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Ryuusei Ichimonji
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Je pouvais comprendre qu’elle soit rancunière. Après tout, quand on nous fait du mal ça peut se comprendre qu’on ait envie de se venger d’une certaine manière. Chacun à sa façon de voir les choses, les gens les plus sages vous diront que la violence mène à la violence et que se venger dans la violence n’en apporterait que plus par la suite. Mais parfois, se venger ça permet de se sentir mieux et de faire comprendre aux gens à quel point ils ont pu vous faire du mal. Mais quelque part, c’était peut-être mieux que je n’ai pas pu mener à bien ma vengeance, je ne pense pas qu’Harmonie était du genre à se lier d’amitié avec un homme qui avait ôté la vie à u autre être vivant même pour une vengeance justifiée.

C’est mieux au final que je n’ai pas de sang sur les mains. Cela ne m’aurait pas forcément apporté plus de choses et je ne me serais pas senti mieux. C’est ce que je pense en tout cas.

Je souris, amusé.

C’est cool ça. Y en a qui voyagent de monde en mode ? C’est stylé ça. Je me demande si y aura des gens de mon peuple oui. Mais je ne suis pas vraiment sûr de vouloir ce genre de chose en fait. Mon peuple est assez violent pour finir, cela pourrait amener davantage de discorde qu’autre chose. De toute façon, je ne voudrais voir à la limite que mon mentor, je n’ai pas d’autres liens qui mérite qu’on s’y intéresse. Je suis déjà plus lié à toi que je n’ai pu l’être avec d’autres gens dis-je en haussant les épaules.

Je finis par la faire rougir joueur à mon tour vu qu’elle ne se privait pas de son côté pour m’embêter. On pouvait apparemment se perdre vu qu’elle avait un sens de l’orientation qui laissait à désirer, mais ce n’était pas bien grave, c’était afin de flâner un peu dans la ville en bonne compagnie. Du coup, elle finit par se préparer et m’attendait à la porte prête à sortir. Je rigole doucement en voyant ce soudain empressement de sa part.

Je vois ça et tu as l’air très enthousiaste d’ailleurs. Tu es pressée ? Nous avons le temps tu sais ?

Je l’attends donc dehors et elle prend le temps de fermé boutique correctement avant que mon ventre ne se rappelle à mon bon souvenir. De là je propose qu’on aille d’abord manger un bout et qu’on verra ensuite pour la visite.

Je te suis alors je suis assez curieux de voir ça. Je ferais de mon mieux pour le mériter chef ! dis-je en rigolant.

Elle continuait de rire à mes questions et je me disais qu’au moins elle se souviendrait de moi. J’étais un peu chiant avec mes questions à force, non ? Elle devait être gavée à force…

Ah…mais c’est pire ! Je suis censé payé du coup ! Je ne devrais pas accepter. C’est grâce à l’argent que tu gagnes de la vente de ses livres que tu as ta boutique. Je ne veux pas te priver d’un quelconque revenu…Je m’en voudrais…

Je la regarde et a une idée par la suite.

C’est moi qui payes à la taverne. Ce sera le nouveau deal.

Je prends sa main dans la mienne de manière naturelle. Tandis que je l’amène au niveau de la périphérie de la ville. C’était dans cette partie de la ville qu’il y avait toutes les enseignes pour manger, boire et s’amuser.

Une fois sur place on était sur une petite place moins grande que celle des portails mais avec une fontaine au milieu. J’allais demander à Harmonie par où étais la taverne quand je vis un enfant pleurer au bord de la fontaine. Cela me fendit le cœur et je lâchais la main de la jeune femme allant jusqu’à l’enfant et m’accroupissant devant.

Salut petit bonhomme, qu’est ce qui va pas mon grand ? Je peux peut-être t’aider si tu me dis ?

Il devait avoir cinq ou six ans à tout casser et me fit savoir qu’il s’était perdu et qu’il ne retrouvait plus sa mère. Je regardais Harmonie soucieux et me redressais pour lui demander son avis.

Je pense qu’on est d’accord pour ne pas laisser ce petit tout seul ? Faudrait qu’on retrouve sa mère elle ne doit pas être si loin que ça je pense.

Je souris à l’enfant et lui prend la main avant de le prendre sur mes épaules. Après tout comme ça, ce serait plus simple pour lui de nous aider à retrouver sa mère, il avait un champ de vision bien plus grand.

Dernière édition par Ryuusei Ichimonji le Ven 25 Juin - 14:43, édité 1 fois
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Harmonie Y. Rex
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descriptionNous ne sommes pas des héros ♫ [PV : Harmonie & Freya] (Terminé) EmptyRe: Nous ne sommes pas des héros ♫ [PV : Harmonie & Freya] (Terminé)

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Nous ne sommes pas des héros


Quand je lui explique un peu que tout le monde vient d’horizon diffèrent et que même certains ont changé plusieurs fois de monde, il semble intéressé. Il parle un peu plus de son monde en disant qu’il aimerait bien que quelqu’un de chez lui arrive avant de se raviser. C’est sûr que pour beaucoup, le premier reflexe c’est de vouloir quelqu’un comme soi, pour être moins dépayser. Et il est plus simple d’évoluer dans un monde à deux ou plusieurs que seul. C’est déjà arrivé d’avoir plusieurs invoqués venant du même monde arriver en même temps d’ailleurs.

Il avoue même être plus lier à moi qu’a ceux de son espèce. J’avoue que cela me flatte. Mes joues deviennent légèrement rose, alors que je le regarde du coin de l’œil. J’aurais presque pu croire qu’il me draguait, mais vu son comportement et les échanges que nous avons eu, il ne doit même pas connaitre cette notion. C’est bien dommage. Quoi que, cela veut dire qu’il dit simplement ce qu’il pense. Donc c’est même mieux enfaite. Même s’il n’est pas dans la séduction, c’est plus qu’agréable.

Et bien écoute, s’ils font trop de grabuge, ils feront un petit tour par la case prison. Et dit toi que mon père ne leur fera pas de cadeau. Et je suis plus que flattée de savoir que tu m’apprécie. Cela fait un point en plus pour Portalia du coup.

Je lui fais un clin d’œil avant de revenir sur les premiers mots que je lui ai dits. Concernant la prison de la Guilde et ce que mon père peut réserver aux fauteurs de troubles. Pour certains membres de la Guilde, juste entendre le mot « Sergent » les faisait trembler. Il me rejoint près de la porte et me lance une petite pique.

Plus vite je ferme la boutique et plus vite nous pourrons profiter pour ce balader. Et ça me fera moins de travail aujourd’hui en plus.

Je lui fais un clin d’œil et ferme la porte derrière moi alors qu’il m’attend à l’extérieur. C’est à mon tour de lancer une boutade et il y repond sans plus attendre. Je me mets à rire.

Appel moi chef autant que tu veux, ça me plait beaucoup.

Cela faisait du bien de rire et de parler sans filtre. Avoir une conversation pas trop sérieuse pour une fois. Je lui explique le principe de ma boutique et il semble encore plus mal à l’aise que je lui offre les livres. Il est adorable a réagir comme ça. Je me mets à rire, alors qu’il me propose de payer à la taverne. D’habitude, je ne dis jamais non à un bon repas gratuit, surtout quand c’est Aleksander qui propose. Mais cette fois, je n’ai pas envi d’accepter. Je m’apprête à répliquer quand il prend ma main dans la sienne pour quitter les lieux. J’avoue que durant quelques secondes je beug totalement. Est-ce qu’il se rend compte vraiment de son geste ? Je ne pense pas.

Ne t’inquiete pas, je ne vais pas être à la rue pour deux livres. Et j’ai deux revenus, je suis loin d’être dans le besoin. Je te propose qu’on partage la note à la taverne. Sauf si tu veux m’inviter à un rendez-vous galant.

J’éclate encore plus de rire face à ma réplique, ce qui me permets aussi d’oublier le trouble en moi face à sa main toujours dans la mienne. Connaissant petit à petit le phénomène, il ne doit même pas connaitre la notion de rendez-vous galant. Et je vais devoir lui expliquer en quoi cela consiste. Et bien, je suis bien intelligente moi à lancer ce genre de sujet. L’amour, ce n’est pas le sujet le plus simple à aborder avec quelqu’un et encore moins avec un inconnu. Pour certain, c’est aussi malaisant que de parler de comment on fait les bébés. D’ailleurs, je me souviens quand mon père a du avoir cette conversation avec nous. Il avait l’air ridicule avec ses marionnettes. Je n’ai pas osé lui dire, que je savais déjà, car je l’avais lu dans un livre. Peut être un jour, je lui dirais.

Je sors de mes pensées quand Ryuusei lâche ma main pour aller un peu plus en avant. Je me stoppe et regarde ma main vide. Je me sens étrange. Cela doit être le manque de sommeil. Sa voix se fait plus douce. Je lève la tête et je le vois parler à un enfant qui se met à pleurer. Je m’avance vers eux, alors que le petit garçon lui dit avoir perdu sa maman. Il se tourne vers moi pour me dire qu’on allait pas le laisser comme ça. J’hoche la tête pour valider notre nouvelle quête, la recherche de la maman.

Bien sur mon grand on va t’aider. Dit nous, tu l’as vu où ta maman la dernière fois ?

Mon regard suit le petit garçon, alors que le dragon l’installe sur ses épaules. Il se mets à rire trouvant la hauteur qu’il vient de prendre plutôt sympathique. Il joue avec la corne du jeune homme tout en réfléchissant.

Hm…on faisait les courses et…j’ai vu un chien alors…j’ai couru et…on était au marché.
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Le pouvoir des chiens ! Je connais, j’ai fait la même. Sauf que j’étais à l’orphelinat à l’époque et que je ne savais pas parler. Alors pour trouver mon chemin ce n’était pas des plus simples. On me demandait comment je l’appelais, mais j’étais incapable de répondre. Peu de monde parlait en langage des signes. Au final, dans le doute, quelqu’un m’a emmené à la Guilde et la directrice était là pour signaler ma disparition. L’histoire c’était bien terminée et celle de ce petit gars aussi allait bien finir.

Et bien tu as fait une petite trotte quand même. Le marché est à dix minutes d’ici. On va y aller ta maman doit t’y chercher. Et sinon il y aura des aventuriers de la Guilde.

Je lui souris avant de prendre les devant et de marcher pour que Ryuusei me suive. C’était moi le guide aujourd’hui.



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descriptionNous ne sommes pas des héros ♫ [PV : Harmonie & Freya] (Terminé) EmptyRe: Nous ne sommes pas des héros ♫ [PV : Harmonie & Freya] (Terminé)

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Je n’avais vraiment pas envie de voir d’autres gens de mon monde en fait. Vu toutes les guerres de clans ou autre, on finirait certainement avec un taré qui veut buter tout le monde. Ou qui voudrait faire en sorte de soumettre tout le monde. Dans les deux cas, c’était loin d’être un idéal de vie pour les gens d’ici et je le comprenais à présent. Avant cela m’aurait paru normal, mais vu comment j’apprenais à vivre ici, je comprenais que notre monde était bien loin d’être civilisé. Nous n’étions rien de plus que des barbares assoiffés de pouvoir et de sang. J’étais bien content d’avoir quitté tout ça en définitive, j’étais mieux accepté ici en plus de ça.

Elle rougit doucement quand je lui fais part que j’étais plus lié à elle qu’à la majorité des gens de mon monde. Après tout, c’était vrai, à part notre race qui était la même, mes semblables n’étaient pas des plus ravis de mon existence. Je n’aurais été bon qu’à servir d’esclave à une femme d’un rang social plus élevé. Sûrement un genre de princesse qui m’aurait fait faire ses quatre volontés…Rien que cette idée me révulsait. Cela faisait peut de temps que je goûtais à la liberté dans ce monde, mais maintenant je ne voulais plus qu’elle me soit enlevée.

Je ne savais pas comment interagir avec les autres pourtant avec Harmonie cela me semblait naturel. Et dire ce que je pense n’avais pas l’air de la déranger. J’étais plus que ravi que l’on s’entende si bien.

La case prison, hein ? Ils n’étaient pas très friands de prisonniers à Drakenmarg, ils préféraient largement exterminés tout le monde, cela faisait moins de bouches à nourrir et moins de ressources gaspillées…Connaissant ton père à présent je peux d’ores et déjà dire que oui je crois que mes semblables préféraient finir lapider que face à lui s’il est en colère…Et oui je t’apprécie et Portalia gagne des points c’est clair.

Je souris tandis qu’on arrive enfin à sortir de la boutique. Je ne peux m’empêcher de la taquiner un peu d’ailleurs.

Je comprends, je prendrais tout ce que tu me donnes en tout cas. Merci de prendre sur ton temps pour me montrer Portalia.

J’éclates de rire quand elle me fait savoir qu’elle aime que je l’appelle chef.

Oh une femme qui aime les titres. Très bien Chef sera ta nouvelle appellation je n’ai pas de problèmes par rapport à ça.

On discute encore tandis qu’elle m’explique l’intérêt de sa boutique et que je comprends que les ventes de livres font partis de son revenu. Je me sens encore plus coupable d’accepter qu’elle m’en donne maintenant. Mais je me trouve la solution de lui payer le repas pour compenser cette non-dépense de ma part et l’amène plus loin sans tarder enthousiaste de voir la ville à travers ses yeux à elle, une native. Une bien jolie native d’ailleurs…

Deux revenus ? Tu as deux travails ? C’est possible ça ? Dans le besoin ? C’est censé vouloir dire quoi ? C’est une expression peut-être ? Vous avez beaucoup trop de ses expressions dans votre monde, pourquoi ne pas aller à l’essentiel ? Partagé la note ? Je ne sais pas trop…

Je réfléchissais ne trouvant pas ça normal selon moi. Elle m’offrait des livres et prenait son temps pour me faire visiter les lieux, c’était la moindre des choses que j’offre le repas, non ?

Un rendez-vous galant ? Je ne sais pas du tout ce dont il s’agit mais on à qu’à dire que oui je t’invite à un rendez-vous galant. Faisons ça, cela me dit bien dis-je en souriant n’ayant vraiment aucune idée de ce dont il s’agissait.

Mais honnêtement entre nous, je pense que même si j’avais su la signification je l’aurais tout de même invité à ce rendez-vous, vous ne pensez pas ? ~

On arrivait assez rapidement sur la place des tavernes avec la grande fontaine. J’avais sa main dans la mienne et je ne m’en apercevais que maintenant. Cependant, je ne savais pas trop si c’était une bonne ou une mauvaise chose. Comment c’était perçu ce genre de geste ? Je finis par lui lâcher la main, pas parce que j’en avais envie, mais parce que j’aperçus un enfant pleurer et que c’était une vision que je ne supportais juste pas. Je souriais tendrement au petit garçon tandis qu’on décidait avec Harmonie de l’aider à retrouver sa mère.

Grande sœur Harmonie c’est la meilleure. On va retrouver ta mère en un rien de temps petit dis-je un sourire dans la voix.

Je le prends rapidement sur mes épaules et il me fait savoir que ça lui plait tandis qu’il joue avec ma corne. Tiens ça faisait une deuxième personne qui ne trouvait pas ma corne immonde. Après tout, Harmonie n’avait rient dit sur elle donc c’est qu’elle ne la dérangeait pas, j’imagines.

Il raconte par la suite son histoire de comment il s’était retrouvé là. Ah oui, s’il venait du marché normal qu’il ne retrouve pas sa mère. Cela faisait une petite trotte entre le marché et ici. Je souriais en me disant qu’il avait suivi un chien. Les animaux avaient décidément un grand pouvoir ici, non ? En tout cas, les plus jeunes avaient l’air de les adorer et se laissait facilement distraire par eux.

Direction le marché alors petit bonhomme accroche toi bien ! dis-je en commençant le chemin.

Je laissais passer Harmonie devant et souriais me disant qu’elle était douée comme guide pour finir. C’était même instinctif chez elle.

Tu vois au final, tu semblais incertaine d’être mon guide, mais c’est grâce à toi qu’on va retrouver le marché.

Je marchais plus vite afin de revenir à sa hauteur. Pas que de mater son dos et sa chute de rein était désagréable. D’ailleurs je n’avais jamais fait ça avant mais je découvrais que je pouvais clairement apprécier la vue d’une femme de dos, en tout cas d’Harmonie c’était sûr…Bref, je me recentrais en rougissant et arrivait à ses côtés. On passait devant un stand et je souriais avant de m’arrêter.

On se prendrait pas une glace ? T’en veux une, petit homme ? Et toi Harmonie ?

Le gamin semblait tout à fait ravi de l’idée et je n’attendais pas l’avis d’Harmonie vu que le gamin me faisait tourner la tête en direction de l’échoppe. Je rigolais et lui pris une glace que je lui tendis avant d’en prendre une au chocolat, pas trop grosse, me disant que de base on allait manger un bout avec Miss Lapine.

Je revins à la hauteur d’Harmonie tandis que le petit homme se faisait une ventrée de sa glace et tendait la glace au chocolat à la jeune femme.

Tiens, il me semble que tu es du genre gourmande si je ne m’abuses ?
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Nous ne sommes pas des héros


Il m’en dit un peu plus sur le fonctionnement de son monde. Au vu de ce qu’il m’avait dit, le fait que son peuple soit barbare ne m’étonne pas. Il y en a beaucoup des comme ça. Pour beaucoup, il est difficile pour eux de s’acclimater à Portalia. Je comprends un peu mieux sa réaction de tout à l’heure. Comment réagir autrement, quant à chaque quoi de rue, on a peur de mourir ? On marche l’un à coté de l’autre en riant quand je lui dis de m’appeler chef autant qu’il veut. J’hausse les épaules toujours de bonne humeur.

Si je dois m’attribuer un titre, ça serait Grande Impératrice de la connaissance.

Je prends une voix haut perchée avant de redevenir la vrai moi. Je le rassure sur le fait que ce n’est pas deux livres qui allaient me ruiner et il semble surpris et un peu perdu face à la phrase que je lui ai dite. C’est quand on rencontre des nouvelles personnes qu’on se rend compte de tout ce qu’on connait nous-même. Cela nous force à revoir notre position sur bien des choses et surtout se mettre à la place de l’autre.

Je travaille a mi-temps pour la guilde et je tiens ma boutique. Et être dans le besoin, veut dire manquer de quelques choses, que ce soit d’un toit, de l’argent, se nourrir etc.

Devoir toujours tout expliquer, cela peut être épuisant et soulant pour certaines personnes. C’est pour ça, que certains membres de la Guilde n’aime pas accueillir les nouveaux. Personnellement, cela ne me dérange pas. Enfin, je dois avouer que parfois j’ai des jours sans où cela m’agace. Mais de manière générale, transmettre mon savoir et échanger avec les autres est une chose que j’aime. Après tout, je suis un puit de savoir.

Quand je parle de rendez-vous galant, il accepte sans savoir ce que c’est. Je le savais ! Il est adorable mine de rien. Je le regarde du coin de l’œil avant de lui expliquer donc ce qu’il venait d’accepter.

Un rendez-vous galant c’est quand deux personnes qui se plaisent font une sortie ensemble.

En tout cas le sujet de conversation et notre attention change bien vite quand on croise la route d’un petit garçon en pleure qui semble perdu. Rapidement, Ryuusei le prend sur ses épaules, ce qui semble amuser le petit garçon qui ne pleure plus. Je lui demande ce dont il se souvient et nous prenons donc le chemin vers le marché. Je prends les devants pour guider la petite troupe derrière moi. Le dragon me fait remarquer d’ailleurs, que je semble très bien savoir où nous devions aller. Je me mets à rire et le regarde en tournant légérement la tête.

Il y a des chemins que je connais par cœur, donc ça aide forcement. Après c’est surtout les coins moins fréquentés dont j’ai du mal à retenir le chemin. Ou alors, j’oubli tout simplement quand je ne l’ai pas pris depuis longtemps. Le comble pour une fille qui retient tout ce qu’elle lit !

Je me mets à rire, me moquant de moi-même. C’est important de savoir faire preuve d’autodérision. Être sûr de soi tout le temps et être persuadé qu’on est la meilleure, ce n’est pas drôle. Je profite de cette petite marche et tend l’oreille pour être sûr que le jeune dragon et notre aventurier en herbe me suivent toujours. J’entends les pas se rapprocher avant de le voir apparaitre à coté de moi. Il me propose de prendre une glace pour la route.

En soit, mon coté responsable veut dire non, car ce n’est pas une heure pour manger une glace. Mais il est déjà trop tard. Le petit garçon est tout excité à l’idée de pouvoir en manger une. Je lève les yeux au ciel en souriant, alors que mon acolyte et déjà entrain d’acheter de quoi nous remplir la pence. Quand il revient vers moi, je peux déjà voir le petit garçon savourer sa glace en faisant couler quelques gouttes dans les cheveux du dragon.

Cela me fait rire et je prends celle qui me tend en le regardant avec beaucoup de tendresse. Nos doigts se frôlent quand je prends le cornet et un frisson me parcours. Je l’ignore au fond de moi, me disant que cela devait être la légère brise qui venait de souffler.


Je te remercie, en plus c’est mon parfum préféré.

Je regarde dans mon sac et en sors un petit mouchoir en tissu que je donne au garçon pour qu’il puisse limiter les dégâts du haut de son perchoir.

Par contre, je pense que tu es bon pour une bonne douche. Il t’a fait un champoing à la glace vanille.

Nous reprenons la route dans la bonne humeur. Plusieurs commerçant sont toujours ouvert et je n’hésite pas à m’arrêter pour leur demander s’ils n’ont pas vu une femme cherchant un enfant. Tous me répondent que non. J’en déduit qu’elle n’a pas dû quitter le marché, où alors elle est partie dans l’autre sens.



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J’espérais qu’elle comprendrait aussi mieux ma réaction du katana sous la gorge. Vu comment mon peuple était c’était assez flagrant que ça puisse arriver ce genre de choses…Ayant toujours connu plus ou moins un climat de violence, je devais bien avouer avoir un peu de mal à vivre autrement que dans celle-ci. Fallait que je trouve le temps de m’adapter. Et je pense qu’elle pourrait clairement aider. Elle était gentille et taquine ce qui faisait du bien en soi. Je rigoles doucement quand elle parle d’un titre plus prestigieux.

Rien que ça Oh Grande impératrice de la connaissance dis-je tandis que je m’inclines en disant cela.

Courber l’échine c’était quelque chose de courant pour moi. Pourtant c’était bien la première fois que je le faisais parce que j’en avais envie et non par contrainte. Ayant un lien mental avec mes congénères qui agissait entre nous en termes d’alpha et d’oméga. Quand un Alpha ou un bêta avait tendance à nous donner des ordres à nous les Omégas, on ne pouvait qu’acquiescer sans rien pouvoir faire d’autres. Je me demandais si cette connexion pourrait être un frein ici avant de me dire que l’on s’en fichait en fait car j’étais le seul de mon monde présent ici. J’haussais les épaules mettant ce sujet de côté.

Oh ok grande Impératrice ~ En fait quand on y penses ça te va pas si mal en fait par contre l’air hautain ça ne te va pas du tout dis-je en souriant malicieusement.

J’ai toujours peur de la lasser avec mes questions pourtant elle prend toujours le temps de me répondre avec douceur et ça me faisait vraiment plaisir. Elle semblait même amusée par certaines questions en plus. Dans mon monde, on m’aurait ignoré ou frappé à cause de mon ignorance. Comme quoi, plus j’y réfléchissais et plus j’avais envie de rester ici.

On parle ensuite de rendez-vous galant et elle m’explique finalement ce que je venais d’accepter sans sourciller. Je la regarde en penchant la tête prenant mon menton entre mes doigts songeur.

Je vois pas le souci du coup, tu me plais, tu es gentille, belle et intelligente tout en étant très cultivée. Tu pousses clairement au respect, faudrait être pas net pour qu’une fille telle que toi ne me plaise pas, si ?

Je souris de manière enfantine.

Je ne peux pas te dire si je t’aimes ou non, comme on en a discuté ça reste compliqué encore pour moi comme concept. Cependant, ça n’empêche pas de faire des sorties ensembles, si ? Tu peux toujours m’envoyer balader si à un moment je te lasse avec mes questions d’ignorant dis-je pratiquant l’auto-dérision.

Après tout, en passant du temps avec elle je finirais par savoir ce que sont mes sentiments envers elle. Et tant qu’elle ne s’ennuyait pas avec moi on pouvait continuer de discuter ensemble. Un enfant perdu nous coupa dans notre élan d’aller manger. Je n’avais pour le moment plus faim. Tant que cet enfant n’aurait pas retrouver sa mère je ne me sentirais assez bien pour cela. Il me rappelait un peu moi. Hors de question de le laisser seul à pleurer sans rien faire.

Fait aux autres ce que tu aimerais bien que l’on te fasse. J’aurais été à la place de ce petit homme j’aurais voulu que l’on m’aide donc c’était tout vu du coup. D’ailleurs Harmonie était d’accord avec moi sur la question. Le petit garçon semble bien mieux et en meilleur forme une fois sur mes épaules. Je pense que de savoir qu’il n’est plus seul pour retrouver sa mère l’aide beaucoup et le rassure. Je souris content d’arriver à l’apaiser ne serait-ce qu’un peu. Je fais une remarque d’ailleurs à Harmonie quand on prend le chemin de là où il aurait perdu sa mère à la base. Elle se retourna bien vite ne pouvant pas ne pas répondre à cette remarque.

Pas faux, si tu connais les chemins les plus fréquentés c’est déjà ça, on ne peut pas dire que j’ai forcément cet atout en poche. Mais je compte sur toi pour m’aider à l’avoir dis-je en lui faisant un clin d’œil complice.

On marche pendant quelques minutes jusqu’à ce que je voie une échoppe intéressante et va jusqu’à la hauteur de la jeune femme afin de lui demander ce qu’elle en pensait. J’avoue ne pas attendre sa réponse mais en même temps le petit homme sur mes épaules était trop excité et bougeait comme s’il avait un ver dans le popotin donc j’ai pris la liberté de choisir pour nous tous. Enfin, j’avais pris une glace pour le petit homme et pour elle. C’était une gourmande après tout, on en avait parlé et elle adorait le sucré donc ça lui plairait surement. J’avais pris le parfum standard me disant que ce serait sûrement une valeur sûre tandis que le bonhomme choisi sa glace à la vanille.

Quand je lui tends elle la prend et nos doigts se touchent. Je frémis à ce toucher et essayes de plonger mon regard dans le sien mais elle semblait concentrer sur sa glace. Aurais-je fait quelque chose de mal ? Ou bien alors j’avais été le seul à ressentir ça ? Sûrement, je crois que je me fais des films sérieux…Toute cette conversation sur les sentiments amoureux qu’on a eu m’ont beaucoup perturbé c’est certainement ça. Je fais un amalgame. Faut que je réfléchisse à tout ça à tête reposée.

Je souris quand elle me fit savoir que c’était son parfum préféré. Au moins, j’avais bien choisi. Par défaut certes, mais bien choisi quand même.

Tant mieux tu l’apprécieras d’autant plus alors.

Je la vois sortir un mouchoir de son sac et elle le donne au petit avant de me faire savoir qu’une douche ne serait pas de trop vu qu’il m’en mettait partout dans les cheveux. Je rigolais doucement.

Pas bien grave. L’essentiel c’est qu’il apprécie sa glace et que l’on retrouve sa mère. Mes cheveux c’est accessoire dis-je haussant les épaules.

On continue notre route par la suite et Harmonie s’arrêtes assez souvent pour savoir si une dame n’était pas passé par là en cherchant son fils. Je la laissais faire le tour des échoppes tandis que je demandais au gamin s’il voyait sa mère par moment. Pour le moment il n’y avait pas de résultat probant. Puis des cris se firent entendre plus loin dans une ruelle malfamée. J’allais doucement jusqu’à la ruelle assez surpris et curieux tout en ayant peur de ce que j’allais trouver. Je resserrais ma prise sur l’enfant tandis qu’une femme débarqua de la ruelle en courant et se mit derrière moi sans attendre. J’étais un bouclier humain semble-t-il vu les hommes qui approchaient.

Le gamin sur mes épaules s’agitait tandis qu’il criait Maman. Je le fis descendre et il alla dans les bras de la femme sans attendre. Je regardais Harmonie en souriant tandis qu’ils s’étaient retrouvés.

Allez ma jolie viens avec nous. On voulait juste s’amuser un peu. Tu pourras retrouver ton gosse après, juste une heure ou deux ce n’est pas grand-chose… dit-il tout en rigolant grassement ses potes l’accompagnant.

Je m’approchais d’eux la main sur mon katana, le pouce prêt à dégainer mon arme.

Elle ne semble pas avoir donner son accord. Donc je vous prierais messieurs d’aller voir ailleurs.

T’occupes pas de à ça le blanc-bec. Ce n’est pas à toi qu’on a causé.

Ils commencent à bouger pour aller chercher la jeune femme derrière moi et je soupire me pinçant l’arête du nez en signe d’agacement avant d’ouvrir l’œil d’un coup utilisant ma capacité.

Je pourrais vous découper en menu morceau sans que vous ne puissiez rien y faire là maintenant ~ dis-je un sourire en coin.

Ils commencent à paniquer et s’agiter sans pour autant réussir à bouger.

Ma capacité vous empêches de bouger. Je vous conseille vivement de repartir de là où vous venez gentiment. Je ne vous ferais pas de cadeaux si vous insistez surtout qu’il faut savoir que la fille lapine derrière moi est la fille de notre fameux Sergent Rex, vous ne voudriez pas vous attirer d’ennui inutilement, si ?

Je voyais leurs jambes trembler et ma capacité finit par s’évanouir les laissant mettre de leurs mouvements de nouveau. Ils tombèrent à genoux comme de vulgaires poupées de chiffons.

Disparaissez !

Ils ne demandèrent pas leurs restes. Ils n’étaient pas certains de ce que je disais et surtout de la véracité de mes informations mais le Sergent Rex était bien assez connu et redouté pour les faire fuir comme des rats. Je souris et reviens vers Harmonie et la petite famille. Ceux-ci nous remercient et finissent par partir. Se retrouvant seuls avec Harmonie je rigole doucement.

Ton père leur à vraiment foutu les boules alors qu’il était même pas là. Il est sacrément puissant, tu ne trouves pas ?

Je souris.

Toujours partante pour un dîner en ma compagnie malgré le shampoing à la vanille ?

Je ne savais pas si elle en aurait encore envie et comment lui en vouloir si ce n’était pas le cas ? On avait des circonstances atténuantes après tout. Mais je ne pensais pas qu’une journée que je pensais si calme avec ma sortie à la libraire, aurait tournée en tant de péripéties…
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descriptionNous ne sommes pas des héros ♫ [PV : Harmonie & Freya] (Terminé) EmptyRe: Nous ne sommes pas des héros ♫ [PV : Harmonie & Freya] (Terminé)

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La suite de tes aventures commence ici. Cela fait déjà quelques temps que tu as été transportée à Portalia. Si la transition a été dans un premier temps particulièrement difficile, tu commences à te faire à ta nouvelle vie. Les alentours commencent en outre à t’être familiers, et tu reconnais les visages de tes camarades de guilde. S’il y a une chose que tu as appris bien vite, c’est que ton statut et tes prouesses d’antan n’ont plus aucune importance dans ce monde. Ta fierté en a-t-elle pris un coup sec, tu n’as d’autre choix que de prendre ton mal en patience puisque tu n’as pour le moment aucun moyen de retourner chez toi. Tu n’es donc pas encore sortie de Portalia, ayant connaissance du fait que des créatures démoniaques trop puissantes pour toi soient susceptibles de rôder dehors. Avant de gravir les échelons de la société, il va te falloir à nouveau t’entraîner et prouver ta valeur, tu en es bien consciente.

Une autre problématique est également soulevée, t’apportant quelques tracas ; tu n’as pour le moment jamais croisé la trace de ton promis, raison première de ta venue ici. Si tu étais il y a quelques temps certaine de pouvoir le retrouver ici, tu commences à douter à mesure que le temps passe, à te demander s’il n’aurait finalement pas trouvé moyen de sortir de ce monde. Tu en viens même à t’interroger s’il serait possible qu’il soit au courant que tu es à sa recherche et cherche en réalité à se défaire de ton emprise. Une fois de plus, il s’agit d’une affaire où tu dois prendre ton mal en patience. Tu persévères, guettant tous les indices se présentant à toi, convaincue de pouvoir un jour parvenir à tes fins. Tu es en outre loin de te douter que tu es sur le point de toucher au but.

Tout ceci nous amène en ce jour à ta patrouille matinale aux alentours de la ville. L’expression sérieuse, le visage fermé, tu ne salues personne. Tu sembles indifférente à l’activité joyeuse de la ville. Certaines habitudes ne changeant guère, tu ne t’es pas fait d’amis en arrivant ici. Tu as pour le moment été étonnamment discrète, obéissant aux ordres de tes supérieurs, effectuant les tâches confiées. Tu ne perds toutefois pas ton objectif de vue. Si tu as pris tes marques, tu n’es pas encore chez toi, pas encore fait de Portalia ton territoire. Tu évites donc pour le moment de te faire remarquer.

Lorsque le soleil est à son zénith, tu te diriges vers les tavernes, équipée de ta bourse. C’est une habitude de ta part, et ce depuis que tu es arrivée ici. Non seulement tu te prépares à chercher un repas, mais en plus tu t’apprêtes à récolter des informations, les tavernes étant riches en rumeurs en tout genre. Cela est-il un moyen de poursuivre discrètement ton enquête, tu es restée sans nouvelles intéressantes depuis un bon moment. Cette fois pourtant, les choses s’apprêtent à changer sans que tu t’en doutes. Ton attention est effectivement bien vite attirée un bruit, et en tournant la tête tu vois quelques gaillards chahutant une femme et son enfant.

« On dirait qu’il y a du grabuge. » murmures-tu comme pour toi-même.

Tu saisis la poignée de ton épée, prête à intervenir. Tu t’approches d’un grand pas. Tu t’arrêtes net en découvrant l’homme borgne gérant la situation, comme immobilisée toi aussi par son regard perçant. Tu es prise de cours. En effet, malgré son étrange peau pâle, tu crois reconnaître en sa corne un autre Drakenmayer.
Tu ne bouges pas d’un iota, même lorsque tu vois les hommes s’enfuir. Ta paralysie semble se prolonger plusieurs secondes ; tu te trouves sous le choc de la réalisation. Aussi paradoxal cela puisse paraître, tu n’as jamais rencontré Ryuusei. On te l’a pourtant bien souvent décrit : grand, peau pâle, yeux rouges et cheveux blancs. Tu n’en as pas l’entière certitude, mais l’homme correspond parfaitement à la description de ton esclave.
Tu restes là quelques secondes avant de te ressaisir, t’avançant vers l’homme-dragon et la femme-lapin d’un pas assuré.

« Tout va bien ? » t’enquis-tu, regardant tour à tour les protagonistes de la scène.

Tu as vaguement salué ta camarade de guilde d’un signe de tête, ton attention toute portée sur l’homme l’accompagnant.

« Qui est-ce ? »

Le ton que tu emploies est autoritaire, presque impérieux. Tu exiges bien cette information. D’un point de vue extérieur, on pourrait presque croire que tu accuses ton interlocuteur d’être la source du problème. Ce n’est pourtant pas la méchanceté mais bien l’émotion qui guide ton attitude. Après des jours de recherches et un changement de monde, tu penses avoir enfin atteint ton objectif.
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Harmonie Y. Rex
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Nous ne sommes pas des héros


On plaisante tout les deux sur le chemin de la taverne. C’est agréable de parler avec lui et simple. Et l’avantage non négligeable c’est qu’il n’est pas impressionné par qui est mon paternel. Ce point est non négligeable. D’ailleurs en parlant de fréquentation et de discutions, on vient à parler de rendez-vous galant. J’essaye de lui expliquer simplement ce que cela peut être.

Sa réaction me surprend agréablement. Par son naturel et sa simplicité il dit simplement ce qu’il lui passe par la tête, ainsi que des compléments à mon encontre. J’en rougis un peu, trouvant qu’il exagère. Venant de quelqu’un d’autre, je l’aurais traité de menteur. Qu’il dit ça juste pour bien se faire voir et se faire mousser. Mais malgré le peu de temps que j’ai déjà passé avec lui, je ne doute pas de sa sincérité. Il n’a aucun filtre, que ce soit pour dire des choses positifs ou négatifs. Il est quelqu’un d’entier.

Même s’il n’est pas clair dans sa tête su comment il me voit, ce qui est normal d’ailleurs ! Il espère pouvoir continuer de sortir ensemble de temps en temps. Je lève les yeux au ciel en riant avant de lui donner un petit coup d’épaule qui ne le fait même pas bouger de quelques millimètres.

Bien sûr ! Les sorties entres amis sont possible et ne t’inquiète pas tu ne m’embêtes pas avec tes questions. Tu es loin d’être ignorant. Bien au contraire.

Je pourrais partir dans un long débat sur la différence entre quelqu’un d’intéressé comme lui et un ignorant. Mais cela risque d’être ennuyant comme sujet de conversation. En plus, me connaissant, je vais partir toute seule dans mon délire et le pauvre ne pourra même pas en placer une. Parfois, quand je me mets à parler, on ne m’arrête plus. Cela fait partie de mes défauts. Cela arrive souvent quand je fais la morale à quelqu’un aussi.

En tout cas cette balade à deux se transforme en balade à trois, ou plutôt à un sauvetage. On déambule dans les rues, à la recherche de la maman perdue. Ryuusei nous offre au petit bonhomme et à moi une glace chacun et je le remercie avec mon plus beau sourire. Il me plait de plus en plus celui-là. Je lui signale juste qu’il à le droit a un champoing à la glace, mais cela ne semble pas le déranger le moins du monde.

Notre échange bon enfant est à nouveau perturbé par des bruits dans une ruelle. Sans réfléchir le dragon si dirige. Je le suis à grande enjambée, heureusement que je suis assez rapide pour un lapin ! On tombe sur une agression sans plus de forme. Le petit garçon reconnait sa maman et l’appelle. Cette diversion d’ailleurs permets à la femme de se libérer de ses agresseurs, alors qu’elle vient vers nous pour prendre son fils dans ses bras.

Je laisse le dragon gérer, tout en tendant une oreille quand même. Je me positionne devant le garçon et sa mère pour les protéger et leur boucher la vue au cas où. Ils sont dos à moi, alors que je regarde l’altercation entre Ryuusei et les deux gars. Au début ils font les gros bras, mais je vois leurs expressions changer sans vraiment comprendre pourquoi sur le coup.

Heureusement, l’homme qui m’accompagne explique qu’ils sont simplement paralysés grâce à lui. Et bien ! C’est pas mal je trouve. Je me mets à rire, alors que je sors une petite dague de ma ceinture.

Je peux m’occuper de vous aussi moi-même si vous préférez mes petits choux.

Rapidement, ils tombent a genoux et il ne faut pas longtemps pour qu’ils disparaissent à la demande de mon camarade. Je range ma dague et me tourne pour m’assurer du bien être de la jeune maman qui nous remercie en serrant son fils contre lui. Je me retourne pour sourire à Ryuusei.

Non mais mon père est omniscient, il est partout et il sait tout.

Je l’entends m’inviter pour la suite et je lui tapote l’épaule pour lui faire comprendre de patienter. La femme nous serre contre elle. Je ne m’en formalise pas, alors que je me rends compte, que j’ai lâché ma glace au sol. Mince alors…

Une voix inconnue se fait entendre. Je lève la tête et regarde la femme aux cheveux flamboyant qui vient de nous rejoindre. Elle hoche à peine la tête vers ma direction avant de regarder l’homme qui m’accompagne comme s’il était un voyou. Je fronce les sourcils, alors que la mère lui répond.

Oui..oui tout vas bien…ses jeunes gens ont retrouvé mon fils et ils m’ont aidé…encore merci…

Je pose ma main de manière bienveillante sur l’épaule de la mère et lui sourit avant de me tourner vers la nouvelle venue. JE fais un pas en avant et la toise.

D’abord bonjour et avant de s’adresser d’une manière aussi mal polie la moindre des choses c’est de présenter non ? Je suis Harmonie membre à mis-temps de la Guilde et vous êtes ?

Je ne précise pas plus, puisqu’elle n’a pas besoin de le savoir. JE croise les bras sur ma poitrine attendant qu’elle réponde. Je n’ai pas l’intention de lui donner la réponse qu’elle souhaite. C’est-à-dire l’identité de Ryuusei. C’est elle qui arrive comme ça en mode, « regardez-moi ». C’est à elle de décliner son identité la première.




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Ryuusei Ichimonji
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Ah là là, c’était vraiment cool de passer du temps avec cette fille. Et elle acceptait tout de moi. C’était vraiment une chose que j’avais du mal à appréhender mais qui faisait du bien. D’ailleurs elle me faisait savoir qu’on pourrait continuer de sortir entre ami et je souriais content de ce simple fait. Mais l’humeur chill du moment passe vite à autre chose avec les autres gars qui harcèle la mère du petit qu’on était justement en tain d’aider.

Bon au moins quelque chose qui ne changeait pas entre mon monde et celui-ci c’est qu’il y avait toujours des pleutres pour agresser les faibles à plusieurs. La majorité était là en mode gros bras sans cervelles. Franchement, c’était abusé ces gens qui se mettaient à plusieurs pour harceler quelqu’un d’autres. C’était tout sauf courageux, il n’y avait que les lâches pour faire un truc pareil. Quand on est un homme un vrai on fait face et surtout on prend un adversaire à sa mesure et on ne se ramène pas en surnombre. Ce type de personnes me dégoûtaient. Pour autant j’avais choisi de les faire fuir plutôt que de les tabasser. D’un car j’étais plus qu’un simple barbare, et de deux il y avait un gamin avec nous et je ne voulais pas lui montrer le mauvais exemple.

Je ressens quelque chose de familier quand j’en finis rapidement avec eux. Je me retourne vers Harmonie et les autres souriant comme si de rien n’était.

Ton père c’est un dieu oui. En tout cas, il a une renommée assez importante pour faire fuir les gens sans être là, c’est plutôt cool.

J’avais envie d’aller plus loin maintenant que cette histoire était réglée mais elle me tapota l’épaule afin de me faire patienter. D’ailleurs la mère de famille nous pris dans ses bras à tour de rôle et je fus paralysé ne sachant pas trop bien ce que je devais faire de mon côté. Je me contentais de la laisser faire attendant que ça passes…

Mais je ressentais comme un sentiment d’oppression soudain. Je ne comprenais pas vraiment le pourquoi du comment. C’était bizarre comme sensation et je ne l’avais encore jamais ressenti. On était en train de discuter sur le point de tous se quitter retournant chacun à ses choses à faire quand une femme nous interrompit tous. La mère de famille lui fit part du fait qu’on l’avait aidé et qu’à présent tout allait pour le mieux. J’y allais moi-même de mon petit commentaire.

Le pire a été éloigné disais-je souriant avant de voir la personne en face de moi…

Je la détaillais et plus je la regardais plus je me disais qu’elle était bel et bien de mon monde. D’ailleurs son ton était assez dur. Sans même vraiment savoir pourquoi je sentis que l’oppression venait d’elle. Comme si nous avions une sorte de lien tous les deux. Dans ce monde les rangs sociaux n’avaient aucun impact pourtant je me sentais telle une merde face à elle…Comme si j’étais de nouveau dans mon monde…Mon sourire disparut rapidement tandis que je pâlis. Vous allez me dire tu es déjà pâle comme une merde de laitier. Mais là c’était encore pire en fait. C’était un peu l’expression : je ne sais pas à quelle sauce je vais être mangé, mais je sens que ça ne va pas me plaire quoi…

La mère et son fils prennent congés et on se retrouve juste tous les trois. Elle semble connaître Harmonie et la salue rapidement avant de me regarder de nouveau et de demander qui j’étais. J’imagines qu’elle est de la guilde si elle connait miss Lapine. Merde…ça craint, genre vraiment ça ne sent pas bon. Mon corps réagit en frissonnant tandis qu’une boule se forme encore dans mes entrailles, en mode les ennuis arrivent. Juste je ne savais pas à quel point ça allait être la merde…Et c’était encore plus chiant car pour finir je n’avais aucune idée de qui était cette femme. Trop d’inconnues d’un coup là…

Harmonie voit bien que je ne suis pas forcément en état de parler alors elle s’avance en toisant la nouvelle venue qui avait une allure imposante soi dit en passant. Dans le sens, sa prestance était assez grande. En tout cas, ma camarade lapine ne se laisses pas démonter et s’impose face à elle, lui faisant savoir que la politesse ce n’était pas pour les chiens et qu’elle pourrait au moins avoir l’amabilité de dire bonjour. Lui faisant savoir que ça pouvait être intéressant de se présenter avant tout autre chose. La nouvelle venue avait posé une question avec un ton qui imposait une réponse pourtant Harmonie n’en avait rien à faire. Faut dire qu’elle avait été à bonne enseigne avec son père, donc elle était loin d’être impressionnable en claquant des doigts.

Je la regardais avec une certaine admiration même si je sentais encore mes mots coincés dans ma gorge. Je ne savais pas du tout quoi faire. Même si je n’en avais pas spécialement envie, les mots finirent par se débloquer comme si elle avait une certaine autorité sur moi invisible pourtant bien là.

Je m’appelles Ryuuseï Ichimonji pour ma part. Aventurier.

Mais putain mais non ! D’où tu causes sans mon consentement vilaine bouche ? Déjà qu’Harmonie à pas décliner mon identité, exprès, là je viens de tout foutre en l’air. Mais ce n’était pas ma faute je le jure ! Je ne sais pas ce qu’il se passe c’était plus fort que moi…Elle a exigé une réponse et même si je n’en étais pas le destinataire, j’ai ressenti comme si j’avais le devoir de répondre. Est ce que c’était ça le pouvoir d’un alpha sur un oméga ? Car clairement elle était un alpha elle, vu sa posture, sa façon d’être et tous les attributs dragons que l’on pouvait voir, elle était tombée dans la branche des riches…

Nan vraiment plus ça va et plus je crains le pire. On ne peut pas juste me laisser tranquille et mener ma vie ?
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descriptionNous ne sommes pas des héros ♫ [PV : Harmonie & Freya] (Terminé) EmptyRe: Nous ne sommes pas des héros ♫ [PV : Harmonie & Freya] (Terminé)

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L’action s’enchaîne. Tu ne fais même pas attention à la mère de famille qui s’éloigne tant la nouvelle te frappe. Tu dévisages l’homme aux cheveux blancs un bon moment. Ton cœur n’a fait qu’un bon dans sa poitrine lorsque ce dernier a docilement décliné son identité. Un furtif sourire est apparu sur ton visage, tantôt inexpressif ; présage-t-il seulement quelque chose de bon ?

Tu détaches ton regard du prénommé Ryuusei pour pivoter vers dame lapin. Vos regards autoritaires s’affrontent un moment, rendant l’atmosphère électrique. Tu ne te serais pas attendue à ce que quelqu’un te défie de la sorte, encore moins un si petit bout de femme. Tu reconnais néanmoins son courage à sa manière de ne pas flancher. Toi qui as tant l’habitude des coutumes de Drakenmarg, tu te serais attendue à voir tout le monde plier sous ton regard d’alpha. Les règles du jeu ont beau être différentes à Portalia, tu as comme l’impression de ne pas avoir affaire à n’importe-qui. Tu fronces légèrement les sourcils, rassemblant des morceaux de mémoire sur l’identité de la jeune femme. Si tu l’as déjà aperçue dans les couloirs de la guilde sans que cette dernière ne te remarque particulièrement, c’est bien la première fois que tu lui adresses la parole. Des discussions échangées, tu te souviens alors qu’il s’agit en réalité de la fameuse fille du sergent Rex, expliquant sans aucun doute l’autorité qu’elle dégage.

Si cela ne fait guère longtemps que tu es arrivée ici, le nom du sergent Rex ne saurait t’être inconnu, est-il presque considéré comme une légende vivante à Portalia. Quand bien même tu ne sais pas grand-chose sur sa fille, ton raisonnement de Drakenmayer l’élève par ascendance à un haut niveau, sans doute même celui d’une égale. Tu ne peux lui manquer de respect en l’ignorant, tu le sais très bien. Te connaissant, le simple fait qu’elle ait attiré ton attention signifie beaucoup de ta part. Réalisant à quel point tu t’es approchée de tes interlocuteurs, tu recules d’un pas. Tu n’es pourtant pas le moins du monde gênée par les regards curieux qui se posent sur vous, tu fais cela uniquement par égard envers la fille du sergent. Ton regard, quant à lui, perd de son intensité.

« Veuillez me pardonner, je pensais que vous me connaissiez déjà. » réponds-tu à Harmonie d’un ton plus courtois.

Sans être franchement amicale – s’il est au moins possible que tu le sois –, tu as tout de même bien vite rectifié ton attitude. Le tact et la diplomatie sont des qualités te manquant peut-être encore ici, ainsi as-tu été plus éduquée pour la guerre que pour les beaux discours. Tu ignores pour le moment Ryuusei, tout pâle qu’il est à côté de dame lapin. Vous avez beaucoup de choses à régler ensemble, mais tu n’es guère pressée pour le moment ; as-tu la certitude que maintenant que tu l’as trouvé, il ne s’échappera plus.

« Je me nomme Freya Bloodjörn, également membre de la guilde. Je suis arrivée à Portalia il y a peu, je viens d’un pays lointain nommé Drakenmarg. »

Tu te contentes d’une présentation des plus sommaires, guère bavarde. Tu ignores si Harmonie a entendu parler de ton monde, ignores ce qu’elle fait en compagnie de ton esclave. Peut-être l’homme aux cheveux blancs a-t-il appris vos fiançailles et réellement fui. Si tel est le cas, tu sais qu’il s’est donné beaucoup de peine pour rien car nul ne peut échapper aux serments de Drakenmarg, ici ou ailleurs, es-tu toi-même capable de sentir le puissant lien mental vous unissant.
Tu te retournes ainsi vers Ryuusei, le regard sévère d’une adulte réprimandant un enfant. Tu guettes sa réaction, surveilles le moindre signe de rébellion dans son attitude. Pour le moment, tu le trouves bien plus pris au dépourvu que défiant.

« C’est donc toi Ryuusei ? On m’a annoncé que tu m’as été promis, mais tu as disparu sans rien dire. Comment t’es-tu retrouvé ici ? » tu ajoutes à l’intention d’Harmonie, « J’espère qu’il ne vous a pas importunée. »

Si le ton que tu as employé s’est adouci lorsque tu t’es adressée à la fille du sergent Rex, le voici à nouveau dur comme de la pierre. Cela ne relève pratiquement plus de la question ; tu exiges à nouveau l’information. Tu places une main sur ta hanche, preuve de ton mécontentement. Le changement d’attitude est drastique, preuve de ton manque de considération pour l’oméga se tenant en face de toi. On te l’a enseigné bien souvent ; ce dernier n’est là que pour te servir.

« Je suis venue te chercher. »
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Nous ne sommes pas des héros


Avec l’arrivée de la nouvelle, la bonne humeur du moment se dissipe bien rapidement. Je n’aime pas le ton qu’elle emploi pour parler à Ryuusei, ni même son regard. J’ai comme un mauvais présentiment. La maman nous quitte rapidement avec son fils, nous laissant donc à trois. On se regarde, alors que je lui fais remarquer son impolitesse. Même si elle est plus grande que moi, je la toise. Il m’en faut plus pour me faire peur.

Je me retourne vers le dragon derrière moi quand il se présente, presque par automatisme. Je lève un sourcil perplexe. Il n’a pas bonne mine il est encore plus pâle, si c’est vraiment possible. J’ai l’impression qu’il ne peut pas bouger, comme il a fait tout à l’heure avec les agresseurs.

En tout cas, quand je lui réponds elle m’analyse durant quelques minutes avant de se radoucir tout de suite. Elle s’excuse même. Bon c’est déjà un début. Elle se présente et j’essaye de retenir son nom dans un coin de ma tête. Avant même qu’elle dise d’où elle vient, je me dis à moi-même que je dois aller voir son dossier pour vérifier un peu à qui on à affaire. Mais quand elle dit venir de Drakenmarg, les yeux s’ouvrent en grand et s’illumine. Dans un premier temps, je me dis que c’est une chance pour en savoir sur le monde de mon nouvel ami. Je me retourne vers lui en souriant et lui prend la main.

Tu te rend comptes ? C’est su…per…

Quand je vois l’expression sur le visage de Ryuusei, la mienne change aussi. Finalement, ce n’est pas une bonne chose. Et si elle faisait partie de ceux dont il voulait se venger ? C’est peut-être pour ça qu’il agit si différemment soudain. JE ne lâche pas la main du dragon. JE me tourne pour la regarder alors qu’elle s’adresse à Ryuusei et là, je suis sur le cul. Son promis ? C’est quoi se bordel !

Je repense à ce qu’il m’a dit tout à l’heure, que chez lui il n’y a pas de place à l’amour. Cela ressemble plus à des mariages arranger. En plus de ce qu’il m’a dit, vu les caractéristiques qu’il a dans son monde, il ne doit pas être bien loti. Et cela se confirme vu le regard qu’elle pose sur lui et sa manière de lui parler. Je suis sous le choc, surtout quand elle s’adresse de nouveau à moi, comme si rien n’était, comme si son comportement était normal.

Cela me donne le haut le cœur. Je ne réagis pas tout de suite, le temps d’assimiler l’information. Comment elle a fait pour le retrouver ? Surtout qu’ils ne sont pas arrivés en même temps ? Je comprends mieux mon mauvais pressentiment de tout à l’heure. Je sors de mes questions qu’elle elle s’adresse à lui, en disant simplement qu’elle est venue le chercher, d’une voix peu avenante et presque même comme un ordre.

Je lève les yeux vers elle et bombe la poitrine. Je ne suis pas d’accord avec ça. Je me mets entre elle et Ryuusei. Comme si je voulais le protéger de quelques choses que je ne maitrisais pas.

Pourquoi il m’aurais importuné ? Et je pense qu’il serait plus judicieux de demander son avis au principal concerné non ? Le consentement c’est une notion qui vous semble inconnu non ?

Je plante mes yeux dans les siens, alors que je tiens toujours la main du dragon dans la mienne. Je ne m’en rends même pas compte d’ailleurs. Est-ce que je geste peux lui causer du tort. J’offre à l’invitée qui est loin d’être la bienvenu un sourire faux.

Je serais ravis de vous expliquer plus en détail les subtilités de Portalia ma chère.



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Elle ne faisait pas vraiment preuve d’un ton engageant et son regard perçant sur moi en tout temps était des plus perturbants. Je la vis même esquisser rapidement un fin sourire comme si elle semblait contente. Mais je ne savais pas encore bien de quoi…Certainement pas une bonne chose pour moi, j’en étais certain. Je le sentais dans mes tripes. Tout mon corps me criait de fuir cette femme. Mais je n’arrivais à faire aucun mouvement ou à dire aucune parole, étant comme dépossédé de mon propre corps qui ne voulait pas m’obéir. Surtout que j’avais même fini par décliner mon identité et c’était ça qui l’avait fait sourire. Elle me connaissait c’était une certitude. Elle venait donc de Drakenmarg, mais comment pouvait-elle me connaître ? Elle ne me disait absolument rien…

Harmonie s’était retournée sur moi quand j’avais dit qui j’étais perplexe vu qu’elle même avait évité de le faire savoir pas franchement pour. Mais elle ne me fit aucune remarque en voyant mon état et merci à elle.

C’était fou comment Harmonie était courageuse et n’avait pas froid aux yeux en tout cas. Je voyais qu’elle s’affrontait du regard et j’étais tout admiratif face à elle. Mais après j’avais tellement peur des prochains instants que je n’avais pas vraiment la tête de quelqu’un qui admire une autre personne. Faudrait que je lui dise plus tard, enfin s’il y en avait un et que je ne finissais pas sur un pilori pour je ne sais quel crime inconnu…

La femme impressionnante recule se sentant peut-être trop prêt de nous tandis qu’elle nous toise encore un peu. En même temps, même si Harmonie ne la connaissait pas si elle la connaissait de vu, cela voulait dire qu’elle connaissait aussi son père. Autant dire que même si c’était un alpha, ne fallait pas qu’elle se mette à dos la lapine, car elle était loin d’être n’importe quel membre lambda de la guilde. D’ailleurs elle s’excusa reconnaissant sa place apparemment disant qu’elle pensait être déjà connu d’Harmonie.

Pour le moment je me contentais d’observer et je ne savais pas vraiment si j’étais vraiment en position de faire autre chose. J’étais comme paralysé attendant ma sentence comme un bon chien et ça me gavait de plus en plus. En tout cas les deux femmes se parlent tandis que je suis mis de côté comme une vulgaire décoration. J’avais comme l’impression d’être invisible et d’être pâle pour genre rien du tout…

Bloodjörn…Et merde, un alpha d’un des clans les plus puissants de Drakenmarg. J’étais vraiment mal barré. Elle avait dû reconnaître mon ascendance Drakenmayer, même si ce n’était pas flagrant par rapport à elle…Elle pouvait très bien faire de moi son esclave d’où toute cette oppression que je ressentais depuis qu’elle s’était rapprochée. Je me sentais comme une proie et rien de plus…Je respirais lourdement me sentant piégé. C’est fou ça pourtant je ne la connaissais pas. Je ne savais pas ce que je ressentais face à un alpha, je n’en avais jamais rencontré pour être honnête. Mais j’aurais préféré que cela reste comme ça…

Harmonie se retourne de nouveau face à moi tout sourire super contente pour moi que je retrouve l’un de mes semblables mais se ravise bien vite en voyant que j’avais plus envie de fuir qu’autre chose…Elle me prenait la main et j’essayais de me concentrer là-dessus afin de reprendre contenance, mais rien n’y faisait. Puis de toute façon, elle se retourna bien vite prenant ma défense. C’était vraiment adorable.

Je sens comme une connexion entre moi et Freya. Et j’ai peur de savoir ce que cela veut dire. Ma mère m’en avait un peu parler. Quand un rang social inférieur avait la majorité il partait dans le clan d’un rang social haut afin de devenir l’esclave de son promis ou sa promise alpha. Et les promis avaient une connexion mentale l’un à l’autre qui donnait tout pouvoir et contrôle à l’alpha sur l’oméga. Ce qui expliquerait notamment que je ne pouvais pas bouger, car elle ne le désirait pas…

Oui c’est moi. Promis ? Sérieusement ?! dis-je tombant des nus.

Quand est ce que cela avait été décidé au juste ?

Sûrement de la même façon que vous, par un portail.

Putain je n’avais pas envie de lui répondre ! Pourtant je me sentais obligé de le faire. C’était vraiment de la merde ce lien…Harmonie devait tellement avoir une image déplorable de moi maintenant…Et l’autre qui dit que j’ai importuné Harmonie, ça me débecte putain ! Comme si j’étais de ce genre-là ! Elle n’avait qu’un mot à dire en tout temps et je m’en allais, je ne lui ai jamais imposé ma présence…Et maintenant elle me faisait douter avec sa question…

Quand elle me dit qu’elle était venue pour moi j’eus des frissons d’horreurs me parcourant l’échine. Le destin me paraissait d’un coup bien cruel. Sur tout mon monde il avait choisi de ramener à Portalia la seule personne que je n’aurais pas voulu : cette femme…Elle était peut-être gentille ou autre, même si j’avais des doutes là-dessus, mais elle ne voyait en moi qu’un esclave et me le faisait bien sentir…

Je posais ma seconde main sur l’épaule d’Harmonie tandis que mon autre main était encore dans la sienne.

Tu ne devrais pas prendre autant partie Harmonie. Je ne veux pas qu’il t’arrive quoique ce soit à cause de moi. Il semblerait que je ne puisse pas faire grand-chose contre sa volonté de toute manière…J’ai déjà pris assez de ton temps. Merci pour cette journée, c’était vraiment génial…

Je paraissais défaitiste mais je n’avais pour le moment aucune idée de quoi faire pour stopper ce lien. Donc peut-être qu’en suivant docilement Freya elle m’en dirait plus et surtout la façon qui permettait de se défaire de son emprise. Je ne voulais pas impliquer Harmonie là-dedans. Elle avait fait beaucoup pour moi. Plus que n’importe qui en à peine une journée. Je ne pouvais et ne voulais pas lui demander un truc pareil. Je devais me débrouiller seul comme je l’avais toujours fait…

J’espérais juste qu’elle était moins curieuse que moi et qu’elle n’irait pas fureter dans les livres parlant de Drakenmarg pour tenter de supprimer ce lien…
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descriptionNous ne sommes pas des héros ♫ [PV : Harmonie & Freya] (Terminé) EmptyRe: Nous ne sommes pas des héros ♫ [PV : Harmonie & Freya] (Terminé)

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« Oui c’est moi. Promis ? Sérieusement ?!
- En effet, cela a été décidé par mon père il y a quelques années. » réponds-tu, un sourcil haussé.

Tout ce que l’on peut dire, c’est que tu ne t’attendais pas à de telles réactions. Tu sembles même prise au dépourvu. Tu ignores pourquoi l’homme est ainsi scandalisé alors que les mariages arrangés sont une tradition de là où vous venez. Si tu ne le connais guère, tu te doutes bien que l’oméga a reçu le même enseignement que toi à ce sujet et a ainsi dû être préparé dès le plus jeune âge. Peut-être Ryuusi a-t-il goûté à une vie nouvelle en arrivant à Portalia, mais cela t’importe-t-il seulement ? Tu lorgnes Harmonie tandis qu’elle tient la main du Drakenmayer, comme pour le protéger de toi. Si ce geste ne te plaît guère, tu t’abstiens de tout commentaire, mettant ceci sur le compte d’une innocente ignorance. Tu remarques en outre pour la première fois cette proximité qu’il semble y avoir entre Harmonie et Ryuusei, et cela saurait te mécontenter. Dans d’autres circonstances, tu aurais fait valoir tes droits avec autorité. Mais pas ici, pas avec elle. Tu feras preuve de tact.

« Pour tout vous dire, que nous soyons à Portalia ou ailleurs ne change pas grand-chose. » expliques-tu calmement, « Lorsque le serment de Drakenmarg est prêté, un lien mental unit les fiancés. » tu hausses les épaules, « C’est ainsi que nous avons toujours fonctionné. »

C’est presque avec nonchalance que tu as répondu, ne te viendrait-il pas à l’esprit de remettre en cause les traditions de Drakenmarg - aussi archaïques puissent-elles être - tant elles te paraissent naturelles. Au vu de ses précédentes réactions, tu te doutes qu’une pareille affirmation ne manquerait pas de choquer à nouveau la lapine, bien que tu ne saisisses pas nécessairement les raisons d’un pareil effroi. Alors que cela ne fait pas longtemps que tu es arrivée à Portalia, il ne t’a pas échappé que vos deux mondes ne partagent pas grand-chose en commun. Tu ne portes pour le moment aucun jugement sur celui où tu as atterri - faute d’avoir regroupé toutes les informations nécessaires -, mais tu afficheras toujours ta fierté de venir de la classe supérieure de Drakenmarg. Tu redresses donc le menton, le regard brillant.

« Mais n’ayez crainte, aucun mal ne lui sera fait. Il sera simplement de notre devoir d’assurer le futur de Khorn lorsque nous rentrerons chez nous et que je succéderai à mon père. » affirmes-tu.

Cette fois, tu affiches un air plus assuré que tu ne l’es réellement. Rentrerez-vous seulement chez vous un jour ? C’est une chose que tu ignores ou tout du moins tu sais qu’il y a encore un long chemin à parcourir avant d’achever la quête de l’ordre. Au moins, vous êtes tous deux dans cette situation ; au moins, le lien n’a pas rompu malgré le passage entre les mondes. Cette stabilité a quelque chose de rassurant pour toi. Si tu as presque tout perdu en venant ici, savoir que tu as trouvé ce pour quoi tu es venue en premier lieu est pour toi source de réconfort. Une part de toi en veut néanmoins à Ryuusei de t’avoir embarquée ici, alors que tu as presque tout laissé chez toi. Tu espères simplement que d’autres ne se retrouveront pas piégés ici en partant à votre recherche.

« Toujours est-il que j’ai risqué ma vie pour te retrouver, tu pourrais me témoigner un peu plus de reconnaissance. » tu fronces légèrement les sourcils, « Te rends-tu compte, nous avons même cru que tu étais mort ! »

Ton attention est à nouveau portée sur Ryuusei, le visage empreint de cette même expression de sévérité que tu as affichée tantôt. Tu n’as pas été satisfaite de sa réponse à ta question, t’a-t-elle parue même effrontée. Tu as du mal à croire à sa surprise lorsque tu as annoncé votre lien, penses-tu qu’elle est en réalité feinte. Pour toi, il semble évident que l’homme à bel et bien pris la fuite dès qu’il a appris le serment vous unissant. S’il a bien failli t’échapper en atterrissant dans un autre monde, il est désormais à toi, et tu es convaincue que rien ne pourra se mettre en travers de ton chemin. Si tu n’as pas récupéré ton grade en arrivant à Portalia, tu peux au moins l’avoir lui et rendre honneur à la promesse de ton père.

« Tu vas venir avec moi. »

Comme à chaque fois lorsque tu t’adresses à lui, le ton employé relève de l’ordre et non pas de la demande. Le pire dans tout cela est que tu ne rends pas réellement compte du mépris que tu affiches envers la volonté du jeune homme. Tu ne penses qu’à ta personne, comme tout alpha convaincue de la hiérarchie sociale. Tu possèdes néanmoins l’intention de faire connaissance avec Ryuusei. Pour toi, il semble évident que personne, pas même la fille du sergent Rex, ne pourra s’interposer entre vous deux.
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Harmonie Y. Rex
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Nous ne sommes pas des héros


Plus le temps passe et plus je me sens oppressé par la situation. Mon regard fait des allés retour entre Ryuusei qui n’est plus le même qu’avant et l’inconnue qui semble si bien le connaitre sans vraiment savoir qui il est. Cela me perturbe et me donne horriblement mal à la tête. Plus elle parle et plus je vois le dragon perdre pied et devenir complétement soumis au dire de la jeune femme. Elle lui confirme qu’il est son promis et que c’est son père qui en a décidé ainsi.

Ryuusei me demande de ne pas prendre partie et que de toute façon, je ne peux rien faire pour lui et qu’il n’a pas le choix de répondre au moindre désir de la dénommé Freya. JE le regarde incrédule, ne comprenant pas vraiment où il veut en venir avant qu’elle n’apporte plus de précision. Un lien mental ? Je fouille dans ma mémoire afin de me souvenir de quelques choses que j’ai pu lire là-dessus dans un bouquin. Evidement, l’information me revient assez rapidement et je comprends donc mieux le comportement changeant de mon ami.

Cela ne me plait guère, surtout quand elle précise qu’elle ne lui fera rien de mal. Je la regarde sous le choc, comprenant donc ce que cela voulait dire. Si elle le précise c’est qu’elle peut vraiment faire n’importe quoi de lui et sa parole, je n’y crois pas du tout. Mes oreilles se dressent sur ma tête.

Encore heureux qu’il ne lui arrivera rien que ce soit ici où chez vous. Si vous y retournez un jour.

D’habitude, je prenais des pincettes pour aborder ce sujet-là avec les invoqués. NE voulant pas leur faire croire que du jour ou lendemain, ils allaient pouvoir retourner chez eux, mais sans briser leur espoir non plus. Cette quête dure depuis tellement longtemps, que beaucoup d’entres eux finissent par se faire une raison et d’autres souhaite qu’une chose pouvoir refouler leur terre. Mais même si cela ne fait que quelques heures que je connais le dragon, je sais très bien que rien de bon ne l’attends chez lui.

Elle s’adresse à nouveau à lui, comme s’il n’était que de la merde et je vois rouge. Elle le culpabilise en prônant une reconnaissance dont elle n’a clairement pas le mérité. Je finis par lâcher la main du dragon, comprenant que pour le moment je ne pourrais rien faire pour lui. Pourtant, je ne comptais pas l’abandonné. Au-delà du fait qu’en tant que membre de la guilde, je me devais d’aider les autres, mais l’en faisais clairement une affaire personnelle.

Je me positionne droite et fière devant elle et lui saisit le bras afin qu’elle ne m’évite pas. Je ne lui fais pas mal et ne me montre pas brusque non plus, pourtant ma poigne reste ferme.

Lien mental ou non, je vous rappelle juste qu’a Portalia se sont NOS règles qui prônent et non les votre. J’ai bien compris qu’il n’avait pas le choix de vous obéir, mais sachez que si j’apprends que vous abuser de votre position sur lui et que ça va à l’encontre de son intérêt je n’hésiterais pas à faire le nécessaire auprès des forces de l’ordre.

Je finis par la lâcher avant de la regarder avec un sourire.

Je vous rappel qu’ici c’est moi la plus gradé de nous deux et le fait que vous fassiez partie aussi de la Guilde ne vous protège pas. Vous devez comme tout habitant et invoqué vous soumettre à nos lois.

Elle est peut-être une alpha chez elle, mais ici elle n’est rien de tout ça. Son rang à Drakenarg n’a pas de valeur chez nous. Elle peut être une princesse ou je ne sais quoi, elle ne m’impression pas le moins du monde.



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Ryuusei Ichimonji
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Décidé par son père il y a quelques années ? Oui en même temps c’est facile vu que mes parents sont morts, que mon clan entier a été décimé, personne ne pouvait vraiment protester quoi. C’était tellement abusé. Le savait-elle seulement ?

Facile de décider des choses quand les personnes qui pourraient protestées ne sont plus de ce monde dis-je amer.

Mon clan n’aurais pas forcément omis la moindre plainte, mais comment savoir pour finir ? Pas comme s’ils avaient vraiment eut le choix que ce soit pour leur façon de mourir et ou pour ce qui était en train de m’arriver. Foutu destin à chier ! J’avais tout perdu, et en plus j’arrivais dans un nouveau monde où je n’avais même pas le droit d’être libre pour autant. Je me demandais vraiment si ça avait un quelconque intérêt que je sois encore en vie…Pourtant ne serait-ce que pour Harmonie, je ne pouvais pas abandonner car elle se battait elle-même pour moi. D’ailleurs c’était vraiment adorable en sachant qu’elle ne m’avait rencontré qu’aujourd’hui.

Je vois en tout cas à son regard à nos mains liées qu’elle n’aimait pas particulièrement notre proximité. Bien normal en même temps, mais je n’avais pas envie qu’’Harmonie parte. Je me sentais mieux quand elle était là. Je sentais que l’oppression que m’imposait Freya serait plus grande si elle n’était pas là. Ne me demandez pas pourquoi je n’en ai aucune idée…Peut-être potentiellement parce qu’elle m’apaisait et me comprenait. Et par-dessus tout ça, elle m’acceptait tel que j’étais et me traitait clairement en égal comparé à Freya.

Elle a raison Harmonie. Le lien mental entre deux promis est trop fort. Peu importe que l’on ait changé de monde, je ne peux rien faire contre lui maintenant qu’elle se trouve également à Portalia dis-je défaitiste.

Je me devais de trouver une solution. J’essayerais d’alimenter la conversation avec Freya. Enfin, si j’avais le droit d’en placer une sans me faire frapper tel l’esclave que j’étais. Le serment de Drakenmarg est inviolable. Du moins, je n’ai jamais entendu qu’il y avait des gens qui avait pu s’en soustraire. Mais peut-être était-ce possible ? Si c’était vraiment le cas, il devait certainement y avoir un prix à payer…Dans tous les cas, j’étais dans une merde noire là, non ? Je ne sais pas vous, mais je trouve que j’ai quand même grave la poisse…

Quand Freya reprends la parole et nous fait savoir qu’aucun mal ne me sera fait, j’avoue avoir des doutes sur la question. J’étais censé être un esclave ni plus ni moins. Quand un esclave ne fait pas ce qu’il faut il ne finit souvent pas être punis et la violence était monnaie courante dans notre monde pour tout ce qui était punition…Genre des coups de fouets par exemple, c’était le truc bateau chez nous. Assurer le futur de Khorn ? Ah ouais ? Carrément ? Genre l’un des plus grands clans de Drakenmarg. Comment je peux finir avec un alpha d’un tel clan alors que je suis vraiment le genre péquenaud du coin pour elle ? C’est invraisemblable…

Harmonie avait l’air du même avis et lui fit savoir qu’encore heureux qu’elle ne me fasse rien de mal. Je la trouvais mignonne à se rebeller contre Freya. J’y allais de mon commentaire aussi voulant quand même faire part du ridicule de la situation selon moi, ce qu’elle prendrait sûrement pour de l’impertinence.


Si on rentres chez nous…Assurer le futur de Khorn ? Je ne comprends pas, pourquoi un Alpha d’un tel clan à été promise à un moins que rien comme moi, qui plus est albinos ? Cela n’a pas de sens…

Je tournais et retournais la chose dans tous les sens mais cela me paraissait tellement stupide et inconcevable…Surtout que oui elle parlait de rentrer mais j’avais de gros doutes là-dessus. Je n’avais pas demandé à Harmonie depuis quand cette quête était en cours, mais je supposais que ça faisait déjà un peu moment car la création de la guilde ne datait pas d’aujourd’hui. On n’allait pas régler ça en deux temps trois mouvements car madame Freya était arrivé…

Quand Freya me parle de nouveau d’un ton sévère et en fronçant les sourcils, mon échine frémis avant de se courber tandis que je m’agenouillais face à elle.

Je vous demandes pardon, mon humble Alpha. J’aurais dû mourir avec mon clan, et ça aurait peut-être mieux valu…

Aussi bien Freya, qu’Harmonie, elles n’en seraient sûrement pas là si je n’étais pas là. Partout où je passe je sème le mauvais karma. Je devrais peut-être mourir oui mais ce n’était pas arrivé donc c’était forcément pour une bonne raison. Je soufflais tandis que je me relevais. C’était encore ce fichu lien qui m’avait fait m’agenouiller pour « lui montrer de la reconnaissance ». Concrètement, je ne lui avais rien demander elle n’était pas forcée de tout quitter pour moi et ça n’aurait tenu qu’à moi elle ne serait jamais arrivée dans ce monde…Qu’elle ai toute perdu c’est un monde alors que moi le fait que j’ai pu tout perdre on s’en foutait royalement quoi…Ces alphas et leur tendance à être égoïste et à ne voir que leur petite personne.

Il en sera fais selon votre volonté Alpha dis-je d’un ton neutre mes yeux dans les siens.

Je devais lui montrer que même si j’obéissais à ses ordres je n’avais en aucun cas envie de le faire. Lui montrer que j’étais contre toute cette histoire de lien. Peu importait ce qu’elle pouvait bien penser de moi de toute façon, je n’étais même pas sûr qu’elle me voyait vraiment comme une personne à part entière. Je n’étais qu’un moyen pour elle d’avoir une descendance et faire toutes les tâches ingrates qu’elle ne trouverait pas digne de sa personne.

Quand elle me parle son ton est si méprisant. Clairement je n’étais qu’un énième laquais à ses ordres. La seule différence serait qu’en plus d’obéir à tout ses désirs je devrais également me prostituer. Bref, j’avais hâte d’y être comme vous vous en doutez. En tout cas, même si j’étais soumis par la force des choses je me battrais contre ce lien envers et contre tout.

Harmonie quant à elle tenait semble-t-il à faire parvenir quelques messages. Je souris face à ses dires quand elle lui fit savoir que peu importe cette histoire de lien mental, elle ne devrait pas outrepasser ses doigts pour autant. Qu’ici c’était avant tous les règles de Portal qui comptaient et qu’elle saurait en faire part aux autorités compétentes. Elle ne rigolait pas et c’était clairement une menace. Elle était vraiment impressionnante, mais ça n’allait pas vraiment être à son avantage avec Freya. Elle se souviendrait très certainement de ses menaces.

Je m’avance finalement et pose ma main sur l’épaule d’Harmonie avant de que nos regards se croise et que je lui souris.

Merci de ton inquiétude, mais ça va aller. Je suis un grand garçon.

Avant que Freya ne me dise quoi que ce soit et m’empêches plus de rapprochement je viens faire un baiser sur la joue d’Harmonie.

A un de ces jours peut-être. Tu trouveras sûrement quelqu’un de bien, tu le mérites.

Je me disais que c’était certainement mieux comme ça de toute façon. J’avais certainement provoqué la colère de Freya avec ce geste mais je m’en fichais. Elle allait surement tout faire pour que je ne la vois plus, alors j’avais voulu marquer le coup avant qu’il ne soit trop tard peu importe ce qu’il pouvait m’arriver par la suite. Elle pourrait bien me gifler que je m’en moquerais éperdument. J’avais vécu la douleur à de nombreuses reprises, je n’étais plus à ça près.

Je vous suis Alpha.
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Tu nages dans la confusion. Tu ne t’attendais pas à une réaction aussi véhémente de la part de dame lapin et n’en comprends pas la source. Tu te contentes de la toiser lorsque cette dernière te tient par le bras. Tu te rappelles alors qu’Harmonie n’est pas native de Drakenmarg et ne comprend par conséquent pas vos traditions, ces dernières devant sembler aussi étranges pour elle que Portalia pour toi. Jamais personne – alpha ou non – n’aurait osé s’adresser à toi de la sorte à Drakenmarg. Ce pays est pour toi riche en surprises, et ce changement si drastique tant à fortement te déplaire. Toujours est-il que si tu as jusqu’à présent été correcte avec la fille du sergent Rex, il n’est évidemment pas question que tu te laisses ainsi marcher sur les pieds ; s’il y a bien une chose dont tu as horreur, c’est que l’on te défie. Tu avances d’un pas dans un effort visible de contenir ta colère, tu as la mâchoire crispée.

« Sachez madame que mon père m’a inculqué une chose : le sens de l’honneur. Je n’ai nul besoin d’être entravée par des règles pour savoir comment me conduire. Je n’ai donc aucune leçon de morale à recevoir de votre part, grade ou pas. » tu marques une pause, ton regard se durcit, « Ne proliférez pas de menaces que vous ne mettrez pas à exécution. »

Tu ne te laisseras effectivement pas humilier de la sorte, forte tête que tu es. Tu as traduit l’attitude de dame lapin comme étant un mépris pour les coutumes de Drakenmarg, et c’est une chose que tu ne saurais laisser passer. Pour toi, c’est même le peuple de Portalia qui vous est redevable, vous a-t-il arraché à votre monde et appelé pour une guerre ne vous concernant pas. Tu comptes d’ailleurs en faire une piqure de rappel. Si tu ne remets pas en question ta propre attitude, tu trouves paradoxalement que la fille du sergent Rex fait preuve d’une once de cruauté envers ta personne.

« Si nos traditions vous déplaisent tant, ce serait sans doute un facteur important à prendre en compte avant de nous convoquer. En attendant, je vous prierai de ne pas nous insulter. »

Tu es étonnamment quelque peu prise au dépourvu lorsque ton promis s’agenouille devant toi. Au vu de son manque d’enthousiasme, tu te serais attendue à quelques vagues excuses tout au plus. La vérité est que tu n’as pas réellement conscience de la pression du lien envers l’oméga, pas réellement conscience tu pouvoir que tu peux avoir sur lui. Si que l’on flatte ton égo n’est usuellement pas pour te déplaire, tu es presque gênée par le comportement de Ryuusei – non parce qu’il risque d’alerter les passants –, trouvant qu’il en fait un peu trop.

Tu observes ensuite ton promis embrasser la joue d’Harmonie d’un regard noir. Si tu as remarqué une certaine proximité entre ces deux-là, ton sentiment ne fait que se renforcer. Tu en viens à te demander la nature de leur relation car il te semble peu probable qu’ils soient des inconnus l’un pour l’autre au vu de leur affection mutuelle. C’est un fait que tu gardes dans un coin de la tête, car tu ne manqueras pas d’interroger Ryuusei à ce sujet. Tu ne réponds pas à sa provocation. En raison de votre lien, tu ne considères en aucun cas Harmonie comme une menace. Tu sais que Ryuusei est seulement tien.

« Tu n’étais pas obligé de t’agenouiller, ni de m’appeler par mon titre. » affirmes-tu, perplexe, « Redresse-toi et estime-toi heureux de vivre. Si mon père t’a choisi, c’est qu’il t’en a jugé digne. »

Le ton employé s’est légèrement adouci, presque comme si tu étais touchée par la perte du clan de Ryuusei. S’il existe effectivement des alphas abusant largement de leur pouvoir et emprise, tu n’es pas de ceux-là. Si tu voues un profond respect aux traditions de ton peuple et estimes évidemment que la servitude des esclaves est chose normale, il te reste suffisamment de considération pour les omégas afin de ne pas passer par des abus physiques. Tu aimes néanmoins asseoir ton autorité, c’est une chose qui risque de ne pas changer de sitôt chez toi.

L’homme aux cheveux blancs a pourtant soulevé un bon point. Pourquoi lui ? Pourquoi toi ? Ni lui ni toi n’avez eu le choix, aurais-tu très bien pu obtenir quelqu’un d’une classe plus élevée que la sienne. Tu ne saurais remettre en cause la décision de ton père au vu de l’admiration que tu lui voues. Tu ne connais pour le moment rien de Ryuusei, mais tu restes persuadée que ton père n’a pu que faire le bon choix.

« Allons chez moi, je crois que nous avons beaucoup de choses à nous dire. » soupires-tu finalement.
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Nous ne sommes pas des héros


C’était clairement un duel entre nous deux. Et je dois avouer que je ne comprends pas pourquoi je prends le cas de Ryuusei autant à cœur. C’est sûr que cela ne m’aurait pas plus, peu importe qui devrait se soumettre à quelqu’un de la sorte, mais est ce que je ne réagis pas un peu trop ? En temps normal, j’aurais plus tendance à certes faire un rappel à l’ordre, mais pas forcément de cette façon. J’étais sans doute trop brusque et je voyais très bien que mes propos ne lui plaisaient pas. Elle n’avait sans doute pas l’habitude qu’on lui parle de cette façon. En mon for intérieur j’avoue que je jubilais un peu et j’avais envie de lui lâcher un :

et oui ma cocote, ici tu n’es rien !

En tout cas j’entends derrière moi le dragon signaler que de son côté personne n’aurait pu dire quoi que ce soit vu que son clan n’est plus. Cela m’arrache un pincement au cœur et je le regarde rapidement. Lui qui semblait être enfin libérer des coutumes et des chaines invisibles de son monde, voilà qu’il se retrouve à nouveau à la merci de plus fort que lui. Enfin, ce n’était pas le cas à mon sens. Il rajoute à mon intention que leur lien est tellement fort que dans tous les cas il n’a pas d’autre choix. Cela veut dire quoi ? Que si elle lui demande de sauter d’un pont il le fait sans réflé-chir ?

En tout cas, mon attention est rapidement à nouveau attirée sur la dragonne qui semble vraiment en colère d’être ainsi traité par une simple lapine. Et oui Madame, je ne vous déroule pas le tapis rouge parce que vous traitez mon ami comme de la merde ! J’aimerais lui cracher ça à la figure, mais je me contiens un minimum. Je me contente de sourire poliment, même si j’ai plus envie de la mordre qu’autres choses. Je lâche un rire amusé quand elle me dit de garder mes menaces pour moi.

Ce n’est pas une leçon de morale, c’est juste un petit rappel à l’ordre. Nous com-prenons très bien que tout à chacun arrivant ici à besoin d’une période d’adaptation, ce qui est normal. Sauf quand l’intégrité de quelqu’un est remis en cause.

JE pose ma main sur ma hanche avant de la regarder toujours en souriant.

Et ce n’est pas une menace, mais ne me sous estimais pas Miss Bloodjörn.

Je n’avais pas l’intention de m’écraser devant elle. Je savais très bien à qui j’avais à faire. Mais je pense qu’elle ne me voit pas comme une crainte. Elle rajoute même que si son attitude et ses cou-tumes ne me plaisent pas de revoir la manière dont nous appelons les invoqués. Au moins une chose où nous sommes toutes les deux d’accord. Je pousse un soupir, non pas parce qu’elle m’agace, mais parce que ses propos sont criant de vérité.

Loin de moi l’idée de manquer de respect à votre peuple bien au contraire. J’ai une soif de connaissance et justement discutait avec Ryuusei pour mieux en apprendre avant votre arriver. Toutefois, nous sommes d’accord sur une chose, la manière dont vous arrivez ici. Nous ne savons pas comment l’ordre choisi les invoqués, mais je ne peux que comprendre la colère que certains ressentes, surtout quand il s’agit d’enfant arraché à leur famille.

JE ne dis pas ça pour la faire culpabiliser, en sous entendant qu’il y a bien pire qu’elle. Je ne me le permettrais pas. C’est juste une question que je partage avec elle. Cela m’attriste et peut se voit dans mon regard l’espace de quelques secondes. Je me pose des questions souvent sur le sujet quand j’accueille des plus jeunes comme la petite Lilibeth ou en pensant à mon frère.

En tout cas, j’oublie bien vite ce triste état de fait quand j’entends Ryuusei s’excuser et dire qu’il aurait simplement dû mourir avec son clan. Un frisson d’effrois me parcourt alors que je le dévi-sage. Je ne réfléchis pas et réagis tout de suite.

Mais…ne dit pas n’importe quoi ! Personne n’a dit que tu méritais de mou-rir !

Est-ce que la pression de la présence de son alpha lui faisait ressentir ça ? Il se sentait vraiment comme un fardeau après sa phrase culpabilisante à l’autre ? Mais je ne suis pas au bout de mes surprises quand je le vois se mettre à genoux devant elle. Cela me donne envie de vomir. Je tourne la tête et je peux voir qu’elle semble mal à l’aise. Pourquoi ? Elle semble surprise aussi de la réac-tion du jeune homme. Découvre-t-elle un peu plus ce en quoi consiste leur lien ?

Je me posais déjà beaucoup de questions sur le monde de Ryuusei avant, mais maintenant c’est une montagne de questions. Il se lève après qu’elle lui est demandé de le faire en précisant qu’il n’était pas obligé d’être aussi cérémonieux, mais en précisant qu’il devait s’estimer chanceux d’être en vie. Oh ! J’ai presque cru que la demi dragon avait un peu plus d’humanité que je ne croyais ! Mais c’était trop beau pour être vrai.

Il se lève et s’approche de moi pour m’offrir un sourire chaleureux. Je lui rends, et pose ma main sur la sienne qui est sur mon épaule. Il me dit de ne pas m’inquiéter pour lui, mais c’est plus fort que moi, surtout maintenant.

Un grand garçon a qui j’apprends les choses de la vie.

Une petite taquinerie avant qu’il ne m’embrasse sur la joue. Je ne m’y attendais pas et encore moins à sa phrase suivante. Mes oreilles bougent légèrement, je ne fais plus attention à la dé-nommé Freya. Je parle à voix basse.

Si tu as besoin…ma porte te sera toujours ouverte.

Je le laisse se rapprocher de sa « fiancée » à contre cœur, alors qu’elle lui demande de le suivre et qu’ils avaient sans doute beaucoup de chose à se dire. Même si elle m’avait certifié qu’elle ne lui ferait aucun mal, j’éprouvais des doutes. J’avoue un poids sur le cœur et je me fis une promesse. Trouver le moyen de sauver Ryuusei, de cette tarée.

Faites attention en rentrant tout les deux.

Une parole un peu bateau, mais actuellement je ne voulais pas remettre de l’huile sur le feu. Sur-tout si j’espérais vouloir le revoir.



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descriptionNous ne sommes pas des héros ♫ [PV : Harmonie & Freya] (Terminé) EmptyRe: Nous ne sommes pas des héros ♫ [PV : Harmonie & Freya] (Terminé)

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Je devais avouer que depuis le début j’avais bien compris qu’Harmonie n’était pas femme à rester sans rien faire mais là, en la voyant face à Freya, le moindre doute avait disparu. J’étais vraiment impressionnée qu’elle soit aussi ferme avec l’Alpha même si ça ne devait pas lui plaire à Freya et que malgré toute cette histoire de hiérarchie et autre elle n’était pas femme à rester sans rien faire non plus. Se faire marcher sur les pieds quand on est un alpha, c’est mort…Les alphas avaient leur égo et elle ne faisait pas exception. Le fait qu’on la défie ouvertement devait l’énervée et cela se voyait à sa mâchoire crispée quand elle parla.

En tout cas, elle n’avait pas l’air convaincu qu’Harmonie puisse faire quoique ce soit. Et elle lui parlait d’honneur. Une chose que je ne connaissais que peu pour ma part, n’ayant jamais vraiment eut à en faire preuve. Qu’est ce que l’honneur quand on essaye simplement de ne pas mourir et de survivre ? C’est sûr que quand on est une fille à papa née avec une cuillère dans la bouche parler d’honneur c’était tout un monde…

Les coutumes de Drakenmarg étaient clairement veillottes par rapport à la vie ici. Le simple mot d’esclave tendait à se faire détester plus qu’autre chose. Ici tout un chacun était libre de vivre comme il l’entendait et de suivre la quête ou non. Pourtant, une fois encore je me retrouvais à ne pas avoir le choix et à simplement devoir subir. C’est fou ça. Quand l’on né avec la poisse il faut croire qu’elle nous poursuit. Je me demandais si un jour cela allait s’arrêter et si je serais enfin tranquille et libre de faire quelque chose sans avoir à me dire derrière que j’allais prendre cher si je ne faisais pas ladite chose correctement...Plus j’y pensais et plus je me disais qu’il y avait peu de chance que ce soit le cas.

C’était fou n’empêches les divers retours entre Freya et Harmonie. Peu importe ce que l’une disait l’autre n’en démordait pas répondant avec la même hargne. Je ne comprenais pas pourquoi Harmonie n’en démordait pas à ce point-là. Mais ça me faisait vraiment chaud au cœur. C’était trop adorable même.

Freya fit part du fait que les habitants de Portalia n’étaient pas obligés de nous convoqués s’ils n’aimaient pas nos coutumes. Ce n’était pas vraiment faux, mais c’était loin de se faire comme ça l’invocation. C’était bien plus compliqué et reposais surtout sur un facteur aléatoire des plus problématique. J’imaginais bien qu’elle n’aurait pas été du genre de ceux qu’on invoque sinon. Beaucoup trop ambitieuse et hautaine ce qui ne l’aiderait pas des masses à se faire des amis en passant…Du coup, si elle se mettait à faire des quêtes en groupe, elle risquait de tomber sur des os si elle n’était pas cordiale avec ses partenaires.

En tout cas, Harmonie fit part du fait qu’elle était loin d’être d’accord avec la façon dont les invoqués arrivait. Mais que ce n’était pas de son fait malheureusement. Je voyais bien que cela l’attristait beaucoup d’ailleurs. Surtout que ça avait fait des orphelins ces invocations, quand ce n’était pas des enfants arrachés à leur famille comme elle le faisait savoir. Autant dire qu’elle pouvait très bien se mettre à leur place l’ayant été elle aussi.

Cela étant, j’imaginais bien Freya me demander de l’accompagner afin de faire les missions à deux. Revenons sur quelque chose de moins triste…Comme je n’avais pas mon mot à dire je n’aurais guère le choix de le faire même si j’étais là depuis plus longtemps et que rien que par ce fait, il y avait de fortes chances que je sois plus fort qu’elle avec la remise à zéro de nos compétences. Pas chose commune non plus ça, qu’un oméga soit plus fort que son alpha. Mais bon elle ferait sûrement ce qu’il faudrait pour se remettre à niveau vite.

Je vois qu’elles sont toutes les deux aussi surprise l’une que l’autre part le fait que je m’agenouille. J’avais presque envie de leur dire que ce n’était pas par envie que je le faisais mais cela paraissait assez clair que je n’étais pas ravi de la situation…J’avais même dit que mourir aurait arrangé bien des choses. Pourtant là encore Harmonie intervint en s’offusquant me disant que je faisais n’importes quoi. Je souriais tendrement amusé par sa réaction mignonne comme elle savait le faire.

Elle pose sa main sur la mienne quand je lui mets sur l’épaule et je rigole quand elle me fait savoir qu’elle m’apprenait les choses de la vie. Certes, mais c’était aussi parce qu’on était dans son monde, je ne paraissais pas aussi ignorant dans le mien.

Vilaine… dis-je en souriant.

A côté de cela ne sachant pas si j’aurais la permission de la revoir car Harmonie n’avait pas été cool avec mon alpha, j’embrassais la joue de la lapine. Je voulais vraiment lui faire savoir que j’avais passer un très bon moment à ses côtés et que je l’appréciais. C’était aussi quelque part une façon pour moi de m’excuser auprès d’elle de cette situation des plus abracadabrantes.

Ne t’en fais pas, je suis débrouillard malgré mon ignorance, tout se passeras bien.

La nouvelle prise de parole a le don de m’énerver. M’estimer heureux de vivre ? Et pourquoi ? Pour être l’esclave d’une gamine capricieuse qui ne penses qu’à sa petite personne ? Cela me faisait bien rigoler. Mais bon, je n’allais pas répondre elle n’en valait pas la peine, déjà que je devais répondre contre mon gré quand elle m’ordonnait quelque chose. Je n’allais pas lui faire le plaisir de lui répondre sans le lien qui nous unissait malgré moi. Je me demandais quel genre d’alpha elle était. Elle n’avait pas l’air si méchante que ça, mais je ne savais pas vraiment comment elle prendrait le fait que je n’ai pas envie de faire quelque chose. Sûrement qu’elle me ferait un genre de sermon en bonne et due forme du style je suis ton alpha tu me dois obéissance et tu es né simplement pour me servir jusqu’à la fin de tes jours. C’est fou comment ça m’envoie du rêve…

Je vous suis alpha, pas comme si j’avais bien le choix de toute manière.

J’entends qu’Harmonie nous parlent une fois encore nous faisant juste signe d’être prudents. Ce n’était pas vraiment maintenant qu’il fallait se dire merde, j’ai peut-être un peu trop énervé la dame…

Où allons-nous alpha ? Vous avez un appartement ? Pourrais-je garder le mien d’ailleurs om faudra-t-il que l’on partage le vôtre ?

Je n’étais vraiment pas ravi à cette idée une fois encore. J’avais du mal à laisser quelqu’un entré dans mon intimité quand je ne la connaissais pas. Même si c’était un alpha et qui plus est de mon monde, ça ne me donnait pas confiance en elle pour autant.
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descriptionNous ne sommes pas des héros ♫ [PV : Harmonie & Freya] (Terminé) EmptyRe: Nous ne sommes pas des héros ♫ [PV : Harmonie & Freya] (Terminé)

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Tu commences à perdre patience. Tu ne supportes pas que l’on te tienne ainsi tête, pas plus que tu ne comprends en quoi l’oméga mériterait tant d’attention. Pour toi, il semble évident que l’animosité d’Harmonie a quelque chose de personnel. Plus tu y réfléchis, plus tu tombes sur ce qui semble pour toi être une déduction évidente : il s’agit d’un acte jaloux. Ryuusei étant au milieu de tout ceci, tu devines qui en est la cause et comprends que tu as sous-estimé sa relation avec dame lapin revêtant sans doute plus que d’une simple amitié. Tu ne sautes pas aux conclusions pour le moment étant donné que c’est la première fois que tu parles à ces deux protagonistes. Tu te contentes pour le moment de garder la réflexion dans un coin de ta tête ; à l’avenir, tu surveilleras dame lapin d’un autre œil et feras en sorte qu’elle évite tout de même de croiser la route de ton fiancé. Pareille forte tête ne pourra apporter du bon à votre relation déjà compliquée, tu le sais très bien.

Cela mis à part, tu persistes à prendre les propos d’Harmonie pour des leçons de morale et à interpréter son attitude comme de l’orgueil, têtue comme tu peux l’être. Tes observations n’en restent pas moins paradoxales compte tenu de ton propre caractère, est-il évident que deux puissances finissent nécessairement par s’affronter. Si ton promis a été bien passif depuis le début de la rencontre, la tension entre Harmonie et toi ne fait que s’exacerber au fil des minutes qui passent. Tu n’apprécies guère ses sourires faux, tu ne tolères guère ce que tu interprètes comme étant de la condescendance à ton égard. Si tu t’étais tenue jusqu’au début de la conversation, elle a réussi à te pousser à bout, en témoigne ton regard embrasé.

« Et ce n’est pas une menace, mais ne me sous-estimez pas Miss Bloodjörn.
- Quant à moi, je vous recommanderais de vous mêler de vos affaires. » répliques-tu avec sécheresse.

En cet instant, tu te moques bien du grade que ta camarade de guilde peut avoir à Portalia, oubliant presque à qui tu parles. En cet instant, tu l’as dans le collimateur. Tu fais la moue, n’écoutant même pas la suite de ses explications tant tu es vexée. Ce qui pourrait ressembler de loin à un caprice s’explique une fois encore par ta fierté d’alpha ; dame lapin a réussi à te blesser dans ton égo. Pour toi qui as l’habitude de voir les gens plier à ta volonté, pareille insolence est insupportable. Depuis ton arrivée à Portalia, tu as l’impression de perdre contrôle sur beaucoup de chose. Tu t’estimes en outre heureuse de posséder le lien de Drakenmarg, rendant la lapine impuissante face à votre union, tout du moins le penses-tu.

Tu observes à nouveau les derniers échanges entre Harmonie et Ryuusei d’un œil noir. Cela ne fait rien pour arranger ton humeur, interprètes-tu cela comme de la provocation de voir tant de marques d’affection sous ton nez. Tu ne fais pourtant aucune remarque, pas en publique. Lorsque ton promis te rejoint, tu adresses un bref signe de tête à Harmonie, puis lui tourne le dos sans le moindre mot, sans la moindre parole d’adieu. Tu avances d’un pas rapide, te retournant seulement de temps à autre pour vérifier que Ryuusei te suive bien. Tu ne réponds pas tout de suite à l’homme aux cheveux blancs car il te faut un instant pour décolérer et te concentrer sur la conversation.

« J’habite au centre-ville, près de la tour de guilde. » précises-tu à Ryuusei, « Tu pourras garder ton appartement pour le moment. Il s’agira simplement de faire connaissance. »

Ce n’est peut-être pas le moment choisi pour te parler, en témoigne ta voix anormalement brusque. Tu prends une profonde inspiration pour te calmer. Tu te retournes, détaillant ton promis du regard, comme le jaugeant. Outre son albinisme et son cache-œil, il te semble plutôt bien bâti. S’il ne s’est guère fait remarquer lors de l’échange – sans doute en raison de son rang et de votre lien –, tu as bien noté son air particulièrement résigné. Tu ne comprends pas une telle répulsion, estimant ces mariages arrangés comme étant un devoir dont tout Drakenmayer doit avoir conscience, toi la première. Tu lui poseras probablement la question en temps voulu, bien que tu te doutes que le changement drastique de société n’y soit pas un facteur étranger, chose que tu n'apprécies guère.

Ta colère tombe d’un coup, laissant place à la lassitude. Maintenant que tu as retrouvé l’objet de ta recherche, tu ne peux t’empêcher de penser à ton père, l’escouade que tu as laissée derrière, ou même à Drakenmarg. Tu te sens envahie par un étrange sentiment de vide.

« Je crois que nous allons être coincés là un bon moment. » soupires-tu dans un presque-murmure.

Ce moment de faiblesse n’est que très bref mais reflète une émotion bien réelle. Tu te ressaisis bien vite, ton regard reprenant son intensité habituelle.

« Suis-moi. »
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Nous ne sommes pas des héros


Quand elle me dit de me mêler de mes affaires je retiens un rire franc et me contente d’un petit rictus. La pauvre, si elle savait ! J’avais bien l’intention de m’occuper de mes affaires, vu que Ryuusei venait d’entrer dans ma sphère proche. De ce fait, j’ai décidé sans demander l’avis à personne, que ce qui pouvait lui arriver me concernait. Elle n’avait pas le choix de toute façon.

En tout cas, Ryuusei prend le temps de me dire aurevoir et je lui lance une petite taquinerie au passage avant de lui exprimer mon inquiétude. Il me lâche un « vilaine » avec un sourire à se damné ! Je ne m’y attendais pas, il me déstabilise encore plus que son baiser sur ma joue. Je me mets à rougir et je sens mon cœur manquer un battement. C’était quoi ça ? J’ai l’impression que ce simple mot, n’était pas innocent, loin de là. Mais je me fais peut-être simplement des films ?

Je n’ai pas le temps de me poser plus de question qu’il me dit que tout ira bien pour lui. Je lui fais un petit sourire triste avant de le voir s’éloigner de quelques pas. J’ai envi de le retenir et de partir dans le sens inverse pour l’éloigner le plus possible d’elle. Pourtant, je ne fais rien, ne voulant pas créer encore plus de problème qui peut en avoir. J’espère qu’il repoussera la porte de ma boutique, du moins qu’il pourra le faire.

Je réfléchis déjà à un moyen de comment entrer en contact avec lui pour trouver une solution et l’aider, alors qu’il parle à Freya sous le terme alpha. Le ton de sa voix, n’est pas du tout le même qu’avec moi, il est résinier. Je serre les dents et lâche une simple formule de politesse à laquelle je n’ai aucune réponse. La dragonne ne me regarde plus, vérifiant juste que « sa propriété » la suive bien. Je peux entendre leur échange, alors qu’ils s’éloignent. Ils ne sont même pas l’un à coté de l’autre.

Je soupire et me ronge les ongles les regardant s’éloigner. J’avoue que malgré le drame de la situation, mon regard détail le dos du dragon jusqu’à ses fesses. Ouch ! Je dois avouer qu’il est pas mal de dos aussi. Je me donne une petite claque avant de faire demi-tour. Je n’ai plus vraiment le gout d’aller manger un bout à la taverne. Je préfère rester chez moi à déprimer. Cette journée avait si bien commencé. Et si c’était le destin qui m’indiquait que je devais lâcher l’affaire ? Après tout il m’avait menacé avec un katana.

Non ! Je n’y crois pas, je le sais que je dois faire quelques choses pour lui. Même si je ne comprends pas tout ce que fais l’ordre, leur choix n’est jamais laissé au hasard. Même si j’avoue, je doute souvent d’eux parfois. Je presse le pas et change encore une fois de trajectoire. Je vais presque dans la même direction qu’eux, mais je connais ces rues mieux que personne ou presque. Je vais vers la tour de la Guilde en prenant des chemins pour éviter de les croiser. Je crois que beaucoup de nuit blanche m’attendent.



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Plus je voyais Harmonie réagir et plus je me disais que notre relation était compliquée. Cela ne faisait pas comme si nous étions de simples connaissances alors que pourtant on s’était rencontré le jour même. Mais comme l’on se comprenait bien tout les deux ça pouvait potentiellement venir de là cette complicité non ? Après tout on était orphelins tous les deux, et ça aidait souvent à se rapprocher quand on vivait des évènements similaires. En tout cas, j’espérais que cette proximité ne ferait pas que Freya m’interdirait totalement de la voir, parce que je pensais enfin avoir trouver une amie…Je ne saurais dire si elle pourrait un jour devenir plus mais vu que j’étais lié contre mon gré à Freya, c’était compromis dans tous les cas que ce soit avec Harmonie ou quelqu’un d’autres.

Je trouvais ça bien pourtant cette façon qu’à de Portalia de laisser les gens choisir leur conjoint ou conjointe. En tout cas, je doutais que les relations entre Freya et Harmonie soient très cordiales à l’avenir vu que ni l’une ni l’autre ne semblait s’apprécier. Il faut dire que parfois la barrière des mondes est beaucoup trop grande. J’avais un espoir que ça s’améliores mais j’avais peu de chance que ça se réalises. L’espoir fait vivre comme on dit mais là il faudrait plus que de l’espoir dans cette situation, si elle devenait ne serait-ce qu’amie toutes les deux, ça relèverait du miracle je pense…Ou du fait qu’elles ont compris leurs différences et quelles les ont acceptés…Ouais on est d’accord ça va être très très très compliqué…

On finit par quitter Harmonie et je me retourne de temps à autre pour la regarder et lui lancer des sourire pour qu’elle ne s’inquiètes pas. Je soupirais me disant que cette journée partait vraiment dans tous les sens. Elle avait bien commencé Harmonie m’apprenant pleins de choses, on avait continué en commençant un petit tour de la ville. On avait après eu un contre temps avec l’enfant et sa mère qui s’était réglé sans problèmes et Freya avait débarqué et ça avait pris une tout autre tournure à laquelle je ne m’attendais pas. Je n’avais aucune idée que j’avais été promis à quelqu’un. On ne m’en avait jamais parlé. Moi qui me pensais libre pour de bon, je m’étais voilé la face en fait…

J’habites guère plus loin. Ok ça marche merci.

Pour le moment j’évitais de trop en dire, elle semblait vraiment de mauvaise humeur à présent. Entre le fait qu’on était proche avec Harmonie, et le fait que cette dernière lui avait tenu tête, c’étaient plusieurs facteurs don’t elle n’avait pas l’habitude et qu’elle ne pensait pas affronter de face non plus. Je comprenais qu’elle ait besoin d’un certains temps d’adaptation, mais il faudrait bien qu’elle s’y fasse parce que c’était comme ça et que tant qu’on serait sur Portalia, elle ne pourrait pas agir comme la princesse pourrie gâtée qu’elle était sur Drakenmarg. Elle n’était pas plus importante qu’une autre personne ici et quelque part ça devait bien la faire chier.

Elle doit certainement se demander pourquoi autant de résignation malgré le fait que c’était dans nos coutumes. Mais personnellement je n’avais jamais été à fond sur nos coutumes les trouvant bien souvent injustes et sans fondements. C’est sûr que quand on est du côté de la noble lignée ce n’était pas aussi injuste ou autre alors que pourtant même elle, elle n’avait pas eu le droit de choisir son promis c’était certainement son père qui le lui avait imposé et elle n’avait pas eu son mot à dire. D’où une autre personne décidée du futur d’une autre. Chacun on devrait être maître de notre futur.

Très certainement même. Ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre honnêtement dis-je en haussant les épaules.

Sûrement qu’elle trouverait ça totalement dingue. Mais je n’avais plus envie de retourner sur Drakenmarg, déjà à cause de nos coutumes et ensuite, parce que je n’avais plus rien là-bas. Mon mentor s’en sortirait très bien sans moi aussi et peut-être même qu’il était ici donc bon…En tout cas, je ressentais que Freya n’était pas heureuse d’être ici et surement triste d’avoir quitté sa famille. Ben après elle avait qu’à se concentrer sur sa quête. Elle n’avait pas besoin de s’occuper de moi à la limite…mais bon comme j’étais la seule chose qui venait de son monde ça devait la rassurer.

Je ne fais que ça de vous suivre… dis-je les bras croisés las.

J’avais hâte de rentrer. J’espères que peu importe ce qu’on ferait ensemble ce serait rapide parce que j’en avais déjà marre là. Tout ce qui venait de se passer avec Harmonie tout ce que je venais d’apprendre m’avait fatigué et donné mal au crâne. N’empêche je voulais continuer de voir Harmonie ou en tout cas d’avoir un lien avec elle. Si on ne pouvait plus se voir comment pourrait-on communiquer ? Par lettres ? Cela pourrait être une idée…

Je me demandais ce que me réservais à présent Freya. Elle semblait vouloir faire connaissance mais qu’est-ce que cela impliquait ? C’était juste de la discussion ? Plus ? Je n’avais pas vraiment d’idée sur la question car finalement je n’avais jamais eu affaire à des alphas. Je ne l’étais pas attendu plus qu’elle d’ailleurs que le lien entre nous soit aussi fort mais apparemment c’était bel et bien le cas et on n’avait pas vraiment le choix. Enfin surtout moi qui n’en avais pas.

D’ailleurs d’autres choses que je me demandais. Genre depuis quand elle était là ? Et comment était-elle arrivée jusqu’ici ? En essayant de me retrouver ? Depuis quand elle savait que j’étais son promis ? Et pourquoi elle n’était pas venue me chercher avant si elle avait déjà connaissance de mon existence ? Tant de questions en sans réponses. J’espérais qu’elle me les fournirait mais elle n’avait aucune obligation de le faire par rapport à moi qui ne pourrait que répondre honnêtement à chacune de ses questions. Le lien étant une fois de plus bien plus fort que je ne le pensais il semblerait que j’étais obligé de répondre à chaque question sans mentir. Heureusement, ce n’était pas mon truc de mentir à part sur le sujet des Dark Souls en espérant qu’elle poserait aucune question me faisant révéler cette partie sinon je ne donnais pas cher de ma peau…
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