Est-ce une histoire banale ? Un conte de fées lu et relu pour les petits enfants ? Ce récit n’est pas très attrayant à lire et à étudier. Pourtant, en se penchant sur ces notes, on y découvre plutôt une biographie. Inscrite dans un livre ou plutôt un journal qui ne montre aucun titre de couverture, l’ouvrage ne comporte pas de fin, il continue de se remplir de temps à autre. Les premières pages ? Elles énumèrent une histoire d’amour qui ne présente pas de prince ni de princesse. Il s’agit plutôt d’un elfe, un artiste dans l’âme qui aime écrire et chanter les musiques qu’il compose. Les humains nomment ces personnes : barde.

Ce joli et séduisant elfe, détenteur d’une voix mélodieuse et forte plaisante à entendre, a toujours aimé voyager, partir à l’aventure, profiter de la vie et ne pas souffrir d’ennui. Chaque paysage, chaque nouveau décor, lui donne de l’inspiration, de nouvelles idées pour ses chants et ses musiques. Une belle nuit, proche de l’Outreterre, sa partition de luth entraîne la curiosité d’une guerrière, d’une elfe à la peau grisonnante nommée drow. Désireuse d’attaquer cette proie, de planter sa rapière dans sa gorge, elle se surprend à préférer écouter la mélodie plutôt que de faire jaillir le sang de cet elfe qui normalement n’aime pas ceux qui ont le teint foncé.

Soudainement, le bruit que provoque cet inconnu aux yeux de la dame, attire une horde de loups. Au lieu de se satisfaire du futur spectacle morbide, digne d’un roman horrifique, la drow sauve l’elfe de la lune en tuant les mordeurs… Cette première rencontre, dictée par un destin farceur ou bienfaiteur, tisse au fur et à mesure de leurs prochaines entrevues de l’amour entre ces deux êtres. Un soir de pleine lune, le seul et unique enfant de ce couple improbable, naît en recevant comme prénom d’enfant, Syllin.

À l’abri des regards curieux, mais tout de même à une distance raisonnable de la Porte de Baldur, les parents de Syllin s’installent dans un lieu tranquille pour y élever leur fille en toute sécurité. Ils y ont vécu pendant d’innombrables années, cent soixante-quatorze ans pour être plus précis. De là, Syllin qui était un merveilleux bourgeon, est devenu une resplendissante fleur d’étoile. Durant ce temps, à grandir pour être une magnifique femme, la demi-drow s’est plutôt intéressée à la musique et au chant comme son père, plutôt qu’à être une redoutable guerrière comme sa mère…

Néanmoins, sa maman, porteuse de rubis éclatants, l’a initié sur des sorts mineurs qu’elle pouvait concevoir. Créer des lumières dansantes pour éclairer un lieu sombre. Lancer un trait de feu ou plutôt appelé boule de feu comme aime le souligner un soi-disant magicien inscrit dans un roman, qui se dit être un grand mage pour son roi détenant une épée magique.

Un jour, pas comme les autres, changeant le train de vie quotidienne de Syllin, elle souhaite s’aventurer dans la cave d’une maison abandonnée, laisser sans propriétaire depuis plus de cinquante années. C’est à l’intérieur que sa curiosité maladive l’oriente sur un livre poussiéreux, laissé contre un bureau moisi. Un livre ? Plutôt un grimoire correspondant à l’occultisme. Désireuse d’en connaître les moindre secret, Syllin est très vite déçue en constatant que l’ouvrage est complètement vide.

C’est par cette découverte, que de petits êtres malfaisants, réputés pour leur violence et d’autres méfaits qui se nomment gobelin, entrent dans la cave. Souhaitant s’en prendre à la demi-drow qui n’a aucune expérience au combat, Syllin arrive à prendre la fuite dans la forêt. Hélas, elle est vite rattrapée par les êtres hideux aux longues oreilles. De ses cris de détresse, de peur, une mage humaine sauve la désespéré. De sa magie givrante, les gobelins sont tous congelés. Risa est le nom de cette femme qui sauve la vie de la demi-drow…

Après une longue discussion avec cette dernière, qui fascine énormément Syllin, la demoiselle décide de franchir le cap, de passer de sa vie d’enfant à adulte. Elle change son prénom pour obtenir son identité d’une grande personne. Pour honorer la mage, pour la remercier de l’avoir sauvé, Syllin est devenue Sylrisa. Son nouveau but ? Continuer sa passion d’artiste tout en s’entraînant pour être une redoutable adepte de la magie.

Désireuse de l’annoncer à ses parents, faisant ses adieux à la magicienne, la demi-drow se précipite sur le chemin du retour et rencontre dans son parcours un portail qui se forme devant son nez. Impossible d’esquiver, Sylrisa s’y engouffre en jurant dans sa barbe invisible une insulte en langage elfique.

Atterrissant dans le centre-ville, dans un quartier dédié aux invocations, la demi-drow tombe sur ses genoux en constatant que la seule sortie pour revenir en arrière vient de disparaître sous ses yeux…

Ainsi, se termine les écrits de ce journal relatant la petite vie de Sylrisa Amastacia… L’encrier est désormais plein, la plume est prête, cet ouvrage n’attend qu’une seule chose : que ses pages vierges se remplissent de lettres, de mots, de phrases et de paragraphes pour de nouvelles histoires.

Héritant d’une voix mélodieuse, attractive presque hypnotisante comme son remarquable père, Sylrisa est très douée pour apporter de la douceur ou du rythme lors de ses partitions de barde.

Quiconque ose toucher à son grimoire accroché à sa ceinture, recevront un trait de feu sur leur magnifique visage. Il s’agit de son trésor, de son lien avec la mage Risa et de son seul souvenir de son propre monde…

Elle adore jardiner et espère avoir un jour son propre jardin afin d’y faire pousser différentes variétés de végétaux. La plante carnivore se nommant la dionée est sa fleur préférée.

Son instrument de musique favori, le luth. Jamais ô grand jamais la barde se promène sans luth. Sauf peut-être à son arrivée surprise à Portalia...mais vous n'avez rien vu.

RPgiste depuis 2012 voire 2013 je ne sais plus exactement l'année précise. J'ai été sur pas mal de forums dont D.Gray-man, Pokémon, du univers horreur, One Piece et maintenant celui de Portal. J'adore écrire et faire de nouvelles rencontres dans le RP. Ah oui, mes personnes de RP, sont un peu comme mes véritables enfants. Je les aime...un peu trop pour oublier mon IRL haha