Yvana T. Sturdlewe
Maître-Guérisseur - Ascléros's Scholars
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descriptionLa voix de la sagesse dans une armure de fer [PV : Elizabeth] (Terminé)Sam 9 Avr - 19:28
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Si seulement je pouvais trouver quelqu’un pour en parler… Pour m’aider à démêler ce que je ressens. Je n’étais pas orgueilleuse au point de penser que j’étais capable de tout régler toute seule, non : je savais bien qu’il me fallait de l’aide. Mais à qui pouvais-je bien me confier sur des sujets aussi intimes ? Est-ce que ça faisait de moi une mauvaise aventurière que de m’intéresser plus à mes propres sentiments qu’aux missions que j’étais sensée relever ?
Assurément, maman m’aurait dit que non, que je n’avais aucune honte à avoir à ressentir toutes sortes de choses. Ah ! Si seulement je pouvais lui parler, elle, au moins m’aurait comprise…
Je n’étais plus en colère pour cette histoire de collier magique qui aurait fait tomber mon père amoureux d’elle. Depuis l’intervention de l’ange*, en réalité, je ne ressentais plus aucune fureur pour mes parents. Ni pour la possible tromperie de papa, ni pour le possible mensonge de maman. J’avais beau fouiller dans ma mémoire, il m’était impossible de me souvenir de quoi que ce fut de l’issue du combat contre l’Abareth, et même si les évènements avaient maintenant eu lieu depuis plus de deux semaines, je n’avais aucune honte à dire que je me sentais presque mieux. Je rendais visite à Marylise toujours avec la même régularité, et prenais le thé avec elle, et je m’étais rendue compte que tous les tourments qui m’avaient agité s’étaient envolés, ou presque. Bien sûr, je ressentais une profonde tristesse pour mon amie, mais celle-ci était… Comment dire, comme une toile de fond. Je ne ressentais presque plus d’inquiétude, et, en tout cas, plus de colère, et c’était bien le plus important, car la colère rongeait l’âme plus insidieusement que n’importe laquelle des autres émotions.
Pourtant, j’avais aujourd’hui besoin d’aide pour décrypter ce que je ne comprenais pas sur moi-même. Et parce que, du coup, cela faisait maintenant presque un mois que je n’étais pas allée voir Elim, que je n’avais rien fait pour empêcher ces sentiments contraires de grandir en moi jusqu’à m’étouffer. Il me fallait de l’aide, mais je ne savais pas où je pouvais la trouver.
Il aurait probablement fallu que je propose à l’Église ou à la Guilde d’ouvrir un établissement ou chacun pouvait être écouté. Je ne pensais pas à ce qu’ils avaient à la Cathédrale, ces… confessio...confessi… Enfin, ces isoloirs ou on avait l’autorisation de parler de ses péchés.
Je ne pensais pas avoir péché.
Oh, tu sais, quand on cherche, on trouve. Le mal que t’as fait à Elim, par hasard, et le fait que tu repousses le moment de le voir depuis trois semaines, ça, ça pourrait être confessé.
Non, ce que je voulais dire, c’est que j’avais besoin de quelqu’un pour m’écouter, pas pour me pardonner.
Je me baladais dans la ville en rêvassant, entre les étals des marchands qui ouvraient leurs boutiques alors que j’avais moi-même laissé la mienne fermée, quand je tombai nez à nez avec Elizabeth, l’armure vivante de l’orphelinat, qui avait pris la défense de Gemini pendant son procès.
Oh ! Elizabeth, bonjour. Vous… Vous allez bien ?
Je ne voulais surtout pas que le sujet du procès ne tombe sur la table, mais la compagnie d’Elizabeth avait été très agréable lors de mon dernier séjour à l’orphelinat, et j’avais besoin de ne pas rester seule.
--------------------------------------------
* : l'ange = Jin
Dernière édition par Yvana T. Sturdlewe le Mer 13 Sep - 15:35, édité 4 fois
Assurément, maman m’aurait dit que non, que je n’avais aucune honte à avoir à ressentir toutes sortes de choses. Ah ! Si seulement je pouvais lui parler, elle, au moins m’aurait comprise…
Je n’étais plus en colère pour cette histoire de collier magique qui aurait fait tomber mon père amoureux d’elle. Depuis l’intervention de l’ange*, en réalité, je ne ressentais plus aucune fureur pour mes parents. Ni pour la possible tromperie de papa, ni pour le possible mensonge de maman. J’avais beau fouiller dans ma mémoire, il m’était impossible de me souvenir de quoi que ce fut de l’issue du combat contre l’Abareth, et même si les évènements avaient maintenant eu lieu depuis plus de deux semaines, je n’avais aucune honte à dire que je me sentais presque mieux. Je rendais visite à Marylise toujours avec la même régularité, et prenais le thé avec elle, et je m’étais rendue compte que tous les tourments qui m’avaient agité s’étaient envolés, ou presque. Bien sûr, je ressentais une profonde tristesse pour mon amie, mais celle-ci était… Comment dire, comme une toile de fond. Je ne ressentais presque plus d’inquiétude, et, en tout cas, plus de colère, et c’était bien le plus important, car la colère rongeait l’âme plus insidieusement que n’importe laquelle des autres émotions.
Pourtant, j’avais aujourd’hui besoin d’aide pour décrypter ce que je ne comprenais pas sur moi-même. Et parce que, du coup, cela faisait maintenant presque un mois que je n’étais pas allée voir Elim, que je n’avais rien fait pour empêcher ces sentiments contraires de grandir en moi jusqu’à m’étouffer. Il me fallait de l’aide, mais je ne savais pas où je pouvais la trouver.
Il aurait probablement fallu que je propose à l’Église ou à la Guilde d’ouvrir un établissement ou chacun pouvait être écouté. Je ne pensais pas à ce qu’ils avaient à la Cathédrale, ces… confessio...confessi… Enfin, ces isoloirs ou on avait l’autorisation de parler de ses péchés.
Je ne pensais pas avoir péché.
Oh, tu sais, quand on cherche, on trouve. Le mal que t’as fait à Elim, par hasard, et le fait que tu repousses le moment de le voir depuis trois semaines, ça, ça pourrait être confessé.
Non, ce que je voulais dire, c’est que j’avais besoin de quelqu’un pour m’écouter, pas pour me pardonner.
Je me baladais dans la ville en rêvassant, entre les étals des marchands qui ouvraient leurs boutiques alors que j’avais moi-même laissé la mienne fermée, quand je tombai nez à nez avec Elizabeth, l’armure vivante de l’orphelinat, qui avait pris la défense de Gemini pendant son procès.
Oh ! Elizabeth, bonjour. Vous… Vous allez bien ?
Je ne voulais surtout pas que le sujet du procès ne tombe sur la table, mais la compagnie d’Elizabeth avait été très agréable lors de mon dernier séjour à l’orphelinat, et j’avais besoin de ne pas rester seule.
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* : l'ange = Jin
Dernière édition par Yvana T. Sturdlewe le Mer 13 Sep - 15:35, édité 4 fois
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Sam 9 Avr - 19:28