Quand le marteau tombe (pv Bloodjaw Atlas)

Au lendemain d'une défaite bien humiliante, a l'aube d'une matinée des plus fraiche alors que les rayons du soleil vinrent se lever en Portalia : une immense forme en armure marchait d'un pas lent dans les rues du quartier Est avec l'allure d'une âme en peine pour certain et d'un chevalier de la mort pour d'autre car pour cause, l'armure rouge de ce dernier était marqué de plusieurs fissures et autres dégâts en tout genre en provenance d'un combat qui avait été des plus âpres; à n'en point douter. Avançant d'un pas lourd aprés l'autre, le géant aux ailes repliés observa son armure avec une légère moue contrarié sous son casque aux lentilles dorés : ce qu'il voyait ne lui plaisait pas et pour l'heure, il ne pouvait plus sortir de la cité avec un équipement ne pouvant plus assurer complétement sa protection.

"L'une de mes épaulières a été lacéré, mes canons d'avant-bras sont couvert de marques de griffure , mon flanc gauche est percé de deux marques de crocs et mon plastron est fissuré en de nombreux points ... Sans l'aide d'un forgeron compétent, je ne pourrais quitter Portalia sans craindre une déconvenue qui me serait fatale."

Qu'est ce que le blood angel ne donnerait pas pour laisser son armure aux mains d'un techmarine ... Déjà que tous les systèmes internes de sa combinaison de plastacier et d'adamantium avaient été éteint suite à son arrivée ici pour obliger Rhadamanthus a ne compter que sur ses sens et son expérience pour appréhender son environnement : si son armure n'arrivait pas a remplir sa fonction primaire, à savoir protéger son corps; il aurait d'énorme difficulté pour la suite car la cuirasse qu'il portait avait été conçu de sorte a qu'il puisse utiliser ses immenses ailes sans être gêné. Dire que la Red Regalia Resplendent à été fait sur mesure pour lui : était la pure vérité ! Il s'agissait d'un don de son père ... Son père ... Mais par quel père, vint-il se demander en continuant à avancer devant lui tel un automate de rouge vêtu.

Se figeant un instant sur place : le guerrier pourpre vint lever les deux bras pour venir apposer les paumes de ses gantelets contre les cotés de son casque en une pair de claque retentissante qui avait pour but de le recentrer sur l'instant présent.

"Reste concentré, Rhadamanthus ! Tu n'as pas le temps de laisser les brides du passé te retenir... Tu dois ... Mais, où suis-je, actuellement ? "

Vint alors se demander le chevalier lourd qui venait de passer par un bref passage d'interrogation sur le passé qu'il avait oublié : des flash d'une vie passé mit à terme par un coups de masse énergétique en pleine tête qui à fait de lui l'amnésique qu'il était en cet instant. Un amnésique nommé Rhadamanthus et qui, s'était retrouvé sans le vouloir : dans la zone des forgerons du quartier Est de Portalia.

Entendant des bruits de marteaux en pagaille, le son du métal brulant que l'on plongeait dans l'eau et quelque juron sur le fait qu'il manquait du charbon pour faire fondre le métal : l'ange aux ailes d'or laissa un sourire naitre sous son casque lorsqu'il réalisa enfin où il se trouvait avant de tourner le casque en direction d'une porte ouverte sur un atelier où dormait un chat profitant de la chaleur des environs.


"La zone des forgerons ... Que l'Empereur soit loué : je pourrais surement trouver quelqu'un pour m'aider ici."

Finit-il en caressant la sacoche de cuir accroché à sa ceinture tout en venant alors déambuler entre les stands de ceux qui venaient proposer des armes de toutes formes comme toutes tailles, des mélanges granuleux dont il ignorait le contenu et nombre de personne venant lui demander s'il voulait bien vendre les parties endommagés de son armure contre un peu d'argent en plus ... Puis quelque chose attira son regard : un géant entouré de lumière au dessus de la tête tel un halo doré couronnant un saint .

Puis d'un pas supplémentaire : il vit qu'il était juste chauve ... Chauve et plus grand que lui dans son armure énergétique.

Atlas tape sur une enclume avec férocité, comme s'il se défoulait, ce qu'il fait. Atlas martèle le fer brûlant à l'aide d'un marteau. On peut dire que le bout de fer se trouve entre le marteau et l'enclume. Atlas se détend, forger l'aide à se relaxer, à faire le vide dans son esprit. Atlas n'est pas quelqu'un qui réfléchit longtemps. Dans la vie, ses pensées sont assez courtes et dictées par son instinct. Il a faim, il mange, il a sommeil, il dort. Il ne se pose pas de questions profondes sur le sens de la vie, le pourquoi du comment est-il là, à Portalia, et pas un autre ? Non, lui, il est là, parce qu'il est là. Les seules fois où il approfondit sa réflexion est lorsqu'il forge. Dès lors qu'il abat son puissant marteau contre un bout de ferraille posé sur une enclume, il se sent bien.


Mais s'il se sent bien, pourquoi donne-t-il l'impression qu'il est en colère ? Sa frénésie peut être interprétée ainsi, pour la plupart des gens. Mais, il faut savoir qu'Atlas n'est absolument pas énervé. Le fait qu'il martèle comme un sourd le fer, c'est le signe qu'il est apaisé. Avant d'être un forgeron, il est avant tout un guerrier. Un guerrier qui a passé sa vie sur le champ de bataille à répéter inlassablement les mêmes gestes pour abattre l'ennemi. Il a donc évolué et grandi dans un environnement hostile, un environnement où abattre sa cible est normal. Le fait de répéter un geste qu'il a déjà utilisé pour fracasser les os d'un adversaire le réconforte, ce geste le renvoie à une habitude, une bonne vieille habitude. Il sifflote un petit bien de chez lui, on dirait un oiseau qui a avalé une trompette et qui fait de l'asthme. Les clients regardent Atlas siffler, on pourrait croire, avec difficulté, son air.


Les clients regardent le géant frapper le fer, certains sont fascinés, d'autres font des commentaires sur sa façon de forger. Atlas regarde les petits futés qui, selon eux, feraient mieux que lui, ou qu'il ne le fait pas correctement. Soudainement, il cesse de battre le fer, il regarde celui qui, dans le groupe, a la plus grande bouche. Les clients suivent le regard du forgeron pour regarder l'homme qui ravale sa salive. Un petit moment de flottement s'installe.


- Je... Je... L'homme ne se démonte pas, il a quand même une réputation de monsieur-je-sais-tout à défendre. Vous tenez mal le marteau, l'enclume n'est pas assez inclinée, vous n'êtes pas assez péremptoire. Affirme-t-il avec un ton prétentieux.


Le barbare tend lentement le marteau dans sa direction, le type transpire, il regarde autour de lui.


- Je... Puis, hein, vous voulez que je vous montre comment on forge, eh bah, je vai... WOUAAAAH !!!


Atlas, ainsi que les autres clients, regardent « l'expert » cloué au sol, écrasé par le poids du marteau. Le barbare regarde l'homme gigoter au sol, une image lui vient en tête.


- On dirait un poisson hors de l'eau.


Atlas attrape le manche du marteau avec sa paume droite, il libère l'homme, puis il retourne à sa forge. L'homme se relève, regarde les clients et Atlas avec un regard provocateur, mais en affichant un air honteux. Il respire, se tient droit, se calme.


- Mon père en sera mis au courant, soyez en sûr !


Il part dignement de la forge, suivi par son groupe de suiveurs.


- Justin, attendez-nous, Justin. Monsieur, votre père nous châtiera si nous vous perdons !


Les clients se dispersent, ils admirent les armes, les armures, tout ce qui est susceptible de les intéresser. Atlas continue de forger, il trempe le bout de métal dans l'eau, une vapeur accompagnée d'un bruit, agréable à l'oreille du forgeron, remplit la forge. Soudainement, une personne fait son entrée. Atlas remarque la magnifique armure qu'il porte. Bien que désagrégée, Atlas sait faire la distinction entre de la camelote flambant neuve et de la qualité amochée. Atlas admire l'armure, il s'approche de Rhadamentus.


- Bonjour... Ouah, tu en as une belle armure. Mais, elle est tout abîmée, c'est dommage de la laisser dans un tel état. Si tu le veux, je peux te la réparer ?


Le barbare se rend compte qu'il ne s'est pas présenté, il pose le manche de son marteau sur son épaule droite, puis il tend sa main droite à Rhadamentus.


- Je m'appelle Atlas Bloodjaw et toi, c'est quoi ton petit nom ?


Atlas se demande si l'armure porte un nom.

Alors ça, c'était un abhumain comme il en existait peu dans son monde d'origine ... 2m30 ? 2m40, peut être plus ? Cet humain, si ce n'était pas le plus fin des orks qui lui avait été donné de voir : était colossal, même selon ses propres standards en tant que guerrier surhumain conçu pour faire la guerre dans les pires endroits et sous les pires environnement de la galaxie . Et cet homme, aurait pu faire ces guerres là, se disait alors Rhadamanthus en s'approchant du colosse qui devait faire une tête de plus que lui s'il n'était pas dans son armure d'artificier. Un peu comme s'il avait devant lui, le plus svelte et le mieux habillé des ogryns qui lui était donné de voir de toute sa vie et seul l'Empereur savait qu'elle avait été longue.

Se posant devant le goliath à la peau grise : le space marine laissa ce dernier le dévisager de haut en bas avant de lui demander ce qu'il pouvait faire pour sa cuirasse d'artificier, lui offrant de la remettre en état avant de lui tendre la main tout en se présentant. Observant un court instant celle-ci : l'ange vint alors lever sa main gauche et serra la main de son interlocuteur en une poignée de main forte.

"Je me prénomme Rhadamanthus et je serais ravi de savoir que mon armure pourra retrouver toute sa force entre tes mains, Atlas Bloodjaw."

Fit le chevalier ailé avant de relâcher doucement sa main et d'un geste lent : il posa les doigts autour de son casque, le tournant légèrement sur le coté avant qu'un petit bruit métallique ne se fit entendre avant que le Blood Angel ne vienne révéler son visage au forgeron.


Finalement, il y avait bien un homme dans cette armure, cru entendre le blond aux cheveux longs en voyant qu'il y avait des gens dans la forge : des clients autant venu pour rencontrer le nouveau forgeron de ces lieux que venu faire des affaires avec un tout jeune invoqué en Portalia; l'information n'échappa pas a l'ancien héros de l'Impérium de l'humanité qui, commença alors à défaire son armure en venant détacher en premier ses immenses épauliéres dont la largeur et l'épaisseur avaient tout de bouclier placé là pour protéger la tête du guerrier sur lequel elles étaient accroché.

L'une d'elle avait de profonde lacération et on pouvait même voir avec combien de couche d'alliage superposé elle avait été crée : ce fut celle là en première que le fils de Baal tendit au forgeron pour qu'il puisse faire une idée de ce sur quoi il allait mettre les mains.

"Comme tu peux le voir, Red Regalia Resplendant; ma fidèle cuirasse : a vécu une bien mauvaise mésaventure lors de ma première mission en tant qu'invoqué de l'ordre sur les terres à l'extérieur de la ville. Une immense et dangereuse créature nommé "Scalefang", a bien failli me tuer et c'est à la robustesse de mon amure que je dois de ne pas avoir été victime de ses griffes."

Dit-il en venant profiter que sa lourde épaulière était retiré pour venir désassembler chaque section de son bras gauche : révélant que son armure, malgré son étrange souplesse, était en réalité l'assemblage de plusieurs piece qui s'emboitait les une aux autres contrairement a une armure plus rudimentaire . Parfois, le chevalier carmin semblait devoir déconnecter des sections de l'armature de sa protection juste pour retirer une partie de celle-ci et en profitait pour poser ses propres questions après avoir accroché son casque à sa ceinture.

"Enfin, a mon armure et mon pavois que ce monstre a dévorer comme si ce dernier avait été fait avec la solidité d'une chips ... J'ai eu beaucoup de chance, beaucoup trop à mon avis. Mais toi, mon futur ami : tu es installé ici depuis longtemps ? Cela ne fait que quelque semaine pour ma part que je suis arrivé en ce monde et je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer d'autre invoqué comme moi."

Fit-il en finissant par ouvrir son plastron qui se déclipsa en deux partie : révélant qu'en dessous se tenait une sorte de tissus noir épousant le torse de l'ange dont un battement d'aile dégagea sa dossière; laissant alors Rhadamanthus qu'avec le bas de son armure.

" Et, pardon si je saute du coq à l'ane mais aurait tu des boucliers en vente ? De trés grande taille de préférence, pour remplacer mon pavois."

Finit-il en observant le colosse examiner sa cuirasse énergétique à présent démonté en partie.

Atlas regarde Rhadamantus se défaire de son armure, le barbare examine les pièces de l'armure, il n'avait jamais vu ce genre de protection. D'ordinaire, les seules armures forgées par Atlas ne sont pas aussi sophistiquées. Les siennes sont plus rudimentaires qu'autre chose, du fer modelé à coups de marteau ou de poing, selon l'humeur du forgeron, pour former une protection basique qui épouse le corps de celui qui la porte. Lorsque le guerrier retire son casque, une splendide chevelure blonde et une dentition parfaite subjuguent l'assemblée. Quelques femmes tombent dans les pommes devant une telle perfection et quelques hommes admirent ce charisme. Certains se découvrent des sentiments inavoués. Atlas n'y prête pas attention, lui, il est gaga devant la beauté de l'armure. Elle bave devant, il ne peut pas s'empêcher de mordiller dans l'une des pièces, pas pour la manger, mais pour assimiler le métal qui la constitue.


Il ne l'absorbe pas, ce n'est pas son pouvoir, il se contente de la ressentir. Pour lui, un bon forgeron doit utiliser tous ses sens pour créer. Là, il utilise le goût, car c'est en assimilant le goût de l'armure qu'il pourra établir une échelle de comparaison avec ses créations. Comme l'armure est proche de la perfection, c'est un exemple à suivre. Atlas n'aura de cesse de mordre ses créations tant qu'il n'aura pas atteint ce niveau de maîtrise, ainsi que toutes les armes et armures dont il croisera le chemin !


- Hum... Cette matière est solide, je pourrais m'y casser les dents à force de mordiller.


Rhadamantus pose une question au barbare, il lui demande depuis combien de temps est-il ici. Le chauve cesse de mâchouiller, il réfléchit, levant les yeux au plafond, prenant un air songeur.


-  Heu... Je sais pas, j'ai jamais été fort en calcul... Soudainement, une idée vient traverser l'esprit du Bloodjaw. Ah, je sais. Le géant compte sur ses doigts. Un... Deux... Trois... Trois... Qu'est-ce que c'est après trois... ? Ah oui, chocolat…!


Atlas subjugue l'assemblée à sa façon. Des ingénieurs pleurent en s'arrachant les cheveux, ce qui fait perdre le fil au barbare.


- Chocolat... Praline... Oooh !!! Arrêtez de crier, j'ai perdu l'fil ! Alors, un, deux, trois, chocolat… Praline, menthe, chevreuil ! Voilà, ça fait chevreuil que je suis ici.


Le chat qui se prélasse dans la forge regarde Rhadamanthus avec un air plaisant, il s'étend, il bâille. Il s'assit sur ses fesses, balançant sa queue tel un métronome, de gauche à droite. Rhadamanthus lui pose une seconde question, dure journée pour Atlas : agresser un client, mordiller une armure, compter jusqu'à chevreuil, et maintenant une seconde question comparable à une énigme pour lui.


- Des boucliers… Heu… De quelle sorte : en bois, en fer, en peau d'ours, en peau de voleur, en acier ? Je peux en fabriquer un, suffit de me dire ce que tu préfères, monsieur.


Atlas fait attention au doux visage du bellâtre, il remarque ses cheveux.


- Ouaaaah... Ils sont beaux tes cheveux, comment tu fais pour les avoir aussi beaux ? Il touche son crâne chauve où la lumière du soleil se reflète, aveuglant un client qui hurle en lâchant un bouclier en bois sur son pied. J'ai tout essayé pour faire pousser mes cheveux : je me suis baigné dans un lac gelé tous les jours pendant un mois, j'ai mangé des limaces. J'ai même mordu le mollet d'une vieille femme, j'ai cru que c'était une sorcière, mais c'était une vieille galeuse et j'avais la langue qui piquait après.


Subitement, un client arrive dans la forge avec un air mécontent en tenant une hache.


- Putain, te voilà toi ! Il s'approche du barbare en hâte. Tu m'as vendu une hache pourrie, à peine j'ai tapé avec que le manche a cassé, rembourse-moi ou je te pète les jambes !


Atlas s'approche du client, la brute surplombe le mécontent qui se met à transpirer à grosse goutte, à ravaler sa salive et à bégayer. Atlas lui prend la hache des mains, le type tente de se ressaisir.


- Tu... Tu... Tu... Fiouuu... Tu vas me rem... Soudainement, il se tait, ce qu'il voit lui fait peur. Il est plus blanc qu'un linge, en même temps, ce n'est pas tous les jours qu'on peut voir une montagne de muscles mordiller le tranchant d'une hache. Je... Vous savez quoi, c'est cadeau, je l'ai mal utilisé. Nous en restons là au revoir... Et, à jamais.


Le client repart en titubant, il s'appuie contre la porte de la forge.


- J'ai besoin d'une pinte, une grande pinte.


Atlas mordille la hache.


- Le gout n'est pas au niveau de l'armure. Il remarque que le client est parti. Ben... Il est où ? La politique de la maison, c'est... C'est... Heu... Ah, oui ! Le patron a dit, "Atlas, si un péquenaud vient demander à être remboursé, tu lui écrases la tête à coups de massue, compris ?!" C'est ça qu'il a dit l'patron.


Atlas balance la hache dans un coin, afin qu'elle soit recyclée. Le métal sera fondu et le bois servira pour le feu de cheminée. Le chat qui fixe Rhadamantus se lève et se tient sur ses deux pattes, il marche avec prestance en direction du client, il se présente.


- Bonjour, veuillez pardonner les mauvaises manières de mon associé. Je m'appelle Chalopin et je suis le patron du grand barbu. Il examine l'armure, plissant des yeux. Hm... Je vois que c'est de la qualité, cela ne posera aucun souci à faire restaurer, mais il y a un prix... Comme tout à Portalia, combien êtes-vous disposé à mettre ?


Atlas termine de démonter la hache, il jette le fer au feu, ce dernier s'engloutit au tréfonds de la mare brûlante. Le bois de la hache finit dans la cheminée où il contribue à nourrir le feu. Atlas s'approche de Rhadamanthus et lui pose une question.


- Hé, ça fait combien de temps que tu vis à Portalia ? Tu dois connaître un bar où ils servent de la bonne bibine ?


Atlas et Chalopin forment un duo des plus déconcertants.

Si des gens perdirent conscience à sa vue, Rhadamanthus n'y fit pas attention et s'il remarqua toutefois qu'une personne tomba de toute sa hauteur en poussant un gémissement : il mit cela sur le fait qu'il faisait bien chaud en ce lieu mais quoi de plus normal dans une forge ? De plus, quelle idée de venir en si grand nombre dans un lieu où le bruit était infernal et la chaleur, tout aussi intenable pour les petites gens si on ne disposait pas de l'endurance ou de la stature nécessaire. Pour preuve : les deux aux plus proches du fourneau, n'étaient autre que les deux géants à la limite de l'humanité pour l'un et pas très loin pour l'autre tout aussi puissamment bâtit. Souriant à l'assistance, il dit alors avec douceur dans la voix :

"N'hésitez pas à vous rafraichir, il est important de bien s'hydrater."

Dit-il avant d'observer Atlas en train mordiller son armure avec ses dents comme avait déjà pu le faire des squigs lors d'une bataille contre des orks sur une planète recouverte d'une jungle sauvage : et sur certain point, il vint à se demander si le géant devant lui n'avait pas quelque gènes en commun avec les barbares de son univers ? Voir même avec les Kroks, les surpuissants ancêtres du fléau vert de son univers.

"Haem ... Cette méthode m'a l'air ... Efficace ?"

Eut-il le temps de dire avant qu'Atlas ne vienne parler de ... Chocolat ? Confus, il regarda autour de lui pour tenter de comprendre si cela devait avoir une autre signification avant de se demander s'il pouvait mettre la main sur du chocolat en passant par l'église ... Puis, sautant du coq à l'âne : ce dernier , aprés lui avoir dit qu'il pouvait lui fournir le bouclier qu'il voulait; vint lui demander pour son épaisse chevelure blonde. Restant coi un instant en l'écoutant lui dire qu'il avait mordu une vielle femme assez fort pour attraper quelque saleté (et l'inquiétant sur le sort de son armure) : le chevalier reprit alors sans perdre la face devant ce babillage des plus surprenant.

"Je tiens cela de mon père mais ce n'est qu'un accessoire qui disparait sous mon casque : là où un crane rasé et lisse permet de mieux sentir les vibrations de l'air et ainsi, prédire les attaques; même si celles-ci arrivent de dos."

Eut-il le temps de dire avant d'assister a un spectacle encore plus particulier à ses yeux ... Ses frères Vulkain et Ferrus Manus, avaient ce genre de comportement lorsqu'ils oeuvraient à la forge ? Et depuis quand lui même, avait-il des frères de ce nom ... De plus qu'étrangement : la pensée d'un crane chauve et blanc, faisait doucement monter une fureur naissante en sa poitrine ... Chassant cela d'un mouvement de tête à faire se pâmer les fans d'une pub pour shampoing : l'ange aux yeux gris s'approcha du colosse avant d'être  stoppé par la voix du chat présent dans la forge .

"..."

Le chat venait de parler ? Manquant de venir se mettre son propre poing dans le visage pour chasser toutes les idées en provenance du crédo impérial qui de son ancien univers : il glissa plutôt sa main dans l'une des poches de sa ceinture et y déposa l'emblème de l'église de l'ordre.

"L'argent ne sera pas un problème : il se trouve que je suis affilié a une entité qui est capable de gérer une bonne partie de mes dépenses en échange de mon bras et cette armure est mon outil de travail le plus important en plus de mes armes. Je compte sur vous pour me la remettre en état avec les moyens du bord. Ma cuirasse est un assemblage de plusieurs pieces de matériaux composite comportant entre autre, de l'adamantium, du plastacier, de la céramite et d'autre matériaux qui n'existent surement pas en ce monde. Si ces noms ne vous disent rien : il faut juste imaginer des matériaux solides et incroyablement souples, le genre qui n'existe pas encore en ce monde hélas ... Et comme si cela ne suffisait pas : mon armure était auparavant soutenue par des systèmes qui avaient pour but de la rendre plus maniable et plus efficace. Comme si elle possédait une assistance magique pour m'aider en toute occasion. Bien sûr, ces systèmes sont mort en arrivant ici et tout ce que pouvez réparer en ce moment : est l'armure elle même. Je vous serais infiniment grée de la remettre en état. "

Pourquoi avait-il dit tout ça au chat ? Car étrangement, il semblerait que ses méthodes sont différent du golgothe qui vint lui demander de boire un coups avec lui ... Et pourquoi pas, se disait l'ange a l'idée de passer un peu de bon temps tandis qu'un autre s'occupé de sa cuirasse rouge sang. Se faisant, il posa une main sur l'épaule du colosse et leva les yeux vers les siens pour lui répondre en un sourire.

" Si fait : j'ai cru voir plusieurs enseigne disposé un peu partout dans la rue et surtout : le quartier des tavernes non loin de ce celui-ci. Bien que je n'y ai jamais mit les pieds, j'ai entendu beaucoup de bien parmi les membres de l'église, surtout d'un établissement nommé le "Rex dont les breuvages auraient des effets "intéressant". Que diriez vous de venir avec moi pour explorer la rue des tavernes ? On pourrait conclure la mise en réparation de mon armure autour d'une bonne choppe d'alcool ? Si bien sûr, votre employeur est d'accord.  "

Finit-il en regardant du coté du chat tout en se demandant si c'était bien sage d'amener la personne qui allait retaper votre armure à coups de marteau, boire un coup avec soi ? Surtout qu'en plus, proposé ainsi : certaines clientes non loin était en train de se faire des idées entre les deux géants a la silhouette sublimé par le feu de la forge ... Tendant alors sa main vers le colosse : l'ange finit alors par dire.

"Un verre en toute amitié, bien sûr : vous êtes le premier invoqué qui semble tout aussi perdu que moi à mon arrivée alors si je peux vous aider, ce sera avec plaisir."