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descriptionLa curiosité n'est pas toujours un défaut - Ryuusei & Evelyne (Terminé)Jeu 7 Avr - 16:31
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La sensation des doigts glissant sur le papier tantôt lisse, tantôt rugueux, tantôt endommagé par d'anciennes utilisations.
La senteur des vieux ouvrages oubliés et n'attendant plus qu'une main curieuse ne s'en saisisse pour le redécouvrir et se délecter de son contenu.
Le bruit des couvertures en cuire parfois craquant, parfois plus souple selon sa qualité et son ancienneté.
La contemplation des enluminures riches et détaillées des ouvrages les plus précieux.
Tout était si parfait ici. Et Evelyne ne s'en lasserait jamais. Les livres avaient été et étaient toujours une passion pour elle. Ils offraient en effet tant de choses : la possibilité non seulement d'acquérir de vastes connaissances sur de nombreux sujets, mais aussi de créer de multiples liens avec le passé, directement ou indirectement, sans oublier l'opportunité de s'échapper de la réalité par l'activation de l'imagination possible grâce à eux. Chaque personne, quelle qu'elle soit, ne pouvait pas ne rien trouver d'intéressant dans la littérature. Il y avait forcément un sujet qui lui semblerait plus parlant, plus touchant, plus inspirant.
Et puis, tout était si calme, si paisible. Certaines personnes lisaient, d'autres travaillaient, mais chacun respectait le silence et par conséquent la concentration des autres.
Evelyne finit par reposer avec douceur le livre qu’elle avait découvert quelques minutes plus tôt, puis elle en saisit d'un nouveau avant de l'ouvrir et de balader son regard lilial sur l'enluminure florissante qui ornait la première page de l'œuvre. Elle en profita ensuite pour découvrir les suivantes avec soin et fascination, tandis que ses lèvres restaient légèrement étirées en un sourire discret.
La bibliothèque du Château de Brisevent était ridicule en comparaison avec celle dans laquelle la jeune tieffeline se trouvait actuellement. Tout ici était si grand, si impressionnant, si majestueux. Evelyne en vint même à se dire que jamais elle n'aurait le temps de se familiariser avec chacun des livres présents et cela lui fit l’effet d’un léger pincement de frustration. Pourtant, ce dernier disparut bien vite, tandis que la jeune femme se plongeait avec davantage de fascination dans sa lecture.
Le livre qu’elle tenait actuellement entre ses mains parlait de Portalia et du mode de vie qui y était lié. Grisley lui avait déjà transmis tout un tas d’informations sur la forteresse, mais ce livre lui offrait davantage de détails à ce sujet.
Néanmoins, un mouvement près d’elle la sortit enfin de sa bulle et elle leva directement les yeux vers l’individu qui s’était approché d’elle. Il s’agissait d’un jeune homme, plus grand qu’elle, borgne, l’œil qui lui restait brillait d’une lueur rouge captivante et, située au sommet de son front : une corne. Seule. Intriguée, Evelyne ne put s’empêcher de hausser un sourcil et elle se recula d’un pas après avoir refermé le livre et l’avoir saisi de ses deux mains.
-Pardon...
Estimant qu’il s’était rapproché pour s’emparer d’un livre qui devait se trouver près d’elle, Evelyne n’en fit plus vraiment cas et, du regard, elle se mit à chercher un coin des plus tranquilles pour s’installer et continuer sa lecture tranquillement et sans rester au milieu du passage.
La senteur des vieux ouvrages oubliés et n'attendant plus qu'une main curieuse ne s'en saisisse pour le redécouvrir et se délecter de son contenu.
Le bruit des couvertures en cuire parfois craquant, parfois plus souple selon sa qualité et son ancienneté.
La contemplation des enluminures riches et détaillées des ouvrages les plus précieux.
Tout était si parfait ici. Et Evelyne ne s'en lasserait jamais. Les livres avaient été et étaient toujours une passion pour elle. Ils offraient en effet tant de choses : la possibilité non seulement d'acquérir de vastes connaissances sur de nombreux sujets, mais aussi de créer de multiples liens avec le passé, directement ou indirectement, sans oublier l'opportunité de s'échapper de la réalité par l'activation de l'imagination possible grâce à eux. Chaque personne, quelle qu'elle soit, ne pouvait pas ne rien trouver d'intéressant dans la littérature. Il y avait forcément un sujet qui lui semblerait plus parlant, plus touchant, plus inspirant.
Et puis, tout était si calme, si paisible. Certaines personnes lisaient, d'autres travaillaient, mais chacun respectait le silence et par conséquent la concentration des autres.
Evelyne finit par reposer avec douceur le livre qu’elle avait découvert quelques minutes plus tôt, puis elle en saisit d'un nouveau avant de l'ouvrir et de balader son regard lilial sur l'enluminure florissante qui ornait la première page de l'œuvre. Elle en profita ensuite pour découvrir les suivantes avec soin et fascination, tandis que ses lèvres restaient légèrement étirées en un sourire discret.
La bibliothèque du Château de Brisevent était ridicule en comparaison avec celle dans laquelle la jeune tieffeline se trouvait actuellement. Tout ici était si grand, si impressionnant, si majestueux. Evelyne en vint même à se dire que jamais elle n'aurait le temps de se familiariser avec chacun des livres présents et cela lui fit l’effet d’un léger pincement de frustration. Pourtant, ce dernier disparut bien vite, tandis que la jeune femme se plongeait avec davantage de fascination dans sa lecture.
Le livre qu’elle tenait actuellement entre ses mains parlait de Portalia et du mode de vie qui y était lié. Grisley lui avait déjà transmis tout un tas d’informations sur la forteresse, mais ce livre lui offrait davantage de détails à ce sujet.
Néanmoins, un mouvement près d’elle la sortit enfin de sa bulle et elle leva directement les yeux vers l’individu qui s’était approché d’elle. Il s’agissait d’un jeune homme, plus grand qu’elle, borgne, l’œil qui lui restait brillait d’une lueur rouge captivante et, située au sommet de son front : une corne. Seule. Intriguée, Evelyne ne put s’empêcher de hausser un sourcil et elle se recula d’un pas après avoir refermé le livre et l’avoir saisi de ses deux mains.
-Pardon...
Estimant qu’il s’était rapproché pour s’emparer d’un livre qui devait se trouver près d’elle, Evelyne n’en fit plus vraiment cas et, du regard, elle se mit à chercher un coin des plus tranquilles pour s’installer et continuer sa lecture tranquillement et sans rester au milieu du passage.
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Jeu 7 Avr - 16:31