Juniper Brisbane
Haut-Prêtre - Eglise
- Date d'inscription :
- 29/06/2023
- Gils :
- 4820
- Disponibilité Rp :
- Dispo
- Messages :
- 48
- Métier :
- Traqueur de Dark Souls et Érudit de Portalia
- Couleur d'Essence :
- Bleue
- Style d'Arme :
- Arts Martiaux, Mains nues
- Rang :
- Or @
- Puissance d'Essence :
- 6000
Le soleil commençait à peine à se lever sur Portalia, teintant le ciel de nuances roses et oranges. Les rues étaient encore calmes, à peine perturbées par quelques travailleurs matinaux et les premiers rayons du jour. Je me tenais sur les marches de l'Église de l'Ordre, observant la ville se réveiller lentement. Aujourd'hui, ma mission était cruciale. Je devais enquêter sur les recherches d'Heimdall, l'un des chercheurs les plus brillants et controversés de notre époque. Il était essentiel de vérifier que ses travaux respectaient les normes et valeurs de l’Ordre et de l'Église.
Je ressentais un mélange d'excitation et de nervosité à l'idée de ce qui m'attendait. Mon parcours avait été tumultueux. De simple marionnette magique à humain, puis à membre estimé de la 3e division de l'Église, mon chemin avait été parsemé d'obstacles et de transformations. Mais jamais je n’avais perdu de mon intérêt pour les avancements magiques et scientifiques. Désormais, j'avais la responsabilité de veiller à ce que la recherche de ce Heimdall soit conduite avec éthique et respect des préceptes de notre foi, mais surtout de vérifier qu’il n’est d’aucune association à la guilde noire.
Je descendis les marches avec détermination, ajustant mon uniforme. L'Église de l'Ordre était un édifice imposant, avec ses hautes tours et ses vitraux colorés. Elle représentait la force et la stabilité dans un monde en perpétuel changement. Tandis que je me dirigeais vers la tour de la guilde, je repensais aux nombreuses conversations que j’avais eu sur cet inconnu qui faisait l’objet de mon investigation routinière. On disait de lui que c’était un génie, mais que ce genre d’intellect serait un énorme danger s’il était entre les mains de nos ennemis. Aussi, son enthousiasme pour la connaissance et la découverte semblait égaler le mien, voire le surpasser, chose qui me paraissait impossible sans l’avoir rencontré.
Arrivé devant l'imposant bâtiment, je pris une profonde inspiration avant d'entrer. Les couloirs étaient silencieux, éclairés par la lumière artificielle des lanternes magiques accrochées aux murs. Je me dirigeai vers les escaliers pour monter jusqu’à l’étage réservé au bataillon des archivistes, c’est là qu’était le bureau et laboratoire d'Heimdall, situé au fond du couloir principal. Les portes s'ouvraient devant moi, dévoilant des salles remplies de parchemins, de fioles et d'équipements sophistiqués.
Le chercheur éliotrope m'attendait déjà, assis à son bureau encombré de documents. Ses cheveux blonds étaient en désordre.
« Bonjour monsieur, je suis ici pour une petite inspection surprise, j’espère que je ne dérange rien d’important. Je me présente avant toute chose, Juniper Brisbane, affilié au conclave des traqueurs, division des inquisiteurs. Voici un document d’accréditation officielle comme preuve de statut. »
C’était un peu agaçant de devoir être si formel et paraître aussi strict, mais c’était la marche à suivre officielle. Je lui tendis donc un document de l’église, faisant acte de preuve sur mon association à l’organisation. Je ne devais pas sourire et être trop amical à mon arrivée, cela avait tendance à mettre les criminels trop à l’aise et calmes. S’il avait quelque chose à se reprocher, je devais le discerner immédiatement par ses réactions initiales, les choses deviendraient plus tranquilles et relaxantes s’il prouvait graduellement son innocence.
Je repris l'officiel aussitôt qu'il l'eut examiné un tant soit peu, après tout j'aimais bien quand les coupables s'insurgeait sur des détails et faisaient la promesse de se plaindre à mes supérieurs.
« Vous allez devoir me sortir vos suivis de recherche et me présenter absolument tout ce que vous entreprenez ici. Ensuite je devrais faire une fouille de l’endroit si je le juge nécessaire. Compris ? »
La demande était une formalité, plutôt je l'avertissais de ce qui devait arriver. Il n'avait pas vraiment le choix d'obtempérer à mes demandes, au moins pour le moment.