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Philippe Varech
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descriptionTénèbres Abyssales (Terminé) EmptyTénèbres Abyssales (Terminé)

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"Tout est sombre, vide et froid. Mais je reconnais ces lieux. Je reconnais cet espace aquatique qui m'entoure. Et si cet élément se trouve être une chose qui me donne une impression de sécurité, cette fois il m'offre une toute autre sensation. Une sensation d'obscurité, de vide, de froid. D'effroi. Car contrairement à l'Oasis qui a toujours été pour moi comme un cocon chaud et rassurant, l'océan lui.... M'a toujours emplie de terreur, dès lors que l'on s'éloignait des côtes.

C'est cocasse n'est-ce pas ? C'est ironique pour un Kelpie, d'être prit d'épouvante dans un environnement qui pourtant devrait bien le servir. Après tout, les miens sont censé être des chasseurs. Des prédateurs. Ces créatures hantant les marais et l'obscurité des eaux profondes pour venir piéger et emporter leur proie.
Alors pourquoi. Pourquoi est-ce que ces abysses qui hantent mes cauchemars ont un tel effet de malepeur sur moi ?"


La plume du gratte-papier se fixa ainsi sur le point de la ponctuation qui venait d'être tracé, venant accumuler l'encre sans vraiment que son auteur n'y prenne grande attention. Philippe avait bien d'autre choses en tête à cet instant, pour se montrer méticuleux sur ce point.
Seul dans son bureau, probablement même dans le couloir qui abritait son refuge au sein du grand bâtiment de la guilde, simplement éclairé par cette bougie posé à la va vite sur ce meuble, il c'était mit à retranscrire ce rêve, ou plutôt ce cauchemar qui avait une fois de plus hanté sa nuit.

Philippe c'était ainsi pointé sur son lieu de travail bien des heures avant sa prise de fonction. Suffisamment tôt aussi, pour que les rayons du soleil n'aient même pas encore percé l'horizon. Mais il en avait besoin. Il avait besoin de s'éloigner de l'Océan qui pourtant lui offrait un toit. Il avait besoin de s'éloigner de son antre, de son logement, de ce lieux où régulièrement ce cauchemar ressurgissait. Il avait besoin de rejoindre un lieu où il pouvait souffler. Et ce fut tout naturellement qu'il c'était rendu ici, bien qu'ayant hésité un instant, de passer l'un des portails pour se rendre là où son âme demeurait. L'Oasis.
Mais l'équidé aquatique avait besoin de se confier. Et à défaut de pouvoir parler, à défaut d'une oreille a laquelle il aurait eut vraiment confiance.... Il c'était tourné vers l'écrit. Espérant se débarrasser de cette vision qui revenait régulièrement. Espérant pouvoir l'expliquer aussi. Espérant pouvoir la comprendre.

"Je suis entre deux eaux. A cet endroit où l'on peut encore voir les arabesques formé par la lumière qui traverse la surface, tout en ayant cet impression étrange de se faire aspirer lentement par l'obscurité intense des Abysses. Cet endroit où l'on voit encore les rayons de lumières danser sous la surface tout en sachant que si l'on nageait encore quelques mètres vers le bas, nous serions engloutie par les ténèbres abyssales.
Ma vue ne me permet pas de voir âme qui vive, et pourtant. Je la ressens. Cette sensation infernale qui vous prend aux trippes, lorsque l'on vous observe. Lorsque quelque chose aux intentions mauvaises garde son regard rivé sur vous. Et je le sais. Je le sais que cette chose profite de la noirceur des fonds marins. Mais chaque fois que je tente de nager pour rejoindre la surface et sa lumière, je ne fais que m'en éloigner pour m'enfoncer toujours plus profondément.

L'immobilisme me semble être ma seule option. Mais au final, cela ne fait que repousser l'inévitable.

Chaque fois que ce songe refait surface, la situation reste la même. Chaque fois que le sommeil m'envoie dans cet vision onirique, tout est identique. Les lumières, l'endroit, le vide, le froid, l'effroi et cette présence invisible. Seul ma réaction change, puisque je tente différente tactique pour me tirer de là. Mais toute mes tentatives ce sont soldé par un échec. Par cette même finalité qui finit par me tirer du sommeil et m'empêcher de le retrouver.
Quoi que je fasse, quoi que j'essaie. Il finit par m'attraper. Il sort inexorablement des abysses, pour m'envelopper dans ses ténèbres et m'emporter dans un lieu où personne ne pourrait me retrouver.

Bien qu'il puisse m'attraper, m'emporter... Aujourd'hui encore je suis bien incapable de vous le décrire. Qui est-ce ? Quel est cette créature ? Est-elle doué d'intelligence ou est-elle purement instinctive ? Est-elle doté de griffes, de crocs, de nageoires, de tentacules ? As-t-elle des écailles, une peau lisse, ou encore de la fourrures ? Peut-être même des plumes ? Est-elle la part sombre de mon âme ? Un échos de ces origines qui me sont inconnu ? Ou peut-être même une mise en garde ? Une prédiction ?"


Philippe s'arrêta une nouvelle fois sur cette ponctuation. S'arrêtant en même temps sur la question alors que toute sorte de théories venaient circuler dans son esprit. Commençant aussi à se demander s'il devait prendre au sérieux ce songe régulier qu'il faisait depuis bien des années maintenant, ou s'il s'agissait simplement de ce mal être qui l'enlaçait depuis la disparition de son frère ainé. De son modèle. De son héro.

Ce fut les bruits de pas dans le couloir qui finit par le tirer de ses songes. Et lorsqu'il releva la tête, ce fut pour voir que le soleil c'était extirper de l'horizon, pour venir étreindre la cité de ses rayons. L'heure à l'égarement arrivait à sa fin. Alors sans plus attendre il vint gratter quelques derniers mots sur sa feuille avant de poser sa plume et de quitter sa chaise. Sans un mot, il s'empara du papier pour relire ces lignes qu'il avait tracé, espérant que cela puisse servir de thérapie... Puis finit par froisser la feuille alors qu'il quittait son bureau pour rejoindre le hall principal, et s'extirper du grand bâtiment. Ce fut qu'une fois à l'extérieur qu'il jeta son papier dans l'une des poubelles de la place, tandis qu'il se rendait à la boulangerie pour aller se chercher de quoi accompagner son thé, et commencer ainsi la journée d'une bien meilleur façon.
Il offrit ainsi au ciel matinal ses derniers mots :

"J'ai tout essayé pour fuir. J'ai même tenté l'immobilisme pour ne pas l'attirer, mais il finit toujours par m'attraper.
Il n'y a que l'affrontement que je n'ai pas essayé.
Mais cette option me terrifie bien plus que ces ténèbres abyssales qui hantent mes cauchemars les plus sombres.


Car je ne souhaites pas savoir de quoi est capable le prédateur que je suis supposé être."


Dernière édition par Philippe Varech le Mar 5 Mar - 14:24, édité 1 fois
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Tyr Ragnadottir
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descriptionTénèbres Abyssales (Terminé) EmptyRe: Ténèbres Abyssales (Terminé)

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Le silence l'enveloppait, les ténèbres de la nuit également. Rien ne venait perturber cet instant comme s'il était figé dans le temps. A peine quelques brins de végétations qui viennent à danser, laissant leur grâce effilée onduler en une danse hypnotique. Tyr était là, au milieu de ce ballet, observant, guettant même, une opportunité. Telle un chasseur surveillant sa proie, prêt à fondre dessus au moindre mouvement. Rien pour l'heure n'attirait le regard de la nordique, rien...jusqu'à ce qu'il arrive. Ou qu'elle arrive. La proie qu'elle cherchait, qu'elle attendait. Ce qui ferait office de son petit déjeuner.

Un sourire vient étirer le visage de Tyr, un sourire qui ferait fuir n'importe qui de sensé.

Le sourire d'un requin blanc.

La requin observe la tortue nager, indolente au milieu des algues, des coraux et de quelques poissons colorés. Un tableau féérique, plein de couleur. Une invitation à se poser pour admirer la chorégraphie des petits habitants à nageoire....sous le regard d'un requin blanc possédant une étrange allure humaine. Tyr fixe son attention sur la tortue, vient se cacher derrière des coraux, guette le moment où le lézard à carapace passerait suffisamment prêt pour se faire capturer entre les dents tranchantes.

Les secondes s'égrènent, le petit déjeuner se rapproche, innocente âme, ignorante de sa destinée. Puis, d'un mouvement souple et rapide, Tyr s'extirpe de sa cachet et vient attraper à la gorge la pauvre créature. La nordique sens la vie se débattre, s'épuiser à mesure qu'elle resserrait sa prise, teintant le bleu nuit d'une teinte encore plus sombre.

La vie qui grouillait encore il y a quelque seconde s'enfuit, se cachant du prédateur mais Tyr n'en a cure. Elle ne s'intéresse pas à la poiscaille de bas étage, non. Elle a eu la proie qu'elle voulait et la voilà à nager pour rentrer au port, retrouver la terre ferme alors que le soleil commençait à peine à se montrer à l'horizon. Trempée, en sang, la tortue inanimée sur son dos, la squale reprend forme humaine une fois sur la terre ferme pour rejoindre le trou à rat qui lui servait de refuge dans les fins fonds du quartier, au plus proche des pêcheurs, des mouettes et du guano. Là, Tyr vient s'occuper d'enlever en premier lieu la carapace de la tortue et la nettoyer, la mettant dans un sac avant de sortir, mâchonnant un bout frais entre les dents.

C'est d'un pas décidé que la native de Gandéron rejoint le centre ville, passant par la place des portails et devant le QG de la Guilde pile au moment où elle voit quelqu'un jeter négligemment un papier dans une poubelle. Oh Tyr n'y aurait pas prêté attention si elle n'avait vu le loup de lancé et le papier retomber par terre. Pire encore...voir le gugus se casser sans faire gaffe que son déchet était par terre. Tyr grommelle et se retrouve devant le papier, se baissant pour le ramasser avant de buguer sur les mots qu'elle lisait. Puis..contre toute attente, elle se marre à gorge déployée.

- sérieux, c'est quoi ce guignol encore. Il sait pas ce que c'est un prédateur

Elle déplie le papier pour lire ce qui était écrit quand même intriguée puis rigole avant de plier la sois disant lettre. Elle pose un regard vers l'endroit où était parti l'écrivain de ces lignes. Un sourire amusé se dessine puis elle prend la même direction que lui, sa carapace de tortue fraiche dans le sac sur son épaule. Elle entre dans la boulangerie sans dire bonjour et file direct vers Philippe. Sans cérémonies, elle lui colle le papier déplié sur la tronche.

- le noyé, on jette pas ses papiers par terre là ! La bleusaille comme toi je les bouffe au petit dej en mer, te prend pas pour plus fort que toi !

Elle le regarde ouvertement moqueuse, se foutant royalement des regards posé sur elle. En même temps, l'odeur de la mer était forte, en plus d'être trempée et pleine d'algue. Elle n'avait pas prit la peine de se changer. Tyr relâche sa main et le papier avec, libre à son propriétaire d'en refaire ce qu'il voulait. La nordique se dirige de son côté vers la sortie sans rien acheter, sans mots polis non plus. Se retournant juste vers Philippe une dernière fois.

- si t'as peur, cherche Tyr la Requin, quartier ouest vers les pêcheurs !

Un signe de la main et elle s'en va pour reprendre son chemin et livrer la carapace à qui de droit.
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Yoka
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descriptionTénèbres Abyssales (Terminé) EmptyRe: Ténèbres Abyssales (Terminé)

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La Guilde.

Voilà là où t’ont menés tes pas, où plutôt ceux d’Elim, lorsque tu as foulé cette cité pour la première fois.

Et voilà que, à force de chercher, tu t’y retrouves encore.

Décidément.

La différence majeure, c’est si la dernière fois tu y es entré la tête haute, cette fois-ci tu t’es posé devant, dans le voisinage d’une petite boulangerie sympathique, avec l’objectif de la furtivité. N’est-ce pas, Goupilou ? Cette fois, tu as installé tes pics, tu as travaillé ton invisibilité, bref, tu es là incognito.

Et tout ça pour quoi ? Pour deux pistes : d’une part, pour savoir ce qu’il en est des « alliés » de l’Église, cette guilde réputée corrompue malgré sa belle bibliothèque. Et d’autre part, parce que c’est ici le seul endroit de la ville intérieure où tu n’as pas encore cherché les pistes odoriférantes du pyromancien. Cela ne coûte rien de l’y attendre, tu connais tes principes : quand on traque, on traque. Jusqu’au bout, sans rien négliger. Lorsque l’on a éliminé l’inodore, tout ce qui reste, aussi peu facile à humer que ce soir, révèle forcément la vérité.

Il faut avouer, si la traque est composée à quatre vingt dix pour cent d’ennui, ce qui en découle vaut tout les gil du monde : l’occasion inespérée de voir les gens agir le plus naturellement du monde lorsqu’ils pensent être à l’abri des regards. Alors, oui, ça va de cette mamie gâteau qui a sorti ses aiguilles à tricoter avec un étrange regard dur différent de son sourire sénile à ce gamin qui racle les murs avec un petit bâton. Mais il y a parfois des pépites. Tu as déjà vu un être changer de couleur en pleine rue, une fois, après avoir contemplé de gauche à droite dans le but de s’assurer sa tranquillité. Tu as déjà observé quelqu’un se déguiser en pleine ruelle sans s’inquiéter outre mesure de sa nudité, avant de partir dans le but probable de tenter d’extorquer quelque passant crédule. Mention spéciale à cette personne qui a pris le temps de sortir ses pièces de monnaie dans le but de les compter une par une et jusqu’à cent-trente-cinq gil, elle n’avait pas froid aux yeux dans ces lieux où le vol fait encore loi.

Les secrets de Portalia sont en passe de devenir les tiens, mon goupil. Jour après jour, mur d’invisibilité après mur d’invisibilité, parfum après parfum.

Et là, si ton regard s’est porté sur l’échange incompréhensible entre deux personnes et le rire de la plus forte des deux sortant de la boulangerie avoisinante, ce n’est pas parce que ça plaisante sur le respect écologique et la faune marine. C’est beaucoup plus retord que la seule notoriété de « Tyr la requin », dont le titre t’es indifférent – hormis le fait qu’elle aussi a peut-être des crocs, mais c’est plus une blague qu’autre chose.

Non. Ce qui t’a attiré chez eux, c’est une odeur : l’odeur de la « bleusaille » qui avait pénétré le premier dans l’antre de l’amidon. Parce qu’il est évident que, comme bien des portaliens, il dissimule quelque chose de gênant : il sent, et ce n’est ni le thé ni le pain qui pourraient dissimuler à tes papilles la vérité que ces senteurs révèlent dans ton esprit.

Car ton nez ne peut pas te tromper : il émet le parfum du varech et de l’eau salée, cette odeur que tu retrouves sur les étals des poissons. Subtil pour le portalien moyen, mais criant pour le Croc que tu es et pour le Traqueur que tu deviens jour après jour. Et ses relents te rappellent aussi autre chose, quelque chose qui, d’une manière indirecte, te fait penser au collège des Interdits et le gardien de ses rouleaux. Le lien avec Marguerite t’échappe un instant, jusqu’à ce que tu ne mettes le doigts sur ce que cette flagrance évoque chez ce dernier : ses précieuses encres au bleu de méthylène. Cet être en utilise, mais c’est encore plus fort que cela. Cet être en utilise … beaucoup trop.

Ce n’est donc pas un poissonnier. D’ailleurs, qu’est-ce qu’un poissonnier viendrait faire dans cette guilde de toute façon ?

Toujours est-il que le secret de ce type-là ne se cache sans doute pas sous son bandeau, mais bien dans ses relents : aucun baigneur ne sent le varech, à moins de respirer sous l’eau et d’avoir exploré les profondeurs de …

Les profondeurs de Portalia. Morde. Quoi de plus exotique, de mieux conçu et de plus brillant pour brouiller les pistes que de s’enfoncer dans les profondeurs de Portalia, non pas dans ses sous-terrains mais dans ses eaux !?

Personne ne penserait à traquer un pyromancien dans son PIRE ÉLÉMENT ! Et ça expliquerait qu’il puisse t’échapper malgré ton nez depuis des mois ! Il dissimulerait une part de son chemin vers ses zones de replis via le quartier-ouest de Portalia !

Ni une ni deux, tu cesses la magie de ton couloir pour te précipiter et récupérer tes pics. Il faut que tu testes ta théorie, et le plus tôt sera le mieux.

Pas le temps d’attendre que le « noyé » ne soit loin, il t’a vu émerger du vide autant que tu l’as vu émerger de l’échoppe avec ses emplettes. Vous êtes à la limite de vous être foncés dedans à ce stade.

Et évidemment, tu ne peux pas t’empêcher de lui sourire à pleines dents, stupide goupil.

« Merci pour l’indice, être de l’eau ! Les abysses, j’aurais dû m’en douter !! »

T’es idiot, Yoka. À voir son regard, il n’a rien compris.

T’as déjà rangé tes pics, et déjà tu t’éloignes avec la hargne de la traque.

Enfin, tu te retournes au coin de la rue pour lancer ce que ton cerveau déluré a concocté à la dernière seconde.

« Au fait, je risque de revenir pour tes services, mon chou ! Ne t’inquiète pas, je saurai où te trouver ! »

Encore heureux que tu l’aies pas serré dans tes bras, triple idiot. Au moins, il aura eu droit à ton merveilleux sourire, lui aussi. Ce sourire destiné à lui faire comprendre en une seconde d’échangequ’il est unique au monde.
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Philippe Varech
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descriptionTénèbres Abyssales (Terminé) EmptyRe: Ténèbres Abyssales (Terminé)

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Oh, le bleu avait très bien entendu l'exclamation de la blonde, en arrière plan. Mais n'y avait pas réagie. Il avait continué sa route, pénétrant ainsi dans la boulangerie pour pouvoir acheter de quoi déjeuné. Bien sûr, sans penser un seul instant que celle-ci prendrait la décision de venir l'emmerder directement dans le commerce. Il n'eut pas vraiment de réaction lorsqu'elle lui colla le papier sur le visage d'ailleurs. Probablement entrainé depuis six ans, par tout ceux qui étaient venue gueuler à son bureau pour quelques soucis avec l'administration des lieux. C'est donc tout en gardant un calme Olympien qu'il récupéra son papier, bien que pas spécialement ravie que des yeux aient eut l'audace de venir ses lignes. Quelle erreur... ça paraissait pourtant être une bonne idée de se débarrasser de ce genre de truc en dehors de la guilde pour ne pas être retracé. Mais il fallait croire qu'il fallait faire plus.
Sans un mot et laissant la guerrière parler, il vint récupérer l'encre posé sur le papier, effaçant définitivement ces lignes, avant de faire disparaitre les restes de suie en refermant sa main dessus. Bon, ce n'était pas ce qu'il souhaitait faire à la base, ayant l'impression au final, de ne pas avoir réussi à extériorisé tout ça. Mais bon. S'il ne souhaitait qu'une autre personne en vienne à lire ces mots....

En tout cas, s'il gardait son sourire étrange et son apparence sereine, son regard lui, n'était pas spécialement amicale, lorsqu'il pose son unique oeil visible sur elle. Se prendre pour plus fort qu''il l'était ? AH ! Il était bien le dernier à croire qu'il était capable de se battre. Il ne l'avait jamais fait. Ne souhaitait pas le faire non plus. De toute façon, l'extérieur de la ville, en dehors de l'Oasis l'effrayait. Alors, à quoi bon.
Philippe leva les yeux au ciel lorsqu'elle finit par partir, glissant le papier froissé à présent dépourvu de toutes lettres dans le fond d'une de ses poches. Et c'est donc en ignorant les regards des autres clients qu'il continua d'attendre sans lâcher le moindre mot, pour finir par pouvoir s'acheter quelques viennoiseries. Probablement la seule chose de positive dans cette ville de cinglé d'ailleurs.

Le Kelpie remercia donc le commerçant, une fois son achat de payé, et fit pour quitter les lieux afin de retrouver la tranquillité de son bureau. Ceci dit, aussi calme et détaché de tout pouvait-il sembler être, il ne pouvait s'empêcher de ressasser les paroles de la requin. Pourquoi. Pourquoi donc est-ce que son esprit souhaitait autant donner de l'importance à tout ça ?! Il ne voulait pas se battre. Il ne voulait pas se lancer dans ce genre de chose. Alors pourquoi ? Pourquoi être qualifié de faible l'emmerdait autant ?
En tout cas, ce fut sans doute précisément parce qu'il était plongé dans ses pensés, qu'il manqua de s'écraser contre un passant. Philippe se stoppa net en regardant le croc face à lui, un sourcil haussé alors qu'il avait l'impression que celui-ci venait d'apparaitre de.... Nul part ? Et puis, qu'est-ce qu'il racontait celui-là ?

- ....... De rien... Je suppose ?

D'ailleurs, être de l'eau ?... Comment est-ce qu'il pouvait sa-.... Oh. Un Croc. C'est vrai qu'il n'en avait pas vraiment côtoyé dans les faits. Mais il n'y avait pas une réputation d'odorat particulièrement développé autours d'eux ? Peut-être que le gratte-papier était bien trop replié sur lui-même. Bien trop à l'écart de tout. Mais... Pour ainsi dire, il voyait bien le soucis que cela offrait, seulement, il n'avait pas du tout envie de s'ouvrir ou de faire le moindre effort. Du moins, pour le moment.

En tout cas, ce fut avec l'oeil rond qu'il regarda le renard repartir, après lui avoir assuré qu'il reviendrait le voir pour ses services... Quels services ?.... Immobile, silencieux, le bleu resta planté là pendant de longues minutes avant de finir par secouer la tête pour se remettre en route, se demandant encore, quel genre de journée étrange il allait encore passer...

- ...... Mon chou.... ?....... Sérieusement........

Et sans plus de cérémonie, il finit par retourner au grand Hall de la guilde, pour ensuite rejoindre la sécurité et la tranquillité de son bureau, bien décidé à passer les prochaines minutes précédent sa prise de service, le plus tranquillement possible.
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descriptionTénèbres Abyssales (Terminé) EmptyRe: Ténèbres Abyssales (Terminé)

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