Fayaya naquit dans son monde d’origine, sur une planète appelée Gazzla. Venant d’une longue lignée de chevaliers donc le seul et unique objectif est de protéger le royaume, la soldate Raindrop grandit dans un environnement d’ordre, de contrôle et de discipline. La race des Drims possèdent tous la même capacité surnaturelle prénommée Ami Imaginaire dans le monde de Portal. Il est dit que plus l’imagination d’un Drim est grande, plus puissants seront ses invocations. Fayaya commença son entraînement de guerrière dès qu’elle fut assez grande pour léviter d’elle-même, ne lui laissant que très peu d’opportunités pour socialiser avec les autres Drims de son âge. Heureusement pour elle, un Drim n’est jamais réellement seul, car toujours accompagné par son Ami Imaginaire. Les années passèrent et la dorénavant soldate grandit rapidement les échelons accumulant les titres et exploits et enchaînant missions périlleuses.

Les Drims ont une espérance de vie beaucoup plus longue qu’une race ordinaire. À son cent-vingt-cinquième anniversaire, Fayaya était considérée comme encore jeune, à peine entrée dans la vie d’adulte et pourtant elle était admirée par ses alliées et craintes par ses ennemis. Ses capacités en combat étaient irréprochables et son sens tactique légendaire, mais la jeune soldate cachait un secret des plus terribles… Elle détestait la vie de soldate. Toutes ces règles, cette discipline, les limitations qu’elle doit subir à chaque jour et tout ça pour quoi ? Le respect de sa famille ? Une vie confortable ? Fayaya rêvait d’aventure, d’excès et d’amusement, mais ne s’était jamais permis d’envisager la possibilité d’une telle vie.

De ce fait, elle se contenta d’exercer ses fonctions des plus ennuyantes. Au moins il y avait de la baston et ça, ça la plaisait, mais chaque jour était si routinier et ordonnée, ne laissant aucune place à l’aventure ou l’imagination. Paradoxal, non ?

Un jour, alors que la jeune Raindrop et son Bestie exécutaient une reconnaissance routinière autour du royaume, le duo tomba sur un piéton à l’apparence louche. L’individu était voilé d’une couverture épaisse et colorée, recouvrant la quasi-totalité de son corps et ne laissant que l’œil droit visible. Fayaya s’approcha de l’énergumène et un combat commença. Cependant, en plein milieu du combat, un portail étrange se forma et absorba le trio.

Au réveil, la Gazzlienne se retrouva dans ce qui semblait être un centre-ville quelconque, entourée de centaines d’individus aux formes et races diverses. Vous comprendrez qu’il s’en suivit d’une classique crise de panique et tout et tout. Fayaya et son Bestie du moment, un poulpe avec un drôle de chapeau, prirent un temps fou pour comprendre ce qui venait d’arriver, mais un inconnu clairement habitué à ce genre d'activité calma le duo et les invita dans une taverne.

Une longue conversation autour d’un verre d’alcool plus tard et Fayaya accumula toutes les informations nécessaires pour arrêter de paniquer. C’est alors que la jeune soldate, non, l’ancienne soldate, réalisa l’opportunité devant elle. Plus de responsabilités, de limitations, de disciplines. Fayaya était libre comme l’air !

Sans perdre de temps, Fayaya rejoignit la guilde et plongea dans sa nouvelle vie.

Depuis son arrivée dans ce nouvel univers, Fayaya ne sait pas trop comment gérer sa nouvelle liberté, mais compte bien en profiter du mieux qu'elle le peut. Ses capacités sociales sont des plus limitées, un aspect plutôt normal chez les Drims. Fayaya est toujours accompagnée de son Bestie, donc jamais seule, donc n'a jamais senti le besoin d'avoir une quelconque relation sociale avec qui que ce soit. L'avantage réside dans l'indépendance et l'absence de sentiment de solutide. L'inconvénient apparaît dans son manque flagrant d'empathie et de compréhension envers les normes sociales. De plus, il est facile pour elle de trouver quelqu'un d'extrêmement stupide et cachera rarement son opinion sur une personne qu'elle n'apprécie guerre. Par contre, Fayaya reste malgré tout une personne honnête, disciplinée, aux multiples talents et extrêmement divertissente. Faut juste apprendre à la connaître quoi.

Appelez-moi Vivi.