Martius Trajanus Galleo est un descendant direct de l'empereur Trajan, issu d'une noble lignée romaine qui a su prospérer à travers les siècles, malgré les bouleversements de l'Empire. Né dans une villa somptueuse des collines de la Narbonnaise à la fin du XVIIe siècle, il a grandi dans un environnement de privilèges et d’éducation rigoureuse. Son père, un sénateur influent, lui inculqua l'amour des traditions romaines et la fierté de sa lignée, mais également une fascination pour les nouvelles machines à vapeur qui révolutionnaient l'Empire depuis le Ier siècle. Jeune homme curieux, Martius passait des heures à observer les vastes machines agricoles dans les domaines familiaux et à lire les traités d’ingénieurs modernes. La carrière militaire est de mise dans une famille patricienne, et c'est vers l'artillerie que le jeune Martius se tourna. Ses compétences et son savoir seront bien mieux exploité là bas que chez les brutes de l'infanterie, selon ses dires.

Malgré ses origines nobles, Martius fut attiré par l'idée d'une Gaule indépendante, portée par les promesses de réformes et de renouveau prônées par Napoléonius Bonaspartan. Ce dernier, qui connaissait les exploits de ses ancêtres, l'invita à rejoindre son état-major. C’est ainsi que Martius devint l’un des lieutenants de la Grande Armée de Napoléonius, au moment où celle-ci préparait sa révolte contre l'empereur Lucius IV.

Martius, respecté pour sa connaissance des machines de guerre à vapeur, dirigea plusieurs bataillons équipés de véhicules blindés et d’artillerie lourde. Grâce à ses talents, il gagna rapidement la confiance de Napoléonius, qui voyait en lui non seulement un homme d’action, mais aussi un stratège avec une compréhension fine des rouages technologiques de l’époque.
Lors de la célèbre bataille de Tolosa, c'est Martius qui organisa une audacieuse attaque par aérostats sur les lignes impériales romaines, utilisant des bombes à vapeur pour percer les défenses ennemies. Cette victoire décisive renforça non seulement sa réputation, mais scella son amitié avec Napoléonius. Ce dernier, impressionné par son efficacité, commença à l’inviter à ses conseils privés, où ils discutaient de stratégie militaire, mais aussi de l’avenir de la Gaule indépendante. C'est aussi au cours de cette bataille que le lieutenant perdit son avant bras droit, qu'il a fallu remplacer par un nouveau, un bras mécanique. Aux côtés de l'empereur, Martius, apportait une légitimité que Napoléonius, en tant que noble et descendant d’empereur. Cette aide patricienne, Napoléonius la savait précieuse : quoi de mieux dans une révolution qu'un appui noble ?

Cependant, cette relation proche avec l’empereur n’était pas sans difficultés. En tant que descendant d’une lignée impériale romaine, Martius était constamment tiraillé entre son héritage familial et son allégeance à un empire gaulois renaissant. Il savait que sa loyauté serait testée si un jour la dynastie romaine tentait de le récupérer, mais il restait fidèle à Napoléonius, voyant en lui la force nécessaire pour libérer l'Europe du joug de l'Empire.

C'est une nuit, travaillant tard sur des plans de bataille et sur une stratégie pour la bataille qui allait arriver, que Martius entendit un bruit sourd dans la pièce d'à côté. Fort heureusement pour lui, il enregistrait toujours ses sessions de réflexion, cela lui permettait de les réécouter et de revoir ce qui a été dit et fait. En cas d'intrusion, cet enregistrement servirait à la police impériale. Se déplaçant dans la pièce voisine, Martius vit alors un énorme portail en plein milieu de la pièce, et entendit dans sa tête une phrase :
"Elu, vous allez découvrir un monde de créatures et de magie.
Le Chaos l'a envahi et vous vous devez de lui reprendre.
Pour cela, vous devrez combattre et terrasser moultes créatures.
Au bout de ce chemin, se trouve sept rois que vous devrez terrasser afin que le Chaos reconnaisse sa défaite."
Ne comprenant rien, il retourna à son enregistreur pour y raconter ce qu'il avait vu et entendu. Commençant sa phrase, il n'eut pas le temps de la finir quand il se fit aspirer dans le portail qui l'emmena dans un nouveau monde.

C'est a son arrivée dans cette ville inconnue qu'il découvrit l'Eglise, un groupe de fidèles qui suivent la quête de l'Ordre. Ce groupe et ses idéaux correspondent a la vision de Martous qui décida de les rejoindre. Bien qu'il ne comptait pas se mêler aux plus fidèles des membres de l'Eglise, les mois déjà passés au sein de l'Eglise font découvrir a Martius une vision de la vie et la religion qu'il n'avait jamais eue avant. Il se plaisait a être dans ce groupe, d'autant plus qu'il restait libre de vaquer a ses occupations.

Rien de spécial à dire

Et de quatre ! Je voulais faire un truc un peu original, j'ai pris une uchronie que j'avais vu sur Youtube, j'ai étiré le truc pour donner un univers incroyable