Yvana T. Sturdlewe
Maître-Guérisseur - Ascléros's Scholars
Bronze
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- Date d'inscription :
- 12/10/2021
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- 8881
- Disponibilité Rp :
- Dispo-lente ~
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- 249
- Métier :
- Alchimiste-herboriste-archère :3
- Couleur d'Essence :
- Verte
- Style d'Arme :
- Arc
- Rang :
- Or @@@
- Puissance d'Essence :
- 13196
descriptionUn Dragon dans un magasin de Vervaine (PV : Ryuusei) (Terminé)Lun 17 Jan - 17:35
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Je pose la dernière boîte métallique, vérifie que l’étiquette est bien en place, époussette rapidement la dernière étagère et… Voilà !
Ma petite boutique, mon herboristerie, mon bébé, elle est prête !
Je suis si fière, si soulagée de voir que j’ai réussi à construire tout ça de mes petites mains !
Pas les murs eux-mêmes, bien sûr, non, je les loue à la Guilde en l’échange de leur fournir tout le matériel d’herboristerie et toutes les huiles qu’ils veulent. Un échange de bons procédés…
En y réfléchissant, je me rends compte que je dois beaucoup de choses à la Guilde. Ils me prêtent un local pour ma boutique et ma maison. Moi, pendant ce temps là, je me pavane en ville… Il va vraiment falloir que j’aille me proposer au tableau de missions pour leur rendre la pareille, je ne suis décidément pas une aventurière assez active à mon goût.
Je vérifie que j’ai bien réussi à accrocher le nom de mon échoppe, qu’elle n’est pas tombée au premier coup de vent.
Parfait : elle est là ! Je contemple mon œuvre, pas peu fière de moi, pour une fois.
Prends ça dans les dents, maman. Chronosia et Arauchnée ne t’avaient pas prédit ça, hein !
Les mains sur les hanches, je relis une dernière fois le nom de ma boutique, que je suis contente d’avoir trouvé, sans l’aide de personne :
C’est pour évoquer les différents mondes, pour que chacun puisse s’y sentir bien.
Je ne peux pas m’empêcher de me sentir extatique : c’est mon travail, le fruit de mes efforts à moi, et j’ai réussi à le mener à bien, alors que je ne suis là que depuis deux mois ! J’ai le droit de me sentir fière, hein ? Oui, t’as le droit, Yvana.
Je hoche la tête, puis je rentre à nouveau à l’intérieur. Je passe un dernier coup de brumisateur (quelle invention extraordinaire, un pulvérisateur d’eau !) sur les feuilles de mes jolies plantes, que j’ai posées en décoration, et décide de changer une dernière fois les poufs de place.
Le vert à la place du rose, comme ça, et le violet, voilà, à côté du turquoise. C’est plus harmonieux comme ça. Pas de symétrie, pour éviter que l’œil ne s’attarde justement sur ce qui n’est pas symétrique. J’avais lu cette astuce dans un vieux livre que j’avais à la Sylve Noire.
Mon yucca, mon anthurium et mes germaniums se portent bien, et là-bas, dans le coin, j’ai étalé une série d’orchidées d’origines différentes sur une étagère.
J’aimerais apprendre le tricot, ou le crochet, comme ça, je pourrai habiller un peu les pieds et les dossiers des chaises, mettre des napperons sur les tables… Mais tout ça viendra au fur et à mesure.
Enfin, je me pose derrière mon comptoir. Je ne suis qu’une piètre cuisinière, et pour l’ouverture, je ne suis pas sûre d’avoir besoin d’en mettre beaucoup en avance, mais j’ai préparé huit cookies aux goûts différents. J’ai disposé un étal de fruits et de baies dans une vitrine juste devant la caisse, pour que chacun puisse choisir s’il veut accompagner un thé, une tisane, un café d’une petite chose à grignoter.
L’étalage de mes produits d’herboriste me plaît aussi. J’ai posé tous les thés et tisanes proches du comptoir, dans des petites boîtes métalliques que je me suis procurées dans diverses échoppes, et sur lesquelles j’ai collé de petites étiquettes qui informent du mélange d’herbes ainsi que du temps et de la température d’infusions préconisés. A gauche de l’étal comestible, j’ai disposé toute une partie avec les huiles que j’ai pris soin de distiller moi-même et de mettre dans des fioles. J’en ai fait pour tous les goûts : huiles essentielles, huiles pour la peau, huiles pour l’entretien des objets.
Et puis, j’ai mis un dernier rayon avec d’autres petites choses, en vrac : les herbes médicinales, les onguents déjà préparés, etc.
Je trouve le rangement logique, alors j’espère qu’il le sera aussi pour les clients.
Je dépose sur la porte un petit écriteau « OUVERT », et attends, dans mon coin cocooning, une tasse de thé à la main, en griffonnant quelques idées d’onguents à produire. Quelques heures passent, et je commence à désespérer de voir enfin un client arriver, quand j’entends la petite sonnette de ma porte tinter dans un petit bruit aigüe.
Je me précipite vers mon premier client.
Bonjour ! Euh… Enchantée… ! Que puis-je faire pour… pour vous aider ?
Va falloir bosser ton assurance, Yva.
Ma petite boutique, mon herboristerie, mon bébé, elle est prête !
Je suis si fière, si soulagée de voir que j’ai réussi à construire tout ça de mes petites mains !
Pas les murs eux-mêmes, bien sûr, non, je les loue à la Guilde en l’échange de leur fournir tout le matériel d’herboristerie et toutes les huiles qu’ils veulent. Un échange de bons procédés…
En y réfléchissant, je me rends compte que je dois beaucoup de choses à la Guilde. Ils me prêtent un local pour ma boutique et ma maison. Moi, pendant ce temps là, je me pavane en ville… Il va vraiment falloir que j’aille me proposer au tableau de missions pour leur rendre la pareille, je ne suis décidément pas une aventurière assez active à mon goût.
Je vérifie que j’ai bien réussi à accrocher le nom de mon échoppe, qu’elle n’est pas tombée au premier coup de vent.
Parfait : elle est là ! Je contemple mon œuvre, pas peu fière de moi, pour une fois.
Prends ça dans les dents, maman. Chronosia et Arauchnée ne t’avaient pas prédit ça, hein !
Les mains sur les hanches, je relis une dernière fois le nom de ma boutique, que je suis contente d’avoir trouvé, sans l’aide de personne :
Senteurs d'ici ou d'Ailleurs
C’est pas mal, hein ?C’est pour évoquer les différents mondes, pour que chacun puisse s’y sentir bien.
Je ne peux pas m’empêcher de me sentir extatique : c’est mon travail, le fruit de mes efforts à moi, et j’ai réussi à le mener à bien, alors que je ne suis là que depuis deux mois ! J’ai le droit de me sentir fière, hein ? Oui, t’as le droit, Yvana.
Je hoche la tête, puis je rentre à nouveau à l’intérieur. Je passe un dernier coup de brumisateur (quelle invention extraordinaire, un pulvérisateur d’eau !) sur les feuilles de mes jolies plantes, que j’ai posées en décoration, et décide de changer une dernière fois les poufs de place.
Le vert à la place du rose, comme ça, et le violet, voilà, à côté du turquoise. C’est plus harmonieux comme ça. Pas de symétrie, pour éviter que l’œil ne s’attarde justement sur ce qui n’est pas symétrique. J’avais lu cette astuce dans un vieux livre que j’avais à la Sylve Noire.
Mon yucca, mon anthurium et mes germaniums se portent bien, et là-bas, dans le coin, j’ai étalé une série d’orchidées d’origines différentes sur une étagère.
J’aimerais apprendre le tricot, ou le crochet, comme ça, je pourrai habiller un peu les pieds et les dossiers des chaises, mettre des napperons sur les tables… Mais tout ça viendra au fur et à mesure.
Enfin, je me pose derrière mon comptoir. Je ne suis qu’une piètre cuisinière, et pour l’ouverture, je ne suis pas sûre d’avoir besoin d’en mettre beaucoup en avance, mais j’ai préparé huit cookies aux goûts différents. J’ai disposé un étal de fruits et de baies dans une vitrine juste devant la caisse, pour que chacun puisse choisir s’il veut accompagner un thé, une tisane, un café d’une petite chose à grignoter.
L’étalage de mes produits d’herboriste me plaît aussi. J’ai posé tous les thés et tisanes proches du comptoir, dans des petites boîtes métalliques que je me suis procurées dans diverses échoppes, et sur lesquelles j’ai collé de petites étiquettes qui informent du mélange d’herbes ainsi que du temps et de la température d’infusions préconisés. A gauche de l’étal comestible, j’ai disposé toute une partie avec les huiles que j’ai pris soin de distiller moi-même et de mettre dans des fioles. J’en ai fait pour tous les goûts : huiles essentielles, huiles pour la peau, huiles pour l’entretien des objets.
Et puis, j’ai mis un dernier rayon avec d’autres petites choses, en vrac : les herbes médicinales, les onguents déjà préparés, etc.
Je trouve le rangement logique, alors j’espère qu’il le sera aussi pour les clients.
Je dépose sur la porte un petit écriteau « OUVERT », et attends, dans mon coin cocooning, une tasse de thé à la main, en griffonnant quelques idées d’onguents à produire. Quelques heures passent, et je commence à désespérer de voir enfin un client arriver, quand j’entends la petite sonnette de ma porte tinter dans un petit bruit aigüe.
Je me précipite vers mon premier client.
Bonjour ! Euh… Enchantée… ! Que puis-je faire pour… pour vous aider ?
Va falloir bosser ton assurance, Yva.
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Lun 17 Jan - 17:35