Avant son Invocation :

Er’ril est en fait né N°202.205.01, dans un monde futuriste en tout point similaire à celui que nous connaissons tous, quoiqu’un peu plus évolué techniquement. A une époque où les dogmes et considération éthiques et morales n’étaient plus aussi limitées que dans le passé.
Pour pallier les problèmes de santé, toujours plus nombreux à cause de la dégradation de la nature et des conditions de vie des Hommes, les gouvernements se tournèrent largement vers le clonage humain dans l’espoir de réussir à allonger la longévité de leurs concitoyens. Votre rein vous lâche à cause de vos abus répété d’alcools, ou bien votre cœur est devenu défectueux parce que vous vous rapprochez dangereusement des quatre-vingt-dix ans bien tassés ? Dans ce cas quoi de mieux que le clonage pour vous offrir le remplacement de l’organe défectueux, tout en vous garantissant un taux de rejet frôlant les 0,01% ?
Après plusieurs décennies de recherches à ce sujet et afin d’augmenter le taux de réussite et de pérennité des dits « organes de remplacement », il fut décrété qu’il valait mieux cloner la personne dans sa globalité plutôt qu’un organe seul. Cela permettait aussi la mise en place d’une « police d’assurance » : peu importe ce qui vous arrivait à l’avenir, peu importe le ou les organes qui vous lâchaient, vous étiez assuré d’en réchapper grâce à la banque d’organe nouvellement à votre disposition. Peu importe que la condition de ces dits « clones humanoïdes », pourtant pourvus d’une conscience et de sentiments, soulève de nouvelles et épineuses questions éthiques.

Ainsi naquit N°202.205.01, troisième clone d’une célébrité fortunée de son époque ; ayant pour fâcheuse habitude de ne pas recourir aux services d’un doubleur pour filmer les cascades les plus périlleuses de ses blockbusters. A quoi bon mettre un autre être humain en danger, quand on peut jouer ses scènes entièrement et surtout quand on a les moyens de se payer une « police d’assurance » ?
N°202.205.01 ne connu jamais les joies liées à l’enfance, puisqu’il vit le jour âgée de 25 ans. Il passa trois ans dans une sorte de « bunker » en plein milieu de l’océan, à attendre de gagner son ticket de loterie qui signerait son départ de l’infrastructure. Maintenu dans le mensonge quant au reste du monde pour éviter tout mouvement contestataire de la part des clones, son existence entière ne se résumait plus qu’à ça. N°202.205.01 ne daignait se lever, bouger, manger ; que dans l’espoir fugace de pouvoir un jour arpenter l’extérieur de ses propres pieds.
Mais avant même de pouvoir accéder à son rêve ; et avant que l’on fasse appel à ses services pour l’utiliser comme « organe de rechange », un beau soir un portail apparu contre le mur du fond dans sa chambre. Un portail majestueux, duquel s’élevait des voix difficilement intelligibles sans s’en rapprocher. Alors, sa curiosité piquée à vif, N°202.205.01 se décida à franche de lui-même le portail.

A Portalia :

Après avoir atterrit au niveau de la place des Portails de la Capitale, un homme s’était approché de lui pour lui inculquer les rudiments de la vie dans ce nouvel univers. Il lui parla de sa liberté nouvellement acquise et de l’infinité des possibles qui s’offrait à lui dorénavant. A commencé par le choix qu’on lui laissait quant à son identité : le choix d’un nouveau nom pour redémarrer de zéro. Sans grand intérêt et quelque peu désarmé par la situation, N°202.205.01 laissa son interlocuteur choisir pour lui, après l’avoir écouté décrire longuement ce nouveau monde qui lui tendait les bras :

« – Vous êtes certain de ne pas vouloir le choisir par vous-même ?
– Je ne connais absolument rien de ce monde. Vous en revanche, vous semblez incollable sur le sujet… Alors rendez-moi ce service. Si je dois m’installer dans les environs, j’aimerais autant ne pas détoner parmi mes concitoyens. ( Ils échangèrent un regard gêné, puis le plus vieux reprit la parole : )
– Soit. Dans ce cas… que direz-vous de Florès* ? En espérant que cela puisse influencer en bien votre avenir. »

Peu regardant, Er’ril acquiesça avant de s’éloigner après une dernière salutation vers le quartier Ouest de la ville.

C’est là-bas que, quelques semaines après son arrivée, Er’ril rencontra un capitaine du bataillon d’exploration. Impressionné par la condition physique du jeune homme, le capitaine lui proposa de rejoindre l’unité maritime qui peinait à grossir ses rangs. Er’ril, qui avait toujours nourrit un attrait particulier pour l’océan, qu’il apercevait tous les jours depuis sa chambre à « l’institut », accepta avec une docilité déconcertante.
C’est ainsi que le jeune homme se retrouva embarqué à bord du Lou Wü, pour le meilleur, espérons-le.

Florès* : signifie « obtenir un succès dans le monde, une réputation flatteuse, une réussite brillante. « Tu as fait florès, mon cher » », selon la définition de cnrtl.fr.

“Pour l’homme humble, et pour lui seulement, le soleil est vraiment un soleil ; pour l’homme humble, et pour lui seulement la mer est vraiment une mer.”
@ De Gilbert Keith Chesterton, Heretics

Préférences au combat : Si Er’ril a encore beaucoup à apprendre du métier de marin, il a cependant de bonnes bases de combats puisqu’on lui a inculqué les bases du combat rapproché à « l’institut ». Où on laissait les « clones » se défier au combat au corps à corps sous forme de jeu d’arcade, pour les divertir en maintenant leur condition physique.
Lorsqu’on lui fourre une arme entre les mains, il a vite fait de l’abandonner ou de la jeter sur on adversaire avant de l’attaquer directement au corps à corps. Il est assez bourrin.

Son but : La liberté pure et dure. Il ne respire que pour ça et a même tendance à rentrer dans des sortes de colères lorsqu’il se sent brimé ou bridé. Mais cela est largement équilibré par son naturel docile qui l’aide à rester sur le droit chemin de la discipline au cœur de la Guilde.

Autre particularités notoires :

– Il peut parfois paraître plus jeune que son âge. De par son passé de « clones humanoïdes » il né directement âgé d'une vingtaine d'année et a dû tout apprendre très vite. Il n'est pas rare de le voir poser des questions ou s'étonner de choses qui peuvent paraître anodines, comme un enfant.

– Il a travaillé pour Golden Wings comme serveur et cuisinier dans l'une de leur taverne de la capitale, avant de rejoindre l'escouade d'exploration. Il n'est pas rare de le voir aider en cuisine à bord du Lou Wü.

Avatar : Lancer, Fate/stay night

Au plaisir de recroiser des plumes familières inrp !
Ici Hiroshi pour ceux qui me remettent.

Le passé d'Er'ril est largement inspiré du film The Island paru en 2004.