Un temps en tête à tête [PV Timoléon} (Terminé)

Finalement, il n'y avait pas eut de conséquence pour lui. Si ce n'était du temps perdu à tenter d'expliquer des choses à des êtres qui n'avaient pas l'intention de comprendre ce qu'on leur disait. Dans les faits, c'était une punition déjà bien suffisante. Mais soit. Il avait eut cet impression que tout était organisé pour tenter de faire porter le chapeau à celui qui c'était occupé de son cas. Et même si ça l'avait suffisamment intrigué pour lui donner envie d'en savoir plus sur la situation et le pourquoi du comment ils en étaient arrivé là, il avait bien d'autre chose en tête. Comme par exemple, prendre un café. Et commencer à étudier ce monde dans lequel il se trouvait à présent.

D'un pas sûr, le port royal, il c'était dirigé vers son hôte. La remerciant d'un signe de tête, par politesse et respect, de l'avoir attendu en ces lieux qui ne lui était pas bien amicaux. "Allons-y" répondit-il simplement, lorsqu'elle l'invita à sortir de la grande bâtisse qu'était le QG de la Guilde. Ils se dirigèrent donc vers l'extérieur, pour ensuite rejoindre ce dragon de métal qui les portaient à chacun de leur déplacement depuis la veille. Il observa d'ailleurs encore une fois l'immense machine, avant de poser le regard vers la Cathédrale. Une bâtisse à l'architecture impressionnante, qui lui rappelait un peu son royaume. Une bâtisse qui accueillait donc une autre faction, tout aussi importante que la Guilde, l'Eglise.

- J'apprécierais un café. De préférence dans un commerce qui voit du monde passer. - Il finit par poser ses iris dorés par la lumière du soleil, sur elle - J'aimerais commencer à m'habituer à cette cité. A son peuple. Et à toute ces âmes qui lui donne vie.

Histoire de se mettre rapidement à cheval dans cette nouvelle vie qui s'offrait à lui. Histoire de voir rapidement le chemin qui lui conviendrait le mieux aussi. Afin de pouvoir commencer à agir, tout en lui permettant de tout de même continuer ses observations pour parfaire son jugement. Même si pour le moment, il restait amère face à cet "ordre" qui lui avait privé de sa victoire. De la fin de son combat. De sa guerre qu'il menait pour son roi. Et cela se voyait, puisque son masque autrefois parfait avait été fissuré avec les derniers évènements.

Timoléon laisse donc Magdalena choisir leur destination, et leur moyen de locomotion. Sans chercher à s'opposer à cela, tant que son désir était assouvie. Ce fut en tout cas une fois éloigné de la Guilde, qu'il reprit finalement la parole, pour revenir à ces derniers évènements.

- Pour en revenir à ce rendez-vous, j'ai un doute quand à l'utilité de la chose. Je ne crois pas qu'ils aient eut l'envie de comprendre mon point de vue. Où plutôt, j'ai eut l'impression qu'ils avaient d'autre chose bien en tête. Comme la sensation... Qu'ils cherchaient à accabler sieur Konostinos. - Il fut un instant pensif, venant se frotter le menton, avant de la regarder - Dites moi, vous savez comment la Guilde gère, habituellement, un guerrier sur la défensive et prêt à attaquer la première âme qui passe à porté d'arme ? Parce qu'à les entendre, la "violence" n'était pas la bonne approche...

Et pour lui, c'était impensable de faire autrement. Il ne voyait pas vraiment comment pouvoir, autrement, stopper un soldat en plein "délire" tout en protégeant efficacement les civils qui n'avaient rien demandé.

- Ils n'ont pas eut l'air de bien comprendre que j'étais prêt à mourir en faisant le plus de dégâts possible, à mon arrivé...

Et c'était bien sur ce point précis, qu'il respectait à présent Hypanatoï de son côté. Parce que même s'il lui avait brisé la main, même s'il était prêt à l'exécuter, il l'avait empêché d'aller blesser un innocent. Une situation qui continuait de hanter l'esprit du blond d'ailleurs. Lui qui c'était toujours vue en protecteur, c'était un instant placé sur les pas de ceux qu'il Haïssait...

Agir de la sorte, vouloir se mettre directement à cheval pour avancer, était une manière bien à lui d'éviter de ressasser l'orage qui c'était installé. Même si, soyons honnête, ce n'était pas la meilleur des solutions. Comment parvenir à dissiper une tempête si on venait à la retenir ? Quoi qu'il en soit, il avait fait sa demande. Et cela sembla plaire à l'aventurière qui ne tarda pas à l'inviter à grimper pour les emmener tout les deux au quartier Sud de la ville.
Ce fut donc sur la route que le blond vint à lâcher ces quelques reproches au sujet de la Guilde, n'arrivant pas bien à comprendre leur fonctionnement, et surtout ce qu'il c'était passé. N'arrivant pas non plus à bien digérer cet impression d'avoir été prit pour un débile.

Timoléon resta silencieux quand Magdalena prit la parole. Ecoutant ce qu'elle avait donc à dire sur le sujet, mais... Ne lui apprenant rien dans les faits au sujet de ce "Paragoï". Si ce n'était l'avis qu'elle avait de lui, et surtout le fait qu'elle semblait le connaitre. Quand à la suite, s'il était un peu bougon avec la matinée qu'il venait de passer, il s'adoucie un peu lorsque Dame Dragonstone vint à s'excuser de ne pas avoir agit suffisamment vite. Alors que sa curiosité venait d'être piqué au vif sur ce sujet de "pouvoir".

- J'ai crue comprendre cela oui, concernant sieur Konostinos. C'est un sujet qui est tombé sur la table au court de la conversation, et qui à l'air particulièrement... Complexe je dois dire. Comme situation. La Guilde semblait vouloir lui tendre la main mais... Ils semblaient utiliser des méthodes classiques pour tenter de coincer un criminel. Ou alors ils n'étaient absolument pas qualifié pour questionner qui que ce soit. Ils ont aussi osé suggérer que j'aurais put avoir été intimidé par lui, et courber l'échine pour ne pas accabler plus son dossier d'ailleurs.

Il maugréa un instant en repensant à ça, l'ayant vraiment au travers de la gorge pour le coup. Lui, le Lion du Roi, le Général de l'armée du fier royaume d'Astua, qui viendrait à se plier à la première intimidation ? Tsss.

- Ce n'est pas lui qui a commencé les hostilités. Il m'a même mit en garde de ne pas l'attaquer. Je ne l'ai pas écouté. Honnêtement, au vue de ce qu'il c'est passé, il aurait put faire bien pire. Et il c'est stoppé lorsque la garde le lui a demandé. - Il reste un instant pensif - Je n'irais pas jusqu'à glorifier son acte non plus, ou à dire qu'il y a été tout en douceur. Ni même qu'il n'a pas employé la violence, ne vous méprenez pas là dessus. Mais en fin de compte, je n'ai été que le seul blessé en ce jour, et c'est bien la seule chose qui compte. - Il finit par tourner le regard vers elle - J'étais déjà particulièrement blessé lorsque cela c'est produit. Avec ou sans son intervention, mon arrivé à la guilde aurait été la même. Alors ne vous en voulez pas pour cela, Dame Dragonstone. D'autant qu'avec la médecine de votre monde, je n'ai plus aucune trace de toute ces choses qui me sont arrivé.

Il ignorait si cela pouvait atténuer la peine qui semblait embuer l'aventurière. Mais il n'avait jamais été particulièrement doué pour ça. Enfin, les interactions social, en dehors des normes et de la bien séance Noble, étaient quelque chose qui lui échappaient. Lui, le Lion qui avait été forgé dans la discipline d'une armée. Lui qui avait été sculpté pour représenter le soldat parfait...

Timoléon descendit du dragon par la suite, ignorant les regards qui se posaient sur eux. Par réflexe, il tendit la main à Magdalena pour l'aider à finir de descendre l'échelle, puis posa les yeux autour d'eux, observant ce nouveau quartier et toute ces âmes qui parcouraient les lieux. Cette diversité d'espèce, englobant tant les Humains qu'il connaissait parfaitement bien, qu'une multitude d'espèce qui ne peuplaient que les mythes et légendes de son monde. Sans compter ceux qu'il n'avait même jamais imaginer l'existence. C'était pour lui, à la fois déstabilisant et fascinant, se demandant bien comment toutes ces différences étaient accueillie en ces lieux. Comment tout ce monde pouvaient bien s'entendre....

- C'est... Déstabilisant. Là d'où je viens, il n'y a que des Hommes. Bien que les écris parlent d'autre espèce qui auraient foulé nos terres autrefois. Sans que l'on en ait vraiment les preuves. - Il regarda d'ailleurs un centaure passer - Nos légendes racontent qu'autrefois, l'Humanité était en guerre contre des centaures. Ils ont toujours été dépeint dans nos histoires comme des êtres agressifs et sans pitié. Qui ont finit par être vaincu et détruit par quelques héros de notre mythologie.

Il ne montra aucun sentiment en livrant ces choses. Comme si tout était normal. Comme si cela pouvait-être que de simples histoires, sans croire une seconde que les centaures aient put exister chez lui. Mais il fallait bien se rendre à l'évidence. Son monde était loin d'être paisible.

Voila donc le quartier Sud et la diversité d'espèces qui circulaient dans ces rues... Le Blond avait observé les lieux, pensif en se demandant comment la cohabitation pouvait réellement se passer ici. Puis il était descendu de la machine, tendant par habitude la main à la rousse pour l'aider à finir les dernières marches...
Il y eut quelques secondes de flottement. Quelques secondes où l'une était surprise par le geste et où l'autre n'arrivait pas bien à comprendre pourquoi elle ne réagissait pas. Où il n'arrivait pas bien à comprendre ce qu'il avait put faire de si surprenant. Puis il vint à l'aider lorsqu'elle glissa finalement sa main dans la sienne, tout en écoutant les paroles qu'elle lâchait de nouveau. Il se contenta d'acquiescer concernant les évènements de la veille, puis finit par hausser un sourcil.

- Est-ce si rare en ces lieux ? C'est bien malheureux. Dans mon royaume c'est monnaie courante. Je viens de la haute Noblesse, ma famille avait quelques ancrages autour de mon roi. De sa cours.

Il ignorait ceci dit, si cette réponse pourrait l'aider à en savoir un peu plus à son sujet, à ces manières d'agir et de faire.

Ils c'étaient donc mit en route à travers ses rues. Lui parlant des centaures de sa mythologie, elle parlant de la diversité et du fait que chacun semblaient raisonnable en terme d'entente. Elle lui expliqua aussi le fonctionnement des portails, où ils allaient pioché. Et le fait que cette magie était capable de passer outre les limites des mondes mais aussi des limites du temps, le rendait particulièrement perplexe. Ce fut d'ailleurs précisément là, que commença à cheminer doucement l'idée que, si cette être était capable d'une telle prouesse.... Il pouvait bien voyager de monde en monde. Et que de ce fait, les problèmes d'ici pouvaient potentiellement venir gangrener son propre monde.
En tout cas, il la suivit jusque dans ce salon de thé, acquiesçant donc lorsqu'elle parla du fait de s'installer en terrasse. Ils trouvèrent donc une table, et le blond s'y installa avant d'attraper le menue pour y voir ce qu'il s'y trouvait.

- Donc. Nous sommes dans un monde qui accueil une multitude de race, provenant de divers mondes, aux cultures différentes. Est-ce que tout ce monde parvient réellement à cohabiter sans problèmes ? - Il finit par reposer le regard sur l'aventurière - Quand je vois la haine ancestrale existante entre mon royauem et Eskain.... Alors qu'en fin compte, il ne s'agit même pas de différence de race... Comment toute cette diversité parvient-elle à vivre ainsi dans la même ville, les mêmes quartiers ?

Alors non, il ne parvenait pas à se détacher de ces origines pour le moment. Continuant de parler de SON roi, de SON royaume. De SON monde aussi. Même si dans le font, il n'avait plus la moindre attache là bas. Si ce n'était ces domestiques, ou son second, à la limite. Peut-être que certains auraient un vide avec sa disparition. Mais lui.... Lui ne ressentait pas cela. Du moins, pour le moment. De toute façon, l'être qui comptait le plus pour lui avait rejoint les esprits peu avant qu'ils ne viennent à lancer l'assaut. Peu avant qu'il ne s'engage dans ce combat qui l'aura confronté au chef de guerre adverse. Peu avant qu'il ne s'engage dans ce combat qui l'aura vue disparaitre à travers un portail inconnu.

- Il n'y a jamais eut de guerre civile ?

En tout cas, à côté, il finit par commander un plat, ayant effectivement faim. Prenant un simple plat au poulet, ne cherchant pas la complication pour ce premier repas en ville. Et gardant donc le café pour plus tard.

Pas de noblesse donc ? Enfin, pas de noblesse comme il l'avait connu. Etais-ce un mal ? Dans les faits, oui, ça déstabilisait un peu le blond, puisque tout ce qu'il avait connu, et qu'il pensait immuable avait disparut. Mais d'un autre côté.... Au vue de tout ce qu'il y avait dans les ombres, c'étaient peut-être mieux. Bien qu'il ne puisse douter un instant du fait que ce système devait avoir tout autant d'ombre. De différente nature. Une nouvelle obscurité avec laquelle il allait devoir se familiariser. Et s'en protéger tout en devenant le prédateur qu'il aimait être pour ce genre d'écosystème.
Timoléon n'avait donc pas plus commenté sur ce sujet, se retrouvant surtout assez perplexe à s'imaginer un monde où la galanterie n'était pas. Et la politesse ? Allait-il devoir se mettre au même niveau que les roturiers ? Oh, pas qu'il le voyait comme une sous classe ou quoi que ce soit... Mais il n'avait jamais réellement apprécié leur façon de parler. Probablement trop habitué aux protocoles de la noblesse d'Astua. Trop façonné pour suivre un système qui devait se montrer comme particulièrement complexe aux yeux de personnes extérieurs.

Enfin. Il c'était donc installé, tout en posant ses questions sur toutes ces âmes qui circulaient dans les rues de cette ville, restant assez perplexe sur le calme qui s'imposait entre eux malgré les différences. Timoléon écouta donc les paroles de la rousse alors qu'il observait tout ça avec une grande attention, essayant de commencer à reconnaitre certaines races, même si dans les faits, lui n'en avait cure des appartenances raciales. Tant que les gens restaient polie et respectueux....

- Je vois....

Il resta pensif un instant, ne parvenant pas à faire autrement qu'à comparer Portalia et Astua. De marquer toutes les différences qu'il y voyait notamment. L'absence de roi, le fait d'être gouverné par un conseil. Cette multitude de race et de culture différente qui se mélangeait.... A noter ceci dit qu'il ne semblait pas s'offusquer du fait que homme comme femme se déplaçaient librement. Qu'il n'avait même jamais été contre de se faire interroger par une femme, où même choqué de voir des gardes femmes. Non. Dans son royaume il n'y avait pas de différence sur ce point. Une femme qui voulait prendre les armes était accueillit de la même façon qu'un homme qui le souhaitait. Et vice versa. D'ailleurs, le terme Galanterie en Astua ne désignait pas juste une courtoisie envers les femmes, mais une courtoisie envers n'importe qui. C'était un signe de respect, de politesse.

Enfin. Timoléon entendit donc bien les explications que l'aventurière lui offrait. Et cette idée que des gens pouvaient être entrainé en ces lieux, peu importe leur monde ou leur époque, le perturbait grandement. Non pas par soucis d'intégration, mais plutôt parce qu'il s'imaginait que ce genre de magie pouvait-être un danger pour tout les mondes existants....

- Mais du coup. Vous dites que les portails amènent des âmes de tout univers et de toute époque. J'imagine qu'il n'est donc pas compliqué pour cette déesse de l'Ordre et ce dieu du Chaos, de se promener à travers tout ça, ais-je tord ?

Et en soit, a s'imaginer ça, il voyait un peu plus le problème que cela pouvais générer. Et pour ainsi dire, même s'il n'avait pas d'attache -ou plutôt qu'il n'en avait plus- dans son monde d'origine, il n'avait pas spécialement envie que d'autre divinité viennent rajouter un foutoir par dessus le bordel ambiant qu'il y avait déjà là bas.

- J'imagine, que répondre à l'appel de l'Ordre, c'est d'une certaine façon, prendre les armes pour défendre sa patrie....

Et il fut particulièrement pensif sur ce point...

Timoléon écouta la réponse avec attention en tout cas, profitant de son repas en même temps, continuant de réfléchir sur le sujet. Pas de retour en arrière donc. Pas pour le moment en tout cas, même si le blond continuait de garder espoir sur le fait qu'il pourrait après tout ça, retourner auprès de son roi. Retrouver ses richesses et son rang. Peut-être étais-ce là un moyen qu'il avait pour ne pas entièrement sombrer après avoir perdu tout ce qu'il c'était construit jusque là. Ainsi que l'héritage des Némée.
Mais si la rousse disait que les royaumes étaient saufs... Il restait un côté incertain si jamais le chaos venait à gagner cette bataille. Et pour ainsi dire, Timoléon venait de renforcer cette croyance que celui-ci serait capable de s'attaquer à tout les mondes s'il s'en retrouvait libre de tout mouvement.

Magdalena sut capter l'attention du blond d'ailleurs, quand au rôle de l'église. L'armée donc ? Voila qui l'intéressait. Voila un domaine qu'il connaissait particulièrement bien.

- L'armée est donc contrôlé par l'Eglise ?

Il hausse un sourcil. Si dans un premier temps il y voyait une armée de fanatique, au vue de l'appellation de cette faction, il ne voyait pas vraiment la Dame au Pied Lourd s'attacher à ce genre d'institut, s'ils étaient aussi fanatique que ce que cela pouvait présager. Il nota donc dans un coin de sa tête d'aller y faire un tour, et voir s'il aurait la possibilité de poser sa pierre dans ce combat, avec l'aide de l'Eglise.

En tout cas, sans qu'il n'ait besoin de creuser la question, la dame se pencha sur les ombres qui gangrenaient ces lieux. Et ces ombres prenaient donc la forme d'une organisation terroriste nommé Dark Soul. Des âmes qui restaient donc discrète la plupart du temps, mais qui parvenaient à commettre quelques atrocités, tout en s'opposant aux actions de l'Eglise. Il fronça les sourcils face à cette révélation, alors que dans son esprit, les Dark Soul devenaient donc un problème qu'il fallait traiter. S'il souhaitait protéger son monde, il allait devoir se battre contre ceux qui ne voulaient pas que l'ordre affronte correctement le chaos.

- Voila donc ce qui peuple vos ombres. De vulgaire terroriste. Hm....

Il fut pensif un instant, se demandant si les ombres de chez lui étaient plus dangereuse que celles d'ici. Avant de finir par décréter arbitrairement que les ombres qu'il connaissait étaient plus dangereuse. De par leur nature invisible dans les ténèbres, et le fait qu'elles n'avaient pas spécialement de but précis. Et donc pouvaient frapper n'importe où et attaquer n'importe qui, sans aucune distinction, sans laisser la moindre possibilité de se défendre, sauf si vous étiez armé de feu.

Pendant qu'il réfléchissait à tout ça, Magdalena finit par lui poser une question sur lui. Pas sur son monde, mais lui et uniquement lui. Sur ses centres d'intérêts notamment. Sur ce qu'il pouvait apprécier en dehors de ce qu'il considérait comme étant son travaille....

- Hm.... Je passais énormément de temps à l'entrainement en vérité. Pour continuer de garder une lame affutée, et pourquoi pas la rendre plus dangereuse encore qu'elle ne l'est actuellement...- Il faut dire que dans le fond, il ne prenait pas énormément de pause, se plaisant dans l'exercice même du maniement des armes - Mais j'appréciais affronter quelques nobles de la cours du roi aux échecs. - Bien qu'à y réfléchir, ce jeu était d'une certaine façon, un entrainement comme un autre, même s'il venait aiguiser l'esprit plus que la lame. Mais une bonne lame entre les mains d'un esprit aiguisé pouvait être dangereuse et efficace, non ? - J'appréciais aussi prendre le temps avec mon chien. Lui apprendre de nouvelle chose aussi...

Mais parler de son chien rendit son regard plus terne. Il s'agissait d'une créature stupide aux yeux de la plupart des nobles qu'il côtoyait, mais l'animal avait toujours été son monde en dehors de l'armée. Cet idiot d'Orion lui manquait aujourd'hui. Et contrairement à ce que l'on pouvait penser, ce n'était pas l'Ordre qui l'avait séparé de l'animal, mais bien le temps. Le canidé ayant quitté le monde des vivants peu de temps avant la bataille qui lui avait value un allé simple sur Portal. Au moins, il parvenait à se consoler sur le fait que la malheureuse bête ne se serait pas retrouvée seule après son départ.

Timoléon écouta donc l'explication au sujet de cet église. Et évidement, cela titilla grandement sa curiosité. S'il voulait être utile, alors peut-être devrait-il se tourner vers cet institution. En tant que soldat, puis Général, il devait bien pouvoir y trouver une utilité non ? En tout cas, il le nota bien dans un coin de son esprit, se promettant d'aller y jeter un coup d'œil dès qu'il serait libre. Il se contenta donc d'acquiescer à l'explication, mangeant tranquillement son plat.
La rousse avait donc enchainé par la suite sur les ombres qui peuplaient les ombres de ce monde. Ils se nommaient donc Dark Souls, et étaient donc vue comme des terroristes. Des âmes vicieuse, qui s'infiltraient dans les moindres interstice que l'ont laissait sans surveillance. Sur ce point là aussi il se promit d'en apprendre plus, histoire de ce faire son propre avis.

- Entendu. J'irais me renseigner un peu plus aux sujets de ces groupes par la suite.

Il ne semblait en tout cas, pas prêt à rester loin de tout ce qu'il se passait. Il n'était pas prêt à prendre suffisamment de recule pour bien digérer la situation dans laquelle il se trouvait, mais rester immobile n'était pas bon pour son mental, mais aurait plutôt tendance à lui faire broyer du noir plus qu'autre chose. Même si dernier point finirait tôt ou tard par le rattraper. Chose qu'il savait.

L'Aventurière prit en tout cas, la décision de changer le thème de la conversation, venant se tourner plus vers lui. Vers cette personne qu'il était. Et le blond comprit bien où elle voulait en venir en soit. Et pour ainsi dire, il se rendait effectivement compte qu'en gardant ses hobbys, il pourrait probablement mieux encaisser les choses par la suite.

- C'est un jeux qui se joue à deux. Vous avez un plateau à damier et différents Pions ayant différente façon d'utilisation. Le but étant de venir prendre le Roi adverse. C'est un jeux qui demande de la tactique et de la réflexion. Si on trouve un jeu de ce genre, je pourrais vous apprendre à y jouer si vous le souhaitez.

Sur le coup, il se demanda si ce jeux était une spécialité de son monde, se questionnant sur s'il y avait eut d'autres âmes avant lui, ayant apporté ça en ces lieux. Et puis, peut-être y avait-il d'autre jeux dont il ne connaissait pas encore l'existence, qui pourrait bien le tenter, non ?
Puis la conversation était passé sur le sujet des chiens. De son chien. Et si la proposition de la dame le toucha - sans pour autant laisser échapper le moindre sourire, ne se forçant pas face à elle- il finit par remuer négativement la tête.

- C'est fort aimable à vous, Dame Dragonstone. Mais je me vois contraint de décliner. Pour le moment du moins. Je doute que vous ayez la même race ceci dit. Il s'agissait d'une race de chien de guerre bien spécifique à Astua. Dans mon monde, cette race n'était nul part ailleurs. Mon peuple est d'ailleurs particulièrement fier de cette création et n'en a jamais vendu à un quelconque étranger. Seul les membres de l'armée du Roi Aslan est en mesure d'en posséder. Peut-être pourrais-je trouver un chien solide, fidèle et aussi courageux que les Dogues Royaux... Mais je préfère avoir une vie bien ordonné avant de prendre ce genre de décision. L'éducation d'un chiot prend énormément de temps. Temps que je n'ai actuellement pas.

Il inclina la tête pour la remercier pour la proposition ceci dit.
Timoléon s'attaqua à son propre dessert de son côté, ayant plutôt opté pour... Un café gourmand. Il était hors de question pour lui de quitter cette table sans son café après tout. Café qu'il avait attendu une bonne partie de la matinée l'air de rien, tout de même.

- Oh ne vous ne faites pas pour la nourriture. Je n'ai pas vraiment de préférence, ni d'aliment que je préfère éviter. - Il faut dire que dans l'armée d'Astua, on apprenait rapidement aux nouvelles recrues à aller au plus simple concernant la nourriture. On leur apprenait aussi à se débrouiller seul, perdu en pleine nature.... - Nous pouvons aller voir rapidement pour quelques vêtements oui. Mais je vous rembourserez par la suite, vous êtes déjà bien fort aimable de m'héberger sans demander le moindre loyers...

Et cela le rendait d'ailleurs quelques pas mal à l'aise. Mais il n'était pas non plus aveugle, et c'était bien rendu compte qu'actuellement, il ne pouvait pas vraiment se permettre grand chose.... D'ailleurs.... La vie sans la fortune de sa famille, s'annonçait particulièrement compliqué à appréhender....

Timoléon ne put s'empêcher d'esquisser un sourire léger à l'évocation du café durant une partie d'échecs. Un sourire qui pour une des rares fois n'était pas dut à la contrariété que lui imposait une personne qu'il n'appréciait pas, ou qui n'avait pas les bons codes pour ce faire apprécier de sa part.

- Ce sera avec plaisir dans ce cas.

Et puis, peut-être qu'il pourrait trouver une adversaire à sa taille ? Il faut dire qu'il était plutôt bon dans ce jeux. Et au sien de la noblesse, il était connu pour être un adversaire particulièrement coriace, que l'on défiait lorsque l'on était sûr d'être à la hauteur. D'ailleurs, son plus grand adversaire était le roi lui-même, avec lequel il jouait régulièrement. Ne serais-ce que pour discuter à deux de la sécurité du royaume ou de la guerre qui secouait le royaume d'Astua.

Timoléon écouta donc la suite avec attention, acquiesçant pour la cuisine, ne doutant pas qu'il apprécierait -lorsque l'on avait connu les rations de guerre ou la cuisine faites de ce que l'on trouvait en pleine nature, on ne faisait pas vraiment la fine bouche il faut dire. Mais ce n'était pas la partie qui l'avait le plus titillé. Non. En faites, il ne faisait que parler de lui depuis le départ mais.... Qu'en était-il d'elle ? Apparemment elle n'avait pas été invoqué ? C'était donc possible d'être.... Ba oui. Bien sûr. Il ne continua pas plus loin sa réflexion, se souvenant qu'il ne connaissait même pas l'histoire des lieux. Et que de ce fait, avec un tel flot d'invoqué, il devait forcément y avoir des naissances.

- Vous êtes donc originaire de ce monde ?

Oh bien sûr, il attendait bien plus qu'un simple oui en réponse, mais n'était pas vraiment parvenue à poser correctement les mots pour ça. Oh il savait interroger des suspects. Mais échanger de façon tout à fait normal restait quelque chose de compliqué pour lui, même s'il faisait pas mal d'effort. Des efforts pour cacher d'une certaine façon la solitude qui l'avait façonné.
En tout cas, il profitait tranquillement de son café et des gourmandises qu'on lui avait servie alors qu'il écoutait la rousse. Il acquiesça d'ailleurs concernant le livre des comptes.

- Les bons comptes font les bons amis, comme on dit. J'apprécierais un peu d'avance, concernant quelques vêtements et la réparation de mon armure. Celle-ci me sera utile pour me rendre utile en ces lieux, et parvenir a apporter de quoi vous rembourser. - Il ne parla pas de son épée, ni de son bouclier, commençant déjà à savoir comment il allait s'y prendre pour cela, jouant d'ailleurs avec sa chevalière qui ne ressemblait plus à grand chose après le choc qu'elle c'était prise - Mais si les connaissances ont aussi grande valeur à vos yeux, je pourrais vous fournir tout ce que je connais, en échange de votre hospitalité.

Et uniquement ça. Il était hors de question d'échanger quelque chose qui n'était pas tangible contre des vêtements ou autre objets qui n'avaient rien de "vitale" à ces yeux.

En tout cas, c'est une fois café et thé terminé et addition payé, qu'ils avaient finit par reprendre leur marche à travers les rues commerçantes. Timoléon prenant le temps d'observer les vitrines et notant quelques adresses pour après. Il en profitait aussi pour continuer d'observer cette multitude de races qui coexistaient entre eux. Ces interactions qui s'y déroulaient aussi. Les prix affiché, cette monnaie qu'il ne connaissait pas et qu'il tentait de passer par dessus les pièces d'or d'Astua pour se faire une idée des valeurs.

- J'en avais l'intention, ne vous en faites pas. J'ai vue un marchand qui présentait des échiquiers, mais ce n'est pas ma priorité pour le moment. - Il continua donc sa route tranquillement - Mais non, Enfin.... Le centre, la cathédrale à quelques similitude avec la grande cité de mon royaume. Mais cela ne ressemble pas vraiment. La cité royale, était particulièrement ordonné. Il s'agissait d'une œuvre architectural de mon monde d'ailleurs, tout étant parfaitement symétrique, entrant dans un cercle parfait, protégé par de haute muraille. Le Palais étant en son centre. Tout avait été réfléchit pour permettre une protection maximal en cas de siège ou de tentative d'invasion.

Et à dire vrai, le royaume d'Eskain avait été, jusque là, le seul royaume à oser chercher des noises auprès d'Astua. Mais si Timoléon ne connaissait pas réellement le début de cette haine ancestrale, il mettait cela sur le compte d'une culture drastiquement opposé. En tout cas, il finit par montrer la boutique tailleurs.

- Celui-ci possède des tissus qui m'intéresserait bien.

Et sans vraiment attendre, il s'y dirigeât.

Timoléon s'en retrouva perplexe face à la réponse de la rousse quand à ses origines. Ne sachant pas si quelque chose viendrait ensuite, ou s'il devait reformuler sa question... Heureusement, il n'eut pas vraiment le temps de rebondir que le repas se finissait alors qu'il était question d'avance pour ce qui lui était nécessaire. Il se contenta d'acquiescer ceci dit, ne voyant pas vraiment l'utilité d'en rajouter une couche sur le sujet. Il se leva ensuite, attendit que le repas soit payé, puis ce mit en route à travers ses rues en bonne compagnie.
Ce fut donc une fois en route que la Rousse reprit la conversation sur ses origines. Timoléon haussa un sourcil sur le coup, mais écouta avec attention tout ça. D'ailleurs il fut particulièrement surprit d'apprendre qu'elle venait d'une population vivant dans les abysses.... Et en vérité, il eut un peu de mal à bien l'ingérer. Dans son monde, ce genre de chose n'était possible qu'avec la volonté du Dieu Aquasius. Le dieu qui avait créer l'une des pires crapules qui parcouraient les Océans d'ailleurs.... Mais soit. Il avait bien conscience qu'ici les choses étaient différente. Même si les croyances de son monde continuaient de perdurer dans son esprit. Cela devenait difficile de faire la part des choses pour lui. Alors il s'accrocher à une autre information, quelque chose qu'il ne connaissait pas du tout.

- Qu'est-ce qu'une Usine ?

Il ne savait même pas ce que cela pouvait-être d'ailleurs. Le seul lien qu'il parvenait à faire n'ayant strictement rien à voir en sommes, puisqu'il s'agissait d'une espèce animal...
Enfin. Il acquiesça en tout cas, concernant la sortie de la cité, comprenant bien qu'il devait de toute façon appréhender correctement ce nouveau monde avant de tenter quoi que ce soit.

Le blond c'était donc engouffré dans un commerce. Il laissa donc Magdalena le suivre, tout en regardant les lieux avant de ses iris assombrie par la différence de lumière entre l'extérieur et la boutique ne viennent se poser sur le gérant. Un homme qui connaissait visiblement bien son hôte actuelle. Et évidement, l'ancien général ne put que recueillir quelques informations qui vint à titiller sa curiosité. A quoi pouvait bien ressembler un Opéra dans ce monde ? Ou même un bal masquée ?....
Enfin. Timoléon inclina la tête pour remercier l'homme lorsqu'il lui offrit la possibilité de faire sa demande avant de regarder Magdalena, laissant échapper un "Entendu" concernant sa commande à aller faire.
Le trentenaire n'attendit pas plus pour voir avec l'homme qui lui faisait face du coup, faisant trois demandes bien précise en terme de tenue. Il lui fallait une tenue de tout les jours, pour parcourir la ville en tant que "civile", une tenue particulière qui devait se porter sous son armure, et donc se devait d'être confortable et lui permettre tout mouvement. Puis une tenue de "soirée" comme il les appelait. Histoire d'être paré à toute éventualité sur ce point.

Et si la tenue dites "civile" fut rapidement à faire, puisqu'il y avait déjà des pièces de faites dans la boutique, et qui lui allait, pour les deux autres, il fut obligé de passer par la case de la prise de mesure. Mais soit. Ce n'était pas comme si ce n'était pas une exercice qu'il maitrisait, dut à ses origines.
Lorsque la Rousse finit par revenir, ils avaient déjà finit ce passage. Le choix des vêtements pour la ville ayant aussi été fait et mit de côté. Il ne restait plus qu'une chose, c'était le choix des tissus. Chose qu'ils étaient en train de faire lorsqu'elle avait finit par repasser la porte.

- Vous revenez pour le choix du tissus, Dame Dragonstone. - D'ailleurs il montra un tissus rouge au tailleur, pour valider un choix - Cela devrait être rapide.

Il faut dire que si Timoléon était à cheval sur la qualité, et qu'il s'y connaissait à force de faire attention à tout ces commerçant qui tentaient d'arnaquer les gens dans son royaume, cela n'avait pas empêché que les choses se fasse rapidement. L'ancien Général était d'ailleurs assez content qu'il n'y ait pas eut de couac dans l'exercice.