Sirius Licurius
Joli Cœur Maso
Bronze
0 Pts
- Date d'inscription :
- 09/01/2023
- Gils :
- 1831
- Disponibilité Rp :
- Disponible ! o.o
- Messages :
- 90
- Métier :
- Bouc émissaire des clowns, Mercenaire du racolage
- Couleur d'Essence :
- Verte
- Familia :
- Nine Head
- Style d'Arme :
- Deux épées courtes à une main
- Rang :
- Argent @
- Puissance d'Essence :
- 1935
Les effluves de la métropole avaient la capacité enivrante de peindre une fresque aux milles couleurs, les cultures en plein choc de douceurs animées par une entente délicate et pourtant si forte ne pouvait qu’inspirer un homme simple. C’est en achetant des fruits de mer dans ma poissonnerie préférée du quartier ouest, l’écaille argentine, que cette pensée m’était revenue. Elle me revenait d’ailleurs tout le temps quand j’avais à déambuler dans les rues effrénées de la cité pour me vider la tête. Aujourd’hui ce furent les parfums de la mer et de ses sels qui avaient capturé mon attention et m’avaient amené à aller acheter de la viande blanche et juteuse de Kraken fraîche pour manger ce soir, j’allais me régaler à coup sûr.
En revenant vers le cirque, mon grand chez moi bien spacieux, je m’étais mis à retrouver l’ennui des temps. En effet depuis l’attaque de Portalia, les affaires n’allaient pas très bien dans le domaine du divertissement. Même si c’était paradoxalement exactement ce dont la ville avait besoin en ce moment : difficile pour les gens de souffler, rire et s’amuser quand ils sont constamment sur le qui-vive et ont une peur exubérante de mourir à tout moment. J’avais donc été forcé de multiplier les jobs de mercenaire pour maintenir mon niveau de vie plutôt matérialiste. Tout cela ne me plaisait pas du tout et alors je n’avais moi aussi eu du mal à rire et rêvasser comme à mes habitudes.
Plus je m’approchais de mon quartier, plus j’avais une impression -et non pas une prémonition claire- qui prenait de l’ampleur dans mon esprit. Celle que quelqu’un m’attendait quelque part. Je tâchai donc de revenir assez rapidement pour ne pas faire possiblement attendre cette personne. Comme de fait, Luc m’attendait à l’entrée du grand chapiteau avec un air impatient, mais ce n’était pas lui qui avait fait l’objet de mon intuition pressante.
- Nous avons un client qui veut se faire lire son avenir ou quelque chose du genre, enfin c’est ton domaine alors je te laisse voire ce que tu peux faire pour lui. Il est à l’intérieur en train de parler avec Apollyon.
J’eus un sourire joueur, Apollyon c’était notre clown vedette. Très apprécié du public il ressemblait presque à un magicien avec ses vêtements bien spéciaux et son maquillage, mais son ton farceur et ses deux petites paires d’ailes d’anges frétillantes trahissaient sa nature de comique professionnel. Il était un ange avec l’apparence d’un jeune garçon blond aux yeux verts pétillants. Il ne faisait donc aucun doute pour moi que le client mystère avait au moins été placé entre de bonnes mains pour m’attendre et qu’il serait fort probablement d’humeur particulièrement bonne. C’était excellent parce qu’il pouvait être délicat et parfois même déplaisant de savoir ce que la vie nous réservait. Il n’y avait jamais un seul être satisfait de ce qu’il a et il n'y avait jamais un seul autre qui ne soit capable d’entendre l’avenir et s’en contenter.
Je m’étais alors enfoncé dans l’antre des curiosités et il ne me fallu qu’un seul regard pour balayer la pièce pour trouver Apollyon et le client, le client qui était un jeune homme hybride loup. Un nom me vint alors à l’esprit, Elim. C’était un médecin et malgré son visage vide de rides, il était très soucieux, plusieurs choses le tracassaient et troublaient son esprit bien moins innocent que son visage. Mon attitude changea complètement, allant jusqu'à en modifier ma posture, la performance se devait d'être toujours la plus naturelle et réaliste possible puisque le décorum devait trahir l'intuition et l'incrédulité des plus perspicaces. Je m’approchais alors des deux hommes en annonçant mon arrivée.
- Bonjour à vous mes chers ! Apollyon, merci pour avoir tenu compagnie à notre ami ici présent. Tu peux aller prendre trois bonbons dans ma réserve.
Je leur fis un clin d’œil amical alors que le jeune ange fit un petit cri enjoué qui ressemblait à un « merci beaucoup » avant de sprinter vers une tente à l’extérieur.
- Pardonnez mon intrusion, je suis le Diable.
Je lui tendis ma main ouverte pour serrer la sienne en tenant un sourire narquois, pour l’effet dramatique de la mise en scène, les clients appréciaient le doute lié à mon titre mixé avec mon apparence bien suggestive.
- J’ai cru comprendre que vous vouliez savoir ce que l’avenir vous réserve… Sachez que chaque chose à son prix mon cher Elim, ne vous croyez pas trop brave trop tôt.
Je terminai avec un petit rire pour détendre la tension du petit jeu, je ne voulais pas non plus le décourage, simplement lui donner un peu d’adrénaline ou de l’amusement dans le pire des cas.
Bronze 1 (200), rang D (700)En revenant vers le cirque, mon grand chez moi bien spacieux, je m’étais mis à retrouver l’ennui des temps. En effet depuis l’attaque de Portalia, les affaires n’allaient pas très bien dans le domaine du divertissement. Même si c’était paradoxalement exactement ce dont la ville avait besoin en ce moment : difficile pour les gens de souffler, rire et s’amuser quand ils sont constamment sur le qui-vive et ont une peur exubérante de mourir à tout moment. J’avais donc été forcé de multiplier les jobs de mercenaire pour maintenir mon niveau de vie plutôt matérialiste. Tout cela ne me plaisait pas du tout et alors je n’avais moi aussi eu du mal à rire et rêvasser comme à mes habitudes.
Plus je m’approchais de mon quartier, plus j’avais une impression -et non pas une prémonition claire- qui prenait de l’ampleur dans mon esprit. Celle que quelqu’un m’attendait quelque part. Je tâchai donc de revenir assez rapidement pour ne pas faire possiblement attendre cette personne. Comme de fait, Luc m’attendait à l’entrée du grand chapiteau avec un air impatient, mais ce n’était pas lui qui avait fait l’objet de mon intuition pressante.
- Nous avons un client qui veut se faire lire son avenir ou quelque chose du genre, enfin c’est ton domaine alors je te laisse voire ce que tu peux faire pour lui. Il est à l’intérieur en train de parler avec Apollyon.
J’eus un sourire joueur, Apollyon c’était notre clown vedette. Très apprécié du public il ressemblait presque à un magicien avec ses vêtements bien spéciaux et son maquillage, mais son ton farceur et ses deux petites paires d’ailes d’anges frétillantes trahissaient sa nature de comique professionnel. Il était un ange avec l’apparence d’un jeune garçon blond aux yeux verts pétillants. Il ne faisait donc aucun doute pour moi que le client mystère avait au moins été placé entre de bonnes mains pour m’attendre et qu’il serait fort probablement d’humeur particulièrement bonne. C’était excellent parce qu’il pouvait être délicat et parfois même déplaisant de savoir ce que la vie nous réservait. Il n’y avait jamais un seul être satisfait de ce qu’il a et il n'y avait jamais un seul autre qui ne soit capable d’entendre l’avenir et s’en contenter.
Je m’étais alors enfoncé dans l’antre des curiosités et il ne me fallu qu’un seul regard pour balayer la pièce pour trouver Apollyon et le client, le client qui était un jeune homme hybride loup. Un nom me vint alors à l’esprit, Elim. C’était un médecin et malgré son visage vide de rides, il était très soucieux, plusieurs choses le tracassaient et troublaient son esprit bien moins innocent que son visage. Mon attitude changea complètement, allant jusqu'à en modifier ma posture, la performance se devait d'être toujours la plus naturelle et réaliste possible puisque le décorum devait trahir l'intuition et l'incrédulité des plus perspicaces. Je m’approchais alors des deux hommes en annonçant mon arrivée.
- Bonjour à vous mes chers ! Apollyon, merci pour avoir tenu compagnie à notre ami ici présent. Tu peux aller prendre trois bonbons dans ma réserve.
Je leur fis un clin d’œil amical alors que le jeune ange fit un petit cri enjoué qui ressemblait à un « merci beaucoup » avant de sprinter vers une tente à l’extérieur.
- Pardonnez mon intrusion, je suis le Diable.
Je lui tendis ma main ouverte pour serrer la sienne en tenant un sourire narquois, pour l’effet dramatique de la mise en scène, les clients appréciaient le doute lié à mon titre mixé avec mon apparence bien suggestive.
- J’ai cru comprendre que vous vouliez savoir ce que l’avenir vous réserve… Sachez que chaque chose à son prix mon cher Elim, ne vous croyez pas trop brave trop tôt.
Je terminai avec un petit rire pour détendre la tension du petit jeu, je ne voulais pas non plus le décourage, simplement lui donner un peu d’adrénaline ou de l’amusement dans le pire des cas.
000Mots
Mar 10 Jan - 21:40