Avant l’arrivée à Portal :
Médoké n’est pas de ce monde, elle vient d’un endroit qu’ici on trouverait plus terre à terre, mais commençons par le début, voulez-vous bien ?

Cette chatte est née il y a 4 ans, ce qui fait environs 32 ans en âge humain, et le début de sa vie n’était pas couverte d’amour, de chaleur et de richesse. Non, la petite chatte fait partie d’une fratrie de cinq autres chats, une mère célibataire qui avait pour seule maison une caisse de légumes laissé à l’abandon. Cinq chatons à nourrir, pas d’emploi en CDI, même la « maison » elle pouvait la perdre à tout moment. Autant vous dire qu’elle n’avait ni le temps à consacrer à sa progéniture et encore moins à leur donner des prénoms et en grande ingrate, elle décida de se consacrer à ses enfants les plus vaillants et laisser de côté ceux qu’elle avait jugée trop faible pour survivre à ce monde si impétueux. Jusque-là, pour vous êtres bipèdes doué d’une autre intelligence, vous trouvez cela normal, que c’est bien un comportement du règne animal, les forts vivent, les faibles meurent !

Toutefois, cette petite chatte, future Médoké, va défier les lois du règne animal et prouver qu’un faible peut aussi vivre. Elle ne quitta pas tout de suite sa fratrie, elle fit en sorte de gagner en force en allant taiter sa mère, devant ruser pour y arriver car sa génitrice ne lui permettait pas d’allaiter quand elle était assez en forme. Le reste du temps, la petite chatte observait son environnement à travers les lattes de la cagette, analysait les comportements des bipèdes qui fourmillaient tout autour. Lorsqu’elle eu assez de force pour se déplacer seule, elle commença à s’aventurer dans l’inconnu, découvrir le dehors et trouver des points de repères, comme par exemple un lieu pour manger. Et quel lieu, un vrai buffet à volonté !

La petite chatte décida de quitter définitivement la « maison » vers ses quatre mois. Sa première mission était de trouver un nouveau foyer. Pourquoi pas une maison où la nourriture est en abondance ? Un rêve, mais difficile à atteindre, car les bipèdes ne sont pas dès plus accueillants. En même temps, comment leur en vouloir ? La chatte n’est pas ce qu’on appelle une « pure race », c’est une bâtarde, elle vient de la rue, elle est chétive, sûrement couverte de puce, voir même de tique, autant dire qu’elle ne donne pas du tout l’envie d’être adopté. En plus les temps son dure pour les humains, les seigneurs ne sont pas tendres et les taxes sont de plus en plus compliqués à payer. La petite chatte chercha encore et encore un foyer, elle se résigna à ne pas trouver une douce et aimante famille, la vie est bien trop cruelle avec elle. Elle remarqua une vieille bicoque un peu excentrée du reste du village, pas reluisante pour un sou, les autres bipèdes ne s’en approchent pas, mais un doux fumé sort régulièrement de la tour cracheuse de fumée.

La vieille « folle » aux potions (toujours avant l’arrivée à Portal) :
La petite chatte se faufila à l’intérieur de la vieille bicoque, le doux fumé venait de la gueule de pierre en feu où était suspendu un gros récipient, ça met l’eau à la gueule de la petite chatte qui se rapproche de plus en plus sans peur de la « bête ». Alors qu’elle était à porté de saut, elle décolla du sol, mais ce n’était pas par l’impulsion de ses pattes, mais par une main gelée. Se retrouvant truffe à nez avec un bipède, femelle, vieille au vu de toutes les rides sur son visage. Elle déposa la petite chatte sur la table à l’opposé de la gueule de pierre en feu, celle-ci eu comme seule réaction de feuler sur la vieille bipède, montrer qu’on ne la touche pas impunément. Quelques minutes plus tard, un bol avec un liquide blanc était posé devant la petite chatte, la vieille bipède baragouina des choses dans son étrange langue puis s’affaira autour de la gueule de pierre en feu. La petite chatte alla sentir le liquide, prudente sait-on jamais. Elle goutta et son cerveau perdit le contrôle, la petite chatte ne s’arrêta pas de boire avant qu’il n’y ai plus rien dans le bol.

Depuis ce jour, la petite chatte resta dans cette vieille bicoque aux côtés de la vieille bipède. Elle avait un toit, à manger et de l’amour, de quoi avait-elle besoin de plus ? Elle avait réussi là où sa génitrice avait échoué, la plus faible de la portée avait réussi là où sûrement les autres étaient encore à la « maison » dans le froid, sans rien à manger. A force de vivre aux côtés de la vieille bipède, elle comprenait de mieux en mieux son langage, certes surtout des mots pas très compliqué et un en particulier : Médoké. C’était ainsi que la vieille bipède avait nommé la petite chatte. Le duo avait trouvé leur équilibre, Médoké donnait souvent un coup de patte à sa « maîtresse ». A force de l’observer, Médoké avait appris les plantes, celles qui s’associent bien entres elles, alors elle apportait les sachets remplis des herbes séchées. Le problème dans ce monde impétueux, c’est que le bonheur est éphémère et Médoké allait redescendre sur terre.

C’est à l’aube de ses trois ans que l’effondrement du monde doux et chaleureux de Médoké allait s’effondrer. Un matin, alors que la boule jaune dans le ciel pointait à peine le bout de son nez, la porte de la vieille bicoque volât en éclat. Des bipèdes avec des plaques luisantes entrèrent et attrapèrent la « maitresse » de Médoké, qui ne faisait que feuler sur les bipèdes étrangers. Un dernier bipède entra, Médoké se souviendra toujours du bruit qu’il faisait. Comme les pièces dorées que donnaient les « clients », mais c’était des genres de laisses bien lourdes. Il baragouina des choses en pointant du doigt la « maitresse » et elle fut emmenée.

Dans un élan de rage, Médoké bondit sur le premier bipède luisant à porter et commença à lui asséner des coups de griffe et même le mordre. Celui-ci l’envoya valser et allait lui asséner un coup, mais il n’en eu pas le temps.

PORTAL, NOUS VOILAAAA !
Un portail venait d’apparaître entre le bipède luisant et Médoké, tous deux furent aspirer sans qu’ils ne puissent rien faire. Des paroles résonnèrent dans la tête de la petite chatte :
"Elu, vous allez découvrir un monde de créatures et de magies.
Le Chaos l'a envahi et vous vous devez de lui reprendre.
Pour cela, vous devrez combattre et terrasser moultes créatures.
Au bout de ce chemin, se trouve 7 rois que vous devrez terrasser afin que le chaos reconnaisse sa défaite."

Le corps de Médoké commença à changer, ou plutôt « évoluer ». Maintenant, elle peut se tenir sur ses pattes arrière sans problème, comme les bipèdes, mais surtout elle comprend très bien ce qu’ils disent. Une vague de brouhaha assourdissant envahi les oreilles de Médoké au point qu’elle se les boucha pour retrouver un semblant de silence. Comment ? Pourquoi ? Mais surtout :

« Où est-ce que je suis ?! »

….. Elle lâcha ses oreilles et colla ses pattes à sa bouche. Elle venait de parler ? Pas miauler comme le dirais les bipèdes, mais bien parler comme eux, leur langage !! Médoké venait d’acquérir la possibilité de se faire comprendre des autres ? Une bipède s’approcha de Médoké, elle était avenante, compréhensive. Elle prit le temps de lui expliquer ce qui venait de se passer, le portail, la voix dans sa tête, le monde où elle venait d’atterrir et surtout la Quête de l’Ordre.

Et maintenant, que vais-je faiiiireee ?
La première année à Portal ne fut pas sans repos pour Médoké, elle avait suivi la femme qui l’avait accueilli et tout expliqué à la Guilde. Pendant un certain temps, elle avait accepté un travail administratif, mais le fait de devoir travailler pour une entité qui aurait décidé de sa destiné en l’invoquant ici ? Non ! Médoké n’est pas de ce genre. C’est un électron libre qui na ni maître, ni destiné toute tracée.

Elle quitta la Guilde et s’installa à Portalia dans une ruelle peut avenante. En même temps, elle n’avait pas de quoi s’offrir un commerce dans une rue passante. Oui, un commerce et pas n’importe quoi : une boutique d’élixirs. Médoké se disait qu’elle serait bien mieux à sa place et honorerais la mémoire de la vieille bipède.  Petite boutique sans prétention qui propose tout un tas d’élixir pour les aventures des plus valeureux qui iront donner leur vie pour la Quête. Médoké est donc bien placée pour entendre les rumeurs, car sa discrétion permet à ses clients d’être assez en confiance pour parler, parfois un peu trop. Cette opportunité n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd et Médoké fut approché par un membre des Darks Souls pour mettre à profit les compétences de la petitie chatte. Celle-ci accepta, mettre des bâtons dans les roues de l’Ordre et ainsi rester libre c’est bien dans sa philosophie… de chat.

Médoké ne parle pas, non pas qu’elle ne sait pas parler. Seul ceux présents le jour de son invocation  savent qu’elle peut parler, mais elle a décidé le même jour qu’elle ne ferait pas l’honneur aux bipèdes de leur faire la conversation. Du coup elle se fait comprendre avec des gestes ou bien à l’écrit.

Médoké fume la pipe. Vous la trouverez souvent assise sur le comptoir de sa boutique, pipe en main. Elle a pour habitude de cracher sa fumer aux visages des clients qui osent lui demander une ristourne.
Description de la pipe : elle est en bois sculpté. D’un raffinement rare pour Médoké, c’est peut-être le seul objet qui donne un rendu très féminin en sa possession. La pipe est en bois de cerisier, elle est fine, entièrement sculpté de formes géométriques qui font penser à des nuages stylisés. Le bout est en métal pour les délicates lèvres de Médoké.

Médoké connait les plantes de son monde (la Terre au moyen-âge) donc les élixirs qu’elle confectionne avec sont utilisables sans problème. En revanche, les plantes de ce monde c’est une tout autre histoire. Elle s’amuse donc à tester tous les mélanges possibles et imaginables et les mets en vente dans sa boutique sans vraiment savoir les effets. Il est déjà arrivé qu’elle fasse un élixir incendiaire, donc un objet jetable, et qu’elle l’a vendu en disant que c’est un consommable, la gorge de l’acheteur s’en souviendra toujours.

Médoké n’est pas une aventurière, elle préfère rester assise sur son comptoir. C’est pour cela qu’elle envoie régulièrement des requêtes aux Aventuriers pour qu’ils aillent lui chercher les plantes dont elle a besoin pour ses élixirs.

Elle parait jugeante au premier abord et c’est le cas. Elle juge tout, tout le monde, tout le temps. Si jamais vous avez le malheur de ne pas lui revenir, elle pourrait décider d’augmenter ses prix rien que pour vous et inversement si elle a une bonne appréciation de vous.

Pseudo IRL : RozenBreizh
Pourquoi Portal ?  J'ai vu un portail, je l'ai traversé. Non, ça fait un moment que je passe chez vous et j'ai des connaissances qui m'ont dit de venir car vous êtes cool.