Au début, il y avait Loïc.

Un jeune garçon un peu timide et réservé, mais plein de rêves. Un jeune garçon avec des étoiles plein les yeux, quand ses parents lui contaient les aventures des dragons d'autrefois - créatures fantastiques pourtant disparues, et ce, uniquement de la faute de l'avidité des Hommes. Un jeune garçon qui recouvrait espoir, lorsqu'il entendait l'histoire de sa famille - Langevin, ceux qui n'avaient jamais approuvé le massacre et l'esclavage des dragons, Langevin, un nom pour le moins controversé, affiché comme ceux adulant des bêtes destructrices.
Sans qu'on lui imposât, Loïc partageait la même conviction que ses parents et ses ancêtres avant eux. Les dragons n'étaient pas des créatures sauvages et dangereuses, et les Hommes n'avaient aucun droit de se les approprier comme des objets.

De bien belles paroles, surtout venant d'un petit homme encore naïf et innocent.
Mais la guerre en avait décidé autrement - mais l'Empire en avait décidé autrement - alors il valait mieux s'abstenir de prononcer de telles paroles en public.
Seulement, les Langevin n'avaient jamais tenu leur langue dans leur poche.
Aussi flamboyants qu'ils ne l'étaient à l'intérieur qu'à l'extérieur, bientôt, un petit groupe se forma autour d'eux. Nulle action violente que celle de parler entre eux et dans leur entourage, franchement, cruement - contre les idées de l'Empereur.
Et parler avait été un crime de trop.

Ce fut une véritable rafle.
L'Empire n'allait pas laisser un point noir gangréner toutes ses fondations : il fallait l'étouffer dans l'oeuf. Ce jour là, Loïc vit camarades, amis et famille être emportés par les gardes. Ce jour là, il vit la liberté de ceux qui ne faisaient que discuter joyeusement - librement - autour de cartes être emportée - il vit son monde être emporté.
Lui ne le fut pas.
Sa magie, jusque là endormie, s'éveilla à ce moment là. Sa magie - don devenu extrêmement rare, sur Cendriar - l'avait sauvé ce jour là.
Alors c'est avec cette magie qu'il sauverait les autres - qu'il sauverait cette liberté.

Ensuite, il y eut Ignis.

Parce que Loïc n'existait plus - emporté ce jour là, en même temps que tous les autres, en même temps que son innocence.
D'innocence, il n'en avait plus, non. Ne restait qu'une colère noire contre l'Empire, que des idées devenues extrêmistes, qu'une rage de se battre contre cette liberté en laquelle il avait toujours crue. Ne restait plus la passivité ; les chiens de l'Empire n'avaient jamais rien connu d'autre que la répression violente.
Ne restait plus de Loïc.
Ignis était devenu ni plus ni moins qu'un terroriste. C'est comme ça que l'Empire le dépeignait - c'est ce qu'il était devenu. Multipliant les attaques les visant directement, il commença à se faire un nom. Chacun de ses passages était signé d'une trace de brûlure en forme de "I". Ah, c'est qu'il revendiquait ses actions, c'est qu'il se moquait ouvertement ! C'est qu'ils envoyaient toujours les mêmes chiens de garde ! Ignis l'avait remarqué. C'était toujours lui qui était envoyé pour l'arrêter - c'était toujours de lui, qu'il se moquait.
Jamais il ne l'arrêterait.

Et avec sa criminalité croissante, sa réputation grandissait, aussi. Terroriste au grand jour, rebelle dans les bas fonds. Rapidement, il se fit des amis, des alliés, ces gens qui pensaient comme lui sans pouvoir le dire, faute de moyens ou de pouvoir comme il en avait.
Alors, il les avait rassemblés. Alors, il allait les protéger.
Alors, il s'était engagé - c'était trop tard pour reculer.
Il était devenu Ignis - ils avaient tué Loïc.
Il était devenu la flamme de la liberté - il allait devenir le changement.
Alors, pour eux, il ne pouvait plus faire marche arrière.

Et puis, à la fin, il n'y eut plus de Cendriar.
Il avait été emporté. Rapidement, trop rapidement. Comme si tout ce qu'il avait vécu n'avait été qu'un mauvais rêve.
Un autre monde. Un monde tout nouveau, loin de Cendriar, loin de l'Empire, loin de tout.
Une nouvelle chance qu'on lui offrait.

Il en était hors de question.

Il avait trop construit - ou trop détruit, c'est une question de point de vue - pour être simplement arraché à son monde, comme ça, sans qu'on lui demande. Il était allé trop loin pour les abandonner.
Alors, en plus, cette voix qui l'avait accueilli à Portalia ? Ha, encore des ordres ! Tous pareils que l'Empire !
Le sang d'Ignis ne faisait qu'un tour alors qu'en plus de l'avoir arraché à son monde - arraché à sa révolution - voilà qu'on esaayait maintenant de lui mettre une épée dans les mains pour combattre au nom d'un illustre inconnu.

Ignis aurait pu profiter de cette seconde chance pour se calmer, pour se poser et se "ranger".
Mais c'est franchement mal le connaître.

Nouvellement Dark Souls, Ignis fait ses premiers pas, dans ce nouveau monde.
Se bttant toujours pour une liberté qui semble inatteignable.

Possède l'une des seules armes antiques encore existantes sur Cendriar, une claymore qu'il a appris à manier. L'a d'ailleurs appelée Flamboyante ;
Se présente sous le nom d'Ignis, révèle rarement son véritable nom et prénom, considérant qu'ils appartiennent à une personne morte, une ancienne vie qu'il a abandonné ;
A un véritable problème avec les ordres, sans pour autant prôner l'anarchie totale. Se bat pour la liberté et contre le totalitarisme de son monde. Il est ce qu'on pourrait appeler un "esprit libre" ;
Très bon chef et orateur, respecté dans tout son réseau criminel, même parmi les autres races, et ce, malgré le fait qu'il soit un "simple humain". Respecte et se bat pour la liberté, tout en gardant un respect de la hiérarchie ;
On lui attribue plusieurs centaines de victimes. En vérité, il en a bien moins à son compte, s'arrangeant toujours pour ne pas toucher de civils innocents lors de ses attentats. Cette fausse réputation qui l'accable est d'ailleurs quelque chose qui l'avait longtemps touché ;
A souvent l'air de faire la gueule et ne sourit pas beaucoup, on pourrait donc facilement penser qu'il n'est pas sociable. Ce qui est faux, il a d'ailleurs appris à connaitre tout son réseau. On peut facilement le trouver calme et sympathique. Si on oublie ses idées un peu extrêmistes et ses discours flamboyants ;
Sarcastique, mais on ignore si c'est sérieux ou une tentative d'humour ;
En tant que criminel très connu, il se doit de toujours bien s'habiller. Le charisme est un trait qui s'entretient, lorsqu'on est à la tête d'un grand réseau ;
A une fascination pour la couleur rouge et les dragons ;
Comme son nom l'indique, en plus d'être un mage de feu, il fait crâmer tout ce qu'il cuisine. Depuis, il ne cuisine plus.

J’avais déjà vu Portal sur un forum partenaire, et puis Céleste m’a convaincu de venir, et je trouve le forum hyper sympa ! Il a l’air bien fun, exactement ce que je cherchais **
Et puis ce pp m’a fait craquer donc me voilà, j’espère bien le jouer et que ma manière de l’interpréter conviendra ! Hâte de pouvoir rp !