ? Des sortes de parias ? Je n’ai jamais aimé qu’on nous mette dans des cases. Chaque être est différent, se faire mettre dans le même sac qu’un autre à cause de trait physique ou autre est juste stupide.

Pour le moment Karter était silencieux et ça me faisait des vacances. Comme quoi il n’était pas habitué à ce que j’ai un train d’avance sur lui. Faudrait que je l’habitue qu’il me laisse de temps à autre avec moi-même sans que je n’aie à supporter ses remarques de vieux pervers.

Ah ouais vraiment ? Cela voudrait dire potentiellement que Karter était vraiment quelqu’un de puissant pour qu’il ait été enfermé là-dedans ?

Je suis le plus fort et le meilleur de ce qu’était notre ancien monde, gamin !

Le plus pervers c’est certain, le plus fort je sais pas… dis-je en haussant les épaules.

Pff insolent…t’as de la chance que je suis pas en forme aujourd’hui…et surtout intangible, je t’aurais mis une raclée !

Je rigolais et le regardait avec défiance tandis qu’il était davantage en rogne et détournais le regard de nouveau. Je recentrais mon attention sur Yvana et je souriais amuser et pour la première fois ça devait ressembler à un vrai sourire et pas trop flippant enfin j’imagines…

Merci à vous deux alors. Cela fait plaisir. Je dois avouer qu’on a deux compagnons des plus insolites, mais on peut difficilement vous dire folle en sachant qu’il existe et est sur votre épaule. Moi il n’y a aucune preuve qui permet de faire savoir la présence de Karter. Vous avez un peu plus de chance que moi-même si le fait que Gustave parle une autre langue n’ai pas à votre avantage. Bah après, on s’en fout après tout. Je ne me préoccupe plus des autres depuis longtemps.

Je fais mine de réfléchir.

Comme vous voulez vraiment. Discutez ça peut être pas mal après tout. J’irais au centre plus tard. J’ai le temps. Faut encore que j’aille m’acheter deux trois équipements en plus d’une nouvelle épée et d’un bouclier. Quoique peut-être juste renforcé ceux que j’ai. Je verrais.

Pas encore aller à l’extérieur ? Donc le passage argent n’était donc pas juste une question d’expérience de combat. C’était bon à savoir. Cela étant, je me demandais si ce serait mon cas aussi, mais je comptais bien aller combattre pour ma part. Je voulais prouver à ce monde mon efficacité et pour cela je ne devais pas perdre de temps. Je me devais d’aller au centre puis à l’extérieur et engrangé de la puissance.

Nan ça ira du coup. On peut se poser à une taverne si vous voulez afin de boire une boisson chaude tandis qu’on discute encore un peu. Je voulais savoir justement plus de choses sur les missions. C’est au moins deux personnes si j’ai bien compris ? Cela se passe comment ? Il faut aller à la guilde à un comptoir où l’on dit qu’on veut telle ou telle mission ?

Après tout, autant engranger quelques informations supplémentaires. Vu qu’elle était aller en mission. Était-elle aller au centre d’entraînement ?

Vous avez pu tester votre force au centre d’entraînement quand même avant de prendre en charge cette mission ? Parce que bon, c’est mieux de savoir de quoi on est capable avant de se lancer en dehors de la ville si j’ai bien compris, non ?[/color]

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Je crois que Derek se chamaille avec son fantôme, parce qu’il lui répond des paroles incisives et qu’il s’énerve un peu. J’ai l’impression qu’il devient tout rouge, je trouve la scène assez drôle, mais ne m’autorise même pas un petit rire étouffé : je suis en colère, et je viens de décocher une flèche que je dois aller récupérer.
J’ai quand même compris entre les lignes de son discours à son compagnon qu’il s’entendait bien avec moi, et que lui, au moins, ne s’intéressait pas à ma petite culotte. Ça me fait plaisir, je crois que je rougis un peu aussi. De toutes façons je passe ma vie à rougir alors… Mais cette fois, ça ne doit pas se voir trop, sous la rougeur de la colère, non ?
Et puis, il me demande mon avis. Je relève la tête, interloquée, après avoir récupéré ma flèche au sol. Je dois avoir l’air d’une carpe. J’ouvre et je referme la bouche comme si je manquais d’air, avant de bredouiller une réponse idiote.
Je… Euh… Enfin, j’imagine que comme première approche… Demander la couleur préférée de la personne c’est euh… toujours mieux que regarder sous sa jupe, oui.
Je suis morte de honte à nouveau. Mais qu’est-ce qu’il se passe avec mon cerveau qui doit réguler mes émotions, bon sang ? Il sait pas s’y prendre normalement ou c’est comment ??
Ton cerveau est un inadapté social, depuis dix-neuf ans, tu devrais le savoir.

Alors, Derek me questionne quand je lui dis que je pourrais être prise pour une folle aussi. Il me dit qu’il n’aime pas les cases, qu’il n’aime pas qu’on considère les gens comme des parias. Je ne sais pas s’il se rend compte de la portée de ses mots pour moi. Je peux bien expliquer le rejet que j’ai subi pendant toute ma vie, mais, entendre ça d’un inconnu… En fait, ça me fait vraiment beaucoup de bien. Je hoche la tête en faisant une petite moue.
Je suis bien d’accord avec vous… Mais… Je ne sais pas comment c’est ici, à Portalia, mais les elfes de Gaeon sont fiers. Ils sont… comment dire… Ils n’aiment pas trop que leur « sang » soit « souillé » par des humains, qu’ils pensent moins nobles qu’eux. C’est… C’est comme ça...
Je ne sais pas trop comment conclure.
Je n’ai eu dans ma vie que deux amis, Eléandre et Joendel, tous les autres ont fui à cause de mon sang. J’ai les oreilles moins longues, moins pointures, les traits moins fins et ciselés, le visage un peu moins pâle. J’imagine que pour n’importe qui d’autre, ça ne se voit pas, mais pour des elfes, ça saute aux yeux. Mon métissage n’est un secret pour personne, d’une part parce qu’il est clairement visible… Et d’autre part car mes parents sont presque des figures publiques.
L’unique personne dont je suis tombée amoureuse m’a précisément rejetée avec ces mots si durs, quand je suis allée lui annoncer, poussée par Joendel : « t’es pas sérieuse ? Tu crois vraiment qu’une fille comme moi veut d’une sale demie dans ton genre ? ». Et puis, elle s’était mise à glousser, et était partie, en me laissant en plan, à pleurer silencieusement.

Je lui parle plutôt de l’anneau de Vilgus, dans lequel il a enfermé sa femme. J’ai pas trop envie de m’attarder à penser à cette pimbêche. T’as raison, de toutes façons, elle sait pas ce qu’elle rate.
Il me demande si ça fait de Karter quelqu’un de puissant. On dirait que son fantôme fanfaronne, parce qu’il lui réplique encore une petite pique bien placée qui me fait sourire, celle-là. La colère est redescendue maintenant, j’ai le droit de sourire, non ?
Je… Je ne sais pas si ça fait de Kater quelqu’un de puissant… c’était peut être un amant perdu ou… ou un prisonnier dont quelqu’un de puissant a enfermé l’âme. Celui qui l’a mis dans cette bague, par contre, devait être assez puissant, j’imagine, oui...
Et j’imagine aussi que je fantôme n’aimera pas forcément cette réponse, ce qui me fait imperceptiblement sourire. C’est un peu mesquin, je l’avoue, mais vraiment, savoir que ce truc est touché dans son égo, ça me plaît assez.

Au moment où Derek prononce le nom de Gustave, je lui écrase le pied. Il a toujours, toujours la même réaction, quand on dit son nom à voix haute, et là j’ai vraiment pas envie d’être entourée d’une nuée de spores charmants, parce que je m’en sortirai plus avec ce fantôme libidineux. Mais de toutes façons, les spores ne fonctionnent que pour quelqu’un de tangible… Hein ?
Gus râlouille, il est pas content et se met à sauter à cloche-pied sur mon épaule. Je lui tapotte le haut du champignon, pour l’aider à se calmer, et surtout qu’il ne m’en veuille pas trop. Je n’aime pas faire ça, mais ce n’est pas la première fois, alors il le sait…
Euh… oui, euh… La langue des mougnis est un peu spéciale… Tout est dans l’intonation, vous voyez ? Ils n’ont que très peu de mots, mais si on les prononce mal, ils peuvent vouloir dire tout et son contraire. Je ne me risque pas à la parler plus ou moins pour cette raison. Et aussi parce que c’est un peuple hautement protégé et sacré chez nous, ce serait presque un blasphème d’essayer de parler dans leur langue.
Je lui rends son sourire, mais je crois qu’il est aussi torve que le sien.
Et… C’est dommage. Que… Vous ne vous préoccupiez plus des autres, je veux dire. Parfois… ça a du bon, la compassion.
Gustave ressort sa tête de mes cheveux, il doit se faire des idées. Je dois réagir à ça, autant pour lui que pour Derek.
Mais euh… S’il vous plaît, ne l’appelez pas trop par son prénom… Il a tendance à provoquer des… catastrophes.

Je hoche la tête d’un air entendu quand Derek me dit qu’il préfère finalement se poser dans une taverne que d’aller au centre d’entraînement. J’avoue que ça me rassure un peu, je n’ai pas vraiment envie d’y remettre les pieds tout de suite. Je ne me sens pas en état de combattre quoi que ce soit, de toutes façons. J’ai l’estomac un peu retourné, je pense trop à Gaeon. Je dois absolument me changer les idées, penser à autre chose que mes parents.
Nous commençons donc à marcher vers la taverne alors que Derek me pose des questions sur les missions. Je ne suis sûrement pas la mieux placée pour répondre, mais je m’efforce de faire ce que je peux.
Oui, au moins deux… Il existe plusieurs missions, ça dépend, euh… de notre puissance. Il faut voir ça avec la guilde oui, mais c’est ça, dans l’idée : au moins deux personnes, mais on peut y aller à plusieurs. On nous donne une mission adaptée à notre puissance, ou alors on se propose pour une mission, et on voit s’il y a de la place pour nous. En fait, vous pouvez faire comme vous voulez, je crois… Moi, je me suis présentée sans avoir de partenaire, alors ils s’activent à m’en trouver un pour ma mission à venir. Je ne connais pas grand monde encore… J’imagine que c’est l’occasion… Même si, je vous avoue, je ne suis pas très rassurée à l’idée d’y aller. Il… faut bien se jeter à l’eau, parfois, non ? Qu’en pensez-vous?
Je réfléchis un peu.
J’ai fait un petit tour au centre d’entraînement pour l’instant, oui, mais il n’était pas très concluant pour moi… Enfin, je veux dire, je me suis débrouillée, mais je me trouve encore trop hésitante… Je crois que ça fait partie intégrante de ma personnalité. J’ai besoin de m’endurcir un peu, je crois. Du coup, j’ai prévu d’y retourner avant le début de la mission, d’ici quelques jours. Euh… Demain, en fait. J’irai demain. J’aimerais cette fois y aller seule, pour voir ce dont je suis capable. La dernière fois, j’ai été accompagnée par… par une membre de la guilde.
Mon coeur se serre un peu à l’évocation de mon premier jour d’entraînement. La panique face au Gatoruk, Tera qui me ramène à moi avec son ton bourru, le moment ou elle me parle de son père et se met à pleurer, celui ou je lui parle du mien et de ses actions… Et puis, la fin de journée, ou elle tombe dans les pommes. Je ne suis pas sûre qu’on pouvait appeler ça un « bon entraînement », mais enfin, on fait ce qu’on peut.

Je souris à Derek pour chasser ces images, et les ombres dans mes yeux par la même occasion.
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Je finis par demander à Yvana son avis concernant les femmes. Savoir si elle préférait une approche plus aventureuse comme celle de Karter ou une approche plus saine et délicate. Elle ne semblait pas vraiment savoir quoi répondre. Elle ne s’attendait pas à ce que je la prenne à partie, mais finalement elle se met de mon côté. Après tout, vu sa réaction face à l’approche de Karter, c’était assez simple de savoir ce qu’elle préférait.

On va dire que niveau gêne c’est clair que l’une est bien moins gênante que l’autre. Bon après, faut voir les choses du bon côté Yvana, vu que c’est un fantôme moi seul ait vu son méfais. Les autres autour ne seront jamais au courant. Et promis je ne dirais rien dis-je en essayant de sourire de nouveau ce qui devait être aussi flippant qu’à l’accoutumée n’étant vraiment pas quelque chose que je faisais au naturel…

Je vois par la suite, lors de notre conversation sur le rejet des gens, que mes paroles semblaient beaucoup la toucher. En même temps, c’était vrai, non ? Mettre les gens dans des cases, c’étaient les jugés avant même de les connaître. C’était d’une stupidité affligeante selon moi. Elle finit par s’exprimer sur ce sujet par la suite.

Je penses que sur Portalia les gens ont l’air très tolérants. Comment ça ne pourrait pas être le cas quand on voit le nombre de gens de races différentes ? Ils ont tous l’air de vivre en harmonie et c’est assez impressionnant quand on y pense. C’est stupide tes elfes en tout cas. Ce sont des conneries. Humaines, elfes, peu importe la race, on est tous égaux et on a tous les mêmes droits. Justement je trouve que mélangé les espèces amène plus de diversité et de nouveaux patrimoines génétiques tout aussi intéressants, non ? Pour finir, dans votre monde ou le mien les gens sont effrayés par ce qu’ils ne connaissent pas ou ne comprennent pas. C’est se fermer des portes.

Je n’aimais vraiment pas que des gens se permettent de juger sans savoir. Sans connaître la personne que je suis. Après, certes je n’avais pas forcément envie non plus de dire à n’importe qui, qui j’étais. Ce n’est pas vraiment le genre de truc que je partage à tout va. Je n’ai pas été élevé de cette manière. J’ai été élevé à la dure, où je n’ai jamais vraiment pris le temps de m’intéresser aux gens et donc de sociabiliser. J’étais très nul à ce genre de truc. Pour ça que je ne savais jamais quoi dire ou quoi faire quand j’approchais quelqu’un.

Sachez en tout cas, que vous m’êtes sympathique et que pour moi vous êtes très bien comme vous êtes.

Après tout ça fait toujours plaisir de se sentir accepter par quelqu’un. Par la suite, Yvana me raconte qu’elle a entendu une histoire de ses parents ou quelqu’un était aussi enfermé dans un anneau. Je lui demandais donc si c’était un signe que Karter était puissant et sa réponse me fit éclater de rire.

Donc tu étais un indésirable avant tout autre chose Karter, tu vois ? Cela ne change pas de d’habitude on dirait ~ dis-je en rigolant fier de moi.

Il semble boudé et ne me réponds juste pas. Je finis par en demander plus sur Gustave. Après tout ce petit bout de végétal sur pied m’intriguait de plus en plus. Après tout, il sentait Karter et c’était bien le premier. Le fait que je parle de lui a l’air de faire quelque chose chez lui car Yvana s’empresses d’écraser l’un de ses petits pieds pour qu’il pense à autre chose visiblement. Je pense qu’elle aurait pu trouver une solution un peu plus pacifique, non ?

Oh vraiment ? Cela me rappelle le langage des signes. C’est un peu pareil. La violence des gestes donne le ton de ce dont on veut parler. Mais il me fait rire car il a fait des gestes tout aussi intenses quand il parlait de Karter... dis-je en souriant.

Sale végétal !

J’ignorais Karter.

Ah ok. Cela doit en effet être une langue des plus complexes. Et puis, si c’est sacré vaut mieux pas toucher. Je ne suis pas croyant ou ce genre de truc, mais c’est vrai que j’ai tout de même un certain respect pour les choses dites sacrés peu importe la culture. Question de respect avant tout. Le fait que je ne sois pas croyant ne veut pas dire que je ne dois pas tenir compte des croyances de l’autre.

Je rigole doucement et hausse les épaules.

On va dire que je ne m’intéresses plus à grand monde. Mais j’arrives tout de même à apprécier certaines personnes, après tout on pourrait être amis vous et moi, non ?

Pardon ?! Et mon avis ?

Je m’en moque de ton avis Karter. Après tout, tu te fiches pas mal du mien. Et désolé je ferais attention pour ton ami dis-je me tournant de nouveau vers Ivana pour la deuxième partie de mes paroles.

Je finis par décider par la suite d’aller plutôt se poser dans une taverne pour discuter encore un peu. Et j’engageais la conversation sur le trajet de la taverne à propos des missions vu qu’elle allait en faire une, elle avait assisté aux premiers préparatifs, non ?

Au moins deux donc. J’imagines que Karter ne compte pas comme une seconde personne ?

Sale gamin ! Tu as de la chance que je sois intangible !

Je l’ignorais une fois de plus. Pour une fois que j’avais l’ascendant sur lui ça faisait plaisir.

Donc je peux donc aller juste à la guilde et dire que je veux faire une mission et ils me trouveront un ou une partenaire, c’est ça ? Je ferais ça et oui je suis d’accord. Il faut se jeter à l’eau en effet. On ne peut jamais savoir de quoi nous sommes capables sans essayer.

Je souris face au fait qu’elle comptait y retourner au centre d’entrainement avant sa mission et que cette fois elle allait y aller seule afin de tester ses capacités. Après tout en mission on peut être séparé donc Il valait mieux s’assurer de pouvoir gérer la situation seul si cela arrivait.

En tout cas, c’est super gentil de m’accompagner encore un peu. Vous n’aviez pas l’air enchanté au début. Nous sommes arrivés, non ?

Deux gars venaient de sortir en trombe d’une bâtisse en train de se battre l’un avec l’autre. Ils semblaient bien bourrés l’un comme l’autre…

Dernière édition par Derek Ravencross le Lun 3 Jan - 15:15, édité 2 fois
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Aaaah… Ah, oui… oui, heureusement que personne d’autre n’aura vu… ça.

Il a l’air d’être d’accord avec moi : le rejet des autres, c’est pas terrible. Après que je me suis étendue sur le sujet avec Gaeon, je me rends compte que c’est vraiment quelque chose qui ne lui plaît pas. Y a-t-il des gens qui aiment ça ? J’imagine, s’il y a des gens pour se moquer, c’est qu’il doit y en avoir qui apprécient la moquerie.
J’acquiesce en hochant la tête, en essayant de ne pas avoir l’air trop neuneu.
Vous avez raison. Je trouve ça dingue de voir autant de gens différents cohabiter au même endroit, et je trouve ça génial, en fait. Ça change un peu de mes habitudes.

Un petit silence assez doux s’installe. Je sens le vent me balayer les cheveux, et j’ai la sensation d’avoir trouvé, je ne sais pas, une place à moi. Je me sens presque apaisée, et vu mon niveau de stress habituel, je trouve que c’est vraiment très agréable. J’ai l’impression de me ressourcer, comme cette fois ou j’ai découvert qu’il n’y avait pas que des murs à Portalia, qu’il y avait aussi de grands espaces verts… Et même la forêt. J’aimerais qu’Arauchnée et Chronosia puissent m’entendre, mais je doute que leur esprit, aussi omniscient soit-il, arrive jusqu’ici. Je ne suis pas sûre de bien savoir où je suis par rapport à Gaeon. Peut-être même que nous ne sommes pas sur le même plan d’existence ? Ou en tout cas pas à la même période du temps ? Tout ceci est bien compliqué.
J’aurais aimé parler à quelqu’un des découvertes que je faisais ici. Peut-être pas forcément en prière, mais au moins rapporter ça à quelqu’un qui ne connaît pas. A maman, à parrain… N’importe qui, en réalité. Peut-être que je pourrais essayer de contacter maman ? J’ai sa marque sur le front, peut-être que…
Yva, même la magie a ses limites, et de la magie, tu sais pas en faire. Les miracles de ta mère n’arrivent pas parce qu’elle claque des doigts. Tu n’es ni prêtresse, ni druidesse, ni même magicienne, comment tu pourrais entrer en contact avec qui que ce soit de Gaeon ?

Une phrase me sort de ma rêverie. « Sache en tout cas, que vous m’êtes sympathique et que pour moi vous êtes très bien comme vous êtes. »
Je m’arrête sur le coup de l’émotion. Est-ce qu’il vient de me dire… qu’il m’aimait bien ? Est-ce que j’ai vraiment entendu ça ? Que quelqu’un d’autre que ma famille, qu’Eléandre ou Joendel, ou qu’Evëlyna s’intéressait à moi ? C’était… C’était la première fois qu’on me disait ce genre de truc spontanément. Les elfes ne sont pas connus pour s’étendre sur leurs sentiments, suffit de voir l’attitude de papa.  J’ai l’impression qu’une petite larme de joie se met à couler depuis mon œil droit. C’est… Wow.
Euh… Merci… Merci beaucoup.
Que faut-il dire, dans ces cas là ? Répondre « vous êtes sympathique aussi » ? Ou… Quoi ? Je me contente de le remercier en regardant mes pieds. Je me sens un peu ridicule de sentir mes yeux se mouiller, alors je cherche à le cacher. Il doit bien en avoir ras le bol de me voir pleurer, de toutes façons : faudrait pas qu’il révise son jugement à cause de ça.

J’embraye sur autre chose en parlant de l’anneau, comme ça, je peux détourner l’attention de moi. Ça a l’air d’amuser Derek de savoir que Karter a peut-être été emprisonné car il était ennuyant pour quelqu’un. Ça me remet le sourire, je trouve ça assez drôle, en réalité. J’aime bien cette option : le fantôme libidineux enfermé pour cause d’emmerdement maximum. Ça me plaît pas mal, comme alternative. Et puis, en parlant de Gustave, je me détends à nouveau complètement, même si on a frôlé une nouvelle catastrophe. Le p’tit Gus se met à bouder, il part se cacher sous mes cheveux.
Oui… Gus est très… très expressif. Il déteint peut-être un peu sur moi de ce côté-là.
Je fais une très courte pause, j’ai peur d’avoir l’air stupide avec ma question, mais après tout, je suis ici pour apprendre.
C’est quoi, exactement, la langue des signes ? Vous avez fait un parallèle avec les gestes de Gus, donc j’imagine que ça les incluse… C’est une expression d’ici pour dire qu’on ajoute des gestes à la parole ?

Il a l’air de comprendre le fait que je ne parle pas le mougni par respect pour eux et pour les traditions elfiques (je pourrais dire pour les traditions féériques en général, d’ailleurs). Il m’apprend alors qu’il n’est pas croyant. Je lui réponds presque mécaniquement.
Ah oui, vous n’êtes pas croyant ? Je crois bien que vous êtes le premier que je croise qui ne le soit pas. Je… Avec la famille que j’ai, la culture que j’ai, je ne peux que l’être. Les dieux font partie de ma vie, au même titre que ma famille. Ils sont même… Comment dire… Assez tangibles, pour moi. Je ne sais pas exactement quel lien ma mère tient avec Arauchnée et Chronosia, les déesses de l’espace et du temps sur Gaeon, mais… On appelle maman l’Arauchrone et on la respecte comme si elle était une déesse elle-même alors… Alors… Enfin, je ne sais pas si ça fait de moi une croyante. Les dieux de Gaeon ne sont pas vraiment des entités impossibles à appréhender. Enfin si, mais… C’est compliqué, je ne sais pas comment expliquer ça. Et puis, il y a Corellon, le dieu des elfes, l’origine des peuples féériques. Mes parents m’ont raconté qu’ils l’avaient rencontré un jour… D’ailleurs ils m’ont parlé de beaucoup de rencontres avec des dieux. Je ne sais pas démêler le vrai du faux là-dedans, à vrai dire.
Et puis, après ma tirade, je me rends compte qu’il m’a demandé à ce qu’on devienne amis. Et ça aussi, ça me met vraiment, vraiment de bonne humeur. Ça me fait rougir aussi, beaucoup. Et j’ai bien l’impression que son fantôme de compagnie n’est pas de son avis, mais je m’en fiche pas mal. Oh… euh… Oui, oui, bien sûr, on peut devenir amis ! J’en serais très touchée...
Et puis, il s’excuse à propos de Gustave. Je balaye ses excuses d’un petit revers de main en souriant. J’ai un nouvel ami !

Nous marchons vers la taverne.
Non… effectivement, j’ai bien peur que votre… fantôme ne compte pas, que je lui réponds en essayant de sourire, mais je ne sais pas si c’est convaincant.
Il a l’air de s’intéresser vraiment au principe des missions. J’avoue que la mienne à venir me fout une frousse pas possible. Mais j’essaie de le cacher. Je vais bien réussir à m’en sortir, non ? Je vais faire un petit saut à la boutique et…
Ah, et j’y pense, avant vos missions, n’hésitez pas à aller vous équiper à la boutique. Vous pourriez tomber sur des monstres assez dangereux… On est jamais trop préparé, je crois. J’imagine.

Nous arrivons devant la taverne, après une petite discussion agréable et intéressante sur le fonctionnement des missions. Mais, devant nous, deux hommes en venaient aux mains… Ils avaient l’air éméchés, peut-être même plus, et s’invectivaient avec des insultes que je ne connaissais même pas. Comment intervenir avec mes petits bras de brindille ?
Ne fallait-il pas faire quelque chose, pourtant ? Je regarde la scène une petite seconde, impuissante, puis me tourne vers Derek.
Euh… Je crois que je vais aller chercher du monde à l’intérieur pour séparer ces deux-là...

Mais…
Un petit sourire malicieux (je crois) se fend sur mes lèvres.
Ou alors… J’ai… J’ai une meilleure idée, je crois.
Gus est toujours fâché dans mes cheveux, mais je sais qu’il n’attend que ça tous les jours, de pouvoir exercer son pouvoir d’attraction sur des inconnus. Alors j’approche ma main de lui, et lui tapote le chapeau. Puis, quand il consent enfin à monter sur ma main après quelques secondes de bouderie intense, je l’approche de ma bouche et lui souffle mon plan aux… euh… à ce qui lui sert d’oreilles.
Je crois qu’il est ravi de l’idée.
Mougni toï toï ?
Je hoche la tête en lui faisant mon plus beau sourire, et je crois que celui-ci n’est pas une grimace. Alors Gustave s’active : de ma main, il saute sur mon débardeur, auquel il s’accroche et qu’il dévale jusqu’à ma jupe, qu'il dévale également... Puis, s'arrête, perplexe. Je me baisse assez pour qu'il puisse sauter jusqu'au sol, puis il vient se poster entre les deux hommes… Et fait exploser ses spores.
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Derek Ravencross
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Je souris quand elle me fait part qu’elle trouvait ça génial de voir autant de gens d’horizons différents. C’était assez beau quand on y pense. De ce qu’on disait elle avait été pas mal rejeter et donc la tolérance pas trop le truc de ces semblables. Dans mon monde, dès que quelque chose était différent on en faisait tout un plat. Ici pour le coup, c’était vraiment différent. Elle allait être accepté sans trop de soucis si tout va bien. Déjà elle pouvait me compter dans ceux qui n’avait pas de soucis avec elle.

Certaines habitudes surtout celle d’être rejeté, c’est mieux si on peut les changer. Ce monde devrait vous y aider. Je sais que ce n’est pas évident de prendre de l’assurance quand on t’a rejeté une bonne partie de ta vie. Mais prouvez à tous ceux qui vous traitait comme une moins que rien que vous valez bien plus que ça et que vous êtes une grande aventurière, deal ?

Pff…cette blague…

Karter quand j’aurais besoin de ton avis tu le sauras en attendant ferme là.

Il semblait surpris que je sois aussi virulent avec lui, mais je devais avouer qu’il me prenait vraiment le chou pour le coup. Et en plus qu’il ne respecte pas ma consœur aventurière était quelque chose que je n’appréciais pas. Tant qu’il ne l’avait pas vu en mission il ne pouvait rien dire sur ses capacités. Surtout que s’il avait été tangible il aurait pris une flèche dans le crâne sans sommation et il l’aurait mérité.

Elle parut totalement prise au dépourvu quand je lui fais savoir que je l’appréciais. Mais c’était vrai cette jeune semblait bien aimer me parler et elle était intéressante avec son petit Gustave. Deux phénomènes très intriguant avec des pouvoirs bien plus mystérieux qu’on ne pourrait le penser. Je ne savais pas encore à quel point c’était le cas pour Gustave mais j’en aurais bientôt un aperçu.

Ben derien…c’est moi qui vous ai fait pleurer ?

Quand je te dis que ce n’est qu’une putain de pleurnicheuse ?!

Elle ne me répondit pas et je supposais en effet que c’était ce que j’avais dit et qu’elle ne savait pas trop comment répondre n’ayant pas l’habitude qu’on lui dise ce genre de choses. Je n’abusais pas ni la taquinait sur le sujet et la laissais changer justement de conversation afin qu’elle puisse reprendre contenance tranquillement. Je la sens finalement se détendre et je souris tandis qu’elle a embêter Gus afin qu’il ne perde le contrôle. Apparemment, dire son nom tout haut avait un drôle d’effet sur lui. Je préférais ne pas savoir ce qu’il en retournait selon les conséquences du truc…

Oui c’est vrai que la langage des signes selon les mondes n’existe pas. Eh bien, on a inventé chez nous un langage juste par les gestes qui permet aux gens atteints de surdité d’être compris par un langage tout en parlant celui-ci car généralement les gens sourds n’aiment pas spécialement parler car ils ne s’entendent pas. Il n’y a pas de paroles, seuls les gestes suffise, il y a un geste pour dire chaque chose. Et généralement, l’intonation qu’on prend quand on parle est traduite par la virulence des gestes que l’on fait dans ce même langage. Faut me le dire si je manque de clarté et que je ne suis pas clair. Je n’ai jamais eu la fibre très pédagogue…

Je rigole doucement sans moqueries quand elle me répond du tac au tac quand je lui dis ne pas être croyant.

Vous avez des croyances riches et intéressantes. Je dois avouer que bien que je ne sois pas croyant je respecte totalement votre vision. Juste j’ai beaucoup de mal à croire quelque chose que je n’ai jamais vu de mes propres yeux. Je crois Karter, je le vois après tout malgré qu’il soit un fantôme. Si je peux voir Karter, pourquoi ne pourrais-je pas voir les dieux s’ils existent vraiment ? Enfin les ou le. Je ne saurais même pas dire s’ils y en existent plusieurs ou ne serait-ce qu’un. C’est bien trop abstrait pour moi tout ça.

Par la suite je lui fais savoir qu’elle et moi nous pourrions devenir ami et son sourire me fait comprendre qu’elle est ravie de la perspective. Par la suite on dérive sur les missions et elle est bien contente de me dire que Karter ne compte pas.

Sale gamine ! Je comptes peut-être pas mais je suis sûrement plus utile qu’une pleurnicheuse !

Je rigole doucement.

Je crois que Karter n’apprécie que moyennement le fait que tu dises qu’il ne compte pas. Mais ce n’est qu’un juste retour de médaille ~

Elle me fait savoir d’ailleurs qu’il fallait que je fasse bien attention de me préparer avant chaque mission.

Ne t’en fais pas. Je fais ce genre de mission depuis un moment en tant que mercenaire. Le monde n’est certes pas forcément le même partout, mais un homme averti en vaut dix. Je passerais par la boutique avant chaque mission pour être sûr d’avoir les bonnes affaires et de ne manquer de rien.

Deux gars sortirent de la taverne où nous voulions entrer. J’étais parti pour entrer me fichant de ces deux abrutis se mettant sur la gueule, mais la jeune femme n’était pas de cet avis.

On voit que c’est une gamine, elle est trop naïve.

J’ignorais Karter.

Au départ, je pensais qu’elle allait entrer chercher de l’aide comme elle disait. Elle se serait certainement fait refouler en mode on s’en fout c’est l’habitude. Mais finalement, elle choisit une autre méthode et demanda à Gus de s’en charger. J’haussais un sourcil tandis qu’il descendit le corps d’Yvana et alla se mettre entre les deux zigotos avant de balancer des spores en plein milieu de leur dispute. Je continuais à observer les bras croisés tandis que les deux mecs toussèrent sous l’affluence des sports avant de finir par se regarder et de s’excuser avant de se rouler des pelles en plein milieu de le rue…PARDON ?!

C’est dégueu…Mais c’était assez drôle en soi et j’éclatais de rire avant même d’y avoir vraiment pensé.

Ce champignon n’est décidément pas à sous-estimer…

Comme tu dis Karter ce petit être végétal est puissant et il suit Yvana donc c’est qu’elle vaut bien plus que ce que tu ne penses, réfléchis-y.

Je finis par détourner mon regard de la scène.

Je penses que la rixe est réglée. On entre ? Comme ça tandis qu’on boire une chopine tu vas pouvoir m’expliquer ce qu’il vient de se passer ?

J’avais hâte de savoir si c’était les spores de Gus le déclencheur de tout ça. Et s’il pouvait le refaire comme il le voulait, savoir si ça avait des effets différents. Bref, je voulais tout savoir, c’était un atout des plus intéressants.

Dernière édition par Derek Ravencross le Lun 3 Jan - 15:14, édité 1 fois
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Deal. N’en déplaise à Karter.
Je crois que Derek essaie de me rassurer, mais ça fait vraiment du bien d’entendre ce qu’il me dit. Ça me faut chaud au cœur.

Il m’a demandé si c’était lui qui m’avait fait pleurer. Je sais pas quoi lui répondre, je veux pas qu’on s’attarde là-dessus, alors je ne réponds pas. Pour dire quoi ? « oui, c’est vous, merci ! » ou « non, en fait, j’ai une poussière dans l’œil » ? rien de tout ça ne me paraît être une bonne réponse. J’étale ma vie devant lui, j’ai peur de finir insupportable, saoulante, dérangeante. Alors je change de sujet.

Ah, je vois ! C’est pratique, comme système, de pouvoir parler avec des signes. Je trouve ça très ingénieux. J’aimerais bien apprendre cette langue, je pense que ça pourrait être pratique, à l’avenir.
Je réfléchis tout haut, mais je ne pense pas que ce soit vraiment dérangeant. Il faudra que je me renseigne, peut-être que quelqu’un à Portalia sait la parler. J’irai voir ça, quand je ferai un tour au centre de documentation.

On parle alors de dieux, ce genre de choses. C’est toujours un sujet un peu sensible pour moi, et je me mets à frotter nerveusement la marque de l’Arauchrone sur mon front.
oui, je comprends votre point de vue. Je n’ai jamais vu de dieu ou de déesse en vrai, mais, puisque mes parents parlent d’eux si facilement… Je me dis qu’ils ne doivent pas sortir ça de nulle part. J’ai envie d’y croire. Vous voyez ?
Peut-être que j’ai l’air un peu folle. Je crois que je m’en fiche. Si les dieux n’existent pas, alors la totalité de mon existence est un mensonge, ou presque. Alors, je veux y croire, c’est aussi simple que ça.

Après le débat sur les missions, puis la possible nuisance de Karter pour avoir été emprisonné dans un anneau, je crois que ma proposition ne plaît pas au fantôme. Derek se met à rire et se moque de lui. J’aime bien Derek, vraiment. J’aime bien qu’il me soutienne moi plutôt que son compagnon dégénéré. Je suis vraiment contente d’avoir commencé à discuter avec lui, en dépit du boulet qu’il doit se traîner. Je compatis sérieusement, si c’était moi qui en étais affublée, je pense que j’aurais tellement pété un câble depuis longtemps !
Il me parle alors un peu de lui, du fait qu’il est mercenaire.
Oh, mercenaire, vraiment ? Effectivement, vous ne devez pas avoir grand-chose à faire de mes conseils alors… Ahhah.
Je rougis un peu.
Qu’est-ce qui vous a amené à… travailler en tant que mercenaire ?
Après tout, depuis le début de cette discussion, je ne fais que parler de moi. Il est peut-être temps que je m’intéresse un peu plus à mon interlocuteur.

Devant la taverne, Gus s’en est donné à cœur joie.
Il sautille partout, il est extatique. Je lui fais signe de rester où il est, tant que ses spores n’ont pas fini de sortir. Puis, quand il s’est bien secoué, je l’autorise à me remonter sur l’épaule.
Je vois alors que les deux hommes sont en pleine… embrassade. Je peux pas m’empêcher de rire. Quand c’est pas sur moi que cet effet a lieu, je dois avouer que vraiment, le pouvoir racial de Gustave est vraiment hilarant.
Je regarde Derek, qui semble particulièrement surpris. Je crois que je suis contente de mon petit effet, en réalité.
Contente de manipuler les sentiments des gens, Yva ? Peut-être ces hommes ont-ils des compagnons, ou des compagnes, ou peut-être même des enfants, c’est vraiment si drôle ?
Si, si, c’est vraiment drôle. Et s’ils ont quelqu’un dans leur vie, ou une vie de famille, vu à quel point ils étaient bourrés, ça sera pas la prochaine fois qu’il vont découcher…
Je peux pas m’empêcher un sourire sadique. Je connais la force des spores de Gus, je sais à quel point ils sont redoutables.
Ces deux hommes ne s’arrêteront probablement pas aux embrassades, oooooh non…
Pourquoi ça me fait autant rire ? C’est vraiment complètement sadique.
Et en même temps, j’ai résolu la bagarre… Non ?

Derek fait une réflexion à son fantôme sur la puissance de Gus, et donc, la probable mienne. Ça me fait sourire encore plus. Et puis, il propose à ce qu’on rentre à l’intérieur, et j’avoue : je n’attends plus que ça.

Nous nous trouvons donc une petite table, un peu excentrée de l’agitation effervescente du milieu de la taverne, pour pouvoir continuer à discuter.
Le tavernier arrive vers nous et nous demande ce qu’on veut boire. J’avoue n’en avoir aucune idée, je n’ai jamais goûté une seule goutte d’alcool de toute ma vie. C’est peut-être le moment d’essayer ?
Maman te dirait de ne pas boire avec des inconnus.
Mais c’est pas un inconnu, je connais Derek depuis environ deux heures maintenant, donc ça va.
Hein ?
Allez, je prends une « chopine », comme il l’a dit tout à l’heure, et puis je réponds à la curiosité de Derek.
Gus est l’un des représentants du « petit peuple des rêves », comme on l’appelle chez nous. Ils ont été créés par Arauchnée elle-même pour… euh… répandre l’amour. Si Gus est vraiment très heureux, il produit des spores qui ont… euh… l’effet qu’on vient de voir sur les deux hommes qui étaient dehors.
L’expliquer, tout de suite, ça rend les choses beaucoup plus gênantes, et vachement moins drôles, je trouve...
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Je souris quand elle accepte mon deal et se promet donc d’être une grande aventurière et de montrer à tous qu’elle valait bien plus que ce qu’ils pouvaient penser d’elle. Elle n’était pas une petite chose fragile vu ce qu’elle pouvait faire. Il lui fallait prendre confiance en elle.

Je lui expliquais par la suite ce qu’était la langue des signes vu qu’elle ne semblait pas l’avoir dans son monde. Pourtant je trouvais ça rudement pratique et surtout n’avait-elle pas des gens qui était sourd dans son monde ? Cela devait arriver, non ? Bon après si ça se trouve ils étaient potentiellement rejetés comme elle parce qu’ils sont défectueux ou une connerie dans le genre. Cela ne m’étonnerait guère…

Vous voudriez l’apprendre ? Je pourrais probablement vous donnez un coup de main alors. Je l’ai apprise dès mon plus jeune âge. Un membre de ma famille était sourd. Du coup, ce n’est pas vraiment un souci pour vous donner les bases et vous aider à tenir une conversation.

Je souriais content de voir que d’autres personnes trouvaient cette langue intéressante et tout aussi pratique que moi. Et on passait ensuite à un autre sujet, la religion. C’était ça d’être ami avec quelqu’un ? Pouvoir parler de tous les sujets, échanger sur ceux-ci avec facilité comme on le faisait ? Après tout, je ne comprenais pas toujours pourquoi deux personnes venaient à s’engueuler sur un sujet. On a le droit d’avoir des opinions différentes. Je vous vois venir, mais Karter c’est encore différent, il m’énerve de nature car il me colle aux basques depuis deux ans sans que je ne puisse rien y faire et qu’on est bien trop différent lui et moi pour coexister en paix…

Je comprends tout à fait et je n’ai aucun soucis avec ça. Chacun ses croyances. Je ne suis pas du genre à imposer les miennes. Du moment que vous êtes bien et que vous êtes contentes de vos croyances peu importe. Restez vous-même. Vous n’avez pas à changer pour plaire à quelqu’un sinon cette personne n’en vaut clairement pas la peine.

Pff il n’y a pas de dieux, sinon je ne serais pas enfermé dans cet anneau de mort.

Je regarde Karter en haussant les sourcils.

C’est bien la première fois qu’on est d’accord sur un sujet Karter.

Il se contente de hausser les épaules. On continue notre marche jusqu’à la taverne tandis que l’on parle de missions cette fois. Je m’informais afin de savoir si c’était un peu comme dans mon monde ou pas du tout. Je finis par m’épancher et en dire un peu plus sur moi car c’était surtout elle qui s’était dévoilée jusqu’à présent. Je lui fais savoir que j’étais autrefois mercenaire et que je comptais probablement continuer ici vu que ça avait l’air d’être tout aussi facile de l’être dans ce monde.

Ne vous sous-estimez pas les conseils d’une amie son précieux. Vous m’avez appris des tonnes de choses vraiment. Ne vous en faites pas. Et mercenaire car j’ai été entraîné dès mon plus jeune âge pour être chevalier. Mais ma ville a été attaqué et que j’ai été l’un des rares survivants. Je ne suis bon à rien d’autres qu’à combattre et en même temps je veux pouvoir voir du pays donc cela m’a semblé être la meilleure solution. Rendre service grâce à mes talents martiaux contre de l’argent. Cela n’a rien d’épique ou d’honorable mais c’est ce que je suis à présent.

On arrive finalement à la taverne et on assiste à un spectacle des plus communs dans ces endroits. Deux gars qui se foutent sur la gueule. Rien d’inhabituel donc je pensais juste passer mon chemin. Mais une demi-elfe n’était pas de cet avis ne comprenant pas ce flux de violence gratuite. Après ils étaient bourrés il n’y avait pas grand-chose à comprendre mais bon...Elle demanda de l’aide à Gustave qui finit par libérer ses spores en plein milieu des deux gars. Cela eut un effet total. Ils se roulèrent des pelles s’en demander leur reste.

Tu crois qu’ils vont s’en tenir au roulage de pelle ou bien… ?

Je ne préfères pas savoir, la prochaine fois ils éviteront de se battre devant Yvana si ça va plus loin dis-je en haussant les épaules m’en fichant royalement.

On finit par prendre tout deux des chopes remplis de liquide ambré. Je souris et cognait ma chope à celle de ma nouvelle amie.

Santé camarade ! dis-je avant de boire une bonne lampée.

Je l’écoutais ensuite attentivement face à ses révélations sur le petit champignon. Donc il produit des spores qui rendent les gens fous d’amour ? C’est assez incroyable tout en étant extrêmement dangereux en fait...Je comprenais mieux pourquoi elle faisait en sorte qu’on ne dise pas son nom à voix haute. Il avait semblé arrivé à un stade proche de celui qu’il avait eut entre les deux hommes donc on aurait fini plein de spores...Pas qu’Yvana était moche ou ce genre de chose mais ce n’était pas un truc qui m’attirait l’amour et on venait à peine de se rencontrer. Bref ça n’avait pas lieu d’être et ce n’était clairement pas naturel si Gus s’en mêlait…

Et du coup tu fais ça dès que tu vois deux types bourrés se fritter ? Parce que bon dans ce genre d’endroits c’est commun ce genre de scène. Tu serais entrée pour demander de l’aide ils t’auraient tous regarder en haussant un sourcil ou t’aurait juste ignorée. Excuse-moi, on peut se tutoyer, non ?

Qu’est ce que je donnerais pour une bonne bière putain !

Si on arrive à faire en sorte que je ne sois plus lié à toi je t’en offrirais volontiers une ! dis-je en riant avant de boire une nouvelle gorgée.

Je regarde Yvana.

D’ailleurs tu avais déjà de l’alcool dans ton monde ? Tu sais ce que tu as commandé ? Ou tu as suivi le mouvement ? Tu as déjà bu d’ailleurs ?

Je m’informais après tout si elle ne savait pas les effets de l’alcool sur elle je n’étais pas sûr de ne pas devoir la porter jusqu’à sa chambre à l’auberge quoi...

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Il parle cette langue avec des gestes ? Mais c’est fascinant !
Oh, oui, je veux bien, si vous voulez bien m’apprendre !
Je réfléchis quelques secondes. Je dois avoir l’air d’une enfant, heureuse comme si c’était mon anniversaire. Je tombe vite dans les larmes, mais je deviens très vite surexcitée aussi. C’est un souci, parfois. Avec les mauvaises personnes, surtout.
Un membre de votre famille, sourd ? Ça ne doit pas être très pratique. Je ne crois pas avoir croisé qui que ce soit de sourd en Gaeon, en tout cas pas chez les elfes. J’imagine, de toutes façons, que si un elfe sourd naît, ça doit sembler être une hérésie… Les elfes sont connus pour avoir une bonne audition, alors… Je ne sais pas. Peut-être est-on génétiquement incapables d’être sourds ? Je préfère penser ça.
Je fais une petite moue.
Je ne veux pas croire mes semblables capables de génocides infantiles !
Je me laisse aller à un petit rire sardonique. Est-ce que je connais si bien les elfes que ça… ? Quand même, ils ont été créés par Arauchnée, qui vénère la vie par dessus tout alors… J’ai pas le droit de douter là-dessus. Les elfes sont la race la plus noble de Gaeon. Gus serait furieux s’il se rendait compte que je doutais de la capacité d’Arauchnée à créer des peuples tolérants.

Il me dit que je n’ai pas besoin de changer pour plaire aux autres. Je hoche la tête doucement. Je crois que c’est la première fois qu’on me dit quelque chose de ce genre. J’ai toujours été vue comme étant trop… Ou pas assez… Je sais pas trop, en fait. Pas comme il faut, quoi. Un genre d’erreur. Il parlait plutôt de religion, mais je le comprends au sens large. En Gaeon, c’est pas ma religion qui pose problème, puisque je suis les préceptes du tétrapanthéon, comme tout le monde. Ce qui dérange, c’est juste… moi. Ce que je suis, ce que je représente en fait. Le rejeton raté de deux légendes, qui se sont unies malgré leurs races différentes. Je soupire doucement.

Je sais pas trop ce qu’a dit le fantôme, mais pour une fois, Derek est d’accord avec lui. Peut-être que pour une fois, il n’a pas sorti de vacherie.

En arrivant près de la taverne, Derek s’ouvre un peu plus. Il m’explique un peu son passé de mercenaire, la voix tintée de ce qui ressemble un peu à de l’amertume. J’essaie d’esquisser un sourire.
Vous me dites de rester moi-même, d’avoir confiance en mes capacités, ce genre de choses, mais vous dites de vous-mêmes que vous n’êtes bon qu’à combattre. N’est-ce pas un peu contradictoire ?
Je baisse doucement la tête d’un côté.
En tout cas, je suis sincèrement désolée pour ce qui est arrivé à votre ville. Et je pense au contraire que c’est honorable de mettre ses services à contribution, même si ce sont des services de combat, et même si c’est contre rémunération.
Je remets une mèche en place.
Après tout, on ne vit pas d’eau. Il faut bien manger !
Je ne sais pas si j’ai fait mouche, mais Gus acquiesce sur mon épaule. Ça me va bien de dire ça, moi qui ai vécu sur les rentes de papa-maman toute ma vie, qui n’apprends à gagner sa vie que depuis que je suis sur Portalia.
T’as aussi appris à te nourrir seule avec les plantes de la Sylve, te dénigre pas comme ça, Yva.
Je n’ai pas relevé qu’il m’avait réconfortée sur les conseils que je lui ai donné, en soulignant que j’étais son amie. Je souris.
En tout cas, je suis contente de savoir que mes informations peuvent vous aider...

Assis à une table, je trinque avec Derek.
Santé !
Je goûte une première gorgée, et fais une grimace. C’est vachement amer, ce truc ! C’est quoi, au juste ? Mais qu’importe : je suis contente de boire un verre avec un ami. C’est la première fois que je fais un truc aussi dingue !!! Je crois que mon sourire s’étend jusqu’aux pointes de mes oreilles.

Derek s’intéresse vraiment à Gus. Un peu comme tout le monde, je crois. Je pense que c’est un spécimen unique, ici.
Je… En fait, j’aboue que c’est la première fois que je mets les pieds dans une taverne. Et du coup, la première fois que je vois des gens se bastonner parce qu’ils ont trop bu… Je ne savais pas comment réagir, mais on ne pouvait pas les laisser comme ça, non ?… Je… Enfin, je peux leur faire une potion qui annule les effets… Mais ils risquent de se remettre à faire du grabuge dans la rue. Est-ce que c’est dérangeant de les laisser comme ça ?
Gus sautille sur mon épaule. Noooon, c’est sûr que pour lui, c’est pas dérangeant…
C’est… heu… Le pouvoir de Gus peut vite devenir ingérable. Alors… J’ai appris très tôt à créer un antidote. Mais… ces deux gars-là… euh… Comme j’ai pas prévu d’intervenir, ils risquent de rester enlacés pendant… au moins… quarante-huit heures ?
J’essaie de sourire, en me grattant le crâne, mais là, pour le coup, je suis tellement gênée que ça doit être une grimace. Mais je sais pas pourquoi, je continue de parler.
Le liquide ambré que je suis en train de boire me monte doucement à la tête, je trouve la sensation enivrante, presque… rigolote.
Il m’est déjà arrivé de… enfin, je suis en première ligne, donc c’est assez fréquent que je sois la cible, même involontaire, du p’tit Gus. Mais… Maintenant, je sais, je m’y prépare, j’arrive à me raisonner et boire la potion… Je euh… Ça m’est arrivé, il n’y a pas longtemps, avec un gars de Portalia, assez mignon, qui s’appelle Benedikt. Je crois que je lui ai fait un peu peur !
J’arrive plus à m’arrêter de parler.
Mais bon, j’aime pas trop… Euh… Le pouvoir de Gus, il m’embête. Je veux tomber amoureuse pour de vrai, vous voyez ? Euh… Tu vois ? Parce que t’as dit, on pouvait se tutoyer du coup, et tout...
J’ai la tête qui tourne.
Tu filtres surtout plus rien de ce que tu dis.
Je fais un grand sourire à Derek. Je crois que mes joues sont toutes rouges. C’est ça qu’on appelle « être pompette » ?

Bah euh… Non, j’ai jamais bu d’alcool. C’est une première ! Mais il faut bien une première fois à tout hein ? Aaah… Ah. Je sais pas ce que c’est, mais je crois que j’aime bien !
Yvana. Si tu continues, lui aussi, tu vas le faire fuir.
En tout cas je suis HYYYYYYPEEEEER contente de t’avoir rencontréééé… eheheh.
Eh voilà, bravo. Tais-toi, je t’en supplie.
Tu sais que j’ai jamais eu d’ami comme toi avant ? J’veux dire… T’es pas un elfe, et t’es pas une nana ! C’est incompréhensible, les nanas. On vient leur dire qu’on les aime, comme ça et pouuuuuf, on se fait traiter de sale demie, et tout, n’importe quoi. Hein, c’est incompréhensible, les meufs ?  Buvons à la santé des mecs !
Chronosia, au secours...
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descriptionLes pantalons c'est cool mais les jupes c'est mieux ! Selon Karter...[PV : Yvana T. Sturdlewe] (Terminé) EmptyRe: Les pantalons c'est cool mais les jupes c'est mieux ! Selon Karter...[PV : Yvana T. Sturdlewe] (Terminé)

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Je souris quand je vois à quel point Yvana semble impatiente de commencer l’apprentissage de la langue des signes. Cela me faisait plaisir que quelqu’un d’autre que moi ne s’y intéresses. C’était une langue vraiment très belle je trouvais et parfois bien plus parlante que la voix elle-même. Ce serait une bonne opportunité pour souder notre nouveau lien d’amitié encore frais. Mais elle semblait tout aussi ravie que moi d’avoir un ami. Je n’en avais jamais vraiment eut et je devais avouer être très peu familier avec ce terme et ce que cela représentait, mais j’imagines que quand on s’entends bien avec quelqu’un et qu’on aime bien lui parler ça peut-être un ami, non ?

Elle finit par rebondir sur le fait qu’un des membres de ma famille était sourd et du coup que ce devait être assez compliqué. C’était clairement le cas, je n’allais pas le nier.

Au début c’était compliqué, mais une fois la bonne langue apprise, c’était naturel et c’est devenu aussi normale que de te parler par exemple. Les gens qui naissent sourd n’y peuvent rien. Ils ne l’ont pas choisi alors je trouvais cela dommage que la majorité de notre famille ne le dénigre et ne lui adresses pas la parole en mode tu es raté. J’ai fait ce qu’il fallait pour pouvoir faire en sorte de discuter avec lui et qu’il puisse se sentir plus normal. Après tout, être sourd ce n’est qu’un adjectif comme être gentil. Cela fait partie de nous et on ne peut rien y faire. Il y a ceux qui vont s’adapter comme moi et ceux qui vont éviter tout changement. Il a été très touché que j’apprennes la langue des signes pour lui en tout cas. On a eu de grandes conversations grâce à ça et j’ai vraiment appris à le connaître grâce à ça.

Par la suite je réfléchissais et n’avait pas de réponses à lui donner. Après tout je ne connaissais pas les elfes avant de la croiser. Du coup, je ne saurais dire si c’était possible qu’un elfe naisse de surdité. Après, pour moi c’était sûrement possible, mais si elle préférait se dire que non, c’était son choix. Je n’épiloguais pas sur le sujet ne m’y connaissant pas assez et ne voulant pas faire le rabat-joie pour une fois. Je ne connaissais vraiment rien à par les humains donc je préférais ne pas tirer de conclusion infondée sur les elfes. Après vu qu’elle était une demi-elfe et donc avait une moitié humaine ça pouvait peut-être plus facilement arriver dans son cas que pour un elfe pur, non ? Bref…

Je fu sassez d’accord par la suite avec les propos de Karter, mais j’évitais d’en parler plus avec mon amie. Après tout on avait tout deux des opinions différentes sur le sujet. Si elle croyait en ces dieux tant mieux pour elle j’imagines ? Si ça l’aidait à avancer et à faire en sorte de pouvoir se sentir mieux autant qu’elle se fasse plaisir. Chacun sa façon de vivre et de croire aux choses du moment que ça nous permet de vivre dignement.

Par la suite, on arrive enfin à la taverne et je lui en dit plus sur moi. Cela me fait rire quand elle me dit que mes propos sont contradictoires.

C’est vrai mais depuis mon plus jeune âge je n’ai été entraîné et que je n’ai fait que ça. Combattre. On ne m’a jamais montré la cuisine, ou bien la chasse, ou encore la forge. Tout cela m’est inconnu, je sais ce dont il s’agit mais je n’ai aucune idée si j’ai les compétences requises pour m’en sortir vous voyez ?

Je souris.

Ne sachant rien faire d’autres que me battre il me fallait bien de l’argent pour pouvoir subvenir à mes besoins primaires qui sont dormir et manger oui. Donc sans argent je ne serais pas aller bien loin. Après chacun des services qui me sont rémunérés sont généralement bien remplis. Et j’y risque ma vie à chaque fois donc ne rien me donner en retour est assez ingrat quelque part.

On finit par commencer des chopines et à faire un petit « santé » pour boire comme il se doit. Karter aimerait bien en faire autant mais ce n’est pas possible et il reste frustré dans son coin à nous regarder avec envie d’alcool. Je rigole en voyant que mon amie n’a pas l’air vraiment habituée à l’alcool et qu’elle semble déjà bien imbibée alors qu’elle n’a même pas fini son verre…

Elle a pas l’air de tenir beaucoup l’alcool la gamine...

Je lui demande ce qui allait se passer pour les deux zigotos de dehors et elle me fait savoir que ça dure généralement bien dans les quarante huit heures sont truc. Je rigole fort quand elle me dit ça. Elle semble un peu culpabilisée de les laisser comme ça et je hausse les épaules.

Culpabilise pas. Ils l’ont cherché. Ils y réfléchiront à deux fois avant de se chercher des noises avec des gens à l’avenir. Ils arrêteront même l’alcool qui sait ? Ce sera une leçon qu’ils ne sont pas près d’oublier.

Honnêtement je me fichais royalement de ces mecs. Déjà quand il se tapait dessus alors qu’il puisse se sauter dessus pour se bécoter c’était pareil. Cela m’en touchait une sans faire bouger l’autre comme dirait mon paternel.

Jamais rencontré ce Benedikt encore. A l’occasion peut-être. Je discuterais avec lui savoir s’il t’en veut tant que ça. Après tu n’y peux rien le pouvoir de Gus est particulièrement fort. Mais c’est toujours bien d’avoir une potion pour en contrer les effets au cas où. Un accident est si vite arrivé...

Je rigole et finit par première chope.

Tu es ivre. C’est une sorte d’état second quand tu as trop bu. N’étant pas habituée à l’alcool et n’ayant pas mangé ça te fait un effet boeuf...

A ce rythme elle finira bien rapidement sous la table...

Je souris quand elle me dit être hyper contente de m’avoir rencontré. Elle était mignonne quand elle avait bu. Un peu trop exubérante peut-être. Elle parlait trop fort et les gens nous regardaient bizarrement, mais bon ce n’était pas bien grave. C’était sa première fois, ça lui permettrait de se détendre un peu. Elle semblait trop souvent timide à retenir beaucoup de choses en elle. Là au moins elle allait se lâcher.

Je t’avouerais que je n’ai pas côtoyer assez de femmes pour vraiment dire d’elles qu’elles sont compliquées ou non. Je n’ai jamais eu d’ami ou de personne plus que ça. Les relations romantiques sont vraiment pas quelque chose qui m’attire et je ne saurais pas non plus quoi faire si ça arrivait.

Tu en prends une tu la retournes et pouf tu mets l’épée dans son fourreau rien de plus simple gamin ! dit-il hilare.

Je le regardais blaser.

Tu as été rejeté par une femme ? Tout ça parce que tu es une demi-elfe une fois encore ? Cette femme ne te méritait pas. Tu trouveras sûrement quelqu’un de bien mieux qu’elle.

Ouais gamine au pire tu vas au bordel du coin si t’es frustrée y en aura bien quelques-unes du même bord que toi dit-il toujours aussi hilare.

Je crois qu’elle cherche surtout une vraie relation Karter et pas juste un coup d’un soir donc garde tes conseils de vieux dégueulasse pour toi.

Je commande une nouvelle chope et fais amener de quoi se restaurer ainsi qu’un peu d’eau pour mon amie afin de l’aider à supporter un peu mieux l’alcool en l’épongeant de nourriture et d’eau fraîche.

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Derek me parle un peu plus de la personne sourde de son entourage. Il est tellement ouvert, tellement serein, il m’explique la raison qui l’a poussé à apprendre la langue des signes, et je trouve ça à la fois un peu beau et un peu triste. J’ai vraiment du mal à comprendre pourquoi on rejette tant que ça la différence. Encore une fois, le sujet est toujours le même. Je suis contente de rencontrer quelqu’un comme Derek. La différence ne le dérange pas, ne lui fait pas peur. Je crois que c’est ça le problème : les gens ont peur de ce qui n’est pas comme eux. J’entends moins bien que les elfes, j’ai les oreilles moins pointues, ça fait de moi une personne bizarre.
Je souris à Derek.
Je trouve ça très bien ce que vous avez fait pour cette personne.
Quoi dire de plus ? Il n’y a pas grand-chose à rajouter en réalité.

A la taverne, Derek s’ouvre un peu plus. Il me dit qu’il ne sait rien faire d’autre que combattre, qu’on lui a jamais rien appris, donc que puisqu’il ne sait faire que ça, c’est avec ça qu’il a appris à vivre. Je hoche la tête, et je le vois sourire. J’aime bien son sourire, il dégage une sorte de douceur.
Oui, c’est sûr qu’on va pas faire ce genre de missions dangereuses pour le plaisir. C’est une façon comme une autre de gagner sa vie, j’imagine.
Je lui souris à mon tour.
Mon Monde est en guerre. Si les gens pouvaient avoir à se battre pour une récompense plutôt que contre des fous, je pense que ça les rendraient meilleurs. Mais, bon… Ce n’est pas comme ça, et, même si je suis loin d’être très mature je crois, je ne suis pas naïve au point de croire que dire aux gens d’arrêter de se taper dessus suffise pour qu’ils ne le fassent. Au fond… J’en suis un bon exemple. Mes parents m’ont cloîtrée dans ma sylve pour que je ne connaisse pas les champs de bataille, et la première chose que j’ai faite, c’est de demander à la meilleure archère de  mon clan de m’apprendre à tirer.
Je hausse les épaules.
Alors, j’ai jamais eu besoin de gagner ma vie, parce que j’avais une maison, et des gens pour m’épauler, même si c’était pas toujours ma famille, mais… c’est comme s’il me manquait quelque chose. Peut-être que Portalia pourra m’aider à trouver ce qu’il me manque.
Gus tapotte mon épaule en signe de réconfort. Je suis vraiment trop émotive, mais je ne laisse pas mes yeux se mouiller, cette fois, et bois une lampée du liquide ambré que j’ai commandé. Le goût est un peu âpre, ce n’est pas si bon, je fais même une petite grimace. Je ne comprends pas trop pourquoi les gens commandent ce truc, mais tout le monde a l’air d’apprécier, puisqu’ils ont tous plus ou moins la même chose que moi devant eux.
Mais je sais pas pourquoi, je continue de descendre mon verre.
C’est un peu meilleur au fur et à mesure.
Ouais, juste t’habituer, Yva...

Le monde tourne un peu. C’est le monde qui tourne, ou c’est moi ? J’ai l’impression d’être en train de danser. Je danse, vraiment ?
Derek me dit qu’ils ont bien cherché, les deux gars dehors. Je peux pas m’empêcher de me dire que c’est vrai, et en même temps, que c’est peut-être un peu fort comme punition.
De toutes façons, tu peux pas soigner les deux, t’as qu’une potion, ce serait pire si l’un des deux cassait la gueule de l’autre pendant que le deuxième veut trouver une place dans son lit...
Ouaiiiis… aaaaah. De toutes façons, je peux pas les aider. Ma potion, c’est une seule portion alors… ah. T’imagines la gueule du mec qui est soigné s’il se rend compte que l’autre veut le mettre dans son lit alors que lui veut lui péter la gueule ? Aaaaaaah… ahahah.
Je suis prise d’un fou rire incontrôlable. Les lumières dansent.
C’est joli, les lumières.
Et être ivre, ça veut dire aimer les lumières ? Regaaaaarde… elles dansent, là.
Je pointe du doigt le plafonnier qui se balance de droite à gauche devant mes yeux. J’essaie de les garder ouverts, mais je pique du nez sur la table. J’ai même pas mangé encore, je vais pas m’affaler sur la table quand même ! Ça serait pas poli.
Promis, j’vais être une fille polie, et je vais pas laisser ma tête tomber de mes épaules ! Aaaaaaaaah.
je regarde dans mon verre, et je vois que les bulles forment un visage. On dirait presque celui de Derek.
Regaaaaaaaaaaarde ! C’est toi dans mon verre.

Je crois que j’ai comaté quelques minutes, mais je me reprends en écoutant Derek et en lui répondant.
Tu tombes pas amoureux ? Oooooh… Du coup, ça doit être plus facile. C’est nul d’être amoureux quand la fille en face c’est une conne. J’te jure. Ooooh, j’ai jamais dit encore que Liviel était une conne ! C’est bien, non ? Ça veut dire que j’accepte qu’elle me mérite pas. Cooooomme tu dis, ouais. J’trouverai une nana mieux que Liviel, parce que Liviel, c’est juste une pourrie ! En plus elle est moche. Elle a des yeux banals, et puis elle a la peau sèche. On peut pas être amoureux d’une fille à la peau sèche. C’est nul, la peau sèche, c’est mieux quand c’est tout douuuuux, comme du coton, et ça fait woush quand on caresse.
Je fais passer ma main sur mon bras.
Cooomme ça, wouuuuuuush.
T’es folle et tu te ridiculises. Faut te soigner, ma vieille.
Pourquoi elle se tait jamais, la voix de ma tête ? Elle me dit toujours quand je fais des trucs bien ou pas. Mais j’l’aime pas, moi. J’veux être tranquiiiiiiiiiiiiiiiilleeeee.
Bravo, de mieux en mieux.
Et toi, t’as la peau toute douce aussi ?
Tu devrais te frapper toute seule.
Je fais un grand sourire à Derek alors qu’il sermonne son fantôme.
Ouaaaaaiiiis, tais-toi, le nul lubrique qu’a même pas de corps. On t’a pas sonné d’abord.
Je pointe ma chopine dans sa direction, parce que je sais qu’il est là-bas, parce que Gus le regarde.
Un vieux se retourne vers moi et lève son verre vers moi avec un clin d’œil.
Je secoue la tête, et je me replonge dans la contemplation des bulles.
Je crois que Derek a du commander à manger, parce que le serveur arrive avec un plat, je suis même pas sûre de reconnaître de quoi.
La lumière danse dessus. C’est joli, ça fait des volutes, comme de la fumée. C’est joli la fumée. C’est joli, la lumière.
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Je me sens bien avec Yvana. On se ressemble. On a été rejeté à cause d’un fait qui n’est, finalement, à aucun moment notre faute. Entre elle qui est née demi-elfe sans le vouloir et moi qui avait fait l’erreur d’enfilé un anneau maudit on n’avait pas grande chance. Sur nous deux, j’étais le plus à blâmé pour ce qu’il m’arrivait vu que je n’étais pas obligé de mettre cet anneau mais j’avais eu envie pour une fois d’un accessoire et il était si beau. Grand mal m’en a pris. En tout cas, on se comprend plutôt bien tout les deux, et pour une première amitié ce n’était pas si mal selon moi.

La barrière de la langue n’a pas à être si encombrante. En tout cas, je voulais pouvoir converser avec lui malgré ça alors je me suis simplement donné les moyens pour le faire.

A la taverne, je lui fais part que durant toute mon enfance je n’avais fait que m’entraîner au combat donc les autres tâches ce n’était pas facile pour moi. Je n’avais aucune idée de si j’en étais capable ni comment les faire pour être honnête il faudrait tout me montrer comme à un gosse de cinq ans et j’avais horreur d’être dans une telle position de vulnérabilité. Je pense qu’il me faudrait beaucoup de temps pour faire assez confiance à une personne pour faire ce genre de chose comme d’essayer d’apprendre à cuisiner avec elle ou autre.

C’est ça, quand on le fait depuis plusieurs années ça ne dérange pas vraiment de continuer. Bon ce monde a l’air autrement plus dangereux mais je mènerais à bien mes missions tout pareil, je serais juste beaucoup plus prudent encore. Histoire de pas y perdre des membres bêtement ou même la vie.

Elle finit par me parler un peu plus de son monde à son tour et je hausse les épaules.

C’est certain dire aux gens arrêtez de vous taper dessus n’arrangeras rien. Quand ils ont décidé de faire la guerre on peut difficilement arrêter les gens. Ils ne comprennent pas que la violence engendre la violence…C’est comme ça on n’y peut rien.

Je l’écoute me dire qu’elle a toujours eut des gens pour l’épauler de son côté et qu’elle n’a jamais eut à gagner sa vie d’elle-même.

Il va donc falloir s’y mettre ma grande. Tu dois te prendre en main et montrer que tu peux te débrouiller seule. Je suis sûr que tu trouveras ce qu’il te manque. Quand on veut on peut toujours.

Elle a quand même une sacrée descente, presque aussi bonne que moi, faut lui reconnaître ça.

Karter dit que t’as une bonne descente c’est bien le premier compliment qu’il te fait. Je crois que tu as franchis un pallier dans son estime même si tu dois probablement t’en foutre royalement dis-je en rigolant.

Pff tu sais bien lui répéter ce que tu veux espèce de balance. De toute façon, moi aussi je m’en fous d’elle donc on est deux dit-il en détournant le regard.

Je devais avouer qu’il avait raison sur un point elle avait une sacrée descente. Mais elle finirait vite bourrée dans cette situation. Pour ça que je fis amener aussi de l’eau et des victuailles afin qu’elle éponge un peu ce qu’elle buvait. Ce n’était pas moi qui aurais la tête comme une baudruche à l’arrivée.

J’éclates de rire quand on parle des deux hommes que Gus à ensorcelé. Elle me fait savoir qu’elle avait un remède mais plus qu’une portion et que du coup celui qui l’aurait eut aurait grave tiré la gueule en voyant l’autre essayer de lui rouler un patin.

Cela peut être plutôt marrant à voir j’avoue.

Elle commençait à rire pour un peu n’importe quoi et contemplait des phénomènes qu’elle seule voyait. Etant ivre c’était normale vous me direz. Après tout, chez moi les lumières étaient normales et ma tête n’était pas pressée de quitter mes épaules. Elle voit même mon visage sur ce qui est un simple amas de bulle dans son verre. Je la regarde, un peu blasé, mais souris tout de même. Elle est mignonne mais tout de même très naïve. J’espérais qu’elle éviterait d’être ivre avec n’importe qui parce que vu son état elle ne pourrait pas faire grand-chose si on décidait de l’agresser…

On parle ensuite des amours et entre Karter qui me fait des remarques lubriques à tout bout de champ et Yvana qui tente de trouver des défauts à son ancien crush, je n’étais pas sauvé. Je rigole quand elle me demande si j’ai la peau toute douce vu qu’elle venait de dire en long en large et en travers que ce n’était pas le cas de son crush passé.

Aucune idée ? Je ne pense pas vu mes longues heures d’entrainement depuis mon plus jeune âge mais tu peux toucher si tu veux dis-je en lui tendant la main.

Elle semblait telle une enfant à l’heure actuelle donc cela ne m’étonnerait pas qu’elle veuille alors autant prendre le taureau par les cornes comme on dit. Je rigolais quand elle tend sa chopine à Karter et qu’un vieux rabougri la lui tend en retour. Il pensait que c’était pour lui autant le laisser y croire ça n’arriverait sûrement plus jamais après tout. Et il était assez bien imbibé lui aussi. Je pense qu’il ne tarderait plus à ronfler ou dégobiller sur la table au choix. L’un des deux implique moins de salissures quoi.

J’avais commander une assiette de charcuteries ainsi qu’un assortiment de fruits et de légumes ne sachant pas vraiment ce que mon amie mangeait pour être honnête. Elle semblait proche de la nature mais jusqu’à quel point ? Dans quelle mesure ? Mangeait-elle que ce que la nature lui prodiguait dans sa forme la plus pure possible, ou balec ?

Dis moi Yvana, tu sembles assez proche de la nature vu ton compagnon champignon. Tu m’en dirais plus à ce sujet ? Genre comment vous viviez chez toi, ce que tu y mangeais ce genre de truc, tu vois ?

Après tout c’était normal de m’intéresser à mon ami, non ? Ou cela paraissait trop bizarre et faisait interrogatoire ? Je me prends sûrement trop la tête. Je ne perds rien à demander à elle de voir par la suite si elle tient ou non à répondre après tout. Je ne lui met pas le couteau sous la gorge que je saches.
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Yvana T. Sturdlewe
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descriptionLes pantalons c'est cool mais les jupes c'est mieux ! Selon Karter...[PV : Yvana T. Sturdlewe] (Terminé) EmptyRe: Les pantalons c'est cool mais les jupes c'est mieux ! Selon Karter...[PV : Yvana T. Sturdlewe] (Terminé)

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Je ne sais pas exactement quoi ajouter au sujet de la langue des signes, aussi, je me contente de hocher la tête d’un air entendu. Je me rends compte que le dialogue est naturel avec Derek, comme il l’était avec Eleandre ou Joendel. Je me sens bien, j’ai presque la sensation que la boule d’anxiété qui me scie d’ordinaire le ventre a disparu. C’est vraiment une sensation particulièrement agréable.

Dans la taverne, et la même sensation s’empare à nouveau de moi. La discussion n’est pas forcée, il parle un peu plus de lui, il s’ouvre un peu, ce qui me fait plaisir, et me fait esquisser un petit sourire.
Tu sembles être d’un naturel assez prudent. Tu dois avoir raison, ce serait quand même moche de… enfin… t’as raison d’être prudent. J’avoue que je ne m’étais pas vraiment rendue compte de l’ampleur de la Quête de l’Ordre, jusqu’à ce qu’on m’affecte à une mission, c’est à ce moment là que j’ai réalisé que je n’avais jamais vraiment combattu… J’espère réussir à la mener à bien. J’avoue que le monde extérieur ne me dit rien qui vaille, je vais devoir faire attention… Comment savoir quand on est prêt, hein ?

Je parle un peu plus de Gaeon, il acquiesce quand je dis que de toutes façons, nous ne pouvons rien aux conflits qui ont lieu là-bas. Il m’assure ensuite que je vais devoir me mettre au travail et que je finirai bien par trouver ce qu’il me manque ici, puis il ajoute que Karter trouve que j’ai une bonne « descente », et que je franchis un pallier dans son estime.
Je suis un peu sceptique, parce que je n’ai aucune idée de ce que c’est, une descente, mais je hoche la tête et opte pour ne pas poser de questions et paraître encore plus bête que je ne dois l’être aux yeux de son fantôme déjà. J’avoue que même s’il ne m’inspire aucune sympathie, je suis assez soulagée de savoir qu’il y a au moins quelque chose que Karter apprécie chez moi… même si je ne comprends pas vraiment ce que c’est.
Je regarde dans la direction du fantôme. C’est quand même pratique de savoir interpréter les mouvements de Gus. Est-ce que je dois répondre à Karter ? Ou est-ce que ça fait de moi une personne trop fragile ?
Yva, l’une de tes plus belles qualités, c’est de savoir te montrer empathique et reconnaissante. Alors c’est pas parce que tu l’aimes pas que tu dois l’ignorer. C’est stupide et puéril.
Je toussote légèrement, sans trop savoir comment m’y prendre, puis je me lance.
Eh bien… Merci, Karter, pour ce… compliment.
Je reporte à nouveau mon attention vers Derek. Le fantôme n’en mérite pas plus que le strict minimum, alors je n’ai aucune raison de lui octroyer plus d’intérêt.

Ma tête tourne un peu. Je vois que la perspective que l’un des deux gars de dehors soit guéri pendant que l’autre non amuse Derek.
Ce serait sûrement drôle, oui… Mais, j’avoue, j’ai pas trop envie de gâcher une potion pour un de ces gars… A chaque fois que je dois la concocter, je m’expose aux spores, et le p’tit Gus peut parfois être un peu maladroit alors… Si je peux en avoir juste une de prête en cas de Gustavastrophe, ça me va trèèèèèèès bien.
Mougnou zlibibibi !
Je me mets à rire devant l’air indigné de Gustave.
Ooooooh, si, crois-moi, t’es un vrai danger public !
Mon petit champignon ne semble pas apprécier la remarque : il croise les bras sur sa toute petite poitrine et se met dans mes cheveux pour montrer son mécontentement. Sa réaction me faire rire de plus belle.

Le monde tourne, c’est n’importe quoi.
Gustave bouge, mais je le suis plus très bien. Comment ça se fait ? On est en quasi-symbiose, d’ordinaire… C’est bizarre ça. Le monde est bizarre, non ? C’est bizarre, la vie. Et c’est joli les lumières.

Derek me tend son bras en me demandant si je veux vérifier s’il a la peau douce. J’ai un tout petit mouvement de recul, parce que je touche pas les gens souvent, quand même, et puis il dirait que c’est pas très poli, papa, mais je trouve ça rigolo quand même.
C’est vrai ? De vrai ? Je peux ? Trop bieeeeeeeeeeen.
Je pose ma main sur celle de Derek, et je caresse doucement ses doigts. C’est super bizarre, j’ai jamais fait ça, ça me fait rire un peu, mais c’est pas un rire comme pour dire que c’est drôle, mais juste… oh, je sais pas, je comprends rien et la lumière tourne dans mes yeux.
Fraaaanchement, ça vaaaaaaaa. C’est assez doux, j’crois. Si tu veux les mains suuuuuper douces, j’suis sûre, je pourrais faire une crème. J’t’ai dit, je sais faire des trucs avec les feuilles ? Ouaiiiiis.
Ouais, enfin là, Yva, on dirait que les feuilles, tu les fumes.
Je relève la tête, et c’est comme si c’était un effort de folie, et je regarde Derek, et je lui souris.
Mais ça va, c’est pas pire que Liviel, alors si un jour être amoureux ça t’intéresse, tu pourras trouver quelqu’uuuuuun, c’est sûuuuuuuuuur.
Je suis pas persuadée que ce genre de trucs se disent à des nouveaux amis, tu crois pas ?
Maiiiiis si.

Sur la table arrivent plein de trucs vachement trop cool. Y’a de la viande en toutes petites tranches super fines, j’crois ça s’appelle la charcatri, ou un truc dans c’genre-là. Et puis pleiiiiin de fruits, et plein de légumes, et plein de trucs bons, et plein de couleurs, et ça danse devant mes yeux, et c’est joli.
Je… je peux manger un peu quelque chose… ? C’est toi qui l’as fait venir sur la table ? C’est troooooooooooop bien.
J’attrape un fruit vert, ça a l’air d’être une pomme, et un morceau de viande super fine, que je sais pas trop ce que c’est, et je les dépose dans mon assiette. Je réfléchis quelques secondes, ou un peu plus, je sais pas trop, et je prends d’autres légumes. Si je les mélange, ça doit être bon. De toutes façons, tous les fruits, tous les légumes, c’est bon. Même la viande, c’est bon.
Tout est bon !
Et les lumières sont belles !
Je sais pas trop ce que je mange, mais je le mange, et ça me fait du bien. Je bois un peu d’eau aussi, et après un petit temps à fermer les yeux, j’ai la sensation que ma tête me tourne un peu moins.
Derek s’intéresse à moi, et je me rends compte que j’ai un peu de mal à garder l’esprit clair. Mais puisqu’il me parle de chez moi, ça m’aide à rester un peu plus concentrée et à lâcher des yeux les lumières. Je prends un petit temps de réflexion pour répondre à sa question le plus naturellement possible.
Je suis proche de Gus, mais je sais pas trop pourquoi je suis si proche de lui. Les autres elfes, enfin, de ce que je sais, ils ont pas trop tissé de liens avec les mougnis. Peut-être que je suis spéciale, dans un sens ? Héhéhé.
Je m’arrête deux secondes, je cherche un peu mes mots.
Les elfes de la Sylve Noire, c’est ma forêt, ce sont principalement des combattants, des archers. Du coup, moi aussi… Ahah. Mais c’est vrai qu’on est assez proches de la nature, dans ma sylve. Par exemple, j’avais jamais vu une maison comme les vôtres avant, les nôtres, elles sont en l’air, dans les arbres. Mais, c’est pas parce qu’on est elfe qu’on est forcément doué avec les plantes, et tout… Mon papa, c’est lui l’elfe, il était nécromancien. La nature, c’était pas franchement son truc, en fait, je crois. Moi, j’aime ça, parce que c’est ma maman qui m’a donné sa passion. C’est une druidesse, ma mère, genre… En fait, c’est, j’sais pas, une légende vivante, la meilleure. Et du coup, elle m’a appris à reconnaître les plantes super jeune, tu vois. Par exemple, enfin, je suis pas médecin, mais je connais celles qui font tourner la tête, et celles qui aident à soigner. J’avoue, c’est super pratique. Et puis, pour les repas, en fait, les elfes mangent de tout, même si… euh… ils sont un peu… un peu pompeux, un peu trop. Souvent ils demandent des truc super sophistiqués et tout, mais moi, je sais pas trop cuisiner. L’avantage, ou le désavantage, je sais pas, d’avoir une maman comme druidesse, c’est qu’elle transformait des baies en repas complet. Donc je mangeais une baie par jour, et j’étais rassaaaasiée, tu vois, genre, je mangeais la baie en me disant « je veux que ça ait un goût de steak de bœuf », et paf, ça avait un goût de steak de bœuf. Mais ça c’est pas parce que j’suis une elfe, hein, ahah, c’est parce que ma mère, quoi. Les autres elfes, dans ma sylve, ils se font toujours des repas, genre « tourte aux quatre saisons », ou « compotée de légumes nouveaux et leurs miniardises », pffffff, j’comprends mêêêêême pas ce qu’ils veulent dire.
Je soupire un peu.
En fait, j’aime un peu de tout, je crois. J’ai jamais trouvé d’aliments que j’aimais pas. J’suis proche de la nature, enfin, je suis pas druidesse, mais je pense que chaque vie a sa place. Quand une bête a été tuée par la chasse, par exemple, je gâche pas la viande, parce que je pense que c’est pas juste. Je crois que y’a des gens qui mangent pas de viande, mais, moi je trouve que c’est pas très productif… Je sais pas. Et puis, de toutes façons, je suis tellement une brindiiiiiille, que si je mangeais plus de viande, je crois qu’on pourrait me casser en deux.
Je me gratte la tête, elle tourne un peu moins, j’ai beaucoup parlé, je crois, non ?
Eeeeenfin… Si on veut me casser en deux, j’crois qu’on peut déjà le faire, mais euh… t’as compris.
Pourquoi j’ai mal aux cheveux ?
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Derek Ravencross
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Elle comprend rapidement selon mes paroles que je suis quand même du genre prudent et que je ne me laisse pas spécialement envoyer dans les ennuis sans un minimum de préparation. Normal quoi, je tiens à la vie.

Il faut toujours être prudent encore plus quand tu arrives sur un terrain inconnu. Mieux vaut être trop préparé que pas assez. Il ne faut pas non plus partie en étant pessimiste. Il faut que tu croies en toi et en tes capacités. Si jamais tu ne te sens pas ou autre faut que tu te laisses quelques minutes pour réfléchir à tes options.

Je vois à ses yeux qu’elle ne semble pas savoir ce qu’est une descente. Bon en même temps c’était un peu normale vu qu’elle buvait pour la première fois. Il y avait de quoi être perdue.

C’est le fait que tu boives ton verre bien et rapidement.

Je vois Yvana se tourner vers Karter. Gus l’aidant bien pour savoir où il se trouve dans la pièce. Puis elle le remercie pour le compliment et je souris amuser. Je regarde Karter qui lui-même la regarde et ne sait trop comment réagir. Je vois qu’il est perturbé et je pouffe dans ma barbe.

Wesh on se détend gamin ! Je réfléchis c’est tout.

Wowo Yvana il va neiger tu fais réfléchir Karter avec ton remerciement bien la première fois que ça lui arrive. Tu as plus de pouvoir qu’on ne pourrait le croire en fait.

Karter me fusille du regard tandis que je continue à pouffer. Par la suite on revient sur les deux gars et la potion qu’elle pouvait concocter pour les aider. Mais apparemment cela avait des risques de subir les spores du petit champignon.

Oh tu exagères Yvana. Un danger public. Pas à ce point là quand même. Il distribue de l’amour ça pourrait être bien pire.

Je vois qu’elle commence vraiment à partir en sucette. Il fallait que j’évite les trucs plus fort si déjà ça la faisait rouler sous la table…Je tendis mon bras car je sentais qu’elle voulait savoir si j’avais la peau douce. Comme je m’en fichais pas mal cela ne me dérangeais aucunement elle en profita allègrement sans demander son reste. En tout cas, elle me fait rire et son toucher est vraiment doux et curieux genre elle part à la découverte. Elle avait quand même bien dû toucher d’autres gens, non ?

Des trucs avec les feuilles. A part les fumer tu veux dire ? Sinon, nan je ne veux pas spécialement de crème pour les mains. Je suis pas du genre à prendre soin de moi à ce point-là. C’est pas mon genre.

Trop dommage gamin, ce serait tellement cool que tu es la peau aussi douce qu’une peau de bébé t’arriverais peut-être à tremper le biscuit tu vois ? ~ dit-il hilare.

Je l‘ignore comme bien souvent ces temps-ci et reste concentré sur Yvana qui me fait passer à peu de chose près le même message de manière plus subtile cela dit.

Pour le moment ça ne m’intéresses pas donc passons à autre chose vous voulez bien ? Et toi Yvana tu trouveras sûrement juste n’ait pas peur d’aller vers les autres. Evite de boire également quand tu es avec des personnes en qui tu n’as pas une confiance totale, tu pars bien trop vite en vrille pour ton bien…

Je rigole doucement en voyant sa réaction face à la vue de la boustifaille qui arrivait. Elle semblait avoir des étoiles dans les yeux. Elle semblait des plus intéressées et tant mieux car c’était en parti pour elle. J’avais peut-être eu la main lourde mais ne sachant pas ce qu’elle aimait j’avais pris un peu de tout pour le cas où.

Oui tu peux y aller. C’est pour éponger un peu ce que tu bois car ça te permettra d’être moins ivre ou en tout cas que l’alcool fasse moins d’effet sur toi. Bois de l’eau aussi de temps à autre car il faut continuer de t’hydrater. Mange tout ce que tu veux. C’est moi qui invite pour tes informations et tes conseils.

Après un petit moment, elle semble aller un peu mieux. Ce n’est pas encore ça cela dit. Normal ça ne va pas se faire en cinq minutes non plus. Surtout qu’elle n’arrête pas de regarder les lumières du plafond et ça ne doit pas l’aider. Cela doit lui faire plus mal aux yeux qu’autre chose et lui donner la migraine. Le fait que je lui demande plus amples informations sur son monde elle finit par s’exprimer un peu plus sur celui-ci.

Les autres ne tissent pas de liens avec les mougnis ? Pourtant, Gus est adorable, s’ils sont tous comme ça je vois pas pourquoi ce ne serait pas le cas.

Elle m’expliqua par la suite que les maisons chez eux c’était plutôt dans les arbres. Par contre, c’était pas pour tous les elfes que les plantes c’était une passion. Certains semblaient vraiment nul avec la nature d’après ses dires. Cette passion de l’alchimie avec les plantes lui venait de sa mère. Je souriais je voyais dans ses yeux l’affection pour ses personnes dont elle parlait.

Ah oui je comprends mieux le côté pompeux. C’est moins sympa de manger une ratatouille qu’une compotés de légumes nouveaux c’est sûr…Mais bon, j’ai envie de dire tant que le goût est là c’est le principal. L’aspect je m’en moque. Quand tu dois survivre tu fais rapidement des concessions.

Je souris face à la suite de ses paroles.

Je comprends dans mon monde, c’est souvent que quand la chasse était bonne dans un village on faisait une grande fête où tout le monde profitait du produit de le chasse afin qu’il n’y ait pas de gâchis. Après tout ça reste prendre une vie. Donc c’est normal de la respecter surtout qu’on la prend pour assurer la prospérité de la nôtre.

Je rigole doucement et hausses les épaules.

On va éviter de te casser en deux ce serait pas très agréables pour toi.

Je souris et lui ajoute deux trois trucs à son assiette pour qu’elle mange un peu plus.

Il faut que tu arrêtes aussi de regarder les lumières ça va te donner plus mal au crâne qu’autre chose dans ton état.

Tu la maternes un peu trop. Laisse-la découvrir les joie d’être bourré bon sang. Faut qu’elle grandisse et fasse ses propres expériences.

Wow…mais ça t’arrives de dire des trucs intelligents en fait ? dis-je feignant la surprise.

Petit con. Tu le sais très bien.

Faut bien que je t’emmerdes aussi tu le fais assez souvent quand il s’agit de moi.

Je vais jusqu’au bar chercher une sorte de jus de fruits puis revient pour le donner à Yvana.

Bois cela, ça devrait aller mieux par la suite. Les fruits dedans sont assez peu sucrés donc ne devraient pas empirer les choses en en même temps ça te redonnera des vitamines.

Je la regarde en lui tendant la chope. Je me masse la nuque.

Tu veux savoir d’autres choses sur moi ou mon monde ? Après tout, je t’en ai demandé beaucoup.
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Yvana T. Sturdlewe
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Je réfléchis un instant à ce qu’il vient de me dire. Croire en moi, penser aux options, ne pas foncer tête baissée mais ne pas être pessimiste. Je ne sais pas quoi répondre, mais j’écoute. Les conseils d’un mercenaire sur le sujet ne peuvent qu’être bons à prendre, alors je les prends. Est-ce que je saurais les appliquer ? C’est plutôt ça la question…
Je crois que c’est exactement ce qu’il voulait dire par « crois en toi et tes capacités ». Y’a pas de raisons que tu saches pas appliquer un conseil.

J’ai dû avoir le visage expressif, car il m’explique ce qu’il entendait par une « descente ». Je me sens un peu honteuse, qu’on puisse si facilement lire en moi, mais en même temps, je lui suis reconnaissante de ne pas m’avoir laissée dans l’ignorance. Je lui souris, je ne veux pas en rajouter une couche, sinon, je vais encore être la cible des railleries de son fantôme de compagnie.

Est-ce que j’ai bien fait de le remercier, d’ailleurs ? Ça a l’air de faire rire Derek, il paraît que Karter réfléchit. A quoi ça ressemble, un fantôme qui réfléchit ?
Attends, attends… J’ai… quoi ? Derek me dit que j’ai plus de pouvoir que ce à quoi on peut s’attendre ? Mais, c’est un pouvoir, de remercier ?
A cet instant précis, j’aimerais faire la maline, comme tata, répliquer un « bah oui, qu’est-ce que tu crois ! », mais j’en suis bien incapable. A la place, je rougis, et je bégaye. Génial, la crédibilité. Au moins, la situation a l’air de faire rire mon nouvel ami, et ça, ça me rend joyeuse. Alors finalement, je ferme ma bouche, qui jusque là ressemblait à cette d’un poisson rouge qui fait des bulles, et je souris. Mes oreilles et mes joues sont toutes rouges, ça doit trahir ma gêne, mais bon, on est plus vraiment à ça près, je crois. Je suis contente de voir Derek rire.

Il minimise le danger des spores de Gus, et je hausse un sourcil.
C’est sûr qu’il n’endort pas, n’empoisonne pas, ne tue pas… Mais distribuer de l’amour, comme tu dis, parfois… Eh bien parfois, ça peut faire plus de mal que de bien. Maîtriser les sentiments des gens, c’est maîtriser l’une de leurs plus grandes faiblesses, je crois… Imagine. Toi et moi, on arriverait à s’en défaire, on aurait juste l’esprit embrumé. Mais quand Gus sera un peu plus puissant, ou plus puissant à travers moi, si ça se trouve, 48h suffiront pas pour sortir de cet état second, l’unique moyen sera de boire la potion… T’imagines, comment ça chamboulerait complètement la vie de la cible de Gus ? Passer sa vie à aimer quelqu’un parce que la magie te dit de le faire… Moi j’appelle pas ça une vie…
Peut-être que je dramatise un peu, je ne sais pas. Mais vraiment, si je devais choisir entre mourir et être charmée toute ma vie… Je ne sais pas ce que je choisirais. A quoi bon vivre, si je ne suis plus moi-même ? La question mérite d’être posée, non ? Je ne sais pas…

Ma tête me tourne.
Le bras de Derek est tout doux.
Les lumières sont belles.
Il veut pas de crème pour les mains, c’est dommage.
Pourquoi je lui propose ça ?
Je sais pluuuuus.
Ses mains sont assez douces, ça va.
C’est bien les mains douces.

Derek demande à clore le sujet amoureux, et ça tombe bien, parce que j’en ai marre de parler de Liviel, parce que c’est une conne, et puis, je veux pas obliger Derek, il a dit qu’il s’intéressait pas à ça, alors je veux pas l’embêter, parce que je sais que des fois j’embête les gens, mais je veux pas l’embêter, parce que c’est mon nouvel ami, et on embête pas ses amis, même Gus il serait d’accord d’abord, alors voilà. Il me réprimande un peu, il me dit que je dois faire attention avec qui je bois, que sinon ça pourrait être dangereux.
Ouaiiiiiis, mais toiiii, t’es pas un inconnuuuuu, t’es mon ami.
J’accompagne ma phrase pas un grand sourire, et je lui serre la main, comme pour montrer que ce que je dis c’est vrai. On serre la main de ses amis, d’habitude ?

Il me dit que je peux manger, qu’il m’invite.
Aaaaaaaaah, non, t’es nouveau, t’as pas à m’inviter, on a dit tout à l’heure, il fallait que je sois indé… inda… indépa… indépédante… que je réussisse à faire les choses moi mêêêême. Alors, voilà.
Je sors difficilement quelques gils de ma besace, je sais pas trop combien tout ça lui a coûté, mais j’ai mal à la tête, et j’arrive plus à compter, alors ça ira. Et je mets directement les gils sans sa main, pour l’obliger à accepter.
Meeeeerci à toi, d’être mon ami !
Je souris, en continuant de manger. Je crois qu’il a raison, ça m’aide à… éponger… le surplus d’alcool. Ma tête tourne un peu moins, j’ai l’impression.

Derek a l’air étonné quand je lui dis que les autres ne tissent pas forcément de liens avec les mougnis. Je hausse les épaules.
Gus m’a dit un jour que les mougnis m’aimaient bien, moi. Je suis pas sûre d’avoir compris pourquoi. Il m’a dit que la grâce à ma maman, la Féérie survivra à la guerre, et du coup, ils m’ont fait un câlin. Mais la Féérie, c’est un endroit de légende… C’est genre… heu, le plan sur lequel y’a les peuples féériques. On dit que les mougnis, ils viennent de là-bas. Que les premiers elfes aussi, d’ailleurs. Mais bon, c’est encore plus bizarre, comme j’ai le sang moins pur que les autres… J’sais paaaas, je comprends pas.
Gus se réveille de son semi sommeil.
Mougni, mougninini, zloubi Chrono zoubi Née.
Je soupire.
Il dit que c’est ma maman qui sauvera le monde féérique. Qu’elle est genre… une déesse pour eux. C’est n’importe quoi, et si c’est ça, ça veut dire qu’ils m’aiment pas pour ce que je suis, mais ce que ma mère leur apporte, alors c’est un peu triste.
Gus hoche frénétiquement la tête de gauche à droite et me fait un petit câlin au cou de ses petites mains.
Mougni Toï Toï !
Je souris à mon petit champignon.
Mais oui, je sais que toit tu m’aimes.

Derek a l’air de comprendre mon point de vue sur le fait de manger la viande que nous offrent les animaux mourants, ça me fait du bien de me savoir comprise. Je hoche la tête quand il me répond : je suis d’accord avec lui.
Derek rigole doucement, il concède que ce serait bien d’essayer d’éviter de me casser en deux, et me recommande de ne plus regarder les lumières. Et puis Karter doit lui dire quelque chose, parce qu’il lui répond. Je crois que cette fois, son fantôme a dit quelque chose de plutôt intelligent, vu la réponse de Derek, mais comme je ne sais pas de quoi ils parlent, je finis par hausser les épaules, et je retourne à mon assiette. Ça fait du bien de manger, c’est vrai.
Je ne le vois même pas s’éloigner, accaparée que je suis par ce que je mange, qu’il revient près de moi avec un verre de jus de fruits, et m’explique que ça m’aidera à me remettre sur pieds plus vite, et à faire s’éloigner les dernières vapeurs d’alcool.
Il est vraiment prévenant, c’est adorable. Je suis vraiment contente de l’avoir rencontrée. Et je crois que mes sourires ressemblent beaucoup moins à des grimaces, maintenant que j’ai un peu bu, alors je lui souris et je lui réponds.
Merci beaucoup !
J’ai l’impression de… je sais pas, comme si j’étais contente, qu’il y avait une boule de chaleur dans mon corps, qui irradiait. Ça fait du bien de ne pas se sentir mise à l’écart, et de voir que quelqu’un se préoccupe de moi.
Il a l’air presque un peu mal à l’aise, il se gratte la nuque et me demande si je veux en savoir un peu plus sur lui.
Je me redresse, pour avoir l’air moins avachie, je ferme deux secondes les yeux pour ne plus me focaliser sur les lumières, et je lui réponds du tac au tac.
J’adorerais en savoir plus sur toi ! Je suis désolée, je suis une pipelette, j’arrête pas de parler de moi, t’as le droit de me dire si je te dérange. C’est comment, ton monde ? Y’a plusieurs races, plusieurs peuples ? Et… et toi, tu as grandi dans une ville ? Et… est-ce que vous avez des clans, des royaumes, des empires ? Comment ça fonctionne, chez toi ? Et toi, ta famille, ils sont mercenaires, comme toi ? Et, celui pour qui tu as appris la langue des signes, c'est ton frère ?
Je pose peut-être beaucoup de questions, et peut-être qu'elles sont indiscrètes... mais c’est vrai : jusque là, j’ai encore accaparé complètement la discussion… C’est à moi de m’intéresser à lui, et j’ai vraiment envie de le connaître mieux. Je bois doucement le jus qu’il me tend, et je me sens déjà un peu mieux.
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Derek Ravencross
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Elle semblait à l’écoute de mes conseils. A-t-elle de voir si elle les appliquerait. Mais après ce n’était pas bien dur de les prendre en compte. Fallait surtout qu’elle se bouge un peu quoi. Qu’elle sorte de sa coquille ou tous les gens lui faisait les choses et où elle ne pouvait pas sortir. Là elle était libre de faire ce qu’elle voulait à présent donc fallait qu’elle se montre curieuse du reste du monde que ce soient des gens ou de son nouvel environnement. Comme on ne savait pas si on retournerait dans notre monde, autant bien s’acclimater à celui-ci.

Je lui expliquais rapidement ce que c’était qu’une descente. Après tout, on n’avait pas forcément toutes les mêmes origines là encore donc certains mots chez les uns étaient différents chez eux. A ses yeux ronds je préférais préciser ce qu’entendait Karter par son commentaire et elle parut contente de mon explication. Sûrement qu’elle n’avait pas osé demander à cause de Karter mais on s’en fichait de lui. Après tout, il jugeait pour tout et n’importe quoi donc si on devait prendre son avis à chaque fois on n’était pas au bout de nos peines.

Yvana était mignonne à rougir jusqu’aux oreilles face à mes dires. Elle était bien imbibée d’alcool. Sinon je suis sûr qu’elle aurait trouvé à répliquer. Mais elle n’était pas en état présentement. Je lui tapotais le dos en souriant.

Finalement, elle me répond une tirade par la suite quand j’essayes de dédramatiser les effets des spores du petit Gustave. Elle part loin quand même…

Je ne dis pas que jouer avec les sentiments des gens c’est bien ou autre. Mais c’était surtout pour dédramatiser la chose Yvana. Et tu en parles comme si Gus était une bombe à retardement. Tu sais comment lui parler et comment défaire l’effet de ses spores. Il est possible clairement de canaliser ce pouvoir alors détends toi, ok ? Mais je suis d’accord pour dire qu’aimer quelqu’un par magie c’est loin d’être un truc bien naturel. Personne ne mérite ça sur le long terme mais sur un ou deux jours ça peut faire réfléchir certains et ce n’est parfois pas plus mal.

Je rigole tandis qu’elle se fait plaisir à toucher mes mains. Elle me propose de la crème mais je refuse poliment n’étant pas fervent de ce genre de produit. Elle semble trop déçue mais je n’en fais pas cas, elle oubliera ça vite. Je redirige également la conversation ailleurs que la douceur de mes mains et des amourettes car Karter commençait à me courir sur le haricot avec ses allusions sexuelles. Il ne peut vraiment pas s’en empêcher sérieusement. Faut qu’il se fasse soigner…

Je fais savoir à ma partenaire qu’elle devra à partir de maintenant faire attention avec qui elle boit. Après tout, moi ça allait mais quelqu’un d’autres pourrait en profiter et vu comment elle tient l’alcool on pourrait lui faire faire n’importe quoi. Elle ne serait pas vraiment en position pour refuser quoique ce soit.

Oui certes, fais juste attention pour que ton ami ne s’inquiètes pas trop pour toi, d’accord ? dis-je dans un sourire plus naturel.

Je souris ensuite, car elle ne veut pas que je paye et apporte sa contribution en gils me les donnant directement dans la main. J‘hausses les épaules et secoue la tête.

Comme tu veux.

Je prends les gils et les mets dans ma besace ayant déjà sortis le total pour les boissons plus les victuailles commandées.

Merci de me croire et de ne pas me rejeter malgré le boulet que je me coltine.

Hey ! On a quand même vécu des bons moments…

Je ne dis pas le contraire. Mais il serait tout de même mieux qu’on puisse chacun faire ce que l’on veut et qu’on soit pas H24 ensemble…Genre ça permettrait que tu cours la gueuse et que tu sois moins frustré pour éviter tes commentaires lubriques à longueur de temps tu vois ?

Pff…t’es pas marrant. C’est drôle de parler de cul voyons !

Je le regarde un sourcil levé en mode, ah ouais ? Il hausse des épaules se disant que j’étais sûrement irrécupérable.

Par la suite elle me fit savoir pourquoi elle était autant appréciée par les petits champignons et je trouvais ça un peu triste. Si c’était avant tout parce qu’elle était la fille de machine, ça n’avait rien de bien intéressant comme relation. Certes Gus avait l’air de l’aimer énormément, mais du coup, pour les autres Mougnis c’était plus une relation parce qu’elle était liée à quelqu’un d’important quoi. Donc ce n’était pas pour elle-même vraiment qu’elle était appréciée mais pour l’image qu’on avait de sa mère et donc par extension d’elle. C’était un peu réducteur selon moi.

Après tous les enfants ne sont pas toujours un copier/coller de leur parent même s’ils prennent souvent leurs parents comme modèles pour leur vive future. Dépend des parents et de l’éducation de l’enfant de manière générale selon moi. Mon père m’avait éduqué et formé à son image par exemple.

Je finis par aller chercher un peu de jus frais et très peu sucré pour la requinquer d’autant plus. Alliance sucre plus alcool ne faisait pas trop bon ménage, donc valait mieux que ce soit très peu sucré. Elle finit par me répondre qu’elle voulait bien en savoir plus sur moi et je souris tandis qu’elle me spamme de questions…Eh bien il semblait qu’elle voulait en savoir des choses.

C’est aussi moi qui te demande Yvana t’en fais pas pour ça. Tu ne me déranges pas au contraire je trouve ton monde vraiment très intriguant. Mon monde ? Eh bien il n’y a vraiment rien de bien folichon. Pas d’autres races que les humains, mais la magie y existe. Je n’en ai jamais vu d’utilisation mais vu cet anneau que j’ai récupéré il a bien fallu en user dis-je tripotant celui-ci.

Je réfléchissais à ses autres questions rassemblant mes pensées.

J’ai grandis dans une ville en effet. Pas de clans, mais des royaumes oui. La cité dans laquelle on vivait avec ma famille était dirigé par un roi auquel toute ma famille finissait par jurer allégeance. Certains devenaient chevaliers d’autres servants à la table du roi dépendait des générations. Comment ça fonctionnes chez moi ? C’est-à-dire ? Poses moi d’autres questions parce que là comme ça je ne vois pas quoi te répondre de plus.

Je rigole voyant à quel point elle était à fond dans ses questions en tout cas. Adorable.

Ma famille, c’étaient des nobles et de manières générales nous étions quasiment tous chevaliers au service du roi seul mon oncle ne l’était pas. Quand ils sont morts lors de l’assaut de notre cité, je suis devenu mercenaire. Je n’avais plus nulle part où aller. J’étais seul alors mercenaire me paraissais être la meilleure solution. Et la langue des signes c’était pour mon oncle. Un grand homme. Il m’a appris beaucoup de leçon vie.
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