Negoya Félindrix
Prêtre - Eglise
Bronze
0 Pts
- Date d'inscription :
- 12/02/2023
- Gils :
- 2965
- Disponibilité Rp :
- Disponible (un peu)
- Messages :
- 23
- Métier :
- Aucun
- Couleur d'Essence :
- Incolore
- Style d'Arme :
- Aucune
- Rang :
- Argent @
- Puissance d'Essence :
- 1500
L’odeur de cire emplissait l’espace clos dans lequel Mélusine attendait sans bouger. D’une patience rare, elle observait la pièce, détaillant aussi bien la vitre aux traces de doigts visibles que les papiers qui ornaient le bureau. Elle avait été appelée et ne doutait pas qu’elle allait recevoir sa première mission. Quoiqu’elle en avait déjà fait quelques unes, des missions. Mais aucune ne lui avait demandé de sortir de l’Église. Entre autres parce qu’elle ignorait ce qu’elle pouvait faire dans ce Monde-ci. D’abord elle devait prendre ses marques et comprendre le fonctionnement de ce qui l’entourait. Et, comme une enfant, Mélusine octroyait une priorité à ce qui lui semblait “proche”. Notez qu’il est possible de digresser ici mais nous ne le ferons pas vu l’Évêque qui se présente à la jeune prêtresse.
Après de douces salutations, rapidement le sujet de l’Attaque des Quartiers Nords fut abordé. De là, de digression en constat et de faits en supputations, Mélusine se vit envoyer sur place pour aider quiconque nécessiterait une aide. Dans la mesure de ce qu’elle pouvait faire, dans la mesure où on envoyait une soigneuse plus qu’une prêtresse. “Et si tu pouvais y être aujourd’hui ce serait merveilleux! Il ne faudrait pas laisser ces âmes en détresse ne crois-tu pas?” ce que Mélusine entendit comme “Et tu me feras le plaisir de bouger tes petites fesses pour y aller avant la tombée de la nuit. Ce serait dommage que le tort te revienne non?”. Elle s’inclina et disposa rapidement. Son corps referma la porte sans bruit, pressée de ne plus entendre les menaces à moitié formulées de son supérieure. Pour une raison qu’elle n’expliquait pas, ce dernier avait quelques difficultés à l’accepter. Ou peut-être n’acceptait-il pas qu’elle ne fasse pas grand chose, le temps d’apprendre à vivre en communion avec… et bien avec tout le monde… Ou peut-être que juste sa tête ne lui revenait pas.
Réfléchissant aux freins qu’elle ressentait pour s’adapter à sa nouvelle vie, Mélusine retourna dans sa chambre pour emporter avec elle sa besace passe-partout. Un gros sac de cuir, assez lourd au demeurant, qu’elle baladait partout. C’était pratique ! Elle pouvait y mettre sa petite bourse et ses livres, des vêtements, des bandages, des onguents et autres soins. En vérifiant son contenu, la brune se fit la réflexion qu’elle n’avait rien pour de longs voyages. Elle en avait entendu parler. Des “expéditions”, des “aventures” qu’elle pourrait vivre quand elle aura ses marques. Il lui faudrait un mortier, un sac pour ses plantes… Peut-être un plus gros sac? Mais pourrait-elle le porter? Et surtout… Pourquoi y penser maintenant? N’avait-elle pas mieux à faire? On comptait sur elle pour aider autrui, était-ce vraiment le bon moment de penser à un avenir incertain?
Comme un coup de pouce du Destin, Mélusine n’eut pas besoin de confirmation pour savoir qu’elle était arrivée. La poussière empestait l’air ambiant, les rues étaient détruites, certaines habitations saccagées. Ci et là la jeune prêtresse détaillait les visages fermés, les regards morts, les cicatrices mal refermées. Et cette enfant aux cheveux sales qui errait… Et ce chien hurlant devant un mur écroulé… Au fond, elle était contente d’être faible. Si elle avait eut la force ou la vitesse, l’agilité ou… Ou un manque de scrupule… Elle aurait pu chercher vengeance. Mais venger qui? Pour faire quoi? Un mort restait mort, vengeance ou pas.
- Tu es perdue Madame?
Le regard jade s’abaissa et “Madame” sourit en s’agenouillant. Elle passa sa main sur le crâne de l’enfant.
- Je viens aider les gens. On dirait pas comme ça mais je peux soigner les…
- Viens aider mon papa!
Mélusine manqua de tomber. La petite avait attrapé sa main et la tirait sans retenue. Ahhhh les enfants… Évidemment qu’elle la suivit. Elle fut emmenée dans une bâtisse semblant sur le point de s’effondrer. Un homme était allongé sur une paillasse. Il était blême. La petite pleurait. Elle avait tant à faire… Toutes les habitations étaient comme ça..? Dans cet état? Et les habitants? Ils …
Oui.
...
Putain.
Après avoir guérit l’homme, la jeune femme sortit de la ruelle pour rejoindre la rue principale. Tout du moins celle que Mélusine avait discernée. La faim commençait à la prendre, à croire que sauter un repas n’était pas bon ! Comme si Mélusine l’ignorait… C’était une douleur habituelle, d’avoir faim. Elle sourit en cherchant un endroit où se repaître. Et, parce qu’il fallait avoir une bonne image, elle dépensa une partie de sa bourse à prendre plus d’encas afin d’en distribuer. Quelle femme généreuse ! Si on omettait qu’avoir une bonne réputation lui serait utile pour s’adapter et trouver des opportunités. Sans le jeune Maître, elle n’aurait jamais appris ça…
Des enfants se partagèrent certains sandwiches, assez pour que la soigneuse n’en mette un de côté pour son dîner. Et il en restait… Non non ! Pas de gâchis! Son pas reprit, décidé à trouver soit une âme blessée, soit affamée. Et elle le vit. Dans les décombres d’une maison, il y avait un homme-chat. Elle s’arrêta, partagée entre l’envie de savoir ce qu’il semblait chercher et la douceur de ses oreilles… Elle s’avança.
- Bonjour. Excusez-moi de vous déranger… Puis-je proposer mon aide? Que cherchez-vous? Mélusine tendit sa main. Il y avait une volonté de saluer mais ses doigts étaient serrés autour des en-cas empaquetés. Auriez-vous faim?
Après de douces salutations, rapidement le sujet de l’Attaque des Quartiers Nords fut abordé. De là, de digression en constat et de faits en supputations, Mélusine se vit envoyer sur place pour aider quiconque nécessiterait une aide. Dans la mesure de ce qu’elle pouvait faire, dans la mesure où on envoyait une soigneuse plus qu’une prêtresse. “Et si tu pouvais y être aujourd’hui ce serait merveilleux! Il ne faudrait pas laisser ces âmes en détresse ne crois-tu pas?” ce que Mélusine entendit comme “Et tu me feras le plaisir de bouger tes petites fesses pour y aller avant la tombée de la nuit. Ce serait dommage que le tort te revienne non?”. Elle s’inclina et disposa rapidement. Son corps referma la porte sans bruit, pressée de ne plus entendre les menaces à moitié formulées de son supérieure. Pour une raison qu’elle n’expliquait pas, ce dernier avait quelques difficultés à l’accepter. Ou peut-être n’acceptait-il pas qu’elle ne fasse pas grand chose, le temps d’apprendre à vivre en communion avec… et bien avec tout le monde… Ou peut-être que juste sa tête ne lui revenait pas.
Réfléchissant aux freins qu’elle ressentait pour s’adapter à sa nouvelle vie, Mélusine retourna dans sa chambre pour emporter avec elle sa besace passe-partout. Un gros sac de cuir, assez lourd au demeurant, qu’elle baladait partout. C’était pratique ! Elle pouvait y mettre sa petite bourse et ses livres, des vêtements, des bandages, des onguents et autres soins. En vérifiant son contenu, la brune se fit la réflexion qu’elle n’avait rien pour de longs voyages. Elle en avait entendu parler. Des “expéditions”, des “aventures” qu’elle pourrait vivre quand elle aura ses marques. Il lui faudrait un mortier, un sac pour ses plantes… Peut-être un plus gros sac? Mais pourrait-elle le porter? Et surtout… Pourquoi y penser maintenant? N’avait-elle pas mieux à faire? On comptait sur elle pour aider autrui, était-ce vraiment le bon moment de penser à un avenir incertain?
Comme un coup de pouce du Destin, Mélusine n’eut pas besoin de confirmation pour savoir qu’elle était arrivée. La poussière empestait l’air ambiant, les rues étaient détruites, certaines habitations saccagées. Ci et là la jeune prêtresse détaillait les visages fermés, les regards morts, les cicatrices mal refermées. Et cette enfant aux cheveux sales qui errait… Et ce chien hurlant devant un mur écroulé… Au fond, elle était contente d’être faible. Si elle avait eut la force ou la vitesse, l’agilité ou… Ou un manque de scrupule… Elle aurait pu chercher vengeance. Mais venger qui? Pour faire quoi? Un mort restait mort, vengeance ou pas.
- Tu es perdue Madame?
Le regard jade s’abaissa et “Madame” sourit en s’agenouillant. Elle passa sa main sur le crâne de l’enfant.
- Je viens aider les gens. On dirait pas comme ça mais je peux soigner les…
- Viens aider mon papa!
Mélusine manqua de tomber. La petite avait attrapé sa main et la tirait sans retenue. Ahhhh les enfants… Évidemment qu’elle la suivit. Elle fut emmenée dans une bâtisse semblant sur le point de s’effondrer. Un homme était allongé sur une paillasse. Il était blême. La petite pleurait. Elle avait tant à faire… Toutes les habitations étaient comme ça..? Dans cet état? Et les habitants? Ils …
Oui.
...
Putain.
Après avoir guérit l’homme, la jeune femme sortit de la ruelle pour rejoindre la rue principale. Tout du moins celle que Mélusine avait discernée. La faim commençait à la prendre, à croire que sauter un repas n’était pas bon ! Comme si Mélusine l’ignorait… C’était une douleur habituelle, d’avoir faim. Elle sourit en cherchant un endroit où se repaître. Et, parce qu’il fallait avoir une bonne image, elle dépensa une partie de sa bourse à prendre plus d’encas afin d’en distribuer. Quelle femme généreuse ! Si on omettait qu’avoir une bonne réputation lui serait utile pour s’adapter et trouver des opportunités. Sans le jeune Maître, elle n’aurait jamais appris ça…
Des enfants se partagèrent certains sandwiches, assez pour que la soigneuse n’en mette un de côté pour son dîner. Et il en restait… Non non ! Pas de gâchis! Son pas reprit, décidé à trouver soit une âme blessée, soit affamée. Et elle le vit. Dans les décombres d’une maison, il y avait un homme-chat. Elle s’arrêta, partagée entre l’envie de savoir ce qu’il semblait chercher et la douceur de ses oreilles… Elle s’avança.
- Bonjour. Excusez-moi de vous déranger… Puis-je proposer mon aide? Que cherchez-vous? Mélusine tendit sa main. Il y avait une volonté de saluer mais ses doigts étaient serrés autour des en-cas empaquetés. Auriez-vous faim?
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Lun 27 Fév - 21:38