Yoka
Invisible Cupidon
Bronze
0 Pts
- Date d'inscription :
- 25/10/2022
- Gils :
- 7985
- Disponibilité Rp :
- À voir selon les périodes
- Messages :
- 147
- Métier :
- Kage-mage de l'illusion
- Couleur d'Essence :
- Bleue (objectif Cyan)
- Style d'Arme :
- Arc
- Rang :
- Argent @@@@
- Puissance d'Essence :
- 3426
J’avoue, j’ai souri.
J’ai souri quand j’ai traversé cette ruelle, où la foule vaquait à sa vie dans le chaos apparent qui dissimule en réalité l’ordre des lois universelles qui régissent les humains.
« Tu ne tueras point ». Toute société civilisée digne de ce nom est censé l’appliquer, cet ordre-ci. Et pourtant, quelque part dans cette ville, quelqu’un a un jour dérogé à cette règle, et envers des innocents.
Alors oui, j’ai souri.
Mais… le sourire que j’offre maintenant à ce charmant humain que je trouve adorable dans ses vêtements voulus coupe-vent – il ne connaît rien aux grandes glaces, lui – n’a rien à voir avec le sourire que j’offrirai à celui que je hais de tout mon cœur.
Car il y a deux personnes dans ce monde. Ceux que j’amuse, que je charme, avec qui je me sens bien et qui méritent mes pitreries, mes complicités et mes joies.
Et cette autre catégorie de gens, inavouée, dissimulée… celle qui détient, protège et approuve les actions de l’assassin de mon peuple. Rah…
Souris, Yoka. Souris.
Il est bien mignon, cet humain frigorifié par l’hiver et l’immobilisme qu’impose cet espace vaste dans lequel je viens d’entrer. Il mérite sans doute mon sourire, celui qui dit « je t’aime bien » et caresse les gens du regard. Ce même sourire que je rends glacial lorsque je découvre la cruauté que dissimule parfois la nature humaine. Mais il n’y a aucune raison que cet être en fasse partie, n’est-ce pas ?
Non, Yoka, tu te disperses. Souris.
Pour cette fois, je ne suis ni là pour flirter, ni là pour enquêter. Je suis là pour trouver un moyen d’éviter que, moi vivant, le massacre des Crocs de Lune ne se reproduise. J’ai appris que la magie était le moyen le plus sûr d’y parvenir, et cet humain en charge de cette section de la bibliothèque aura certainement la gentillesse de m’y aider.
Il est charmant, il est mignon, mais surtout il saura, lui, où se trouve ce fichu livre sur la « Magies de dissimulation avancées » qui manque à mes recherches.
Flirter est amusant.
Apprendre, enrichissant.
Mais, par dessus tout, le plus incontournable, le but de ma vie, de mon souffle et de mon essence : Protéger les miens.
Qui sont les tiens, Yoka ? Tu as échoué à les protéger, contrairement à toutes tes promesses.
Non, concentre-toi sur ces jolis yeux verts, sur la bouche qui tente de t’expliqu … oh, il a dit quoi ? Ah, le rayon C. Ne te laisse pas déconcentrer par la colère et la tristesse. Il te sourit, il est adorable. Profite, Yoka, profite. Évite de te poser trop de questions, tu as un humain qui se plie à ton caprice de chercher un stupide livre.
Hein, quoi ? Oh, tu vas m’accompagner pour le trouver, cet ouvrage ? Je t’aime déjà, toi. Je te trouvais adorable, mais en plus t’es sympa. Bon, je sais que tu en as marre d’avoir froid, donc c’est un peu l’opportunité pour toi de bouger, mais quand même. J’accepterai peut-être un verre avec toi.
Ce rayon C est une plaie, il est trop vaste. Ah, j’avais pas pensé à chercher là.
Eh morde, comme on dit chez nous. Le bouquin n’est pas à sa place ? Je fais comment, moi ?
La réponse est simple. Souris, Yoka. Ne laisse pas tes trois appendices trahir ta frustration. Souris, il n’y peut rien, le pauvre. Il s’appelle Iridial je crois, d’après l’étiquette sur le bureau du moins. Ça lui va bien, avec des yeux aussi iridescents.
« Au moins, vous l’avez, n’est-ce pas ? Même s’il a déjà été emprunté, il fait bien partie de votre répertoire ? »
Il est merveilleux, son regard verdoyant, quand il est désolé. Il me donne envie de sourire encore plus. Et il est merveilleux aussi quand il valide avec un sourire coupable que cette bibliothèque détient bien mon Graal.
« Est-il possible de me le mettre de côté pour quand je repasserai ? »
Là, je fais mon meilleur sourire. Celui qui veut dire « J’ai confiance en toi, p’tit gars. Si tu montes dans mon estime, je t’offre ce que tu veux ». Il valide. Mignon, adorable, sympa, honnête. C’est le meilleur parti, ce gars. True Husband material, comme disent les … qui, déjà ? Bref.
Manquerait plus qu’il soit fun et je l’épouserais presque.
Nan, je plaisante, j’apprécie l’humain, mais il m’en faudra plus pour m’attacher. Le bouquin, par exemple.
Parce que tant que je ne maîtriserai pas cette magie, je ne pourrai de toute façon pas m’attacher.
C’est ainsi, c’est dans mon rôle de Kage, de protecteur. Il faut que je puisse protéger ceux qui seront les miens, sans quoi tout cela ne servira à rien.
Prendre congé sur un sourire, Yoka. Il faut qu’il sache que tu l’apprécies.
Un dernier sourire, c’est ça. Celui qui ne ferme rien et ouvre à tout. Celui qui donne envie à l’autre de te courir après, de te rattraper, et de te proposer d’aller boire un verre en fin de journée. Chaud, le verre, vu la période. Sans doute un chocolat ou un thé, ou toute autre boisson revigorante que peut offrir l’endroit.
Mais Iridial, je ne prendrai un verre avec toi que si tu trouves mon bouquin. J’ai beau apprécier ta compagnie, j’ai des priorités.
Dernier sourire, on a dit. Tourner la tête à l’ultime moment, jeter le regard qui montre que je te considère, toi. Que tu es unique à mes yeux. Comme tout le reste du monde est unique à mes yeux, en vrai. Mais l’essentiel est que tu te saches unique, au point d’avoir détourné mon regard de ma route. C’est ce que tu veux, c’est ce que j’aime, et c’est ce que je t’offre. Le tout en un sourire qui n’est que pour toi, Iridial.
Bon, soyons sérieux. C’est reparti, tu vas devoir aller chercher ailleurs, Kage. C’est mal part… aïe !
J’ai souri quand j’ai traversé cette ruelle, où la foule vaquait à sa vie dans le chaos apparent qui dissimule en réalité l’ordre des lois universelles qui régissent les humains.
« Tu ne tueras point ». Toute société civilisée digne de ce nom est censé l’appliquer, cet ordre-ci. Et pourtant, quelque part dans cette ville, quelqu’un a un jour dérogé à cette règle, et envers des innocents.
Alors oui, j’ai souri.
Mais… le sourire que j’offre maintenant à ce charmant humain que je trouve adorable dans ses vêtements voulus coupe-vent – il ne connaît rien aux grandes glaces, lui – n’a rien à voir avec le sourire que j’offrirai à celui que je hais de tout mon cœur.
Car il y a deux personnes dans ce monde. Ceux que j’amuse, que je charme, avec qui je me sens bien et qui méritent mes pitreries, mes complicités et mes joies.
Et cette autre catégorie de gens, inavouée, dissimulée… celle qui détient, protège et approuve les actions de l’assassin de mon peuple. Rah…
Souris, Yoka. Souris.
Il est bien mignon, cet humain frigorifié par l’hiver et l’immobilisme qu’impose cet espace vaste dans lequel je viens d’entrer. Il mérite sans doute mon sourire, celui qui dit « je t’aime bien » et caresse les gens du regard. Ce même sourire que je rends glacial lorsque je découvre la cruauté que dissimule parfois la nature humaine. Mais il n’y a aucune raison que cet être en fasse partie, n’est-ce pas ?
Non, Yoka, tu te disperses. Souris.
Pour cette fois, je ne suis ni là pour flirter, ni là pour enquêter. Je suis là pour trouver un moyen d’éviter que, moi vivant, le massacre des Crocs de Lune ne se reproduise. J’ai appris que la magie était le moyen le plus sûr d’y parvenir, et cet humain en charge de cette section de la bibliothèque aura certainement la gentillesse de m’y aider.
Il est charmant, il est mignon, mais surtout il saura, lui, où se trouve ce fichu livre sur la « Magies de dissimulation avancées » qui manque à mes recherches.
Flirter est amusant.
Apprendre, enrichissant.
Mais, par dessus tout, le plus incontournable, le but de ma vie, de mon souffle et de mon essence : Protéger les miens.
Qui sont les tiens, Yoka ? Tu as échoué à les protéger, contrairement à toutes tes promesses.
Non, concentre-toi sur ces jolis yeux verts, sur la bouche qui tente de t’expliqu … oh, il a dit quoi ? Ah, le rayon C. Ne te laisse pas déconcentrer par la colère et la tristesse. Il te sourit, il est adorable. Profite, Yoka, profite. Évite de te poser trop de questions, tu as un humain qui se plie à ton caprice de chercher un stupide livre.
Hein, quoi ? Oh, tu vas m’accompagner pour le trouver, cet ouvrage ? Je t’aime déjà, toi. Je te trouvais adorable, mais en plus t’es sympa. Bon, je sais que tu en as marre d’avoir froid, donc c’est un peu l’opportunité pour toi de bouger, mais quand même. J’accepterai peut-être un verre avec toi.
Ce rayon C est une plaie, il est trop vaste. Ah, j’avais pas pensé à chercher là.
Eh morde, comme on dit chez nous. Le bouquin n’est pas à sa place ? Je fais comment, moi ?
La réponse est simple. Souris, Yoka. Ne laisse pas tes trois appendices trahir ta frustration. Souris, il n’y peut rien, le pauvre. Il s’appelle Iridial je crois, d’après l’étiquette sur le bureau du moins. Ça lui va bien, avec des yeux aussi iridescents.
« Au moins, vous l’avez, n’est-ce pas ? Même s’il a déjà été emprunté, il fait bien partie de votre répertoire ? »
Il est merveilleux, son regard verdoyant, quand il est désolé. Il me donne envie de sourire encore plus. Et il est merveilleux aussi quand il valide avec un sourire coupable que cette bibliothèque détient bien mon Graal.
« Est-il possible de me le mettre de côté pour quand je repasserai ? »
Là, je fais mon meilleur sourire. Celui qui veut dire « J’ai confiance en toi, p’tit gars. Si tu montes dans mon estime, je t’offre ce que tu veux ». Il valide. Mignon, adorable, sympa, honnête. C’est le meilleur parti, ce gars. True Husband material, comme disent les … qui, déjà ? Bref.
Manquerait plus qu’il soit fun et je l’épouserais presque.
Nan, je plaisante, j’apprécie l’humain, mais il m’en faudra plus pour m’attacher. Le bouquin, par exemple.
Parce que tant que je ne maîtriserai pas cette magie, je ne pourrai de toute façon pas m’attacher.
C’est ainsi, c’est dans mon rôle de Kage, de protecteur. Il faut que je puisse protéger ceux qui seront les miens, sans quoi tout cela ne servira à rien.
Prendre congé sur un sourire, Yoka. Il faut qu’il sache que tu l’apprécies.
Un dernier sourire, c’est ça. Celui qui ne ferme rien et ouvre à tout. Celui qui donne envie à l’autre de te courir après, de te rattraper, et de te proposer d’aller boire un verre en fin de journée. Chaud, le verre, vu la période. Sans doute un chocolat ou un thé, ou toute autre boisson revigorante que peut offrir l’endroit.
Mais Iridial, je ne prendrai un verre avec toi que si tu trouves mon bouquin. J’ai beau apprécier ta compagnie, j’ai des priorités.
Dernier sourire, on a dit. Tourner la tête à l’ultime moment, jeter le regard qui montre que je te considère, toi. Que tu es unique à mes yeux. Comme tout le reste du monde est unique à mes yeux, en vrai. Mais l’essentiel est que tu te saches unique, au point d’avoir détourné mon regard de ma route. C’est ce que tu veux, c’est ce que j’aime, et c’est ce que je t’offre. Le tout en un sourire qui n’est que pour toi, Iridial.
Bon, soyons sérieux. C’est reparti, tu vas devoir aller chercher ailleurs, Kage. C’est mal part… aïe !
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Jeu 24 Nov - 20:14