Et une arme, une ! [PV Nepthys]

Suite à une mission complexe avec la gardienne de l’orphelinat, l’égyptienne avait pu passer son rang or. Elle avait mis de côté ses armes, pour s’occuper de sa monté mais aussi d’affaire de l’église, prenant un peu congé sur les missions et tâches qui demandaient un peu plus de force physique. Sa servante était venue la trouver dans ses appartements, l’informant que son Khopesh c’est retrouvé cassé en deux, fragilisé par les dernières utilisations de la belle. Nephtys ne se réprimanda pas sa servante qui n’était pas fautive dans l’histoire, mais elle-même. Après tout, elle aurait dû faire plus attention. Elle pouvait être dur et sans cœur, mais pas injuste surtout avec ceux qui lui étaient fidèle.

Il était tard, mais elle décida de s’occuper tout de suite de ses affaires, après tout on ne pouvait pas lui refuser quoique ce soit. Elle enfile une cape beige sur ses épaules et des sandales que sa servante l’aide à lasser le long de ses cuisses fines avant de quitter les lieux, Apophis sur ses épaules.

On lui avait parler d’un faiseur d’arme avec un bar. Elle trouvait l’idée étrange et se demandait si c’était pour concurrencer le Rex, taverne emblématique de Portalia qui continuait de s’agrandir et de se diversifier. Elle avait entendu dire qu’un jeune blond s’y produisait, Hypanatoi lui avait parlé de cet homme un peu particulier mais intéressant. Un jour, il faudrait qu’elle aille à sa rencontre.

Nephtys se promène, profitant de la nuit tombante et de la fraicheur des lieux. Elle prend son temps, ne voyant pas l’intérêt de se presser. Elle arrive à destination, croisant quelqu’un sortir, alors qu’elle pousse la porte. Une voix lui indique que c’est fermé, elle n’en a que faire. La belle aux cheveux bleus aborde son fameux sourire et pose son regard perçant sur l’homme en face d’elle.

Veuillez m’excuser de vous déranger, je ne savais pas à qui m’adresser…et on m’a dit que vous étiez le meilleur…

L’art de choisir ses mots, c’est tout un exercice où Nephtys excelle depuis des années maintenant.