Il était une fois Kilian, Tera & Hipanatoi : Fait-on des omelettes sans des oeufs ? [Femmelette ou Hommelette ?] (Terminé)

Tera, selon son bracelet, avait débuter cette mission à "113". "113" quoi direz-vous ? Elle ne le savez pas elle même. Elle savait juste qu'il fallait faire l'effort de surveiller celui-ci, selon les recommandations du Dr.WINGER, si elle ne voulez pas faire un "Burn out" - Des fois, elle sort de ces trucs... - comme la dernière fois au centre, avec Yvana (Réf.Chroniques de Tera & Yvana : Deux paires d'yeux bleus valent mieux qu'une). Apparemment, c'était parce qu'elle était subitement arriver à cours "d'énergie solaire". Pendant un moment, elle avait l'impression de revivre ce qu'elle avait vécu avec Harmonie et sa période alchimique, sauf que toutes les expériences et recherches mener sur elle, était pour elle.

Mise à part sa mère, c'est bien la première fois que quelqu'un, qu'elle connaissait à peine, se démenait autant juste pour elle. Il fallait au moins qu'elle honore tous les efforts que cette médecin avait fait, elle le lui devait, même si c'était compliqué. Parce que bracelet ou pas, la Titanis était toujours prompt à repousser ses limites, toujours plus loin. L'objet de mesure disait qu'elle s'épuisait mais, elle n'en ressentait rien - ou ne voulait pas, ça dépends - d'ailleurs, à ce moment précis du coup, son bracelet indiquait une graduation de : 84.

Ce n'était vraiment pas plaisant, elle avait pourtant l'impression d'être encore en pleine forme mais, Izy lui avait bien dit que si elle descendait en-dessous de 100, elle devrait faire encore plus attention. Sûr qu'elle ne voulait pas infliger ça à ses camarades, pas sûr que Kilian apprécierai de transporter ses plus de 200kg - sans tous son attirails... - jusqu'à Portalia. Peut-être que ce Hypanatoi aiderai le loup mais, ça elle en était pas sûr.

Ce à quoi elle devait penser à présent, c'est ce fameux essaim. De ce qu'elle avait compris, en dessous de 100, elle "puisait en réserve", elle y était déjà ? Sûrement la faute de ce centaure, se disait-elle... Elle devait rester sur ses gardes malgré-elle mais, réussirait-elle à se tenir en arrivant sur ces maudites bestioles ? - Il lui en faudrait encore, du temps, pour s'acclimater à tous ça - elle fait mine d'acter l'avancer de leur trio, jusqu'à ce que l'évidence de la présence du dis essaim se fasse entendre de loin, se rapprochant d'eux.

D'origine, ils auraient dû atteindre la ruche, s'entremêlant aux arbres, les alvéoles géantes se confondant aux branches, dégoulinant d'on ne sait qu'elle bouillasse infecte et, grouillant de leur vermisseaux ! Pourtant les voilà déjà qui arrive. En fait, organiser en un mur vibrant et grouillant, ce n'était pas si surprenant l'explication de leur venu tenant en cela : esprit de ruche. Ils devaient être une quinzaine de diverses tailles et, elle se disait en elle même : malgré la masse qu'ils représentent, ce ne sont que des créatures de rang bronze mais, c'était bien là le problème : l'effet de masse.

Alors elle n'était pas seul pour les affronter, sauf que ses camarades étaient eux aussi, uniquement de rang bronze. Ceux déjà affronter plus ceux qui approchaient, porterai leur nombre hors ruche à une vingtaine, combien en avait-il alors laisser sur place ?

- Kilian, r'monte la piste jusqu'à la ruche et, prends les œufs s'tu peux, on les r'tiens !

Le plan était simple, l'ordre donner, mais la mise en application serait sans doute plus compliqué. Déjà, elle personnellement, après que le loup parte en trombe en traversant l'essaim, s'en alla dégrossir le travail avec une toupie en mode hache géante : l'élan pris, la longueur de ses bras s'y rajoutant, c'est une tornade de titane d'environ 9m de diamètre qui tourne au milieu des insectes, en abattant au moins 7 (un 2*, 3*, 3*, 2*, 5*, 2* et un 3*) en 2 tours complet, sur le coup de la surprise, avant que l'essaim ne disperse. Et là, elle commence effectivement à le sentir, avec le léger tournis dû à ses rotations : ses forces diminues, elle hésite à regarder son fameux bracelet, non, il reste bien encore la moitié de leurs assaillant ailés debout et, malgré sa tronche guerrier badass... C'est encore pour cet Hipanatoi ! La Titanis, au vu du dispersement des bestioles décide poursuivre dans le détails, en mode épée et bouclier, en laissant ceux-ci l'approcher - mieux que de leur courir après.

La guerrière décide de se concentré sur les plus gros et volumineux - soit les plus "facile" à frapper (Deux 5*, un 4*) - elle joue de parade et de contre, assomme au bouclier quand elle peut, pour achever à l'épée ou au pieds ! C'est quand elle s'attaque au reste des créatures de tailles pourtant plus réduites - et moins facile à atteindre du coup (deux 3*)- qu'un de ses genoux, touche terre ! Là, là par contre elle le sent bien, le fort épuisement qui pointe le bout de son nez. Haletante, elle vérifie son bracelet : 44... Tous dépendait maintenant, de s'il devrait encore affronter, un plus grand nombre de bestiole s'il devait encore en arriver. Ce n'est pas pour rien que ces Vespoïds attaquaient ce centaure, car ce n'était pas leur puissance qui comptait, non, juste leur supériorité numérique !

"Un essaim. Plus important. Vous avez sans le moindre doute raison, nous approchons de leur antre." Nan, sans déconner ? Alors bon, là c'était le moment idéale pour avoir un "plan concret" mais comme ce n'est pas lui qui "commandait la troupe", il devait attendre - en espérant que ce ne soit pas une mission suicide ou kamikaze, pour 3 fois rien - "Kilian, r'monte la piste jusqu'à la ruche et, prends les œufs s'tu peux, on les r'tiens !" Euh... Non ? Non ! Non, non, non ! On a dit "en espérant que ce ne soit pas une mission suicide ou kamikaze" il se retourne vers la Titanis avec une tête l'air de dire "Tu m'as pris pourquoi là ? Un valefort ? Un ismmamut ?" lui tous seul, aller récupérer les œufs en question, dans la ruche de "petites" bête là ? Pourtant, tous ce qu'il trouve à lui dire, en la regardant en fronçant les sourcils - alors qu'elle s'occupe absolument plus de lui... :

- Je te hais.

En même temps, au vu de la situation présente, ce n'est pas comme ci il avait vraiment le choix, enfin, si : fuir comme un couard, ce qu'il n'était pas. Alors soit affronter l'essaim venant sur eux, soit la possibilité d'avoir a affronter le restant d'une ruche, n'est-ce pas magnifique ? Alors certes, dans un des cas il ne mourrait pas seul, ce qui n'était pas négligeable en soi dirons nous. Finalement, il s'arrêta de réfléchir et s'élança sous sa forme lupine quadrupède, traversant carrément l'essaim, distrayant du coup celui-ci, dont Tera s'occupa derrière lui.

Enfin, pas tous, un de ceux de cet essaim l'avait suivi (Le seul 1*), un tout petit vespoïd qui pourrait rameuter, invité, d'autres à poursuivre le loup. Kilian s'arrêta brusquement d'un coup, pour faire volte face ! La bestiole arrivant face à lui d'une traite, il bondit dessus gueule grande ouverte ! Alors quand au reste de ce qui s'est passer ensuite, on l'épargnera aux âmes sensibles...

Le loup reprit donc sa route, en remontant la traînée odorifère qu'à laisser l'essaim derrière lui, et ne tarde pas à toucher au but et, c'est vraiment dégueulasse. C'est encore plus dégueulasse, que ce que Tera en raconte en fait. Bon, au moins les ruches à miel c'est jolie, c'est beau, c'est... Fallait vraiment qu'il entre là-dedans ? Pouah !

Bon l'homme loup ralenti quand même, pour finalement s'arrêter et tourner un peu autour, en essayant de garder le plus possible le vent de face - aucune idée, de si ces sales bêtes ont un bonne odora ou non, sait-on jamais - une chose est sûr cependant : il n'allait pas pouvoir prendre ces œufs, dans sa forme actuelle. Il s'agissait juste de repérer le meilleur endroit pour s'infiltré et, rapidement subtiliser un certain nombres d'œufs... Dans quoi il les mets ? Forme humaine retrouver à proximité, la dextérité de 10 doigts assister de sa créativité, donne naissance à un panier de fortune, qu'il pourrait transporter entre ses crocs - crocs, quadrupédie, fuir plus vite si besoin - mais avant de s'aventurer dans la ruche à pas de loup - oui, je sais, elle était facile - il se dit qu'il pourrait tenter quelques chose, pour le moins peu ragoûtant : se badigeonner de restant de Vespoïds alentours. C'est ce qu'il avait fait au cours d'une chasse dans son monde, et il était passer inaperçu, quasiment invisible et... Jusqu'à ce la pluie tombe.

Pour autant, le lieu étant couvert, s'il se mettait soudainement à pleuvoir son "déguisement" ne disparaîtrait qu'une fois dehors, et ce serait déjà trop tard ! Il mets alors son plan à exécution, en faisant attention où il mettait les pieds - TOUJOURS faire attention à où on mets les pieds - avec des mouvements lents. Les œufs récupérer, le chasseur fait la même chose en sens inverse, et à peine le pieds mis dehors, il repasse à 4 pattes ! Arriver au niveau des miettes du Vespoïd qu'il a sauvagement occis, il reprends forme et, marteau et bouclier, sur le chemin en suivant sa propre trace olfactive, jusqu'à ses camarades. Camarades qu'il trouve dans un sale état. Arquant un sourcil :

- Euh... Vous voulez p't'être faire une pause ?

C’était pour cela qu’il était né. C’était pour cela qu’il s’était entrainé. Qu’il avait sacrifié tant de choses : son temps, son corps, son esprit, ses amis, sa famille, ses ennemis et son avenir, sur l’autel ardent des dieux et de sa propre frénésie. Il l’avait fait, et le faisait, et le ferait encore, parce que c’était pour cela qu’il était né, et que c’était là sa seule fonction. Il se résumait tout entier à la violence qu’il était capable d’imposer sur le monde, que ce soit à ces créatures insolentes et bourdonnantes ou à des ennemis plus proches de lui ou de ses congénères épargnés par l’incandescente grâce des divins. Plus important que tout cela, il le faisait, et il fallait bien qu’il se l’avoue, parce qu’il aimait ça. Son être tout entier vibrait comme la corde tendue d’un instrument, synchronisé sur un rythme unique et guerrier, alors que son bras fatigué forçait ses muscles à s’activer. Il levait le métal de sa lance, et son esprit jaillissait tout entier hors de lui, portant la vision de son œil intérieur vers l’extérieur. Et il frappait. D’abord, l’insecte le plus proche, cette parodie de cafard à la carapace luisante et aux mandibules suintantes. La lame de sa lance décrivit un arc de cercle brutal, et vint fracasser plus qu’elle ne vint trancher dans les chairs molles du dessous de son ventre. Ces bêtes se déplaçaient selon un instinct idiot, loin même des motifs primitifs mais vicieux des félins et des canidés. Seule la faim et le besoin de protéger leur antre grotesque les animaient, et cela les rendaient immensément prévisibles. Immensément nombreuses, aussi, mais ce n’était rien que le trio ne puisse contenir, au moins le temps de commettre leur larcin.

Heureux de s’abandonner aux plaisirs simples de l’existence, l’aventurier réincarné en oublia presque, l’espace d’un joyeux instant, qu’il en était réduit à l’état indigne d’exterminateur glorifié de vermine. Cela aussi changerait, et il parlerait aux dieux de ce monde, une fois qu’il aurait trouvé comment faire et aurait recouvré de sa puissance. Il serait alors temps de leur expliquer pourquoi l’endroit d’où il venait possédait non pas des dieux, mais des divins, et tout ce que la différence entre ces deux termes voulait dire pour leur relation future. Il en salivait déjà. Enfin, il eut satisfaction : il sentit la mandibule d’un insecte trouver le point faible d’une des jointures de son armure, et profitant d’un assaut coordonné avec un de ses alliés, mordre dedans. Un peu du liquide couleur de feu naissant qui coulait dans les veines d’Hypanatoi vint se répandre sur la terre, et ce dernier dut se retenir de ne pas éclater de rire. Cela était bon ! Il souffrait, il endurait, il était éprouvé ! Enfin, enfin il pouvait réellement profiter de cette chance unique dont seuls ceux qui acceptaient de jouer leur vie jouissaient ! De sa main libre, il jeta au sol l’insecte qui venait d’offenser ses chairs, avant de se retourner et d’envoyer la hampe de son arme dans celui l’avait distrait. Ces bêtes craignaient les chocs, et la puissance magique qui était responsable de leurs dimensions gigantesques avait visiblement oublié quelque chose que chaque chasseur de monstre savait pourtant pertinemment : plus un monstre était grand, moins une carapace de chitine était à même de protéger ses organes délicats.

Sale et couvert principalement du mucus gluant qui servait de fluide vital à ces bêtes, fatigué et crachant par sa bouche grande ouverte un air sec et tranchant qui lui irritait la gorge, il regarda après la bataille autour de lui. Cela avait était un beau carnage. Le centaure était mort, une patte brisé et le flanc déchiqueté. Ces deux compagnons portaient comme lui les marques évidentes de leur épreuve, mais le combattant se rendit immédiatement compte que leur ressenti devait grandement différer du sien. Peu importait, au final. Rien ne viendrait gâcher ce fugace moment de bonheur et de plénitude, qu’il savait devoir rapidement expirer. Pour l’heure, il était content, et satisfait, et pouvait oublier tout ce qu’il haïssait ici. Aussi quand l’homme-loup leur demanda s’ils souhaitaient marquer une pause, Hypanatoi ne jugea pas utile de lui répondre par l’affirmative. Ils venaient de toute façon de dérober une partie du précieux butin de la ruche, et le combattant doutait que l’essaim les laisse batifoler en toute impunité sur son territoire. Il fallait rentrer, maintenant, et sécuriser leur prise de guerre. Il espérait simplement que le cuisinier qui s’était mis en tête de travailler ce matériau disgracieux saurait en faire quelque chose d’appétissant. Lui-même avait très faim, et se sentait des crocs à dévorer même les étoiles. Le groupe rassembla rapidement autant ses esprits que ses forces, et retourna en ligne droite vers le point sécurisé qui leur permettrait de retourner à la ville forte, et de récupérer leur juste récompense.