Choquante réalité [PV: Izy] (Terminé)

Dernière édition par Elim le Lun 17 Jan - 23:17, édité 2 fois

Alors non, je ne me doutais pas - pas tant que ça - que nous devrions nous diriger vers les quartiers Nord. En fait j'en avais entendu parler, mais je n'y suis encore jamais aller. Tous ce que je sais de celle-ci, c'est ce que l'on en raconte, et pour tout dire : pas grand chose de positif. L'image que j'en avais, ne tarderais alors pas à s'éclaircir - ou s'assombrir ? - du moins, cela semblait être l'équivalent sur Terre de  : banlieue malfamé, bidonville ou autrement appeler favelas. Des lieux donc, gangréné par des conditions de vie précaire, dû à la pauvreté des occupants de ces à lieux et au taux de criminalité. Oui, pour moi le taux de criminalité est secondaire dans ces endroits, car la plupart des gens qui use de moyens illégaux dans ces lieux, le font justement pousser, par leur conditions déplorables. Pas tous certes mais, on ne vole pas toujours une simple pomme, juste par pur plaisir de le faire ou, pour "le frisson".

Il faut arrêter de taper sur ces endroits, en tapant premièrement sur eux à cause de la criminalité qui en ressort. Cela, juste parce que c'est plus visible que dans le centre de la "belle et grande Portalia". De ce que j'ai pu voir et entendre depuis que je suis ici, peu importe nos mondes, ils fonctionnent tous pareils et, il n'y en a pas un, pour rattraper l'autre. Portalia ne faisant pas exception. Comment à son commentaire avant notre départ "Vous savez, la légalité, c'était sans doute quelque chose de très présent chez vous, mais ici... Il serait peut-être bon de voir au-delà" j'étais tout à fait d'accord avec lui, parfois il faut savoir "regarder" au-delà de la légalité elle même, mais l'outre-passer, n'aidait aucunement. Combien ce sont dit, qu'il se devait de "dépasser les limites", juste une ou deux fois, pour le bien d'autrui... D'ailleurs, quand on est pas d'accord avec une loi, on tente de la faire changer, ou à défaut de l'améliorer. Le fond du problème, ce ne sont pas les lois ou tout autre principe eux même, mais ceux qui les font et, doivent les faires appliquer.

Autant certaines lois semblent abusif, et outrancièrement appliquer, autant certaines pourrait faire beaucoup de bien... Si elles était correctement appliquer. Ne serait-ce que partiellement. Je digresse sur ce sujet dans mon esprit, alors que nous faisons routes, bientôt stopper un gaillard qui m'avait l'air "fort charmant". Dire que je ne fus pas surprise, voire légèrement décontenancer par son attitude serait mentir. Je m'apprêtais cependant à lui répondre poliment, en toute transparence, quand Elim prit les devant "Chez moi, il y a des gens qui ont besoin d'un médecin, même la nuit".

La dernière déclaration de ce, charmant homme, m'indiqua qu'il faisait parti des patients de ce chère Elim. Le soin de sa main en revanche, m'indiquait qu'il pouvait être beaucoup moins charmant, qu'il ne l'était déjà... Nous arrivons chez, Le Dr.Elim et, je tombe des nues. Pourtant, je ne devrais pas être surprise de... Cette ruine. Vraiment, comme aurait dit ma... Kelly, "on dirait Bagdad !". Sûre qu'il devait pensait que c'était propre mais, non ? Je, suis, une, maniaque, de la propreté - j'essai de me soigner. J'essaie - aussi pour ne pas avoir l'air... Je ne sais pas, je, je lui répondis donc en feignant un sourire :

- C'est, c'est très charmant  - Oui, je sais, j'ai comme fais un blocage sur ce qualificatif.

Alors, oui, ça sentait le savon et, les dalles - ou le sol désertique ? - était propre mais, le reste... La médecine, c'était aussi de l'hygiène, une bonne hygiène. C'est comme ça qu'on évite bien des problèmes - va lui expliquer ça, que je me dis - "Normalement je ne devrais pas voir grand monde cette nuit, la taverne du coin est fermée" informations non négligeable, la "pas voir grand monde" et "taverne du coin est fermée". Cela indiquait la principal teneur des soins qu'il prodiguait. Manifestement, lui, et les gens d'ici, n'avait pas seulement besoin qu'on l'aide, juste pour une simple "certification". Cela me permettait au moins, l'ampleur de la chose et, une vision personnel de ce que l'on m'avait dit de ce quartier, du moins de ce côté ci.

"Prenez une chaise si vous voulez, furetez si vous le jugez nécessaire, il me faut simplement un peu de temps pour dire que l'officine est ouverte" quand il me dit qu'il devait annoncer que son officine était ouverte, je m'attendais plutôt à ce qu'il l'annonce dans les rues. Cela à la manière des crieurs des rues mais, cela fut plus ingénieux ou, et surtout discret. je répondis donc, en m'asseyant sur une chaise - que j'époussetais légèrement de la main - dans un coin :

- Je vous en prie. Dîtes vous, que je ne suis là que pour observer pour l'instant, sauf si vous souhaitez ou avez besoin que j'intervienne. Après tout, c'est votre, officine.

Ainsi, les premiers patients arrivèrent, je les accueillis du mieux que je pus, avec mon sourire le accueillant. Toute fois, l'air surpris de leurs visages en me voyant, ne me surpris guère. Mon apparence était totalement détonante, avec le reste de l'environnement. Ils arrivaient au compte goutte, mais ils arrivaient : parents et enfants, ou enfants seules, personnes âgées... Je n'ai alors pas pu me retenir bien longtemps. Je me suis mise à l'œuvre à mon tour : avec les moyens d'Elim et, par moment, discrètement, avec mon pouvoir.

Dernière édition par Elim le Sam 15 Jan - 9:48, édité 1 fois

Est-ce que je m'attendais devoir soigner des gens, jusque tard dans la soirée ? Ce n'est pas tant, que je n'avais pas l'habitude de situation imprévus mais, j'y étais en général mieux préparer. J'avais juste prévu d'observer et de lui donner quelques conseils et, correction si besoin. Nonobstant, les choses se compliquèrent à mesure que le temps faisait son chemin. Nous n'étions alors pas au bout de nos peines, entendant un cris détresse adresser au propriétaire de l'humble officine "Docteur !" j'y avais moi même réagit en me retournant, pour constater l'ampleur des dégâts...

Blessure à l'abdomen à l'arme blanche, une dague, le sang était abondant, les patients présent à peine surpris cependant. La victime, une jeune demoiselle au carré auburn, des mitaines de cuir d'un autre âge, trempé de son sang. Celui-ci laissant d'abondante trace, sa pâleur témoignant de sa perte conséquente d'hémoglobine. Je m'apprêter à la prendre en charge mais "Izy, je vous laisse les autres". Après tout, c'était son cabinet et, avec tous ces aventuriers qu'il avait soigner, tous ces témoignages qui était arriver ce dossier que j'avais laisser là-bas. Je n'avais pas de raison de m'inquiéter, du moins, je l'espérais...

Ils disparurent dans sa salle de consultation, que je n'avais pas observer dans le détails... Alors que je m'occuper de bandages et autres soins, je posais les questions suivantes : Cette taverne, était elle vraiment fermée ? Ou était ce pire, quand elle était ouverte ? Comment pouvait il y avoir tant de blesser léger ou grave, en si peu de temps ? Ou n'y a-t-il qu'ici, que ces gens trouve des soins adéquats ? Je l'entendais pourtant "discuter" avec sa patiente, sans vraiment en distinguer le contenu - J'aurai dû... J'aurai rester avec lui... - les hurlements de douleurs qui parvinrent, achevèrent le peu de concentration que j'avais sur ma propre tâche, préférant arrêter un instant.

Elle n'hurler pas seulement, elle se débattait... Pourquoi ? Et comment ? Surtout dans l'état ou elle était arriver ? Que pouvait il se passer ? Et je me disais en moi même que, non, Elim devait avoir la situation bien en main "Izy, s'il vous plaît... Je ne pourrais pas y arriver tout seul". Jack avait une de jurons de ce genre e moment "Par les saintes culottes de McGrégor" - ne m'en demander pas l'origine, je n'ai jamais oser demander - en regardant l'état de celle-ci... Une corde autour du ventre ? Il avait enlever la dague, mis une corde comme... Comme avec un garrot ? Mais, mais, mais... - Je vous avoue, devant ce "spectacle", j'avais les yeux exorbités, mains croisés devant bouche - une patiente endoloris, à l'agonie, sur une table pleine de sang, le ventre serré par une corde je ne pu que m'écrier sur l'instant :

- ELIM ! Q-Q-qu'est-ce, qu'est-ce qu'ça ?!

Les most à paine sorti de ma bouche, je me ruais sur la demoiselle afin d'essayer de la calmer comme je pu. J'ignorais absolument tous de la blessure, si des organes vitaux, ou même si les intestins avait été toucher, et BON SANG ! Tous ce sang ! Je ne savais pas non plus, depuis combien de temps elle était blesser, toutes ces informations est-ce qu'Elim le slui avait demander ? L'air de croire que la magie arrangeais toujours tout et... Oh, voilà. Voilà le problème d'ici, un des problèmes. La "magie" du soin, c'est bien, mais quand on est pas assez "puissant" ou, à court de cette fameuse essence qui nous entoure et nous habite, on fait quoi ? Et moi, je faisais quoi ? "Je ne pourrais pas y arriver tout seul" je ne faisais pas de miracle, et je n'essayais pas, cela n'était pas de mon ressort de toute façon.

Même si nous guérissions la blessure actuel de cette jeune femme, à deux, comment remplacer tous le sang qu'elle a déjà perdue ? D'ailleurs, en parlant de "magie", c'est là que je pensais - égoïstement, de nouveau... - que pouvoir voler, m'aurai-t-été utile. J'aurai pu l'amener rapidement jusqu'à des mages de soin de la cathédrale, plus compétent que nous. C'est leur travail à eux, à l'Eglise, de faire des miracles... Je regardais autour de moi, rien qui ressemble à un quelconques anesthésiant et, je regardais ma main :

- Elim, calmez vous, nous en parlerons après, pour l'instant : prenez ce que vous pouvez et rehausser lui les jambes avec. Ensuite, enlever moi cette foutue corde !

Je me présentais, je lui parlais le plus calmement possible. Ayant enlever le gant de ma main droite, je la posais directement sur la plaie - Cette peur... Cette crainte de mourir, tellement de peur, d'angoisse... - alors que je tentais de rassurer la demoiselle, une lumière chatoyante se fit au niveau de ma main et, la douleur sembla lentement s'effacer. Je le voyais dans ses yeux, alors que je lui parlais et lui caressais les cheveux.

- Elim, avant de mettre cette dague sûreté, montrez la moi - que j'en vérifie l'état, si elle était rouillé ou non - et trouver une couverture - à la jeune femme, toujours en lui caressant les cheveux je continue à lui sourire - tous vas bien se passer, Amanda ? - Oui, je lui avais demandais son prénom, je l'avais questionner sur ce qui lui était arriver - ne vous inquiétez plus, nous ne vous laisserons pas tomber. Nous faisons au mieux.

Il était important pour moi, de ne pas dire de chose fausse à patient, même sous prétexte de lui donner de l'espoir. Rassurer, ne voulait pas dire mentir. Je l'assurais donc, que nous faisions notre possible pour la sauver. Après avoir examiner la dague, et l'avoir couverte, ma main droite toujours en dessous, sur blessure. Tous ce que j'espère, c'est qu'elle n'est pas en exsanguination - ce dont je doute - un individu peut décéder à la suite d'une perte de la moitié ou des deux tiers de son sang mais, perdre ne serait ce qu'un tiers de sang est déjà très grave. Il fallait espérer, et je continuais à lui parler : elle n'avait plus de famille, juste un petit frère... C'est ce qui l'inquiétait le plus en fait, pas tellement sa propre vie. Ce qui ce comprenait tout à fait. Elle avait peur, qu'elle sa seule famille... Elle me fait promettre d'en prendre soin...

- Amanda, écoutez moi. Rien est encore jouer, maintenant cessez de vous inquiétez et, calmez vous, nous nous occupons de vous. Vous vous en occuperez vous même, mais il faut que vous vous battiez, pour lui. Comment s'appel-t-il d'ailleurs ?

Non. Je ne pouvais pas, lui promettre ça. Ce serait reconnaître que nous n'espérions plus, il fallait qu'elle se batte pour vivre. Qu'elle se batte pour son petit frère.

Dernière édition par Izy WINGER le Sam 15 Jan - 14:39, édité 1 fois

J'avais examiner la dague en question, et aucune trace de rouille - Oui, je sais, magie, magie, magie... Mais les réflexes ont la vie dure, et une arme rouillée, peut être cause de tétanos - on pouvons donc écarter, tous risque de complication tétanique, je l'espérais en tous cas. J'avais ma main sur la blessure, couverte par le manteau d'Elim à défaut d'une couverture - même pas, une simple couverture ? - c'était déjà mieux que rien. Si la guérison devait à peine commencer à faire effet, le plus important qu'elle ne ressente plus vraiment la douleurs, ce qui aidait à l'apaiser. Elim revenu "Bien, hum... Amanda ? Je vais terminer ce que j'ai commencé !" je sens sa main rejoindre la main, sur la blessure de notre blessée. Ainsi, il avait lui même un pouvoir de guérison ? D'où le "Je vais terminer ce que j'ai commencé !" semblait il.

Apprendre ainsi, qu'il avait le même don que moi fut intéressant mais, ça l'exempterai des explications que nous allions devoir avoir, après. Il sembla donc que la conjonction de nos deux essences, ait pu aider à refermer la blessure plus rapidement, même si je restais le fais qu'il fallait quand même connaître les "bonne vieille méthode à l'ancienne" - non mais, écoutez moi... Bonne vieille méthode à l'ancienne. Vraiment ? - des méthodes, qui à mon humble avis serait toujours d'actualité et à porter de main.

Comme je le disais, l'essence c'est bien mais, une fois épuiser, que faire ? Et si son niveau n'est pas assez élever ? Comment aider mon patient ? Cela coûte et, cela nous a coûter, à tous les deux. Si ce hère Elim est aller s'effondrer contre un mur de son officine, je n'en menais pas loin. L'hygiène. Avant de m'effondrer moi même sur une chaise, auprès de notre patiente, en fin, de la patient d'Elim, je me lavais moi-même les mains comme lui. Ayant enlever mon autre gant, la paire de celle-ci irait au lavage et, il fallait encore nettoyer tous ce sang - c'était encore un coup à attraper des infections.

Cette guérison, autant que la blessure, avait été une épreuve pour le corps de "Amanda", qui était endormis mais, sauve. On ne peut pas vraiment, exprimer cette émotion, ce sentiment que l'on ressent quand on participer à la préservation d'une vie. En fait, c'est quelques chose qui, sur l'instant, vous porte, vous fortifie vous encourage, comme ci... Comme ci alors, tout était possible. Comme ci, vous aviez aider à, changer le monde ! Une goutte d'eau dans l'océan certes, mais il suffit d'un suffit grain de sable pour enrayer tous l'engrenage. En vrai, nous avions plus ou moins indirectement sauver, 2 vies. Celle d'Amanda et de son petit frère, qui ne se retrouverai pas seul. Qui ne se retrouverai pas avec mes autres infortunés petits.

"Je crois que ça ira pour ce soir" me dis le propriétaire de l'officine, au bout d'un moment. Celle-ci s'étant brièvement réveiller pour me raconter son histoire. Celle de leur famille, de leur déchéance... Leur arriver ici, au Nord, je n'avais plus aider Elim pour "les autres" - Et, je m'en veux un peu pour ça - il fallait qu'Amanda reprenne des forces mais, pas ici, ce n'était pas vraiment... L'endroit. Mais paupières s'appesantissant avec le temps. Ce n'est qu'en voyant la lumière du Soleil, perçait au travers de ce qui fut jadis, une fenêtre, que je me rendis compte de l'heure... Avais je vraiment passer la nuit ici ? Et Elim toujours au travail...

Il était temps, de faire un dernière effort, la dernière ligne droite comme on dit. Je l'aidais donc pour les derniers patients, jusque au moins midi... J'allais sûrement prendre sur les doigts, de ne pas m'être présent à mon poste ce matin. D'autant que je n'avais au final, fait aucun compte rendu mon évaluation d'Elim. Je pensais à cela alors que je l'aidais à passer le dernier coup de balai et... De nous nouveau, nous nous sommes effondrer de d'épuisement. 

Oui, j'allais sûrement avoir des remontrances, puisque je ne prévoyais pas de me présenter de la journée, au vu de mon état épuisement - il faut encore que je rentre chez moi, la barbe... - enfin, je m'adressais à Elim :

- Et bien, ce fut une expérience plutôt... Stimulante et, instructive Elim. Merci, de m'avoir permis de la vivre avec vous.

J'étais sincère, car même si, je le redis, j'allais avoir des problèmes : j'avais fais la connaissance, en partie, des gens du quartier Nord, de leur besoin mais, surtout, de leur manque en matière de besoin. J'avais une idée plus personnelle et concrète, qui n'était plus basé que sur des on dit ou autre rumeurs fallacieuses.

Elim hocha la tête en entendant la dame qui l'avait aidé à passer un dernier coup de balais. Il allait falloir de longues heures encore pour nettoyer toute la pagaille qu'avait causée cette nuit. Et les nerfs du petit loup étaient encore à vif.
Si les blessures de cet acabit étaient certes rares, elles étaient toujours épuisante, autant pour les patients que pour les médecins.

-Merci a vous madame, sans vous je crois que j'aurai perdu un autre patient cette nuit

La chose n'était pas rare tant le manque de moyen était criant, et les gens n'en avaient jamais vraiment voulu au petit hybride. Trop conscient de la chance qu'ils avaient de l'avoir.
De plus, à force de vivre ici, les gens avaient développés un certains sens de la fatalité. Persuadés que la vie était un cycle qui devait prendre fin. Et que parfois, même les soins attentionnés d'un spécialiste ne pourraient rien y faire.

-Mais je crois que nous en avons assez vu pour le moment... Et je crois que la fatigue commence à me rattraper.
Je pense dormir jusqu'à demain matin, si on m'en laisse l'occasion.

Même si c'était trop espérer, il fallait encore s'occuper d'Amanda, et nettoyer la salle de soin.... Et son manteau.
Partant dans cette dernière, le loup récupéra la dague qui avait causée l'entaille, passant un chiffon dessus pour en enlever les dernières trace de sang.
L'arme était de mauvaise facture, son tranchant bien trop usé pour en faire une arme efficace.

Mais c'était une arme, et Elim n'en avait jamais eu. Alors il la rangea parmi ses affaires, même si la pile de ses possessions ne contenait a vrai dire que la dague.

-En tout cas, j'espère que vous aurez pu voir les difficultés que l'on a ici.
Le but n'était pas de faire un plaidoyer. Mais j'espère que vous aurez pu voir les conditions des quartiers nord

Et ce serait déjà beaucoup.
Rangeant le balais, le loup se saisit d'un pain de savon, et commença à astiquer les murs, faisant disparaitre petit à petit les traces de sang.
Heureusement, il n'avait pas encore eu le temps sécher ce qui rendait le travail moins pénible.

Au bout d'une dizaine de minutes, le mur fut exempt de toutes taches, une nouvelle fois...
Si la magie était si commune dans les quartiers riche, peut être avaient ils de quoi nettoyer leurs maisons sans intervention ? Voilà bien quelque chose qui aiderait l'hybride dans sa vie de tout les jours.
Mais il se satisferait pleinement d'une vraie porte...

-J'essaierai de suivre vos conseils dans la mesure du possible à partir de maintenant et grâce à votre livre je pense pouvoir améliorer la qualité de soin que je peux donner aux gens !
Merci encore !

Cela donnerait aux gens du coin un peu plus de chance de survivre. Avec un peu de chance la prochaine Amanda n'aurait pas à souffrir autant

"Merci a vous madame, sans vous je crois que j'aurai perdu un autre patient cette nuit" m'avait encore remercier Elim. Je n'avais fais que mon travail après tout mais, j'avoue n'avoir jamais vu de conditions si déplorables. Enfin si, ce type de condition est légion, même juste à la République Titan. La misère et pauvretés ne font pas de "favoritisme géographique" elle touche tous les pays, tous les mondes, à de plus ou moins hauts degrés. C'était ainsi et, dire que nous sommes tous, en partie et indirectement, responsable de cela. Juste par notre insouciance, du sort de ceux qui vivent dans ces conditions précaires et, les laissons vivres dans la fange de leur misère. Moi y compris.

Certains diront "Oui, mais on ne peut pas aider tous le monde" oui, seule non. Ensemble et d'un commun accord, c'est autre chose. Même individuellement, chacun à son échelle, cela est possible. Je pris sur moi d'aider les enfants de l'Orphelinat et, si je m'écoutais, je m'occuperai des gens d'ici aussi mais... Je ne peux pas - quoi que, pourquoi pas ? Aider Elim, au moins 1 fois par semaine, ce n'est rien - "Mais je crois que nous en avons assez vu pour le moment... Et je crois que la fatigue commence à me rattraper" il n'a pas tort, et là ou il n'a pas tort non plus "si on m'en laisse l'occasion" comme je le disais, je vais sûrement devoir rendre des comptes. Autant que je le fasse des aujourd'hui, en rentrant et... Je me reposerai enfin chez moi.

Dire fallait encore s'occuper de cette Amanda. Il fallait qu'elle récupère des forces et, surtout : son petit frère était seule depuis hier soir ! Je n'ose imaginer l'angoisse que celui-ci doit éprouver, mais... Je ne sais pas, ou Amanda habite. Je ne lui ai pas demander - j'aurai DÛ lui demander, ne serait-ce que pour aller rassurer son petit frère, sur l'état de santé de celle-ci... - et je ne peux pas, là non plus. "En tout cas, j'espère que vous aurez pu voir les difficultés que l'on a ici" alors ça, pour sûr, je l'ai vu de mes yeux.

- Ne vous inquiétez pas Elim - lui dis-je avec un sourire fatigué - j'ai bien pris conscience de ces conditions et, surtout de votre cruel manque de moyen - je poursuis, en continuer à l'aider avec les forces qu'ils me restent - je vais d'ailleurs en faire un rapport, à mon administration. Une fois votre certification obtenu, vous serez officiellement des nôtres et, nous serons officiellement collègues.

Si le jeune Docteur de fortune, s'occupait des murs tâcher de sangs, Je  m'occupais des tâches au sol, dans la salle de consultation. Les tâches de ceux d'Amanda, son petit frère me restant en tête - finalement, peut-être que j'irai rendre des comptes... Plus tard. "J'essaierai de suivre vos conseils dans la mesure du possible à partir de maintenant et grâce à votre livre je pense pouvoir améliorer la qualité de soin que je peux donner aux gens ! Merci encore !" je lui alors de nouveau, toujours aussi épuiser, m'affalant de nouveau sur une chaise. Je prends une bonne et profonde respiration, lâchant mes cheveux dévalant mon dos en cascade, sur toute leur longueur, jusqu'aux milieu de celui-ci. Je réponds alors de nouveau à Elim :

- Haussant un sourcils, en lui souriant, toujours - Vous avez intérêt, à suivre mes conseils et instructions, ainsi que ce de votre livre. Cela, non pas uniquement, quand ça vous arrange. Je vous l'ai dis Elim, je suis venu et, j'ai observer. Nous sommes tous les deux trop épuiser, pour un compte rendu précis mais... Il y a des choses, que je n'ai absolument pas apprécier et, que vous verrez écrites dans le manuel, que je vous ai donné - je fais une petite pause, pourquoi avoir dis cela aussi vite. Il faut vraiment que je rentre chez moi - Cependant, certaines de ces choses, tiennent aussi du fait, de votre manque cruel de moyen ici. Comme je vous l'ai dis, je ferais un rapport à mon administration et, surtout, sur votre manque de moyens. Il est inadmissible, pour les gens d'ici, que cela continu ainsi.

Cela étant dit, il serait maintenant tant, que je finisse par rentrée chez moi mais, encore et toujours, cette enfant qui reste en tête... Alors que je me relève, récupérant mes gants souiller de sangs et de saletés - peut-être, que je m'en ferai faire d'autres, ou m'en achèterai d'autres au final... -  je lui demande :

- Oh, Elim, une dernière chose. Des qu'Amanda se réveil, penser à lui demander ou elle vit. Pour rassurer et prendre des nouvelles de son petit frère. Elle ne m'a pas dis âge mais, peu importe, il doit être transit d'angoisse pour sa soeur.

Laissant la demoiselle gagner la porte, le loup la lui ouvrit difficilement, fatigué par sa journée, il peinait sincèrement avec cette satanée ouverture qui n'avait toujours pas reçu son petit coup d'huile.
Après quelques instants de lutte, Elim put la laisser passer, et ainsi lui permettre de gagner la ruelle.
S'il aurait bien voulu raccompagner la dame, et la remercier pour sa recommandation, il ne s'en sentait pas vraiment la force.
Mais il lui fit au moins la promesse d'accéder à sa requête.

-Je ferais le nécessaire ne vous en faites pas. Le quartier est certes étendu, mais je trouverais son petit frère. Mine de rien, je suis le seul médecin ici. Alors en faisant une petite demande, je devrais pouvoir le faire venir ici.
Et puis au vu des soins qu'elle à reçu, elle devrait être sur pied rapidement.

Du moins, elle pourrait rentrer chez elle rapidement. Pour le reste, il lui faudrait encore un peu de repos. Elim ne pouvant pas encore aider à cela. Un jour peut être pourrait il rétablir les gens aux portes de la mort.
Pour le moment les aider dans la vie de tout les jours était tout ce qu'on lui demandait.

Après avoir fermé la porte, il passa un dernier coup de savon dans la pièce avant de se porter au chevet de sa patiente qui dormait encore bien paisiblement. De la blessure, il ne restait plus la moindre trace. Même pas une petite cicatrice, au point qu'il aurait été difficile de croire que ses entrailles menaçaient de se déverser sur la table du médecin.
Pour ne pas la réveiller, il préféra ne pas la bouger tout de suite, la table d'osculation étant de toute façon la chose la plus confortable de la maison, juste après son lit.

Le manteau déposé sur elle était déjà chaud, et l'enlever aurait risqué de lui faire attraper froid. Soupirant, le loup fit un dernier tour de la maison, laissant ouvert les fenêtres pour laisser entrer l'air chaud du dehors. Avec la nuit qu'ils avaient passés, Elim était frigorifié, son seul moyen d'avoir chaud étant monopolisé pour la patiente

-Et bien... Il va peut être temps d'acheter une couverture

Dit il à lui même en inspectant le bol qu'il laissait dans l'entrée, désireux de voir ce qu'avait rapporté sa longue nuit de travail.
Un misérable petit gil décorait le fond du bol. Une rareté, qui aida le loup à ne pas penser à sa nuit blanche. Un gil, ce n'était rien, à peine de quoi acheter une bière dans la capitale. Mais ici... C'était le moyen de manger pendant une journée si on savait ou aller.

Serrant la piécette dans sa main, il courut la mettre dans sa petite bourse, l'ajoutant à quelques autres qui formaient sa petite fortune personnelle. Un bien maigre pactole, mais un pactole qui lui appartenait, issu de son rude labeur dans les quartiers nord.
Il espérait un jour pouvoir réparer cette maison avec ce dernier, même si la réalité de l'aventure le rattraperait bien avant.

-Un jour !

Murmura t'il avec entousiathme, laissant une petite larme s'échapper. Trop conscient qu'à ce rythme, il n'aurait jamais de quoi faire, ni dans un an, ni dans cent.
La pauvreté était un fléau, que même la connaissance ne pouvait combattre. La pauvreté et la solitude, car une fois de plus, après avoir refermé sa vieille porte grinçante... Elim se retrouva seul et se mit à pleurer.