Invité
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Bronze
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Nom Prénom
Identité
Âge : 24 ansSexe : Masculin
Race : Humain
Groupe : Dark Souls
Rang : aucune idée !
Alignement : Chaotique neutre
Physique
Taille : 1m78
Poids : 80 kg
Particularité Physique : cheveux platines presque blancs, yeux bleu clair, une cicatrice qui lui barre la joue gauche
Mental
Mon Histoire
Mouais okay vous voulez que je vous raconte ma vie quoi ?! Comme vous voulez ! Mais à la fin rappelez-vous que c'est vous qui avez demandé d'accord ? Faudra pas m'interrompre pour un oui ou un non ! Bon allons-y !
Je suis né d'une mère et d'un père. Oui, la précision est utile car d'où je viens y'a de plus en plus d'expériences magiques foireuses qui ont pour but de créer des êtres artificiels ! Mais moi je suis un pur-sang ! Dans tous les sens du terme si vous voyez ce que je veux dire ! Sérieux vous avez déjà vu plus beau gosse que moi ? Même cette foutue cicatrice n'a pas pu entacher l'attrait que la gente féminine me porte ! …
Enfin bref, où en étais-je ?
Donc mon père était un alcoolo, ouais c’est triste mais c’est pas grave, il s’est fait bouffer par un démon lors de la première invasion de ma ville. Ma mère a disparu cette même nuit de malheur. J’avais 10 ans je crois, ou peut-être 11. Je me suis retrouvé avec mes sœurs. Une plus grande et une plus petite et traditionnellement, j’étais censé gérer ce bordel… Pas étonnant que mon aînée ait justement fini dans une de ces maisons. En même temps, elle est douée pour aguicher. Ca doit être un trait de famille…
Ma cadette était toujours collée à mes basques, ce qui était plutôt gênant vu que j’ai commencé à gagner notre croute en empruntant des choses à des gens. Non je ne les ai pas volées. Pas de ma faute s’ils ne venaient pas les réclamer hein ?! Bref, ma sœur a fini par se faire choper à ma place par les protecteurs et bon, j’étais bien obligé d’intervenir. C’était la première fois que j’utilisais mes pouvoirs magiques. Un truc qui ne paye pas de mine mais qui s’est avéré vachement utile ! Même si dans ce cas, ça n’avait pas servi à grand-chose…
Bon je ne sais pas comment ça se passe ici, mais chez moi, pour déployer ou utiliser un truc magique quel qu’il soit, sort ou objets magique, ça demande des prérequis. Parfois, juste du temps, d’autres fois des composantes matérielles. Genre du sang, un ongle, un cheveu, des herbes spéciales ou je ne sais quoi d’autres. Et je ne parle même pas des connaissances pointues dans d’autres cas. J’avais la chance de ne dépendre d’aucun de ces trucs-là ! Dans une certaine mesure parce que bon…on est d’accord que les connaissances peuvent parfois s’avérer utiles…
Comment ça je m’étale ? C’est important pour la suite !
Donc, je suis allé chercher ma sœur dans la caserne de protecteurs, des gardes de la ville en somme, et on m’a gentiment emmené voir le capitaine. Le bonhomme ne parle quasiment jamais et est surpuissant d’après ce qu’on disait. Je l’ai attaqué, il n’a pas bougé. J’ai recommencé. Ouais, je sais, je suis un acharné des fois. Mais ça m’a toujours servi ! Il a accepté de relâcher ma sœur en échange de mon intégration dans ses rangs. J’avais 14 ans. Chez moi c’est l’âge auquel on a le droit de travailler.
C’était bizarre de défendre la veuve et l’orphelin et de rendre service… Je prenais quelques largesses j’avoue. Mais c’était marrant ! J’avais même chopé l’uniforme d’un membre de la garde royale et je le mettais pour foutre les pétoches aux gens !
Les gens payaient parfois pour que je ferme les yeux sur certains trucs et, tant que c’était pas trop grave, ça m’allait.
Et puis une des factions les plus importantes de la ville a fait un coup d’Etat.
On s’est retrouvé subitement avec des hordes d’invocations qui parcouraient les rues en attaquant tout le monde, et des vampires, alliés de la faction, en train de vider de leur sang tous les paladins de la cité qu’ils avaient pris par surprise. C’était un véritable carnage mais pas encore le pire.
Le palais était aussi attaqué. Par une seule personne. Le chef de la faction. Sa famille était connue pour sa puissance et pour frayer avec le Mal et le Chaos mais c’était la première fois que je voyais un truc aussi dingue.
Il a défait les effectifs principaux de la garde royale sans efforts. Ce qui restait de protecteurs a été envoyé pour défendre le palais et la Reine. Malheureusement, j’en faisais partie. Nous n’avons pas fait long feu. Ceux qui ne sont pas morts en se tordant de douleur ou pris de combustion spontanée, ou les deux à la fois se sont retrouvés à combattre aux côtés de l’archimage ennemi contre la Reine, contre le Capitaine du protectorat et quelques-uns des plus grands champions de la cité. Prisonnier de son emprise, je l’ai même aidé à défaire notre capitaine et à prendre le Trône. Par la force des choses, je suis devenu Capitaine à la place de mon ancien bienfaiteur qui avait été fait prisonnier.
Le règne du tyran a duré 6 ans durant lesquels je faisais régner l’Ordre. J’ai commis de nombreux crimes en son nom. Le pire a probablement été celui de signer l’ordre pour mes protecteurs, de profiter du regroupement des éthéristes, des religieux vraiment casses-bonbons, pour tous les éradiquer.
Je n’ai retrouvé mes esprits, ou du moins, une volonté qui m’appartenait bel et bien, qu’à la mort du tyran. Mais le mal était fait. Une autre reine succéda à la terreur. Elle se mit en tête de traquer et de tuer toutes les personnes qui avaient participé au régime tyrannique. Voilà que soudainement j’étais propulsé comme ennemi public numéro 1, destiné à la pendaison. A moins qu’elle devienne soudainement plus imaginative.
J’ai franchement plutôt bien réussi à m’en sortir. J’ai changé d’endroits régulièrement en évoluant dans les bas-fonds en faisant tourner en bourriques mes anciens subalternes. Je prenais mon pieds mine de rien en les tourner en ridicule. Jusqu’à ce que ça me lasse et que je craque. Ouais, j’aime pas être restreint dans mes mouvements et ça m’a vraiment gonflé de devoir me cacher comme si… je ne sais pas trop. J’avais certes pas le choix d’agir comme je l’avais fait mais il était hors de question de passer pour une victime. Je préfère de loin qu’on pense à moi comme d’un bourreau. Manquerait plus que j’attire de la pitié ?! Bordel !
Donc, comme j’avais envie de m’amuser, je me suis décidé à participer à un tournoi de magie. Le principe était très simple : combattre l’autre jusqu’à ce que l’un des deux soit incapable de continuer. Tous les moyens étaient acceptés, sauf provoquer la mort.
Sans même prendre la peine de modifier mon apparence, ouais, je tenais à ce qu’on voit que j’étais là, je me engagé dans l’arène. Et là… pas de bol, l’identité de mon adversaire tombe : L’ancienne chef de ces enfoirés d’éthéristes, Kubikay. Déjà, je la croyais morte avec le reste de ses oisillons. Donc ça me gonfle. Mais en plus, il me suffit de quelques échanges pour comprendre qu’elle n’est pas à prendre à la légère.
Le duel fait rage depuis quelques minutes quand elle finit par me reconnaitre. C’est là que j’ai constaté que le manque de connaissances pouvait être… chiant. Bah ouais, elle, c’était une sorte d’érudite, moi tout ce que j’avais « étudié » c’était de la pratique. Des idées à moi quoi. Et bien qu’elles soient toujours aussi dangereuses que foireuses, elles ont le don de prendre au dépourvu et de me donner l’avantage. Du moins, la plupart du temps. Cette fois-ci, ça n’a pas suffit. J’ai bien réussi à la blesser grièvement mais il faut croire que j’ai sous-estimé son désir de vengeance. Elle m’a défoncé et m’a livré aux protecteurs. Officiellement du moins.
Je ne sais pas combien elle leur a donné pour qu’ils acceptent de faire un détour par chez elle qu’on m’oublie quelques temps. Mais je me suis retrouvé enfermé chez elle. Visiblement, elle voulait prendre son temps pour me faire payer.
Cette saleté avait aussi parfaitement cerné mon point faible. Ouais, mes défenses psychiques laissent un peu à désirer apparemment… et elle en a profité pour me contraindre à faire la pire chose possible : une introspection. Elle voulait que je prenne enfin le temps de voir les choses en face. Que je vois tout le mal que j’avais fait et que je me remette en question. Ouais, prendre du recul n’est pas mon fort. En général j’évite de trop réfléchir, ça me saoule.
Je ne vais pas vous mentir… Elle a presque réussi à me briser sur ce coup-là. Mais la garde royale est venue frapper à sa porte et on m’a emmené dans les geôles. On m’y a laissé croupir presque un mois. Pile de quoi me refaire une santé, enfin, mentale… Parce que c’est pas le pauvre bouillon dégeu par jour et la miche de pain rassie qui vont permettre à mon corps de reprendre la moindre force.
Franchement, mis à part la bouffe, j’y étais plutôt bien. Mieux que chez la folle qui me détenait juste avant. Et puis au moins je m’étais fait des camarades de jeu ! On rigolait bien mine de rien. Et puis finalement on est venu m’embarquer pour que j’aille me faire exécuter. Comme si j’allais y aller bien gentiment !
J’ai réussi à déstabiliser le premier garde en profitant de l’escalier étroit pour lui faire rater la marche. Il s’est explosé et il m’a suffit de repousser les deux autres vers l’arrière. J’étais en position de force. J’ai ramassé l’arme du mec qui s’était assommé la tronche sur une marche. Arrivé en haut des escaliers, je me suis retrouvé face à quatre gardes. Ca se corsait. Ils m’attaquent, je réplique. Je parviens à un désarmer un que je fais tomber devant moi. Je lève mon épée que je rabats dans la foulée vers son cou, zone la moins bien protégée. Et là, à mon grand désarroi, je bloque. La pointe de l’épée s’arrête à quelques centimètres de sa gorge sans que je ne sois plus capable de mettre un terme à sa vie. Avant que je comprenne ce qui m’arrive, les autres bondissent sur moi. Et on reprend le chemin, sous meilleure garde, vers la salle du trône réaménagée en échafaud.
Je fais le point durant le trajet : pas de magie à l’œuvre. Ma main avait refusé. En entrant dans la salle, je vois la pelotée d’hypocrites qui composent la cour se tenir debout, tous les yeux rivés sur moi. Ces mêmes enfoirés qui faisaient des ronds de jambes au tyran qu’ils avaient jadis soutenu et applaudi. Dans l’assemblée, je crois le regard de Kubilay qui m’adresse un sourire amusé. Mon sang ne fait qu’un tour mais, hélas, enchainé comme je le suis, il m’est impossible de faire le moindre geste.
En montant sur l’estrade, on me lit les chefs d’accusation. Ils sont nombreux. Et je suis innocent du tiers d’entre eux au moins. Je me mets à rire ouvertement. Je ris de mon sort mais je ris surtout de leur pitoyable mise en scène. Pour un mec qui adore capter l’attention, ce moment est plutôt cocasse. Je réponds finalement aux accusations. Je balance les dossiers gênants, j’ouvre en grand les placards dans lesquels certains des chiens de cette assemblée dissimulent leurs cadavres pour tout le monde soit au courant. Quitte à ce que je crève, autant en emmener autant que possible avec moi. Un certain malaise commence à prendre, autant du côté de la cour que du côté de la reine fantoche. Je suis fier de moi.
Mais alors que j’allais poursuivre, je sens les mains des gardes m’empoigner et me pousser vers une grosse pierre que je n’avais même pas remarquée. Bon, il faut croire que je serai décapité et pas pendu. Je vois l’ombre du bourreau brandir sa hache ensorcelée et, alors que son bras retombe vers mon cou, tous mes muscles se tendent. J’attends le coup, j’attends la douleur et la mort.
Pourtant, quand je rouvre les yeux, je suis ailleurs…
Je n’ai d’abord eu aucun mal à accepter mon « déplacement » même si j’ai trouvé bizarre qu’une entité quelconque daigne s’occuper de moi. Mais bon, vu que je suis en vie, je ne pouvais pas trop jouer les mécontents. J’étais en vie et libre.
J’ai joué le jeu un petit moment. Mais… la réalité finit toujours par vous rattraper. J’étais en vie certes mais nullement libre de mes choix. Même avoir une opinion qui puisse remettre en cause l’Ordre était mal vu ici. Après tout, j’ai déjà été lié à un truc supérieur et j’ai franchement pas aimé…La preuve, ça m’a presque fait tuer ! A moins que je sois bel et bien mort là-bas et que l’on m’ait ramené après ?... Hum… On verra ça plus tard ! De toute façon, ça ne change rien à mes préoccupations actuelles ! Compte tenu de mon esprit de contradiction, vous vous doutez bien que le fait de voir des fanatiques n’a fait que conforter sur le bienfondé de ma position et que ça n’a fait que renforcer l’impression de malaise qui allait grandissait depuis mon arrivée dans cet étrange pays. Par bien des côtés, il me rappelait le mien. Une cité qui servait de microcosme et à la solde d’une pensée unique, ou presque. Ca ne me convenait pas.
Je suis né d'une mère et d'un père. Oui, la précision est utile car d'où je viens y'a de plus en plus d'expériences magiques foireuses qui ont pour but de créer des êtres artificiels ! Mais moi je suis un pur-sang ! Dans tous les sens du terme si vous voyez ce que je veux dire ! Sérieux vous avez déjà vu plus beau gosse que moi ? Même cette foutue cicatrice n'a pas pu entacher l'attrait que la gente féminine me porte ! …
Enfin bref, où en étais-je ?
Donc mon père était un alcoolo, ouais c’est triste mais c’est pas grave, il s’est fait bouffer par un démon lors de la première invasion de ma ville. Ma mère a disparu cette même nuit de malheur. J’avais 10 ans je crois, ou peut-être 11. Je me suis retrouvé avec mes sœurs. Une plus grande et une plus petite et traditionnellement, j’étais censé gérer ce bordel… Pas étonnant que mon aînée ait justement fini dans une de ces maisons. En même temps, elle est douée pour aguicher. Ca doit être un trait de famille…
Ma cadette était toujours collée à mes basques, ce qui était plutôt gênant vu que j’ai commencé à gagner notre croute en empruntant des choses à des gens. Non je ne les ai pas volées. Pas de ma faute s’ils ne venaient pas les réclamer hein ?! Bref, ma sœur a fini par se faire choper à ma place par les protecteurs et bon, j’étais bien obligé d’intervenir. C’était la première fois que j’utilisais mes pouvoirs magiques. Un truc qui ne paye pas de mine mais qui s’est avéré vachement utile ! Même si dans ce cas, ça n’avait pas servi à grand-chose…
Bon je ne sais pas comment ça se passe ici, mais chez moi, pour déployer ou utiliser un truc magique quel qu’il soit, sort ou objets magique, ça demande des prérequis. Parfois, juste du temps, d’autres fois des composantes matérielles. Genre du sang, un ongle, un cheveu, des herbes spéciales ou je ne sais quoi d’autres. Et je ne parle même pas des connaissances pointues dans d’autres cas. J’avais la chance de ne dépendre d’aucun de ces trucs-là ! Dans une certaine mesure parce que bon…on est d’accord que les connaissances peuvent parfois s’avérer utiles…
Comment ça je m’étale ? C’est important pour la suite !
Donc, je suis allé chercher ma sœur dans la caserne de protecteurs, des gardes de la ville en somme, et on m’a gentiment emmené voir le capitaine. Le bonhomme ne parle quasiment jamais et est surpuissant d’après ce qu’on disait. Je l’ai attaqué, il n’a pas bougé. J’ai recommencé. Ouais, je sais, je suis un acharné des fois. Mais ça m’a toujours servi ! Il a accepté de relâcher ma sœur en échange de mon intégration dans ses rangs. J’avais 14 ans. Chez moi c’est l’âge auquel on a le droit de travailler.
C’était bizarre de défendre la veuve et l’orphelin et de rendre service… Je prenais quelques largesses j’avoue. Mais c’était marrant ! J’avais même chopé l’uniforme d’un membre de la garde royale et je le mettais pour foutre les pétoches aux gens !
Les gens payaient parfois pour que je ferme les yeux sur certains trucs et, tant que c’était pas trop grave, ça m’allait.
Et puis une des factions les plus importantes de la ville a fait un coup d’Etat.
On s’est retrouvé subitement avec des hordes d’invocations qui parcouraient les rues en attaquant tout le monde, et des vampires, alliés de la faction, en train de vider de leur sang tous les paladins de la cité qu’ils avaient pris par surprise. C’était un véritable carnage mais pas encore le pire.
Le palais était aussi attaqué. Par une seule personne. Le chef de la faction. Sa famille était connue pour sa puissance et pour frayer avec le Mal et le Chaos mais c’était la première fois que je voyais un truc aussi dingue.
Il a défait les effectifs principaux de la garde royale sans efforts. Ce qui restait de protecteurs a été envoyé pour défendre le palais et la Reine. Malheureusement, j’en faisais partie. Nous n’avons pas fait long feu. Ceux qui ne sont pas morts en se tordant de douleur ou pris de combustion spontanée, ou les deux à la fois se sont retrouvés à combattre aux côtés de l’archimage ennemi contre la Reine, contre le Capitaine du protectorat et quelques-uns des plus grands champions de la cité. Prisonnier de son emprise, je l’ai même aidé à défaire notre capitaine et à prendre le Trône. Par la force des choses, je suis devenu Capitaine à la place de mon ancien bienfaiteur qui avait été fait prisonnier.
Le règne du tyran a duré 6 ans durant lesquels je faisais régner l’Ordre. J’ai commis de nombreux crimes en son nom. Le pire a probablement été celui de signer l’ordre pour mes protecteurs, de profiter du regroupement des éthéristes, des religieux vraiment casses-bonbons, pour tous les éradiquer.
Je n’ai retrouvé mes esprits, ou du moins, une volonté qui m’appartenait bel et bien, qu’à la mort du tyran. Mais le mal était fait. Une autre reine succéda à la terreur. Elle se mit en tête de traquer et de tuer toutes les personnes qui avaient participé au régime tyrannique. Voilà que soudainement j’étais propulsé comme ennemi public numéro 1, destiné à la pendaison. A moins qu’elle devienne soudainement plus imaginative.
J’ai franchement plutôt bien réussi à m’en sortir. J’ai changé d’endroits régulièrement en évoluant dans les bas-fonds en faisant tourner en bourriques mes anciens subalternes. Je prenais mon pieds mine de rien en les tourner en ridicule. Jusqu’à ce que ça me lasse et que je craque. Ouais, j’aime pas être restreint dans mes mouvements et ça m’a vraiment gonflé de devoir me cacher comme si… je ne sais pas trop. J’avais certes pas le choix d’agir comme je l’avais fait mais il était hors de question de passer pour une victime. Je préfère de loin qu’on pense à moi comme d’un bourreau. Manquerait plus que j’attire de la pitié ?! Bordel !
Donc, comme j’avais envie de m’amuser, je me suis décidé à participer à un tournoi de magie. Le principe était très simple : combattre l’autre jusqu’à ce que l’un des deux soit incapable de continuer. Tous les moyens étaient acceptés, sauf provoquer la mort.
Sans même prendre la peine de modifier mon apparence, ouais, je tenais à ce qu’on voit que j’étais là, je me engagé dans l’arène. Et là… pas de bol, l’identité de mon adversaire tombe : L’ancienne chef de ces enfoirés d’éthéristes, Kubikay. Déjà, je la croyais morte avec le reste de ses oisillons. Donc ça me gonfle. Mais en plus, il me suffit de quelques échanges pour comprendre qu’elle n’est pas à prendre à la légère.
Le duel fait rage depuis quelques minutes quand elle finit par me reconnaitre. C’est là que j’ai constaté que le manque de connaissances pouvait être… chiant. Bah ouais, elle, c’était une sorte d’érudite, moi tout ce que j’avais « étudié » c’était de la pratique. Des idées à moi quoi. Et bien qu’elles soient toujours aussi dangereuses que foireuses, elles ont le don de prendre au dépourvu et de me donner l’avantage. Du moins, la plupart du temps. Cette fois-ci, ça n’a pas suffit. J’ai bien réussi à la blesser grièvement mais il faut croire que j’ai sous-estimé son désir de vengeance. Elle m’a défoncé et m’a livré aux protecteurs. Officiellement du moins.
Je ne sais pas combien elle leur a donné pour qu’ils acceptent de faire un détour par chez elle qu’on m’oublie quelques temps. Mais je me suis retrouvé enfermé chez elle. Visiblement, elle voulait prendre son temps pour me faire payer.
Cette saleté avait aussi parfaitement cerné mon point faible. Ouais, mes défenses psychiques laissent un peu à désirer apparemment… et elle en a profité pour me contraindre à faire la pire chose possible : une introspection. Elle voulait que je prenne enfin le temps de voir les choses en face. Que je vois tout le mal que j’avais fait et que je me remette en question. Ouais, prendre du recul n’est pas mon fort. En général j’évite de trop réfléchir, ça me saoule.
Je ne vais pas vous mentir… Elle a presque réussi à me briser sur ce coup-là. Mais la garde royale est venue frapper à sa porte et on m’a emmené dans les geôles. On m’y a laissé croupir presque un mois. Pile de quoi me refaire une santé, enfin, mentale… Parce que c’est pas le pauvre bouillon dégeu par jour et la miche de pain rassie qui vont permettre à mon corps de reprendre la moindre force.
Franchement, mis à part la bouffe, j’y étais plutôt bien. Mieux que chez la folle qui me détenait juste avant. Et puis au moins je m’étais fait des camarades de jeu ! On rigolait bien mine de rien. Et puis finalement on est venu m’embarquer pour que j’aille me faire exécuter. Comme si j’allais y aller bien gentiment !
J’ai réussi à déstabiliser le premier garde en profitant de l’escalier étroit pour lui faire rater la marche. Il s’est explosé et il m’a suffit de repousser les deux autres vers l’arrière. J’étais en position de force. J’ai ramassé l’arme du mec qui s’était assommé la tronche sur une marche. Arrivé en haut des escaliers, je me suis retrouvé face à quatre gardes. Ca se corsait. Ils m’attaquent, je réplique. Je parviens à un désarmer un que je fais tomber devant moi. Je lève mon épée que je rabats dans la foulée vers son cou, zone la moins bien protégée. Et là, à mon grand désarroi, je bloque. La pointe de l’épée s’arrête à quelques centimètres de sa gorge sans que je ne sois plus capable de mettre un terme à sa vie. Avant que je comprenne ce qui m’arrive, les autres bondissent sur moi. Et on reprend le chemin, sous meilleure garde, vers la salle du trône réaménagée en échafaud.
Je fais le point durant le trajet : pas de magie à l’œuvre. Ma main avait refusé. En entrant dans la salle, je vois la pelotée d’hypocrites qui composent la cour se tenir debout, tous les yeux rivés sur moi. Ces mêmes enfoirés qui faisaient des ronds de jambes au tyran qu’ils avaient jadis soutenu et applaudi. Dans l’assemblée, je crois le regard de Kubilay qui m’adresse un sourire amusé. Mon sang ne fait qu’un tour mais, hélas, enchainé comme je le suis, il m’est impossible de faire le moindre geste.
En montant sur l’estrade, on me lit les chefs d’accusation. Ils sont nombreux. Et je suis innocent du tiers d’entre eux au moins. Je me mets à rire ouvertement. Je ris de mon sort mais je ris surtout de leur pitoyable mise en scène. Pour un mec qui adore capter l’attention, ce moment est plutôt cocasse. Je réponds finalement aux accusations. Je balance les dossiers gênants, j’ouvre en grand les placards dans lesquels certains des chiens de cette assemblée dissimulent leurs cadavres pour tout le monde soit au courant. Quitte à ce que je crève, autant en emmener autant que possible avec moi. Un certain malaise commence à prendre, autant du côté de la cour que du côté de la reine fantoche. Je suis fier de moi.
Mais alors que j’allais poursuivre, je sens les mains des gardes m’empoigner et me pousser vers une grosse pierre que je n’avais même pas remarquée. Bon, il faut croire que je serai décapité et pas pendu. Je vois l’ombre du bourreau brandir sa hache ensorcelée et, alors que son bras retombe vers mon cou, tous mes muscles se tendent. J’attends le coup, j’attends la douleur et la mort.
Pourtant, quand je rouvre les yeux, je suis ailleurs…
Je n’ai d’abord eu aucun mal à accepter mon « déplacement » même si j’ai trouvé bizarre qu’une entité quelconque daigne s’occuper de moi. Mais bon, vu que je suis en vie, je ne pouvais pas trop jouer les mécontents. J’étais en vie et libre.
J’ai joué le jeu un petit moment. Mais… la réalité finit toujours par vous rattraper. J’étais en vie certes mais nullement libre de mes choix. Même avoir une opinion qui puisse remettre en cause l’Ordre était mal vu ici. Après tout, j’ai déjà été lié à un truc supérieur et j’ai franchement pas aimé…La preuve, ça m’a presque fait tuer ! A moins que je sois bel et bien mort là-bas et que l’on m’ait ramené après ?... Hum… On verra ça plus tard ! De toute façon, ça ne change rien à mes préoccupations actuelles ! Compte tenu de mon esprit de contradiction, vous vous doutez bien que le fait de voir des fanatiques n’a fait que conforter sur le bienfondé de ma position et que ça n’a fait que renforcer l’impression de malaise qui allait grandissait depuis mon arrivée dans cet étrange pays. Par bien des côtés, il me rappelait le mien. Une cité qui servait de microcosme et à la solde d’une pensée unique, ou presque. Ca ne me convenait pas.
Informations Supplémentaires
Bon j’avoue que j’ai tendance à vite foncer dans le tas et que l’on me prend souvent pour un gros débile incapable de la moindre réflexion. Ce n’est pas totalement vrai. Je sais juste d’instinct comment être sûr de faire chier le monde ! Héhé ! Citoyens ou monstre, j’aime jouer. Que voulez-vous c’est comme ça. Et puis, vu que c’est ma seconde chance, il est hors de question que je la perde en me prenant trop au sérieux. Je fais ce qu’il faut pour retrouver la puissance « magique » qui était la mienne tout en essayant de rester en vie. Quand je la jugerai suffisante pour tenir tête à quiconque, hé bah… je verrai à ce moment-là. En attendant, le mot d’ordre c’est profiter sans se faire gauler. Ni par les monstres, ni par les citoyens trop zélés qui pourraient me considérer comme… une sorte de hors-la-loi… Pfff Quelle idée ?!
Un Petit Mot ?
J’avais envie de RP donc j’ai cherché le forum qui pouvait m’apporter les aspects que je voulais et je suis tombée sur vous. J’ai eu envie d’essayer ici ^^ Et tadaaa.
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Ven 8 Avr - 17:14