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descriptionLa nature dit toujours quelque chose. - Arkos Minhem [Terminé]Mer 1 Juin - 21:26
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Arkos Minhem
Identité
Âge : 35 ansSexe : Masculin
Race : humain
Groupe : Aventurier
Rang : Argent
Alignement : Loyal Neutre
Physique
Taille : 180cm
Poids : 85kg
Particularité Physique : Un dos marqué au fouet et une main marquée au fer rouge, ceci expliquant pourquoi il n'est jamais torse nu et pourquoi il a toujours un gant.
Mental
Mon Histoire
Bon, avant de vous parler de lui, je crains de devoir vous parler de moi. Non pas que je n'aime pas parler de ma personne, mais plutôt que je n'estime pas vraiment que vous et moi ayons un quelconque intérêt à échanger. Mais, bon, comme son histoire est indissociablement liée à la mienne et que je dois vous parler de lui, on va faire une sorte d'exception. Moi ? Je suis une Dryade et mon nom est Iris, mais ne vous avisez pas de m'appeler comme ça si vous ne voulez pas avoir un ficus qui vous pousse dans le fondement. Pour vous, ce sera "Dame Sylve", "La Dame de la Forêt" ou "Grande Prêtresse de l'Origine" comme l'Origine l'avait souhaité. Comment ça, il vient de m'appeler "bibiche" ? Vous allez passer du Ficus au cactus, vous.
Bref, comme vous l'avez déjà compris, je ne suis pas originaire de ce monde, mais d'un monde similaire. Chez moi, il n'y a pas d'Ordre et de Chaos, mais l'Origine et le Changement. L'Origine, créateur de toutes choses intangibles de mon monde, m'avait créée pour être sa Grande Prêtresse, une Déité mineure capable de créer la vie, la végétation et la nature dans sa globalité. Je pouvais détruire les créatures du Changement en un claquement de doigts, noyer les villes du Changement sous une forêt dense ou encore changer ses déserts en une plaine luxuriante. Aujourd'hui et dans ce monde, il me faut des mois pour faire pousser un simple plan de tomates. Et encore, à condition d'avoir la graine de départ, un sol suffisamment riche et exposé au soleil ou la planter et suffisamment arroser, mais pas trop non plus. Deux cents ans, ça fait deux cents piges que je me suis retrouvée ici sans trop savoir pourquoi. Deux cents ans que je vis comme une ermite dans les forêts peuplant les ruines de pandora proches de Portalia après avoir été aspirée par un portail au coeur même de mon propre temple. Bon, au moins ce monde ne m'aura pas enlevé ma longévité, mais par l'Origine que mon temple me manque, et ma garde-robe aussi, et surtout mes nymphes... Pauvres petites quand j'y pense.
Dans tous les cas, me voici dans un environnement naturel que je ne maitrisais pas encore, doté d'une faune que je ne connais pas et d'une flore avec laquelle je n'arrive plus à établir le contact. Même si je ne suis plus dans mon monde, je reconnais tout de même certaines bases similaires et le temps de combler mes lacunes, j'ai passé ces quelques décennie à comprendre comment survivre. Déjà, ces ruines ont des dédales abandonnés, mais vivables dans lesquels se cacher, et je pourrais m'y faire une tanière, le temps d'apprendre et d'observer ce qui est dangereux ou non dans ce nouveau monde. Ce sera un bon début. Ensuite, il me faudra apprendre à me défendre sans mes pouvoirs ou chercher comment les retrouver. Cela sera dans un second temps.
Bref, vous en savez suffisamment sur moi pour me situer. Passons maintenant au sujet principal puisque vous voulez que je vous parle de lui. Il s'appelle Arkos et ça doit faire bien vingts ans que je connais cet énergumène. Fils de marchands, de simples civils assurant le ravitaillement par convoi des différents camps de l'église de l'Ordre et des expéditions diverses aux alentours, celui-ci avait depuis son plus jeune âge un certain attrait pour la forêt.
Ce fut à l'aube de sa quinzieme année qu'il me rencontra pour la premiere fois. Bien que la compagnie des humains lui était par moment fort plaisant, Arkos avait un certain attrait pour la forêt. Ce jeune homme avait appris instinctivement à respecter celle-ci, et pas seulement la faune, comme le fond la plupart des êtres intelligents, pensant que la flore leur est un acquis ou un outil, mais ayant peur des représailles des animaux. Arkos respectait tout être vivant, faune ou flore, mais ne les craignais pas. La compagnie humaine lui était agréable, mais à cet âge de fierté infondée qu'est l'adolescence, la compagnie plus bourrue des militaires lui était quelque peu insupportable. Arkos cherchait souvent a s'eclipser dans la forêt envahissant les ruines sans trop s'eloigner pour y etre "un peu seul".
Je pus à loisir observer la manière dont il procéda et fut quelque peu étonné par ses attentions vis-à-vis de mon propre environnement. Le nombre d'humains à poser leur tente sur une pierre pour ne pas étouffer la végétation à même le sol sont pour le moins rare, et ceux la dissimulant pour ne pas effrayer la faune locale encore plus. À ma grande surprise, son sens de l'observation étais, lui aussi, en éveil et je fus, bien malgré moi, cordialement invitée à m'approcher. Pensant l'observer dans la plus grande discrétion, il semblerait qu'il m'ait repéré bien assez tôt grâce à des détails qui habituellement leur échappe. Un reflet dans l'eau, une ombre en plus sur une pierre, un léger souffle ou murmure contre le vent. Voici quelque chose qui ne me serait pas arrivé dans mon monde.
Moi qui suis habituée à voir les autres espèces me craindre ou me fuir, tant mon espèce est rare, je fus agréablement surprise de voir qu'il n'avait nulle crainte envers moi, au contraire ce que je suis paraissais aiguiser sa curiosité et c'est une véritable armada de questions que je dus affronter. Il était curieux de tout, voulant toujours savoir pourquoi, même si de "pourquoi" il n'y avait pas. Il espérait connaitre les peuples, les coutumes et les habitudes de ce type de lieux, les êtres rares, les nymphes, les satyres, les dryades. Il m'a même parlé d'une certaine Shiva ayant un tempérament pour le moins glacial. Je suppose que s'il n'a pas peur d'une femme à la peau bleue pouvant le geler sur place, il n'aura certainement pas peur non plus d'une femme à la peau verte feuille ne pouvant plus rien faire de magique.
Notre deuxieme rencontre arriva cinq années après, lors de sa vingtieme année et elle ne fut pas due au hasard. Elle fut, je pense, une erreur de ma part. Il s'attardait dans ma forêt, proche de ma tanière dans les ruines et il semblait me chercher et espérant me trouver. Même si malgré l'age, il avait gardé ses manières et intentions innocentes. Tolérer un enfant trop curieux sur mon territoire étais une chose, mais accepter la présence d'un adulte inconscient du danger en est une autre. Il avait beau être respectueux de mes principes ou espérer juste en apprendre un peu plus, sa place n'est pas ici, mais parmi les hommes, dans leur ville et à l'abri derrière leurs murs. Je ne suis pas sûre de pouvoir le protéger ad vitam eternaem des Rosesythes, des Raflessias ou pire, d'un seul Babayaga. Cette intervention ne me plaisait certes pas, mais sur le coup me paraissait nécessaire. Je suis donc apparue devant lui pour le chasser. Lorsqu'il me vit apparaitre, je pus apercevoir son visage souriant, comme à son habitude. Ce fut d'autant plus dur de voir ce visage pour qui j'avais de l'affection et que je devais désormais le chasser comme un étranger. Aussi étrange que cela puisse sembler, je ne l'ai pas attaqué, j'ai préféré parler avec lui. Me faire passer pour la créature du Chaos pour laquelle ils me prennent et le terroriser pour l'empêcher de revenir serait assurément un moyen radicalement efficace, mais ça ne me satisferait pas. Mon argumentation n'eut pas l'effet escompter. Ma tentative de lui faire comprendre que la forêt n'est pas qu'une étendue bucolique sans danger et qu'elle le dévorerait sans hésiter se solda par une promesse de sa part.
Sa promesse était pleine de bonnes intentions comme à son habitude. Il me promit de quitter la forêt et de revenir une fois qu'il sera capable de se défendre, de me défendre et de se débrouiller par lui-même. Nous en voici rendu au summum de l'ironie. Lui, un simple fils de marchand, promettant me protéger à moi, la Dame Sylve. Il avait sous-entendu dans sa promesse qu'il apprendrait à manier les armes, et je sais de quelle manière les humains apprennent dans ce maudit camps d'entrainement aux quatre points cardinaux. Moi qui espérais en faire un rôdeur aguerrit, il venait, pour me "satisfaire", de choisir la voie du guerrier, celle du Soldat au service de l'Ordre plus précisément.
Notre troisieme et en quelque sorte dernière rencontre fut celle du changement. Elle me fit comprendre sa détermination et mon erreur. Arkos me revint plus de cinq ans après à la lisière de la forêt, mais fut méconnaissable. Encore aujourd'hui, il se refuse de me dire ce qu'il lui est arrivé pendant ces cinq années, mais il est facile de deviner que celle-ci est jonchée d'escortes, de convois, d'explorations et de reconnaissance de terrain, mais aussi de combats contre les créatures du Chaos et de la Traque de certaines sections trop extremistes des Darks Souls. Ces cicatrices en disent long sur ces deux derniers points, même si quelque chose en disait encore nettement plus. Certes, il était toujours jovial, constamment souriant, mais son regard a changé. Ces yeux autrefois innocents avait laissé place au regard de celui qui avait connu trop de batailles désormais.
Pour être aguerri et capable de se défendre, il avait réussi, mais à quel prix... Vu les raisons pour lesquelles il était ici, je pense que ce prix était suffisamment élevé pour qu'il renonce à son but originel et à la Dryade dans la forêt. Il était devenu un simple soldat, avec d'autres soldats jouant les éclaireurs dans ce secteur pour le compte de la Guilde. Il semblerait que l'Ordre a eu vent d'une créature du Chaos un peu trop proche des murs et dont l'essence les intéressait au plus haut point, mais ce ne fut qu'une embuscade menée par les Pommes d’Éris espérant piéger certains membres de l'Ordre. Ce ne furent que des soldats de la Guilde qui tomberent dans leur piège, une piètre prise pour eux, mais une prise qu'il leur fallait interroger pour savoir quand leur "vraie cible" allait rappliquer et ces gens-là ne considéraient décidément pas "jamais" comme une réponse possible.
Se servant de la forêt comme couverture pour leur méfaits, leur attaque fut brève et efficace, témoignant de leur habitude à l'embuscade. Peu de mort, beaucoup de blessés et beaucoup de prisonniers à interroger. Par sécurité, ils avaient marqué la paume des mains des combattants au fer rouge, les empêchant ainsi, pendant un temps, de manier l'épée et assurant ainsi leur propre sécurité. Les soldats les plus insoumis eurent droit au fouet pour les faire parler. Inutile de dire qu'Arkos faisait partie des plus insoumis et que son interrogatoire avait été bien plus que musclé. Cependant, ces monstres aux traits humains avaient négligé un détail. Leur violence, leur bruit et le sang coulé causa énormément de dégâts à la flore et à la faune et... De qui je me moque là ? Toute Dryade que je suis, actuellement je me moquais bien de tout ça. Ils ont touché la seule personne à ne pas toucher et j'avais bien l'intention de leur faire payer. Je n'ai plus mes pouvoirs, mais j'ai encore mes connaissances et vous allez faire la connaissance de madame ciguë et son copain l'arsenic, mes lascars. Quatre fois la dose mortelle dans leur nourriture et leur boisson, ça les a calmés.
Les jours suivirent et les soldats, désormais libres de leurs liens, partirent rejoindre les leurs. La foret s'occupera de dévorer les cadavres empoisonnés des Pommes d’Éris et, quant à moi, je m'acharnais à soigner celui que je venais de sauver une nouvelle fois, me sentant toujours plus coupable de l'avoir poussé dans cette situation à chaque fois que je voyais les plaies béantes que le fouet avait laissé dans son dos. Une fois remis de ses blessures, Arkos voulut quitter la sécurité de ma cahute dans la forêt. Le Rôdeur devenu soldat désirait partir retrouver son bataillon. Je ne souhaite pas de ça. Je ne désire pas apprendre sa mort au détour d'une conversation de vulgaires passants. Il restera avec moi ou je partirais avec lui. C'est pour ça que je lui fis faire un pacte avec moi, une promesse qui, je l'espère, ne sera pas une erreur cette fois-ci. Je sais ce que cet homme veut et je le lui donnerai si j'ai ce que je désire en retour. Il désire voir le monde, le découvrir avec cet émerveillement innocent qu'il avait avant sa vie de soldat. Très bien, je lui montrerais la féerie de la nature nous entourant, mais en échange, il devra abandonner cette vie de soldat qui le détruit à petit feu.
Bref, comme vous l'avez déjà compris, je ne suis pas originaire de ce monde, mais d'un monde similaire. Chez moi, il n'y a pas d'Ordre et de Chaos, mais l'Origine et le Changement. L'Origine, créateur de toutes choses intangibles de mon monde, m'avait créée pour être sa Grande Prêtresse, une Déité mineure capable de créer la vie, la végétation et la nature dans sa globalité. Je pouvais détruire les créatures du Changement en un claquement de doigts, noyer les villes du Changement sous une forêt dense ou encore changer ses déserts en une plaine luxuriante. Aujourd'hui et dans ce monde, il me faut des mois pour faire pousser un simple plan de tomates. Et encore, à condition d'avoir la graine de départ, un sol suffisamment riche et exposé au soleil ou la planter et suffisamment arroser, mais pas trop non plus. Deux cents ans, ça fait deux cents piges que je me suis retrouvée ici sans trop savoir pourquoi. Deux cents ans que je vis comme une ermite dans les forêts peuplant les ruines de pandora proches de Portalia après avoir été aspirée par un portail au coeur même de mon propre temple. Bon, au moins ce monde ne m'aura pas enlevé ma longévité, mais par l'Origine que mon temple me manque, et ma garde-robe aussi, et surtout mes nymphes... Pauvres petites quand j'y pense.
Dans tous les cas, me voici dans un environnement naturel que je ne maitrisais pas encore, doté d'une faune que je ne connais pas et d'une flore avec laquelle je n'arrive plus à établir le contact. Même si je ne suis plus dans mon monde, je reconnais tout de même certaines bases similaires et le temps de combler mes lacunes, j'ai passé ces quelques décennie à comprendre comment survivre. Déjà, ces ruines ont des dédales abandonnés, mais vivables dans lesquels se cacher, et je pourrais m'y faire une tanière, le temps d'apprendre et d'observer ce qui est dangereux ou non dans ce nouveau monde. Ce sera un bon début. Ensuite, il me faudra apprendre à me défendre sans mes pouvoirs ou chercher comment les retrouver. Cela sera dans un second temps.
Bref, vous en savez suffisamment sur moi pour me situer. Passons maintenant au sujet principal puisque vous voulez que je vous parle de lui. Il s'appelle Arkos et ça doit faire bien vingts ans que je connais cet énergumène. Fils de marchands, de simples civils assurant le ravitaillement par convoi des différents camps de l'église de l'Ordre et des expéditions diverses aux alentours, celui-ci avait depuis son plus jeune âge un certain attrait pour la forêt.
Ce fut à l'aube de sa quinzieme année qu'il me rencontra pour la premiere fois. Bien que la compagnie des humains lui était par moment fort plaisant, Arkos avait un certain attrait pour la forêt. Ce jeune homme avait appris instinctivement à respecter celle-ci, et pas seulement la faune, comme le fond la plupart des êtres intelligents, pensant que la flore leur est un acquis ou un outil, mais ayant peur des représailles des animaux. Arkos respectait tout être vivant, faune ou flore, mais ne les craignais pas. La compagnie humaine lui était agréable, mais à cet âge de fierté infondée qu'est l'adolescence, la compagnie plus bourrue des militaires lui était quelque peu insupportable. Arkos cherchait souvent a s'eclipser dans la forêt envahissant les ruines sans trop s'eloigner pour y etre "un peu seul".
Je pus à loisir observer la manière dont il procéda et fut quelque peu étonné par ses attentions vis-à-vis de mon propre environnement. Le nombre d'humains à poser leur tente sur une pierre pour ne pas étouffer la végétation à même le sol sont pour le moins rare, et ceux la dissimulant pour ne pas effrayer la faune locale encore plus. À ma grande surprise, son sens de l'observation étais, lui aussi, en éveil et je fus, bien malgré moi, cordialement invitée à m'approcher. Pensant l'observer dans la plus grande discrétion, il semblerait qu'il m'ait repéré bien assez tôt grâce à des détails qui habituellement leur échappe. Un reflet dans l'eau, une ombre en plus sur une pierre, un léger souffle ou murmure contre le vent. Voici quelque chose qui ne me serait pas arrivé dans mon monde.
Moi qui suis habituée à voir les autres espèces me craindre ou me fuir, tant mon espèce est rare, je fus agréablement surprise de voir qu'il n'avait nulle crainte envers moi, au contraire ce que je suis paraissais aiguiser sa curiosité et c'est une véritable armada de questions que je dus affronter. Il était curieux de tout, voulant toujours savoir pourquoi, même si de "pourquoi" il n'y avait pas. Il espérait connaitre les peuples, les coutumes et les habitudes de ce type de lieux, les êtres rares, les nymphes, les satyres, les dryades. Il m'a même parlé d'une certaine Shiva ayant un tempérament pour le moins glacial. Je suppose que s'il n'a pas peur d'une femme à la peau bleue pouvant le geler sur place, il n'aura certainement pas peur non plus d'une femme à la peau verte feuille ne pouvant plus rien faire de magique.
Notre deuxieme rencontre arriva cinq années après, lors de sa vingtieme année et elle ne fut pas due au hasard. Elle fut, je pense, une erreur de ma part. Il s'attardait dans ma forêt, proche de ma tanière dans les ruines et il semblait me chercher et espérant me trouver. Même si malgré l'age, il avait gardé ses manières et intentions innocentes. Tolérer un enfant trop curieux sur mon territoire étais une chose, mais accepter la présence d'un adulte inconscient du danger en est une autre. Il avait beau être respectueux de mes principes ou espérer juste en apprendre un peu plus, sa place n'est pas ici, mais parmi les hommes, dans leur ville et à l'abri derrière leurs murs. Je ne suis pas sûre de pouvoir le protéger ad vitam eternaem des Rosesythes, des Raflessias ou pire, d'un seul Babayaga. Cette intervention ne me plaisait certes pas, mais sur le coup me paraissait nécessaire. Je suis donc apparue devant lui pour le chasser. Lorsqu'il me vit apparaitre, je pus apercevoir son visage souriant, comme à son habitude. Ce fut d'autant plus dur de voir ce visage pour qui j'avais de l'affection et que je devais désormais le chasser comme un étranger. Aussi étrange que cela puisse sembler, je ne l'ai pas attaqué, j'ai préféré parler avec lui. Me faire passer pour la créature du Chaos pour laquelle ils me prennent et le terroriser pour l'empêcher de revenir serait assurément un moyen radicalement efficace, mais ça ne me satisferait pas. Mon argumentation n'eut pas l'effet escompter. Ma tentative de lui faire comprendre que la forêt n'est pas qu'une étendue bucolique sans danger et qu'elle le dévorerait sans hésiter se solda par une promesse de sa part.
Sa promesse était pleine de bonnes intentions comme à son habitude. Il me promit de quitter la forêt et de revenir une fois qu'il sera capable de se défendre, de me défendre et de se débrouiller par lui-même. Nous en voici rendu au summum de l'ironie. Lui, un simple fils de marchand, promettant me protéger à moi, la Dame Sylve. Il avait sous-entendu dans sa promesse qu'il apprendrait à manier les armes, et je sais de quelle manière les humains apprennent dans ce maudit camps d'entrainement aux quatre points cardinaux. Moi qui espérais en faire un rôdeur aguerrit, il venait, pour me "satisfaire", de choisir la voie du guerrier, celle du Soldat au service de l'Ordre plus précisément.
Notre troisieme et en quelque sorte dernière rencontre fut celle du changement. Elle me fit comprendre sa détermination et mon erreur. Arkos me revint plus de cinq ans après à la lisière de la forêt, mais fut méconnaissable. Encore aujourd'hui, il se refuse de me dire ce qu'il lui est arrivé pendant ces cinq années, mais il est facile de deviner que celle-ci est jonchée d'escortes, de convois, d'explorations et de reconnaissance de terrain, mais aussi de combats contre les créatures du Chaos et de la Traque de certaines sections trop extremistes des Darks Souls. Ces cicatrices en disent long sur ces deux derniers points, même si quelque chose en disait encore nettement plus. Certes, il était toujours jovial, constamment souriant, mais son regard a changé. Ces yeux autrefois innocents avait laissé place au regard de celui qui avait connu trop de batailles désormais.
Pour être aguerri et capable de se défendre, il avait réussi, mais à quel prix... Vu les raisons pour lesquelles il était ici, je pense que ce prix était suffisamment élevé pour qu'il renonce à son but originel et à la Dryade dans la forêt. Il était devenu un simple soldat, avec d'autres soldats jouant les éclaireurs dans ce secteur pour le compte de la Guilde. Il semblerait que l'Ordre a eu vent d'une créature du Chaos un peu trop proche des murs et dont l'essence les intéressait au plus haut point, mais ce ne fut qu'une embuscade menée par les Pommes d’Éris espérant piéger certains membres de l'Ordre. Ce ne furent que des soldats de la Guilde qui tomberent dans leur piège, une piètre prise pour eux, mais une prise qu'il leur fallait interroger pour savoir quand leur "vraie cible" allait rappliquer et ces gens-là ne considéraient décidément pas "jamais" comme une réponse possible.
Se servant de la forêt comme couverture pour leur méfaits, leur attaque fut brève et efficace, témoignant de leur habitude à l'embuscade. Peu de mort, beaucoup de blessés et beaucoup de prisonniers à interroger. Par sécurité, ils avaient marqué la paume des mains des combattants au fer rouge, les empêchant ainsi, pendant un temps, de manier l'épée et assurant ainsi leur propre sécurité. Les soldats les plus insoumis eurent droit au fouet pour les faire parler. Inutile de dire qu'Arkos faisait partie des plus insoumis et que son interrogatoire avait été bien plus que musclé. Cependant, ces monstres aux traits humains avaient négligé un détail. Leur violence, leur bruit et le sang coulé causa énormément de dégâts à la flore et à la faune et... De qui je me moque là ? Toute Dryade que je suis, actuellement je me moquais bien de tout ça. Ils ont touché la seule personne à ne pas toucher et j'avais bien l'intention de leur faire payer. Je n'ai plus mes pouvoirs, mais j'ai encore mes connaissances et vous allez faire la connaissance de madame ciguë et son copain l'arsenic, mes lascars. Quatre fois la dose mortelle dans leur nourriture et leur boisson, ça les a calmés.
Les jours suivirent et les soldats, désormais libres de leurs liens, partirent rejoindre les leurs. La foret s'occupera de dévorer les cadavres empoisonnés des Pommes d’Éris et, quant à moi, je m'acharnais à soigner celui que je venais de sauver une nouvelle fois, me sentant toujours plus coupable de l'avoir poussé dans cette situation à chaque fois que je voyais les plaies béantes que le fouet avait laissé dans son dos. Une fois remis de ses blessures, Arkos voulut quitter la sécurité de ma cahute dans la forêt. Le Rôdeur devenu soldat désirait partir retrouver son bataillon. Je ne souhaite pas de ça. Je ne désire pas apprendre sa mort au détour d'une conversation de vulgaires passants. Il restera avec moi ou je partirais avec lui. C'est pour ça que je lui fis faire un pacte avec moi, une promesse qui, je l'espère, ne sera pas une erreur cette fois-ci. Je sais ce que cet homme veut et je le lui donnerai si j'ai ce que je désire en retour. Il désire voir le monde, le découvrir avec cet émerveillement innocent qu'il avait avant sa vie de soldat. Très bien, je lui montrerais la féerie de la nature nous entourant, mais en échange, il devra abandonner cette vie de soldat qui le détruit à petit feu.
Informations Supplémentaires
Description physique :
Son apparence ? Et bien il est comme vous le voyez. Grand, roux, les cheveux longs, libres de flotter selon le grès du vent. Des yeux vert foncé perdu vers l'horizon, un regard jovial invitant à la discutions, un ton de voix grave, mais doux, voir agréable même. Une peau blanche, limite nacrée, comme s'il ne voyait que peu le soleil alors qu'il passe sa vie dehors. De stature relativement imposante pour un humain, il est quelqu'un de plutôt robuste, assez fort physiquement. Les villageois de Portalia pensaient qu'il pourrait faire un bon soldat. Bien qu'il préfère le maniement de l'arc, Arkos est souvent équipé d'une épée blanche à une main et une armure de métal légère, cachée par un grand manteau gris-vert doté d'une capuche, le protégeant de la rudesse du climat des contrées où nous vivons ou m'assurant une certaine discrétion dans les endroits plus fréquentés où je n'hésite pas à le lui empreinter.
Comportement :
Et bien je fais un peu cliché mais, c'est un amoureux de la nature. Rôdeur vivant principalement dans la forêt avec un certain respect pour mon environnement. Et c'est pour protéger cet espace, ce sanctuaire, qu'il n'hésite pas à prendre les armes. C'est également quelqu'un de passionné, et c'est là un grand défaut : il devient sur-protecteur lorsqu'il s'agit de ses proches, ce qui le rend manipulable. D'un naturel jovial et amical, il aime faire des rencontres et n'est pas réellement un solitaire, ce qui étonne quand on sait qu'il passe le plus clair de son temps en forêt. Mais la forêt grouille de vie et on n'y est jamais vraiment seul vous savez ? C'est également un hédoniste, il aime la vie et ses plaisirs : un bon repas, une bonne boisson et une charmante compagnie. Si vous avez noté que "charmante compagnie" est au singulier, sachez que ce n'est pas une erreur.
Son apparence ? Et bien il est comme vous le voyez. Grand, roux, les cheveux longs, libres de flotter selon le grès du vent. Des yeux vert foncé perdu vers l'horizon, un regard jovial invitant à la discutions, un ton de voix grave, mais doux, voir agréable même. Une peau blanche, limite nacrée, comme s'il ne voyait que peu le soleil alors qu'il passe sa vie dehors. De stature relativement imposante pour un humain, il est quelqu'un de plutôt robuste, assez fort physiquement. Les villageois de Portalia pensaient qu'il pourrait faire un bon soldat. Bien qu'il préfère le maniement de l'arc, Arkos est souvent équipé d'une épée blanche à une main et une armure de métal légère, cachée par un grand manteau gris-vert doté d'une capuche, le protégeant de la rudesse du climat des contrées où nous vivons ou m'assurant une certaine discrétion dans les endroits plus fréquentés où je n'hésite pas à le lui empreinter.
Comportement :
Et bien je fais un peu cliché mais, c'est un amoureux de la nature. Rôdeur vivant principalement dans la forêt avec un certain respect pour mon environnement. Et c'est pour protéger cet espace, ce sanctuaire, qu'il n'hésite pas à prendre les armes. C'est également quelqu'un de passionné, et c'est là un grand défaut : il devient sur-protecteur lorsqu'il s'agit de ses proches, ce qui le rend manipulable. D'un naturel jovial et amical, il aime faire des rencontres et n'est pas réellement un solitaire, ce qui étonne quand on sait qu'il passe le plus clair de son temps en forêt. Mais la forêt grouille de vie et on n'y est jamais vraiment seul vous savez ? C'est également un hédoniste, il aime la vie et ses plaisirs : un bon repas, une bonne boisson et une charmante compagnie. Si vous avez noté que "charmante compagnie" est au singulier, sachez que ce n'est pas une erreur.
Un Petit Mot ?
Tractopelle. C'est toujours dur a caser sur un forum RP
Dernière édition par Arkos Minhem le Mar 7 Juin - 11:31, édité 4 fois (Raison : rang)
000Mots
Mer 1 Juin - 21:26