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Timoléon Némée
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descriptionPlus dure sera la chute ~ PV Hypanatoi (Terminé) EmptyPlus dure sera la chute ~ PV Hypanatoi (Terminé)

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C'était au milieu du champ de bataille, au milieu de tout ces soldats qui s'affrontaient, que Timoléon défiait cet ennemi qu'il avait traqué durant des semaines durant. Voir des mois. Il était la cible qu'il c'était donné, il était l'homme à abattre pour permettre aux siens de récupérer ce qui leur étaient de droit. Continuant de mener ainsi le conflit qui existait entre Astua et Eskain depuis des millénaires. Le lion était en fureur. Laissant son arme rugir à chacune de ces attaques, son métal se fracassant sur l'armure de son ennemi ou contre sa hache lorsque celui-ci venait parer le coup. Les deux champions semblaient danser au milieu de cette destruction, de ce chaos ambiant. Ils semblaient aussi ignorer les coups qu'ils recevaient et le sang qui s'échappaient des blessures que l'autre imposait.
Le combat était intense. Chacun de leurs mouvements étaient calculé. Et si au départ l'un comme l'autre pensaient pouvoir surpasser l'adversaire par la force, ils c'étaient bien rendu compte que cela se jouerait sur l'endurance. Sur la fatigue. Ils avaient finit par bien comprendre que la défaite viendrait étreindre le première à faire un faux pas. Et ce fut la danse du champion d'Eskain qui perdit durant une fraction de seconde son rythme. Un manquement suffisant pour laisser le lion du roi s'engouffrer dans la faille.

La hache du chef de guerre quitta les mains de son propriétaire. Alors que celui-ci perdait l'équilibre pour venir s'écraser sur le sol poussiéreux qui leur servait d'arène. Timoléon arma alors son bras, décidé à ne pas rater cette occasion qu'il attendait depuis le début de sa traque et s'élança pour mettre fin à la vie de son concurrent...
Le lion s'élança. Mais la vue de sa cible disparut alors que l'air entre eux sembla se déchirait. Timoléon n'eut pas la possibilité de réagir face à ça. Lancé dans son mouvement, et alors qu'il y avait mit toute ses forces, il ne put que se faire embarquer en direction de cet inconnu... Et lorsque le portail s'évapora, ce fut pour laisser un vide à son emplacement. Le chef de guerre était figé au sol, les yeux écarquillé à observer l'absence de celui qui devait mettre fin à ses jours, sans vraiment comprendre ce qu'il se passait.... Sans vraiment se rendre compte sur le coup, qu'il n'irait pas embrasser la mort comme il l'avait imaginé quelques secondes avant...


_______________

C'est une journée chaude et ensoleillait qui avait débuté sur Portalia. Et le quotidien de la ville vaquait à ses occupations habituels. Les portails s'ouvraient, laissant apparaitre différentes âmes arraché à leur monde, sous le regard de curieux et la bienveillance d'autre qui tendaient la main pour les aider à appréhender cette nouvelle vie qui s'imposait à eux. Mais les choses ce gâtèrent lorsque le portail qui venait d'arracher Timoléon s'ouvrit sur la grande place...

C'est dans le tintement de son armure qu'il posa les pieds sur Portalia la première fois. Dans un mouvement agressive alors que la pointe de sa lame venait percuter le sol, Timoléon ayant été incapable d'arrêter le mouvement qu'il avait entreprit pour achever son adversaire. Le Blond s'immobilisa un instant, le temps que son esprit puisse analyser la situation, se rendre compte de ce qu'il venait de se passer... Oh il aurait sans doute eut besoin de plus de calme, d'un temps de repos pour réellement appréhender les choses, mais l'adrénaline du combat qu'il menait coulait encore dans ses veines, et à flot. Et cela eut l'effet de le mettre directement sur la défensive, et de voir les âmes qui l'entouraient comme des ennemis. Tout comme le fait que l'appel de la Déesse qu'il aurait dut entendre durant son transfert, n'avait pas réussi à atteindre réellement le soldat, n'ayant été pour lui, que des murmures incompréhensifs.
Rapidement il se remit en position de combat, levant son bouclier et positionnant sa lame de façon à pouvoir attaquer rapidement et le plus efficacement qu'il le pouvait. Son regard perçant s'échappait des trous de son casque en forme de tête de lion, et passait en revue toute les personnes présentent alors qu'il changeait régulièrement de sens pour pouvoir surveiller le plus possible ce qui l'entouraient. Timoléon chercha par instinct un moyen de s'échapper. Mais la foule lui donna cet impression d'être prit au piège. D'être encerclé. A ces yeux, le royaume d'Eskain venait de réussir un coup de maitre. Ils venaient de réussir à utiliser une magie jusque là inconnu et surtout puissante, pour se débarrasser de lui. Pour l'envoyer dans un endroit où il serait plus aisé pour eux de l'éliminer. Tout en préservant évidement la vie de leur leader de guerre.

Le lion serra les dents. Se renfrognant au fur et à mesure que sa colère montait. Il avait échoué. Il avait manqué à son devoir. Il c'était fait avoir comme un débutant. Et s'il devait mourir ici alors il ferait en sorte d'emporter le plus grand nombre. Sa fureur, sa frustration, le rendait aveugle. Il avait put voir des armes, et cela lui avait suffit pour qu'il passe par le chemin de la facilité, pour qu'ils classifie toute les âmes présentent comme des ennemis.

Timoléon se retrouvait ainsi tel un animal blessé que l'on venait de piéger.

Et sans réellement se rendre compte que le danger premier en ces lieux n'était autre que lui, et lui seul, il s'apprêta à fondre sur l'ennemi le plus proche. L'adrénaline continuant de lui permettre d'ignorer les douleurs et les blessures dut au combat qu'il venait de mener... Mais ne lui permettant pas d'être aussi solide qu'il ne l'était habituellement...

Dernière édition par Timoléon Némée le Jeu 17 Aoû - 13:29, édité 1 fois
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Hypanatoi Konostinos
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descriptionPlus dure sera la chute ~ PV Hypanatoi (Terminé) EmptyRe: Plus dure sera la chute ~ PV Hypanatoi (Terminé)

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La journée s’annonçait propice, et les auspices étaient bons : l’huile, dans le brûloir de bronze, produisait une flamme et haute et fière, et le vent qui tombait dans la cour intérieure de son logis ne la faisait pas vaciller. Le sang, tiré de la jugulaire, coulait en bouillons épais et ininterrompu, sans manifestait la moindre hésitation. Et lui était mandaté, comme toujours, pour accomplir une mission. Pour porter ses armes, et se battre, et tout simplement faire ce pour quoi il était né. C’était dans ces rares moments de quiétude et certitude que ce monde lui apparaissait acceptable. Que l’indignité qu’il jetait chaque jour à sa face, comme un endeuillé outragé l’aurait fait avec les cendres paternelles, lui semblait moins répugnante. Il conclut les rites, son esprit entièrement tourné vers son objectif, et se dirigea vers son armure, passant sur ses épaules la partie des huiles qui n’avait pas été brûlée. L’autel – la divinité – lui – le réceptacle – l’armure – le symbole de sa fonction. Le lien était de nouveau fait, solidifié, sanctifié. Et en la passant, en sentant de nouveau autour de lui le poids familier de sa carapace, il redevint réellement lui-même. Il retrouva son véritable corps. Sa main se serra autour du manche métallique de sa lance, et le bruit lourd et régulier de sa marche agressant le sol forcé de le soutenir tinta à ses oreilles comme les percussions régulières qui poussaient les soldats d’une armée conquérante.

Il sortit dans la rue, referma la porte derrière lui. Chaque jour l’approchait un peu plus de ses objectifs. Chaque jour lui permettait de lever un peu totalement les brumes qui occultaient la vérité de ce monde. Chaque jour le voyait s’assurer de ce qui lui manquait, et établir les moyens d’obtenir ces précieux morceaux. La masse amorphe du peuple, devant lui, s’écarta rapidement. Il ne savait toujours pas si ces gens connaissaient réellement sa réputation, et si c’était le cas, ce qu’ils en tiraient réellement. Il savait que son action, elle, leur échappait au moins partiellement : les raisons du paragoï restaient pour eux entièrement inconnaissables. La portée de ses actes, plus percevable, demandait pour être déchiffré un esprit capable de comprendre les grands mouvements qui secouaient parfois les cités, lorsque des hommes de sa trempe décidaient d’agir. Le portalien ne lui apparaissait tout simplement pas comme doté d’un esprit particulièrement agile. Il s’arrêtait à la surface des choses, et se contentait de la première réponse qui lui venait à l’esprit. Et une fois cette dernière logée dans son crâne, elle l’infestait comme une tumeur, impossible à déloger, et colorer toute sa vision pour qu’il s’assurer de ne voir le monde que comme le reflet de ses illusions. C’était une maladie ; il n’en connaissait pas le remède, et s’il avait été sûr de son existence, était aujourd’hui moins convaincu. L’ironie était cruelle : il avait pensé qu’il était possible de les guérir quand il avait estimé que ce n’était pas là son rôle, et maintenant qu’il l’envisageait, se rendait compte que lui aussi avait péché par indulgence. Le remède était hors de portée. Il devrait simplement rendre le corps plus fort, et espérer ainsi qu’il puisse de lui-même repousser la maladie.

Ses habituelles ruminations le portèrent rapidement jusqu’à la place des portails. L’endroit, toujours agité, eut tôt fait de le tirer de ses pensées, et il chercha la déchirure qui reliait l’esplanade à l’endroit qu’il devait rejoindre. C’était toujours laborieux : on lui indiquait où se trouvait le portail par rapport aux autres, et il devait alors faire abstraction du flux et du reflux ininterrompu des aventuriers et procéder par élimination, pour finalement gagner les lieux où sa présence était requise. S’adonnant à l’habituel processus, il eut comme trop souvent le déplaisir de se voir interrompu : devant lui, un homme venait de se manifester, et s’il ne lui prêta pas au début d’attention particulière, l’attitude belliqueuse le força à se tirer de son décompte mental. L’homme, sans lui adresser la parole, était tourné dans sa direction, les armes au clair. Ses intentions étaient évidentes. Le paragoï raffermit sa prise sur sa propre arme, et lui adressa un unique avertissement :

« L’audace qui ne renforce pas un bras solide est une folie. Affronte-moi, et je briserai ton corps. »

C’était, estima-t-il, amplement suffisant. On venait de l’interrompre dans le mouvement qui devait lui permettre de rejoindre le combat glorieux qui l’attendait, et il faisait preuve d’une grande magnanimité en ne châtiant pas immédiatement l’impudent roturier qui osait ainsi dépenser un temps qui ne lui appartenait pas. Reprenant ses observations là où elles avaient été interrompues, il voulut reprendre le cours de ses activités. Ce jour, encore une fois, lui avait semblé appréciable. Il n’entendait pas le laisser gâcher par la manifestation du moment que la galerie de Portalia avait jugée bon de jeter sur son chemin.
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Timoléon Némée
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descriptionPlus dure sera la chute ~ PV Hypanatoi (Terminé) EmptyRe: Plus dure sera la chute ~ PV Hypanatoi (Terminé)

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Non, il n'avait pas comprit que peu de gens l'avaient remarqué dans les faits. Et que chacun vaquaient à ces occupations, sans que personne n'ait attendu sa venue pour l'éliminer. Il n'avait pas non plus percuté que l'architecture des lieux n'avaient aucun lien avec le royaume d'Eskain. Que ces lieux étaient bien plus civilisé que leur bâtisses de bois et de paille. Et que surtout, celui sur lequel il c'était fixé ne portait nullement l'armure traditionnel de ceux qu'il considérait comme ses ennemis mortels.
Mais cela défiait sa logique. Et Timoléon se retrouvait à cet instant bien incapable d'accepter le fait que tout était terminé. Il était bien incapable de réaliser que tout ce qu'il avait face à lui n'étaient en rien lié au champ de bataille d'où l'on venait de le tirer. Et puis surtout, il refusait de penser que son échec était le résultat d'une décision externe au conflit qui opposait les deux royaumes. Il refusait de croire qu'une entité extérieur à Eskain puisse avoir l'idée saugrenue de lui retirer la gloire d'achever l'ennemi qui ennuyait son roi.

Alors il fronça les sourcils aux paroles de son actuel adversaire. Prenant ces mots comme une insulte, comme un affront. Et surtout s'imaginant alors que ses ennemis comptaient le capturer. Ils pensaient réellement qu'ils allaient le récupérer vivant ? Mais quel culot.

- Vous avez à faire au lion du roi ! Ne vous moquez pas de moi !

Et il cracha ses mots avant de finir par se mettre en mouvement, un grondement de rage raisonnant dans le casque qu'il portait avec fierté, bien décidé à se battre jusqu'à son dernier souffle, pour un combat qui n'avait aucune légitimité, contre des adversaires qu'il ne connaissait même pas, et dont il n'avait en principe, aucun grief. Emprisonné dans cette réalité dont il ne faisait plus partie, et surtout encore sous l'ivresse et la rage de cette victoire qu'on lui avait refusé, il y mit toute sa rage, toute sa hargne. Tout son coeur même. Ignorant les regards surprit qui commençaient à se poser sur lui. Et surtout le danger de la situation dans laquelle il venait de s'élancer.

Pour ainsi dire, Timoléon était bien incapable de juger la force de son adversaire correctement. Il était bien incapable de concevoir même le fait que quelqu'un puisse largement le surpasser, ayant fait partie des meilleurs dans son monde. Ayant tant donné pour obtenir le rang et la force qu'il avait obtenu jusque là. Et surtout, ce retrouvant dans un monde où la force était définie différemment...
Et puis, sa réputation, il souhaitait bien montrer qu'il ne l'avait pas volé. Il souhaitait montrer qu'il pouvait mordre jusqu'au bout. Continuant ainsi à s'enfoncer dans son erreur. Il envoya dans un premier temps son bouclier face à lui. L'idée était de s'en servir comme d'un bélier, pour venir tenter de déséquilibrer son adversaire. Dans le deuxième temps viendrait l'épée. La lame filant dans les airs avec toute la force qu'il pouvait mettre. Une force à la fois boosté par l'adrénaline qui le gardait encore debout et affaiblie par la fatigue et les blessures qui recouvraient son corps. Timoléon ne s'en était pas encore rendu compte non. Mais son corps était presque à la limite de ce qu'il pouvait supporter. Et contrairement à ce qu'il souhaitait montrer, contrairement à ce que lui-même pensait en vérité, cet acte restait une décision désespéré....
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Hypanatoi Konostinos
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C’était là l’essence même du portalien, confirmé sous ses yeux sévères. D’où qu’il vienne. Quel qu’il soit. Homme, femme. Enfant, vieillard. Elfe, humain, homme-bête, où il ne savait quelle race curieuse qui gangrénait la multitude des plans universels. Leurs formes étaient multiples et variées, mais le changement n’était jamais plus profond. Ils s’alignaient devant lui en légions braillardes et infantiles, et leurs postures épaisses étaient des agressions quotidiennement renouvelées. Celui-là, cependant, l’étonnait : il faisait preuve d’une audace particulière, et d’un manque de discernement incapable malgré son importance de justifier cette folie. Il avait été averti, et le paragoï déjà avait fait montre à son endroit d’une incroyable générosité. Malgré cela, il se pensait insulté, quand il venait simplement de profiter d’une part imméritée de clémence. Il beugla, se présentant comme le lion du roi. Le titre était impressionnant, sans doute. Ce qu’il avait devant lui ne lui semblait en revanche pas entièrement capable de produire un rugissement impressionnant. Plus que cela, il était blessé, et si Hypanatoi pouvait apprécier que sa fierté l’empêche de se plaquer au sol en lui présentant ses flancs, il n’y avait rien d’estimable à produire un tel spectacle.

Sans doute était-il blessé. Sans doute était-il à bout de force. Mais cela n’était pas de l’affaire d’Hypanatoi, qui n’avait qu’à considérer le défi qu’on venait de lui lancer. Il avait brisé les corps et les espoirs de nombre d’aspirants autrement plus méritants que l’interlocuteur qui se trouvait maintenant en face de lui. Cet homme, qu’il ne connaissait pas, ne pourrait pas prétendre à sa clémence.

Il se jeta sur lui, un bras peu solide tenant une épée. La lance d’Hypanatoi se souleva du sol, la masse métallique sifflant dans les airs dans un bruit sourd et gras. Le cul de son arme détourna la pointe de l’arme du pauvre fou, le tintement brutal du métal finissant d’attirer l’attention de l’assemblée. Laissant son arme pivoter entre ses main, il envoya la lame incurvée qui la couronnait dans le bouclier de son ennemi. Le métal mordit dans le métal, un crissement aigu couvrant pendant un instant le bruit de leurs respirations, celui des conversations des spectateurs, et toute l’agitation d’arrière-plan. Et puis, il tira, entrainant la protection derrière lui, l’arrachant des mains de son ennemi. Reculant brièvement, il posa son pied dessus, et retira l’arme qu’il y avait enfoncé d’un mouvement rapide.

« Ton roi est servi par un chat aux griffes élimées. Mais une promesse a été faite. »

Il n’avait pas pour habitude de se montrer insuffisant, ou de de mentir. Envoyant d’un coup pied sec dans la direction de son adversaire son bouclier mutilé, il suivit le projectile improvisé. Il était grand. Son arme était longue. Le mouvement avait été pratiqué des milliers de fois. En se fendant en avant, le paragoï disposait d’une allonge cruelle, capable de prendre par surprise n’importe quel adversaire. La pointe de son arme dépassa la tête de son ennemi. Il aurait pu l’égorger, sans doute, mais ce n’était pas l’objectif. Il ne voulait pas sa mort, et pouvait même prétendre avoir pour lui des intentions louables et généreuses. Cet échange serait pour l’impudente créature une leçon précieuse, qui lui servirait toute sa vie. Inversant son mouvement, le paragoï grogna doucement, la pointe de sa lame incurvée venant chercher l’épaule de son ennemi. Il le tira à lui, le projetant à ses pieds, et son pied se posa sur son poing fermé.

« Je ne tire aucun plaisir à faire cela, commenta-t-il brièvement. »

Il n’avait pas en face de lui un rival capable de l’éprouver, ou un ennemi apte à le rendre fier de son triomphe. C’était un homme blessé, qui aurait de toute façon été même au zénith de son potentiel un insecte rapidement balayé. Il appuya sur la main de son ennemi, toujours serrée autour de son épée, la broyant lentement sous sa masse. Il fallait en terminer rapidement. Derrière cette bestiole indigne, le portail qui devait le mener à quelque chose de plus grand l’attendait. La tranquillité, loin de la masse bruyante et protéiforme des badauds, loin de cet individu ahuri, loin des obligations absurdes que la cité lui imposait. Levant de nouveau son pied, il l’abattit une fois de plus, plus brutalement, l’écho de l’os qui craque parvenant à lui de manière distante. Laissant son œil intérieur dériver sur le corps de son adversaire improvisé, il resta un instant immobile, voulant s’assurer que ce dernier ne serait pas pris d’un nouvel élan fâcheux. Le portalien osait tout, cela Hypanatoi l’avait compris. C’était à cela qu’il le reconnaissait.
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Et ce qui s'ensuivit, échappa à la logique du blond. Il ne comprit absolument pas ce qui était arrivé et comment cela avait put se produire. Il ne comprit pas plus comment un adversaire pouvait le balayer aussi facilement. Lui. Le Général d'Astua. Le Lion du Roi. La terreur d'Eskain. Relayé au même niveau qu'un vulgaire fétu de paille. Qu'un vulgaire insecte.
Tout sembla se dérouler au ralenti à ces yeux. Sans qu'il ne puisse pour autant avoir le moindre pouvoir sur ce qui lui arrivait. Il était littéralement à la merci de cet homme, et cette vérité eut un effet particulièrement violent sur son monde, sur ses convictions.... A l'instant même où son bouclier lui fut arraché, tout vola en éclat dans son esprit...

Il n'était plus rien

Et pour la première fois depuis des années, depuis une bonne décennie, le lion ressenti la peur. Oh non, ce n'était pas la peur de mourir qui venait de l'étreindre, mais plutôt cette peur profonde qu'il avait toujours eut en lui... celle de n'être rien.
Timoléon écarquilla les yeux sous l'ombre de son casque, les mots de son adversaire de l'instant venant détruire le peu qui était encore debout de son esprit, finissant le travaille de destruction de ce qu'il avait pensé immuable.

Il n'était plus rien

Timoléon n'eut qu'à peine le temps de réagir lorsque l'ennemi envoya son bouclier dans sa direction. Il n'eut que la possibilité de lever son bras pour s'en protéger avant que la lance ne vienne le saisir à l'épaule. Le lion serra les dents. Il tenta de résister malgré tout mais n'eut que la terreur de constater qu'il ne pouvait même pas opposer ne serais-ce qu'une légère résistance. Sans pouvoir faire quoi que ce soit pour s'en sortir, pour contrer cette attaque, il se retrouva projeté au sol. Projeté au pied de celui dont la force était de l'ordre du divin aux yeux du Général déchut... Son casque finissant par se faire éjecter, pour rouler un peu plus loin sur le sol de cet endroit inconnu.
Le Royaume d'Eskain avait-il sut invoquer l'une des 6 divinités qui composaient son monde ?.... Non. Bien sûr que non. Les divins n'avaient cure des conflits qui opposaient les mortels. Ils étaient déjà bien trop occupé à se faire la guerre. Et tant bien même, celui-ci ne présentait aucune de leurs caractéristiques.

Timoléon étouffa un grognement de douleur lorsque le pied de son adversaire vint écraser sa main droite. Il serra les dents pour tenter d'ignorer tout ça, mais la tentative était bien veine. Son corps avait déjà bien trop subit et il était bien arrivé à la limite de ce qu'il pouvait endurer. Alors lorsque son bourreau finit par abattre avec violence son pied sur sa main déjà bien abimé, il ne put que lâcher malgré lui, un hurlement de douleur, au moment où ces os finirent par lâcher dans un craquement sinistre.

Il n'était plus rien

Le lion avait perdu de sa superbe. Il avait été vaincu, humilié même. Un châtiment qui lui semblait bien pire que la mort d'ailleurs. Timoléon était brisé. Il tenta ceci dit d'attraper la cheville de son tortionnaire. Non pas pour essayer de placer une attaque quelconque, mais pour simplement dégager sa main. Son corps meurtrie n'était finalement qu'un détail à présent. Le plus douloureux pour lui fut la chute de son piédestal. Ce fut la chute de cette montagne qu'il avait pourtant gravie avec ces propres mains.

- .... Vous.... Vous n'êtes qu'un larbin pour... Pour Eskain.... - Il vient étouffer un nouveau grognement sous les douleurs de son corps meurtrie, ne contrôlant plus rien du tout sur ce point à présent - ... Finissons-en....

Il était résigné. Bien que malade de se faire tuer de la sorte. Parce que oui, il était certain que sa vie s'arrêtait ici. Et il n'attendait plus qu'une chose, qu'on lui offre le repos. Même s'il avait la nausée de partir ainsi. Lui qui c'était toujours imaginé terminer son épopée dans un glorieux combat.... A ces yeux, le Royaume d'Eskain avait réussi à l'anéantir totalement.

Il n'était plus rien....
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Hypanatoi Konostinos
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Il était maintenant entièrement convaincu de ne pas avoir devant lui un portalien intégré à la cité. L’homme, de toute évidence, venait de s’incarner sur ces terres. La question était de savoir si cela méritait que le paragoï fasse preuve de clémence. Que son adversaire ait ou non été effaré, que ses blessures aient ou non été responsables de son jugement lacunaire, le fait restait qu’il l’avait provoqué sans raison, et avait décidé de l’insulter. Et cela salissait son honneur, s’il ne réagissait pas promptement et efficacement. L’autre, tout simplement, devait payer, et retenir sa leçon. L’imprimer profondément en lui, de sorte que celle-ci ne soit pas simplement imprimée dans sa mémoire, mais que chaque parcelle de chair et d’os, chaque mouvement cyclique de son sang translucide dans ses veines fines porte ce message. Qu’elle devienne à ce point part de lui qu’il puisse le passer à sa descendance, qu’il s’entrelace avec tout ce qui définissait sa lignée. Alors seulement le paragoï pourrait-il croire qu’il n’avait démérité devant le défi. Qu’il n’avait pas laissé l’animal japper et grogner devant lui sans que sa main ne s’abatte sur son col pour lui rappeler sa place. Trop souvent, ces gens l’oubliaient, et Hypanatoi savait qu’il était en partie responsable de ce triste état de fait. Il avait trop souvent fait montre d’une trop grande patience et d’une magnanimité sans limite. Il avait voulu se montrer affable, et faire l’effort de se plier aux usages de ses hôtes. Mais ce respect allait en sens unique, et il ne retirait rien de tout cela que les pires insultes. Que la plus grande infamie.

Se penchant sur le soldat désarmé, il considéra ses dernières paroles. Il faisait encore une fois preuve de bravoure et d’une certaine fierté : Portalia ne l’avait pas encore corrompu, car les guerriers de ce monde pliaient courbaient aisément l’échine devant la mort. Le repoussant du pied, il s’assura que ce dernier gise sur le dos, avant de prendre de nouveau appui sur lui, passant de son poignet à son torse. Il ne pouvait pas voir sa face, ou planter son regard dans le sien. Il faisait ça pour son vis-à-vis, pour que ce dernier, au moment de voir sa requête satisfaite, puisse contempler la face de son bourreau. Ou tout du moins, le casque qui lui servait en ce moment de visage. Pour qu’il puisse emplir ses yeux d’une dernière image du ciel, aussi étranger puisse-t-il être. Le tuer maintenant était un service précieux. Il doutait que le pauvre homme ne s’en rende compte, mais c’était le cas. Un guerrier, à Portalia, ne pouvait que dépérir. Et les mots qui avaient quitté la bouche de l’inconnu appelaient tous un pays que le paragoï ne connaissait pas, mais qu’il n’avait pas besoin de connaître : la fidélité et l’émoi qui étreignaient la voix peinée de cet homme suffisaient à expliquer sa relation avec ce dernier.

« Ta mort ne sera pas grande, répondit-il simplement. Mais elle t’est offerte par un Paragoï, et cela est un privilège rare. »

Il leva une dernière fois son arme, se préparant à la planter dans le visage du vaincu. Son bras, se tendant au-dessus de sa tête, se tendit comme une lanière de cuir, avant de descendre avec la brutalité d’un claquement mauvais.

« Non ! hurla-t-on derrière lui, son œil intérieur se posant sur la personne qui venait de crier. »

Le mouvement dévia, et la lame alla se planter dans les pavés proches de la tête du combattant allongé, fracturant la roche et s’y enfonçant profondément. Le visage figé en une expression d’intense déplaisir, Hypanatoi la retira rapidement, l’amenant d’un mouvement sec sous la gorge de sa prise. Derrière lui, une cohorte de gardes se manifestait enfin, avec toute la rapidité à laquelle les forces officielles de cette cité l’avaient habitué.

« Libère-le immédiatement, continua-t-on.

- Cet homme m’a attaqué, avec l’intention de me tuer ! réagit immédiatement le paragoï. Sa vie m’appartient ! hurla-t-il. »

Il y eut un moment de silence. On connaissait sa réputation. On savait qui il était. Portalia l’avait appris, et plus personne ne pouvait maintenant se prétendre ignorant. Pas devant lui. Pas en appartenant à la garde de la cité. De sa main libre, il désigna les spectateurs autour de lui. La masse immobile, qui avait regardé cela comme on regardait un spectacle. Des couards. Des rats.

« L’assistance toute entière peut en témoigner ! »

Il y eut un grand mouvement immobile, une grande exclamation silencieuse. Personne ne réagit. Personne, cependant, ne vint contredire sa déclaration. Le responsable de la garde, à la tête de ses trois acolytes, finissant de s’approcher au trot du duo, fut le seul à briser la quiétude inquiète du moment, une fois arrivé devant eux, les bras levés en signe d’apaisement.

« Oui, oui, très bien. Mais il ne pose plus de danger, regarde-le ! Livre-le nous, et accompagne-nous, afin que nous puissions tirer cette histoire au clair. Tu obtiendras… Justice. »

Le paragoï ne put pas entièrement retenir le mouvement de colère qui menaça de faire changer sa lance de cible, en entendant dans la bouche de ces sinistres affidés un tel terme. Se forçant à rester calme, il laissa ses dents se plaquer les unes contre les autres, sa voix sifflant entre ses lèvres non plus comme un hurlement, mais comme un chuintement difficilement contenu.

« Tu penses que je mens ? Que la situation n’est pas comme je la décris ? Considère avec soin tes paroles, créature. »

Il y eut un autre moment de silence, suffisamment prolongé pour que la colère réveillée qui chauffait son sang finisse de s’extérioriser. Poussant un grand cri de colère, le paragoï libéra la créature, la saisissant par le col pour l’amener à lui et s’adresser directement à elle :

« Parle-leur. Explique-toi. Et ne mens pas. »

Il avait daigné lui offrir une mort digne. Mais de la même manière qu’il lui appartenait de dispenser arbitrairement cette largesse, il pouvait tout aussi bien rétracter son offre, et l’abattre comme un chien. C’était son droit, et la patience qui lui permettait de supporter les offenses répétées du quotidien lui avait permis de les endurer pendant presque deux ans. Chaque nouveau jour, cependant, la rapprochait de son épuisement final.
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Timoléon Némée
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descriptionPlus dure sera la chute ~ PV Hypanatoi (Terminé) EmptyRe: Plus dure sera la chute ~ PV Hypanatoi (Terminé)

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Timoléon n'apposa aucune résistance lorsque son bourreau le retourna. Il se retrouva ainsi sur le dos, le visage à nue... Le regard se posant un instant sur le guerrier ennemi avant d'aller se perdre sur ce ciel qui s'offrait à lui, bien que ce pied à présent posé sur son torse, lui rendait la respiration difficile. Douloureuse même. Mais qu'importe. Bientôt il ne ressentirait plus rien. Bientôt il quitterait ce monde et rejoindra les enfers et son gardien. Il écouta ainsi les dernières paroles du vainqueur et en apprit sa nature. Un Paragoï ? Il ne savait pas ce que c'était. Il n'y en avait pas dans son monde. Ou alors le terme était différent pour les mortels. Mais qu'importe. De toute façon il n'aurait pas la possibilité d'en apprendre plus à ce sujet. Eskain l'avait vaincu et c'était bien la seule chose qui importait. Il espérait juste... Que sa mort ne précipiterait pas la fin d'Astua. Que ces Hommes continueraient à se battre pour l'honneur du Royaume. Qu'ils continueraient à affronter dignement ces ennemis, en son honneur, pour sa mémoire.
Du coin de l'oeil il vit la lance s'élever. Cette lance qui allait lui offrir le repos. Timoléon ne ferma pas les yeux, comptant bien contempler la mort jusqu'à la dernière seconde. Une mort qui ne se présenta finalement pas.

Le lion ne comprit pas vraiment pourquoi sur le coup. Ce qu'il se passait. Il avait entendu un éclat de voix mais n'avait pas comprit réellement ce qu'il c'était dit. Résigné à partir, plus rien n'avait eut d'importance jusque là. Alors il laissa échapper un grognement de frustration. Non seulement il avait été humilié, mais même la mort qu'il attendait lui était refusé ? Que comptaient-ils faire encore ??? L'utiliser comme appât ? Comme moyen de pression sur le Roi ? AH ! Si c'était ça, ils connaissaient mal les siens. Timoléon le savait, s'ils ne le tuaient pas, ce serait les assassins du Roi qui viendrait mettre fin à sa vie. Au nez et à la barbe de ses Geôliers.
Difficilement, il tenta de s'accrocher aux paroles qui étaient échangé. Mais même si il en comprenait les mots, les phrases, cela n'avait aucun sens pour lui. Pourquoi aucun d'eux ne parlait de lui comme étant le Général ? Le lion ? Pourquoi ne mettaient-ils pas l'accent dessus ? Il le savait pourtant. Sa tête était mise à prix sur Eskain, le tuer revenait à faire un exploit pour eux, une réussite, un triomphe même !... Alors pourquoi ? Pourquoi diable parlaient-ils de lui comme d'un simple soldat ???? N'avait-il pas été transféré en ces lieux pour sauver leur chef de guerre ? A moins qu'ils l'aient envoyé sur une destination que même eux ne connaissaient pas ?

Le général déchut laissa échapper un grognement de douleur lorsque son bourreau l'attrapa par le col pour venir le soulever. Et ce n'était pas tant le geste qui le surprit, mais plutôt la facilité avec laquelle il avait sut le soulever de la sorte. Non, décidément il ne comprenait plus rien. Par réflexe il avait porté la main gauche sur les poignés du Paragoï. La main droite ayant tenté de faire la même chose sans grand résultat.... Il serra un instant les dents...

- Je.... Je l'ai fais.... Oui... - Oh, et il en assumait pleinement les conséquences dans les faits. Timoléon n'avait jamais été du genre à tenter d'échapper aux conséquences de ces actes... Même s'il doutait de la légitimité de son geste à présent... - Je.... Je combattais Eskain. J'allais... J'allais abattre Kjallak ! - Il peina un instant, à reprendre son souffle, à reprendre les forces nécessaires pour parler, pour continuer - Ils ont.... Ils ont usé de magie pour... Pour le sauver. Je n'ai... Je n'ai pas pu.... Ma... Ma lame n'a pas... percé sa chaire. Elle c'est écrasé... Sur... Sur ce sol.... - Un nouveau râle s'échappa de sa gorge. Une nouvelle pause s'imposa alors que dans son esprit, il tentait de revoir toute la scène, de comprendre. Et peu à peu ce ne fut pas des soldats prêt à lui fondre dessus comme il l'avait pensé qu'il vit dans ses souvenirs. Mais de simples citoyens. De simples gens suivant leur quotidien. Peu à peu il se rendit compte de son erreur. Et surtout de ce que cela aurait put couter. Même s'il s'agissait d'Eskain, même s'il s'agissait d'habitant d'Eskain, ce n'étaient pas des soldats.... Et il n'y avait rien de glorieux à s'attaquer à des civils... - Qui.... où.... Où m'ont-ils... Envoyé ?...

Oh, son regard avait changé du tout au tout au fur et à mesure qu'il parlait. Que les choses commençaient à se poser, qu'il comprenait. Celui qui était résilié, qui n'attendait plus que la mort, était à présent habité par le regret. Le regret de son acte, de son geste. Pas pour les conséquences que cela allait lui apporter, devait lui apporter... Mais pour ce qu'il aurait put faire s'il ne c'était pas heurté à cet homme... A ce "Paragoï".
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descriptionPlus dure sera la chute ~ PV Hypanatoi (Terminé) EmptyRe: Plus dure sera la chute ~ PV Hypanatoi (Terminé)

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L’homme qu’il avait vaincu obtempérait, et cela était bien. Il lui appartenait, comme le prescrivaient les plus anciennes lois, parce qu’il l’avait conquis. Sa vie était sienne, et il lui appartenait de dispenser ou non sa clémence : elle était le privilège des vainqueurs, cruelle et inégale. Peu importait que les barbaroï ineptes de ce monde obscur ne puissent le comprendre. Son interlocuteur, lui, obéissait, et c’était amplement suffisant. Il parla, avouant qu’il l’avait agressé, et continua en racontant son existence d’avant, confirmant ce que tout le monde devinait déjà depuis longtemps. Il n’était pas d’ici, et c’était son ignorance qui avait motivé son geste. Pour Hypanatoi, cette dernière n’était en rien une excuse. Il s’était élevé contre lui, et il devait maintenant en assumer les conséquences, pleines et entières. Ce dernier termina son récit, haletant, peinant à aligner plusieurs syllabes d’une voix peinée, et le paragoï le renvoya au sol, là où était sa place. Se retournant vers le garde, il fit attention de baisser vers lui son regard. Il n’en avait pas besoin, car il ne voyait pas grâce à ses yeux. Mais cela permettait toujours d’appuyer son propos, et de faire comprendre aux portaliens qu’il fallait prêter une attention redoublée à ses propos. Que ce qu’il disait n’était pas simplement du bruit et du vent et quelque chose qu’on pouvait aisément ignorer, mais bien un sceau prémonitoire qui annonçait un acte sans appel.

« Tu as son aveu. Nous connaissons la vérité. Il m’appartient ! Sa vie est mienne ! Et toi, comptes-tu m’empêcher d’en disposer ? Toi ? »

Il n’avait pas accompagné sa déclaration d’un geste. Il n’avait pas eu besoin de pointer sa lance vers le garde et ses trois sbires. Ils comprenaient sans peine la situation dans laquelle ils étaient, et Hypanatoi n’avait pas besoin de lire leurs regards pour sentir leur peur et leur hésitation. Les lois de la cité les obligeaient à prendre possession du vaincu, et à demander au paragoï de les accompagner. Il était normalement hors de question qu’il puisse simplement exécuter cet homme. Mais Hypanatoi n’accordait plus depuis longtemps aux us et coutumes dégénérés de ce monde qu’un crédit très partiel. Le cul de sa lance s’écrasa contre la roche, le bruit sourd ponctuant quelques secondes trop tard sa déclaration, et rappelant à tous qu’il n’entendait pas attendre éternellement qu’une décision soit prise.

« Hypanatoi, lui dit le garde, sur un ton hésitant. Pourquoi le tuer ? Il est ignorant, et ne pensait pas à mal. Laissez-le nous accompagner, et je suis certain qu’il vous en sera redevable. »

La vermine, en face de lui, tentait de négocier. Il leva dans sa direction une main impérieuse, lui intimant le silence. Elle n’avait rien d’utile à apporter à cette situation, et le paragoï savait ce qu’il avait à faire.

« Toi, enchaîna-t-il en se retournant vers le nouveau venu. Tu es comme ils le disent ignorant. L’endroit dont tu parlais t’es interdit, et tu te trouves maintenant sur la surface d’un nouveau monde. Portalia, fit-il en crachant les trois syllabes avec un dégout manifeste. Ce garde ment-il ? Si d’aventure je t’épargnais, me serais-tu reconnaissant ? Emploierais-tu tes forces à corriger l’affront dont tu es l’auteur ? »

Il ne doutait aucunement que ce pauvre bougre était désorienté. Lui-même, quand il s’était trouvé transporté ici, avait été plus qu’enragé, privé du moment qui aurait du son triomphe le plus splendide, et il lui avait fallu de longs jours pour s’adapter à sa nouvelle réalité. Aux implications métaphysiques et spirituelles que l’existence manifeste d’un nouveau plan d’existence forçait son esprit à considérer. Son interlocuteur, lui, n’aurait pas ce bénéfice. Il avait fauté, et en conséquence de quoi le paragoï entendait prélever son dû, et obtenir pleine et entière rétribution. Déjà, les possibilités s’amoncelaient dans son esprit en tas embrasés, les ardeurs de l’incendie lui défrichant des voies nouvelles. Plus encore, les gens rassemblés autour de lui devaient comprendre. Ce jour lui fournissait l’occasion de passer un message important, et il aurait besoin de recommencer, encore et encore et encore, tant que l’occasion se présenterait et tant que ses objectifs divins ne seraient pas réalisés.

Mais il n’était rien, sinon patient et déterminé.

L’homme étendu dans la poussière battue de la place ne comprenait sans le moindre doute rien de ce qui lui arrivait. Mais cela aussi était entièrement secondaire : il était un outil que le destin avait jeté sur son chemin, et le paragoï entendait bien l’utiliser comme il l’entendait.
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descriptionPlus dure sera la chute ~ PV Hypanatoi (Terminé) EmptyRe: Plus dure sera la chute ~ PV Hypanatoi (Terminé)

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Les mots avaient été difficile à lâcher. Son souffle irritait sa gorge à chacun de ses passages et son thorax lui faisait un mal de chien. Mais il avait obtempéré. Parce qu'il était vaincu mais aussi parce que cela ne concernait pas les plans de son royaume. Que cela ne mettrait pas en péril le bon fonctionnement de ce qui avait été décidé. Il avait parlé parce qu'il souhaitait aussi comprendre la situation dans laquelle il se retrouvait à présent.
Lorsqu'il eut terminé son récit, ou plutôt ce qu'il souhaitait dire, celui qu'il avait prit pour un ennemi le renvoyant au sol. Et le lion vaincu s'y écrasa lamentablement dans un tintement de métal. Puisant dans ce qui lui restait de force, il parvint à se redresser, finissant assit, le bras droit collé contre son torse, la main gauche venant protéger ce qui lui restait de l'autre. Dans son monde, ce genre de blessure n'était pas soignable. Pas correctement. Ce genre de blessure signait la fin d'une existence de guerrier s'il n'apprenait pas à combattre avec l'autre main. Mais ce détail ne voyageais pas encore dans son esprit, bien trop occupé à essayer de suivre ce qu'il se passait.

Timoléon écouta les mots que s'échangeait le Paragoï et le garde qui lui faisait face. La tension était forte entre les deux, l'atmosphère était lourde et il eut l'impression d'avoir été qu'un simple interrupteur pour déclencher la confrontation actuelle. Il sursauta d'ailleurs lorsque la lance s'écraser avec force sur le sol. Il observa un instant cet arme qui était sur le point de lui ôter la vie quelques minutes auparavant, pour ensuite reporter son regard éteint en direction du garde qui tentait de lui sauver la mise. Même si pour le coup, il doutait que ce soit réellement ce que lui attendait. La mort n'aurait-elle pas été plus douce que ce que le destin lui réservait ?
L'ancien général posa ensuite son attention sur celui qui aurait dut être son bourreau, alors qu'il s'adressait de nouveau à lui. Il lui apprit qu'il se trouvait à présent sur un nouveau monde nommé Portalia. L'information lui fit écarquiller les yeux d'ailleurs, tant la nouvelle lui semblait improbable. Et s'il pensa sur le coup qu'on se moquait de lui, il avait rapidement balayé cette pensée. Celui-là n'avait pas l'air d'être de ceux qui s'amusait à faire ce genre de blague. Ou qui s'amusait à faire des blagues tout court en faites....

Ce fut difficile à recevoir. Difficile à accepter. En vérité il ne parvenait pas à l'intégrer pour le moment et cela allait lui demander du temps. Surtout qu'il se demandait encore quel genre de magie aussi puissante pouvait l'avoir éjecté de la sorte de la surface de son propre monde ? En tout cas, toute ces questions lui fit manquer le dégout qui avait servit à son interlocuteur de nommer ce monde. Portalia. Quel étrange nom.

- ..... Non... Il ne ment... pas... - Tout le poids de la douleur et de la fatigue, de ces muscles endolorie et de la tourmente qui prenait possession de son esprit, lui retombaient dessus au fur et à mesure que les secondes défilaient - Je ferais en sorte... De corriger l'affront.... Comme j'apprécierais... Que l'on fasse de même si... J'étais à votre place, me... messire Paragoï...

Alors oui, il ne savait pas du tout l'importance des mots qu'il venait de lâcher. Il ne savait pas non plus dans quoi il venait de mettre les pieds avec cette promesse et les conséquences que cela aurait sur lui. Mais il savait une chose, c'est qu'il n'avait pas l'intention de rester sans rien faire, maintenant qu'il savait qu'il c'était fourvoyé. Maintenant qu'il savait qu'il avait eut la réaction la plus stupide qui soit, même si sur le moment tout lui paraissaient si clair, si logique. Il n'arrivait pas à comprendre comment il en était arrivé là, comment il avait put se tromper de la sorte, se faire emporter aussi loin... Non, ce n'était décidément pas digne de quelqu'un de son rang. Ou plutôt du rang qu'il venait de perdre s'il comprenait bien ce qui venait d'être dit.
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descriptionPlus dure sera la chute ~ PV Hypanatoi (Terminé) EmptyRe: Plus dure sera la chute ~ PV Hypanatoi (Terminé)

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Le paragoï avait posé une question, mais la réponse n’avait jamais été du domaine de l’hypothétique. Tous ici, du spectateur incapable de comprendre la moitié du quart du début de ce qui se jouait ici, jusqu’à l’inconnu tout aussi désorienté, en passant par les gardes et le paragoï, tous savaient qu’il n’y avait qu’une seule réponse qui soit acceptable. Qu’un seul mot qui puisse empêcher cette situation de dégénérer totalement. Ce n’était pas qu’Hypanatoi n’aurait pas apprécié de grogner et de gronder encore un peu. Mais même lui devait reconnaître que ce ne serait pas le comportement le plus productif. Qu’il pouvait faire mieux. Extirper plus. Se trouvé grandi par l’échange. Et quand le soldat brisé se redressa, s’asseyant pour retrouver – sans grand succès – un peu de sa superbe, et que ses lèvres s’ouvrirent sur quelques mots, Hypanatoi ne chercha pas à masquer le mouvement d’exultation qui fut le sien. Ecartant et levant les bras, comme pour inviter toute personne ayant encore besoin d’être convaincue de la justesse de sa vision à se manifester, il fit un pas sur la droite, puis un sur la gauche, paradant brièvement, sa lance levée comme un étendard sans bannière.

« Vois, engeance portalienne ! hurla-t-il en se retournant une fois de plus vers le garde. Vois ! cria-t-il si fort que sa voix, l’espace d’un instant, sembla se matérialiser comme un mur épais. »

Il s’adressait au garde, mais sa harangue visait toute l’assistance.

« Vois comme je retiens mon bras devant l’affront ! Vois comme après la violence, je fais preuve de bonté ! As-tu maintenant autre chose à réclamer ? Dois-je pour m’être défendu fournir encore une preuve de ma bonne volonté ? Faut-il que je me prosterne devant l’autorité d’un homme déguisé en guerrier, qui ne connait aux dangers que les aventuriers que nous sommes affrontons quotidiennement ? Que puis-je pour toi ? Parle ! Parle ! »

Pendant sa harangue, il s’était progressivement de son interlocuteur, sa voix vibrant dans son torse comme une fournaise prête à exploser. Au moment de proclamer sa dernière demande, cette dernière redoubla encore de volume, secouant le pauvre garde. Il fit un pas en arrière, silencieux, hésitant, craignant que le paragoï devant lui n’ait enfin perdu la dernière mesure de retenue qui lui restait. Mais Hypanatoi, enfin, ramena le long de son corps ses bras, secouant brièvement la tête, concluant simplement.

« Tu as demandé que je te suive. Je le ferai. »

Se tournant vers le guerrier blessé, il se baissa à son niveau, passant une main sous son épaule, et le relevant brusquement. Nul doute que ses blessures le travaillaient, mais ce n’était rien que la magie des différents guérisseurs de la cité ne puisse inverser. Il devait de toute façon avouer que cette préoccupation ne figurait pas en tête de ses priorités. Concluant enfin sa longue diatribe d’une voix moins brûlante, il s’apprêta à avancer :

« Ton nom, lion du roi. Donne-le moi. Et souviens-toi que je n’oublie jamais une promesse, que j’en sois ou non l’auteur. »

Sa mission pourrait attendre. Son humeur, elle, se trouvait fortement améliorée par les évènements du moment. S’il avait injecté dans sa démonstration une part généreuse de théâtralité, les sentiments qui la motivaient étaient, eux, sincères. Plus encore, il venait ici de semer des graines que le futur devait illuminer de soleil. Peu comprendraient ce qui venait vraiment de se jouer ici, et il aurait encore une fois à réitérer plusieurs fois ce genre de spectacle. Mais tout de même : c’était une bonne chose, qu’il venait de faire. Une chose infiniment bonne, même. Désignant la direction du bâtiment de la guilde de sa lance, il entama la marche, consentant dans un élan de bonté à caler son allure sur celle de sa victime. Il avait encore beaucoup à lui dire, mais il pouvait bien lui laisser quelques instants pour comprendre, comme elle le pouvait, ce qui venait de se passer. Pour reprendre ses esprits. Si la douleur ne venait pas à bout de sa conscience, elle lui servirait, comme c’était souvent le cas, à se concentrer plus intensément. A rejeter loin de lui les pensées subalternes, et à se concentrer sur l’essentiel. Comme lui, il avait été arraché à son monde, et à ses devoirs. Comme lui, il avait été spolié du moment de sa gloire, de son triomphe contre l’adversité. Hypanatoi le comprenait, et pouvait même avouer nourrir pour un tel homme une certaine sympathie.

Cela, simplement, ne pouvait rien changer à la manière dont les évènements du jour devaient se dérouler. Le paragoï n’était pas plus libre de déroger au code qui régissait ses actions que le guerrier était capable de deviner, guidé par une force surnaturelle, la portée de ses actions, avant que celle-ci ne lui soit entièrement révélée. Plus tard. Cela viendrait plus tard.

Un grand sourire éclaira la face du guerrier, dévoilant dans l’ombre de son casque deux larges rangées de dents épaisses.
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Le soldat tombée observait la scène. Entre incompréhension et interrogation. Tout était si embrouillé dans son esprit... Non pas parce qu'il s'approchait de l'inconscience -ce n'était pas le cas- mais plus parce que toute ces informations s'entremêlé et qu'il ne parvenait pas pour le moment à bien les comprendre, à bien les intégrer. Il suivit l'échange entre le guerrier et le garde. Il suivit les mouvements du vainqueur tout en comprenant que quelque chose se jouait sans vraiment poser le doigt dessus. Il n'avait de toute façon pas toute les cartes en main pour ça. Mais une chose lui semblait évident. Celui-ci n'avait rien de classique. Et bien qu'il ne sache toujours pas ce qu'était réellement un Paragoï, il devait bien se faire à l'évidence que ce terme n'avait rien d'anodin. Et au milieu de toute ses interrogations une lueur tenta de s'immiscer. Peut-être... Peut-être n'était il pas aussi faible qu'il l'avait imaginé juste avant. Peut-être que c'était ce combattant qui était hors norme. Mais si ça eut l'effet de lui relever suffisamment la tête, ça n'enlevait pas le fait que cette défaites restait pesante. Lui qui c'était toujours imaginé sur les hauts sommet. Comment celui-ci était-il parvenue à un tel niveau ?....

En tout cas il fut témoin du spectacle que le Paragoï offrait. Il fut témoin aussi du malaise des gardes et de leur hésitation. Il fut également témoin des regards porté par les spectateurs. D'ailleurs... "engeance Portalienne". S'il n'avait pas capté le dégout dans la voix de son vis à vis lorsqu'il avait nommé ces lieux, ce terme l'avait interpellé. Ceci dit il garde ça de côté. Encore une fois, il n'avait pas toute les informations nécessaires pour bien comprendre ce qui venait de se jouer. Et d'ailleurs, peut-être regretterat-il ses mots par la suite. Peut-être s'en mordra-t-il les doigts. Mais sans doute moins que s'il c'était montré sans honneur. Indigne.
Timoléon serra les dents lorsque le combattant vint le relever. Il eut un peu de mal à retrouver son équilibre mais y parvint plus vite qu'il ne l'avait pensé. Bien aidé par le coup de main de son ancien adversaire. Sur le coup il voulut d'ailleurs récupérer au moins son casque et son épée, mais l'un des gardes qui étaient venue à leur rencontre s'en était déjà occupé. C'était probablement mieux ainsi, même si le regard qu'il avait porté à la lame trahissait la valeur qu'elle avait à ces yeux.

L'ancien général ce mit en marche en rythme avec les pas du guerrier, alors que celui-ci reprenait la parole pour lui demander son nom. Le nom du Lion du Roi. Le terme reprit ne passa pas dans l'oreille d'un sourd. Et cette appellation eut comme un effet apaisant. Comme une lueur posé dans l'obscurité qu'il traversait. Etrangement, ce fut rassurant.

- Timoléon.... Aslan... Léonard... Némée... Tel est mon nom. - L'habitude de donner la totalité. Il s'agissait là d'une politesse demandé par la Noblesse d'où il venait. Ou plutôt d'un acte d'une importance capitale. Manquer un prénom lors de ce genre d'exercice était perçut comme un affront. Un Outrage... - ... Et... Je suis sincèrement confus pour... Tout cela. Je pensais que.... Hmph. Peu importe... Le passé... Ne peut-être réécrit...

Et puis. Puisqu'il s'agissait visiblement d'un "autre monde", bien qu'il ait du mal à bien le réaliser, aucun d'eux ne pouvait vraiment comprendre tout ce qui opposait Astua à Eskain. Il espérait juste... Ne pas à avoir affaire à la justice de ces lieux. Pour quelqu'un qui se vantait d'avoir contribué au respect des lois dans son pays, c'était quelque peu... Humiliant. Bien qu'il était prêt à se plier à quelque corvée pour rattraper son erreur. D'ailleurs... Il se sentait rassuré sur le fait qu'il fut le seul à être blessé dans l'affaire. Au moins il n'aurait pas de mort inutile ou de blessures absurde sur la conscience.

- D'ailleurs... A qui ai-je... l'honneur ? - Oh il avait bien entendu un prénom durant la confrontation avec la garde. Mais cela n'avait pas de valeur à ces yeux. Pas autant que s'il le lui donnait lui-même... - Mais... Ne vous en faites... Pas... J'ai moi aussi, bonne mémoire.... - Souffla-t-il finalement, concernant la promesse qu'il avait faites.

Et à côté de cette conversation il se concentrait, effectivement aidé par la douleur qu'il ressentait. Et peu à peu, tout prenaient place, tout ce mettaient correctement en place. Et lentement il finissait d'être convaincu que oui, cet endroit n'avait aucun lien avec ces ennemis. Et que peut-être oui, il venait de se retrouver sur un autre monde. Et doucement il se retrouva confronté à l'idée que non. Il ne reverrait plus jamais Astua. Il ne reverrait plus jamais la superbe cité où il vivait. Ni son manoir, ni la fortune qu'il avait amassé. Et encore moins son roi pour qui il avait voué sa vie. Et la réalité qui se dessinait sous ses yeux devenait bien plus amère encore qu'il ne l'avait imaginé....
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Hypanatoi écouta les râles de l’individu, tentant de comprendre les mots que les syllabes laborieuses formaient. Il lui avait réclamé son nom, et ce dernier le lui donna. Il était long, et cela ne surprit pas le paragoï : seuls les roturiers, pour qu’ils soient plus simples à appeler, disposaient de noms courts. Un être issu d’une bonne lignée, lui, se devait de porter les signes qui permettaient de la reconnaître. Visiblement, il avait en face de lui quelqu’un qui avait été important. Là encore, il ne fut pas surpris. Le comportement fier de son vis-à-vis et sa dévotion entière à son devoir le marquaient comme une personne qui avait bénéficié d’une éducation martiale et avancée, et qui comprenait l’importance des charges qui pesaient sur ses épaules. Il le laissa continuer, le laissa lui demander son propre nom, et enfin, se laissa rassurer quant au fait que l’homme qu’il venait de vaincre entendait ne pas oublier sa dette. Il en était maintenant entièrement convaincu : il avait affaire à quelqu’un qu’il pouvait respecter. Il ne le connaissait pas, et l’estimer était autre chose. Mais tout de même. Ce n’était pas là la raclure protéiforme dont on le chargeait souvent. Il n’était pas l’écume blanche des vagues mourantes, ou un chien batard à la gueule haletante et au regard rétif. Laissant un mot de silence planer entre eux pour s’assurer qu’il avait bien terminé de parler, le paragoï répondit finalement :

« Je suis Hypanatoi Paragoï Konostinos. Tu as reconnu ta dette, Timoléon Aslan Léonard Némée, et tu entends l’honorer. Ne sois donc pas inquiet : je ne te tiens plus rigueur de cet incident. Le destin, moqueur, aura voulu que tu te trouves face à moi, et, cruel, que ta vie soit épargnée. Tu auras le temps de le regretter. »

Désignant brièvement le bâtiment qui faisait face à la place de portails, il continua sur le même ton détaché et fataliste :

« Devant toi, la Guilde. Tu y seras soigné, et ils te conféreront une existence légale. Ce monde est rude, et tu auras à reprendre les armes. Les forces du chaos entendent anéantir cette cité, et éradiquer toute forme de vie qui ne soit corrompu par l’influence mauvaise de leur dieu. Cela te sera expliqué, et je ne te dirai qu’une chose à ce sujet. Fais preuve de prudence, aucune institution ici n’est épargnée par la salissure de la corruption et de l’incompétence. »

Ne prêtant pas attention au regard que les gardes autour d’eux lui lancèrent à ces propos, il continua à mener sa charge vers le bâtiment. Il ne doutait aucunement que l’on viendrait rapidement illustrer son propos, en tentant de le ralentir dans son avancée et en le retenant via des prétextes ridicules. La Guilde avait toujours été lente, souffrant d’une inertie calamiteuse, mais depuis que le paragoï avait publiquement fait l’étal de son manque d’estime pour elle, elle s’était laissée allé à la petitesse. Peu importait qu’il soit un des aventuriers les plus actifs dans la lutte contre le chaos, et appelé à rejoindre – et sans aucun doute à surpasser – les rangs de leurs plus grands guerriers. Il refusait de plier le genou, et de se faire aveugle devant leurs lacunes, et cela était pour eux le plus grand affront qui soit. L’idée d’avoir à supporter leur présence ne lui plaisait en temps normal aucunement. Celle qui lui permettait déjà de deviner les circonvolutions et les coups bas dont il allait être victime faisait bouillir son sang.

Mais l’homme était sa responsabilité : il l’avait épargné, que ce soit ou sous l’injonction de la garde, que ce soit ou non pour faire au public rassemblé une démonstration. Il convenait donc maintenant de s’assurer qu’il survive, et qu’il lui soit donné les moyens de s’acclimater à la nouvelle vie qui l’attendait. Le reste dépendrait de cet individu. S’il lui apparaissait digne d’intérêt, le paragoï avait trop souvent été déçu ; les portaliens avaient pour habitude de se parer de grands atours et de se fendre de grande déclarations, pour parfois se révéler entièrement haïssables, plein d’inconstances et de petite compromissions. Il refusait, tout simplement, de se laisser de nouveau blesser par son éternel optimisme. Tous ici, il avait fini par le comprendre, ne méritaient de se voir accordés une chance, et les rares élus ne bénéficiaient pas d’un privilège, mais bien d’une occasion de se montrer sous un jour indigne.

Pour l’heure, il fallait attendre, tout simplement. Réserver son jugement. C’était quelque chose qu’il savait faire.
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Timoléon Némée
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Il l'avait laissé parlé. Il lui avait donné le temps qu'il avait besoin tout comme il suivait son rythme au lieu d'imposer le sien. Celui d'une personne qui avait encore tout ces moyens. Mais Timoléon n'y fit pas attention. Pas dans le sens où ça ne lui importait pas. Mais plutôt dans le sens où toute ces choses étaient normal. Cela découlait de l'éducation, de la civilité. Du respect. Faire le contraire était bien plus visible et pas particulièrement bien accueillie chez les siens...
Timoléon avait donc dit tout ce qu'il avait à dire et profitait de cette situation pour pouvoir mieux reprendre son souffle. Mieux se concentrer sur ses pas, son avancé. Mieux appréhender la suite, cette route inconnu qui venait de se placer sur son chemin. Et c'est le regard posé sur la bâtisse de la guilde qu'il écouta les réponses et les mots de celui qu'il avait prit pour un ennemi. Hypanatoi Paragoï Konostinos donc. Encore cette histoire de Paragoï. Serait-ce là le nom d'un clan bien particulier ? De puissant guerrier peut-être ? Oh il aurait put poser la question maintenant. Mais à dire vrai, il se rendait compte qu'il allait avoir beaucoup de chose à digérer là tout de suite, et craignait que la réponse soit rapidement oublié. En soit, il considérait qu'il aurait bien l'occasion de demander plus tard. D'autant plus que là, il commençait un peu à s'inquiéter dut à ce "Tu auras le temps de regretter."

Timoléon avait posé un rapide coup d'œil sur Hypanatoi, avant de reporter les yeux sur le bâtiment en face. Le bâtiment de la "Guilde" donc. L'endroit où il sera soigné. Et serait donc référencé. De l'administration en soit. Voila une chose qui n'allait pas le dépayser. Silencieux, il continua d'écouter les explication. Même si pour la reprise des armes pour affronter le Chaos lui semblait pour le moment compliquer. Oh il ne s'inquiétait pas vis à vis de l'utilité qu'il pouvait avoir, étant certains d'avoir d'autre qualité qu'il pourrait mettre à contribution. Même s'il devait bien avouer que l'idée d'une retraite forcé ne l'enchantait pas. Ceci dit, il n'était pas médecin. Et il ne connaissait pas les capacités de ce monde, bien qu'il n'imaginait pas pour le moment, avoir à faire à une médecine plus efficace que celle de chez lui.
Le chaos donc. Etrangement, ces mots lui semblaient familier. Il avait ce vague souvenir d'avoir entendu un appel aux armes contre le chaos et ces partisans. Mais pour ainsi dire, là directement, il ne parvenait pas à remettre le doigt dessus. Tant pis. Puis, concernant la corruption dans les institutions, ainsi que l'incompétence... Il ne put s'empêcher de tirer un sourire jaune. Il connaissait, à son grand désarroi. A croire que c'était une chose qui se répétait partout, peu importe le monde dans lequel l'on se trouvait...

- Tss... Les hautes... Instances de mon pays... N'étaient pas plus épargné... Je... J'ai l'habitude...

Une corruption basé sur le jeu des pouvoirs des hautes familles de la noblesse d'Astua. Un jeu de faux semblant, de sourire cachant une faim insatiable de pouvoir, et des lames planté dans le dos lorsque l'on faisait l'erreur de ne pas regarder dans la direction du traitre. La plupart s'activaient pour faire gagner les leurs, pour mettre le nom de leur famille, de leur ligné le plus en avant possible. Le plus proche possible du roi. Ils jouaient de sombre stratagème, de pots de vin diverse et de piston à foisons. Lui avait prit un autre chemin. Et c'était bien parce qu'il avait prouvé à tous qu'il était arrivé là par sa force tant physique que de caractère qu'il avait eut plus ou moins la paix. Mais nombre d'entre eux avaient essayé de le corrompre. De le soumettre à leur jeux. De faire en sorte qu'il leur ouvre des portes en échange de service ou d'or. Mais ils c'étaient toujours retrouvé face à un mur. Timoléon n'avait jamais apprécier ces gens et leur façon de faire. Mais il avait pourtant fait l'effort de sourire. De leur paraitre amical et surtout, de sembler être de leur côté. Brosser certains dans le sens du poil permettait de les garder dans leur panier. Au final... Il avait finit par leur ressembler, en un sens.

Ils finirent donc par entrer dans l'immense bâtisse qui faisait la fierté de la guilde. Sous le regard d'un dragon métallique qui se trouvait au milieu du public témoin de toute la scène qui c'était déroulé, et qui avait entreprit de les suivre.

- En  tout cas.... Loin de moi... l'idée de vous manquer de... De respect... Mais... Je pense que... m'être retourné contre... Contre vous, fut... une bonne chose. - Il marqua un temps de pause, le temps bien mettre ces mots en place - Personne n'aura... Eté blessé par ma faute. - Et c'était en vérité, tout ce qui comptait à ces yeux - J'espère... J'espère que l'on aura... L'occasion... de se revoir en... En de meilleur circonstance.
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