Morrigan
Rafiki 2.0
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descriptionLe venin de la vipère n’est pas un poison pour son espèce [Feat. Freya Bloodjörn] (Terminé)Jeu 26 Jan - 11:18
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"Le venin de la vipère n'est pas un poison pour son espèce"
Never-Utopia
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L’ennui avec le pouvoir, c’est qu’il attirait les importuns, à l’image du miel avec les mouches. Depuis son passage de rang, on venait consulter le télépathe pour tout et n’importe quoi. Morrigan n’avait pas encore pu prendre la mesure de ses capacités et s’exercer en toute quiétude, qu’on venait déjà l’incommoder avec des requêtes triviales. Les demandes étaient parfois si absurdes, que le mage se demandait s’il ne devait pas y voir une forme de bizutage malvenu. Même en les ignorant, les doléances affluaient. On avait beau chasser les mouches, elles finissaient toujours par revenir sur leur cible de manière agaçante... Malgré tout, Morrigan n’avait pas l’habitude d’attirer l’attention de la sorte, s’étant habitué jusqu’ici à un anonymat humiliant mais confortable au sein de la guilde.
Alors qu’il avait programmé une journée de recherches et d’expérimentations télépathiques, des agents du département administratif lui avaient signalé qu’on demandait à le voir. Morrigan avait bien entendu exprimé son mécontentement à ce sujet, mais on lui affirma que la dame était de « rang or » et « plutôt insistante » de surcroît. Évidemment. Il oubliait encore parfois que les employés de cette institution déficiente s’avéraient particulièrement impressionnables. C’était d’autant plus vrai dans un système aussi hiérarchiquement balisé. Bien que cela ne tienne, il saurait en congédier une de plus.
« Et qui est cette dame, au juste ? Et quand souhaite t-elle me rencontrer ? » demanda t-il sans chercher à cacher son déplaisir.
« Freya Bloodjörn. Elle nous a informé revenir de pied ferme d’ici une heure ou deux. L’affaire est urgente, d’après ses dires. » se sentit obligé d’ajouter l’homme pour donner du poids à la convocation qu’il n’avait pas su reporter.
« C’est noté. » grinça l’érudit avant de prendre congé.
Il ne connaissait pas cette Freya, mais elle ne marquait pas des points en abusant de son temps et de sa patience. Qui se croyait suffisamment important pour convier un inconnu à un horaire à la fois aussi imminent et imprécis ? Le délai imparti était le moins pratique qu’il soit. Morrigan n’avait guère le temps de se lancer dans une nouvelle activité tout en sachant qu’il allait devoir faire le pied de grue. Passablement agacé, le télépathe profita d’être sur place pour se renseigner sur son interlocutrice. Dans ce genre de situation, le commun des mortels s’armait de patience, le mage, lui, préférait s’armer d’informations. On n’était jamais assez prudent… Même parmi ses pairs.
Morrigan n’avait glané que peu de renseignements, ou du moins, aucune rumeur compromettante à son sujet. Freya passait auprès de la guilde pour une bonne combattante, sérieuse et volontaire. Elle semblait dépenser une énergie particulière dans l’accomplissement de la quête de l’Ordre et certains confiaient à demi-mots la trouver plutôt intimidante. L’érudit n’avait pas encore bien réussi à déterminer si la source de cette dissuasion était due à son apparence draconique ou à un caractère détonant. Quoi qu’il en soit, il n’allait pas tarder à le découvrir, puisque l’heure approximative du rendez-vous approchait à grand pas.
Comme convenu à la réception, Morrigan était maintenant allé patienter dans une des petites salles de travail qui étaient mises à disposition par la guilde en cas de réunion ou d’études variées. Le bâtiment était plutôt bien insonorisé, ce qui permettait aux soldats de discuter en tout quiétude ou de profiter du calme studieux de ces salles. Puisqu’il n’avait encore aucun avis tranché sur sa mandataire, le mage imaginait qu’elle viendrait certainement l’importuner pour une affaire personnelle. Encore une qui voulait profiter des rumeurs sur son pouvoir télépathique, sans doute. D’autres s’y étaient déjà cassés les dents, même en lui léchant les bottes, Morrigan restait inflexible. Il n’avait pas quitté cette vie de mercenariat et d’espionnage pour suivre la même voie dans l’autre monde.
La principale intéressée avait cessé de se faire désirer en daignant enfin se présenter à lui. Après avoir entendu quelques coups affirmés et fermes sur la porte, le télépathe l’invita à entrer. D’un geste calme et assuré il reposa son livre auquel il n’avait pas eu le temps de s’intéresser puis toisa son hôte aux cheveux flamboyants. Qu’allait-elle diable bien vouloir ? Savoir où elle avait égaré sa bourse ? Si son employeur prévoyait de la promouvoir ? Demander ce que pensait l’être aimé et s’il allait revenir ? Il refusait de toute façon la plupart de ces demandes, ne voulant pas se rabaisser à de telles fadasseries. Morrigan était télépathe après tout, pas devin, entremetteur ou détecteur d’objets… Suite à toutes ces hypothèses déjà éprouvées, il était curieux de connaître enfin le motif de sa visite.
« Bonjour, Freya. J’ai cru comprendre que vous vouliez me voir. » dit-il laconiquement en guise d’avant-propos. « Sachez avant toute chose que je suis un homme pressé et que je me réserve le droit de refuser les demandes excentriques. Ce qui inclus les économies, les enquêtes sur la concurrence déloyales, et les affaires de cœur. La liste n’est bien entendu pas exhaustive. »
Maintenant que la messe était dite, il observa la combattante d’un air impassible. Son attirail lui faisait penser qu’il avait encore omis un détail d’importance.
« Si c’est au sujet d’une mission belliqueuse et dans laquelle il faut vous prêter main forte, je vous invite à vous adresser à des combattants. Je me réserve pour des requêtes plus intellectuelles. » lâcha t-il de façon passablement dédaigneuse et qui montrait son aversion pour le combat voire l’effort physique de manière générale.
La dragonne saurait ainsi à quoi s’en tenir. Rang or ou pas rang or, très insistante ou non, Morrigan n’était pas du genre à se laisser imposer quoi que ce soit. Toute mission urgente ne l’était que par le prisme de celui qui l’ordonnait.
Alors qu’il avait programmé une journée de recherches et d’expérimentations télépathiques, des agents du département administratif lui avaient signalé qu’on demandait à le voir. Morrigan avait bien entendu exprimé son mécontentement à ce sujet, mais on lui affirma que la dame était de « rang or » et « plutôt insistante » de surcroît. Évidemment. Il oubliait encore parfois que les employés de cette institution déficiente s’avéraient particulièrement impressionnables. C’était d’autant plus vrai dans un système aussi hiérarchiquement balisé. Bien que cela ne tienne, il saurait en congédier une de plus.
« Et qui est cette dame, au juste ? Et quand souhaite t-elle me rencontrer ? » demanda t-il sans chercher à cacher son déplaisir.
« Freya Bloodjörn. Elle nous a informé revenir de pied ferme d’ici une heure ou deux. L’affaire est urgente, d’après ses dires. » se sentit obligé d’ajouter l’homme pour donner du poids à la convocation qu’il n’avait pas su reporter.
« C’est noté. » grinça l’érudit avant de prendre congé.
Il ne connaissait pas cette Freya, mais elle ne marquait pas des points en abusant de son temps et de sa patience. Qui se croyait suffisamment important pour convier un inconnu à un horaire à la fois aussi imminent et imprécis ? Le délai imparti était le moins pratique qu’il soit. Morrigan n’avait guère le temps de se lancer dans une nouvelle activité tout en sachant qu’il allait devoir faire le pied de grue. Passablement agacé, le télépathe profita d’être sur place pour se renseigner sur son interlocutrice. Dans ce genre de situation, le commun des mortels s’armait de patience, le mage, lui, préférait s’armer d’informations. On n’était jamais assez prudent… Même parmi ses pairs.
Morrigan n’avait glané que peu de renseignements, ou du moins, aucune rumeur compromettante à son sujet. Freya passait auprès de la guilde pour une bonne combattante, sérieuse et volontaire. Elle semblait dépenser une énergie particulière dans l’accomplissement de la quête de l’Ordre et certains confiaient à demi-mots la trouver plutôt intimidante. L’érudit n’avait pas encore bien réussi à déterminer si la source de cette dissuasion était due à son apparence draconique ou à un caractère détonant. Quoi qu’il en soit, il n’allait pas tarder à le découvrir, puisque l’heure approximative du rendez-vous approchait à grand pas.
Comme convenu à la réception, Morrigan était maintenant allé patienter dans une des petites salles de travail qui étaient mises à disposition par la guilde en cas de réunion ou d’études variées. Le bâtiment était plutôt bien insonorisé, ce qui permettait aux soldats de discuter en tout quiétude ou de profiter du calme studieux de ces salles. Puisqu’il n’avait encore aucun avis tranché sur sa mandataire, le mage imaginait qu’elle viendrait certainement l’importuner pour une affaire personnelle. Encore une qui voulait profiter des rumeurs sur son pouvoir télépathique, sans doute. D’autres s’y étaient déjà cassés les dents, même en lui léchant les bottes, Morrigan restait inflexible. Il n’avait pas quitté cette vie de mercenariat et d’espionnage pour suivre la même voie dans l’autre monde.
La principale intéressée avait cessé de se faire désirer en daignant enfin se présenter à lui. Après avoir entendu quelques coups affirmés et fermes sur la porte, le télépathe l’invita à entrer. D’un geste calme et assuré il reposa son livre auquel il n’avait pas eu le temps de s’intéresser puis toisa son hôte aux cheveux flamboyants. Qu’allait-elle diable bien vouloir ? Savoir où elle avait égaré sa bourse ? Si son employeur prévoyait de la promouvoir ? Demander ce que pensait l’être aimé et s’il allait revenir ? Il refusait de toute façon la plupart de ces demandes, ne voulant pas se rabaisser à de telles fadasseries. Morrigan était télépathe après tout, pas devin, entremetteur ou détecteur d’objets… Suite à toutes ces hypothèses déjà éprouvées, il était curieux de connaître enfin le motif de sa visite.
« Bonjour, Freya. J’ai cru comprendre que vous vouliez me voir. » dit-il laconiquement en guise d’avant-propos. « Sachez avant toute chose que je suis un homme pressé et que je me réserve le droit de refuser les demandes excentriques. Ce qui inclus les économies, les enquêtes sur la concurrence déloyales, et les affaires de cœur. La liste n’est bien entendu pas exhaustive. »
Maintenant que la messe était dite, il observa la combattante d’un air impassible. Son attirail lui faisait penser qu’il avait encore omis un détail d’importance.
« Si c’est au sujet d’une mission belliqueuse et dans laquelle il faut vous prêter main forte, je vous invite à vous adresser à des combattants. Je me réserve pour des requêtes plus intellectuelles. » lâcha t-il de façon passablement dédaigneuse et qui montrait son aversion pour le combat voire l’effort physique de manière générale.
La dragonne saurait ainsi à quoi s’en tenir. Rang or ou pas rang or, très insistante ou non, Morrigan n’était pas du genre à se laisser imposer quoi que ce soit. Toute mission urgente ne l’était que par le prisme de celui qui l’ordonnait.
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Argent ★★★★
3 320 points d'essence
Rang C : 2 010 points de renommée
Dernière édition par Morrigan le Jeu 20 Avr - 18:23, édité 1 fois
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Jeu 26 Jan - 11:18