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Le Malin
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descriptionMeunier tu dors ... [Passage rang or Harmonie Rex] (Terminé) EmptyMeunier tu dors ... [Passage rang or Harmonie Rex] (Terminé)

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Meunier tu dors


Vous savez que pour faire de la farine, cela se fait dans un moulin ? Je ne sais pas très bien comment ça fonctionne, mais je crois que les ailes du moulin permettent de faire fonctionner des machines à l’intérieur du truc. Vous voyez le genre ? Non ? Moi non plus ! Mais ce que je sais, c’est que quand le vent souffle trop fort et bien le moulin va trop vite ! Et du coup, craque ma poule, voilà deux œufs ! Du coup ça se casse et il y a plus de farine ! Et s’il y a plus de farine, il y a plus de gâteaux.

C’est pour ça que le fermier, vient régulièrement nous demander de l’aide pour réparer les ailes, ou hélice…enfin bref le machin qui tourne quoi ! Et je ne suis pas très manuel, il faut l’avouer. Je suis plutôt un danger ambulant même, alors pour éviter de faire cramer le moulin et bien c’est toi @Harmonie Y. Rex qui va-t’en charger !

Crois-moi ! Quand tout le monde saura que c’est toi au lieu de moi, tu vas être un héros.

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Harmonie Y. Rex
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descriptionMeunier tu dors ... [Passage rang or Harmonie Rex] (Terminé) EmptyRe: Meunier tu dors ... [Passage rang or Harmonie Rex] (Terminé)

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Aujourd’hui est un grand jour, du moins cela a commencé hier. Un membre de la Guilde est venu me voir à la boutique pour m’annoncer qu’il était temps pour moi de passer Rang Or. Déjà que j’étais heureuse de pouvoir passer Rang Argent, mais là ! Je rentrais dans la cour des Grands ! Moi l’intellect, la Madame-Je-Sais-Tout. J’étais fière, j’avoue, mais je garde les pieds sur terre quand même. J’ai bien vu ce que c’était que le passage de rang Argent et je sais de la bouche de mon aimé et de d’autres personnes que le rang Or est du même niveau concernant la mission que l’on nous attribue. Ce n’est pas grave, le ridicule ne tue pas ! J’espère juste de ne pas être obligé d’aller dans les égouts comme ce pauvre Bénédikt. Il n’a vraiment pas eu de bol…  

Mais je suis aussi super contente, car pour une fois je passe mon rang avant mon cher frère  @Aleksander Rex . J’ai de quoi aller fanfaronner un peu j’avoue. D’ailleurs, je ne m’en prive pas. Quand j’ai appris la nouvelle, je suis allée voir Aleksander pour me vanter, comme une gamine que j’allais être Or avant lui. Il va sans doute me rattraper bien rapidement, mais ce n’est pas grave. Pour la dernière fois, il a été premier et maintenant ça sera moi. C’est souvent comme ça entre nous. Une petite bataille puérile, mais bon enfant. La plupart du temps.  

Je décide donc de ne pas me coucher trop tard ce soir pour être en forme le lendemain. Je ne voulais pas me faire avoir encore une fois et me prépare psychologiquement à faire le truc le plus débile de la terre. Donc, j’ai refusé poliment quand Oralee est venue me demander de sortir avec elle ce soir et j’ai dit à  @Ryuusei Ichimonji  de ne pas le distraire et que je voulais dormir. J’avais même préparé des vieilles affaires au cas où, si je devais à nouveau faire du jardinage où un truc dans le genre. Je me préparais psychologiquement et partie me coucher, « prête ».  

Pourtant le sommeil ne voulait pas me faire honneur de sa présence. C’est moi qui embête finalement ma moitié, en m’empêchant de dormir. Je tourne et me retourne dans le lit tellement de fois, que je lui donne par mégarde des coups de pieds. Finalement, ne trouvant pas le sommeil, je me lève pour me poser dans ma boutique et lire dans un pouf. C’est le lendemain matin, que Ryuusei me trouve endormi dans le même pouf, avec un livre sur moi grand ouvert. Il peut même entendre un léger sifflement qui pourrait ressembler à un ronflement. Il me réveille avec douceur, mais je sursaute comme si une bombe venait d’éclater dans ma boutique. Je le regarde et cligne des yeux avant de comprendre où j’étais. JE grimace en voulant me lever, sentant un mal de dos qui se réveille doucement. Je vois le jour qui commence déjà à se lever et je comprends que je suis en retard. Je monte les marches quatre à quatre vers notre appartement pour me préparer rapidement. J’ai le temps de faire une toilette rapide et d’enfiler mes vêtements pour partir. J’embrasse mon dragon avant de quitter la boutique pour aller vers la tour de la Guilde.  

J’arrive en courant à la Guilde, les oreilles au vent et essoufflée. Finalement, je ne sais pas comment j’ai fait même en vivant presque en face pour arriver la première. Alors c’est sans doute mon « guide » du jour qui est en retard. J’espère juste que ce n’est pas encore une fois un petit con qui va me refiler son boulot, parce que là je vais peter un plomb et pour une fois il va comprendre que je m’appelle Rex. J’ai déjà fait remonter l’information la dernière fois, que l’autre débile c’était servi de moi pour son boulot. Je ne sais pas ce qui lui est arrivé d’ailleurs au final. Une fois que j’ai poussé ma gueulante, je suis passée à autre chose. Autant ce n’est pas parce que parce que j’ai fait le sale boulot presque toute seule et à sa place, mais surtout qu’il ne profite pas des nouvelles recrues pour le refaire.  
C’est tranquillement qu’un membre de la Guilde inconnu à ma connaissance vient me voir, un croissant à la main. Je fais une moue, en me disant que j’aurais dû prendre au moins le temps de manger un bout de pain avant de partir en catastrophe. Il tient une pochette à la main et arrive finalement à ma hauteur. Il me regarde, de bas en haut, et j’hausse un sourcil. Il me veut quoi à me reculer comme ça ?  

Bonjour, tu es Harmonie ? Allez suit moi je vais t’emmener vers ta mission du jour. Tu veux un bout ?  

Il coupe son croissant en deux et me donne une partie. J’oublie tout de suite son regard bizarre sur moi et prend le bout qu’il me donne avec grande envie. C’est qu’il ne me faut pas beaucoup pour « pardonner » sur le moment, surtout si on m’offre de la bouffe. Je le remercie et accepte donc de le suivre sans plus attendre. Il ne cherche pas à faire la conversation sur le chemin et moi non plus. Je préfère me délecter de mon petit déjeuner gratuit. C’est encore meilleur quand ça a le bon gout de gratuit. Je l’ai toujours dit. J’en oublie même de faire ma curieuse et de chercher à savoir ma mission de passage. Je vous le dis, quand il y a une histoire de nourriture, c’est foutu, j’oubli le sens des priorités.  

On quitte rapidement la ville pour aller vers les terres agricoles. Cela me donne déjà un indice sur ce qui peut m’attendre. C’est d’ailleurs à ce moment-là, que mon camarade de balade décide de prendre la parole pour m’en dire un peu plus sur ce qui m’attend. Comme s’il lisait dans mes pensées. C’est fou quand même, les coïncidences.

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descriptionMeunier tu dors ... [Passage rang or Harmonie Rex] (Terminé) EmptyRe: Meunier tu dors ... [Passage rang or Harmonie Rex] (Terminé)

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Alors, tu vas aider un fermier à réparer les ailes de son moulin et non ce n’est pas une coïncidence, je lis dans les pensées. Et pour répondre à ton interrogation de tout à l’heure, non je ne suis pas un pervers je ne te reluquais pas bizarrement tout à l’heure.

J’ouvre des gros yeux et le regarde choquer de cet état de fait. Alors là, je ne m’y attendais vraiment pas. C’est tellement cool comme pouvoir ce truc ! C’est méga fort ! Comment il fonctionne ? Il peut lire les pensées de tout le monde ? A combien de distance. Tellement de questions me viennent en tête et je peux voir à son expression que cela ne lui plait pas beaucoup. Il lâche un grognement en commençant à ce massé la tempe.  

Pourquoi je suis partie sans mon casque encore…on m’avait prévenu que tu aurais trop de questions, j’aurais dû me taire…

Je baisse mes oreilles sur ma tête et lui lance un petit sourire désolé. Je me force donc à ne penser à rien ou alors à des choses très banal, comme la météo d’aujourd’hui ou ce que je vais bien pouvoir manger ce soir.  

Désolé, je vais essayer de faire attention.  

Il hoche la tête et continu donc de marcher en regardant droit devant lui. Je prends plus attention maintenant, sur ce qu’il m’a dit concernant ma mission. J’ai exactement la même que Ryuusei et mes oreilles se dressent à nouveau sur ma tête. J’ai hâte de rencontrer pour lui raconter. Je me demande d’ailleurs, si c’est le même fermier qui a besoin d’aide.

Non ce n’est pas le même je crois.

Je me tourne vers lui et avec un sourire taquin, je me permets de lui donner un petit coup d’épaule afin qu’il lève les yeux vers moi.

C’est possible d’avoir un peu d’intimité dans mes pensées ?

Il rougit en baissant la tête avant de fixer à nouveau le chemin. Il s’excuse dans un souffle léger avant de presser le pas. Roh, il n’est même pas drôle. D’un côté, je pense que ça ne doit pas être simple non plus. Un grand pouvoir implique de grande responsabilité et pour lui de grande contrainte aussi. Je le vois acquiescer alors qu’il est devant moi. Je lâche un petit rire, en voyant qu’il ralentit le pas. Je fais de même et m’applique à regarder un peu plus les alentour, voyant un moulin avec une aile totalement déchirer. Je pense que je vais avoir beaucoup de travail. Est-ce que c’est seulement réparable ?

Un fermier nous attend déjà. On dirait qu’il est debout depuis au moins deux heures. On arrive devant lui et nous le saluons. Il nous explique donc qu’il fait de la farine et que cela fait trois jours qu’il ne peut plus rien faire vu que son aile est déchirée. Il peut fournir le matériel pour réparer, mais ne peut pas le faire lui-même comme d’habitude. Il se fait vieux et il commence à avoir mal au dos. Je vois mon guide retenir un rire et me présenter.

C’est Harmonie qui va vous aider Monsieur. JE vais donc vous laisser discuter entre vous.

Je lève un sourcil, me demandant bien pourquoi il s’est mis à rire. Il attend que le fermier parte vers une grande pour aller chercher des outils pour se pencher vers moi afin de me murmurer à l’oreille.

Il a le vertige. D’habitude c’est son fils qui se charge de la réparation, mais il est parti en mission durant la semaine. Bon courage.

Il me donne une tape sur l’épaule avant de partir pour retourner à la Guilde. Je le regarde, alors qu’il m’abandonne à mon triste sort. J’ai l’impression que je me fais avoir dans l’affaire. Il y a autre chose que l’on me cache et je n’aime pas du tout cela. Je me mords la lèvre nerveuse. Le vieil homme revient vers moi, avec une brouette et à l’intérieur tous les outils qui seraient nécessaire pour la réparation.  

Il y a d’autres trucs dans la grange, prenez ce que vous voulez. Par contre, faut que ce soit vite fait hein ! Parce que je perds de l’argent moi.

Il avait un ton assez autoritaire, un peu trop à mon gout. Je le toise du regard, en me retenant de lui dire qu’il pouvait très bien se débrouiller tout seul. Je me mords l’intérieur des joues pour ne rien dire et me laisser le temps de réfléchir et surtout de poser mes mots. Je me force à sourire et papillonne des yeux avoir l’air sympathique et ne pas montrer que j’ai surtout envi de lui mettre mon coup de pied au cul.

Je vais faire mon possible Monsieur. Vous me permettez que j’aille voir de plus près et que je puisse avoir librement accès à votre moulin ?

Au-delà de me donner son autorisation, j’ai même le droit à une escorte ! Il me raconte qu’il a hérité ce moulin de son père, puis de son arrière-grand-père et de son arrière-arrière-grand-père et encore trois autres arrières. Les moulins ne m’ont jamais vraiment intéressé, mais je peux sentir sans la voix de l’homme la passion et la fierté de son travail depuis plusieurs générations. Je me radoucie donc et l’écoute avec attention. J’espère qu’il va me donner des conseils pour l’aider au mieux. J’entre dans la vieille bâtisse et il me propose de me faire une petite visite guidée des lieux. Je me stoppe et me positionne en face de lui, pour qu’il n’avance pas plus. Ma voix est beaucoup plus douce que tout à l’heure, ainsi que mon regard qui est moins agacé. Pourtant, on peut déceler dans ma voix une légère crainte concernant la proposition que je vais formuler d’ici quelques secondes.

Et si vous me faisiez visiter ça plus tard ? Si vous voulez vite reprendre le travail, il faut sans doute que je me mette le plus rapidement possible au travail non ?

Il me regarde, les yeux ronds comme s’il réfléchissait avec sérieux à ma question. JE comprends rapidement que c’est le cas. Il finit par me sourire et me donner une tape sur l’épaule, qui me fait bouger de quelques centimètres en avant.

J’aime les gens sérieux comme ça ! Si vous me chercher je suis dans le bâtiment à coté, je prépare les sacs de farine.

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descriptionMeunier tu dors ... [Passage rang or Harmonie Rex] (Terminé) EmptyRe: Meunier tu dors ... [Passage rang or Harmonie Rex] (Terminé)

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Une fois tranquille, je pousse un long soupir de soulagement et je sors donc du moulin pour observer « la bête ». Il avait fait en sorte que l’aile cassé soit déjà tête en bas et je pouvais voir qu’il avait bloqué le centre pour que cela ne tourne pas et risque de déchirer un peu plus la toile. Je regarde autour de moi pour chercher une échelle, mais ne voit rien. Je me dirige donc vers la grange d’un pas décidé. Plus vite je me mets au travail et plus vite ça sera fini. L’inconvénient c’est que je devrais subir plus vite l’histoire de vie d’une famille qui doit être à Portalia depuis au moins 500 ans. Ce n’est pas cher payer pour atteindre le Rang Or après tout.  

J’entre dans la grange qui est aussi bien rangé que mon appartement quand je fais des recherches. Ce qui donne une image assez nette pour quelqu’un qui n’est pas des lieux. Heureusement, que je cherche une échelle, donc quelque chose d’assez grand. Cela devrait être facile de trouver ce que je cherche. Pourtant au bout d’une demi-heure de recherche, je ne trouve toujours rien. J’ai même réussi à me blesser une oreille, avec un outil mal rangé que je n’ai pas vu. Je commence rapidement à perdre patience et je décide donc d’aller déranger le fermier pour me dire où est son échelle.

Quand je lui demande ce que je cherche, il me regarde avant de rire de bon cœur, même si moi je n’avais pas vraiment envi de rire. Il avait oublié qu’il n’en avait plus et que je devais aller voir un de ses voisins pour lui demander de m’en prêter une. Il me donna un petit sac de farine et me dit de proposer cela en échange. Je le regarde de travers, car je me demande vraiment s’il est sérieux. Je soupire et prends donc le sac qui pèse son petit poids mine de rien et sort donc pour traverser le jardin du fermier pour aller chez son voisin.

(Ce passage, c'est la faute de @Vlad von Refugius )
Je frappe à la porte et c’est une femme qui m’ouvre. Je lui explique ma mission et lui demande donc une échelle en échange de la farine que j’ai sous le bras. Elle commence à me faire les yeux doux et je sens déjà le traquenard arriver à plein nez.

Bien sur ma petite dame, mais est ce que vous pouvez juste prendre dix petites minutes de votre temps pour m’aider à cueillir les fruits sur mon arbre là-bas ? Je suis enceinte et j’ai peur de tomber…

Il me prenne tous pour leur boniche aujourd’hui enfaite ! Je la regarde, puis son ventre et vois un léger arrondi. Je me retrouve un peu devant le fait accomplis et impossible de dire non. Je lui fais donc un sourire et me dirige donc avec un panier sous le bras, vers le fameux arbre. Au pied, il y a d’ailleurs ce que j’étais venue cherchée, la Sainte Echelle. Je monte donc et commence la cueillette et contrairement à ce qu’elle me dit, cela ne me prend pas que dix minutes, mais au moins trois quart d’heure. C’est qu’il y en a des pommes dans ce pommier de merde ! Une fois mon panier plein, je redescends de mon perchoir et la femme vint me voir.

Je suis désolé, je ne pourrais pas vous le ramener chez vous, il est beaucoup trop lourd.

Pas de problème ! Mon mari s’en occupera, d’ailleurs pour vous remercier, il vous en ramènera.

Sur le coup, j’ai envi de lui sauter à la gorge en me disant que son mari aurait pu très bien cueillir ses pommes, mais je m’abstiens me disant qu’on ne doit pas violenter une femme enceinte. Même si c’est très tentant. Je ne préfère rien dire et me contente d’un sourire et de prendre ce que j’étais venue chercher pour retourner à mon affaire. Surtout que cela fait plus de deux heures que je suis là et je n’ai toujours rien commencé. Je prendrais bien une pause, mais je ne veux pas perdre encore plus de temps. Je vais donc jusqu’au moulin au petit trop et place l’échelle contre le mur pour monter voir les dégâts.

Je repère une longue fissure en longueur qui part à deux endroits ensuite dans la largeur. C’est pour cela que de loin j’avais l’impression qu’il manquait une grosse partie du tissu. Finalement, je pense que c’est réparable pour tenir quelques semaines supplémentaires, mais pas plus. Je repère déjà plusieurs rafistolages aux extrémités et de légères anciennes fissures. Le fermier va devoir se faire une raison et remplacer la totalité de sa toile.

Je détache donc minutieusement ladite toile pour qu’elle tombe au sol. Je ne pensais pas que ça ne prendrait aussi un temps fou. Je la plis pour ne pas la déchirer encore un peu plus. J’arrive à en faire un gros boudin que je laisse au sol. Dans l’idéale, il faudrait que je la répare sur place, mais vu le bazar dans la grange, je ne peux pas faire ça là-bas et encore moins dans l’herbe. Je vais donc vider la brouette d’outil dans la grange et revient pour transporter la toile à l’intérieur. Je sais exactement comment réparer la toile et où. Je vais prévenir le fermier que je pars et que je reviendrais demain pour installer la toile réparée.

Par contre, je ne peux pas faire de miracle. Ca va tenir un temps, il va vraiment falloir que vous en achetiez une nouvelle.

Il grogne et m’engueule presque quand je lui dis ça. Comme si c’était ma faute. Je le préviens juste ! Il faut qu’il se calme un peu celui-là. Je lève les yeux au ciel et pars sans demander mon reste. Je pousse comme je peux ma petite brouette avec peine. Je m’arrête régulièrement et me mets assise par terre pour reprendre mon souffle. En plus, il fait une chaleur aujourd’hui…Ou alors c’est juste parce que je suis déjà au bout de ma vie. J’essaye de me motiver comme je peux pour trouver la force de continuer mon avancer : un bon repas, un câlin de mon amoureux, un bon livre, dormir dans les bras de mon amoureux, mon amoureux… Oui j’avoue ma motivation tourne autour d’une seule et même personne.


Dernière édition par Harmonie Y. Rex le Mar 1 Mar - 22:18, édité 1 fois

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J’arrive finalement à la Guilde à l’heure du repas, une de mes motivations ! Je demande à l’accueil un endroit pour entreposer ma toile, une salle assez grande ainsi qu’une machine à coudre pour réparer les voiles de bateau. Elle grimace et semble gênée en me disant que je ne pourrais pas avoir de machine de cette ampleur tout de suite. Qu’il faudra au moins attendre une semaine pour que j’obtienne ce que je cherche. Elle me lâche un petit rire gêné pour s’excuser, qui ne me convainc pas du tout. Je la toise du regard et cette fois, je tape du poing. Je savais très bien que c’était possible et elle n’allait pas m’avoir aussi facilement. Je sais qu’elle a surtout la flemme de bouger ses petites fesses parce que c’est l’heure de sa pause déjeuner.

Ecoute ma jolie, je vais être clair avec toi. Sois-tu me trouves cette putain de machine ou alors je vais la chercher moi-même. Et quand je l’aurais trouver, je vais ta bouche en prime pour que tu arrêtes de glousser comme une pintade.

Elle ouvre la bouche, puis la referme avant de se lever brusquement. Elle me dit qu’elle va tout de suite faire le nécessaire et que je peux aller dans une des salles au rez-de-chaussée. Je la gratifie d’un sourire et reprend en main ma brouette.

Parfait ! Je vais dans la salle juste en face là-bas tu vois et si tu me cherches pour m’annoncer la bonne nouvelle, je serais à la cantine.

Je pars donc en direction de la salle que je vais occuper durant le reste de la journée et peut être le début de la soirée. J’ouvre la porte et jauge un peu la taille avant de poser mon matériel dans un coin, me disant que cela fera parfaitement l’affaire. Je prends le temps de souffler un peu et me décide d’aller manger un bout. Il me fallait prendre des forces après tout. Avant d’aller vers la cantine, je soulève mon bras pour sentir mon odeur. JE ne sens pas trop le fennec pour le moment, ça devrait aller. Je quitte la pièce pour aller me sustenter, mais avant cela je fais un petit détour à l’infirmerie histoire de soigner rapidement mon oreille blessée.

La Guilde a quand même vachement bien fait son truc. Ils ont placé une infirmerie juste à coté de la cantine. C’est des génies ! Je n’ai pas besoin de faire un détour en soit, juste prendre dix minutes pour me faire soigner et je rejoins rapidement mes collègues pour casser la croute. Je me mets assise à coté de ma remplaçante du centre de documentation et je discute une bonne heure avec elle, du boulot, de nos recherches. Je ne vois pas le temps passer et c’est seulement quand Miss Pintade apparait dans mon champ visuel que je me souviens la raison de ma venue ici. Merde la toile ! Elle m’annonce que tout le matériel nécessaire est en place dans la salle que j’occupe et je me lève brusquement.

Merci et désolé je dois y aller ! Je passerais à l’occasion te voir !

Je salue d’un mouvement de main sur ma tête les deux demoiselles et quitte le réfectoire en courant. J’ai vraiment perdu beaucoup trop de temps ici ! Je m’enferme dans ma salle et regarde la machine faisant la taille d’un petit veau au sol et dans un coin de la pièce une caisse avec des aiguilles et du fil épais. Je soupire et pars vers ma brouette pour prendre ma toile afin de l’étaler par terre. Une fois au sol, j’enlève mes chaussures pour pourvoir marcher sur le tissu sans le salir et regarder plus en détail les fissures. Il y en a une nouvelle qui s’est formé durant le transport. Il faudra que je fasse vraiment attention lors du retour demain. Je vais vers la caisse et choisi un fil gris pour que cela soit moins voyant. Avec le temps, la toile n’est plus blanche, donc ça va moins jurer si je prends du gris. J’installe le fil et l’aiguille avant de commencer à déplacer l’engin de torture sur roulette au milieu de la pièce. JE prends le tissu délicatement et commence à l’installer. A ce moment-là, j’espère ne pas faire trop de dégât, je n’ai jamais été très doué pour la couture.

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descriptionMeunier tu dors ... [Passage rang or Harmonie Rex] (Terminé) EmptyRe: Meunier tu dors ... [Passage rang or Harmonie Rex] (Terminé)

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J’actionne la machine et commence à avancer le tissu avant de m’arrêter au dernier moment. J’allais faire un truc stupide. Ce n’est pas judicieux de coudre directement le tissu déchiré. Il était déjà fragile, le mieux serait de le raccommoder avec des pièces de tissus pour faire le « lien » entre les morceaux. Je soupire et me laisse tomber en arrière, en me disant que j’allais encore devoir courir pour trouver de la toile assez solide et pas trop cher pour réparer. Parce qu’on est d’accord, ce n’est pas le fermier qui allait payer et je doute qu’il pense à me rembourser. Ce qui veut dire que je ne vais pas pouvoir coudre tout de suite non plus et que je vais perdre encore du temps. Je fixe le plafond et prends cinq minutes pour faire le vide dans ma tête. Et si je commençais directement à demander à la Guilde s’il n’avait pas du matériel à me filer. Après tout ce n’est pas une voile de moulin entière que j’ai besoin, mais des bouts seulement. Comme je l’avais expliqué au fermier, il allait devoir investir car je n’allais pas pouvoir faire des miracles et il était hors de question que je lui en achète une neuve. Moi aussi j’essaye de gagner ma vie ! D’ailleurs je devrais demander aussi à la Guilde de l’aide pour faire du ménage dans ma boutique tiens ! Ou réparer mon plancher quand Polenchat vient y mettre le feu.

Je me lève difficilement et quitte donc le « confort » de ma pièce pour retourner voir ma super copine à l’accueil. Quand elle me voit arrivée, elle déglutit et se tiens droite comme un piquet. J’ai même le droit à une petite révérence.

Vous avez besoin d’aide pour quelque chose mademoiselle Rex ?

Et merde ! Quelqu’un a dû lui dire qui j’étais et maintenant elle allait me lécher les bottes. Je lève les yeux au ciel et essaye de ne pas en tenir rigueur et de me montrer un peu plus sympathique que tout à l’heure. Je m’appuie sur le comptoir et réfléchis à ce que je pourrais demander pour trouver le plus précisément ce que je cherche.

Et bien, je cherche du matériel notamment de la toile pour les ailes d’un moulin. Juste de quoi faire tenir le temps que la personne puisse en racheter une neuve.

Elle me regarde et prends le temps de réfléchir aussi. On dirait même que sa vie en dépendait. Je me dis que je suis peut être allée un peu fort tout à l’heure. Elle va croire que je suis aussi tarée que mon père. Alors qu’il n’y a personne qui fait plus peur que mon père ici. Même moi n’aillant pas mangé, même mon frère au réveil. D’ailleurs vous imaginez, un papa Rex en colère, plus un Rex Junior mal réveillé, plus une Rex Junior n’ayant pas mangé ? On a le parfait combo pour faire peut aux Rois du Chaos, moi je vous le dit.

En tout cas, là n’est pas le sujet. Car je suis toujours à la recherche de toile pour mon aile de moulin. Une lumière brille dans ses yeux, alors qu’elle me propose d’aller voir à l’atelier de la Guilde afin de voir s’il n’y a pas des chutes de voile pour les navires de la Guilde. Il conserve parfois les vieilles voiles abimées. Je lui souris et la remercie avant de me diriger donc vers l’endroit qu’elle m’indique. Il faut que je sorte de la tour pour aller un peu plus loin. C’est qu’il y a plusieurs bâtiments. Il me faut une petite demi-heure de marches, mais contrairement à tout à l’heure avec ma brouette, je me sens de meilleure humeur. Pour le moment, je ne suis pas chargée, chose qui va changer d’ici peu et en plus de ça, j’ai mangé. En voyant le bâtiment, je me dis que j’aurais dû prendre ma fameuse brouette. Il faudra que je trouve une solution pour transporter les morceaux de toiles. Je leur ferais les yeux doux pour qu’il m’aide, ou alors peur avec mon regard à la Rex. Je verrais bien ce qui m’inspire sur le moment.  

JE frappe à la porte et entre avant que l’on me dise quoi que ce soit. Il y a déjà du monde qui s’affaire un peu partout. J’entends du bruit de métal qui cogne ou se fait cogner et je vois un mat de bateau qui est en train d’être réparé. C’est parfait ! Je suis sûr que je vais enfin trouver mon bonheur ici. J’interpelle le premier gars qui passe devant moi.

Hey ! Je cherche des bouts de toile pour réparer un moulin. Est-ce que vous en aurez pour me dépanner ? Je suis installée à la Guilde pour la réparation…

Si j’étais venue directement ici, j’aurais gagné du temps. Mais je n’y ai pas pensé. Et puis, être au calme ce n’est pas si mal. Je baisse mes oreilles pour essayer d’atténuer le bruit autour de moi. Je n’aurais pas pu me concentrer correctement.  

L’homme que j’ai interpelé ressemble plutôt à un gros chat. C’est un Polenchat géant, ce qui est avouons-le est assez perturbant. J’ai envie de jouer avec ses moustaches qui frisent un peu, c’est rigolo. Il finit par me répondre sans plus d’hésitation et semble même ravie de ma question

Ah ben oui ma petite dame ! On a du stock donc si ça peut faire de la place. C’est là-bas vient voir.

Je le suis et il me montre une caisse pleine de toile de différentes tailles. C’est justement ce qu’il me fallait et il n’hésite pas à me dire que je peux en prendre autant que je veux. J’essaye de faire le tri et de voir si j’arrive à soulever seul, mais je peine. J’arrive à sortir ce que j’ai besoin de la caisse, mais rien de plus. Je n’ai pas les épaules assez larges, ni assez de force dans les bras pour porter tout ça sans ma brouette jusqu’à la Guilde. L’homme chat voit que je suis en difficulté et je n’ai même pas besoin de demander qu’il fait signe à un collègue de venir m’aider.

Tu vas aider la petite dame là ! Ramène ça jusqu’à la guide.

Il me salut et passe le relais à son collègue. Je lève les yeux vers lui pour le remercier de son aide et je vois qu’il devient blanc comme un linge. C’est le dieu de l’amour que j’ai accueillis et que j’ai remis à sa place bien rapidement. Comme le monde est petit ! Cela faisait un moment que je ne l’avais pas revu. Alors que lui voudrait clairement fuir le plus loin possible de moi, je lui adresse mon plus beau sourire.

Salut, ça faisais longtemps.

Il n’ouvre pas la bouche et se contente de prendre sans difficulté les toiles et attends que j’ouvre la marche. Je me dirige donc vers la sortie en saluant les personnes que je croise au passage, alors qu’on part vers la Guilde. Il ne parle pas sur tout le chemin et évite même mon regard quand je cherche un contact visuel avec lui. Il n’est vraiment pas marrant. Je l’ai traumatisé à ce point ou quoi ? D’un côté, il a dû être blessé dans sa virilité de MALE.  

Fragile !

Je ne cherche donc pas à parler non plus, sifflotant joyeusement. On arrive enfin à la Guilde et je lui montre la pièce où je suis installée. Il presse le pas cette fois et me passe même devant. Il ouvre la porte jette dans un coin les toiles et pars avant même que j’atteigne moi-même la porte. Je lève la main pour lui dire au revoir et le remercier, mais il est déjà parti en dehors de la tour. Je reste un peu con, avec mon bras en l’air et je croise le regard de la fille de l’accueil. Elle semble un peu perdue avant d’avoir un regard de compassion. Est-ce que c’est pour moi ou alors pour le grand gaillard qui donnait l’impression qu’il allait se faire caca dessus ?

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descriptionMeunier tu dors ... [Passage rang or Harmonie Rex] (Terminé) EmptyRe: Meunier tu dors ... [Passage rang or Harmonie Rex] (Terminé)

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Je ne me pose pas la question trop longtemps et retourne dans ma pièce. Le temps passe et on est déjà en milieu de journée. Je regarde donc les bouts de toile et les déplies pour voir un peu plus en détail leur taille, mais aussi l’état. Je fouille dans le matériel que l’on m’a donné et commencé donc à prendre des mesures des morceaux que j’ai besoin. Je note directement sur la toile et commence à découper des formes plus ou moins harmonieuses (comme moi quoi) avec un cutter adapté. Je passe un rapide coup de chiffon pour enlever le plus gros de la saleté en me disant que je ferais un grand nettoyage de la toile quand j’aurais terminé de coudre les pièces. Mine de rien, cela me prend déjà pas mal de temps. Je pose mes découpes où je souhaite les placer et observe un peu. Je pense que ça devrait le faire. Je regarde mes chutes et décide qu’il serait plus judicieux de faire un premier test d’abord avec la machine, pour être sûr de ne pas perdre de temps et aimé encore plus le matériel.

Je prends donc deux bouts et m’avance vers la machine à coudre et m’installe. Je les assemble et commence donc à coudre. Je fais une grimace et pousse un petit cri de surprise quand je sens la toile me filer entre les doigts. J’ai bien fait, de faire un essai d’abord. Il m’en faut d’ailleurs quatre, avant de prendre la machine en main et de pouvoir commencer ENFIN la réparation. Il était temps que je passe au concret et que j’arrête de courir à droite et à gauche.

Je me mets donc au travail et je ne vois pas le temps passer. Je suis tellement concentrée sur ce que je fais, que je ne me soucie pas des cris ou des protestations que je peux entendre de temps en temps dans le hall de la Guilde. Je ne me rends même pas compte qu’une discussion sérieuse sur la qualité de la cantine de la Guilde se passe juste devant ma porte. C’est dommage, j’aurais pu en profiter aussi pour donner mon avis, sur le dessert du jour, du riz au lait, en disant que c’était vraiment une abomination ! Je ne comprends pas ceux qui peuvent aimer ce genre de chose. Pour moi, ça ne va clairement pas du tout ensemble !

Quelqu’un frappe à la porte de la salle et je daigne enfin lever les yeux, alors que je viens de terminer les trois-quarts de mon œuvre. J’ai les cheveux qui partent dans tous les sens et les poils de mes oreilles ne sont plus aussi doux et soyeux que ce matin. Je me rends compte que la nuit est tombée, alors que la personne ouvre la porte d’un pas timide.

Vous avez fini ? Il est déjà plus de 20 heures Mademoiselle Rex.

Je n’avais vraiment pas vu le temps passer en effet. Je regarde par la fenêtre et me demande comment j’ai fait pour coudre alors qu’on ne voit presque plus rien dans la pièce. Je me lève en lâchant un petit grognement de douleur. Mon pauvre dos ! Je m’avance vers les lampes disposées dans la pièce et les allume l’une après l’autre tout en répondant à la jeune femme.

Je n’ai pas fini, mais bientôt. Je vais rester ne vous faites pas de souci pour moi. Pouvez-vous juste déposer ce mot à mon compagnon s’il vous plaît ?

Je prends une feuille et un crayon et commence à écrire un mot rapide pour Ryuusei. Il risque de s’inquiéter s’il ne me voit pas rentrer. Je donne le mot et la remercie avant de retourner au travail avant même que la porte claque derrière elle. Afin de terminer la partie couture, cela me prend au moins deux bonnes heures. Je suis pleine de crasse et contrairement à tout à l’heure, je sens vraiment le fennec, mais je suis satisfaite de mon travail. Par contre, je n’ai plus la force de faire quoi que ce soit. Le nettoyage attendra demain. Je me lève et commence à ranger le plus gros avant de quitter la pièce et la Guilde pour aller chercher le réconfort de mon lit et des bras de mon amoureux.

Le chemin de retour me semble incroyablement long, il faut l’avouer. J’ai mal au dos, aux bras et à la tête. Je ne sais même pas si j’aurais la force d’avaler quoi que ce soit. Je vais prendre une douche et me coucher directement. J’arrive à ma boutique et même monter les escaliers est un supplice pour moi. Ryuusei me voit et ne pose même pas de question au vu de mon état de fatigue. Je vais directement dans la salle de bain pour prendre une douche. Il vient vérifier que je ne m’endors pas sous l’eau de temps à autre. Quand je sors, il m’attend dans le lit les bras tendus. Je lui souris et vient me refugier sous les draps entre ses bras et m’endors sans demander mon reste.

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descriptionMeunier tu dors ... [Passage rang or Harmonie Rex] (Terminé) EmptyRe: Meunier tu dors ... [Passage rang or Harmonie Rex] (Terminé)

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Le lendemain matin, c’est l’odeur du café chaud qui me réveille doucement. Je me redresse difficilement et me frotte les yeux avant de réussir à les ouvrir. Je quitte le confort du lit en traînant des pieds, mais un sourire radieux apparaît sur mon visage, alors que je vois le petit-déjeuner prêt rien que pour moi. C’est d’ailleurs à ce moment-là, que mon ventre me rappelle que je n’ai rien mangé la vieille. Il grogne et cela indique ma présence à mon dragon qui me regarde en riant. Je me mets assise à table avec lui et profite d’un petit moment de calme pour enfin lui raconter ma journée épuisante de la vieille.

Il se moque de moi parfois et je boude, avant d’oublier rapidement avec un baiser. Le petit-déjeuner se termine et je me lève rapidement pour me réparer et aller terminer mon travail. Alors que je prends une douche un peu plus longue que la veille, je prends le temps de faire la liste de ce qu’il me reste à faire. Il faut que je vérifie mes coutures, peut-être que je refasse un ou deux points, que je nettoie la toile et que je la transporte jusqu’au moulin et enfin l’installer. Par contre, cela va poser problème, car je ne peux clairement pas le faire toute seule. Et si je demandais au mari de la voisine ? Après tout, j’ai bien cueilli leurs pommes-là…

Je m’habille et retourne à la Guilde sans plus tarder. C’était la dernière ligne droite et j’étais d’autant plus impatiente de terminer mon travail et de laisser ça derrière moi. J’entre dans le bâtiment et me dirige directement dans la salle. J’entre et j’inspecte les lieux. Rien n’a bougé, par contre, c’est vraiment sale. Il faudra obligatoirement que je revienne pour tout nettoyer. Si je laisse ça comme ça, mon père va me tomber dessus. Je regarde un peu plus en détail mon travail et je suis assez satisfaite. Je n’ai aucune retouche à faire ce qui est parfait. JE prends le temps de réfléchir et je me demande s’il ne serait pas mieux que je nettoie la toile directement là-bas. Il faut beau et ça séchera vite au soleil. J’opte pour cette solution et plis donc doucement mon ouvrage pour ne pas l’abîmer. Je l’installe dans la brouette qui est toujours là. Je quitte la salle et va à la rencontre de l’hôtesse qui est la même qu’hier.

Ne touchez à rien dans la salle, je vais revenir pour ranger et nettoyer d’accord.

Je lui fais un clin d’œil et pars d’un bon pas, vers le moulin. Je chantonne sur le chemin pour me donner du courage et me répète encore et encore que j’aie bientôt fini. Ce passage de rang sera un lointain souvenir, tout comme le premier. J’ai tellement hâte ! Je dois bien l’avouer. J’ai plus de motivation et de force que la veille. D’un coté on est seulement en début de journée, alors qu'hier, quand j’ai fait le chemin inverse, j’étais déjà bien fatiguée. J’arrive au moulin et le fermier vient à ma rencontre.

Alors ma petite, tu en es où ?

Un grand sourire fier, apparaît sur mon visage, alors que je l’invite à dérouler la toile au sol avec moi. Il m’aide sans aucun problème et je lui montre donc mon travail. Je lui explique ce que j’ai fait et que cela devrait tenir le temps qu’il achète une toile neuve. Il râle à nouveau quand j’aborde le sujet et inspecte plus en détail les bouts que j’ai cousus. Il acquiesce avant de poser les mains sur ses hanches.

C’est pas mal gamine. Tu peux me l’installer quand ?

Et bien, je veux passer un coup d’abord pour la laver et demander à votre voisin de m’aider. Ça reste lourd, je ne peux pas le faire toute seule.

Il me donne une tape dans le dos, pour approuver mes dires. JE fais un pas en avant malgré moi, vu la force de son « coup ». Il m’a presque fait sortir les poumons ! Je tousse un peu et le regarde partir vers son atelier, alors que je retourne voir la voisine avec son pommier. Autant demander maintenant, car si je dois l’attendre, je pourrais laver la toile avant. JE vais donc frapper à la porte et elle me reconnaît et je demande rapidement du coup l’aide de son mari. Elle me répond que ça serait avec plaisir et qu’il viendra d’ici une heure le temps qu’il revienne du marché. Je la remercie et retourne au moulin.

Quand je passe le petit portail de bois, je peux voir que le fermier m’a préparé un saut une un balai-brosse. Au moins, il ne perd pas de temps. Je retrousse mes manches et commence donc à m’activer pour faire partir les taches diverses et varier de la toile qui devait être normalement blanche. Je ne suis pas folle, je sais très bien que je n’arriverais pas à retrouver la couleur de base. Le soleil tape tellement fort, que ça sèche plus vite que je ne le croyais. Je termine mon coup de nettoyage quand le mari de la voisine se ramène.

Sans plus attendre, il prend la toile et la tire de toutes ses forces vers le moulin. Je l’aide à hisser la voile, alors qu’il monte sur l’échelle. Voyant qu’a deux, cela allait être compliqué, je vais chercher le fermier pour qu’il donne un coup de main, tout en restant sur le plancher des vaches. Au loin, la voisine nous observe sans que nous ne le voyions. Il nous faut plusieurs essais avant de réussir à accrocher le tissu et que l’aile soit presque comme neuve. On se recule tous les trois pour observer notre travail qui est surtout le mien. Cela rend bien, ce n’est pas trop disgracieux. JE me retourne en entendant du bruit et je vois la femme nous apporter à boire et à manger. J’avoue qu’un bon verre de jus de pomme ça fait du bien.

Le fermier va chercher du pain et on se fait un petit pique-nique improvisé. Je profite du soleil et je raconte un petit ce que je fais et la femme semble intéressée par ma librairie. On parle lecture un petit moment, avant que je me souvienne que j’ai encore à faire à la Guilde. Je me lève donc et prends congé en remerciant le couple et le fermier.

C’est moi qui te remercie ma petite. Et promis, je vais en acheter des nouvelles…bientôt.

Je lâche un rire et quitte le moulin pour retourner à la ville. Le début d’après-midi commence et je ne pense qu’à une chose. Rentrer chez moi et prendre un bon bain pour apaiser mes muscles endoloris et surtout mon pauvre dos. Mais avant ça, corvée de nettoyage. La misère !

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