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Suite directe à Nous ne sommes pas des héros
En l’espace de quelques heures, de nombreux bouleversements ont vu le jour mais le plus important de tous est là : tu as enfin trouvé ton promis et tu vas pouvoir honorer la promesse faite à ton père. La colère de l’étrange altercation avec Harmonie Rex tombée, tu avances d’un pas plus confiant encore. Tu as beau être piégée dans un monde que tu ne connais guère, tu fais face pour la première fois à quelque chose de familier, et cela a pour don de te rassurer. Tu jettes de temps à autre un coup d’œil en arrière pour vérifier que Ryuusei te suive bien tout en te dirigeant vers ton appartement. Lorsque vous arrivez à destination, tu sors tes clefs et ouvre la porte. C’est grâce à la Guilde que tu as pu loger ici. Si le petit mobilier n’est pas à la hauteur de ce à quoi tu as pu être habituée chez toi, tu as réussi à passer outre. De toute manière, de par ton travail, tu passes beaucoup de temps dehors.
Tu fais signe à Ryuusei de te suivre à l’intérieur avant de refermer la porte.
« Veux-tu bien nous servir à boire je te prie. » demandes-tu en désignant la cuisine d’un geste de la main.
Si le ton employé reste autoritaire, il s’est drôlement adouci depuis la dernière fois, sans doute es-tu plus détendue maintenant que tu es chez toi. Tes affaires posées, tu te diriges vers le salon, attendant d’être servie. La scène serait étonnante si observée d’un œil extérieur. Normalement, il serait d’usage à ce que ce soit toi qui serves ton invité. De là où tu viens, les choses fonctionnent de manière bien singulière. Il est en effet normal à Drakenmarg que les alphas attendent à se faire servir des omégas. Tu t’assois donc sur le canapé, jambes croisées. Tu fais signes à ton promis de s’installer sur le fauteuil d’en face. Tu le dévisages un moment avant de prendre la parole.
« Je suis désolée pour ton clan. » tu marques une pause, « J’aimerais en savoir plus sur toi, raconte-moi ton histoire. »
Si ton père a eu l’occasion de t’en parler, tu n’avais jusqu’à présent pas réellement conscience de la puissance du lien vous unissant. Tu n’en as effectivement eu la démonstration que lorsque Ryuusei s’est agenouillé devant toi, as-tu été même gênée par un tel geste. S’il s’était plié à ta volonté en répondant à tes remarques, l’obliger à effectuer pareille démonstration était un acte involontaire de ta part. Tu n’es en outre pas sûre de contrôler un lien d’une telle ampleur, aussi n’as-tu pas employé le ton autoritaire habituel cette fois-ci. Tu souhaites laisser à Ryuusei le loisir de répondre s’il le souhaite et non par la contrainte. Dans ton heure de grande bonté, tu veux en effet le mettre à l’aise. Tout ce que tu souhaites pour le moment, c’est satisfaire ta propre curiosité et savoir quel genre d’homme ton père a choisi pour toi.
Tout ce que l’on peut dire sur toi, c’est que tu as eu bien la chance d’être née de la noble lignée. Si tu n’as jamais été très attentive aux jeux livrés entre alphas et omégas jusqu’à ta majorité, tu sais que certains alphas abusaient particulièrement de leur position. Tu ne seras sans doute pas de ceux-ci. Non pas que tu ressentes une quelconque tendresse pour un homme que tu viens à peine de rencontrer, mais bien un sentiment de possession parce qu’il représente le dernier lien qui te reste à Drakenmarg. Malgré ton mauvais caractère, tu n’es en outre pas dénuée d’un sens de l’honneur relatif. Si tu pars du principe que Ryuusei te doit obéissance, il reste un Drakenmayer à part entière, tu lui reconnais encore une certaine valeur.
« Je me doute que ce ne doit pas être facile, tu n’es pas obligé de rentrer dans les détails. » poursuis-tu d’une voix plus douce, « Si tu as des questions, tu peux également me les poser. »
Cette dernière prise de parole est-elle un véritable compassion ou acte de manipulation ayant pour seul but de resserrer ton emprise ? Difficile à dire sans recul car ton expression est indéchiffrable. De cette part d’humanité qui réside tout de même en toi, la première option semble la plus plausible. Tu n’avais aucune idée du passé tragique de ton fiancé et – même s’il te coûterait de l’admettre – tu connais la douleur éprouvée à la perte d’un être cher. Bien que tu n’aies jamais connu un destin aussi tortueux, tu éprouves du respect pour la douleur du jeune homme. La question susceptible de se poser est jusqu’à quelle mesure ? Pourras-tu un jour comprendre la situation particulièrement injuste dans laquelle il se trouve présentement ? En tout cas, ce n’est pas le cas aujourd’hui, et il risque de te falloir bien plus d’un bouleversement dans ta vie pour remettre en question une éducation dans laquelle tu as baigné.
En l’espace de quelques heures, de nombreux bouleversements ont vu le jour mais le plus important de tous est là : tu as enfin trouvé ton promis et tu vas pouvoir honorer la promesse faite à ton père. La colère de l’étrange altercation avec Harmonie Rex tombée, tu avances d’un pas plus confiant encore. Tu as beau être piégée dans un monde que tu ne connais guère, tu fais face pour la première fois à quelque chose de familier, et cela a pour don de te rassurer. Tu jettes de temps à autre un coup d’œil en arrière pour vérifier que Ryuusei te suive bien tout en te dirigeant vers ton appartement. Lorsque vous arrivez à destination, tu sors tes clefs et ouvre la porte. C’est grâce à la Guilde que tu as pu loger ici. Si le petit mobilier n’est pas à la hauteur de ce à quoi tu as pu être habituée chez toi, tu as réussi à passer outre. De toute manière, de par ton travail, tu passes beaucoup de temps dehors.
Tu fais signe à Ryuusei de te suivre à l’intérieur avant de refermer la porte.
« Veux-tu bien nous servir à boire je te prie. » demandes-tu en désignant la cuisine d’un geste de la main.
Si le ton employé reste autoritaire, il s’est drôlement adouci depuis la dernière fois, sans doute es-tu plus détendue maintenant que tu es chez toi. Tes affaires posées, tu te diriges vers le salon, attendant d’être servie. La scène serait étonnante si observée d’un œil extérieur. Normalement, il serait d’usage à ce que ce soit toi qui serves ton invité. De là où tu viens, les choses fonctionnent de manière bien singulière. Il est en effet normal à Drakenmarg que les alphas attendent à se faire servir des omégas. Tu t’assois donc sur le canapé, jambes croisées. Tu fais signes à ton promis de s’installer sur le fauteuil d’en face. Tu le dévisages un moment avant de prendre la parole.
« Je suis désolée pour ton clan. » tu marques une pause, « J’aimerais en savoir plus sur toi, raconte-moi ton histoire. »
Si ton père a eu l’occasion de t’en parler, tu n’avais jusqu’à présent pas réellement conscience de la puissance du lien vous unissant. Tu n’en as effectivement eu la démonstration que lorsque Ryuusei s’est agenouillé devant toi, as-tu été même gênée par un tel geste. S’il s’était plié à ta volonté en répondant à tes remarques, l’obliger à effectuer pareille démonstration était un acte involontaire de ta part. Tu n’es en outre pas sûre de contrôler un lien d’une telle ampleur, aussi n’as-tu pas employé le ton autoritaire habituel cette fois-ci. Tu souhaites laisser à Ryuusei le loisir de répondre s’il le souhaite et non par la contrainte. Dans ton heure de grande bonté, tu veux en effet le mettre à l’aise. Tout ce que tu souhaites pour le moment, c’est satisfaire ta propre curiosité et savoir quel genre d’homme ton père a choisi pour toi.
Tout ce que l’on peut dire sur toi, c’est que tu as eu bien la chance d’être née de la noble lignée. Si tu n’as jamais été très attentive aux jeux livrés entre alphas et omégas jusqu’à ta majorité, tu sais que certains alphas abusaient particulièrement de leur position. Tu ne seras sans doute pas de ceux-ci. Non pas que tu ressentes une quelconque tendresse pour un homme que tu viens à peine de rencontrer, mais bien un sentiment de possession parce qu’il représente le dernier lien qui te reste à Drakenmarg. Malgré ton mauvais caractère, tu n’es en outre pas dénuée d’un sens de l’honneur relatif. Si tu pars du principe que Ryuusei te doit obéissance, il reste un Drakenmayer à part entière, tu lui reconnais encore une certaine valeur.
« Je me doute que ce ne doit pas être facile, tu n’es pas obligé de rentrer dans les détails. » poursuis-tu d’une voix plus douce, « Si tu as des questions, tu peux également me les poser. »
Cette dernière prise de parole est-elle un véritable compassion ou acte de manipulation ayant pour seul but de resserrer ton emprise ? Difficile à dire sans recul car ton expression est indéchiffrable. De cette part d’humanité qui réside tout de même en toi, la première option semble la plus plausible. Tu n’avais aucune idée du passé tragique de ton fiancé et – même s’il te coûterait de l’admettre – tu connais la douleur éprouvée à la perte d’un être cher. Bien que tu n’aies jamais connu un destin aussi tortueux, tu éprouves du respect pour la douleur du jeune homme. La question susceptible de se poser est jusqu’à quelle mesure ? Pourras-tu un jour comprendre la situation particulièrement injuste dans laquelle il se trouve présentement ? En tout cas, ce n’est pas le cas aujourd’hui, et il risque de te falloir bien plus d’un bouleversement dans ta vie pour remettre en question une éducation dans laquelle tu as baigné.
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Dim 27 Juin - 10:41