Une petite pluie ne fait peur à personne
Le résumé de sa vie était bien triste à mon sens. C’est une chose que je ne comprenais pas, de ne pas avoir profiter de ce que la vie lui offrait en guise de divertissement. Après, je n’étais pas à sa place, je n’avais pas le même objectif qu’elle dans la vie donc, c’était facile de juger. Et puis, le monde où elle a été invoquée avant Portal était peut-être bien différent de celui-ci. J’ai pu entendre bien des récits sur des mondes tristes et moroses.
En tous cas, ma musique semble lui avoir donner confiance et l’aider à se libérer car elle me parle un peu plus d’elle. J’apprends donc qu’elle vient de Grèce, un magnifique pays, mais est ce que c’est le même que chez moi ? Tout est possible. Par contre, quand elle évoque son père Zeus, je n’arrive pas à cacher ma surprise. Je la regarde avec de gros yeux et fais un geste bien stupide. Je montre le ciel nuageux au-dessus de nous.
Zeus…celui qui fait la foutre et toussa ? Le dieu de l’olympe ? Enfin chez moi c’est ça en tous cas.
Ce n’est peut-être pas le même, après tout même chez moi je crois qu’il y a plusieurs genres de Zeus… J’avoue, je n’ai jamais vraiment écouté en cours d’histoire, géographie. Je n’étais pas un élève des plus brillant il faut bien le dire, sauf en cours de musique cela va de soit… Mes professeurs m’adoraient d’ailleurs, mais là n’est pas la question.
Elle me propose de chanter une chanson dont elle se souvient et que je puisse peut-être jouer avec elle. C’est un jeu d’enfant pour moi et mon sourire se fait grand, alors que je prends mon instrument.
Donnez moi le rythme milady et je vous suit…
Elle commence donc à chanter, tout en tapant sur le tonneau où elle est installée. Avec mes capacités, il ne me faut que quelques secondes pour trouver les accords parfaits et l’accompagner, comme si cette chanson venait de chez moi et que je l’avais toujours joué. J’aimerais chanter avec elle, mais je me retiens, la laissant me bercer de sa douce voix. Ma tête bouge en rythme et mes doigts dansent sur les cordes de mon luth. Quand la chanson prend fin et seulement à ce moment-là, je me permets de l’accompagner pour le dernier couplet. Je pose mon regard sur elle, le sourire aux lèvres, alors qu’on termine dans une parfaite symphonie.
Et bien cette chanson est exquise. J’aime les chansons entrainantes dans ce genre. Pour dire vrai, j’aime tous les genres de musique ou presque. En tous cas, dans mon monde aussi, il y avait un pays qui s’appelait Grèce, je ne sais pas si c’est le même que vous.
Je regarde le ciel s’éssombrir, mais rien ne peut entacher ma bonne humeur.
D’où je venais, le monde était constitué de plusieurs pays et le mien s’appelait la France, Douce France, cher pays de mon enfance, bercée de tendre insouciance, je t'ai gardée dans mon cœur…
La chanson cachée
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