Début des choses sérieuses.(Une aventure Frokustulesque) [PV solo] (Terminé)

Bon, j’ai suffisamment trainé avec ce chat de malheur, il est largement l’heure d’aller...

Dong

..Manger apparemment.
Un petit aller-retour vite fait à la taverne alors, juste le temps d’un petit gueuleton et je repars. Alors le chemin le plus cour c’est... simple. D’abord je grimpe le muret en vielle pierre qui borde la librairie. Ensuite le petit escalier en colimaçon de bois sombre qui appartient à la maison mitoyenne pour accéder au toit. Facile. J’arrive sur le toit en tuile oranger de la voisine, je prends quelques secondes pour assuré ma position et jeter un coup d’œil au centre-ville. Noir de monde, c’est évident vu l’heure, aucune chance d’avoir ne serait-ce qu’une brochette de boulette si je dois passer par la foule. Dans ce cas, ce sera par les toits, parce que j’ai faim et la faim justifie les moyens.

Je m’élance et cours, sous mes pieds glissent les tuiles chauffer au soleil. Trois sauts et une tuile mal attaché plus tard je me retrouve a compté les branches d'un pommier avec mes vertèbres thoraciques. Je tombe au sol, non sans être sonné par la descente express.

« Au moins mon postérieur a atterri au bon endroit »
Toujours avec ce léger tournis et mon dos qui me lance.

En effet, ce pommier se trouve dans la cour de la taverne la plus proche de la librairie. Parfait, enfin presque parfait si on prend en compte la glissade inopinée. Je reprends mes esprits et me dirige vers la porte arrière de la taverne. J’ai clairement eu raison de prendre le chemin de traverse. Il y a des clients jusque sous les fenêtres, sur les deux étages de la taverne.

J’aperçois une table près d’une fenêtre, pas du tout vide, mais au moins avec une place assise. Je me pose à côté de clients plutôt.. imposant, trois personnes qui font plus de 2m de haut, mélange subtile de muscle et de lions, je crois. Je n’arrive pas à savoir si c’est à cause de leurs carrures que ce tabouret est rester libre. Bref, pas le temps de faire la causette.

Je commande vite et par chance reçois la commande presque aussi vite. Une belle assiette de boulette sauce qui pique pas trop, spécial du chef. J’engloutis mon repas encore plus vite que les mi-lions, je pense que vu leur tête entre la surprise et l’admiration ça ne doit pas arriver souvent. Je lâche vite fait un :

« Bon app' ».

Avant de me diriger vers le bar pour payer mon dû. Je fais rouler quelques gils au barman en lui montrant du pouce la place que j’occupais quelques secondes plus tôt.

A peine la porte d’entrée entre ouverte que..

Dong

Wow, j’ai fait tout ce bazar en à peine une heure, pas mal du tout. Les rues sont toujours blindées, mais je dois me rendre au centre d’entrainement.. pour la 3ème fois aujourd’hui. C’est un début de carrière d’aventurier à retardement je crois.

Dernière édition par Aleksander Rex le Mer 26 Mai - 17:37, édité 1 fois

La foule se précipite pour rentrer dans la taverne que je viens de sortir. Pas de bol les petits gars, y a plus de place. Il y a tellement de gens dans cette rue principale qu’il est difficile d’avancer. C’est presque comme essayer de nager a contre courant d’un banc de poisson. Après un temps qui me parait infini je réussis à ressortir du tas de gens pour prendre une grande inspiration.

« Wow, c’était pas agréable du tout »

Dans un soupire. Je relève la tête et m’aperçois que je suis déjà à la place des portails. Je ne pensais vraiment pas avoir fait autant de distance en si peu de temps. Les membres de la guilde ne sont pas moins en pleine effervescence que ce matin. Des flashs lumineux apparaissent toutes les minutes au moins, si ce n’est plus. Toute la guilde fait du mieux qu’elle peut pour accueillir les nouveaux arrivant. Enfin, surtout avoir une chance de leur parler avant les Dark souls. Il ne faut pas se leurrer, c’est plus une guerre d’influence qu’autre chose entre ces deux-là. Bref, pas le temps, pas envie et surtout je refuse de tomber sur un nouveau comme Polenchat.

Je passe rapidement la place des portails, tête basse, en levant le col de mon manteau en priant que personne ne vienne me demander un coup de main. Quelque pas.. encore quelques pas.. c’est bon ! L’ombre de la grande porte assombris le bout de mes chaussures, signe de victoire ! Comment j’aurais pu imaginer que sortir de cette ville serais aussi compliqué aujourd’hui ?

Enfin, le grand air ! Le centre d’entrainement n’est pas tout près à pied, mais au moins je suis tout seul sur cette route. Une grande voie daller des mêmes pierres blanche qu’a l’accueil de la guilde serpente entre les champs et les pâturages hors de la ville. Je décide de ne pas faire plus d’efforts que ça, les bras derrière la nuque je penche la tête vers l’arrière pour prendre le soleil. Un vent frais fait onduler les hautes herbes des pâturages et les jeunes pousse des champs cultiver. En voyant autant de fleurs et de plantes différente, je prends bien compte de la chance d’avoir une telle diversification alimentaire. Les sols de Portalia sont très fertiles, sans même compter les connaissances de millier de monde sur les nombreux type d’agricultures, autant traditionnel qu’augmenter via la magie.

Perdu dans ma contemplation, je perds le fils du temps et sans même m’en rendre compte j’arrive sans mal auprès du centre d’entrainement. Je suis encore à bonne distance, mais j’arrive clairement à distinguer deux gardes en armures devant la grande porte en bois. Plus je me rapproche, plus leur tête me dis quelques choses. Mais oui, c’est eux ! Deux idiots qui était dans mon corps de garde quand j’ai fait mon stage : défense de ville avec rémunération.

Ils étaient même pas fichu de garder l’œil ouvert pendant la nuit ou d’avoir leurs armes en condition décente. Y en a même un qui n’arrive pas à faire la différence en fumigène normal et supérieur. C’est eux qui sont de garde au centre d’entrainement ? Le vieux à vraiment les pires idées des fois. Et je pense qu’il est temps de le lui montrer. Je me rapproche sous l’ombre des arbres et bien caché par les broussailles. Je ne suis qua quelques mètres des deux idiots. Je prends une pierre qui tient dans ma main et profite d’un bâillement très sonore pour l’envoyer au loin sur le chemin qui est maintenant fait graviers.

1-2 : Les deux gardes se précipitent vers le bruit et tombent l'un sur l'autre dans un fracas métallique.
3-10 : Les deux gardes se précipitent vers le bruit.
11-18 : Les deux gardes se dirige vers le bruit très lentement en état d'alerte.
19-20 : Un seul des garde quitte son poste.

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'Le Dé Rp' : 15

La pierre fait un joli rouler bouler le long du terrain recouvert de graviers. Impossible à ne pas entendre pour quiconque avec un tant soit peu d’ouïe et à distance raisonnable. Je m’attendais à beaucoup de chose, mais pas à ça. Le spectacle qui se déroule alors sous mes yeux me fait tomber la mâchoire inférieure.

Les deux ploucs vont effectivement vers le bruit, mais ils ont été suffisamment intelligents pour se mettre en état d’alerte. Ils se dirigent avec beaucoup de précaution vers les bruits sourds qu’a fait la caillasse à son atterrissage. Ils inspectent bien les lieux tout en se déplaçant, l’un deux jette même un coup d’œil dans ma direction. Mon instinct intervient à temps et je me fonds dans les ombres et les fougères. Je crois bien que c’est la première fois que je les vois faire quelque chose de clairvoyant et de presque coordonner. Je dis ça parce que bien sur aucun des deux ne veux passer devant, ils ne sont clairement pas rassurés.

Ça y est je me rappelle d’eux, c’est Antoine et Daniel Croute. Les deux pires recrues de tout Portalia. Et je pèse mes mots, j’ai déjà mis le bazar dans pas mal de lieu de cette ville, que ce soit par rapport à des petits jeux d’alcool avec les gardes en patrouille. Ou les jeux d’argent avec les membres de la guilde assignés aux portails. Le jeu est très simple, arrivé a deviné plus ou moins de caractéristiques du prochain qui passe le grand couloir blanc. Mais bon quand tu as autant fait la baby-sitter que moi tu finis par trouver quelques paternes qui revienne assez souvent. La technique c’est de toujours rester assez vagues dans tes choix.

Bref, pour en revenir aux Croute, ce sont des recrues qui passent de poste en poste en m’étant un bazar pas possible a chacun de leur passage. C’est eux qui ont mis le feu au stock de flèches de la réserve de la guilde par exemple, c’était pas moi ! Et c’était aussi à cause d’eux la charrette pleine de "fertilisant" répandu sur le parvis de la cathédrale de l’ordre. Il y a quelque chose qui cloche, ils n’ont jamais été comme ça. Aussi, normal je veux dire. Gishath c’est encore fait la malle pour que même ces deux-là soient sur le pied de guerre ?

Pas le temps de réfléchir, je reprends une bonne caillasse et la lance deux fois plus loin que la première. Au bruit de l’impact, je me faufile, à l’insu des gardes, dans l’embrasure de la grande porte en bois. La lumière éclatante de l’extérieur s’amenuise rapidement quand je pénètre dans le long couloir de pierre froide aux reflets bleutés de l’entrée du centre. Je commence à me pavaner un peu a l’idée de pouvoir faire une leçon au vieux monsieur.

« Ah ah, j’en étais sûr, encore un choix de garde complètement naze, comme d’habitude. Et pénétré l’intérieur du centre d’entrainement en déjouant facilement la surveillance des gardes est une preuve suffisante. J’ai hâte de dire ça au vieux, il va être vert puis rouge et enfin violet! »

Je me demandais comment se passait les tours de garde au centre d’entraînement. J’avais envie de voir un peu ce que faisais les nouvelles recrues aussi donc je m’en allais voir un peu tout ça. Surtout que c’étaient des abrutis de base ceux qui étaient à la porte. Mais ces derniers temps ils avaient pas mal maturés car ils avaient subi des missions assez complexes où ils avaient pris bien cher.

Je ne me faisais pas de faux espoirs non plus. Ce n’étaient pas des cadors. Mais ils étaient plus vigilants qu’avant on va dire. Je passais par l’arrière du centre d’entraînement et faisait le tour pour arriver à la porte d’entrée. Cependant, je pris le temps de me mettre à couvert tandis que je voyais quelqu’un dans les buissons. Je ne voyais pas de qui il s’agissait pour le moment.

Je continuais d’observer et vit que l’inconnu balançais un caillou pour amener les gardes. Le premier n’eut qu’un effet normal de les faire s’alerter mais ils restaient vigilants. Il rebalance un caillou et ils finissent par bouger plus de devant la porte et celui-ci se faufile. Je le suis étant le plus discret possible.

Je finis par voir qui c’est et le reconnaître définitivement quand il parle. Ce petit crétin…Je ne lui laisse pas le temps de parler plus que je lui assène un coup de poing sur le haut du crâne.

Espèce d’irresponsable crétin ! Comment veux tu qu’ils apprennent à faire leur boulot correctement si tu viens les emmerder à tout bout de champ ?! Tu devrais t’entraîner sérieusement plutôt, ça te mettrais du plomb dans le crâne !

Je croise les bras et le regarde de manière sévère.

Tu devrais prendre exemple sur ta sœur. Tu vaux mieux que ça alors prouves le moi et va botter le cul à quelques monstres. Il te faudra en combattre au moins trois pour que ton entrainement soit efficace. En sachant qu’il te faudra les vaincre bien entendu. Sinon je te punirais en conséquence et tu seras bon pour récurer les chiottes de la guilde pendant les trois prochaines semaines.

Ces quelques mots à peine sortit de ma bouche que je me prends un coup imprévu sur le haut du crâne. Il est derrière moi n’est-ce pas..    

« Espèce d’irresponsable crétin ! Comment veux tu qu’ils apprennent à faire leur boulot correctement si tu viens les emmerder à tout bout de champ ?! Tu devrais t’entraîner sérieusement plutôt, ça te mettrait du plomb dans le crâne ! »

Je me retourne pour voir la mine renfrogner de celui que j’étais tout juste en train de médire. La chance me sourie aujourd’hui il faut croire. Je croise les bras, soulève un sourcil et lui rétorque d’un ton sarcastique:

« Ça fait partit de leur boulot de ne pas être surpris par un tour aussi simple, n’est-ce pas ?! Justement tu crois que je suis venu ici planter des panées ? Montrer l’absence de fiabilité des gardes que TU choisis c’est à peine l’échauffement. »

Il croise les bras à son tour et reprend de plus belle :

« Tu devrais prendre exemple sur ta sœur. Tu vaux mieux que ça alors prouve le moi et va botter le cul à quelques monstres. Il te faudra en combattre au moins trois pour que ton entrainement soit efficace. En sachant qu’il te faudra les vaincre bien entendu. Sinon je te punirais en conséquence et tu seras bon pour récurer les chiottes de la guilde pendant les trois prochaines semaines.»

Je réponds avec un petit rire caustique :

« Dans son état actuel ma sœur ne serait pas capable de tirer à l’arc droit même si sa vie en dépendait. Ah ! Seulement trois ?! Tu me sous estime encore le vieux, on va rendre ça plus intéressant. Je parie sur au moins six monstres vaincu avant que je ne ressorte du centre. Bien sûr la fuite devant un monstre ne compte pas, je connais autant les règles que toi. Si j’échoue je récure les toilettes de la guilde pendant un mois, si je gagne tu devras reconnaitre publiquement que tu as mésestimé mes capacités. »

Sans même attendre sa réponse je passe à côté de lui d’un pas assuré sans rien laisser paraitre. J’entends le vieux encore bougonner près de la porte, de tout son charabia je n’entends qu’un "tir au flanc", surement pour les deux Croutes.

Je sens mes jambes faiblir, mais je ne me laisse pas aller, je ne peux pas me laisser aller, je ne dois pas me laisser aller ! Plusieurs mètres sont nécessaires avant que commence à sentir sa présence s’affaiblir. Au détour d’un couloir qui borde le côté intérieur du centre j’arrive hors de ça porter pour me relâcher. J’ai la respiration presque couper, je souffle lourdement pendant que je pause ma main sur le mur froid pour me soutenir. Ploc. Je sens une nouvelle goutte de sueur perler sur mon front, glisser le long de ma peau pour atterrir sur le sol.

J’ai eu chaud, très chaud, ça aurait pu bien plus mal se passer. Je sais très bien que notre différence de puissance est écrasante et même si je suis habitué à la sienne là il s’est lâché. Il me fait comprendre que c’est fini de jouer avec les aventuriers, pas de place pour l’improvisation hasardeuse et les glandeurs invétérer. J’arrive facilement à savoir quand il est remonter contre quelqu’un ou non et des fois il fait clairement semblant juste pour intimider. Quand il s’y met un tant soit peu sérieusement c’est pas la même marmelade. Ma puissance n’a rien à voir avec la sienne, c’est juste un autre monde à ce niveau-là.

Je prends quelques secondes pour me ressaisir et reprendre mes esprits, pas question de lui laisser le dernier mot. Je pousse une porte intérieure, la lumière du soleil remplie l’embrasure de l’ouverture. Je mets ma main au-dessus de mes yeux par réflexe et attend que mes pupilles s’accommodent au nouveau niveau de luminosité ambiante. Plein de conviction et de confiance, je fais le premier pas à l’intérieur du centre.

« Je promets que je ne serais plus la même personne quand je ressortirais d’ici. »

Je fais mes premiers pas dans l’intérieur du centre d’entrainement. Un magnifique ciel bleu ensoleiller agrémenter de nuage épars accueil mon nouveau départ. Le vent frais ébouriffe un peu mes cheveux. C’est une bonne journée pour devenir plus fort ! Le rigolo c’est fini, place au chasseur de monstre. Concentration et détermination seront les maitres mots de ma première session ici.

Première étape, maitriser ma capacité pour le combat. En effet, s’il est relativement facile de faire passer une pierre d’une main a l’autre sans condition stressante, c’est déjà une autre paire de manche en combat. Chaque erreur peut m’être mortel, alors je n’ai pas le choix que de m’entrainer à maitriser ma capacité.

J’ai déjà l’entrainement militaire de Rex pour ce qui est de la plupart des armes de bases, même si pour l’instant j’ai une préférence pour les dagues et l’arbalète. Arbalète que j’ai fait moi-même, enfin en partit. C’est surtout avec l’aide d’un forgeron que je connais bien que j’ai réussi a fabriqué ce bijou de technologie. Léger et d’une précision mortelle, à partir du moment où on sait s’en servir correctement. J’ai aussi été entrainé à l’arc, mais j’ai bon espoir que cette arme spécifiquement sera en accord avec ma capacité.

Je commence à ramasser quelques branches mortes mais épaisse d’au moins 5 cm. J’en brise quelques-unes pour faire plusieurs morceaux de bois, ce seront de bonnes cible pour m’entrainer. Je les place à bonne distance sur plusieurs rochers non loin de là. Parfait !

Je me pose contre un arbre non loin du mur intérieur et commence à méditer. Le but de la manœuvre est d’arrivée à pouvoir recharger mon arbalète pendant quelle est en moi. Pour être précis, le but est d’arriver à, en pleins combat, faire sortir mon arbalète charger, arriver à tirer sur le monstre, réabsorber l’arme, la recharger en moi avec des carreaux, et ressortir l’arme chargé, peut être même dans mon autre main et tout ça en un temps record. Bon tout ça c’est bien joli, mais en pratique c’est pas simple.

Les objets que j’absorbe sont plus ou moins en stase dans ce qu’on pourrait appeler une autre dimension liée a mon essence. Oui, ça fait pas mal de terme technique, je pense que j’ai perdu la moitié des essences rouge sur ce coup-là. Le truc, c’est que vu que les objets sont en stase, il ne devrait pas vraiment pouvoir interagir entre eux. Enfin, pas tout seul. Quand j’arrive suffisamment à me concentrer et que j’arrive a visualisé dans mon esprit l’interaction que je veux faire entre plusieurs objets ça marche, enfin en théorie. Pour donner un exemple, c’est plus ou moins comme essayer de mettre du fil dans une aiguille avec une main dans le dos et les yeux bander. Je commence la manœuvre spirituelle, la manipulation mentale de ma propre essence n’est pas un exercice que j’ai l’habitude de faire. Au bout de quelques minutes j’y arrive enfin pour la première fois ! Yes, ça marche ! C’est un petit pas pour moi, mais un grand pas pour ma compétence. Je recommence plusieurs fois l’exercice mental et prend un peu plus d’aisance à la technique.

Il est temps de commencer les travaux pratiques. Je me relève et fait face aux cibles improvisées. Je prends une grande inspiration et prends mon temps pour assuré mon premier tir. Le carreau part en une fraction de seconde. C’est maintenant ! J’absorbe l’arbalète et reprend mon exercice mental. Je concentre mon essence aussi vite que possible.. une aiguille à travers l’eau.. je lève mon autre bras, l’arbalète ressort le carreau armé, et le second tire fuse. Le premier carreau atterrit pile au centre de la cible improvisé, mais le deuxième, seulement séparé d'une seconde, passe à bien 30 cm à côté. J’ai réussi, enfin presque ! Oui, avec plus d’entrainement je pourrais ajuster plus facilement le tir subséquent. Je pourrais même absorber l’arme plus d’une fois. Pour l’instant je n’en suis pas là, mais je dois tester cette technique en condition réelle.

Petite pause encas sous le soleil, je prends le temps de me reposer de mes premiers exercices avec quelques bonnes pommes rouges et ma gourde d’eau, faut bien que ça ais du bon de pouvoir stocker des objets. Un grand sourire au lèvre je me repose sur l'herbe fraiche, les bras contre ma nuque. Aller c'est repartit, les conditions réelles c’est par là ! Et je commence à chercher des traces de monstres aux alentours.

Dé de Rp :
1-2 : Je tombe directement sur le monstre qui ne s'y attend pas.
3-10 : Je trouve une piste fraiche du monstre.
11-18 : Je trouve une piste ancienne du monstre.
19-20 : Le monstre me tombe dessus sans que je m'y attende.

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#1 'Le Dé Rp' : 9

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#2 'Le Dé de Rencontre' : 48

Je commence ma recherche aux alentours, j’essaye de trouver des traces d’activités, récente ou non, de créature démoniaque. Plusieurs minutes d'observation de l’environnement plus tard, rien. Pas une seule trace de quoi que ce soit, à part des aller et venu clairement humain. Ça doit être ça, je suis trop près du mur intérieur, aucun monstre ne s’aventure aussi près de là où sort le danger. Ce serait littéralement se jeter dans la gueule du loup. Bon et bien je n’ai pas le choix. Je vais devoir m’éloigner de l’ombre et de la sécurité du mur pour pénétrer plus profondément dans la forêt.

Il y a différente zone plus ou moins boisé, plus ou moins marécageuse, des rivières et quelques petites autre joyeuseté de dame nature. Bien sûr rien de comparable avec la diversité environnementale au-delà des murs de Portalia, ni avec la dangerosité qui l’accompagne d’ailleurs.

Les arbres sont hauts et les buissons dense, je commence à me frayer un chemin en brisant quelques branches. Je suis surpris de voir que le buisson que je viens d’écraser est en train de recroitre sous mes yeux. Surement pour éviter que le passage continu des nouveaux ne crée des chemins et ne vienne bouleverser la faune locale. Je spécule que cette croissance rapide est aussi là pour perdre les petits nouveaux. Plus je m’éloigne du mur plus la végétation est dense. Certain endroit sont presque impraticables au vu de la flore locale. Pas facile de trouver une piste dans la zone actuellement.

Peu à peu la végétation diminue à un niveau plus normal et je commence à entendre un petit clapotement. Je me dirige vers la source de ce bruit, j’entends de plus en plus fort le bruit de l’eau qui ruisselle. Je pousse une grosse branche et sous mes yeux se révèle une magnifique rivière bleu azur. La lumière du soleil se reflète sur la surface de l’eau et renvois des milliers de rayons solaire jusqu'à moi. Le serpent aqueux se meut sur une centaine de mètres avant que je le perde de vue. Le lit de la rivière fait bien quatre mètres de large et je n’arrive même pas a estimé sa profondeur. Je ne pensais pas que je trouverais un endroit aussi beau au centre d’entrainement.

Je sors de la lisière du bois et me dirige plus près de l’eau. Je m’accroupis près du ruisseau, prends une bonne quantité d’eau entre mes mains et rince mon visage. L’eau est fraiche et revigorante, très agréable. Je secoue ma tête pour me sécher un peu et remarque quelque chose d’étrange au sol.

Une empreinte, non une série d’empreinte même. Trois doigts sur le sol, bien marqué par le sol légèrement boueux, au vu de l’espacement et du rythme c’est un bipède. Il n’avait pas l’air pressé, pas en état de stress donc. Je me rapproche du sol pour examiner plus en profondeur ma découverte. Oui, pas de toute c’est un bipède, il est seul. Je commence à suivre les traces, tout en longeant le bord de l’eau.

Les traces sont peu profondes, la créature ne doit pas être bien lourde. L’allure est soutenue, je présume un jeune adulte au maximum. Je suis la piste jusqu’à sentir une odeur relativement atroce. Je lève la tête est constate avec effroi une pile de tête de poisson mort, au moins quatre, beurk. La créature est passée par ici il y a peu, aucune erreur là-dessus. Je suis proche d’elle. Près de l’eau, des empreintes à trois doigts et maintenant des poissons mort, je suis quasiment sûr d'avoir à faire a un serial kill.... à un Frokustule. J’entends un bruit de mâchoire et décide d’instinct de me cacher rapidement dans le buisson le plus proche. La cachette faite mienne, je pose mon regard sur la source du bruit.

Et moi qui pensais que le spectacle de la pile de poissons mort était dégoutante.. Là c’est encore un autre niveau. Au moins, je peux me dire que j’ai vu juste, un Frokustule est en train d’essayer de "pécher", on va dire ça comme ça. J’ai fait le choix d’avoir une connaissance limitée des créatures de ce centre. Pourquoi ? Parce qu’on ne sait jamais exactement sur quoi on va tomber, j’ai besoin non seulement d’un entrainement au combat, mais aussi d’acquérir des réflexes de chasseurs. Et aussi pour éviter d'aller trop souvent à la librairie, histoire de laisser un peu d'espace à ma sœur.

Il fait un peu moins d’un mètre, a la peau bleu-vert, recouverte de grosses pustules verte tout à fait délicieuse. Sa mâchoire est large par rapport à son corps et est pleines de deux ranger de dents aiguisés. Il a l’air visqueux, probablement une espèce amphibie. On dirait un mélange entre un poisson, une grenouille et la variole, je n’ai officiellement plus faim.

Il est surement partir pécher seul, pour profiter du produit de sa chasse tranquillement. Il observe la surface pendant de longues minutes et se jette a l’eau avec une vitesse remarquable. Il a l’air bien plus a l’aise dans l’eau que sur terre ça c’est sûr. Il a même l’air un peu pataud sur le plancher des centaures. Il serait plus intelligent de le combattre sur mon terrain de prédilections plutôt que sur le sien.

Il s’éjecte hors de l’eau, un poisson dans la gueule et atterrit comme une fleur sur la terre ferme les deux pattes dans la boue. Il n’a clairement aucune idée de ma présence a quelques mètres de lui, aucune capacité de détections donc. Il ouvre grand la mâchoire pour taper un croc dans la poiscaille quand soudain...

Bon sang ! ce qu’il put de la gueule. L’odeur putride de sa bouche béantes arrive jusqu’à mes narines portant bien éloignées de lui. Je me pince le nez et fait le maximum d’effort pour ne pas vomir. J’ai jamais rien senti d’aussi horrible, mes yeux s’emplissent de larme et j’ai du mal à me retenir de tousser. C’est trop dur, cette odeur est vraiment insupportable, si j’avais su j’aurais prévu quelque chose pour me protéger les narines. Mais là trop tard. *Tousse* *tousse*

Il s’arrête net dans son repas et regarde dans ma direction, peu de chance qu’il soit complètement sourd alors. Pas le choix, je vais devoir le combattre et je n’ai plus vraiment l’effet de surprise pour moi, mais il me reste ma nouvelle technique. Je fais sortir mon arbalète qui se matérialise dans ma main, il me cherche au visuel et a l’odeur, il ne va pas tarder à me trouver et je ne peux pas m’enfuir du buisson sans qu’il ne me voie. Je prends le temps de viser.. et tir. Le carreau transperce les herbes hautes, pas le temps de voir ou il atterrit, j’aborde mon arbalète une nouvelle fois et tente de refaire comme à mon entrainement. Le carreau atteint la grenouille-poisson, il le touche à l’épaule gauche et la créature lâche une forte complainte sonore.

À ce stade la créature choquée, mais toujours aussi belliqueuse me fonce dessus. Je ne vais pas assez vite, le combat me stresse et j’ai du mal à recharger correctement. Le contrôle de mon essence n'est clairement pas encore assez bon. La créature se rapproche vite, je n’arrive pas à savoir si c’est une attaque suicide ou si le carreau ne lui a pas fait grand-chose. Après plusieurs secondes d’intense concentration l’arbalète réapparait dans ma main.

Trop tard la créature est sur moi, elle saute comme pour attraper le poisson mâchoire en avant. Je fais un bond sur le côté pour l'éviter, la mâchoire me manque de peu, dans un même mouvement je vise par réflexe la tête du Frokustule. Lui et moi, dans les aires presque au ralenti j’appuie sur la détente. Le carreau ne fait que quelques centimètres avant d’atteindre le crâne du monstre de pleins fouée dans un bruit horrible. La bête est éjectée plus loin tant dis que j’atterris de force sur la rive encore boueuse.

Je me relève relativement facilement pour aller vérifier si mon ennemi est bien abattu. Je pousse quelques hautes herbes et retrouve mon adversaire. Il est aussi dégoutant mort que vivant. Mon carreau l’a transpercé de part en part au niveau des yeux qui ont explosé sous l’impact. Le premier carreau l’avait bien blésé à première vue, c’était plus une attaque suicide alors.

Je réabsorbe les deux carreaux qui sont encore en bon état, ainsi que mon arbalète. Ils n’ont pas l’air particulièrement solide comme espèces. Je m’en sors avec ma tenue entacher de terre et une bonne frayeur. J’aurais dû faire plus attention, s’il avait été plus nombreux j’aurais pu y passer. D’ailleurs.. j’entends quelque chose...

Dé de rp :
1-2 : Un seul Frokustule arrive sans avoir entendu le râle de son compatriote.
3-10 : Un seul Frokustule arrive en état d'alerte après avoir entendu le râle de son compatriote
11-18 : Un Frokustule qui était avec celui que j'ai abattu me saute dessus par surprise.
19-20 : Deux Frokustules arrivent sans avoir entendu le râle de son compatriote.

(Je vais lancer deux dés d'étoiles, le dé #2 sera pris en compte pour le premier monstre et le dé #3 pour le deuxième. Si un seul monstre apparait, seul dé d'étoile #2 comptera )

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#1 'Le Dé Rp' : 10

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#2 'Le Dé des étoiles' : 2

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#3 'Le Dé des étoiles' : 3

Des bruits gutturaux que j’arrive maintenant a reconnaitre entre mille. Un autre Frokustule est en approche. Je me recache dans les mêmes hautes herbes que précédemment.. pour être honnête je me sens un peu honteux. C’est loin d’être les combats épiques contre des monstres gigantesques. Je suis juste là à me cacher dans les herbes, ma surchemise a complètement changé de couleur à cause de la boue et des hautes herbes qui s’y sont collés. Je ressemble à une grosse bouse mal digéré..

L’individu s’approche rapidement de l’ancienne position de son ancien compatriote. Celui-ci à l’air encore plus petit que l’autre, il a aussi moins de pustules sur le corps, seulement sur la tête et le dos. L’autre en avait aussi sur les bras, je suppose alors qu’il est plus jeune que le premier. Il a l’air un peu différent, déjà sa peau tir plus vers le jaune-vert, il a l’air d’avoir des mouvements beaucoup plus erratiques. Il est clairement stressé, il doit y avoir des trucs bien plus effrayants que moi dans les environs, c’est obligé. Il s’arrête sur le bord de la rive et commence à renifler et à scruter les hautes herbes.

Il.. Il ne me voit pas, alors que l’autre m’avait repéré instantanément après avoir toussé. Le noir n’est peut-être pas forcement la meilleure couleur quand il s’agit de chasser en milieu forestier de jour. Je dois profiter qu’il ne me voit pas et prendre les devants. Cette fois-ci je ne dois pas rater ma technique. Je suis plus au calme qu’avec un de ces monstres qui me fonce dessus.

Je me calme, sors mon arbalète et je vais pour prendre une grande inspiration quand l’écailleux ouvre grand la gueule pour répandre son haleine fétide. Dans un mélange de peur et de réflexe je réabsorbe mon arbalète et fait sortir un mouchoir marron épais juste au niveau de mon nez. D’un seul geste je le noue fortement derrière ma tête pour empêcher toute intrusion nasale non désiré. L’odeur arrive jusqu’à moi, mais pas jusqu’à mes narines. C’est clairement respirable, ça pue, c’est dégueu, mais c’est respirable. Je devrais imbiber ce tissu de quelque chose pour rendre l’expérience moins désagréable, mais quelque chose de léger, sinon ils me repéreront juste à l’odeur.

Ça n’a pas l’air d’être la première fois qu’il utilise cette technique pour repérer ses proies. Je me reprends et réarme mon arbalète, mais ce coup-ci c’est moi qui ai l’effet de surprise et j’ai un plan. Je vise précautionneusement et tir, le carreau file, je sors des herbes hautes en faisant le plus de bruit et en essayent d’être le plus imposant possible dans le but de déstabiliser la créature. Cette fois-ci je suis prêt, cette fois-ci je peux le faire. Le carreau est dans les aires, le monstre est complètement surpris par cette technique aussi inattendue que stupide. Dans le même temps j’ai réabsorbé mon arbalète, cette fois-ci je suis sûr de moi, je suis concentré, mon essence est calme et ne reflue pas dans tous les sens.. une aiguille dans l’eau.. Je recharge avant même d’avoir reposé mes pieds au sol et retire.

En une fraction de seconde, j’ai tiré, sauter, fais peur au Frokustule, recharger en l’air et tirer un deuxième carreau, avant même que le premier n’est atteint sa cible. Les deux carreaux empalent littéralement le monstre, le premier dans la tête et le deuxième dans le torse. Une première réussite pour la technique du rechargement rapide ! Je me rapproche pour étudier un peu les restes de la créature. Je ne l’ai pas raté, après elle avait l’air encore moins solide que la première, ces écailles sont encore plus molles. Je récupère une fois de plus mes carreaux et regarde autours de moi.. pas l’air d’y avoir plus de renforts que ça. Je décide alors de repartir et d'essayer de trouvé une nouvelle piste a l’orée du bois.

1-2 : Je tombe sur un monstre qui est occupé et il ne me repère pas.
3-10 : Je trouve une piste fraiche de créature démoniaque.
11-18 : Je trouve une piste ancienne de créature démoniaque.
19-20 : Je trouve la piste d'un monstre qui me tombe dessus immédiatement.

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#1 'Le Dé Rp' : 19

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#2 'Le Dé de Rencontre' : 5

Le soleil est encore haut, il ne doit pas être plus de 15-16h. Je marche le long des arbres et du cours d’eau depuis un bon quart d’heure maintenant. Je me questionne un peu sur mes actes récents.

Était ce bien? Était ce mal ? Est-ce que je ne suis qu’un simple meurtrier ? Est-ce que ces êtres étaient doués de conscience propre ? Ils ont été invoqués par le chaos, l’unique but qui a été instillé en eux est l’annihilation totale de l’ordre et de ses représentants. Et ils n’ont clairement pas le niveau pour identifier si je suis de l’ordre ou non. Et même s’ils l’étaient je ne suis pas sûr que ça ralentirait leur envie de ne faire qu’un boucher de moi. Le Frokustule n’avait pas l’air de s’intéresser à mon avis sur la question quand il a essayé d’attraper ma carotide avec ses dents. Mais il n’était pas seul a chassé comme je le pensais. Ils doivent avoir un système de hiérarchie et de groupe social. Mais ils ne sont pas très différents des autres animaux au final, si ce n’est qu’ils ont l’extrême envie de déchiqueter ma carcasse encore chaude rien qu’a ma simple vue.

L’orée du bois est relativement dégagé à l’inverse du bosquet que j’ai du traversé tout à l’heure. Un peu d’air frais, le bruissement des feuilles dans les arbres, le clapotis de l’eau qui coule doucement et viens s’écraser contre les rochers en contre-bas. Je me crois presque en randonnée, a l’exception que je cherche des traces d’une proie.

Et j’ai de la chance, je remarque un tronc pas comme les autres. Il a clairement des morsures sur l’écorce, la mâchoire de la bestiole doit bien faire 10cm et ça à bien l’air d’être des mandibules à la vue des dommages au tronc. Je mets un genou a terre et continu la poursuite de la piste, je dois avoir raison, des traces de pattes au sol. Mais il y en a beaucoup, vraiment beaucoup ça doit être...

Je n’ai pas le temps de finir ma pensée qu’un énorme masse s’écrase sur mon dos et y plante ses pattes. Son poids n’est pas suffisamment pour me faire tomber à l’impact. Mais les pattes de la bestiole semblent pourvues de petite pince qui se sont plantées dans mon dos. Ma surchemise a arrêté une partie des dégâts du monstre, mais la douleur est bien présente. Et surtout il est dans mon dos ! Je n’arrive pas à l’atteindre et il commence a trouvé un équilibre sur mon dos et tente de me mordre a la nuque. Mon haut col suffit à ralentir l’élan de la morsure de la bestiole, mais si je ne trouve pas un moyen rapide de l’enlever de là je vais finir par me faire tuer par un gros cafard au centre d’entrainement à mon premier jour !

Vite ! Un éclair de lucidité ! Je  fonce, dos le premier et à pleine vitesse contre le tronc avec le machin sur mon dos, histoire de lui faire lâcher prise. Le bruit de l’impact est atroce, exactement ce qu’on pourrait attendre du bruit d’un insecte écrasé par le plus violent coup de botte du monde. Le rampant lâche complétement prise, je me retourne pour voir au final ce qui a tenté de me tuer sans même savoir ce que moi j’étais.

Oh... beurk.. cette forêt, mais cette forêt... Un énorme cafard d’au moins 50 cm de long et de 20 de large à moitié écraser contre le tronc. Ses pattes continues d’essayer de m’attraper mais bouge dans le vent comme animé par le fantôme de messages d’un système nerveux déjà mort. Là bête semble paralysé sur le dos, quelle ironie du sort.

Je n’hésite pas, je fais apparaitre une de mes dagues et plante instantanément la lame au milieu de la tête de l’insecte géant. À l’impact rien à signaler, mais quand j’arrive de l’autre côté et que la pointe touche la chitine de la bête je ressens sensiblement la différence de densité. La peau de ce machin est dur, très dur, j’ai bien fait de planter ma lame dans ce sens. Mais cet individu-là a l’air plutôt faible, à peine au-delà du stade larvaire. Bon sens, les plus gros doivent faire plus d’un mètre de long ! J’ai eu de la chance.

Surtout je devrais arrêter de rêvasser dans un environnement aussi dangereux et reprendre ma recherche d’une piste, techniquement ça fait déjà 3 monstre vaincu, mais rien de quoi être très fier. Je décide alors de rentrer un peu plus profondément dans les bois à la recherche de nouvelle trace et paré d’un sens de l’observation décuplé par mon précédent échec de repérage.

Dé de rencontre :
1-5 : Je tombe sur un monstre qui est occupé et qui ne me voit pas.
5-15 : Je tombe sur une piste fraiche.
16-19 : Je tombe sur une piste ancienne.
20 : Le monstre me tombe dessus qans que je le vois venir.

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#1 'Le Dé Rp' : 13

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#2 'Le Dé de Rencontre' : 76

Je décide donc de prendre par le bois, découvrir plus profondément cette forêt inconnue. La végétation est dense, mais pas impraticable. J’ai du mal à voir la cime des arbres, mais la lumière filtre facilement à travers le feuillage, la visibilité est bonne. Je suis sûr mes gardes depuis mon altercation avec mon ami chitineux, pas question de me refaire avoir aussi facilement par un monstre. Surtout que rien ne garantit que le prochain truc que je rencontre ne sois aussi faible que l’insecte qui m’est tombé dessus. Et je n’ai clairement pas envie d’un sac à dos pour l’instant.
J’éclaircis mon passage avec prudence, chaque arbre peut cacher quelque chose de dangereux, voir mortelle.

J’observe dans toutes les directions, surtout en haut, pour voir si une menace me guette sur mon chemin improvisé. Je passe doucement entre les arbres, toujours a la recherche d’une piste et surtout d’un monstre digne de ce nom dont je pourrais fièrement exposer le combat. J’ai bien senti que le deuxième Frokustule et le cafard étaient très fables. J’hésite entre le fais d’avoir de la chance ou si les plus gros sont un peu plus profondément encore.

J’ai pris le nord comme direction depuis mon dernier combat avec le cafard, j’allais pas partir sans boussole quand même. Je suis partit de la rive et depuis celle-ci j’arriverais facilement à retrouver mon chemin vers la porte du mur intérieur. Aucune chance de me perdre, j’ai un bon sens de l’orientation ça ne devrais pas être un problème.

Après de longue minutes sur ma voie plein nord, quelque chose d’étrange, j’entends à nouveau le clapotis de l’eau. Impossible, ça fait bien 20 minutes que j’ai quitté le bord de la rivière. À moins que.., oui, l’eau s’engouffre dans les terres et se transforme en delta puis en un marécage. L’eau coule bien moins vite qu’au niveau de la rivière et la faune locale est très différente. Des grenouilles, des serpents, des poissons mais très différent de ceux de la rivière.

L’odeur aussi est très différente, caractéristique même. Une idée me vient, je dois arriver à matérialiser mon bandeau directement sur mon nez et attaché derrière ma tête, je n’aurais pas toujours les mains libres pour le faire.
Je suis légèrement en hauteur sur le marais et j’arrive à apercevoir la plupart de la zone. Un très bon endroit pour s’entrainer alors. Je me mets en tailleur et commence ma méditation.

Absorber un objet ou le matérialisé dans ma main n’est pas très compliqué, le faire apparaitre sur une autre partie de mon corps et d’autant plus attaché avec le bon serrage c’est autre chose. Je reprends mon entrainement, je concentre mon essence et visualise ce que j’essaye de faire. Première tentative... le bandeau se matérialise sur mon nez, mais le nœud que j’ai tenté de faire et bien trop lâche, le bandeau retombe entre mes jambes.. raté. Je recommence en me concentrant plus sur le serrage du bandeau..de longues minutes passe, le bandeau refuse de se matérialiser si c’est comment dire.. en moi. Si j'essaye de le nouer trop fort dans mon esprit, il ne se matérialisera tout simplement pas. Je dois trouver le bon équilibre dans mon esprit. Aller concentre-toi ! Je desserre mentalement par petit accoue le bandeau pour trouver l’endroit exact ou il sera serrer mais où il apparaitra quand même. Concentration et minutie.. et en un instant le bandeau apparait sur mon nez et serrer autour de ma tête de manière parfaite ! Yes excellent, à voire si j’arrive à faire la même en combat maintenant.

En parlant de combat, je sors de ma médiation pour trouver sous mes yeux un autre Frokustule, il est en train de chasser une sorte de crapaud géant dans le marais en contre-bas.

Mais qu’est-ce que c’est que ce centre pour créature dégueu ! Je résume pour l’instant je me suis confronté à deux Frokustules et un cafard géant et là sur quoi je tombe ? Encore un autre Frokustule, moi qui croyais que la faune démoniaque était diversifiée, faudra que je fasse un rapport au vieux sur les créatures démoniaques. Ou alors c’est moi qui ai pas de bol, ce qui est, sans mentir, beaucoup, mais alors beaucoup plus probable.

Que le spectacle est délectable ! A environ 30 mètres de ma position, en contre-bas au bord du marais, un Frokustule et en train de combattre ce qui ressemble un crapaud géant. Les deux créatures me donnent autant envi de leur faire un câlin à l’une qu’à l’autre. Le crapaud est vert foncé, recouvert de pustules semblable a ceux des Frokustules, il ne fait pas loin d’un mètre de hauteur et n’a l’air d’avoir envie de se laisser faire. Le Frokustule n’est pas forcément très loin de cette description délicieuse.

Il est pourtant différent des deux premiers que j’ai affrontés, il est bleu foncé, fait plus d’un mètre de haut et à des pustules bien gonflées sur la tête, le dos, les bras et le torse. Il n’a pas du tout l’air du même gabarit que les deux premiers, je dois faire attention. Première étape, laisser les deux montres combattre, je parie sur le Frokustule personnellement. Je ne connais pas encore bien leurs techniques de combat, alors autant avoir un petit aperçu de ce qui m’attend plus tard.

Le deux bêtes se font face, le crapaud ne bouge presque pas, il doit attendre que le Frokutule face le premier mouvement. Et sans attendre l’écailleux fonce à pleine vitesse sur le crapaud, son accélération n’a rien à voir avec les deux autres petits, elle rivalise clairement avec la mienne.. Il saute et retombe gueule béante en avant vers le crapaud, celui-ci saute en arrière pour éviter la morsure. Toutefois le Frokustule arrive plus vite que lui sur la terre ferme et fond déjà sur sa proie. La créature démoniaque ouvre alors grand la gueule pour déployer son haleine fétide dans la zone ou va atterrir le crapaud. Ça ne loupe pas, même pour lui l’odeur est insupportable et il laisse une ouverture dans sa garde. Sans aucune hésitation le Frokustule fais un plongeon vers la patte arrières gauche du crapaud et y plante ses dents aiguisées.

C’est terminer. La bête n’est pas encore morte mais le combat est fini, elle n’a plus aucune chance de vaincre et encore moins de s’enfuir maintenant. Le démon aqueux relâche ça prise quand la bête est a terre et d’un coup de mâchoire fini le malheureux. Il commence alors à se repaître de son repas, c’est le moment. Aucune chance que j’arrive au corps à corps sans qu’il ne m’entende. Je vais tenter d’utiliser le rechargement rapide, puis foncer dague en avant vers lui en espérant que les carreaux lui face suffisamment de dégât pour que je puisse le prendre de vitesse.

Des bruits de mastication relativement horrible arrivent à mes oreilles pendant que je vise les jambes du monstre. Concentration.. et arbalète en main, je tire. Le premier carreau siffle, je réabsorbe mon arbalète et canalise mon essence.. une aiguille dans l’eau.. le deuxième tir par presque en même temps que l’autre, je commence à avoir le coup de main. Je sors de ma cachette et commence à courir vers lui, j’ai réussi ! Le premier carreau vient se loger dans son mollet droit, mais le deuxième se plante dans la carrasse du crapaud. Mince ! je ne suis pas aussi au point que ça finalement !

Le monstre me repère immédiatement et me fonce dessus, ignorant complètement la douleur du carreau qui lui transperce le mollet droit de part en part. Par contre j’ai vu juste, il est moins rapide maintenant, je peux le vaincre grâce à ça. Il se jette sur moi mâchoire acérée en avant et moi sur lui dague fermement dans ma main droite. J’arrive plus vite que lui, il ne s’y attendait clairement pas, j’esquive son coup de mâchoire en linge droite, comme celui contre la patte du crapaud, par un léger pas de côté et contre attaque. Je plante ma dague dans sa cuisse droite, mais la prise de mon arme m’échappe à cause de nos grandes vitesses combiné. Mes doigts lâchent la poignée de plus en plus, mais du bout de l’index j’absorbe ma lame avant d’arrêter ma course par un petit 180 degré en glissant dans la boue.

Mon adversaire ne s’en sort pas aussi bien que moi, sa jambe droite et maintenant hors d’usage et il n’a n’y réussit a me désarmer, n’y a me mordre. Je reconnais son expression, c’est la même que l’autre Frokustule avant son attaque suicide. Il utilise sa jambe presque comme si de rien n’était, il est clairement fou de rage, fonce sur moi me prenant par surprise, je pensais l’avoir mis hors d’état de nuire.

Je sais ce qu’il va faire.. je dois anticiper. Arrivé à ma portée il saute et retombe mâchoire en avant.. j’en étais sûr.. au dernier moment je me décale légèrement et les crocs de la bête atterrissent en pleins dans mon épaule gauche, je fais apparaître une dague dans ma main droite et la plante dans la gorge de la créature bloquer dans ma chair. Il ne lâche pas prise, il se battra jusqu’au bout c’est sûr, pas le choix, je retire ma lame et l’enfonce à nouveau dans la gorge de mon ennemie. Encore et encore et dans ses yeux et dans son crane et partout ou j’arrive à planter ma lame..

Tout un tas de liquide innommables gicle un peu partout sur moi. La bête finie par lâcher mon épaule et tombe au sol finalement vaincu. C’était mon combat le plus difficile jusqu’à maintenant et de loin. Je retourne à ma position plus élever pour constater l’ampleur des dégâts et me faire un checkup complet. Je monte alors sur une grosse branche d'un arbre en haut de la petite bute qui surplombe le marécage. Je m’assieds et pose mon dos contre le solide tronc.

Les dents ont transpercé la protection légère de mon armure, j’absorbe les vêtements qui cache mon torse et prends quelques secondes pour bien examiner ma plaie. Elle est semi-circulaire, mais peu profonde, l’écailleux n’a pas eu plus de force que ça à mettre dans son attaque, je l’ai donc bien amocher avant son attaque suicide. La lésion ne semble pas particulière horrible, peu de chance d’avoir une morsure venimeuse donc, c’est bien ça !

Pas besoin de prendre de risque inconsidéré, je fais apparaitre de l’alcool et des bandages que j’avais prévus d'avance pour nettoyer ma plaie et me faire un bandage propre. Je n’ai clairement pas envie de perdre un bras à cause d’une saleté de grenouille démoniaque. Bon pas de perte de mobilité, c’est juste un peu douloureux, mais rien de grave. Je peux repartir finir mon pari avec le vieux, prochaine étape... autre chose qu’un Frokustule.. j’espère.

Dé de RP :

1-2 : Je tombe sur un monstre occupé et il ne me remarque pas.
3-10 : Je tombe sur une piste fraiche.
11-18 : Je tombe sur une piste ancienne.
19-20 : Un monstre me tombe dessus dès que je descend de l'arbre.

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#1 'Le Dé Rp' : 15

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#2 'Le Dé de Rencontre' : 1

Je descends de mon abri temporaire et prends le temps de regarder plus en détail le paysage qui s’offre à moi. Ce marais est aussi moche que la rivière de tout à l’heure était belle. C’est rempli de mousse, de trous boueux, de roche moisie et d'une eau verte qui serpente entre tous ces éléments. De grosses libellules volent au-dessus de l’eau, ça explique surement la présence des grenouilles géante. Des poissons à l’allure des plus douteuses se fraye un chemin dans les faibles cours d’eau sombre.

Une puanteur ambiante embaume l’air, je ne sais pas exactement d’où ça vient, même si ça doit être un mélange d’animaux mort et de décomposition dans l’eau. D’ailleurs je n’y suis pas pour rien, vu que j’ai ajouté un cadavre de Frokustule a là pile, et le Frokustule lui-même a ajouté un crapaud géant. Je redescends en contre-bas pour aller récupérer mes carreaux sur la créture démoniaque et sur le crapaud. Tout juste mes carreaux absorbés, j’essaye de reprendre ma traque.

Et je suis plutôt chanceux, il y a des traces juste ici.. des traces de pas...trois doigts... ah non pas encore ! Attends, c’est peut-être les traces de ma dernière victime. Je commence à suivre les traces et plus je les suis, plus mon moral diminue, les traces s’éloignent du combat... et vont vers la Forêt de Fangorn.. euh non elle ne doit pas s’appeler comme ça.

Les traces sont petites, encore plus que celles que j’ai pisté jusqu’à présent, l’écart entre les pas est faible, un individu de petite taille. Je continue d’examiner les traces au fur et à mesure que je m’éloigne du marécage, elles sont peu profondes, surement un individu léger. Il doit être encore plus petit que celui qui avait des pustules uniquement sur la tête et le dos. Je remonte la trace jusqu’à un faible cours d’eau, tous juste 30cm de large et j’aurais à peine l’eau aux chevilles si je devais y mettre les pieds. J’aperçois à quelque mètre de moi celui que je piste depuis tout à l’heure.

J’avais raison il ne fait pas plus de 40 cm de haut, de couleur jaune-vert, les yeux rouges comme les autres, mais très peu de pustules, seulement sur la tête. A peine un jeune, même pas un adolescent, mais ça ne change rien, je dois progresser, je dois devenir plus fort, je ne peux pas rester impuissant, je ne peux plus. Je resserre ma prise sur ma dague, le cuir craque sous ma prise. J’ai pris ce chemin, je ne peux plus faire demi-tour, je dois continuer d’avancer à tout pris.

Je sors de ma cachette comme une furie en hurlant, mais après quelques pas je m’immobilise. La créature n’est surprise que peu de temps, je reste sur mes appuis, dague en main droite. Il fonce sur moi, il ne réfléchit pas, je l’attends de pied ferme. Il saute et retombe gueule la première sur moi, il est lent, très lent. J’attends le bon moment pour effectuer un bond en arrière pour esquiver sa morsure. Comme prévu, il est au sol avant moi et fonce sur là ou je vais atterrir et ouvre ça gueule pour répandre son haleine putride. Je tourne là tête pour qu’il ne voie ma prochaine action. Je me retrouve au sol, garde ouverte à cause de l’odeur, il fonce sur moi bondit en avant gueule la première, c’est lui qui a baissé ça garde. C’est à ce moment-là que je me retourne, mon bandeau sur le nez et dague en main, il est en plein élan, c’est trop tard pour lui. Je plante ma lame entre ses deux yeux et perce son crane dans un bruit de craquement sourd.

Je sens ses derniers mouvements se répandre dans son corps et faire vibrer ma lame, puis ma main. Je regarde la créature dans les yeux pendant que ses derniers spasmes s’estompent de concert à son dernier souffle. J’absorbe ma lame et mets un genou à terre. Ces mots non probablement aucune valeur, mais merci de m’avoir rendu plus fort, ton essence ne sera jamais perdue. Pas le temps de faire du sentimentalisme, je dois trouver encore une nouvelle piste pour faire 6 monstres vaincus.

Dé de RP :
1-2 : Je tombe sur un monstre occupé et il ne me remarque pas.
3-10 : Je tombe sur une piste fraiche.
11-18 : Je tombe sur une piste ancienne.
19-20 : Un monstre me tombe dessus.

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#1 'Le Dé Rp' : 9

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#2 'Le Dé de Rencontre' : 9

Mon adversaire vaincu, je me dirige vers le cours d’eau pour me laver le visage. C’est plus dur que ce que j’avais prévu, pas forcément sur le plan physique ou d’essence, mais émotionnel. Beaucoup de sentiments naissent et meurt pendant la chasse, la joie de trouver une nouvelle piste, la concentration sur chaque détail de l’environnement, toujours en alerte, l’impatience de trouvé sa proie. Ensuite viens le calme quand l’objectif est en vue, compréhension de ses mouvements et de ses techniques, confiance en soi et en ses capacités martiales. Et enfin l’assaut, préparé, minutieux, enfin autant que possible, l’ivresse du combat à mort contre un ennemi presque inconnu. Le face-à-face avec la mort ultime et pourtant cette sensation est tellement grisante.. Je suis fatigué.

Je me dirige vers le cours d’eau pour me laver le visage, je prends une bonne quantité d’eau et m’asperge le visage abondamment pour faire partir le sang, la salissure et ma fatigue.. bizarrement ça ne part pas ça. Et en plus maintenant je pue c’est une infection, au moins ma propre odeur ne sera pas détecter, en ce moment je dois juste sentir le Frokustule. Manquerait plus que ce soit la saison des amours pour eux me dis-je un sourire ironique sur le visage.

Bon bah c’est pas tout ça, mais je me sens un peu vider moi, j’ai faim ! Il est temps que je teste ce nouveau rouleau de compétence tout juste acheter au marchand. Ce Sparadrap à vraiment une quantité impressionnante de truc utile, même si je n’ai pas encore l’argent ou la puissance de tout utilisé, je sens que je vais souvent lui rendre visite. Je décide de tenter la Flamme Purificatrice d’Aliment comme il l’appelle, normalement la viande de monstre est impropre à la consommation, pour dire ça proprement. Dans les faits, essayer d’avaler certaine parties de monstre t’envoie au mieux aux soins d’urgence au pire direct à la morgue, mais bon impossible que Sparadrap se trompe, après tout il est trop cheater of the dead.

Je découpe une cuisse du Frokustule plus ou moins propre, je la nettoie à l’eau claire (tous les jours..non). Je dépèce la viande et plante un bâton dans la longueur du gigot, bâton que je pose entre deux hautes pierre, parfait un vrai barbecue. Je ramène du petit bois et commence à me concentrer pour utiliser la compétence. Après quelques secondes des flammes vertes sortent de mes paumes et vont "rôtir" le cuissot, une fumée noire épaisse s’en échappe, avec une odeur bizarre en prime. Rapidement les flammes s’arrêtent et la fumée avec, apparemment c’est près, enfin près non c’est pas cuit du tout en fait.

J’aurais dû prendre le temps de lui demander si ça cuisait la viande, pas grave, j’ai toujours de quoi faire du feu sur moi, j’ai toujours de quoi faire plein de trucs sur moi remarque. J’allume le petit bois à l’aide d’un briquet, je pose une petite timbale ou je mets les ingrédients pour ma marinade, un peu d’ail, moutarde, un cristal de bouillon qu’il me reste, sel poivre et laisser mijoter, tout simple. Et je commence à faire doucement griller ma viande, la grillade c’est une science, le plus important c’est d’arroser généreusement la viande avec la marinade.

Une douce odeur commence à se répandre dans la forêt et elle attire de terrible monstre gigantesque, volant avec des cornes et des crocs et... C’est un Frokustule n’est-ce pas ? Mais bon sang, je déconnais avec cette histoire de saison des amours moi !

Pour être honnête, j’espérais un peu que mon repas attire quelque chose de la forêt, mais pas un Frokustule, pas encore un Frokustule. C’est clairement pour le double repas gratuit qu’il est venu, il n’a pas été très discret quand a son arrivée, avec ses pas lourds et ses bruits gutturaux. Bon de toute façon la viande est déjà prête, autant invité mon nouvel ami à faire une petite danse en guise d’apéritif.

J’éteins le feu d’un coup de bottine qui recouvre le foyer de terre. Aucun moment de repos dans ce centre d’entrainement, c’est tous les jours l’horreur, c’est le pays piteux des êtres dégueu, des monstres pourris, oui c’est un paradis ! De visu il doit être aussi fort que le premier que j’ai affronté, un peu moins d’un mètre, des pustules sur la tête, le dos et les bras. C’est un autre jeune adulte, mais celui-ci à la peau bleu-violet.

« J’espère que t’es d’attaque parce que moi j’ai pas que ça a faire. T’es la quatre..cinq..sixième gueule d’anguille que je vais massacrer aujourd’hui, alors je te déconseille de faire... »

Il me fonde dessus.

«..Le malin »

Je reste sur mes appuis dague en main pour le prendre a son propre piège, comme avec le précédent. Étrange.. il est rapide.. très rapide, c’est bizarre, il me semble plus rapide que le gros du marécage. Non, c’est pas lui qui est plus rapide, c’est moi qui ne vois plus aussi bien ses mouvements, qu’est ce qui m’arrive ?! Il bondit sur moi gueule en avant, mais bien plus vite que prévu, non, c’est mon corps qui réagis moins vite ! J’esquive de très peu la morsure.

Comme avec l’autre il essaye d’empoissonner l’air ou je vais retomber pour briser ma garde, mais je connais leur truc maintenant, je n’ai qu’à faire apparaitre.. mon bandeau apparait sous mes yeux complètement lâche comme si je n’avais même pas essayer de l’attacher avec mon essence. Je retombe à terre en même temps que mon bandeau, les yeux emplis de larmes, j’ai du mal à voir, mais je sais ce qu’il va faire. La mâchoire de la créature se referme a quelques centimètres de moi, mais je ne suis pas assez loin, il a le temps de me mettre un bon coup de griffe qui lacère mon armure à l’avant-bras droit et atteins ma chair, du sang coule sur les restes de ma manche. Il retrouve son appuie alors que je suis en train de tomber à cause mon esquive tardive, il me pousse alors avec son épaule pleine de pustules qui éclatent sous le choc, pile sur la plaie fraichement ouverte.

Je tombe au sol plus loin, mon bras me lance et me brule terriblement. Saleté de crapaud vérolé ! Je dois faire, vite, je sens que j’arrive au bout de mon énergie, j’ai trop puisé en mon essence aujourd’hui, j’ai voulu en faire trop sans me reposer. Idiot ! Je n’ai pas le temps de me relever qu’il s’est jeté sur moi quenotte en avant, je suis au sol et impossible de rouler, je n’ai pas la place d’esquiver.

Je ne peux pas mourir ici, je ne dois pas mourir ici, pas maintenant ! Je puise dans mes dernières ressources et concentre le reste de mon essence en priant pour que mon entrainement ait valu le coup. Main gauche tendu vers l’avant je fais apparaitre mon arbalète armée, inspire, tir réabsorbe l’arbalète ... là c’est dur.. mon essence reflux dans tous les sens, elle refuse de se laisser faire.. le carreau file, atteints le monstre a l’épaule, il ralentit à peine.. sa bouche infâme se rapproche, 3m.. 2m.. 1m..dernière chance.. une aiguille dans l’eau.. expire.. mon arbalète réapparait et j’appuie instantanément sur la gâchette, le carreau ne bouge presque pas. En face à face avec la gueule béante de la mort.

Mon carreau est passé à travers la bouche ouverte du monstre, puis à travers tout son système nerveux centrale et maintenant seul la pointe du carreau ressort de l’arrière de son crâne. Le monstre s’effondre sur le côté, mort sur le coup. Je suis complètement essoufflé, j’ai failli mourir sur ça, je ne me sens pas bien.. je tourne de l’œil.

Dé de RP :

1-2 : Je me réveille en me sentant bien sans monstre au alentours.
3-10 : Je me réveille fatigué avec aucun monstre au alentours.
11-18 : Je me réveille fatigué avec un monstre au alentours.
19-20 : Un monstre me réveille et je suis fatigué.

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#1 'Le Dé Rp' : 13

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#2 'Le Dé de Rencontre' : 22

« Arg » .. Mais qu’est ce qui met arriver, j’ai encore la gueule de bois ? Je suis où là ? J’ai été sorti du Vahalla bar à coup de pompe au derche, encore ? Oh, mais j’ai atterri dans les poubelles en plus ou quoi ? Elles m’en veulent pour l’autre fois ? Impossible, personne ne m’a chopé cette nuit-là. Bon bah c’est pas ça, voyons voir.. Ah oui, Rex m’a fait récurer les chiottes de la guilde ! J’étais debout sur la cuvette des toilettes à accrocher une horloge, j’ai glissé sur la faïence mouillée, fait un vol plané et heurte la chasse d’eau de la tête ! Non, les toilettes c’était le pari et j’ai pas perdu. Oh.. dégueu, cette odeur... cette odeur ! Le Frokustule !

Je retrouve mes esprits et me redresse brusquement. J’ouvre les yeux et quel spectacle ! Je suis allongé à terre, recouvert de tout un tas de liquide qui ne m’appartienne pas et d’un mélange de boue et de plante, j’ai un frokustule mort à mes pieds et j’entends quelque chose de très, mais alors très, perturbant venant de ma droite. Là ou j’ai laissé ma pause repas, mon barbecue ?!

Oh, j’ai mal un peu partout, mais surtout au bras droit. Je tente de l’examiner silencieusement pour éviter d’attirer l’attention du truc qui boulote mon repas. Arg, ça pique ! Ma plaie à l’avant-bras droit n’est clairement pas belle, mais je m’attendais à pire. Déjà, dans ma chute mon bras a un peu frotter contre l’herbe au sol et une partie du pus qui était dessus est partit. Mais pas tant que ça, ce truc n’a pas envie de s’en aller de ma plaie et ça brûle, bordel ! Le reste ça a l’air d’aller, encore que.. mes membres ne répondaient plus si bien que ça avant que le destin me force à rejoindre l’inconscience.

On essaye.. Bouge le gros orteil ! Hmm facile en fait ! Bouge le bras gauche ! Ah d’accord ça va beaucoup mieux au final.. attend j’ai roupillé combien de temps ?! Surtout sans me faire bouffer ?! En parlant de manger, je bouge légèrement de ma cachette pour zieuter, par-dessus le rocher qui me cache pour l’instant, la carrure du machin qui se tape le gueuleton de sa vie.

Ok ! C’est bon ! J’en ai marre de cette forêt ! Une saloperie de cafard géant est en train de bouffer mon quart heur ! J’en ai marre ! 5 Frokustle et 2 cafards géant, moi j’en ai marre, des aventures épiques, des combats dantesques.. je suis un dératiseur ... mais même pas j’ai pas croisé un rat !

Bon, pour le moment il a l’air bien occuper avec ma brochette, donc je vais en profiter pour filer d’ici discrètement. Je me relève un peu plus, j’absorbe le carreau enfoncer dans le crâne du puant en touchant la pointe avec mon index. Bon, j’ai tous ? Je peux me barrer tranquillement enfin ? Attends une seconde.. mon bandeau.. c’est un cadeau d’Harmonie, je ne peux pas le laisser dans cet endroit !