Mise à jours des composant organique (Ft Elim)

Un problème commun mais compliqué à gérer chez les Marionnettes, peu importe le modèle, c'est la chair. Il en reste souvent peu, principalement le cerveau et certain tissus servant de "pont" efficace entre deux mécanismes. Mais s'il y a bien une partie du corps qui n'est pas conservé, c'est le système nerveux. Certes, il transmet des information à des vitesse non négligeable mais... Et bien ce serait oublier que les marionnettes ne sont pas des cyborg à proprement parlé. Ce sont des horloges humaines. Ce que le corps doit transmettre, c'est l'énergie électrique alimentant les machines complexe composant l’individu. Donc le système nerveux, avec sont surplus d'information et ça tendance gênante à transmettre la douleurs au cerveau... Il ne faut pas de ça !

Bien sûr, une telle décision implique bien évidemment sont lots de problème : les marionnettes sont moins réactives, elles sont moins capables de jauger de leur force et elle ne savent que rarement lorsqu'elle sont blessé. Pour régler ça, leur corps est conçut pour se mouvoir avec une rapidité surhumaine, contrant leur déficit de réaction et permettant parfois même de le dépasser. Pour la force, et bien leurs corps est conçut avec les matériaux les plus résistant possible et un mode "civil" est intégré dans leur paramètre corporel pour évité de blesser leur VIP dans certaines mission. Mais pour les blessures, très souvent, les marionnettes ne s'en rendant pas compte. Dans la majorité des cas, elle perdent en performance pendant un temps et on les "met à jours" et Hop ! Comme neuve ! Mais certain cas peuvent mener à une destruction définitive de certaine tissus, voir même l'intoxication du cerveau et donc la mort de la marionnette.

Heureusement, l'histoire d'aujourd'hui est loin d'être aussi macabre ! Non, ce jours-là, Ashlyn ne craignait pas pour ça vie. Cependant, elle craignait pour son rôle de servante de l'ombre. En effet, depuis quelque jours, le bruit mécanique de son corps c'était accentué, principalement au niveau de sa nuque. Dans son monde, elle l'aurait ignoré, sachant qu'il ne s'agissait que d'une erreur minime de fonctionnement. Mais pour sa maîtresse, elle ne pouvait pas se permettre de laisser ce bruit parasites prendre trop de place. Elle décida alors de profité d'un de ses temps libres pour ce rendre au quartier Nord, chez un médecin que Nepthys avait déjà rencontré et qui, d'après les dires, était capable de miracle. Elle savait que c'était trop, mais bon. Ce n'est pas comme s'il y avait des Machinistes qui se baladait en ville. Et même s'il se baladait en ville, elle ne souhaitait pas faire affaire avec eux.

Ainsi, elle traversa la bourgade, sans attiré l'attention sur elle, comme à son habitude. Elle s’arrêta devant le bâtiment et toqua sommairement à la porte, propre sur elle et prêtre à se montrer sous son meilleurs jours.

Un nouveau jour se levait sur le quartier nord, promettant une nouvelle fois des surprises. La clinique d'Elim, qui avait commencée comme une bâtisse en ruine, oubliée du reste du monde, était désormais une clinique propre, qu'il entretenait toujours avec un soin proche de la maniaquerie.
Et même si Emilia lui avait dit à de nombreuses reprises que ce n'était pas son travail, le loup trouvait un certains plaisir à balayer son entrée comme il l'avait fait depuis ses débuts.
Le balais était aussi vieux que la clinique, réparé plusieurs fois pour continuer à servir. Sur bien des aspects, il était à l'image de l'endroit et son médecin. Il était encore bien tôt et la petite cours, qui avait avant été l'entrée de sa maison était encore silencieuse.
Il y avait quelques patients, mais la plupart étaient des amis, et s'il entendit les écailles de @Blue Topaz frotter contre la pierre du sous sol, les vocalises matinale d'@Emilia Reisalin étaient absente, la jeune femme dormant encore à poing fermés.

C'était un bonheur simple, que de vivre entouré de gens que l'on estimait, dans un endroit calme et loin des tracasseries du centre ville. Sur bien des aspects, l'endroit était un petit peu sa petite forteresse. Et s'il manquait encore bien des choses pour que tout soit parfait, l'argenté avait appris à vivre avec bien peu de choses, si bien qu'il avait cette impression que tout lui débordait des mains.
Soupirant joyeusement, il termina son travail du matin, avant de faire un petit tour dans la cours, écoutant sa petite colocation se réveiller.
Préparant le café pour tout le monde l'hybride regarda le liquide opaque couler dans le récipient en verre dans sa cuisine, sa queue j'agitant à mesure que le contenant se remplissait.
Après un repas rapide, la plupart des occupants de la maison étant encore endormis, Elim commença sa routine matinale, ouvrant petit à petit les fenêtre de son bureau, ce dernier donnant désormais sur la cours de la clinique, plutôt que sur la rue, rendant ce dernier plus calme et agréable.

Ce fut précisément quand il termina d'ouvrir la dernière qu'il entendit quelqu'un frapper à la porte. Cette dernière était désormais plus lointaine, et était de la responsabilité de son infirmière, mais cette dernière, comme à son habitude, était encore sous la douche, massacrant allégrement une chanson populaire de Portalia.
Le médecin prit donc sur lui d'aller ouvrir lui même, heureux tout de même de pouvoir retrouver certaines de ses anciennes habitudes.

-Bien le bonjour ! Bienvenue à la clinique

Dit il d'une voix enjouée. Se rendant compte que son petit domaine n'avait toujours pas de nom. Un problème qu'il faudrait régler un jour.
Emilai se plaignant souvent que l'uniforme n'allait avec aucun nom mémorable autre que : la clinique.
Secouant la tête, il observa la demoiselle qui se présentait devant lui, le dépassant facilement en taille. Chose amusante, ses sens notèrent de léger cliquetis qui provenaient de la demoiselle, comme si elle avait sur elle une grande horloge.

-Je suis Elim ! Le médecin, que puis je pour vous ?

Sans se départir de son sourire, il fit entrer la demoiselle, dans le vestibule.
Ce dernier n'était pas très fourni en meuble, contenant toujours les vieilles chaises qu'il avait eut à ses débuts, des modèles en bois rustique, qu'un artisan de passage avait laqué pour donner une seconde jeunesses à ces vieilleries.

La porte s'ouvrit sur un petit homme au trait canin. Ses cheveux gris et ses oreilles qui semblait trahir ses émotions confirmèrent à la servantes qu'elle était bien en face du docteur dont elle souhaitait les services. Ce dernier la salua, et elle rendit son salut par un sobre levé de sa large robe tout en croisant les pied et pliant les genoux, pour donner une révérence respectueuse et raffiné. Elle ne souriait pas, montrant un visage neutre indiquant ni tristesse, ni colère, ni quoi que ce soit. Peut-être un semblant de curiosité ?

Elle suivit le médecin jusqu'au vestibule, où il dévoila enfin sa fonction. La question fatidique fut posé dans les même instant. Impassible, la jeune femme commença à enlever sa veste bleu pour laisser apercevoir sa chemise blanche qu'elle commença à déboutonner, seulement les deux premier bouton en partant du haut. Elle fit alors dos au docteur et, tout en tirant sur sa chemise de manière à ce que la partie supérieure de son dos soit à découvert, elle sortit enfin quelques mots.



Dernière édition par Ashlyn Parsons le Mer 25 Oct - 1:58, édité 1 fois

La demoiselle ne perdit pas une seconde, commençant à tirer sur sa tunique pour dévoiler son dos au médecin. Ce dernier sursauta presque en la voyant aussi pressée, sautant pour remettre un peu de tissus sur la demoiselle.
Secouant la tête avec douceur, il comprit presque d'instinct que la blonde n'était pas forcément comme tout le monde. Avec une voix douce, il lui sourit avant de lui indiquer la direction du cabinet.

-Je vais vous examiner dans le cabinet, ce sera plus agréable et plus calme.

Dit il en l'emmenant au travers de la cours, lui ouvrant la voie jusqu'à son bureau, ou elle aurait au moins un peu plus d'intimité que dans l'entrée.
Et maintenant qu'il avait la demoiselle, proche de lui, dans une pièce fermée, ses sens perçurent distinctement le bruis de cliquetis qui l'accompagnait. Cela, et l'odeur étrange qui émanait d'elle. Comme si elle portait une grande quantité de métal, et une autre matière qu'il ne connaissait pas.
Respirant un grand coup, pour tacher de ne pas paraitre décontenancé, il commença à examiner la demoiselle.

-Je vais voir ce que je peux faire, ne vous en faites pas.
Quand vous dites que cela vous gêne, c'est une douleur ? Ou autre chose ? C'est depuis longtemps ?

Avec délicatesse, il toucha la masse qui se trouva étrangement dur. Mais malgré son expérience, il ne voyait pas ce qui pouvait produire ce genre de petite tumeur.
Et sans connaitre la demoiselle, le loup risquait de peiner, à moins de se fier uniquement à sa magie pour la soigner, une chose qu'il n'aimait pas. Son rôle était certes de soigner, mais aussi de comprendre.
Surtout pour un cas comme la demoiselle.

-Parlez moi un peu de vous, quand vous vous en êtes rendu compte et...
Hum... Vous avez de l'huile sur vous ?

Son nez ne cessait de découvrir des odeurs différentes. Sans doute, ce détail serait passé inaperçu pour bien des gens, et l'argenté ne tenait pas à être impoli, mais ce parfum était des plus étrange. Surtout au vu de la demoiselle.
Encore un mystère de plus pour Portalia. Mais une telle figure aurait sans doute été remarquée dans le quartier nord. La seule chose qu'il ne s'expliquait pas vraiment, c'était qu'elle soit venue ici.

-Et... comment avez vous connu cet endroit ? Un ami à vous ?

Calmement et sobrement, Ashlyn remonta sa chemise et reboutonna sa veste. Sur les conseils du petit docteur, elle traversa la cours et entra dans une zone semblant être l'office du lupin. Observant autour d'elle la salle, elle attarda son regard pour voir s'il n'y avait pas des schéma de médecine, un squelette anatomique, voir quelque appareil de mesure qu'elle ne connaissait pas. Ne serais-ce que pour jauger le docteur mentionner par sa maîtresse. Après tout, Ashlyn se devait de juger ce jeune homme pour savoir s'il pouvait être utile pour sa sauveuse. Mais elle fut ramené au présent quand Elim lui demanda la raison de sa visite impromptue.


Tout en disant cela, elle leva son bras perpendiculairement au sol, de manière à avoir la pointe de ses doigts vers le ciel. Un léger crissement métallique se fit entendre, accompagné par un bruit de tissus mouillé que l'on déchirerai à petite dose. Elle baissa le bras juste après, reproduisant le même crissement mais sans le bruit de déchirure. Elle continua à répondre au bon docteur, indiquant alors le quand de sa découverte :

La demoiselle gardait un ton étrangement détaché, et ce malgré les dégâts dont elle souffrait. L'instinct de l'argenté lui hurlant que tout cela cachait quelque secret bien plus sombre que ce qu'il pensait.
La peau de sa patiente avait une texture étrange, certes douce au toucher, mais quelque chose de résolument peu organique. Et quand elle finit par parler d'huile, l'hybride comprit rapidement qu'il avait a faire à quelque chose de similaire au cas d'Emilia.
Son sang se glaça pendant un petit moment, se rappelant comment la prothèse mécanique de son assistante avait été implantée. Sans réels soucis pour la personne qui la portait et de façon presque cruelle.
Imaginer que la douce blonde devant lui avait subit la même chose...
Il secoua la tête pour tenter de chasser cela de son esprit, le loup n'avait pas besoin d'images parasites.

-J'avoue ne pas tout comprendre, mais ça ne m'empêchera pas de soigner ce pose problème ne vous en faites pas.
Je veux simplement situer précisément le problème avant d'entreprendre quoi que ce soit.

Sa magie était efficace, bien trop pour simplement officier comme médecin. Cela dit, voir des gens de toutes les origines lui plaisait bien. S'il était resté prostré dans son coin au début de sa carrière, il n'en serait certainement pas à ce point maintenant.
Et quand la demoiselle lui évoqua une amie, il ne chercha pas à aller plus loin. Le sujet avait l'air d'être sensible.

-Et bien cette amie à bien fait ! Sans vouloir me dire excellent dans mon domaine, vous avez l'air de souffrir d'un mal qui dépasse les compétences d'un médecin ordinaire.
Le soucis à l'air... étrange

Dit il alors que la demoiselle commença à effectuer des mouvements qui n'auraient pas du être possible, produisant deux mains de fer qui arrachèrent la peau de la demoiselle et qui tira un glapissement de panique à Elim, qui découvrit non pas des os poisseux de sang et des organes pulsants, mais des mécanismes qui auraient plus eut leur place dans une œuvre d'art qu'à Portalia.

-Voilà qui explique bien des choses.
Et bien, je ne pourrais pas voir les choses d'une meilleures façon.

Il fit au mieux pour ne pas bombarder la demoiselle de questions, essayant de faire au mieux pour rester maitre de ses propres interrogations.
Expirant un bon coup, il souffla avant d'effleurer les mécanismes du doigt.

-C'est parfait en tout cas, je vais essayer de trouver le problème au plus vite.
C'est étrange à demander... mais vous n'avez pas... froid ?

La question pouvait paraitre stupide, mais il imaginait sans peine le vent frai passer entre les rouages.
En pensant à cela, il ferma la fenêtre, pas tant pour la température, mais surtout pour éviter d'encrasser les mécanismes.
Commençant sa recherche, , il commença par le bas du dos, y trouvant quelques similitudes avec un corps humain. Il remonta ainsi jusqu'à l'omoplate, trouvant sans soucis la forme de bosse qu'il avait sentit.

-Ah j'ai !

Dit il en posant la main sur une bielle froissée, dont le métal déformé l'empêchait de se lever correctement. Un muscle, encore organique était pile sur son trajet, ce dernier ayant été gravement endommagé par l'action du mécanisme, provoquant un œdème assez vicieux.

-Je saisi ce qui ne va pas, vous avez du faire un effort trop important, ça à déformé une bielle.
Vous êtes comme cela depuis longtemps ? Pas que je cherche à savoir votre âge bien sur. Mais un ami forgeron m'a parlé d'un phénomène de fatigue du métal.
J'aimerai savoir si je dois renforcer toute une structure, ou si c'est plutôt dut à une surcharge soudaine.

Au final, un corps restait un corps, organique ou métallique, la méthode était souvent la même

Enfin dans son plus simple appareil, littéralement, Ashlyn put remarquer que le docteur semblait bien plus curieux, bien que possiblement intimidé par l’apparence étrange de la jeune fille. Cependant, la marionnette ne se laissa pas déphaser. Elle était là pour le travail, elle ne pouvait se permettre d'agir comme si elle était en civil. Ainsi, lorsque le docteur, dans le doute, lui demanda si elle avait froid, elle répondit neutralement, mais avec toute l'expertise de son ancienne vie :


Comme une machine bien huilé, elle ne laissa rien passer dans sa description. Elle n'avait pas l'intention d'être froide avec le docteur, mais elle était bien trop habitué à la rigueur militaire pour ne pas se laisser emporté par cette dernière. Et puis cela expliquerait au docteur pourquoi elle était dans l'incapacité de réagir à ses tripotages dans sa machinerie internes. Pas sur que le docteur était habitué à aire de la "chirurgie" dans un corps à 80% métallique.

Cependant, le docteur démontra la qualité de son travail, en trouvant rapidement le problème et même une raison problème. Et à nouveau, il la questionna au sujet de son état physique.


Et ça commençait à devenir urgent de trouver un mécano. Après tout, au bout de 5 ans sans révision, les risques d'accidents augmenté de 5% par an. Bien sur, à cet instant, elle n'avait pas encore rencontré accidentellement la jeune Allys, mais cela n'allait en rien tarder. Cependant, elle continua à répondre au bon docteur.


Derrière cette explication tout à fait logique, elle avait omis un, si ce n'était LE détail le plus important. Le fait qu'elle n'avait pas AIDER à porter le meuble, non. Elle avait porter SEULE plusieurs meuble en marbre, tandis que les prêtres s’occupaient de charges plus facile à plusieurs. Mais qu'elle le mentionnait ou pas, le résultat était le même, c'était cet effort qui était sûrement la cause de cette blessure.


Coupant son rythme militaire, son inquiétude réelle montait à la surface, maintenant qu'elle pensait enfin au conséquence d'une telle blessure. Sans se muscle, elle pouvait dire adieu à plus de 60% de la motricité de son bras. Et qui disait ça, disait impossible d'aider Nephtys convenablement.

Bien sur, c'était de la panique emmené par son inexpérience, mais le fait qu'elle ne produisait plus aucun agent naturel de réparation du corps aurait put donner du fil à retordre à n'importe quel autre docteur. Mais le docteur Elim, lui, était d'un autre calibre !

La demoiselle était humaine... A l'origine.
C'était là une chose qu'Elim venait de comprendre durement, à observer son corps mécanisé, qui n'avait désormais plus rien d'organique, si ce n'était quelques muscles encore fonctionnels.
Ces derniers tenaient des pièces mécaniques, comme des accessoires d'ancienne facture, rendu presque obsolète par tout le métal que portait en elle la jeune femme.
Soupirant en comprenant les implications de tout cela, le loup ne put que reprendre son travail, tachant de deviner les tenants et les aboutissants de tout cela avec ses yeux.
L'ensemble cliquetais, s'emboitait en une danse presque parfaite, mais dont la précision le mettait mal à l'aise.

-Je vois, et bien, au moins vous ne viendrez pas me voir pour un rhume.

Dit il un peu maladroitement, ne sachant trop comment traiter la chose.
Il fallait dire que de tout ce qu'il avait vu à Portalia, la demoiselle était une nouveauté, dépassant l'entendement de bien des gens. Et mieux valait sans doute qu'elle garde cela pour elle. De peur d'attirer certains regards moins bienveillants.
Mais elle était sans doute bien entourée, la preuve était qu'on l'avait guidée jusqu'ici.

-Donc pour récapituler, pas de suivi médical depuis un peu trop longtemps, et un léger surmenage qui à tiré sur vos membres, sans doute pendant quelques temps.
Et encore, ce n'est pour le moment que ce dont vous vous souvenez.

Laissant ses mains glisser à l'intérieur de sa patiente, il fit au mieux pour examiner les autres parties qui étaient reliées aux bras, mais ne trouva finalement que ces problèmes, le reste du corps de la blonde fonctionnant comme au premier jour.
Et si elle avait été plutôt froide jusque là, le loup décela sans peine l'inquiétude dans sa voix. Avec un petit rire chaleureux, il répondit :

-Non ne vous en faites pas !
Vous auriez été faite de chair en totalité, il aurait fallut du repos pour éviter que cela ne se reproduise.
Mais vu que vous êtes faite en grande partie de métal, il faut simplement soigner votre muscle et replacer votre bielle, la bonne nouvelle, c'est que tout cela est dans mes cordes !

Il n'était pas mécanicien, mais sa magie pouvait largement faire le travail. Même pour du métal.
Afin de soulager son pouvoir, l'argenté plaça tout de même sa main au niveau de la pièce défectueuse, et d'un mouvement de doigt, redressa le métal tordu comme s'il n'avait été fait que de papier, et ce dans un léger bruit de grincement.

-Ne vous en faites pas, j'ai simplement pré réglé le soucis de bielle.
Quant à votre muscle, il sera comme neuf !

Laissant sa magie infuser dans ses mains, il laissa cette dernière se répandre dans le corps de la demoiselle, baignant ce dernier d'une douce lueur cyan. Cette dernière termina de redressa la bielle manquante, faisant disparaitre les défauts dans le métal.
Le muscle endommagé se reconstruisit en quelques instants, et bien rapidement, chaque élément retrouva sa place d'origine.
Comme pour vérifier son travail, Elim prit la main de la blonde, levant son bras pour vérifier que le mouvement était correct.

-Pour moi, ça semble réglé, essayer de bouger à votre convenance pour voir si tout est ordre

Il était clair pour Ashlyn que le docteur semblait dérangé par la réalisation de ce qu'elle était. La petite blaguounette qu'il fit pour "détendre l'ambiance" était un indicateur clair de sa gêne. Ashlyn pouvait le comprendre. Elle même avait du mal, parfois, à accepter sa nature et les horreur qu'elle avait vécut et accomplie. Et elle savait bien que cela ne la quitterait jamais. Mais elle sourit sobrement et affirma :


Bon, il est vrai que dire à un docteur "Ignorez mon passé" était un peu bête. Surtout quand ce passé était clairement un gros poids médical. Mais c'était la façon qu'avait trouvé Ashlyn pour rassuré Elim.

Bon, il est vrai qu'elle se sentit mal lorsque l'homme lui indiqua l'absence de suivit médical dans la liste des problèmes ayant causé la blessures. En toutes honnêteté, elle avait omis BEAUCOUP de facteur à risques. Entre la drogues, les combat, les balles et toutes ces sources de défaut mécanique... Un peu honteuse, elle croisa les doigt et tourna ses pouces l'un sur l'autre, tout en regardant le sol avec une moue dissimulant mal son désarroi. Il était possible que le docteur l'analyse comme le fait qu'elle se sentait mal à cause de ses "problèmes de mémoires", car quelques instant après, il s'exclama sur un ton rassurant qu'il était capable de la soigner. Ce revirement de sujet poussa la jeune femme à relevé le visage, avec une expression bien plus surprise, positivement bien sûr. Elle continua son mutisme même lorsque le docteur remis sa bielle en place. Bien sur, pour elle c'était normal et sans douleur, de par le fait que... Et bien pas de nerf, plus le fait qu'elle avait subit de nombreuse réparation. Cela semblât cependant gêner le docteur, du moins le fait de la trifouiller de l'intérieur. En effet il affirma n'avoir que déplacer une pièce, comme pour la rassurer quand à ses manœuvre. Cette scène, assez humoristique pour la demoiselle, lui fit lâcher un léger "pff" cachant le début d'un rire stoppé prématurément. Cependant, il est vrai qu'elle se demanda pendant quelques instant comment le professionnel avait réussit à replacer sa bielle sans outils...

Ironiquement, l'absence de nerf de la jeune femme ne lui permis pas de remarquer que son corps venait de subir une réparation totale. C'est lorsqu'Elim affirma que le problème était réglé que la jeune femme se rendue compte que l'homme au oreilles étrange lui avait fait levé le bras au dessus du seuil bloqué.


Mais en disant cela, elle commença à bouger son bras bien au delà des contorsion possible d'un corps humain. Puis elle commença à le tordre dans tous les sens, dont certain clairement impossible pour un être normalement constitué. Surprise par ce résultat, elle brisa à nouveau son mutisme :


Oops ! Elle avait faillit, dans sa surprise, en dire un peu trop. Mais sûrement que cette question pleine de curiosité aussi vrai que forcé pousserait le docteur à ignoré cela ? N'est-ce pas ? Hum...

Si la demoiselle était heureuse de son sort, qui Elim était il pour dire le contraire ? Il avait vu bien trop de gens, pourtant en pleine forme, se plaindre de tout et n'importe quoi.
Et si son corps lui convenait, c'était déjà une bonne chose, et ce, même s'il avait des milliers de questions sur ce dernier.
Après ces soins rapides, la demoiselle brisa son silence, se faisant plus expressive en découvrant que le médecin avait vraiment réglé le problème.

-Oh c'est simplement mon pouvoir, soigner les gens.
Je ne savais pas si ça fonctionnerai convenablement sur vous, alors j'ai redressé la bielle qui était tordue. Et... j'ai essayé.

Avec le temps, l'argenté commençait à ressentir les limites de son pouvoirs. Et ce dernier était polyvalent, soignant aussi bien les être de chair et de sang que ceux fait avec des matériaux moins commun.
Le métal du corps de la demoiselle avait été régénéré lui aussi, à un niveau moins visible bien sur, mais soigné d'une certaine façon.

-Si je ne me trompe pas, je pense pouvoir réparer l'essence des êtres vivants, en accordant la mienne avec celle des autres. Votre corps retrouve simplement votre vitalité qu'il aurait dut avoir.
J'ai déjà pu faire repousser des membres tranchés, alors j'imagine que la processus doit être le même.

Dit il, un peu hésitant à livrer sa propre théorie sur la chose.
Il finit par secouer la tête, préférant rester sur le concret plutôt que sur la théorie magique. Il lui restait encore un bilan à faire.

-Je suppose que vous n'allez pas me dire comment vous avez obtenu ce corps...
Mais cela dit... je demeure curieux... Vous n'avez pas besoin de l'entretenir souvent ? Ou de manger ? Respirer ?

Plus il y réfléchissait, plus la chose lui paraissait étrange, car bien des actions du quotidien nécessaire à un être de chair lui semblait bien plus complexe une fois que le métal remplaçait les os et les organes.
De ses yeux de néophyte, il fit au mieux pour essayer de trouver une logique dans tout cela... Sans grand succès cependant.

-Mais faites moi plaisir, tachez de consulter régulièrement, que ça soit un spécialiste ou même moi.
Nous avons eu de la chance que le muscle ne soit pas sectionné, vous auriez pu perdre l'usage de votre bras. Et si vous aidez à déplacer des meubles... Prenez des pauses

Dit il, ses oreilles se dressant sur son crâne, comme un loup alpha aurait fait la leçon à un chiot, même si la taille ridicule du médecin ne lui donnait pas forcément une grande stature