Journal d'Izy WINGER 3 : Petit loup, deviendra grand (Terminé)

Aujourd'hui, j'avais reçu un ordre de mission mais, pas un de ceux auxquels je m'attendais : une validation de compétences. Toute fois, en ayant en mains le dossier de la dîtes personne, ce ne fut pas une décision si fortuite. Je m'explique, c'était un jeune homme, un jeune "hybride loup" - voilà qui était intéressant, à savoir si c'était le même type d'hybridité que Mr.ARTWING ou sa nièce - qui partait en accompagnement d'autres aventuriers, en tant que... En fait il y a plusieurs informations concernant ses diverses compétences : cuisine, manœuvre, soins... Ah, beaucoup de effectivement, et bien des commentaires élogieux son égard et, comme on me demandait à moi de valider ses compétences ce n'était, malgré mon restaurant, pas sur ses compétences de cuisinier.

On voulait donc, sûrement, lui officialiser un quelconque statut au niveau sanitaire et là, cela dépendrait du niveau de ses compétences, entre infirmier et médecin de terrain. Quel différence me direz vous, vu que je suis même qualifier de médecin de terrain. Ce que je n'ai d'ailleurs pas tout de suite compris, puisque je n'ai pas de réel spécialisation en médecine. En fait, il aurait été plus judicieux de me nommer infirmière mais, disons que comme la Guilde est ici la représentation de "l'institution militaire", le terme de "médecin" est plus un qualificatif de rang, comme sur Terre dans nos forces armées. Alors de ses compétences dépendront sûrement son officialisation et, son rang : infirmier ou médecin.

Pourtant, j'ai beau vérifier, je ne vois nulle part qu'il est partie intégrante de la Guilde. Dans ce cas, ce n'est peut-être qu'une simple formalité de type, assurance. Vous savez, le genre d'assurance qui fait que vous ne faite pas parti de tel institution, mais en tirant quelques ficelles à droite et à gauche, vous obtenez une petite couverture. Parce que, si cela est juste affaire à valider des compétences en soins, il eût peut-être était plus pragmatique de passer par professionnel de santé civils.

Bon, après tout, c'était un ordre de mission officiel, alors bon... Je n'allais pas discuter les ordres - dire que j'ai refuser jusqu'au bout, la militarisation de l'académie et de l'Alliance avec Jack... Et me voilà dans une institution militaire... - ce jeune homme, Elim sans nom, n'allait pas tarder à arriver. J'ajuste donc mon haut, dresse les plis de mon pantalon, mes cheveux, afin d'être présentable et, le voilà qui arrive, je le salue donc avec un souire en lui tendant une main amical :

- Bonjour, Mr.Elim je présume? je suis  - non, non, pas ça... - le Dr.WINGER, enchanter de vous connaître. C'est moi qui serait charger d'évaluer vos compétences en médecine.

Dernière édition par Izy WINGER le Jeu 13 Jan - 12:48, édité 1 fois

Un soleil timide se levait sur Portalia, dardant ses rayons d'or par-dessus les larges murs de la capitale, réchauffant les vieilles pierres et les toits d'ardoises rendus terne par les cycles solaires. Les premiers rais de l'aube vinrent chatouiller le visage d'Elim, encore endormi, ses draps étaient froissés, couvrant plus ou moins son corps frêle, sans pour autant réussir à couvrir sa longue queue qui battait au rythme de ses rêves agités.
Mais comme toutes les meilleures choses, le sommeil prit fin, ses oreilles se mettant à remuer alors que le loup reprenait lentement conscience, ouvrant deux grands yeux jaunes sur une pièce manquant décemment de décoration.
Située au dernier étage d'une maison ayant connu des jours meilleurs, elle n'était pas des plus spacieuses, mais cela n'était pas dérangeant, vu que l'essentiel des possessions d'Elim tenaient dans un petit coffre, et les rares restes étant accrochés a sa tenue.
Seul point sortant de l'ordinaire, une lettre, dont le papier jauni avec été froissé un nombre incalculable de fois, l'excitation du jeune hybride s'exprimant en lisant et relisant les quelques mots gravés sur le parchemin.

-Aujourd'hui, c'est le grand jour

Dit il pour lui-même, considérant la trousse qu'il avait réunie au fil du temps. Bien pitoyable par rapport à celles des légendes au-delà des murs, mais c'était sa trousse, et il pouvait se vanter d'en connaître le moindre composant, et de les avoir tous utilisés jusque-là, avec plus ou moins de succès.
Mais c'était une autre histoire, et les aventuriers qui étaient passés entre ses mains pouvaient quasiment tous lui payer une petite bière pour le remercier. Beaucoup d'entre eux l'avaient fait d'ailleurs.
Quelques roucoulements firent lever ses oreilles, les volatiles ayant élu domicile au-dessus du toit décidant qu'il était aussi le temps de s'éveiller.
Comme s'il avait attendu le signal, Elim enfila sa tenue, brossant quelques instants, sa queue et sa longue chevelure avant d'ajuster le peu qu'il avait.
La dernière pièce de son équipement n'était qu'un vieux sabre, dont le tranchant n'avait pas grand-chose à voir avec celui d'un rasoir, mais dont la lame épaisse avait toute son utilité pour couper du bois ! Ce qui, au vu de son rôle habituel, était plus que suffisant. L'arme mesurant la taille de son bras trouvant une place toute naturelle dans son dos. Elle était à bien des égards inutiles quand il s'agissait de rester dans les murs, mais les aventuriers n'attendaient jamais qu'il puisse aller chercher son matériel, alors l'hybride se tenait prêt, juste au cas où.

Sortant à son rythme de la masure qu'il occupait, il remonta les chemins de terre qui le séparaient de la périphérie, marchant une bonne dizaine de minutes d'un bon pas avant d'arriver sur les rues pavées et labyrinthique de l'endroit. Et même s'il était venu plusieurs fois jusque-là, le loup eut un peu peur de se perdre.
Son sens de l'orientation ne lui fit pas défaut cependant et bien rapidement, il trouva le bâtiment mentionné dans la lettre.

L'endroit sentait le papier... et le bois verni, ce fut bien la première chose qui sauta aux narines d'Elim qui s'aventura prudemment dans ce qui semblait être un centre de la guilde, reconnaissant aux bannières aux murs et aux tenues plutôt strictes, la patte de l'institution en quelque sorte.

-Bien le bonjour ! Je viens pour...

Dit il en brandissant une lettre devant quelqu'un qui passa à côté de lui sans le regarder, ne manquant pas de lui rabattre les oreilles sur son crâne en signe de contrariété. Et cela dura ainsi de bonnes minutes avant qu'un homme moins pressé que les autres ne lui indiqua la bonne route à prendre, ce dernier ayant inspecté sa lettre un bon moment avant de se décider à lui dire quoi que ce soit.

*J'ai connu des patients plus bavard, et pourtant ils étaient mort !*

Sa queue levée en signe d'indignation, il suivit ce qu'on lui avait dit, arrivant finalement devant une grande dame élégante à la tenue stricte à qui il fit un petit salut de la main.

-Bien le bonjour Docteur Winger, ravi de vous rencontrer aussi

L'hybride se fendit d'un sourire révélant deux crocs dépassant de sa lèvre supérieure. Son appendice dorsal se mettant à battre doucement.

-J'imagine qu'il va me falloir défendre les connaissances que j'ai ! Bien qu'elles soient plus empiriques qu'académique madame, on m'a souvent dit qu'on ne s'improvisait pas médecin, mais il faut croire qu'avec un peu de patience et de patient... on arrive presque à tout

Commença t-il en se frottant l'arrière du crane, tachant de paraitre plus rassuré qu'il ne l'était vraiment.

Dernière édition par Elim le Ven 31 Déc - 17:42, édité 1 fois

Heureusement que j'ai personnellement l'habitude de ce type de physiologie, entre les homos lupus de mon monde - d'ailleurs, en y réfléchissant, ses capacités élémentaires mises à part, Mr.ARTWING serait ce qui s'en rapproche le plus ici il me semble - et les hybrides d'ici, en voyant ses crocs ressortant de son sourire. J'accentuais donc mon sourire d'accueil à ses salutations même si, ma main resta dans le vide... Il ne semble pas avoir l'habitude de serrer des mains, mais au moins m'a-t-il saluer d'un geste de la main. Certains diront que c'est du pareils au même...

Je reprends ma mains et, écoute ce qui suit - il tient d'ailleurs une élocution, qui ne ressemble pas forcément à son aspect, aussi bien physique que vestimentaire, ce qui est un bon point en soi - ce qui trahissait cependant, l'assurance qu'il voulait donner par ses paroles c'est, sa main frottant l'arrière de son crâne. Sans entrée dans les détails, les mains attestent de votre discours ainsi, les mains qui s'éloignent du corps témoignent souvent de la véracité, de l'authenticité de ce que vous dîtes et, renforcer donc vos paroles ; au contraire, des mains qui restent proches ou au contact du corps, indiquent que vous n'êtes pas forcément très à l'aise, voir... Que vous mentez. Bien sûr, ce type d'observation doit être prise au cas par cas, selon les circonstances et pour l'instant, cela indiquait que mon interlocuteur n'était justement pas très à l'aise et peut-être, un peu stresser.

Je lui fis donc signe de me suivre à une table à proximité, une table vide sans fioriture, ou je déposais son dossier sur un coin de celui-ci. Mains jointes en triangle vers le bas, mon buste vers l'avant, je débute notre entretiens en ces termes - toujours avec le sourire, c'est beaucoup plus avenant : 

- Ne vous inquiétez pas Mr.Elim, nous allons commencer doucement avec des bases de premiers secours. Je vais donc vous posez quelques questions, qui monteront au fur et à mesure en difficulté et, vous opposerez 1 ou 2 situations auxquels vous devrez m'expliquer, comme vous y réagiriez - je fais une pause, histoire qu'il ait le temps de bien assimilez cette première partie, après quoi je poursuis - nous passerons ensuite, à de la pratique, rien de bien méchant au début, ne vous inquiétez - lui dis je en riant - car au vu de votre dossier, je ne doute pas de vos capacités pratique mais, je dois juste m'assurer qu'elles sont conforme à certain standard sanitaire, auquel cas il nous suffira juste de travailler, ensemble, à l'amélioration de votre pratique. Ai-je été assez clair ou avez vous des questions, avant que nous commencions ?

Toujours demander, avant de commencer se type d'entretient, pas forcément pour que je puisse commencer mais, surtout pour qu'il puisse prendre le temps de mettre ses idées en ordre et, par la même occasion, décompresser un peu. Bien que je ne doute pas que le stress de cette situation d'évaluation, ne puisse pas s'en aller complètement. Je peux le comprendre pour l'avoir vécu, enfin... En partie. Michelle pour les études et ce qui a suivis, moi pour... Les 9 dernières années - Je me demande, comment elle s'en sort avec ce que j'ai construis, depuis plus d'une année...

Un test, cela devait donc être un test sur ses connaissances, puis sur ses gestes... Et s'il était plutôt confiant sur la seconde partie, la première allait se révéler plus ardue que jamais. Le peu de ce qu'il savait provenant de livres grappillés de ci et de là dans les rares bibliothèques qui possédaient des ouvrages de référence.
Les schémas étant souvent à moitié effacés, c'était l'imagination et la logique du jeune loup qui avaient trop souvent comblés les vides.

-Je comprend bien oui ! Même si j'avoue ne pas avoir l'habitude de tels tests.


Avoua-t-il, un peu honteux de son manque d'expérience sur le sujet. D'habitude, personne ne venait lui poser des questions sur comment il s'y prenait pour soigner, et la plupart du temps, les aventuriers ignoraient comment marchaient leur propre corps. Tout le monde n'arrivant pas ici pour son éducation au-delà de la moyenne. Un hybride était déjà une vue assez originale pour eux, et les pointes noires de ses oreilles sans cesse en mouvement distrayait plus que suffisamment les patients pour qu'ils se tiennent tranquille.
Autant dire que les "standards sanitaires" dont elle parlait étaient un idéal que jamais encore, il n'avait observé, se contentant, pour les cas les plus graves, de recoudre sur une table propre.


-Mais allez y ! Au pire, il suffira de revoir quelques bases, pour le moment, la vie de personne n'est en jeu


Enthousiaste plus que rassuré, Elim tacha de se donner bonne figure, même si sa nervosité était trahie sans peine par sa queue restée fixe et basse. Curieux, ses yeux glissèrent sur le dossier qu'il ne se rappelait pas avoir fait, sans doute la guilde ayant noté ses quelques allées et venu avec les aventuriers.
Ce qui voulait par extension dire qu'il était considéré comme un aventurier ?
Le raisonnement ne manqua pas de le faire s'arrêter quelques instants. Lui qui avait toujours pensé n'être qu'un pion sans importance, voilà que cet organisme le traitait comme un joueur...
Sans doute, ses parents ne seraient pas très heureux de l'apprendre, eux qui prônaient toujours que ""Une bataille entre les dieux n'est pas la place d'un petit loup."

Lui qui avait une chance d'avoir une famille contrairement à bien des gens... il s'abstiendrait de leur dire que son rôle d'infirmier de terrain avait pris une tournure bien plus dangereuse.

-Hum... j'espère juste que vous n'avez pas l'intention de me faire écrire quelques réflexions théoriques sur les maladies... ce n'est pas mon fort... du tout

Réparer quand cela cassait... Voilà quel était son seul domaine.

Dernière édition par Elim le Ven 31 Déc - 17:43, édité 1 fois

"Je comprend bien oui ! Même si j'avoue ne pas avoir l'habitude de tels tests" cela se voyait effectivement mais, je n'allais pas faire ma grande méchante louve avec lui. Il n'avaiit pas à rougir de ce qu'il savait et accomplis, car il avait sauver de nombreuses vie en accompagnant ceux avec qui il était parti. Qui plus est j'ai moi même quelques semaines à m'habituer au nouvelles circonstances de ce monde, afin d'y adapter mes connaissances mais, les bases restait les mêmes. Une brûlure causer par le souffle de feu d'une créature et, d'un incendie, cela rester des brûlures - sauf si l'on prends en compte certains "machin" magique, qui pouvait compliquer les choses.

Ainsi, quand je lui demandais si nous pouvions commencer, il me répondis nerveusement "Mais allez y ! Au pire, il suffira de revoir quelques bases, pour le moment, la vie de personne n'est en jeu" il me faisait penser à Cold. Ce coup-ci ce n'était pas un humain, mais... Un loup-Kaïju - Oui je sais, cela paraît complètement tirer par les cheveux, mais c'est cela même qui ont créer ma petite Callisto, qui l'on créer, toujours dans un but d'infanterie militaire... - ce cabotin avait toujours l'air nerveux et sur ses gardes. Oh il n'était pas méchant, ni agressif malgré son apparence, au contraire il savait se montrer très affectueux, surtout avec Callisto justement. Ils me manque... L'attitude qu'il avait était sûrement dû au traitement qu'on lui infligeait au laboratoire ou il est né. Dans le cas de Mr.Emil, c'était cette évaluation, et en y réfléchissant en plus de qu'il m'a dit au début "plus empiriques qu'académique" il devait avoir apprit ce qu'il avait apprit, sur le tas, comme on dit. Je pense qu'il devait savoir bien des choses mais, ce n'était peut-être que des questions de vocabulaires de termes techniques.

Je le vis cependant zieuter mon dossier, enfin son dossier, pour reprendre avec "Hum... j'espère juste que vous n'avez pas l'intention de me faire écrire quelques réflexions théoriques sur les maladies... ce n'est pas mon fort... du tout" c'est ce dont je me doutais, effectivement. Je devais donc adapter mon propre vocabulaire, afin de ne pas le pénaliser, ou en tous cas, le moins possible. Est-ce que je lui demandais, s'il avait connaissance de ce qu'était la "gangrène" ? Voilà une bonne question, car c'est bien souvent une des causes principales d'amputation d'un membre, voir de mort sur le terrain, si ce n'est pas correctement prit en charge. Même si certains agiteront les mains de part et d'autres, et paf, la blessures est guéris ou le membre repousse... L'on pas toujours l'occasion d'avoir un "mage" avec soi, et dans mon cas comme pour eux, cela exige une quantité d'essence non négligeable selon les circonstances dont, la gravité des blessures. Je lui répondis alors, toujours souriante, pour le rassurer :

- N'ayant crainte Mr.Elim, je ne suis pas là pour vous pénalisez en quoi que se soit - je pose ma ma sur son dossier - vous n'avez pas, non plus, sujet de craindre ce contient ce dossier. C'est plutôt grâce à son contenu que vous êtes ici aujourd'hui - j'accentue mon sourire - et ce contenu est plutôt élogieux à votre égard. Je pense sincèrement que ce sont les témoignages de reconnaissances vos, différents patients, qui vous ont menez jusqu'ici. Si vous ne savez pas quelques choses, n'en ayez pas honte. Je suis là, nous sommes là, pour l'apprendre. Car au vu de vos résultats, si je puis qualifier ainsi, vos avez déjà de bonnes bases, il serait seulement question de les améliorer, de les affinés dirais je. Je n'ai moi même pas la science infuse mais, ce que je ne sais pas, je n'ai qu'à l'apprendre - une petite dans tous cela, avant de reprendre dans le vif du sujet, reprenant ma position initiale - bien, commençons par des choses simples et basiques : quel sont les actions, que mettriez en place, dans le cas d'une personne ayant un saignement abondant ? Et dans quel situation, viendriez vous à appliquez, ce que l'on appel un garrot ?

Le test commençait donc, et même si le docteur tachait de se montrer rassurant, il n'y avait pas vraiment moyen de tranquilliser le loup, dont les yeux jaunes se baladaient de gauche à droite, attendant la question comme une sentence qui vint rapidement.
Cette dernière fut d'une simplicité enfantine et pourtant, l'hybride resta un moment figé, la pression l'empêchant de se concentrer, et alors que le regard de la grande dame se reportait sur lui, il se paralysa presque, son esprit bouclant pour former une spirale qu'il n'avait jusque-là jamais connu.
Et après un bon, on entendit un bruit sec, celui d'un choc contre de la chaire, celle d'Elim plus précisément, heurtant sa joue avec détermination.

-Plus le temps de se laisser paralyser, j'espère que vous ne m'en voudrez pas


Dit il en sautant sur la table, son poids plume et sa petite taille ne déclenchant pas plus de bruit qu'un soupir alors qu'il se posait en tailleur sur la surface, plaçant ses deux mains sur ses cuisses, un air déterminé et la joue rougie.
Une personne qui perdait du sang... Il avait déjà eu ça, à de très nombreuses reprises, parfois la perte étant bien plus importante que d'autres.
La dernière fois, il avait été question d'une meute de Worg, qui avait vite été chassée par un grand bonhomme en armure, mais pas avant qu'ils n'entaillent profondément la chair de l'archère du groupe.

-Dans le cas d'un saignement, il faut appliquer un pansement ! D'abord si possible nettoyer l'excès de sang, puis nouer un bandage autour ! Le plus fort possible !
En général je ne fais ça qu'en palliatif, car il faut après vérifier si la blessure sent bon ou pas !


Fait étonnant, l'hybride se servait autant de son odorat que de ses yeux pour ses interventions, ayant appris à la longue, les odeurs saines et les autres.
Une méthode une fois de plus empirique, mais qu'il assumait totalement, cette dernière ayant souvent fait ses preuves.
Et quand ils fallut passer au garrot. Elim se reposa une nouvelle fois sur ses acquis, tachant de fouiller dans sa mémoire et dans sa logique pour trouver une solution.

-... Un garrot... C'est comme lorsqu'un aventurier perd un membre, il y a trop de sang pour un bandage, il faut alors stopper le flot !
S'il n'y a plus de membres, ou que la plaie est bien trop grande !


Ses oreilles se levèrent en même temps que ses yeux, sa queue remuant doucement de gauche à droite.
Bien que sur la table, il était à peine aussi grand que la demoiselle tant le loup était voûté.

-C'est ça ? J'ai bon ?

Le naturel finissant par reprendre le pas sur la contenance qu'il c'était donné plus tôt, volant en éclat aussi vite qu'une statue de cristal percutée par un Brissglace
Pour sur, il aurait réagit plus rapidement devant la situation donnée, out répéter à l'oral le mettait un peu mal à l'aise, préférant largement agir, parfois avec ce qu'il avait sous la main plutôt que de réfléchir

Dernière édition par Elim le Ven 31 Déc - 17:44, édité 1 fois

On aurait dit, un de ces dessin animé japonais, qu'il arrivait à Callisto de regarder. Sauf que ce que certains de ces personnages faisait, elle pouvait le faire et, ne pouvait s'empêcher de commenter que : soit ce n'était pas comme ça qu'il fallait, soit que ce n'était pas réaliste - ce qui n'était pas faux en soit, quand il s'agissait "supposément" humain... - personnellement, dans certains d'entre deux, je n'arrivais pas vraiment à déterminer qui était une fille et, qui était un garçon mais, revenons à ce chère Emil que se retrouver assis en tailleur, dans une position typique d'un de ces personnages de... Manga. Oui, Je crois que c'est le terme exact. Dire que je n'ai pas étais surprise sur le moment serait mentir, en fait j'hésitais entre en rire et, lui demander s'il allait bien. Bon, il s'était quand même excuser d'avance "Plus le temps de se laisser paralyser, j'espère que vous ne m'en voudrez pas" mais, je ne m'attendais franchement à ça. Il aurait dû être hybride chat plutôt qu'un loup je dirai.

L'air concentré, il par répondre à ma première question sur les saignements abondants "Dans le cas d'un saignement, il faut appliquer un pansement !" soit, mais il faut déterminer la cause du saignement, car dans le cadre d'une plaie il faut si possible certes, nettoyer la blessure et surtout la désinfecter, je suppose que c'est de cela qu'il voulait en "nettoyant l'excès de sang". Là ou je fronce les sourcils "nouer un bandage autour ! Le plus fort possible !", cela dépends comment et avec quoi il le fait, ce qu'il n'a pas préciser. Ce n'est pas seulement une histoire de serrer très fort pour que le saignement, ce qui nous à sa réponse au garrot "il y a trop de sang pour un bandage, il faut alors stopper le flot !". Nous y sommes, il y a des circonstances spécifique qui différencie une "pansement compressif" d'un "garrot", et c'est ce que je m'en vais lui expliquer, alors qu'il est tout impatient "C'est ça ? J'ai bon ?" :

- je poursuis donc, toujours en lui souriant - Quel différence faites vous, dans l'application d'un pansement que vous "serrer très fort" et, un garrot ? Car les mises en situations que vous avez citer sont bonne mais, j'aimerai m'assurer que vous faites la différence dans leur mise en application - Je remonte la manche de mon avant-bras droit, qui me servira d'exemple - dans votre exemple du saignement, nous appelons cela un "pansement compressif". Il faut absolument, si possible bien sûr, que se soit du tissu propre, pour éviter toute infection nouvelle du sang. D'ailleurs en parlant d'infection, n'oubliez pas que dans le cadre d'un saignement dû à une plaie, il faut non seulement la nettoyer proprement mais surtout la désinfecter, avant, d'appliquer votre pansement. Revenons à celui-ci et à son application : le pansement compressif doit être de 2 composants, une épaisseur de tissus pour la compression et un lien large - j'imite ce lien en y appliquant toute la largeur de ma main - le but, n'est pas de couper totalement la circulation sanguine. Si vous y appliquez un lien trop fin - que j'imite mon index, enserrant mon avant-bras - en serrant très fort, vous obtiendrez non pas un pansement compressif mais, un garrot. Et si possible, protégez vous toujours les mains, quand vous opérez ce type d'action, c'est pourquoi je porte moi même toujours des gants, et des gants de rechange. Nettoyage, désinfection, application - je le regarde poser sur cette table, comme une fleur, et je ris - comme je le disais, vous avez de bonne base.

Il ne s'agissait pas tellement de donner une bonne ou mauvaise réponse en soi mais, surtout de corriger ce qui devait l'être et, apporter des précisions. D'ailleurs, j'ai noter qu'il avait utiliser le terme "palliatif". Le fait qu'il sente si la blessure si la blessure sentait "bon ou pas" ? Sur Terre, nous dressons des chiens à reconnaître des odeurs qui dépasse nos capacités et compréhension olfactives, comme le cancer ou le diabète, dans le sens il détecte la chute du taux de sucre dans le corps de leur propriétaire. Alors sur ce point, je ne peux que lui faire confiance, bien qu'il ne devrait pas faire uniquement confiance à son odorat, surtout dans certain cas de figure.

Revenons au "palliatif", savait-il réellement ce que voulait dire ce terme ? Car, en médecine, cela avait plutôt le sens de "soulager" un patient, soulager la douleur principalement sans agir sur la cause de celle-ci. C'est le principe même des "soins palliatif" : améliorer le confort, si l'on pouvait dire cela ainsi, du patient, en palliant à sa douleur physique, voir psychologique mais, je ne crois pas que bandage "soulage" la douleur... Je devais donc m'en assurer. Je remets donc correctement ma manche, et l'interroge :

- Par contre, avant que nous ne poursuivions, pourriez vous me donner votre définition, personnelle, de ce qu'est un "palliatif" ? - je serai alors pleinement fixée.

Au moins, avait-il un début de piste. Ce n'était pas encore vraiment cela, mais comme disait plus ou moins le médecin, l'idée était là. Se frottant le haut du crâne, Elim prit le temps à la réflexion, tout cela devenant soudainement trop théorique.
Et il resta un moment muet, tachant de trouver les bons mots pour expliquer ce qu'il entendait par serrer.

-C'est difficile à décrire, dans tout les cas, il faut boucher la plaie ! Après tout dépend du saignement, j'essaye d'adapter en fonction de la situation, mais sans rien sous les yeux... Je ne pourrais pas vous dire

Car comme il l'avait déjà dit, la réflexion n'allait pas vraiment dans son sens. Mieux valait lui mettre quelque chose de concret sous les yeux. Secouant la tête, il écouta tout de même les explications qui lui étaient offertes, tachant de graver le plus d'informations dans sa mémoire, tout en sachant que jamais il ne pourrait en appliquer la moitié.
Cela dit, il fut satisfait de la conclusion de la dame, cette dernière jaugeant qu'il avait au moins appris quelque chose depuis le temps qu'il pratiquait.
L'ironie venait tout de même de la situation, la savante expliquant à un presque sauvage en des termes qu'il avait parfois du mal à saisir.
Le loup n'ayant absolument pas conscience de tout ce qu'un autre monde pouvait apporter en terme de médecine.

-En tout cas, j'ai tout appris la dedans

Fouillant dans son sac, il en tira un livre abîmé par le temps et dont les pages jaunies avaient été de très nombreuses fois tournées.
Un traité de médecine d'un autre monde, sans doute tiré de l'esprit d'un aventurier qui avait tenté d'apporter quelques lumières sur le royaume. Sans succès, cela dit, car le livre avait été oublié dans la bibliothèque familiale.
Tournant les pages avec attention, l'hybride resta un moment à chercher dans ce dernier convaincu que la réponse que le docteur attendait se trouvait dedans.
Une bonne partie des informations avaient été effacées, rendant certains schémas plutôt abstraits et des textes totalement illisibles.

-J'ai !

Dit il en soulignant du bout du doigt une petite ligne que les âges avaient épargné. Le terme palliatif y était souligné, et suivit d'une explication plutôt concise qu'Elim prit à cœur de lire avec un grand sourire.

-Palliatif : Qui atténue les symptômes d'une maladie sans agir sur sa cause.
Si j'ai bien compris, c'est simplement pour alléger les souffrances des gens. Parfois je me contente par exemple de cacher la blessure à la personne, ne pas la voir les aide à se sentir un peu mieux, même si le pansement ne sert à rien

Notamment quand la blessure dépassait ses compétences. Parfois rassurer le blessé et lui dire que ça irait pouvait lui éviter de paniquer, voire même laisser assez de temps pour trouver un mage soigneur.
Pour le moment, les dons magiques d'Elim n'avaient pas été révélés, et ce dernier ignorait bien s'il était doté d'un tel talent.

-C'est grâce à ce livre que j'ai commencé à soigner les gens, d'abord, c'était les blessures de ceux qui travaillaient dans les murs, puis ceux en dehors.
Mais je vais peut être ajouter quelques notes dedans ! Votre enseignement se doit d'être écrit.

Même s'il doutait un peu que mettre des gants aide vraiment. D'une part car il trouvait les gants en cuir peut pratique pour travailler... Et quand à ceux en maille et en plaque... il n'avait pas les moyens pour en acheter

Dernière édition par Elim le Ven 31 Déc - 17:44, édité 1 fois

"il faut boucher la plaie !" alors rien que ça, cela me disais que cette évaluation serait plus longue, que je l'avais prévu. C'est pour cela que je m'étais appliquer à formuler une réponse, une explication verbal et gestuel, aussi simplement que je le pus. C'est alors, qu'il me présenta la source de savoir et, misère... Je ne pu m'empêcher de porter la main à mes lèvres, comme pour les empêcher de s'ouvrir et, sortir quelques chose d'incorrect. Je reconnaissais partiellement l'ouvrage, qui en soit était une bonne référence mais...  Son état - pauvre livre.

"J'ai !" s'était il exclamait, suite une à sa recherche dans son livre, pour répondre à ma requête concernant la définition du terme "palliatif". Je me dis que je passerai sur le fait, que je lui avais demander une définition "personnelle" et, non pas sorti d'un livre. Car le but n'était pas d'en lire la signification ou de la réciter mais, forte heureusement, après sa courte lecture il m'en donna sa propre vision : un nouveau petit point pour ce petit loulou donc.

Je me devais quand même, de le reprendre sur la seconde partie de sa vision personnelle "Parfois je me contente par exemple de cacher la blessure à la personne, ne pas la voir les aide à se sentir un peu mieux, même si le pansement ne sert à rien" je repris donc :

- Permettez moi de vous corriger mais, un pansement sert toujours à quelques choses. En fait, une action palliative, comme vous l'avez dis, à pour but d'atténuer voir, faire disparaître la douleur - ce qui se passait quand j'utilisais ma capacité de guérison - et, quand les circonstances s'y prête, améliorer le confort de nos patients. Le pansement lui, s'il n'a aucune utilité palliative, sert lui à limité, éviter que la blessure n'empire. En fait, si possible, les deux vont de paire et, dans le cadre d'une action palliative, on peut utiliser ce que l'on appel des produits sédatifs. On peut en faire, par exemple, à partir d'un des types des spores que produit le Papillomauv-souris.

Certes, nous entrions dans un domaines plus technique de laboratoire, et comme le disait ce chère Paracelse : "Tout est poison, rien n'est poison : c'est la dose qui fait le poison". Bon, ça c'était avant de découvrir, entre autre, que les perturbateurs endocriniens avait des effets néfastes, déjà à très faible dose... Mon utilisation des dit spores ? Elle s'avérait concluante pour l'avoir tester maintes fois mais, avec parcimonie, car n'ayant pas les ressources que j'avais avant, je ne peux pas vraiment pousser très loin mes recherches là-dessus.

Toute fois, le jeune homme effectivement très fier de son ouvrage, et il peut "C'est grâce à ce livre que j'ai commencé à soigner les gens" mais cela aurait été encore mieux, s'il avait un livre : complet et en meilleur état. Ce qui me surpris cependant, c'est sa dernière déclaration, assez flatteuse je dirai "Mais je vais peut être ajouter quelques notes dedans ! Votre enseignement se doit d'être écrit" Oui, flatteuse, mais peut-être était-il temps que ce livre prenne sa retraite. Fort heureusement, nous étions dans la salle d'étude, et derrière lui se trouvait un mur remplit de bibliothèque :

- Quel flatteur vous faites - lui dis-je avec un sourire - mais attendez moi un instant je vous prie.

Je le laisse donc à notre table et, m'en vais vers l'assemblée des livres et... Cette échelle. Le problème n'était pas de trouver l'exemplaire du dis livre dont j'avais besoin mais, de monter cette échelle. Pourquoi ? J'ai le vertige. Oui, je sais, c'est assez paradoxale qui a eût la capacité de flirter avec les nuages mais, ça ne date que de mon arrivé à Portalia. Alors que je me rends compte, que je ne peux plus voler. Avec le manque des proches qui m'entourait jadis, c'est aussi ce qui participe parfois grandement à mon mal être, comme à cette instant précis. Avant, si je tombais d'une hauteur, peu importe laquelle, je me mettais instinctivement à léviter, à voler, et reprenais ce que je faisais alors sans plus m'inquiéter. Vous ne pouvez pas, vous rendre compte de la liberté d'être et d'action, que cela apporte. Une liberté que j'ai perdu.

Je restais donc là, devant cette échelle et, cette question qui revenait sans cesse "Et si je tombais ?", une question sommes toute, toute simple mais, avec elle venait "Comment m'en sortir ?", "Et si je tombais mal ? En mourrais je ?", "Et si je me cassais un bras ? Ou une jambe ? Comment ferais je pour les enfants ?" et je restais planter là, devant cette maudite échelle. Il était temps, de nouveau, d'appliquer moi même les conseils que je prodiguais avant : garder l'oeil sur l'objectif, et ne pas s'en détourner tant qu'il ne serait pas atteint. L'on avait le droit de chuter pendant son périple, dans la quête de cet objectif - mais, je souhaitais vraiment ne pas avoir à chuter... - je saisi donc pleines mains, tremblante, cet objet de torture.

Mon cœur battait à un rythme effréné, je n'avais même pas encore commencer monter. Lentement, sans regarder en bas, comme on le disais si souvent au gens dans ma situation. Quel sensation horrible, chaque degré que je réussi à monter, fait monter ma tension, je le sens ! Il faut, Il  faut... Je dois respirer, je dois prendre une profonde respiration et continuer - et je n'ai encore monter que 4 barreaux d'échelles... - ce qui me terrifie le plus en fait, c'est que je devrais lâcher l'échelle d'une main, pour attraper ce maudit bouquin - Oui, je sais, ce pauvre livre et soudainement devenu un "maudit bouquin" - je sais, que j'ai le vertige, je sais que cela va me mettre dans une situation inconfortable alors, pourquoi faire cela ?

Elim en a besoin. Je ne sais même plus, si je peux ranger cela dans le fais d'être folle, courageuse, téméraire ou autre. J'ai déjà une larme qui m'échappe, alors que je tente d'atteindre l'ouvrage médical...
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La Terre, 2014 :
J'étais à la bibliothèque de l'académie, je cherchais un livre pour un de nos élèves, j'aurai pu monter jusqu'à celui-ci en volant mais, la règle était pas de pouvoir dans l'enceinte de l'établissement, sauf dans le cadre des cours qui leur apprenaient à s'en servir. Je m'y soumettais donc moi même, pour donner l'exemple. Pourtant, il arriva qu'un de ceux-ci heurta mon échelle, me faisant perdre l'équilibre. Ce n'était pas un soucis, à ce moment là mais, avant je me mette instinctivement à léviter, je me retrouvais dans les bras, de celui qui me demanderai alors de l'épouser...
- Je lui bafouillais donc, les joues rougis - T-Tu sais, que... Je me serai mise, à...
- Je sais, mais j'étais là.
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Mais ici, "personne" ne serait là si je tombais... - Il y avait bien Elim, mais je n'y pensais même plus - enfin j'avais réussi  à atteindre et attraper le livre ! Ce n'avait pas été la mer à boire après tout, j'avais réussi, j'avais surmonter cette épreuve, il ne me rester plus qu'à descendre et lui rapporter ce foutu livre et... Mon pieds manqua un barreau dans ma descente. Je lâchai immédiatement le livre, pour "sauver ma vie", en laissant échapper un cris de frayeur. J'au l'impression que mon cœur voulait sortir de ma poitrine, fermant les yeux en larmes, en pleure, hésitante sur la raison soudaine de mes nerfs qui craquait, serrant l'échelle de toutes mes forces comme ci ma vie en dépendait : avoir failli "perdre la vie" ou le ridicule de ma situation actuelle. Ce qui était sûr, c'est que si personne ne venait m'aider, je ne risquai pas de bouger de cette échelle avant un petit moment...

Un nouveau livre ? A cette simple mentions, les oreilles du loup se dressèrent sur sa tête, ses mains se serrant petit à petit sur la ruine qu'était le texte dans ses mains.
Il en avait prit soin du mieux qu'il pouvait, mais fatalement, l'usage sur le terrain lui avait fait perdre de sa superbe. Même à l'abris dans un sac, l'humidité et les consultations à la volée avaient rendu le livre plus qu'abimé.


C'est donc les yeux brillant d'envie qu'il observa la médecin grimper une échelle qui menait jusqu'à haut dans la bibliothèque, et si ses hésitations auraient été invisibles à bien des gens, Elim n'eut d'yeux que pour les lourds volume emplit de connaissances qui contenaient les étagères, au point de ne s'apercevoir de rien.
Et alors qu'il étudiait déjà les couvertures reliées, qui s'alignaient, tachant de deviner lequel serait pour lui, l'argenté ne put retenir sa queue de battre en tout sens, exprimant tout haut ce qu'il s'efforçait de réprimer : une excitation folle  
Trépignant, il eut tout de même la présence d'esprit de lever les yeux lorsqu'un bruit anormal se fit entendre et qu'un des volumes commença à choir de la main de la préceptrice.

Ce dernier tournoya un moment avant de d'atterrir dans les mains de l'hybride, qui le réceptionna délicatement, faisant attention à ne pas abimer la moindre page.

-Et bien ! C'était moins une

Dit il d'un ton léger pour détendre l'atmosphère, passant ses mains fines sur la couverture, frémissant déjà à l'idée d'en parcourir les chapitres. Ses doigts sentirent facilement le grain des pages, alors que ses yeux observaient déjà le titre en relief.
Mais s'il s'attendait à entendre Izy en commenter son contenu, rien ne vint, pas même un soupir bien que les oreilles du médecin en formation soient grandes ouvertes. Et le cri de cette dernière termina de l'inquiéter
Lentement, il fit remonter sa tête pour voir l'instructrice agrippée aux barreaux de l'échelle, le souffle court visiblement paniquée par la hauteur

-Vous allez bien ?

Tenta t-il sans obtenir de réponse.
La source du malaise semblait évidente, mais jamais encore le loup n'avait été confronté au vertige. S'approchant d'une étagère, il en vérifia minutieusement les fixations avant de faire peser son poids contre un des support.
Son poids plume ne fit même pas plier la planche ce qui l'encouragea à continuer.

Grimpant agilement sur la bibliothèque, en faisant attention de ne pas abimer les précieux ouvrages, il se porta au niveau de la jeune femme, posant sa main sur ses cheveux pour la rassurer.

-Je suis là si besoin

Dit il, à moitié dans le vide bien ignorant du malaise qui avait prit la demoiselle.
Ses grands yeux jaunes cherchèrent la source du malaise, sans réussir à le trouver malheureusement

Dernière édition par Elim le Ven 31 Déc - 17:45, édité 1 fois

Quel gourde, me voilà bien. Me voilà, bêtement, coincer sur une échelle. Les yeux clos, j'entendais bien une voix "Et bien ! C'était moins une" oui. Oui, c'était cela, c'était à fait la bonne expression, encore un peu et j'y laissais la vie ! Peut-on réellement mourir, en tombant d'une échelle de bibliothèque ? Vous pensez sûrement, que j'exagère à cette instant précis et, vous avez sûrement raison. Sauf que, quand la peur vous surprends, vous étreint... La peur, n'est pas une mauvaise chose en soi. Elle fait partie de nous, pour une bonne raison. C'est un système d'alerte, qui nous prévient d'un potentiel danger et, c'est à nous d'y réagir d'une façon ou d'une autre et, surtout, de ne pas nous laisser submerger par elle.

Je savais tous cela, mais en situation, il n'était pas forcément si aisé de le mettre en pratique "Vous allez bien ?", j'aurai bien répondu non mais, je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas, trop crispé sur mon "assurance de fortune", mon abri et ma prison. J'entendis cependant le craquement des étagères ! Que se passait il ? Si j'ouvrais les yeux je le saurais et, mon cœur qui bat de plus en plus vite ! Je... Je vais mourir écraser par la bibliothèque, juste parce que j'ai peur de descendre de cette maudite échelle ! Juste à cause de ce maudit bouquin ! De ce maudit El... Elim. Pauvre jeune homme, ce n'est en rien sa faute mais, comment en suis-je arriver là et... "Je suis là si besoin" - "Je sais, mais j'étais là". Il était là, si j'en avais besoin, je, je me forçais à sortir quelques choses, ce serait un premier pas vers, ma "libération", je... Balbutie :

- J-je... J'en, j'en ai, b-besoin. P-pitié.

Ce qui ne veux pour autant pas dire, que je me décrispais ou que j'ouvrais les yeux. Non, j'avais trop peur d'ouvrir les yeux, de voir le vide. Ce vide, que j'avais pourtant déjà traverser et, contempler depuis les nuages. Comment quelques choses qui vous a été si naturel, peut un jour vous terroriser à ce point ? Un simple manque, d'assurance ? De contrôle ? Des deux ? D'autres choses encore ? Est-ce que serait comme cela, pour le reste de mon existence ? J'ai, tellement perdu. J'ai été, privé de tellement de chose si, seulement, je pouvais voler de nouveau ou... Revoir Callisto et Tj. Oui, je serai prête à endurer cette malédiction de ne plus pouvoir voler, pour le reste de ma vie si, si ceux que j'aime m'étais rendu, mais... Ils ne m'ont jamais, appartenu. Ils ne m'ont jamais, été destiné... Je sens que je fatigue. J'ai froid, de plus en plus froid, de plus en plus peur, de lâcher prise par, fatigue. Si, je ne veux pas mourir, je dois descendre, de cette foutu échelle :

- Ai-aidez, moi... J-je, je vous, en prie. J'vous en supplie.

Et mes larmes, ne tarissent pas. J'ai, si soudainement froid, qu'il n'y a que la chaleur de celle-ci, perlant sur mon visage, qui m'apporte un tant soit peu de réconfort, tout autant que la présence, de ce qui semble être le jeune loup. Ou qu'il soit. Je ne veux pas, mourir. Pas comme ça, non, pas comme ça... Pas alors que j'ai vécu tant chose pire et plus dangereuse que cela ! Pas après avoir, avoir... Combattu un géant de métal alien mais, ce n'était pas moi. Ce n'était pas moi. C'était Michelle...

L'odeur des livres avait été remplacée par celle de la peur. Le parfum commun de la sueur qui n'avait rien d'agréable, surtout pour quelqu'un à l'odorat aussi fin qu'Elim. Grimaçant légèrement, il prit le parti de passer outre l'inconfort de voir le médecin dans cette posture, posant sa main sur les cheveux de la dame avant d'ajouter

-Bien sûr, je vais vous sortir de là.

Dit il en commençant à descendre de l'étagère, avant de sauter pour atterrir souplement sur le plancher qui eut la décence de rester silencieux alors que l'hybride remontait sur l'échelle qui terrifiait tant son instructrice.
À chaque barreau, il faisait au mieux pour ne pas faire bouger le support au risque de voir Izy se mettre à paniquer d'autant plus.

-Je vais monter presque jusqu'à vous et je vais vous aider à poser le pied sur les barreaux en dessous de vous, on va pouvoir vous faire descendre en un rien de temps.

Ne tressaillez simplement pas, je vais devoir vous toucher un peu.
Avec délicatesse, Elim attrapa la cheville restée crispée sur le barreau, sentant cette dernière se raidir alors qu'il l'enlevait avec douceur du support en bois.

-Tout va bien se passer, je vais le poser sur le barreau inférieur, et je répéterais l'opération jusqu'à ce que nous soyons en bas. Si quelque chose ne vas pas, nous ferons une pause d'accord ?

Lentement, très lentement, l'argenté répéta l'opération, tachant de garder sa voix aussi audible et neutre que possible. Ne souffrant nullement du vertige, il ne comprenait pas vraiment le pourquoi du blocage, mais en tant que médecin, il se devait d'aider son patient, aussi étrange que la situation puisse paraître.
Ce petit manège dura un petit moment, le loup laissant parfois à Izy quelques instants pour souffler, même si à chaque pas, ils se rapprochaient davantage de la terre ferme, et ce, jusqu'à ce que le médecin puisse sentir non pas l'étroitesse d'un morceau de bois, mais la solidité d'un plancher.
Et si malgré ça, elle resta un petit moment encore à l'échelle, il ne chercha pas à la décrocher.

-Vous êtes au sol maintenant ! Vous pouvez ouvrir les yeux et respirer un bon coup !

Voilà qui serait aussi noté dans son livre ! Le vertige étant une notion qui avait été effacée de ce dernier.
Peut-être faudrait-il un jour noter tout cela dans un journal. Si l'écriture de l'aventurier était plutôt maladroite, noter ses propres expériences pourrait être utile si jamais il venait à rencontrer un cas que personne n'avait encore vu

-La prochaine fois, il suffira de m'indiquer le livre à prendre, je vous éviterai une peur non-nécessaire, même si je doute qu'il y ait énormément d'ouvrages.

Supposa-t-il, se trompant sûrement. N'imaginant certainement la somme de connaissance que pouvait avoir accumulé la guilde

Supplier, ce n'est pas dans mes habitudes. Je n'en ai jamais eu besoin. Non, ce n'est pas, que je n'ai jamais supplier personne mais, juste que je n'ai jamais imploré la pitié de qui que se soit, pour moi même. Surtout dans une situation aussi... Burlesque ? - C'est LOMBARGO ou Donna, qui s'en donnerait à cœur joie, de se moquer de moi... - j'avais besoin, moi, pour descendre d'une échelle de bibliothèque. Comment cela se passait, avec les livres de ma bibliothèque ? Chez moi ? Il n'y avait rien en hauteur, quitte à perdre de l'espace de rangement. Tout à porter de main.

"Bien sûr, je vais vous sortir de là" cela aurait dû me rassurer, Elim venait "à mon secours". Jen dirait qu'il répondait au signal de son D.E.D : Damoiselle En Détresse. Jennifer, Jack, Tj, Callisto, Steven, Naya... Tous, ils me manquent, ils me manqueront toujours. Je sentais les vibrations du sol se propager dans l'échelle, c'était comme sentir Tj atterrir au sol au loin et rebondir. Est-ce que c'était une impression rassurante ? Paradoxalement, oui, un peu. Cela voulais dire qu'il approchait, qu'il arrivait, en renfort, pour mettre un terme à une situation de force compliqué.

Ce qui me rassura moins, c'est le fait que l'on monte sur la même échelle que moi. Il avait eût me prévenir, je n'étais pas du tout rassurer mais, ou était il ? Ou était il passer ? Ce courage dont j'avais si souvent fais preuve ? Il est vrai cependant, qu'il ne fallait pas confondre : audace, courage et témérité. Je n'ai jamais été téméraire, Michelle non plus d'ailleurs. Audacieuse selon ce que je devais entreprendre, courageuse... Il le fallait, pour Callisto, pour mes amis, pour l'académie. Pour qui devais je être courageuse en ce moment ? Il y avait cette barrière entre vouloir et pouvoir. Je voulais être "courageuse" pour descendre de cette maudite échelle mais, je n'y arrivais, tous simplement pas et, ce froid qui m'avait soudainement surprise... Et aussi cette main chaude sur ma cheville. Je serrai encore plus l'échelle entre mes mains, le souffle court "Tout va bien se passer, je vais le poser sur le barreau inférieur" est-ce qu'il était sûr de sa procédure ? Comment pourrais je lui démontrer le contraire, je n'étais moi même plus capable de réfléchir correctement. Il me tirai la cheville...  Je sentais mon équilibre vaciller. Chaque fois, que je devais me forcer, à lui laisser ma cheville, comme une marionnette, était un véritable supplice : celui de sentir momentanément, le vide que je craignais tant sous mes pieds et, je devais aussi déplacer mes mains. Jamais, jamais je n'aurai lâcher, je me contenter les faire glisser sur les barres vertical, de mon instrument de torture. Glisser, par à coup, par obligation... L'Hybride me laissait néanmoins, quelques moments de répits. Du moins, si l'on pouvait appeler cela ainsi, car je le sentais, je fatiguais de plus en plus, j'avais l'impression que mon n'allait pas tarder à s'arrêter. En fait, j'espérais presque qu'il le fasse, que tous cela s'arrête.

Est venu un moment, ou mon cauchemar éveillé eût une fin "Vous êtes au sol maintenant !" je peinais à y croire, peut-être aurait-il fallu pour cela que je suive son conseils "Vous pouvez ouvrir les yeux et respirer un bon coup !" mais je restais agripper à cette échelle, mon abri et mon supplice en même temps. En fait, même si je le voulais à cet instant précis, j'aurai bien du mal à desserrer les mains, plus de sang dans les doigts. Trop serrer. Trop crisper. Pourtant, je les ouvres difficilement, tous comme mes yeux, qui s'acclimate de nouveau à la luminosité.

Je me sens affaibli alors qu'il continu à me parler "La prochaine fois, il suffira de m'indiquer le livre à prendre [...]" mais je ne l'écoute pas jusqu'au bout, je ne lui adresse même pas la parole. J'aurai au moins pu le remercier, sans pourtant pour autant lui sauter dans les bras. Je me sentais, de toute façon, trop faible pour cela. Il fallait que je m'asseye, j'étais encore toute tremblante de mon expérience, j'ai voulu rejoindre la table ou nous étions auparavant mais... Le sol s'est mis à tanguer. Le sol, ou moi. Toujours est-il que ma vision vacillait, pour bientôt chavirer. Je perdais l'équilibre mes jambes se dérobant en dessous de moi. C'est à peine si je sentis le contact sur le sol, alors que ma vision s'était assombrit. J'avais perdu pieds au sens propre. Je me suis évanouie, par manque de force, à cause de mon épreuve émotionnelle, autant que physique. J'avais si froid. Cette idée me restais décidément en tête, je manquais d'air, de liberté, de... Qui eût cru, qu'être privée de ma seule capacité à voler, puisse provoquer tous cela. Les mystères du subconscient sont insondables, et j'y étais condamnée. Je me sentais mourir, alors qu'en vrai : je m'étais juste évanouie. Combien de temps ? Je ne sais pas. Quelques secondes ? Quelques minutes ? Plus...

Elim m'aura sûrement, de nouveau, porter secours et dans ce temps d'absence, d'inconscience : je vis des images, les images d'une vie. Une vie qui ne m'appartenait pas, qui ne m'appartenait plus. Ai-je réellement, méritais cela ? Je n'avais rien demander, on m'a créé, j'ai fais ceux pourquoi l'on m'avait créé et... Je ne le saurais probablement jamais.

Le loup laissa le médecin reprendre doucement ses esprits, et découvrir par la même qu'il n'avait pas mentit. Le sol était bien là, solidement présent et plus stable que jamais.
D'ailleurs avoir réussi ce petit sauvetage suffit à donner le sourire à l'hybride, dont les oreilles se dressèrent sur sa tête, laissant sa queue battre de joie pendant quelques instants.

-Vous voyez, rien ne vous est arrivé ! Je ne suis peut être pas le meilleur des médecins, mais je sais me rendre utile

Dit il joyeusement, tachant de plaider en sa faveur malgré son manque navrant de théorie. Même si pour le suit, le sujet était déjà clos. Et s'il n'avait jamais été question de le laisser ou non continuer son travail, il pensait déjà que la guilde ne l'inscrirais pas au registre des médecins de terrain.
Mais avant qu'il ne puisse en demander la confirmation, Izy commença à perdre pied, ses pas se faisant hasardeux alors qu'elle finissait fatalement par basculer au sol.

Et s'il n'avait été les reflexes canins du médecin, il aurait peut être fallut plus que des leçons de bandages aujourd'hui. La tête de la demoiselle manqua de se fracasser au sol, rattrapé in extremis par le loup qui peina à ralentir la masse de son corps, ce dernier poussant un petit cris victorieux en voyant ses efforts porter leurs fruits

-Ce n'est pas le moment, vous n'êtes plus sur l'échelle !

Maugréa t-il en réussissant à la faire se reposer doucement par terre, vérifiant son pouls par réflexe avant de s'en aller chercher un coussin.
Une courte exploration de la bibliothèque suffit à trouver un fauteuil d'excellente facture dont il arracha le coussin avant de récupérer une vieille couverture sur laquelle reposait un livre que rien ne différenciait des autres.

Et en quelques instants, la jeune femme eut un support pour sa nuque, et une couverture pour lui éviter de prendre froid. Mis à part cela, il n'y avait hélas rien à faire sinon, attendre. Ce qu'il fit en commençant à feuilleter le livre rescapé de la bibliothèque : la source de toute cette agitation, son esprit avide de connaissance buvant les écrits, es pupilles se dilatant jusqu'à rendre ses yeux quasiment noirs tant il était heureux.
Et alors qu'elle ouvrait lentement les yeux, Elim rangea le livre, adressant un sourire à l'évanouie avant de reprendre

-Et bien, on peut dire que vous avez une sacré maladie, même si j'ignorais que ça puisse être aussi grave.

Il ne lui proposa pas de consulter un spécialiste, trop conscient de l'insulte sous jacente que cela représenterait, choisissant plutôt de considérer tout cela avec un peu d'humour, plutôt que de dramatiser une situation déjà assez compliquée pour la médecin.

-Vous vous sentez un peu mieux ? Ou bien préférez vous que j'aille chercher un peu d'eau ? Vous êtes un peu pâle... Peut être un peu de sucre ?

Pouvait on considérer cela comme un examen pratique camouflé ?

Au milieu des tourments de mon esprits, je sentis une douce chaleur s'emparer de moi. Comme celle, de Kelly quand elle... Quand elle bordait Michelle. Bon sang, mes souvenirs, MES SOUVENIRS ! Je veux des souvenirs à MOI ! J'en arriverai presque, à haïr cette pauvre Michelle, alors qu'elle n'y est pour rien mais, moi non plus et... C'est moi qui souffre ! Je reprends, peu à peu conscience mais, le cauchemar n'est pas terminé. Il ne sera jamais terminé, pourtant j'avais des raisons de ne pas sombré - ou je m'en trouvais ? - myope un cours instant, ma vision récupéra lentement de sa nettement, s'acclimatant de nouveau à la luminosité ambiante, alors que j'eus une larme, perlant du coin l'œil.

"Et bien, on peut dire que vous avez une sacré maladie, même si j'ignorais que ça puisse être aussi grave" Elim, ce chère Elim. Je pris un moment avant de me rendre compte, de ce qu'il avait mit en place pour moi : ma tête confortablement installer, la couverture - quelques peu poussiéreuse, mais était ce vraiment important à ce moment, ou juste ma maniaquerie ? - J'essayais de me lever mais le tournis me pris, soudainement. Trop vite. Je devais récupérer encore un peu, je devais le remercier surtout "Vous vous sentez un peu mieux ? Ou bien préférez vous que j'aille chercher un peu d'eau ? Vous êtes un peu pâle... Peut être un peu de sucre ?" je peinais à parler. Je voulais lui répondre depuis le début mais, que dire ? En fait, ce n'est pas je ne pouvais pas communiquer, c'est que je ne savais pas quoi dire, j'étais honteuse.

Honteuse de cette situation, honteuse de tous ce qui venait de se passer. De l'avoir embarrasser - ou m'être embarrasser moi-même ? -  je tournais mon regard vers lui, et fini par lui répondre aussi clairement que je pu :

- Il, il semble que je vais mieux, grâce à vous. Merci. Un peu d'eau et du sucre pour... Un peu d'eau et sucre, ce sera parfait. Merci - avais-je poursuivis d'un léger sourire, qui se voulait rassurant.

"Pour..." pour ma glycémie, mon taux de sucre, me redonner un coup de fouet mais, je n'allais pas entrée dans ces détails maintenant. Je ne m'en sentais pas capable, ma tête encore légèrement embrumer.  En fait, avec ce qui venait de ce passer, je ne me sentais plus capable de rien, même pas de lui faire passer cette évaluation... Non, non, il le méritais ! Il fallait que je me ressaisisse ! S'il ne passais pas cette évaluation, il ne serait pas officiellement reconnus, pour ce qu'il me montre ! Là, maintenant ! Je devais le faire, pour lui.

M'aidant de mes bras, je ne fais pas la même erreur qu'au début, et me redresse en m'asseyant, lentement. Quand Elim revient avec l'eau et le sucre, je bois d'abord l'eau à petite gorgée, et mets le sucre sous ma langue. Je lu souris de nouveau après cela, observant près de lui le fameux livre, déjà ouvert :

- Je vois, que vous n'avez pas perdu votre temps, pendant... Ma brève absence - lui dis-je en riant, mais avais-je vraiment, envie de rire ? - Je, je vous remercie, vraiment, de ce que vous avez fais moi - lui dis-je alors que je baissais les yeux - et, j'en suis, vraiment désolé - bref, arrêtons, arrêtons de m'apitoyer sur mon sort bon sang, il faut que nous avancions ! Je relève donc la tête - Si, si vous le permettez, pardonner moi, mais... Il manque une seule chose, voir deux à votre intervention - avec un sourire, tous passe mieux, je l'espère en tous cas - l'une de ces choses, vous ne la connaissez probablement pas, mais l'autre consiste : à prévenir les "secours" adéquat - il s'agit maintenant, je prendre des gants, sur ce, sur quoi, je vais poursuivre - ce n'est pas un manque de confiance, dans vos compétences que j'exprime mais, c'est une question de procédure et, surtout, de responsabilité. S'il m'était arriver quelques choses de plus grave, vous auriez été en tort et, cela vous serez retomber dessus. Vous comprenez ?

J'espère juste, ne pas l'avoir blesser en lui disant cela, comme je lui disais, ce n'est qu'une question de procédure mais, il était aussi vraiment qu'il n'est pas encore tout à fait au point au niveau théorique. Me mettant alors sur mes genoux, en lui faisant face, je vais lui proposer de combler cette lacune, en lui montrant comment pratiquer une P.L.S : Position Latéral de Sécurité. Bien sûr, l'utilité et l'utilisation de cette technique de premier secours, est à adapter au contexte  de ce monde.

Je lui explique donc les conditions, dans lesquels pratiquer une PLS, Pourquoi, dans quel but, et passe à la pratique d'abord avec lui, pour lui montrer les gestes adéquats. Je recommence même deux fois, avant de lui dire :

- Maintenant, c'est à votre tour - que je lui déclare en lui souriant - disons, que je me retrouve dans la même situation que tout à l'heure et, que je suis inconsciente - dis-je en m'allongeant de nouveau au sol, et en fermant les yeux - à vous de me sauver. Encore - poursuivis je avec un petit rire.

Voilà, qui me tient en vie en bas nouveau monde, qui me motive malgré tout à avancer : aider d'autres à avancer et, devenir meilleur, pour l'intérêt de tous. Je le laisse donc me toucher, étant moi même une personne très tactile je l'avoue, j'espère juste sous son apparence bonne enfant... Enfin, vous voyez ce que je veux dire. J'ai déjà eu le cas à l'académie ou quand je... Quand, quand Michelle, était au début de ses études. Cette propension à "ploter" les gens et, pas que les hommes... Quand il s'agit d'un homme, même si le geste est déplacer, s'en presque flatteur mais, quand il s'agit d'une autre femme. Si je l'apprécie, puis-je peux sciemment dire, que je n'ai pas un petit faible pour celle-ci ? - ce qui n'est évidement pas le cas, sinon... Tj ne manquerai pas tant que ça.

Les oreilles grandes ouvertes, Elim fit au mieux pour comprendre les instructions du médecin, tachant d'imaginer du mieux possible toutes les choses qu'on lui expliquait. Sans toutefois réussir à tout comprendre.
Il faut dire que tout cela était tellement étrange, correspondant bien peu aux soins qu'il avait l'habitude de pratiquer. Comme si tout cela provenait... D'un autre monde ?
Un éclair de compréhension parcourut alors les yeux du loup, qui devina bien vite que ces méthodes n'étaient pas d'ici. Mais peu lui importait en un sens, et s'il tenait à avoir cette certification, l'hybride se devait de s'appliquer, autant que son esprit le lui permettait.

-Je vais essayer de faire les choses correctement

Dit il en commençant l'exercice pratique, positionnant la demoiselle allongée comme on le lui avait expliqué. En un sens, il n'y avait rien de bien compliqué, et la posture, après quelques ajustements fut correctement donnée, laissant le petit loup au milieu de la pièce à observer le médecin, ses oreilles dressées sur le haut de son crâne.

-C'est bon comme cela ?

Et il valait mieux espérer, car malgré tout, le temps commençait à se faire ressentir, les fenêtres laissant un soleil déclinant indiquer au loup que l'heure était à rentrer chez lui. Son absence ayant sans doute été remarquée par les habitants. Et si au centre-ville, il y avait toujours un médecin pour prendre la place d'un autre, les quartiers nord n'avaient en tout et pour tout qu'Elim pour tenir ce rôle.

-Je suis navré madame...

Commença-t-il, ses oreilles se baissant au fur et à mesure sur son crâne alors qu'il cherchait les bons mots pour annoncer son manque de temps. Peu habitué à la sophistication des gens d'en haut.

-Mais avec le jour déclinant, j'ai peur de devoir repartir, cela fait quelques heures et les gens vont sûrement avoir besoin de moi.
Je vous remercie cela dit pour les explications et la pratique. Même si je n'ai pas réussi à obtenir la certification, cela me serra l'utile, j'en suis sûr.

Car dans son esprit, l'examen n'était franchement pas en bonne voie. Surtout si l'on comptait le malaise de la dame par sa faute, et les fauteuils abîmés pour lui fournir un coussin digne de ce nom.
À vrai dire, à ce stade de la rencontre, il espérait surtout qu'il lui serait permis de garder le livre qu'il avait entre les mains. La place de ce dernier étant déjà toute trouvée sur son étagère.
Ce dernier pourrait entamer un duel d'honneur avec son seul concurrent : la ruine qui avait jusque-là guidé Elim dans ses soins.
Un jour, peut-être, pourrait-il s'offrir une véritable bibliothèque, dire que ce simple manuel lui permettrait de doubler le nombre d'ouvrages chez lui était un peu ridicule, mais il fallait bien commencer quelque part

-En tout cas, j'essaierais d'appliquer au mieux vos directives !

"Je vais essayer de faire les choses correctement" me déclare-t-il il en s'attelant à l'exercice. Tactile moi même, je n'ai pas vraiment, l'habitude, que l'on me touche. Oh bien sûr, c'était dans le cadre de l'exercice mais, ici, j'avais ce pouvoir de ressentir, de connaître, exactement, les états d'esprit de ceux avec qui j'entrais en contact direct, peau à peau. C'est aussi pour cela que je mets souvent des gants, des gants longs. Je, je n'ai pas toujours envie de connaître l'état d'esprit des gens mais, cela arrive malgré moi. Je fais alors en sorte, de faire fi de ces informations que je qualifierais, en certaines circonstances, de parasites. Dans le cas d'Elim, cela ce passait plutôt bien, de ce que j'observais, il mettait du cœur à l'ouvrage, une passion certaine "C'est bon comme cela ?", bien positionner je lui répondu avec un sourire :

- C'est très bien, vous en avez très bien compris le principe. Je vous en félicite - lui dis-je en me redressant.

Pourtant, il s'excusa, je ne compris d'abord pas pourquoi. Ce sentait il coupable, pour ce qui c'était passer avant ? Oh, pourvu que non ! Ce n'était en rien sa faute, moi et ma cervelle de linotte, qui aurait du prendre se maudit vertige en considération. Il me donna cependant, une explication tout autre à son excuse "j'ai peur de devoir repartir, cela fait quelques heures et les gens vont sûrement avoir besoin de moi" comment cela, des gens vont avoir besoin de lui ? "Je vous remercie cela dit pour les explications et la pratique. Même si je n'ai pas réussi à obtenir la certification, cela me serra l'utile, j'en suis sûr" comment cela, il n'avait pas réussi à obtenir sa "certification" ? Comment pouvait il le savoir ? Il est vrai que... Je lui avais fais perdre du temps. Un temps précieux. De plus, le Soleil tirait lentement sa révérence, pour laisser à sa comparse la nuit. Je m'interrogeais tout de même, sur "ces gens" qui aurait besoin de lui, à l'approche des heures nocturnes. Cette passion qu'il avait au cœur, cet altruisme, cette gentillesse... Pratiquait il la médecine dans l'ombre ?

Me relevant alors qu'il s'apprêtait à partir, je croisais les bras, haussant un sourcils, m'adressant à lui quelques peu réprobatrice :

- J'espère pour vous, que vous n'appliquez pas ces, directives, sans titre. Comme je vous l'ai dis, pour mon propre cas, il y va de votre de responsabilité - un air moins dur, mais attristé de cette potentiel éventualité - vous pourriez, vous retrouvez dans les geôles pour cela. Cela à cause de l'absence même d'un quelconque document ratifiant de vos compétences, dans... Le cas ou cela tournerai mal, dans l'un de vos diagnostiques ou soins, l'on vous demanderez de répondre, à la légitimité de vos actes, et là, même vos actes de terrain ne vous sauverons pas. Il pourrait même vous enfoncer, à cause de l'exercice de la médecine, sans droit légal.

Mais cela, les aventuriers lambda s'en moquait, du moment qu'ils avaient quelqu'un pour les soigner. C'était là le problème. Il y avait des lois en places, et celle-ci avait des raisons d'être, même si elle n'était pas parfaite mais, comment des êtres imparfait, pourraient ils faire des choses parfaites ? Il ne tenait qu'à nous, de les améliorer. Je ne voulais d'ailleurs pas laisser Elim partir ainsi, sur ces mots, surtout après ce qu'il avait fait pour moi aujourd'hui malgré qu'il ne soit, pas encore, "certifier". Une fois encore, il était en mon pouvoir de l'aider, et par son biais : en aider d'autres. Alors, je lui souris :

- Mais, je ne vais pas vous en empêchez. Je ne peux pas. Vous allez pouvoir aider ces personnes, comme vous le faites, parce que je vais vous accompagnez - lui déclarais je accentuant mon sourire, rajoutant - chez moi, on appellerais cela une, "période de stage pratique" et, dans le cadre de celui-ci, ils seraient dommage d'oubliez votre, nouveau livre de chevet - lui dis-je en lui tendant le livre, pour lequel j'avais tant souffert... - nous en auront sûrement besoin, sur place.

Après tout, c'est ce qui se passait dans les hôpitaux : il y avait les médecins référent, et les internes. Elim, serait comme une sorte, d'interne et, moi, sa référente - Oh bon sang, que l'académie manque maintenant - je l'aiderai, je l'aiderai a avoir cette certification, et à continuer d'aider les gens qui compte sur lui, le temps qu'il soit prêt à avoir cette certification : et pourquoi pas un diplôme - oui, je sais, je suis peut-être trop optimiste, pour ce qui sera de la théorie.

- Allons, ne faisons plus attendre vos patients... Dr.Elim.