Yoka
Invisible Cupidon
Bronze
0 Pts
- Date d'inscription :
- 25/10/2022
- Gils :
- 1590
- Disponibilité Rp :
- À voir selon les périodes
- Messages :
- 236
- Métier :
- Kage-mage de l'illusion
- Couleur d'Essence :
- Bleue (objectif Cyan)
- Style d'Arme :
- Arc
- Rang :
- Argent @@@@@
- Puissance d'Essence :
- 5721
Ce fut l'ouverture la plus fracassante que la boutique d'Harmonie ait subi depuis des années. Ou, du moins si ce ne fut pas la plus bruyante, elle se révéla l'une des plus surprenantes, en ce que le vulpidé qui venait d’arriver soufflait déjà à grand peine après s'être précipité à l'intérieur. Un hybride renard remarquable par ses trois queues grises au mouvement gracieux, qu’ici la hâte comme le stress apparent limitaient à des à-coups apeurés. Nul n'eut l'opportunité de réagir que déjà il venait de refermer la porte avec force, non sans un regard inquiet autour de lui, caressant d'un œil absent l'intégralité des lieux et des gens présents avec la crainte que ce qu'il fuyait dehors ne se révèle tout aussi présent dedans.
Son analyse parut confirmer la sécurité de l’endroit, car en un geste brusque, il sortit de ses poches deux minuscules objets, et en planta un d'un poing droit bien senti dans le bois du chambranle de la porte. Puis, non sans risquer de heurter avec violence le peu de végétation que le lieu recelait, il réussit à reproduire le même geste de son autre bras. L’œil avisé aurait su distinguer les petites pointes fines qu'il venait de placer autour de lui avec fébrilité.
Alors, tandis que son regard semblait contempler à travers l’amas d’ouvrages présentés et la vitre que l’on peinait à distinguer à cause desdits bouquins, son regard blêmit. Il se retourna vers les personnes présentes, joignit les mains en signe de supplication, les lèvres tremblantes, avant de poser un index sur sa bouche. Il sortit alors une pièce qu’il présenta sans bruit aux gens qui le contemplaient ébahis. Le signe était évident : il était prêt à acheter leur silence.
Alors qu’une nouvelle fois la porte s’ouvrait avec fracas, l’hybride disparut à la vue de tous, son sourire crispé toujours tourné dans la direction des clients, sa supplique dans les prunelles marquant les esprits avant que l’invisibilité ne leur donne l’impression d’avoir rêvé son joli minois.
L’homme qui venait d’entrer à son tour adoptait une allure imposante, et un visage dont l’expression jurait particulièrement avec la clientèle habituelle de la boutique. Ses yeux d’un vert profond auraient pu faire vaciller le cœur de nombreuses gens s’ils n’avaient été actuellement emprunts d’une colère aptes à faire déglutir la moitié de Portalia. Son regard traversa la boutique avec la force d’un ouragan de flammes, s’attardant sur chaque individu et sur les recoins les plus aptes à dissimuler quelqu’un de la corpulence du fuyard. Il avait conservé sa poigne écrasante sur le bouton de la porte, se tenant prêt à la refermer derrière lui au moindre signe validant la présence de son ennemi sur les lieux.
Quelques secondes s’égrainèrent ainsi sans la moindre évolution ni dans sa violence, ni dans la réaction de la boutique à son interruption. Aussi, après avoir semblé hésiter à l’idée d’interroger les quelques personnes du lieu pour obtenir des réponses à sa haine sous la contrainte, il se ravisa. Il inspira un grand coup avant de cracher avec une violence digne des plus téméraires des portaliens la menace qu’il comptait laisser à sa proie désormais perdue :
« Ne t’avise plus jamais de t’approcher d’elle, ou je t’écorche vivant ! »
Il laissa planer le silence lourd de son hostilité sur chacun des témoins, avant de marmonner un dernier « Poutrée de renard », non sans avoir lancé un regard plus noir encore envers le seul hybride visible du lieu dont l’espèce semblait lui conférer une vague parenté avec l’objet de son inimitié. Puis il prit congé de la boutique, refermant la porte avec fracas, son attention désormais portée sur un autre pan de rue pour vérifier que le fugitif ne filait pas là où il ne l’aurait pas vu. L’on put voir l’homme fulminer avant de s’éloigner à grands pas dans la ruelle, les poings serrés avec une attitude révélant sa profonde volonté d’en découdre.
Le silence finit par retomber lorsque, dix secondes plus tard, l’hybride vulpidé réapparut à la vue de tous, le teint blême, le souffle court, le cœur battant à tout rompre dans une posture qui révélait qu’il avait passé l’essentiel de son invisibilité les deux bras crispés contre le mur, y laissant en plus des marques des pointes les traces de son propre stress au travers de ses griffes.
« Pfiou... », fut sa seule parole avant se souffler de nombreuses secondes le soulagement d’avoir réussi à survivre à cette situation inquiétante.
Il venait de se laisser glisser dos contre le mur jusqu’au sol, et un ouvrage qu’il emporta au passage finit par lui tomber sur l’épaule après une dangereuse oscillation. Mais le goupil conservait un choc encore trop grand dans ses prunelles dorées pour avoir remarqué l’accident.
[Contraintes du présent texte : insérer les mots "ouverture", "végétation", "contrainte" ]
Dernière édition par Yoka le Jeu 28 Sep - 19:07, édité 1 fois
Son analyse parut confirmer la sécurité de l’endroit, car en un geste brusque, il sortit de ses poches deux minuscules objets, et en planta un d'un poing droit bien senti dans le bois du chambranle de la porte. Puis, non sans risquer de heurter avec violence le peu de végétation que le lieu recelait, il réussit à reproduire le même geste de son autre bras. L’œil avisé aurait su distinguer les petites pointes fines qu'il venait de placer autour de lui avec fébrilité.
Alors, tandis que son regard semblait contempler à travers l’amas d’ouvrages présentés et la vitre que l’on peinait à distinguer à cause desdits bouquins, son regard blêmit. Il se retourna vers les personnes présentes, joignit les mains en signe de supplication, les lèvres tremblantes, avant de poser un index sur sa bouche. Il sortit alors une pièce qu’il présenta sans bruit aux gens qui le contemplaient ébahis. Le signe était évident : il était prêt à acheter leur silence.
Alors qu’une nouvelle fois la porte s’ouvrait avec fracas, l’hybride disparut à la vue de tous, son sourire crispé toujours tourné dans la direction des clients, sa supplique dans les prunelles marquant les esprits avant que l’invisibilité ne leur donne l’impression d’avoir rêvé son joli minois.
L’homme qui venait d’entrer à son tour adoptait une allure imposante, et un visage dont l’expression jurait particulièrement avec la clientèle habituelle de la boutique. Ses yeux d’un vert profond auraient pu faire vaciller le cœur de nombreuses gens s’ils n’avaient été actuellement emprunts d’une colère aptes à faire déglutir la moitié de Portalia. Son regard traversa la boutique avec la force d’un ouragan de flammes, s’attardant sur chaque individu et sur les recoins les plus aptes à dissimuler quelqu’un de la corpulence du fuyard. Il avait conservé sa poigne écrasante sur le bouton de la porte, se tenant prêt à la refermer derrière lui au moindre signe validant la présence de son ennemi sur les lieux.
Quelques secondes s’égrainèrent ainsi sans la moindre évolution ni dans sa violence, ni dans la réaction de la boutique à son interruption. Aussi, après avoir semblé hésiter à l’idée d’interroger les quelques personnes du lieu pour obtenir des réponses à sa haine sous la contrainte, il se ravisa. Il inspira un grand coup avant de cracher avec une violence digne des plus téméraires des portaliens la menace qu’il comptait laisser à sa proie désormais perdue :
« Ne t’avise plus jamais de t’approcher d’elle, ou je t’écorche vivant ! »
Il laissa planer le silence lourd de son hostilité sur chacun des témoins, avant de marmonner un dernier « Poutrée de renard », non sans avoir lancé un regard plus noir encore envers le seul hybride visible du lieu dont l’espèce semblait lui conférer une vague parenté avec l’objet de son inimitié. Puis il prit congé de la boutique, refermant la porte avec fracas, son attention désormais portée sur un autre pan de rue pour vérifier que le fugitif ne filait pas là où il ne l’aurait pas vu. L’on put voir l’homme fulminer avant de s’éloigner à grands pas dans la ruelle, les poings serrés avec une attitude révélant sa profonde volonté d’en découdre.
Le silence finit par retomber lorsque, dix secondes plus tard, l’hybride vulpidé réapparut à la vue de tous, le teint blême, le souffle court, le cœur battant à tout rompre dans une posture qui révélait qu’il avait passé l’essentiel de son invisibilité les deux bras crispés contre le mur, y laissant en plus des marques des pointes les traces de son propre stress au travers de ses griffes.
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Jeu 29 Déc - 2:22