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descriptionFontaine, je ne boirais jamais de ton ... Oh !!! [Arkos - Malble] (Terminé)Jeu 9 Juin - 22:24
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J'ai rendez-vous aujourd'hui. Nope, rien de galant en vue et puis je suis marié je vous rappelle ! C'est ici un rendez-vous "professionnel" si on peut dire. Il semblerait que nous entrions dans cette période d'entretien individuel et de bilans de compétences et il semblerait aussi qu'on me fasse crapahuter depuis ma cahute dans la forêt pour que j'y passe aussi. Visiblement, c'est mon tour aussi après tout. Ce fut donc une petite marche citadine au sein de la grande ville de Portalia qui s'annonçait pour moi. Il faut dire que le siège de l'ordre est en plein centre en plus, proche d'une fontaine, si je me souviens bien. Non pas que le centre-ville soit vilain, encore qu'il n'est pas l'endroit le plus attrayant de la ville, mais bon, il sert surtout de centre d'intérêt pour l'Ordre avec son cercle d'invocation crachant des gens d'un autre monde. Personnellement, j'aime bien ce cercle. On est jamais lassé des curiosités qui en sortent et ils ont l'air aussi paumés qu'intéressants.
Cela rendrait presque le tumulte de la ville supportable, ce qui, de ma part, est un grand compliment envers un milieu citadin. Soyons honnête, je ne suis pas un gars de la forêt pour des prunes, même s'il y en a. Je préfère de loin fouler l'herbe sous mes pieds et savourer le calme de ma forêt plutôt que ces routes pavées casses-gueules en cas de pluie et les douces voix des gens qui se gueulent dessus pour un oui ou pour un non. Et je ne parle pas de l'odeur. Quelle "joie" que de sentir la transpiration et l'air vicié contre le plein poumon des pleines ! Moi, de mauvais poil ? Ça se voit que ce n'est pas vous qui avez dû se lever avant le soleil et crapahuter depuis les ruines pour arriver à l'heure à cet entretien.
Bref, je déambulais au sein de la cité d'un air plutôt blasé et essayait de me frayer un chemin au travers de la population déjà éveillée et faisant la queue devant les bâtiments administratifs. À se demander ce qu'ils foutent là, de bon matin, à attendre devant des portes fermées. Des fois, comme ici, la logique de cet univers m'échappe.
Ce fut donc sur cette réflexion philosophiquement dénuée de toute philosophie que j'avançais à travers les files d'attentes se formant doucement devant les bâtiments administratifs pour approcher de la tour de l'Ordre. Facile à reconnaitre d'ailleurs, cette tour. En plein centre, devant le cercle d'invocation et avec une magnifique fontaine d'eau étrange. C'est d'ailleurs devant cette fontaine que je me tiens, regardant la grande tour et soupirant à l'idée de devoir aller à l'intérieur. "Deuxième étage, bureau E27", qu'on m'a dit et que je répète à moi-même à haute voix d'un ton particulièrement blasé.
Je m'assieds sur le rebord de la fontaine, regardant l'entrée du bâtiment. Je m'assieds sur le rebord de la fontaine, soupirant en me disant que je vais encore passer la meilleure matinée de ma vie assis devant un bureau à entendre un glandu qui ne sait pas bander un arc (j'ai dit un arc !) critiquer ma manière de tirer (à l'arc toujours, bande d'obsédés). Je me penche en arrière, soupirant encore un peu à cette idée et laissant passer un très long "putain, comme je n'ai pas envie d'y aller" entre les dents.
Tiens ! Il semblerait qu'un des bâtiments à côté vienne d'ouvrir et les gens commencent à s'agiter dans la file à côté de moi. Ils avancent doucement, chacun leur tour, pour leurs doléances administratives et je me désintéresse doucement de la file et me penche un peu plus en arrière pour regarder le ciel. Il est bleu, calme et reposant. Il ne se soucie pas du tumulte en dessous de lui et il parait en paix. Ce ciel bleu a bien de la chance. Mais c'est pendant que je laisse mon esprit vagabonder dans cet infini bleuté que le drame arrive.
Une dispute ? Un être maladroit ? Je ne sais pas, je ne faisais pas attention, mais reste qu'un imbécile heureux manque de m'atterrir dessus et me pousse bien malgré lui en arrière. Moi, actuellement assis sur le rebord d'une fontaine et penché en arrière à regarder le ciel, je viens de me faire pousser en arrière et fatalement... Le résultat va finir par un gros plouf, enfin je crois.
Dernière édition par Arkos Minhem le Lun 21 Aoû - 19:50, édité 1 fois
Cela rendrait presque le tumulte de la ville supportable, ce qui, de ma part, est un grand compliment envers un milieu citadin. Soyons honnête, je ne suis pas un gars de la forêt pour des prunes, même s'il y en a. Je préfère de loin fouler l'herbe sous mes pieds et savourer le calme de ma forêt plutôt que ces routes pavées casses-gueules en cas de pluie et les douces voix des gens qui se gueulent dessus pour un oui ou pour un non. Et je ne parle pas de l'odeur. Quelle "joie" que de sentir la transpiration et l'air vicié contre le plein poumon des pleines ! Moi, de mauvais poil ? Ça se voit que ce n'est pas vous qui avez dû se lever avant le soleil et crapahuter depuis les ruines pour arriver à l'heure à cet entretien.
Bref, je déambulais au sein de la cité d'un air plutôt blasé et essayait de me frayer un chemin au travers de la population déjà éveillée et faisant la queue devant les bâtiments administratifs. À se demander ce qu'ils foutent là, de bon matin, à attendre devant des portes fermées. Des fois, comme ici, la logique de cet univers m'échappe.
Ce fut donc sur cette réflexion philosophiquement dénuée de toute philosophie que j'avançais à travers les files d'attentes se formant doucement devant les bâtiments administratifs pour approcher de la tour de l'Ordre. Facile à reconnaitre d'ailleurs, cette tour. En plein centre, devant le cercle d'invocation et avec une magnifique fontaine d'eau étrange. C'est d'ailleurs devant cette fontaine que je me tiens, regardant la grande tour et soupirant à l'idée de devoir aller à l'intérieur. "Deuxième étage, bureau E27", qu'on m'a dit et que je répète à moi-même à haute voix d'un ton particulièrement blasé.
Je m'assieds sur le rebord de la fontaine, regardant l'entrée du bâtiment. Je m'assieds sur le rebord de la fontaine, soupirant en me disant que je vais encore passer la meilleure matinée de ma vie assis devant un bureau à entendre un glandu qui ne sait pas bander un arc (j'ai dit un arc !) critiquer ma manière de tirer (à l'arc toujours, bande d'obsédés). Je me penche en arrière, soupirant encore un peu à cette idée et laissant passer un très long "putain, comme je n'ai pas envie d'y aller" entre les dents.
Tiens ! Il semblerait qu'un des bâtiments à côté vienne d'ouvrir et les gens commencent à s'agiter dans la file à côté de moi. Ils avancent doucement, chacun leur tour, pour leurs doléances administratives et je me désintéresse doucement de la file et me penche un peu plus en arrière pour regarder le ciel. Il est bleu, calme et reposant. Il ne se soucie pas du tumulte en dessous de lui et il parait en paix. Ce ciel bleu a bien de la chance. Mais c'est pendant que je laisse mon esprit vagabonder dans cet infini bleuté que le drame arrive.
Une dispute ? Un être maladroit ? Je ne sais pas, je ne faisais pas attention, mais reste qu'un imbécile heureux manque de m'atterrir dessus et me pousse bien malgré lui en arrière. Moi, actuellement assis sur le rebord d'une fontaine et penché en arrière à regarder le ciel, je viens de me faire pousser en arrière et fatalement... Le résultat va finir par un gros plouf, enfin je crois.
Dernière édition par Arkos Minhem le Lun 21 Aoû - 19:50, édité 1 fois
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Jeu 9 Juin - 22:24