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Hypanatoi Konostinos
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descriptionLa grande détente (MeÏ-Ren) (Terminé) EmptyLa grande détente (MeÏ-Ren) (Terminé)

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C’était difficile à exprimer, mais il lui semblait enfin qu’il s’acclimatait à cet endroit. Ce n’était pas qu’il appréciait Portalia. L’endroit était toujours un affront autant pour les sens que pour la conscience, et une carricature répugnante de ce qui était pour lui la civilisation. Mais, aussi banal et vulgaire que puisse être l’idée, il commençait à y trouver ses marques, et à déployer les stratégies nécessaires à la préservation autant de ses mœurs que de sa santé mentale. Il lui suffisait au final de limiter autant que possible ses contacts avec autrui, et de ne pas attendre lorsque cela s’avérait impossible à autre chose que la plus mordante déception. Cela ne faisait certes rien pour rendre son humeur légère et joyeuse, mais il évitait au moins le pire de ce que sa nature souvent maussade et rancunière pouvait faire naître en lui. Somme toute, il n’était pas heureux d’être là, mais en considérant son passage ici comme une épreuve à surmonter, il pouvait le supporter. Il lui suffisait simplement de se concentrer sur l’essentiel. Se lever. Suivre le régime physique imposé par son tetras du moment. Procéder à ses ablutions puis à ses dévotions. Se rendre à la guilde, et accepter sa mission du jour. Rentrer, et se détendre. Ecrire de la poésie, pratiquer son chant, méditer. Tout cela était simple, et facile à suivre. Seulement, même les choses les plus évidentes avaient ici tendance à faire figure d’anomalie intolérable. On lui imposait régulièrement de se reposer. On lui demandait comment il se sentait. S’il parvenait à tenir la distance. S’il avait besoin de se détendre. On lui avait expliqué le concept de vacances, et devant son air furieux, on avait tout de même jugé bon de ne pas insister. Le jeu des responsables de la guilde qui se penchaient sur son cas – car c’était bien pour eux un jeu – était de trouver des moyens détourner de le forcer à se reposer. On lui assignait des missions ridicules, on l’inondait de requêtes ineptes. C’était détestable : ils avaient compris qu’il n’était pas dans sa nature de refuser une telle demande, aussi ridicule soit-elle.

Aujourd’hui, on lui avait simplement demandé de veiller à ce que les badauds du marché se sentent en sécurité et épanouis. Il lui avait été intimé l’ordre de parler aux personnes qui retenaient son attention, et de présenter un visage et des paroles amicales, afin que tous puissent sentir que les aventuriers de la guilde veillaient sur eux et avaient leur bien-être à cœur. La créativité perverse des réceptionnistes de la guilde n’ayant visiblement pas la moindre limite, il avait simplement accepté la requête, retenant le hurlement de protestation qui avait menacé de s’échapper de son poitrail avant de se mettre en chemin. Il était plus bas qu’un garde. Il était un chien, auquel on demandait de tendre la pate et de présenter quelques tours distrayants. Plus pénible encore était la certitude de savoir que ses interlocuteurs voulaient bien faire, qu’ils étaient persuadés de lui rendre service. Sans doute voyaient-ils assez facilement le sentiment de révolte que cela faisait naître en lui. Mais les créatures de ce monde avaient la fâcheuse manie d’ignorer de tels signes, de se persuader du bien-fondé de leur méthode et de leur capacité à le convaincre. C’est ainsi qu’il était allé au marché, abandonnant son armure pour une toge plus détendue, gardant tout de même son arme à son côté. Si l’apparence monstrueuse de sa carapace de métal jetait facilement le trouble dans les cœurs des civils, ces derniers avaient au moins l’habitude de voir déambuler parmi eux des hommes armés.

Cela faisait maintenant plusieurs longues heures qu’il errait au travers des ruelles du marché, dérivant lentement d’un rayon à un autre, priant les divins pour qu’un évènement quelconque vienne enfin troubler la monotonie infernale de sa corvée du jour. Il avait tenté de converser avec quelques marchands, mais la pauvreté de leur conversation et leur propension à tout ramener au contenu de leur étal l’avait rapidement dissuadé de poursuivre ces tentatives. Echanger sur les radis et les poissons n’était pas sa passion, et ce genre de trivialité lui retournait l’estomac. Il n’avait guère eu plus de chance avec les passants de la place achalandée, et extraire de la masse grouillante les spécimens les plus dignes d’intérêt était un exercice difficile ; il lui fallait bien se rendre à l’évidence, il n’avait dans ce dernier pas le moindre talent. Désespéré, il jeta son dévolu sur la dernière personne à avoir capturé son intérêt. C’était une femme de haute taille, à la tête couronnée d’oreilles curieuses rappelant celles d’un lièvre. Son allure et ses mouvements la marquaient clairement comme une créature martiale, parfaitement capable de tenir son rang, et il soupira intérieurement, avant de se résoudre à l’approcher. S’arrêtant à quelques pas de cette dernière, il sortit avec tout l’entrain qu’il était capable de manifester la même phrase d’approche qu’il avait lâché à maintes et maintes reprises aujourd’hui :

« Salutations. Je suis Hypanatoi Paragoi Konostinos, et la guilde m’a détaché ici pour m’enquérir du bien-être des habitants de Portalia. Auriez-vous quelques minutes à m’accorder ? »

C’était raide. Lui qui était habitué à choisir avec soin ses mots, et qui considérait l’expression orale comme un art majeur devait bien avouer aujourd’hui que l’emphase et l’élégance choisie de ses paroles avait maintenant été remplacée par un ton presque monocorde, vide de tout entrain. Attendant une réponse de son interlocutrice du moment, il laissa son septième sens errer aux alentours.

Dernière édition par Hypanatoi Konostinos le Sam 20 Aoû - 11:52, édité 1 fois
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Meï-Ren Xian
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La grande détente
Feat Hypanatoi .

Meï-Ren avait passer la semaine a déambuler dans la ville, se familiarisant au mieux avec son nouvel environnement. Puisqu'elle n'était pas en mission, elle ne portait pas son imposante armure noire, mais une robe s'arrêtant au niveau de ses genoux, de style gothique-lolita, avec des broderies et de la dentelle. La guerrière aimait se style de vêtement depuis qu'elle l'avait découvert en arrivant à Portalia, cela la changeait grandement de ses tenues en cuirs et tissus relativement formelles qu'elle portait dans son monde. Elle aurai d'ailleurs aimer se montrer à la princesse. Elle regretta de ne plus être à Dalamude une fois de plus, elle souhaiterai savoir si la princesse était en sécurité et avait pu évacuer la capitale assiégée après qu'elle fût happée par le portail qui la conduisit ici à l'article de la mort. Être ainsi dans l'ignorance était vraiment frustrant, mais elle devait s'y faire, n'ayant pas de moyen de rentrer chez elle avant que cette "quête" ne soit finie. Et si elle avait bien comprit l'historique de ce monde, ça n'allait pas être pour tout de suite puisqu'en deux milles an, aucun des rois du chaos n'a été abattu.

Pour une fois, elle n'avait pas son énorme épée dans son dos et Ge-Ying était dissimulé dans la gemme du pendentif qu'elle avait autour du cou, elle sentait qu'il n'aimait pas ça et sourie en lui disant de sortir. Le petit smilodon sortit de la gemme alors qu'elle était seule dans une ruelle en se dirigeant vers le marché et elle le réceptionna dans ses bras. Si personne ne venait regarder de trop prés, il passant sans problème pour un gros chat et elle comptait joué là dessus. Elle avait vu beaucoup de gens se balader avec des familiers donc la présence de Ge-Ying ne surprendrait personne a moins qu'on ne reconnaisse en lui un smilodon.

Elle continua donc son chemin, arrivant au marché, elle passant dans les étals, regardant l'un ou l'autre, achetant un fruit qui ressemblait a un de son monde et y goutant pour s'apercevoir qu'elle avait vu juste. Ses oreilles s'agitèrent de plaisir en goutant la chair sucrée de la pomme. Elle était contente de retrouver des choses qui lui étaient familière, et commençait à prendre plaisir à être ici. Elle avait hâte d'aller faire des missions, explorer ce monde allait être des plus passionnant, comme le faisait les aventuriers dans le sien.

Elle venait de finir sa pomme et la lançait dans un bac qui semblait être destiné aux déchets quand une voix masculine retenti dans son dos s'adressant à elle. Elle se tourna vers l'homme, remarquant ses cicatrices aux yeux et ses pupilles d'une couleur inhabituellement pâle, se qui lui fit supposé qu'il était aveugle. Elle fût surprise de constater qu'il était plus grand qu'elle, elle avait rarement connus des gens plus grand, ça l'étonnait toujours. En plus il avait une sacrée carrure pour un humain.

Salutation, Chev... hum... Meï-Ren Xian. Bien sur, bien que je ne sois pas vraiment sur d'être d'une grande aide, étant arrivée à Portalia que depuis peut. Repondit-elle à sa question intriguée qu'il y eu un service de sécurité sur le marché, elle n'avait pas eu l'impression qu'il y avait des voleurs ici. ça l'avais même étonnée.

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La créature semblait encline à coopérer, et cela au moins était bon. Il avait déjà essuyé quelques refus, et avoir à chaque fois à se retenir de laver l’insulte par la violence ne faisait rien pour adoucir son humeur. Une idée lui traversa soudain l’esprit, et il dut à la fois se retenir de maugréer contre son propre manque de discernement pour ne pas l’avoir eu plus tôt et d’éclater de rire devant le génie simpliste de cette dernière. Il hocha doucement de la tête à la réponse de la jeune femme, tentant de retenir son nom. Ce n’était pas là un assemblage commun, et il dut s’avouer agréablement surpris. Ne pas avoir à supporter l’agression que représentait l’assemblage aléatoire des syllabes gutturales qui formaient les patronymes des locaux était pour lui un répit bienvenu. Peut-être cette dernière n’avait-elle pas été entièrement contaminée par l’atmosphère nauséabonde de l’endroit, et peut-être restait-elle un être avec qui on pouvait converser normalement. Il lui adressa un sourire léger, plissant à peine ses lèvres sans dévoiler ses dents, et commença à parler sur un ton calme et posé :

« Ne craignez rien, votre arrivée récente ne sera en aucun cas un détriment. Je voulais simplement vous demander si vous arrivez à vous repérer ici. Les coutumes de cet endroit sont-elles suffisamment proches de celles de votre pays d’origine pour que vous parveniez à prendre vos marques ? »

Avant de poser les questions qui l’intéressaient réellement, il devait commencer par prendre la mesure de cet Meï-Ren. Il avait à son sujet un bon pressentiment, chose suffisamment rare pour être sérieusement prise en compte. La scrutant de son œil intérieur, il chercha rapidement à trouver la cause de cette allure étrange. Elle avait comme il l’avait déjà noté une allure de combattante, et il n’avait pas besoin de faire preuve d’un don d’observation particulièrement aiguisé pour le noter. Le jeu de ses muscles, sa manière alerte de se tenir, d’être, ses gestes précis qui même lorsqu’elle était détendue trahissaient la discipline qui était la sienne, tout cela constituait des signes facilement identifiables. Mais il y avait autre chose. Peut-être le côté bestial de l’hybride était-il plus développé chez elle que chez les nombreux autres hommes-bêtes qu’il avait croisé ici. Peut-être se faisait-il tout simplement des idées. Il en doutait, et savait qu’il aurait rapidement une réponse à cette question. Lui demander de parler d’elle, et plus encore d’évoquer l’endroit d’où elle avait été extraite lui permettrait de se faire une idée plus complète de son profil. Et si jamais il s’avérait qu’il avait vu juste, alors il pourrait essayer de lui parler, de réellement lui parler. De lui expliquer la réalité de la situation, avant que l’atmosphère de Portalia ne vienne s’infiltrer en elle et l’émousser complètement. De lui parler des évènements à venir, de ce qui allait secouer la ville et probablement la jeter à bas, et du besoin qu’ils allaient avoir de trouver des bras et des épaules suffisamment solides pour supporter le fardeau qui allait s’imposer à eux.

Mais pour l’heure, il convenait simplement de continuer à sourire, et de se montrer avenant et poli. D’imiter sans trop s’avilir les attitudes serviles des marchands d’ici, de ces gueux qui polluaient son air. Un exercice difficile, dont il redoutait de sortir totalement indemne. Par tous les divins, ce qu’il pouvait haïr la guilde et sa manie de lui confier ces espèces de missions ridicules.
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La grande détente
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La jeune femme observa l'homme, sa manière de s'exprimé et son port martial, le désignaient comme un noble et un militaire dans son monde d'origine. Elle l'écouta donc, attentive, gratouillant distraitement Ge-Ying qui se mit à ronronner. Il avait beau être une ombre et ne pas aimer sa condition de chaton, il adorait les papouilles de sa maitresse et en avait encore plus droit sous cette forme. Elle commençait a se demande ce qu'un type pareil faisait à la surveillance du marché. Elle haussa un sourcil et pencha la tête intriguée, ses oreilles se balançant.

Mmm pour me repérer ça va encore, je ne me suis pas aventurée dans les petites ruelles pour me déplacer mais en restant dans les artères principales ont arriver relativement facilement à sa destination. Dit-elle intriguée par la question, Ge-Ying ronronnant toujours tel un moteur d'arme magitec bien huilé. Elle réfléchie ensuite aux coutumes locales.

Etant originaire d'une cité marchande cosmopolite, j'avoue ne pas être trop dépaysée. J'ai l'habitude de voir des gens de plein horizon différents et même d'apparences différentes. Ajouta elle pour complété. Effectivement Daladia, la capitale de Dalamude était une ville marchande. Elle attirait donc un population venant du monde entier. Elle avait donc pu observer des coutumes aussi bien vestimentaires que orales très différentes. Même chez d'autres membres de son peuple vivant dans d'autres pays, c'était d'ailleurs très intéressant. Elle espérait pouvoir faire de même à Portalia, bien que pour le moment elle n'avait pas encore vu d'autres Vieras. Elle avait cru voir une mog dans une taverne ou le personnel était exclusivement féminin, elle s'était dit qu'elle allait s'y rendre un soir. Elle avait vu aussi deux individus qui ressemblaient à des Gulias, mais leur apparences étaient très différentes de ceux qu'elle connaissait. Elle était donc très intriguée par la population de la ville tout en gardant en tête la volonté de retrouver rapidement son propre monde.

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Ce n’était pas la réponse à laquelle il s’était attendu, et moins encore une réponse qui l’arrangeait. Il aurait naturellement pensé en voyant la jeune femme qu’elle était issue d’un endroit qui mettait l’accent sur les prouesses nobles qui pouvaient intéresser les mortels. Mais elle lui dit être issue d’une cité marchande, d’un endroit passant et cosmopolite. Elle ne ressemblait pourtant pas aux compteurs de piécettes qui pullulaient ici. Hypanatoi le savait : lui-même, même désarmé, même en tenue de civil, se démarquait de la population. Quand bien même on aurait ignoré les cicatrices qui parcouraient son corps, il aurait suffi de l’observer ne serait-ce qu’un instant pour le comprendre. Et il avait pensé que cela aurait été pour son interlocutrice du moment la même chose, que comme lui, elle était issue d’un endroit qui comprenait les accents violents de la réalité. Pas d’une place marchande, dans laquelle régnait un esprit mercantile et la facilité des transactions vulgaires. Il se retint de tout commentaire, son visage restant parfaitement impassible. Son sourire poli, peut-être, se fana quelque peu, devenant plus discret encore. Il hocha légèrement de la tête, une fois, et réfléchit à la suite de ses questions. Il aurait en vérité pu s’arrêter là. Il le savait, il n’était pas réellement pour améliorer les choses, et la guilde attendait de lui seulement qu’il fasse bonne figure. Ces gens se moquaient éperdument d’améliorer la situation, et se concentraient uniquement sur les apparences. Ils voulaient préserver l’apparence de la paix civile, ignorant les grondements sourds de colère qui vrombissaient dans la population. Ils voulaient préserver l’apparence de leur compétence, espérant que personne ne viendrait leur demander pourquoi si peu de progrès vers la résolution de la quête de l’Ordre avaient été effectués malgré l’ancienneté de leur organisation. Ils voulaient préserver l’apparence de la sécurité, se terrant dans l’ombre de leurs hautes murailles, espérant que personne ne viendrait pointer du doigt que ces dernières étaient une mesure plus que symbolique.

Quel monstre serait après tout arrêté par ces dernières, que la concentration fabuleuse de guerriers expérimentés ne suffirait pas à repousser ?

Mais ce n’était pas important. Il parlait maintenant à la créature, plus pour lui que pour la Guilde. S’il coupait court à leur conversation, il retournerait errer dans les allées marchandes, attendant la prochaine personne à questionner. Autant tenter de rendre cette épreuve plus supportable.

« Je vois. La cité est donc semblable à ce que vous connaissez, au moins en apparence, fit-il sur un ton aussi apaisé que possible. »

Il hésita. Il n’était pas réellement certain de la manière de poursuivre la conversation. Ce genre d’exercice était pour lui très peu familier, et il ne savait pas réellement comment s’y prendre. Les conversations oisives n’étaient pas de son fort, et parler du beau temps était pour lui un art aussi ésotérique qu’étranger. Il devait malgré cela persévérer. L’idée que c’était pour cela qu’on lui avait fait cette demande, que l’on avait tenté de dissiper son manque de gout pour ce genre de chose en lui imposant de s’y confronter était particulièrement déplaisante, et il décida encore une fois de ne pas s’y attacher. Que quelqu’un puisse avoir mieux que lui l’idée de ce qui lui était bénéfique n’était pas simplement déplaisant : c’était absurde.

« Et avez-vous, le temps que durera ici votre séjour, une idée de ce que vous voulez y faire ?  A votre contenance, vous semblez être familière avec la discipline martiale. Comptez-vous la mettre à profit ? »

Là n’était pas la réelle question. La réelle question n’était pas de savoir si une combattante allait combattre, pas plus que de se demander si les poissons nageaient et les oiseaux chantaient. La question était de savoir comment quelqu’un qui avait consacré sa vie à étudier les méthodes les plus propices à l’élimination de ses congénères voyait réellement sa nouvelle situation. Ce genre de question ne faisait simplement pas partie des interrogations polies que l’on pouvait insérer dans un échange, et il convenait donc de trouver un moyen acceptable de se faire comprendre sans le dire. Il n’appréciait que peu ce genre de procédé, mais au moins le sujet était-il plus inspirant que les questions sur l’architecture ou la question de son monde d’origine. Il avait déjà demandé à plusieurs personnes s’ils possédaient chez eux un système de voirie ou de canalisations, et sa patience pour les questions de santé urbaine était depuis longtemps épuisée.

Dernière édition par Hypanatoi Konostinos le Ven 3 Juin - 8:43, édité 1 fois
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La grande détente
Feat Hypanatoi .

Exact, même si habituellement je suis plus à ma place dans une zone d'entrainement ou à veiller sur ma dame et si il le faut sur le champs de bataille. Ajouta-t-elle en souriant, une certaine nostalgie passant dans ses yeux, elle espérait vraiment qu'elle allait bien. Elle continua ensuite.

Je pense explorer ce monde autant que possible. Je me retrouve pour la première fois de ma vie sans réel devoir à accomplir pour mon pays ou mon ordre combattant. Alors autant en profiter un peu. Même si je ne sais toujours pas quoi penser de cette quête pour laquelle on nous a amener ici, j'irai me confronter aux créatures de ce monde. Le système de quête ressemble a celui de la guilde des explorateurs dans mon monde. Après tout, un guerrier n'est pas fait pour rester oisif. Et cet endroit peut avoir l'air paisible.

Meï Ren n'avait effectivement pas l'intention de rester sans rien faire, ça n'était pas dans sa nature. Elle voulait aussi rendre son apparence normale à Ge-Ying, même si il était adorable dans sa forme actuelle. Ce n'était plus naturel pour lui, même si elle le soupçonnait de s'y faire de plus en plus, comme actuellement alors qu'elle était en train de le gratouiller comme un vrai chat. Et puis, explorer ce monde ne peut que être intéressant, elle avait pu explorer Ivalice lors des déplacements royaux. Même si elle avait vu de nouveaux lieux, son devoir ne lui avait pas permis de les explorer comme bon lui semblait, elle allait donc voir à quoi ressemblait ce monde de ses propres yeux. Elle sentait déjà son sang bouillir rien qu'a l'idée de se confronter aux créatures qui vivaient ici, tester ses capacités contre elles pour les vaincre, ça la faisait vibrer.

Elle réfléchie plus, une chose la chiffonnait depuis qu'elle était arrivée par contre. Elle décida d'en parler à Hypanatoï, son nom lui faisait pensé à celui de certains noble de Daladia, maintenant qu'elle y songeait.

Par contre, même si cette ville à l'air paisible... J'ai l'impression de ressentir une sorte de tension, et ça depuis que je me suis réveillée dans l'hôpital de la guilde. Même là bas, j'ai eu l'impression que les gens étaient nerveux... Comme si cet endroit était une poudrière n'attendant qu'une étincelle pour exploser. Je ne sais pas si ça vous fait la même impression Hypanatoï. Dit-elle mettant enfin en mot la sorte de malaise qu'elle ressentait depuis qu'elle était capable de se déplacer.

C'était un sentiment diffus mais tenace dont elle n'arrivait pas à se défaire. Dés qu'elle se retrouvait seule, il revenait à la charge, comme un moustique agaçant.

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Il était dans la nature des gens prudents de ne pas nourrir trop d’espoirs, après que ces derniers aient été trop régulièrement déçus. Le paragoï n’avait donc en abordant la jeune femme pas réellement pensé trouver chez elle quelque chose qui puisse le faire hésiter, qui puisse le pousser à la modération dans son jugement. Elle était une combattante, et quelqu’un au noble maintien, cela lui paraissait évident. Et cela suffisait certes à la placer une tête au-dessus des gueux qui grouillaient autour d’eux, mais l’exploit n’était pas particulièrement glorieux. Malgré cela, quand elle lui répondit, il dut s’avouer étonné par ce qu’elle venait de lui dire. Elle restait méfiante. Elle ne savait pas exactement ce qui se passait ici, mais elle savait que quelque chose n’allait pas. Cela relevait encore chez elle de l’instinct et du sentiment diffus, mais c’était le cas simplement parce qu’elle n’était pas là depuis suffisamment longtemps pour réellement comprendre comment la cité fonctionnait. Mais malgré cela, elle comprenait comment les choses devaient se passer. Elle expliquait vouloir entretenir son tranchant, ne pas le laisser s’émousser au contact paisible et lénifiant de Portalia. Plus que cela, elle mentionnait la tension qu’elle sentait gronder doucement dans les boyaux de celle-ci. Et elle avait raison. La cité était un colosse aux pieds d’argile, rongé à plusieurs endroits par diverses forces pernicieuses. Cette clairvoyance était aussi rare qu’appréciable, et après avoir eu à endurer le contact des ignares et des naïfs, il ne put empêcher un léger sourire de venir le temps d’une seconde déformer son visage, avant que ce dernier ne retrouve son expression normale.

Il hésita sur la réponse à lui donner. Nombre de gens le pensaient trop pessimiste. Porté à la paranoïa. Ils ne voulaient pas voir la triste réalité de la situation, et voulaient espérer que les choses continuent éternellement comme elles le faisaient actuellement. Cela demandait un effort qui le dépassait. Il opta finalement pour une approche simple, essayant simplement d’exposer ses propres conclusions aussi logiquement que possible.

« Je partage votre avis, Meï-Ren Xian. Cela a aussi été mon impression lors de ma première venue sur ce monde, et elle a rapidement été corroborée par des observations plus conséquentes. Portalia est malade, fit-il en désignant l’endroit qui les entourait d’un geste ample du bras. Diverses factions opposées s’y affrontent plus ou moins ouvertement, et aucune d’entre ne s’est montré efficace. Cela fait plus de deux millénaires maintenant que la quête de l’Ordre a été annoncée. Aucun progrès n’a été fait. La cité semble satisfaite de se morfondre dans l’immobilisme le plus total, et d’attendre qu’une opportunité ne vienne s’échouer à ses pieds. »

Il se força à s’interrompre un cout instant. Il était important de rester calme, et de conserver le contrôle de son discours. Ce genre de sujet avait tendance à profondément l’irriter, la manière de fonctionner et tout simplement d’être de ces étrangers lui apparaissant presque totalement incompréhensible. Il décida donc de ne pas élaborer sur ses propres théories. Penser que des entités aussi puissantes et capricieuses que l’Ordre et le Chaos allaient rester sans rien faire alors que leur jeu pervers ne produisait pas les résultats escomptés lui semblait plus qu’optimiste. Mais de cela, il n’était pas sûr, et ce n’était de toute façon pas le plus important. Il ne pouvait pas agir – pas encore – à ce niveau-là. Il reprit, calmement, conservant un débit de parole apaisé :

« Plus concrètement, je pense que nous arrivons à un point de rupture. Les volontés divergentes de l’endroit accumulent leurs ressources respectives, et le résultat est évident. Ce n’est pas que la poudrière dont vous parlez attend une étincelle. C’est que la mèche de cette dernière est déjà embrasée, et qu’il est trop tard pour l’éteindre. »

Trop tard, et très peu pertinent. Il ne voyait pas réellement ce qui valait ici la peine d’être sauvé. Il faudrait au lieu de cela s’atteler à canaliser le souffle destructeur qui allait balayer l’endroit dans la bonne direction, et reconstruire sur ses gravats incandescents quelque chose de plus grand et de plus solide. Plus que cela, d’assez grand et d’assez solide pour que le processus n’ait pas à être répété.

« Vous faites en tout cas preuve d’une clairvoyance bienvenue. Peu de gens ont comme vous cet instinct prophétique. Assurez-vous de toujours le conserver, conclut-il en inclinant de manière presque imperceptible la tête. »

Dernière édition par Hypanatoi Konostinos le Ven 1 Juil - 10:57, édité 1 fois
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Merci mon ami. Je suis contente de ne pas être la seule à ressentir cela. Repondit-elle après avoir écouté la réponse d'Hypanatoï. Elle n'était pas au courant pour les différentes factions qui s'entrechoquait au sein de Portalia, mais ça ne l'étonnait guère au final. Il y avait partout ce type de système, même dans les pires dictatures. Meï ren plissa donc les yeux, ses longues oreilles s'agitant doucement. Elle était maintenant songeuse, même Ge-Ying le sentit, il tourna la tête vers elle. Il avait observer l'homme avec curiosité, il était bien le premier qui ne réagissait pas à sa présence. C'est comme si il était invisible pour lui.

Si votre prophétie se réalise, alors la guerre est proche... Et ça ne sera pas avec les bestioles à l'extérieur des murs d'enceinte hélas... Et vu comment nous sommes arracher à nos mondes pour être lâché dans un conflit qui ne nous concerne pas, ça ne m'étonne pas que la quête de l'ordre n'ai pas avancée en deux milles ans. Et qu'il y ai autant de volontés divergentes la concernant. Au final, on peut dire que c'est la divinité qui nous a attiré ici qui est responsable de ce qui gangrène cette jolie cité. Continua-t-elle, réfléchissant presque à voix haute, mettant des mots sur ses pensées.

Je pense que nous n'avons donc plus d'autres choix que de nous préparer au combat, nous renforcer et retrouver notre plein potentiel. J'ai quitter un monde en guerre, je ne sais même pas ce qu'il est advenu de ma dame que je devais protéger... Il est hors de question que je sacrifie ma vie ici sur l'autel guerrier de deux divinités ou dans les jeux de pouvoirs des factions qui se déchirent. Termina Meï-Ren une lueur d'acier dans le regard, elle voulait rentrer chez elle. Si il y avait une guerre qu'elle voulait mener, c'était contre ceux qui avaient massacré son village natal et attaquer son pays. Ge-Ying montrât son assentiment en poussant un petit rugissement.





Dernière édition par Meï-Ren Xian le Sam 23 Juil - 19:58, édité 1 fois
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descriptionLa grande détente (MeÏ-Ren) (Terminé) EmptyRe: La grande détente (MeÏ-Ren) (Terminé)

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C’était étonnant. Il était rare qu’il soit étonné, et il ne l’avait plus réellement été depuis qu’il avait compris comment fonctionnait Portalia. Ses jours, malgré le fait qu’ils soient souvent particulièrement mouvementés, étaient très prévisibles : il savait ce qu’il voulait faire, et il savait ce qu’il pouvait attendre de ce nouvel environnement. Si parfois il se questionnait sur la propension de ces individus à trouver de nouveaux moyens créatifs de s’enlaidir et de s’éloigner des grands pôles de la vertu, personne ne tentait réellement de s’en rapprocher. Les rares personnes qui le faisaient y arrivaient par hasard, au détour de leurs errances, et ne s’arrêtaient jamais bien longtemps sur ces rivages étrangers. Mais tout cela n’était pas ce qu’il lui semblait deviner en face de lui. Meï-Ren lui parlait, et chaque parole qui sortait dans sa bouche semblait empreinte de dignité et de compréhension. Malgré le manque de connaissances sur l’endroit qui la gangrénait à cause de la fraicheur de sa réincarnation, elle venait avec un esprit incisif et direct de comprendre l’essence du problème. Elle voyait la guerre se profiler, et les luttes internes qui menaçaient de finir de ronger les fondations déjà branlantes de la cité. Elle comprenait la responsabilité des dieux de l’endroit, et se détachait de leur service. Elle voyait que si l’affrontement était inéluctable, alors il convenait de s’y préparer. Plus que cela, elle se rappelait de ses obligations, de ses réelles obligations. Celles qui liaient sa personne au monde auquel elle avait été arrachée, et la nécessité de tout faire pour ne pas s’y soustraire.

C’était là les paroles d’un esprit noble et respectable, et il la considéra avec une attention renouvelée. Si elle se montrait capable dans le futur de ne pas défaillir, et de coupler à ses paroles prometteuses une action constante, alors elle serait sans le moindre doute une personne importante. Plus que cela, elle serait une personne avec laquelle il serait essentiel, et bon, de traiter. Il hésita un instant. Il n’avait plus réellement l’habitude d’échanger avec des pairs. Avec des gens qu’il pouvait respecter. Sa langue avait perdu de son agilité, son esprit de ses habitudes. Là encore, il était forcé d’identifier l’influence pernicieuse de la cité. Il le savait : malgré tous ses efforts, il serait s’il devait rester ici bien différent dans quelques années de celui qu’il était actuellement. Et la transformation ne serait pas une amélioration. A moins que cet endroit ne soit adapté à ses besoins. A moins que les catastrophes qu’il voyait arriver soient canalisées dans des directions plus productives.

« Marchez un instant avec moi, fit-il. J’en ai terminé ici. »

Les conversations autour de lui étaient constantes, et il n’était pas certain de ce qu’il pouvait espérer voir de plus intéressant ici. Non. Il avait entre les mains une opportunité rare autant que précieuse, et il aurait été fou de la laisser filer. Désignant de la main une des nombreuses allées attenantes au marché, il s’y engagea, ravi de laisser derrière lui l’atmosphère bruyante et populeuse des échoppes ; l’atmosphère restait malgré tout bruyante et populeuse, le marché exerçant sur la population son inexpugnable gravité, mais toute amélioration, même modique, était appréciable.

« Vos constats sur la situation ne seront pas bien accueillis, continua-t-il. Les efforts alloués à la préparation de la cité sont au mieux symboliques, et je crains que les personnes qui souhaitent voir leur quotidien transformé par les efforts nécessaires à celle-ci soient plus que faible. Cette ville, sous sa forme actuelle, est condamnée. Les épreuves qui s’annoncent permettront l’émergence de quelque chose de nouveau. Quelque chose qui devra nécessairement être façonné par les personnages faisant le plus montre d’initiative. »

Il se retourna dans la direction de la femme-bête. Qu’elle soit vaillante était un bon début. Un excellent début, même. Mais ce n’était que le premier pas d’une série d’enjambées risquées, et il ne pouvait pas encore être certain de ses positions. Il n’avait pas besoin de ses yeux pour la voir. Mais la dévisager permettait d’appuyer son propos, de lui faire comprendre que s’il ne s’exprimait jamais à la légère, l’importance que devait revêtir les paroles qui devaient suivre était plus grande encore :

« Il vous réfléchir sur ce que vous attendez de votre séjour ici. Aucun moyen de retourner à nos foyers n’a encore été trouvé, et le plus évident reste l’accomplissement de la quête de l’Ordre. Si tant est que ce dernier compte ensuite nous laisser rentrer chez nous. Le temps venu, j’espère pouvoir vous appeler alliée, et vous compter dans les rangs de ceux qui voudront élever Portalia au-dessus de sa condition actuelle. »

Joignant le geste à la parole, il tendit une main à la combattante. Il savait que ce genre de promesse, bien qu’importante et respectable, s’effondrait souvent quand les visions divergentes et les ambitions discordantes émergeaient au grand jour. Mais c’était ce qu’il pouvait offrir et recevoir de mieux.

Dernière édition par Hypanatoi Konostinos le Dim 24 Juil - 4:56, édité 1 fois
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La grande détente
Feat Hypanatoi .

Avec plaisir. Dit elle avait un sourire en emboitant le pas à son massif compagnon. C'était d'ailleurs une situation inédite, depuis qu'elle avait atteins l'âge adulte, elle avait toujours été la plus grande dans son entourage. Alors là, pour la première fois depuis longtemps, elle se sentait petite aux côtés d'Hypanatoï. Elle réfléchissait aussi aux changements qui se profilaient pour cette cité... Et toutes ses hypothèses semblaient se diriger vers la violence... Elle écouta le guerrier, sa première phrase lui tirant un sourire.

J'imagine, les gens vivant en paix sont souvent réfractaires au changement. Surtout si c'est pour préparer la guerre. Pourtant, comme on disait dans mon village :  si tu veux la paix, prépare la guerre... Soupira-t-elle. ça avait été le live motif de son peuple et de sa famille. Elle s'y était tenue, surtout après la mort de sa mère et la destruction de son village. C'est pour cela qu'elle avait autant insisté auprès de son oncle pour devenir un chevalier noir comme lui et son défunt père. Elle espérait d'ailleurs qu'il soit sain et sauf à la forteresse des chevaliers noirs avec la princesse...

Les paroles du géant la laissèrent songeuse, mais il avait totalement raison... Si elle voulait rapidement retrouver son monde, il fallait mettre un terme à cette satanée quête. Cela impliquerai pour donc de jouer le jeu de cette maudite divinité appelée l'Ordre... Bien que son intervention lui avait sauvé la vie, elle n'encaissait toujours par le fait d'avoir été attirer ici juste pour combattre dans un conflit désordonné.

Elle observa les paupières closes de son interlocuteur, et montra son accord.

Vous avez raison. Devenir fort afin de mener cette quête à son terme semble être notre seule option pour retrouver notre monde. Et si ce dieu à la manque ne veux pas nous renvoyer chez nous, alors il deviendra mon ennemi ! Je serai ravie et honorée de combattre a vos côtés Hypanatoï peut importe contre qui ou quoi, je le jure sur mon honneur de chevalier noir ! Déclara-t-elle en serrant l'immense main de l'homme, Ge-Ying posant les pattes sur les mains de sa maîtresse pour sceller ses paroles. Ce n'était pas des paroles en l'air pour la jeune femme. Elle tenait toujours ses serments a moins que le comportement de l'autre ne soit plus en adéquation avec les valeurs qu'elle défendait. Le chaton toucha aussi la main d'Hypanatoï, connectant alors légèrement son essence à celui de l'homme. Montrant la sincérité de la jeune femme, le chaton étant une émanation de son âme.

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Cette journée était bonne. Il ne l’avait pas pensé jusqu’à très récemment, mais elle était bonne, et l’était de manière parfaitement indéniable. Il sentit la main de sa nouvelle connaissance se refermer sur la sienne, et il hocha de la tête en l’écoutant parler. Il aimait l’entendre parler. Préparer la guerre, si l’on voulait la paix : son peuple n’avait jamais voulu la paix, mais il pouvait malgré cela comprendre la logique de cette déclaration. Elle lui prouvait que tous ici n’étaient pas des fous indolents. Qu’il y avait dans cet endroit des choses dignes d’être sauvées. Cela était bon. Cela était bien. Cela était, plus encore, rassurant. Et il avait grand besoin d’être rassuré, en ce moment. De savoir qu’autour de lui n’existaient pas qu’ombres et fumées, et que certains individus disposaient de suffisamment de consistance pour ne pas être balayés par la plus humble des brises. Certes, ce n’était là que des paroles, et encore rien de concret. Mais c’était un premier pas, difficile et peu évident : les gens qui ici étaient capable de l’entreprendre se comptaient sur les doigts d’une main incomplète. Son animal, enthousiaste, voulut la rejoindre dans sa promesse, et apposa sur leurs mains sa patte. Un léger sourire fleurit sur le visage du paragoï. Ce genre de lien était touchant, et précieux. Son expression s’adoucit encore un peu, et il tourna, l’espace d’un instant, son regard aveugle dans la direction de la bête.

Je te vois, voulut-il lui communiquer. Noble maîtresse. Noble créature. Noble lien.

Puis, il releva la tête. Il n’était pas sûr que l’animal comprenne ses paroles, et était presque certain qu’il n’était pas doté de capacités de télépathe. Mais un être composé d’instincts comme il l’était, qui se révélait malgré cela capable de s’impliquer dans les échanges des créatures pensantes n’était pas à sous-estimer. Ces compagnons animaux et familiers, chaque fois qu’il les avait croisés, s’étaient montré particulièrement aiguisés. Celui-ci ne semblait pas faire exception à la règle. Il retira sa main, l’instant précieux se finissant naturellement, et chercha quoi dire. Chercha s’il restait encore quelque chose à dire. C’était là l’avantage de converser avec des gens méritants. Ils savaient quoi faire. Ils savaient ce qui était juste et ce qui était mauvais, et il n’était pas nécessaire de converser des heures durant pour leur exposer des évidences. Ils comprenaient, parce que pour eux rester alerte était normal, et que leur esprit ne fonctionnait pas seulement lorsque le hasard le forçait à agir.

Il choisit donc de ne rien dire de plus à ce sujet. S’abandonner plus avant à des bavardages stériles aurait été contre-productif, et il avait déjà pris du temps à la chevalière noire. Mais il nota son nom, et s’en assura : un jour, quand viendrait le temps de choisir des camps, il pourrait compter sur elle. Meï-Ren Xian. Un nom qu’il était judicieux de retenir. Il inclina légèrement la tête dans sa direction, et reprit la parole :

« C’est un honneur pesant que vous m’accordez là. Je vous en remercie, et je vous promets à mon tour de tout faire pour en être digne. Si je puis à mon tour vous porter assistance, aujourd’hui ou dans le futur, je le ferai. Merci, Meï-Ren Xian. »

Il se redressa, et resta là, à attendre de savoir si elle voulait encore converser, ou si elle avait des questions. Cette rencontre était précieuse, et s’il ne voulait pas la diluer en l’étirant inutilement, il ne voulait pas non la conclure avant que son interlocutrice en ait retiré, comme lui l’avait fait, tout ce qu’elle pensait pouvoir en retirer.
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La grande détente
Feat Hypanatoi .

Meï-Ren avait sentit Ge-Ying se connecter au géant, cela l'avait surprise. Ils avaient semblé échanger des pensées de manière silencieuse, le chaton poussant de petit rugissement. Elle sentit aussi les émotions d'Hypanatoï via l'esprit de Ge-Ying, celui-ci comprenant parfaitement le message muet que l'homme lui envoyait et y répondant mais le garda pour lui. Celle sourit à cela et était curieuse, c'était bien la première fois que ça arrivait. Habituellement Ge-Ying ne laissait personne l'approcher, la seule exception avait été la princesse Alisaée. Il laissait même la princesse monter sur son dos avec Meï-Ren. Ce souvenir rendit la Viera songeuse, mais elle se reprit très vite.

Merci mon ami et il en va de même pour moi. Si vous avez besoin d'assistance, n'hésitez pas à me contactez. Pour aujourd'hui je n'avais rien de prévue, je finissais principalement me familiariser avec la ville et ses rempart pour pouvoir me repérer aisément. J'allais aussi faire des achats de matériels pour les jours a venir.

C'était une des habitudes de la jeune femme, se familiariser d'abord avec l'endroit ou elle était stationnée avant d'aller explorer l'extérieur. Et justement elle comptait partir en mission le lendemain.

Je pensais aller en mission demain, ou même juste partir en exploration, histoire de voir comment c'est derrière ces hauts murs. Il est temps pour moi de me dérouiller les muscles et de mettre à l'épreuve les créatures de ce monde. Bien que je ne sais pas encore par quel endroit commencer. Continua-t-elle.

C'était ça son objectif, reprendre l'entrainement et le combat. Elle s'était presque ennuyer en explorant la ville, mais celle-ci était tellement tentaculaire, qu'elle avait eu besoin d'autant de temps pour tout voir. Elle était excitée à l'idée de partir en exploration, même si son sérieux habituel ne le laissait pas transparaitre. Son goût pour l'exploration et l'étude du passé s'était réveillé quand elle en avait apprit plus sur la ville et son histoire. Elle voulait voir les ruines des cités de la civilisation qui avait vécu sur ce monde, les explorer.

Elle avait déjà inspecter les cartes qui étaient à la disposition des aventuriers ainsi que le tableau des missions, plusieurs étaient intéressantes. Bien que l'attrait d'une exploration personnelle était aussi très tentant.

Je vais donc vous laisser pour aller faire mes emplettes. Mais si le cœur vous en dit vous pouvez vous joindre a moi demain. Nous pourrons ainsi nous familiarisé avec nos styles de combats. Proposa-t-elle.

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descriptionLa grande détente (MeÏ-Ren) (Terminé) EmptyRe: La grande détente (MeÏ-Ren) (Terminé)

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Etait-ce cela que la Guilde voulait lui faire comprendre ? Que du hasard des rencontres pouvait parfois émerger des choses bonnes ? Il retint les traits de son visage, qui à cette pensée voulait manifester leur déplaisir. Il ne voulait pas envoyer le mauvais message à son interlocutrice. L’idée était de toute façon saugrenue, et il osait espérer que même cet organe n’était pas à ce point incompétent, capable d’échafauder des plans aussi ineptes. Il écouta au lieu de s’attarder sur cette possibilité le discours de sa nouvelle connaissance, et quand elle eut terminé de parler, se trouva agréablement étonné : elle l’invitait le lendemain à l’accompagner hors des murs de la cité, et à se joindre à elle pour explorer les alentours, ou accomplir une mission. Ce serait pour lui une possibilité précieuse, et il entendait la chérir. Il s’inclina légèrement, avant de se redresser et de lui répondre :

« Je ne manquerai pas de le faire, répondit-il sur un ton joyeux. Retrouvons-nous demain sur la place des portails, et je serai heureux de pouvoir prêter au vôtre mon bras. »

Il avait hâte. Sans doute l’exercice qui le préoccupait actuellement changeait-il la perception qu’il avait de la chose, mais tout en ce moment lui paraissait préférable à la corvée dont il était chargé. Quant à la possibilité de repartir en chasse, de se livrer à des rituels qu’il pensait faire partie de son passé, il ne pouvait en ce moment trouver de mot pour exprimer à quel point elle l’emplissait d’un appétit féroce. Se mesurer au danger, risquer sa vie, simplement pour le plaisir de se mettre à l’épreuve et de tisser un lien nouveau de camaraderie n’était pas ici anodin. C’était un privilège rare et précieux, de ceux qui valaient la peine d’être saisis par des mains solides et avides. Un grand sourire éclaira son visage alors qu’il repartait accomplir sa tâche du jour. Même cette action indigne ne pouvait maintenant entamer sa bonne humeur. Demain, il luttait, et il le faisait aux côtés d’une personne qu’il pensait être de valeur, pour apprendre à la connaître de la plus noble des façons : par les armes.

Il en tressaillait d’impatience.

C’en était presque suffisant pour qu’il pardonne aux créatures éthérées qui hantaient les couloirs du grand bâtiment administratif l’offense du jour, et qu’il reconnaisse que peut-être, leur idée n’était simplement une lubie néfaste et fantasque. Presque. Retournant dans les allées bruyantes et populeuses de la ville, il chercha dans les rangs des badauds quelqu’un qu’il puisse aborder. Il doutait sincèrement que le destin lui sourie deux fois dans la même journée, mais peu importait. Il devait s’acquitter de sa tâche rapidement, et une fois libéré, aurait tout le loisir de se préparer comme il se devait pour l’excursion du lendemain. Le rituel qui remerciait les divins pour les bonnes rencontres demandait du vin, et non les huiles consacrées qui servaient dans la majorité des sacrifices. S’il en avait chez lui, il n’était en revanche pas béni. Il faudrait remédier à la situation.

La journée passa donc rapidement, alors que son esprit travaillait à prévoir des choses plus importantes. Il savait bien qu’il convenait de ne pas nourrir trop d’espoir, que la possibilité qu’il soit déçu restait forte, mais il entrevoyait chez sa nouvelle connaissance quelque chose qu’il n’avait que trop rarement perçu ici. Il voulait y croire. Cette fois-ci, il ne serait pas déçu, et la joie sur sa langue ne se ferait pas poussière et amertume.
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descriptionLa grande détente (MeÏ-Ren) (Terminé) EmptyRe: La grande détente (MeÏ-Ren) (Terminé)

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