Penser rencontrer un spectre ou comment se planter dans les grandes largeurs...[PV : Alexander Gautama] (Abandonné)

Ce matin, j’étais parti tôt afin de faire une petite promenade. J’avais besoin de me rafraîchir les idées. Les aides de l’orphelinat étant là les enfants n’étaient pas seuls. Cela me permettait de me décharger un peu et d’apprécier un peu de silence. Ils étaient adorables, mais parfois, même moi qui avait une grande patience, il me fallait faire une pause. Même quand il dormait parfois c’était compliqué, entre ceux qui étaient insomniaques et d’autres qui étaient somnambules…

J’étais parti un peu en centre-ville du coup. Mes pas me guidèrent jusqu’à la Cathédrale de l’Ordre. Ce n’était vraiment pas souvent que je venais ici. J’étais mitigée avec tous les évènements récents par rapport à l’Ordre et son église. Je ne savais vraiment pas sur quel pied danser avec ses membres. J’avais rencontré Nepthys déjà qui semblait être une beauté froide et tout aussi sournoise qu’un serpent. Mais on ne savait pas vraiment ce qu’elle avait en tête, ces actions semblaient parfois contradictoires. Je ne savais pas si l’Eglise était vraiment quelque chose d’important pour elle où s’il ne s’agissait que d’un tremplin pour s’élevé.

Quant à ce Vlad Von Refugius, il semblait très calme de prime abord, mais il n’avait pas su bien gérer ses émotions quand je lui avais poser des questions durant le procès. Notre entente semblait cordiale, mais nos opinions étaient clairement divergentes selon les actions qui s’étaient passés ce jour-là. En fin de compte de toute manière, Gemini avait tout de même fini décédée dans tout ça. Alek m’avait dit partir à la recherche de son assassin, je le laissais donc faire ne sachant pas vraiment de quoi je serais capable en face de cet individu, vu comment cela s’était passé lors du kidnapping de Sky.

Bref, je flânais un peu regardant la beauté architecturale de la cathédrale, parce qu’il fallait bien l’admettre, la bâtisse émettait une aura des plus majestueuse. Difficile de ne pas la voir ni de ne pas la contempler en passant à côté. Mais ce qui me fit tiquer davantage c’est un homme en particulier. Enfin, un homme je ne savais pas vraiment il était accoutré d’une drôle de manière et surtout son habit ressemblait davantage à une armure. Ce serait même assez discret pour moi et cela changerait et me ferait peut-être passer un peu plus inaperçu.

Du coup, j’allais jusqu’à lui persuader que c’était pour une fois quelqu’un qui avait les mêmes soucis que moi, enfin quelqu’un qui devait hanter un habit pour pouvoir exister auprès des gens, comme moi.

Excusez-moi ? Vous aussi vous êtes un spectre qui hante les armures ? Je dois avouer que je suis heureuse de voir que je ne suis finalement pas la seule dans cet état. Je serais curieuse de savoir où vous vous êtes procuré votre armure car elle semble légère tout en étant classe et discrète. Pour tout vous avouer je ne trouve toujours que des armures de gros malabar et ça me donne une allure impressionnante alors que je suis plutôt gentille en vrai dis-je en haussant les épaules.

Je me figeais en me disant que je n’avais pas été très polie, ne me présentant même pas à ce parfait ou cette parfaite inconnue ? Difficile de savoir son sexe tant qu’il ou elle n’avait pas parlé.

Mes excuses pour mon impolitesse. Je suis Elizabeth Delavigne, doyenne de l’orphelinat. Je suis prête à vous dédommager si cela vous embête de me donner des informations concernant votre armure d’ailleurs.

Je me sentais un peu nulle sur le moment. Je n’avais pas l’habitude d’aller vers les gens, vu que je leur faisais souvent peur rien que par mon apparence. Ma curiosité l’avait emportée sur le reste…En espérant que l’on ne m’en tiendrait pas rigueur.

Dernière édition par Elizabeth DelaVigne le Dim 17 Déc - 11:09, édité 1 fois

Qu'il est difficile d'être nocturne dans une société diurne. À cause de ce fait, Alexander ce ballade constamment avec son armure. Heureusement pour lui, elle reste confortable et elle est même ventilée pour l'été. Un petit bijou de magie et d'ingénierie, lui permettant de vire en plein jouer sans lui cramer la peau et les pupilles. Même si parfois, il aimerait juste pourvoir vire de nuit plus souvent. Enfin bref, il se balade dans la cathédrale remplissant ses obligations, se triturant toujours la tête sur la situation de l'église et comment faire à son humble échelle pour rectifier la sainte trajectoire qui va droit dans le mur divin.

Alors qu'il se triture les neurones, Alexander se fait interrompre par une armure géante. Le prête est tellement perdu dans ses pensées qu'il était à deux doigts de se prendre plusieurs dizaines de kilos d'aciers dans la tronche. Mais le pauvre bougre n'a même pas le temps de réagir ou de se demander ce que le mastodonte lui veut, car la personne massive en acier trempé, qui s'avère être une femme, est très bavarde, ne lui laissant guère une ouverture pour répliquer.

Néanmoins, la boite de conserve semble sympathique, et croit qu'Alexander fait partie de son espèce, due à sa combinaison. De plus, celle-ci est la gérante de l'orphelinat ou Alexander à aider avec Émilia. Le destin fait bien les choses.

"Enchanter, je suis Alexander Gautama, prêtre de l'ordre au service de la quête.
Je ne veux pas vous décevoir, mais je suis malheureusement fait de chair et de sang. Ma combinaison protège ma peau et mes yeux du soleil, je suis un être nocturne et des souterrains normalement. Mais je peux comprendre votre désarroi, nos accoutrements ne passent pas inaperçus. J'ai quelques plans venant de mon monde, mon espèce à toujours des croquis de secours au cas où. Quand on voyage et que notre armure se fait endommager, cela est plutôt accommodant. Si je peux vous être utile, n'hésitez pas. J'ai déjà eu de la chance que ce monde abrite des artisans polyvalents, et d'avoir l'Église qui m'octroie des fonds pour l'entretient de celle-ci. De plus, j'ai déjà aidé dans votre orphelinat.

Pourriez-vous me dédommager en m'accordant de votre temps ? J'ai entendu des rumeurs de prêtres qui s'amusent à se dépouiller au sein de votre établissement, et je voudrais savoir si notre clergé ne vous a pas causé d'ennui, à vous comme aux enfants."

J’étais vraiment enthousiaste de rencontrer cette personne, et excitée à l’idée de savoir comment il était arrivé ici et comment il était devenu une armure. Après tout, c’était rare d’en voir d’autres que moi. Cela me rassurait de ne plus être la seule. Peut-être que les gens arrêteront de me regarder comme un monstre de foire ? J’en doutais le fait qu’on soit plusieurs n’empêcherait pas les gens de me regarder bizarrement. La nature humaine quoi, ce qui leur ai différent est forcément digne de méfiance voir de jugement. Sinon ce n’est pas marrant...

Je dois avouer ne pas le laisser trop parler tellement je suis enjouée. Le pauvre, si ça se trouve il flippait sa race et n’en menait pas large en voyant une aussi grosse armure se pointer face à lui. J’avais sorti l’armure de mastodonte aujourd’hui car je devais servir d’escorte à un contingent d’hommes politiques et fallait bien présenter. Mais je n’avais pas hâte et par chance j’avais pris énormément de marge, donc j’avais le temps de discuter si jamais l’homme face à moi était dans le même cas.

Je finis par me présenter manquant à tout mes devoirs par mon impolitesse. Je lui propose même un dédommagement si jamais il ne voulait pas parler facilement à une inconnue ce que je comprenais sans mal. Ce n’était pas évident de se faire aborder comme ça par des inconnus sans être un minimum méfiant. Je n’étais pas vraiment du style à aller voir les gens sachant pertinemment que l’on appréciait pas trop mon physique impressionnant, mais je m’étais laissée emportée...

Il finit d’ailleurs par prendre la parole. Il ne semble pas plus effrayé que cela et ça me rassure mes ses mots suivants font fondre mon emportement comme neige au soleil...Un être fait de chair et de sang...Décidément, je n’aurais jamais droit à un collègue qui me comprend ? J’avais entendu dire qu’il y avait un aventurier hanté par un fantôme mais franchement vu les rumeurs ça ne me tentait pas vraiment de le rencontrer. On le disait pervers et lubrique au possible chose avec lesquelles je n’étais pas vraiment en phase...

Oh toutes mes excuses de vous avoir sauter dessus de la sorte et de m’être trompé sur votre nature. Mais enchantée tout de même. Vous êtes donc un être nocturne ? Vous voulez donc dire que sans votre armure, le soleil serait à même de vous causer des dégâts physiques ?

Autant moi j’étais habitué à l’armure à présent c’était mon nouveau corps, mais un homme fait de chair et de sang qui doit porter une partie de sa journée une armure à cause du soleil trop fort pour son espèce, ça ne doit pas être cool tous les jours.

Des croquis ? Vous m’en donneriez un vraiment ? Cela ne vous dérangerait pas ? J’avoue qu’une armure qui passe un peu plus inaperçue que les miennes ne seraient pas de trop...Si vraiment cela vous va je serais contente de pouvoir profiter de votre technologie. Surtout qu’en plus des artisans peuvent l’entretenir ? Cela à l’air vraiment parfait vu comme ça. Vous êtes venus aider à l’orphelinat ? Pourtant je ne me rappelle pas votre visite je devais être en mission. A quelle occasion vous avez aidé mon établissement ?

Du temps, c’était ça son dédommagement ? Cela ne coûtait pas très cher. J’hochais la tête.

Aucun problème, je n’ai rien à cacher alors, si vous avez des questions à me poser je serais ravie de pouvoir vous aider.

Il n’y avait pas tant de prêtres que cela qui passait à l’orphelinat, mais si des rumeurs circulaient c’est qu’il devait y avoir un fonde de vérité quelque part. Cet homme semblait sincère de ne pas vouloir causer d’ennui à mon orphelinat. Donc pour le moment aucune raison de ne pas coopérer. Je n’aimais pas ni ne détestais l’Eglise, et c’était pareil pour ses partisans. C’était du cas par cas, je préférais prendre la température et jauger la personne face à face avant de me faire un avis sur celle-ci.