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Tu n'es pas mort?



Depuis sa mission avec Tera (cf : Magic Maze : feu intérieur), Helen passait sa vie à la bibliothèque. Elle avait empilé une tonne de livres, tous commençant, au moins, par le mot "Bestiaire". Quelques fois, il y avait des livres sur les divers terres qui peuplait Portalia, "Les plaines du Cang Qiong", "Les îles anciennes", "Les terres glaciales" et même "Le grand désert". Il y avait tant d'endroit qui n'était pas à son niveau, tant de créature qu'elle voulait rencontrer !
La jeune femme prenait des notes de chaque chose qu'elle voyait, à côté d'elle, des feuilles remplis d'arabesques folles prenaient davantage de place. Sa motivation ? Être une bonne coéquipière et retourner en mission avec Tera pour ne pas la décevoir. Cette titan avait une place plutôt haute dans son estime, mais pas au point de la considérer comme une "amie". Helen ne voulait plus avoir des "amis".

Plongée dans ses ecrits, le silence de la bibliothèque était coupé par le sons de son crayon de bois frottant sur le papier. Puis, la jeune femme finit par poser son crayon, tournant son poignet droit de manière à faire des cercles et bougeant ses doigts en les étirant. A force d'écrire autant, elle en avait mal à la main, une pause serait la bienvenue. Mais Helen ne prenait jamais de pause, directement après avoir étiré son poignet et ses doigts convenablement, elle se remit à gratter. Encore et encore.

Combien d'heure était passé depuis qu'elle était arrivée ? Elle n'en savait rien, ce qu'elle savait c'est qu'elle était arrivée dès que l'aube avait pointé le bout de son nez. Actuellement, il devait être dans les environs de midi. Quiconque aurait faim à cette heure là, mais l'ancienne chasseuse de dragon avait eu l'habitude de jeûner pendant des années quand, avec ses anciens compagnons, ils devaient traquer ces monstres.
Tournant les pages de ces nombreux bouquins, elle s'arrêta subitement sur une des pages. Son crayon glissa de ses doigts, roulant le long de la table avant de s'écraser au sol dans un léger bruit qui ne pouvait pas passer inaperçue. Ce qu'elle venait de voir semblait la troubler, mais en même temps l'impressionner.

"Valefor..?"

Dans les terres de glaces, plus précisement dans la toundra du douluo, il y avait celui qu'on nomme "Valefor", un géant dragon de glace. Mais les monstres là-bas, ils étaient bien trop fort pour elle. Rang Or au minimum, rang Obsidienne au maximum. Pour elle qui n'était que rang Bronze, la déception était palpable. Mais bien vite, un large sourire se dessina sur ses lèvres : si les Dieux lui avaient donner une seconde chance, c'était pour la tester de nouveau.

"Moi, Helen Cavell jure solonellement de battre Valefor !"

Et sans même se rendre compte qu'elle était dans la bibliothèque, la jeune Cavell avait pris la très, très mauvaise décision de faire son serment à voix haute..



Dernière édition par Helen Cavell le Dim 20 Juin - 21:54, édité 2 fois
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Benedikt M. Hessel
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descriptionTu n'es pas mort ? (PV Benedikt Hessel) (Terminé) EmptyRe: Tu n'es pas mort ? (PV Benedikt Hessel) (Terminé)

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Tu n’es pas mort ?


Encore une fois, il est allée à la librairie pour rien. La lapine tenant la boutique n’était pas là. De ce que j’ai cru comprendre, le planché avait brulé il y a quelques temps et pour éviter tout danger pour ses clients elle devait faire des réparations. Du coup, les émotions de Benedikt ont fait un peu les montagnes russes. Dans un premier temps, il voulu râler comme souvent contre cette groluche à gros seins qui ne foutait rien, avant de se raviser du coup et de compatir pour elle. Heureusement que ce n’est pas plus grave. Avec une flamme tout peut vite partir en fumée, surtout dans une boutique comme ça.

On pourrait croire que l’homme est faux cul ou même lunatique. C’est un peu le cas pour la deuxième option. Il a du mal à gérer ses émotions ce qui lui porte bien préjudice. Il a trop longtemps été irréprochable, à réfléchir avant d’agir pour la moindre décision que maintenant il est impulsif et manque de réflexion parfois. Cela lui donne souvent des migraines pas possibles. Il ne sait plus comment être avec autrui. Quand il est calme et posé, il a l’impression de jouer un rôle. Comme celui qu’il jouait pour plaire à son père. Et quand il va dans l’extrême et explose, c’est la même chose. Apprendre à être lui-même, c’est difficile.

Enfin, c’est avec cette réflexion en tête qu’il passe les portes de la Guilde. Il va à l’accueil et demande à pouvoir aller à la bibliothèque. Il remplit son nom pour indiquer que quelqu’un de l’extérieur se balade dans la tour avant de partir en direction du lieu. Il parait que la lapine était documentaliste avant ici. Elle y est peut-être en attendant que son plancher soit réparé. Cela serait bien. Car même si elle l’agace, elle est utile. Il a bien remarqué qu’elle connait énormément de chose et qu’elle connait le moindre titre de sa boutique. Il se doute, que cela doit être là même chose pour la bibliothèque.  

Il arrive rapidement à sa destination. Il ne cherche rien de particulier. Il déambule dans les allées, regardant les couvertures et titres des livres. Il ne veut pas faire de recherche, mais trouver de quoi se divertir et passer le temps. D’ailleurs, il se pose la question, il a le droit d’empreinter des livres ? Il aurait peut-être dû demander à celle qui était au bureau à l’entrée de la bibliothèque. Il pousse un long soupire, alors qu’il prend un ouvrage entre ses mains, un roman d’amour. Il hésite un peu. Il devrait peut-être aller le reposer avant de demander non ?

Quoi que, dans tous les cas au pire si c’est non, il ira dans un coin pour bouquine et si c’est oui, il devra sans doute donner son nom. Il hausse les épaules et continue sa promenade. Il prend d’autres livre, moins littéraire, plus pour la recherche. Un bouquin sur Portalia, afin de vouloir connaitre un peu plus cette ville qu’il découvre encore chaque jour.

Il ne regarde pas où il va, lisant la 4e de couverture, quand une voix familière se fait entendre. Son cœur manque un battement et ses souvenirs reviennent. Il se voit agripper Helen tout en passant le portail. Il lève les yeux et voix la demoiselle au cheveux bleues, faire une promesse idiote. Il a l’impression qu’il manque d’air. Il lâche ses bouquins qui tombent lourdement au sol. Cela raisonne dans la pièce.

Qu’est ce que…tu fais…ici ?

Il était dans la tourmente. Comme souvent, plusieurs sentiments apparaissent. Le soulagement de ne pas être seul ici, qu’elle aille bien. Mais aussi la colère, qu’elle soit ici, ce qu’elle représente. A ses yeux, elle est la raison de tout ses maux, la raison de ce qu’ils ont perdu tous les deux.



Dernière édition par Benedikt M. Hessel le Ven 18 Juin - 20:15, édité 1 fois

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Tu n’es pas mort ?


Qui aurait pu se douter, dans un lieu si improbable, qu’elle puisse rencontrer un fantôme du passé. Benedikt Hessel, l’ancien chef de l’escadron alpha. Celui qui lui en avait fait baver pendant des années. Entre cris, larmes.. Et pourtant, elle ne l’avait jamais détesté, elle lui en était même reconnaissante, grâce à lui elle lui était devenue la femme qu’elle était aujourd’hui. « Qu’est ce que…tu fais…ici ? »

Surprise, tout ses ressentiments se mêlaient dans son esprit, au point de lui donner une sensation désagréable dans le bas du ventre. Elle était consciente qu’il lui reprochait de lui avoir gâché sa vie, pourtant, la jeune femme le prit dans ses bras. Ce n’était pas un acte qu’il allait apprécier, loin de là, mais c’était un moyen pour elle de s’assurer que ce n’était pas un rêve. Mais aussi pour que le brun n’aperçoit pas ses yeux brillant d’émotions.
S’il était vivant, s’il était ici.. Peut-être que les autres l’étaient aussi ? Les seuls amis d’Helen, les seuls personnes hautes de son estime pour qui elle aurait pu donner sa vie.

Les chasseurs de dragons pourraient-ils être réunis un jour ?

Mais une chose est sure : Helen et Benedikt le sont, bien que leur relation n’a jamais été enviable, ni même positive. Son étreinte se resserra en pensant à ça, c’était bel et bien lui, le chef Hessel pour qui elle avait tant d’admiration.

-Si tu es vivant, peut-être que les autres aussi ! Peut-être que l’on peut retourner à Hetacta et..

Pourtant elle se tut, la culpabilité reprenant le dessus, Helen les avait abandonné. Aurait-elle du mourir ? Non.. Les Dieux lui avaient donné une seconde chance, elle devait la saisir et ne pas pleurer. Ne pas pleurer, être souriante, forte, brave. Mais voir Benedikt, le voir en chair et en os.. C’était comme un rêve.

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descriptionTu n'es pas mort ? (PV Benedikt Hessel) (Terminé) EmptyRe: Tu n'es pas mort ? (PV Benedikt Hessel) (Terminé)

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Tu n’es pas mort ?


Il reste planter là, comme un idiot alors qu’il l’a dévisage. Qu’est ce qu’elle fait là ? Il ne comprend pas. On ne lui a pas dit qu’il était deux quand il s’est réveillé. D’un côté, il n’a pas posé la question et il avait voulu rapidement quitter la tour de la Guilde. Il ne voulait répondre à aucune question, il voulait oublier, parce que c’était plus simple.

Elle vint le prendre dans ses bras et il fut paralyser par se contact. La chaleur de son corps contre le sien, l’odeur de ses cheveux qui lui chatouille nez. La même odeur que le jour où il a passé le portail. Il se souvient maintenant.

Il courait vers elle, parce que Ducaïs voulait s’en prendre à elle. Il n’avait pas réfléchi sur ce qu’il voulait faire exactement. Il l’avait entouré de ses bras et l’avait serré contre lui. Cette étreinte avait réconfortante durant une seconde à peine et ils avaient basculé tous les deux.

Ne me lâche pas.

C’est ce qu’il avait pensé fort, quand il s’est senti aspirer. Il pensait qu’ils allaient mourir tout les deux, les deux derniers d’Hetacta. D’ailleurs sa voix le fit revenir au moment présent. Il écarquille les yeux avant de la repousser violemment contre la table qu’elle occupait il y a encore quelques minutes. Il la regarde, avec un regard de haine. Il se mit à rire de manière forte et moqueuse.

Il devait se ressaisir et ne pas se laisser aller à l’émotion. Enfin, il ne voulait pas se laisser aller à l’espoir qu’il savait mort. Il ne voulait pas être compatissant, ni tendre avec elle. Après tout c’était de sa faute. C’est tellement plus simple de penser cela.

Je vois que tu es toujours aussi idiote et encore je suis gentil en disant ça.

Il passe une main dans ses cheveux. Ils ont poussé depuis un mois maintenant. Il se baisse lentement pour ramasser ses livres avant de se relever. Il s’avance vers la jeune femme sans la quitter des yeux. Son regard azur plonge dans le regard lumineux de la demoiselle. Il s’approche et tourne le bouquin dans sa main avant de le jeter sur la table juste à côté d’elle d’un mouvement brusque. Son visage s’approche du sien dangereusement. Il reste à quelques centimètres d’elle sans battre un cil. Il tremble de colère, qu’il a du mal à gerer, pourtant il essaye.

Ils sont tous mort ! Ils sont tous tomber, il ne reste que nous deux.

Il ne cherche pas à être réconfortant. Sa voix est froide. Au fond de lui, il hésite. Il aurait presque préféré être le seul survivant. Mais, il y a le presque. Au fond de lui, savoir qu’il n’est pas seul dans la tourmente de ce qu’il a perdu le réconforte. Il ferme les yeux et serre les dents. Chacune de ses mains poser de chaque coté de la table pour bloquer Helen. Il lutte. Mais contre quoi ? Contre qui ? La jeune femme peut entendre un grondement sourd venant de celui qui l’a emmené ici malgré lui.



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descriptionTu n'es pas mort ? (PV Benedikt Hessel) (Terminé) EmptyRe: Tu n'es pas mort ? (PV Benedikt Hessel) (Terminé)

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Tu n'es pas mort ?


La jeune femme s'était laissé emporter, elle le savait, c'est pour ça qu'elle fut à peine surprise quand il la rejeta violemment, elle se rattrapa in-extremis à la table à l'aide de ses mains. Etait-ce trop égoïste de vouloir bien s'entendre avec Benedikt ? Mais cela faisait bientôt dix ans : il était impossible pour lui d'éprouver ne serait-ce qu'une once de sympathie pour la jeune femme. Le rire de l'ancien chef de l'escadron lui fit pousser un profond soupire alors qu'elle passait une main dans ses cheveux bleus. "Je vois que tu es toujours aussi idiote et encore je suis gentil en disant ça." Cette phrase l'aurait vexée si elle avait encore quinze ou dix-huit ans, mais avec Benedikt c'était toujours la même rengaine : la haine qu'il éprouvait envers elle.
Même lorsqu'il l'entraînait, c'était toujours jusqu'à l'épuisement. Elle rentrait toujours aux dortoirs, couvertes d'hématomes, à chaque fois, elle devait passer de la pommade dessus. Mais comprenez la, c'était son seul moyen de survivre à Hetacta. "Ils sont tous mort ! Ils sont tous tomber, il ne reste que nous deux". Il mentait. Ou en tout cas, elle ne voulait pas y croire. Pour ne pas croiser son regard furieux, l'ancienne chasseuse détourna le regard, ignorant toute la rage qu'exprimait les yeux de son ancien frère d'arme, si elle pouvait l'appeler comme ça.

Helen en aurait presque eu les larmes aux yeux. Elle s'en était sortie jusque là, elle avait réussi à prendre sur elle, ne pas pleurer quand elle parlait de la cité.

-Tu as toujours été comme ça, défaitiste sans même te battre.


La jeune femme posa ses mains sur l'épaule de l'homme qui lui faisait face, pour enfin le regarder dans les yeux.

-Regarde moi bien Benedikt. Je suis toujours aussi idiote, mais j'ai envie de me battre, de retrouver tout le monde. Réfléchis un peu, si nous trouvons un moyen d'utiliser les portails nous pourrions peut-être retourner à Hetacta, un peu plus tôt avant que Ducaïs ne vienne ! Pense un peu à ça.. On pourrait sauver Aaron et sa femme, les enfants de Gabriel, Hugo & Hans et même Sofie !


Leurs noms avaient toujours été gravé dans sa mémoire, ses compagnons d'armes, leur famille, leur amis. Helen avait toujours accordée une grande importance à connaître chacune des personnes qui combattaient auprès d'elle. Mais encore, et toujours, Benedikt était insaisissable, beaucoup trop loin pour elle. Peut-être que si elle était morte ce jour-là, la vie de ce dernier n'aurait pas été si catastrophique.

-Les Dieux nous ont donnés une chance.. Je ne sais toujours pas exactement pourquoi nous sommes ici, mais je pense que nous avons encore nos chance de sauver Hetacta..


Et elle marqua une pause, éspérant que ses paroles pouvaient atteindre son interlocuteur. Puis, elle rajouta à voix basse :

-Si nous y arrivons, je ne te dérangerai plus jamais. Tu n'entendras plus jamais parler de moi, je ne serai qu'un mauvais souvenir, facilement oubliable.

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Tu n’es pas mort ?


Elle évite dans un premier temps son regard, alors qu’elle s’agrippe elle aussi à la table derrière elle. A-t-elle besoin de cela pour ne pas craquer devant lui ? Pourtant, elle ne laisse rien paraitre ou alors Benedikt est tellement en conflit avec lui-même qu’il ne remarque rien. Elle le pique une première fois et il serre encore plus les dents. Il aimerait l’insulter là tout de suite quand elle dit qu’il ne se bat pas. Il pourrait lui cracher au visage. Il n’a pas le temps de faire quoi que ce soit, à nouveau pris au dépourvu par la demoiselle. Il sent sa main sur son épaule, un contact physique qui le fait frémir malgré lui. Il ne sait pas si ce n’est pas dégout, crainte ou quelques choses d’encore plus inavouable. Elle se perds à son tour dans ses yeux pour attirer son attention. Sa voix caresse ses oreilles, mais aux lieux de l’apaiser, elle attise sa colère.

C’est à son tour de baisser la tête et de fermer les yeux. Il se contrôle comme il peut. Il veut hurler et pleurer aussi. Mais il est hors de question que cela arrive. Les seuls moments où il pleure c’est chez lui, alors qu’il est endormi. Même lui, n’en a pas conscience. Alors qu’elle cite des noms, les souvenirs lui reviennent de ce jour qui hante ses esprits.

Tait-toi..

D’abord il le pense. Avant de taper du point derrière elle à quelques centimètres de sa main. Le bois tremble avec ce qui est posé dessus. Il ouvre finalement les yeux et lui saisit brusquement le poignet pour retirer sa main de son épaule. Il serre, un peu trop fort sans doute avant de rejeter son bras frêle en arrière.

Tu crois que je peux oublier ? Tu crois que je les ai oubliés ! PAUVRE CONNE !

Il cris ses derniers mots avant de faire demi-tour pour ne pas la regarder. Il enfouit son visage entre ses mains. Un tourbillon de visage le hante. Il fait les cents pas, cherchant à s’éloigner d’elle. Il pense même à simplement quitter les lieux. Cela serait sans doute la meilleure des solutions. Mais il n’en fait rien. Il fait à nouveau volte face et la pointe d’un doigt accusateur.

C’est moi qui suit défaitiste ? Qui ne veut pas me battre ? Alors que c’est toi qui te voiles la face ! Tu crois qu’on peut refaire le passer ? Réveil toi ! Et arrête de croire à tes dieux de merde ! S’ils existaient tes pauvres souhaits serait déjà exaucé non ? Vu la bonne croyante que tu es !

Avec ses derniers mots il faisait mine de prier pour imiter le ridicule de sa pensée. Il était réaliste. Il se souvenait lui. Il ne voulait plus détourner le regard. Il la saisit par les épaules et la secoue légèrement, comme ci cela allait l’aider à l’écouter. A faire rentrer dans sa tête d’idiote, la réalité de la chose.

J’ai vu mon père mourir sous mes yeux, j’ai vu des enfants bruler vifs. J’ai vu…nos…camarades hurler de douleur Helen ! Arrête de croire qu’on va nous sauver. Si on est là c’est pas pour Hetacta, elle n’est plus.

Il se mets à tremblait, comme si le verbaliser avec la seule qui lui restait était trop. Ses yeux brillent de désespoirs de colère et de fatalité.



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Tu n'es pas mort ?


Pourquoi ne pouvait-elle rien faire ? Elle se sentait tellement impuissante face au désespoir qui habitait Benedikt, mais sa présence n'arrangeait rien, elle faisait pire que mieux. Elle prenait encore sur elle, Helen était comme ça : à tout garder pour elle, même quand elle avait mal. IL lui faisait mal, alors elle ne serrait que les dents, sans un mot. "PAUVRE CONNE !" Qu'il se défoule sur elle s'il le veut : la chasseuse pourra le supporter. Qu'il cri, qu'il pleure, la chasseuse sera là pour l'écouter. Après tout, comment pourrait-elle abandonner un de ses semblables ? Lui et elle n'était pas si différent que ça, les deux parties souffraient tout autant l'un que l'autre.

"Et arrête de croire à tes dieux de merde ! S’ils existaient tes pauvres souhaits serait déjà exaucé non ? Vu la bonne croyante que tu es !". Qu'il insulte ses croyances, Helen n'en aura que faire, si cela peut lui permettre de se défouler. Mais il devrait le savoir depuis le temps : Les Dieux n'exaucent pas les souhaits, ce ne sont pas des génies. Ils offrent juste ce que l'on mérite, croyant, pas croyant, tout le monde mérite d'être touché par la grâce divine. Helen, Benedikt, ces deux là, deux opposés, ont eu la chance de survivre à ce carnage, mais la jeune femme croyait aveuglément que d'autre avaient pu survivre.

"J’ai vu mon père mourir sous mes yeux, j’ai vu des enfants bruler vifs. J’ai vu…nos…camarades hurler de douleur Helen ! Arrête de croire qu’on va nous sauver. Si on est là c’est pas pour Hetacta, elle n’est plus.". Mais voilà que l'égoïste Benedikt pensait qu'il était le seul à avoir souffert. La chasseuse en avait vus tout autant que lui, mais peut-être que la pression qu'il avait sur ses épaules depuis toujours l'avait finalement fait craquer.
Joignant ses mains, comme pour adresser une prière, la jeune femme parla à voix basse, ces paroles etant presque inaudible. C'était la même rengaine à chaque fois, quand elle ne voulait pas froisser quelqu'un plus qu'elle ne le faisait davantage, elle priait, éspérant que les Cieux l'entendent.

"Que la paix te sois accordé Benedikt Hessel, tu le mérites. Cela ne sert à rien de parler avec toi davantage, la colère, la haine.. Tout ça, ça baffoue ton jugement et ta perception de la réalité. Je suis sincérement désolée d'être vivante si cela te cause autant de tort. Mais, je ne compte pas mourir de si tôt."

Sur ces mots, elle tourna le dos à Benedikt, ramassant ses nombreuses feuilles étant tombés sur le sol, elle en profita aussi pour ramasser le crayon.

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Tu n’es pas mort ?


Elle resta de marbre face aux mots difficile de l’homme en face d’elle. Du moins, c’est l’impression qu’il avait. Son manque de réaction face à ses propos l’énervait encore plus. Il la voyait comme une sainte suivant bêtement des préceptes erronés. Pourquoi ? Pour se donner bonne conscience peut être ? Pour s’enfermer dans ses mensonges plus facilement ? Après tout, il faisait pareil parfois, quand il passait sa journée normalement, comme si sa vie d’avant n’excitait pas.

Le fait qu’elle soit là, devant lui, lui rappelait cette souffrance, cette horreur qu’ils avaient vécue tout les deux. Il essaye dans la faire réagir en lui rappelant ce qu’il avait vu. Il était persuadé qu’elle aussi avait vu les autres tomber un à un ou d’autres essayant de fuir pour sauver leur vie. Ce n’était pas envisageable autrement. Comment, elle pouvait croire qu’il était possible du contraire ?

Il l’observa joindre les mains. Il l’entendit parler, mais ne compris pas ce qu’elle disait tout de suite. Il du se rapprocher pour tendre l’oreille et l’entendre. Elle était vraiment sérieuse là ? Elle le faisait passer pour un fou, alors que c’était elle l’a tarée dans l’histoire. Elle faisait l’autruche en niant l’évidence, en niant ce qu’ils avaient vu tout les deux. Ça le rend totalement fou !

Quand elle se retourne pour ramasser ce qui était tomber de la table, il la bloque et la relève brusquement. Il se saisit de son menton pour la forcer à le regarder. Il se rapproche d’elle et serre le poing pour se retenir de faire plus. Il ne pouvait pas la frapper, pas ici, pas comme ça. C’était déloyale et il ne frappait pas une femme or s’il doit sauver sa vie ou pour un entrainement. Ce n’était ni le lieu ni le moment, pourtant il voulait la faire réagir.

Je ne veux pas de ta pitié ou de tes conneries ! Et si je voulais que tu meures, je t’aurais laissé là-bas. Je n’aurais pas cherché à te sauver la peau

Il la lâche et remarque que ses doigts ont laissé des traces rouges sur son fin visage. Il n’a pas le temps de culpabiliser. Il recule d’un pas et la regarde droit dans les yeux, voulant la forcer à ce souvenir. Juste en entendant sa voix et en la voyant lui s’est souvenu. Ce n’était pas juste. Il ne voulait pas qu’elle est d’échappatoire, alors que lui n’en avait pas, n’en avait plus. C’était purement égoïste non ? Ou alors au contraire, il ne voulait pas qu’elle s’enferme dans son propre mensonge et que la chute soit encore plus difficile ?

En tout cas, vu son comportement, il était impossible de savoir. On pouvait plutôt supposer, qu’il était un homme horrible qui voulait simplement se venger. Ce qui était possible aussi, d’une certaine manière. Parfois, on trouve notre réconfort dans la souffrance de l’autre. Mais est ce que cela en vaut vraiment la peine ? J’en doute fort.

Un sourire mauvais aux lèvres, il se mets assis sur la table prenant une feuille de papier de note de la demoiselle et en fit un avion. Cela montrer l’irrespect qu’il avait envers ce qu’elle essayait désespérément de faire.

Tu te souviens maintenant ? De quand je t’ai prise dans mes bras alors que Ducaïs allais te tuer ? Non ? Ou alors, le fait d’être dans les bras d’un homme est trop impur pour la parfaite Sainte Helen ?

Il était clairement moqueur. Il souillait les croyances de la belle par pur plaisir.



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Tu n’es pas mort ?


Qui aurait pu supporter une tel chose ? Être obligé de parler à l’objet de toute ses désillusions, trouvait il qu’elle ne se sentait pas assez coupable ? Devait-elle pleurer, hurler dans la bibliothèque ? A moins que Benedikt ne voulait que partager sa peine ? Si c’était le cas, elle devait endurer, encore plus longtemps, ce qu’il lui faisait subir. Malheureusement pour lui, Helen ne craquerait pas si facilement, ou en tout cas, pas de cette manière.
Il pestait sa haine avec une telle véhémence que quiconque aurait pu en avoir peur, mais toujours qu’Helen ne réagissait pas. Seulement, quand il lâcha enfin son visage, elle passa ses doigts fins sur les traces qu’il venait de faire, le regard ailleurs.

Il ne partira pas de sitôt.. Est-ce qu’au moins, je peux apaiser sa colère ? Même un tout petit peu ?

Même si cela allait prendre du temps, Helen aimerait écouter tout ce qu’il avait à dire. Alors que ce dernier faisait des avions en papier avec son travail,la jeune femme tira une chaise vers elle pour s’asseoir non loin de lui, jambes et bras croisés.

-Comment pourrais-je oublier ?

Non, ce souvenir lui était, à elle, assez agréable. Elle n’allait pas mourir seule, sur le champ de bataille, c’était ce qui lui importait le plus à ce moment précis. Pour elle, c’était loin d’être impur, même si elle a fait allégeance aux Dieux. C’était loin d’être stupide, selon elle en tout cas, c’était seulement sa manière de rester encore en vie, de ne pas flancher. Ses croyances sont ce qu’est l’alcool pour Benedikt : un refuge.

-J’étais orpheline, mes parents sont morts dans les mines de cristaux. A douze ans, j’ai été envoyé sur le champ de bataille pour nourrir Ducaïs, pour que vous puissiez le tuer sans problème. J’ai vus beaucoup de personne mourir ce jour-là, j’ai même dû abréger la souffrance de quelques uns d’entre eux.

Durant son récit, la jeune femme semblait complètement impassible, mais il ne faut pas juger un livre à sa couverture : Helen retenait plutôt bien ses larmes et sa haine.

-Juste pour te dire que je te respecte depuis toujours, Benedikt. Peu importe ce que tu as fais, ce que tu es devenu.Marquant une pause, elle reprit. Je te serai toujours fidèle.

Même ici, s’il n’avait aucun pouvoir et aucune connaissance, la jeune femme était de nouveau prête à lui vouer sa vie entière. Ne devrait-elle pas plutôt tirer un trait sur le passé? Pour elle, non. Comment pourrait-elle abandonner la seule personne qu’elle connaissait, qui s’était lui aussi retrouvé par malheur à Portalia.

-S’il te plaît, ne t’énerve pas de nouveau et arrête de me faire mal.

Serait-ce la phrase de trop? Elle espérait que non, Helen ne voulait pas ressentir de nouveau la douleur qu’il lui faisait subir depuis le début de cette « discussion »

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Tu n’es pas mort ?


Elle lui signala qu’elle n’avait pas oublier. Il continue de faire ses avions en papier avec ce qu’il lui tombait sous la main. Il faisait juste attention à ce que ce ne soit pas du matériel de la bibliothèque. Il visait la demoiselle essayant de planter un avion dans ses cheveux. Il trouvait cela drôle et surtout il cherchait tant bien que mal à fuir sa colère pour plutôt être mesquin et mauvais. Il ne l’écoutait que d’une oreille, l’histoire d’Helen qu’il connaissait déjà. Il lève les yeux au ciel et pousse un long soupir pour lui signifier qu’il n’en avait rien à faire de sa vie.

Il savait très bien qu’elle avait souffert. Lui aussi, malgré qu’il soit né dans une famille aisée. Cela ne servait à rien de compter les points. Est-ce qu’il je pensais vraiment ? Parce qu’il savait que tout deux souffraient ? On parce qu’il avait peur de perdre face à l’orpheline au jeu du « je suis le plus malheureux » ? Pourquoi ce n’est pas plus simple dans l’esprit du brun ténébreux ? Il y a toujours deux questions l’une contre l’autre, deux états d’âmes. Cela montre bien qu’il se cherche toujours.

Pas besoin de me raconter ton histoire Cavell je l’a connais et j’en ai rien à faire. Tout les deux ont a du abréger la souffrance de quelqu’un.

Le souvenir de la première personne dont il a ôté la vie sur un champs de bataille. Pendant longtemps il a entendu les cris de plaintes de son camarade d’arme, lui demandant de le laisser partir en paix. Il tremblait et avait hésité un moment. Est-ce que cela allait faire de lui un meurtrier ? Il s’est vraiment posé la question ce jour-là.

Il prend une feuille et commence à la plier pour en faire un cygne. Cela lui prend beaucoup plus de temps qu’un simple avion. C’est qu’il est doué de ses mains. Quand il était à l’hôpital, il fallait bien qu’il s’occupe un peu. Il se mets à rire quand la demoiselle lui dit être fidèle. Il trouve ça tellement ridicule comme propos. Cela n’a aucun sens pour lui.

C’est possible ?Comment peux-tu être croyante mais être fidèle à la pire déception d’Hectacta ? Ce titre donné par mon père, la même personne qui t’a promu à ma place. La grande chasseuse de dragon, qui enfaite ne l’était pas.

Il tapait là ou cela faisait mal. Pourquoi ? Il en avait envi et parce que ses paroles pleines de mon sens et de gratitude lui donner envi de vomir. Helen avait toujours une image parfaite, alors que lui c’était le parfait opposé. La sainte et le débaucher, quel duo de choc pour représenter un peuple qui n’existe plus.

Il termine son cygne et le contemple. Il semble parfait au premier regard, mais il y a des petites imperfections. Il manque légèrement de symétrie à certain endroit et le papier est froissé au niveau d’une aile. Ce bout de papier, les représentes bien. Il se lève de la table et prend la main de la belle pour la forcer à l’ouvrir. Il est un peu brusque, mais beaucoup moins que tout à l’heure. Il y depose le pliage avant de lâcher un rire mesquin à sa demande.

Désolé belle plante, cela ne va pas être possible. Je ne sais pas vraiment être gentil ou doux. Sauf dans un lit, mais je doute que cela intéresse une gentille fille comme toi.

Un large sourire narquois apparait sur ses lèvres, alors qu’il remonte sa main vers le visage d’Helen. Il prend une mèche de ses cheveux et joue avec le temps de quelques secondes avant de la laisser retomber sur son visage doucement. Il recul d’un pas pour lui laisser un minimum d’espace. Il la fixe avant de soupirer et de lever les yeux vers le plafond. A quoi il joue ? Pourquoi il ne peut tout simplement pas la laisser dans son monde imaginaire ? Parce qu’il se sent seul face à la réalité cruelle de sa vie.



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descriptionTu n'es pas mort ? (PV Benedikt Hessel) (Terminé) EmptyRe: Tu n'es pas mort ? (PV Benedikt Hessel) (Terminé)

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Tu n'es pas mort ?


Cela commençait à lui taper sur le système, l'agacement commençait lentement à monter en elle, mais Helen se ressaisit aussitôt dès que ses ongles s'enfoncèrent dans la paume de sa main à force de serrer ses poings. Comment osait-il être aussi horrible ? Il voulait lui faire payer maintenant que leur lieu de vie n'était plus ? Voulait-il que quelqu'un d'autre partage sa peine, ses malheurs ? Ce n'était pas dans sa nature de s'énerver, encore moins auprès de quelqu'un pour qui elle a un profond respect, et ça, Benedikt ne peut rien y faire. Il sera toujours haut dans l'estime de la chasseuse.
Bien sûre, elle resterait fidèle à la "pire deception" d'Hetacta, parce que sans lui, elle ne serait rien. Pourquoi nie-t-il l'évidence ? Helen a besoin de lui. "La grande chasseuse de dragon, qui enfaite ne l’était pas". Encore, elle peut supporter. Elle-même avait dû s'y faire à l'idée : elle n'était rien, qu'un simple mensonge. De sa faute, ils étaient tous mort. Elle avait la mort de tout un peuple sur la conscience.

Les Dieux, sont seul refuge. Pourquoi cherche-t-il à gâcher tout ça ? A s'amuser avec elle, ses sentiments ? Il la ferait presque hésité sur son but dans ce monde. Méritait-elle tout ça au final ? Bien qu'elle avait eu l'habitude de cacher ce qu'elle ressentait, pour une fois, on pouvait très clairement lire sur son visage : incompréhension.  Le cygne qu'il venait de lui poser dans la main.. Il était bien loin d'être parfait. A quel moment continue t-elle de vivre ? Elle n'avait même pas remarqué que Benedikt avait autant changé, lui qui était si perfectionniste à l'époque. Et si toute sa vie n'était qu'une triste illusion ? L'illusion d'un passé qu'elle ne pouvait effacer de sa mémoire. Sa main était à deux doigt de se refermer sur le cygne, elle voulait le déchirer, le jeter au feu, mais au final elle n'en était pas capable. Et si elle le gardait ?

-A.. Attend, quoi ?

Doux dans un lit ? Qu'est-ce que cela signifiait ? Un lit, ce n'était que pour dormir, non ? A moins que.. Oh non, non.. Ses joues prirent une tout autre teinte à ces mots. Cela voudrait-il dire que Benedikt avait commis le péché de chair ?! Mais il n'était pas du tout marié, comment a-t-il fait ? Voilà une toute nouvelle expression que la jeune femme offrait.

-Mais.. Un lit c'est pour dormir, enfin !

Elle aurait pu réagir à autre chose, mais non, dès que cela touchait le contact en tenue légère, la jeune femme perdait ses moyens.

-Mon Dieu.. Là tu vas vraiment trop loin Benedikt ! Je veux bien que tu me traites de tout les noms, que tu me frappes ou tout autre chose horrible que tu sais faire mais ne me parle pas de.. Rajoutant à une voix très très basse. De.. De.. S.. Sexe..?

Prenant une grande bouffée d'air elle lui fit le dos, prêt à s'éloigner de lui, après tout, elle avait des recherches à faire. Sur Portalia, évidemment, pas sur autre chose. C'était clair comme de l'eau de roche, Helen avait complètement perdue ses moyens, ébranlé bien trop facilement dès que le sujet était sensible. Nerveusement, elle tournait l'anneau qu'elle avait à son annulaire gauche, sans aucun doute sa bague de chastesté. A voix basse, elle répétait sans cesse les voeux qu'elle avait fait à l'Eglise, jurant d'être une fidèle servante des forces divines. La chasseuse refusait que son esprit soit souillé de la sorte.

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Tu n’es pas mort ?


Est-ce que ça lui faisait plaisir de détruire ses croyances ? Son réconfort ? Pas totalement non. Il ne le montrait pas, il donnait même l’impression d’aimer ça, pourtant inconsciemment il s’en voulait un peu parfois. Pourquoi elle n’aurait pas le droit à son échappatoire sous prétexte que lui n’en avait plus ? Pourtant c’était plus fort que lui. Il ne supportait pas qu’elle puisse espérait. Est-ce que c’était par pur jalousie ? Ou parce qu’il ne voulait pas qu’elle se berce d’illusion ? Il n’avait pas les réponses à ses questions, qu’il ne se posait pas vraiment finalement.

Il alla la chercher encore un peu plus quand elle lui demanda d’être gentil et de ne pas lui faire mal. Il fait une allusion à la chasteté de la demoiselle et au fait que lui est loin de l’être chaste. Il voit l’expression du visage d’Helen changer sous des yeux. Passant d’un moment d’interrogation, ne comprenant pas tout de suite de quoi il parfait avant de la voir complétement sous le choc de ses « révélations » qui pour lui n’en était pas. Un large sourire se dessine sur le visage de Benedikt, alors qu’elle joue parfaitement le rôle de la petite sainte nitouche.

Ses expressions étaient un délice pour lui. Il la trouvait même presque attirante avec son air innocent effarouché. Il ramène une jambe contre lui, posant son pied sur le bois de la table. Il pose son bras sur son genou et l’observe en riant, alors qu’elle lui dit qu’il allait trop loin. Elle préfère être insultée plutôt que de parler du plaisir charnel ? Il ne revient pas son rire grave, surtout quand elle s’approche de lui pour chuchoter le mot « sexe ». Il pouvait comprendre facilement que dire simplement ce mot était pour elle un blasphème. Il l’a vit prier et c’était pour lui jouissif comme spectacle. Il venait de toucher un point encore plus sensible et il n’hésiterait pas à en jouer.

Voyons Helen…ce n’est un secret pour personne que j’aime le plaisir à deux…ou à plusieurs.

Il lui fait un clin d’œil pour la provoquer encore plus. Malheureusement pour elle, elle venait de lui fournir un nouveau divertissement et un nouveau jeu. Mais plus encore. Il voulait la faire craquer. Il prend le livre qu’il a jeter sur la table tout à l’heure et le feuillette. Il connaissait déjà ce livre, l’ayant déjà lu une fois.

L’attirance, le désir ou l’amour sont des choses que l’humain ressent et ce n’est pas mal. Sinon on n’aurait pas la possibilité de vivre, de le ressentir. C’est complétement idiot de lutter contre des sentiments qui sont humains, finalement. Tes divinités te demandent de nier ce qui fait de toi un être de chair.

Il était plutôt sérieux dans ses paroles pour une fois. Il trouvait cela bien égoïste pour des soi-disant dieux, de demander un tel sacrifice à des être dénuer de pouvoir et vivant dans un monde cruel. Il referme le livre brusquement avant de poser son regard sur elle. Se rendrait-elle compte de son regard d’homme posé sur elle ? Ou resterait d’elle dans sa tour d’ivoire. Il se leva de la table et posa son livre sur la tête de la demoiselle sans le lacher.

Tu sais quoi…pour une fois je vais te faire un cadeau. Je vais empreinte ce livre et aller voir la lapine qui tiens la librairie. Et je vais te l’offrir, je suis sur qu’il t’en apprendra plus que des saintes écritures hypocrites.



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Tu n'es pas mort ?


Difficile d'ignorer les envies humaines, du moins, Helen se battait contre ses pulsions depuis des années, mais elle s'y était faite. La débauche n'était pas faites pour elle, ni même l'alcool coulant à flot et encore moins le "plaisir charnel". Il est vrai que pendant son adolescence, elle avait été attiré par.. Non, autant oublier, elle était jeune et idiote. Dans tout les cas, elle n'aurait jamais dû y repenser, c'était bien trop gênant pour elle. Oh et puis, cela n'aurait jamais pu être réciproque. Mais en quoi cela apportait de la satisfaction ? Si les Dieux punissaient tout acte sexuel en-dehors du mariage, c'était qu'il y avait bien une raison, pas vrai ? C'était bien pour ça qu'elle avait survécu depuis toutes ses années, grâce à sa foi sans faille envers les Dieux.. Non ?

Mais sa discussion avec Benedikt remettait en cause tout ce en quoi elle croyait depuis des années. Evidemment que pour elle, c'était la norme, mais pas pour tout le monde. En l'occurence, avec l'ancien chasseur, elle n'aurait JAMAIS raison. Sûrement qu'au fond d'elle, Helen savait qu'il avait raison, mais le déni occuiait une grande partie de la vie de l'ancienne chasseuse. Il était en train de l'avoir à un jeu qu'elle n'appréciait pas du tout. Malheureusement pour elle, Benedikt avait bien compris qu'il n'aurait pas pu la faire sortir de ses gonds en l'insultant, mais bien autrement.

Désormais, elle évitait totalement le regard du jeune homme, préférant se concentrer sur son anneau qu'elle continuait de tourner nerveusement. Je suis une femme vertueuse, ma place est au côté des Dieux, je ne peux pas me laisser avoir par cette fourberie. Depuis toutes ses années elle s'était privée de tout écart, ce n'est pas aujourd'hui qu'elle allait commencer, encore moins à cause de cet homme de débauche !

Je ne le lirai pas ! Je ne me laisserai pas avoir, c'est du blasphème ! Tu ne peux pas me demander de nier mes croyances et m'imposer ce en quoi TOI tu crois.

Elle s'éloigna de lui avant de croiser les bras sous sa poitrine. Bien sûre, elle hésitait toujours à poser son regard sur l'homme face à elle, par peur de craquer de nouveau, comme lors de son adolescence. Comment faisait-elle pour l'apprécier malgré tout ? C'est vrai, il était horrible avec elle, cruel et mesquin. Pourtant, Helen ne pouvait s'empêcher de voir du bon en lui. Oui, si elle n'était pas là, si elle était morte comme les autres, peut-être qu'il ne serait pas comme ça.. Serait-il heureux ? Ou alors, était-il heureux dans la débauche ?

Je crois fermement dans ces écritures saintes, que tu juges hypocrites. J'attendrai le mariage pour procréer et "goûter" à ton fameux "plaisir charnel" que tu sembles porter dans ton coeur.

Helen pensait-elle vraiment que le sexe n'avait que pour but de faire des enfants ? Très clairement : oui. Cela soulignait, encore une fois, la bêtise des écrits divins auquel elle croyait depuis toujours. L'ancienne chasseuse passait son temps à renier, encore et encore, en pensant à vivre dans le passé. Sans même se rendre compte que Benedikt, l'homme pour qui elle aurait donné sa vie, n'était plus celui qu'elle avait connu.

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Tu n’es pas mort ?


Il voyait bien que toutes ses paroles la perturbait. Cela le divertissait au plus haut point ! Voir dans son regard se débattre avec des sentiments qui semblaient contradictoire, il avait touché un point sensible et avait bien l’intention de la titiller pendant un long moment. Il la regarde jouer avec son anneau avant qu’elle n’hausse le ton sur lui en disant qu’elle ne lirait pas son livre et qu’elle ne voulait pas être forcé à croire sa vérité.

Il se mit à rire à gorge déployé, alors qu’il la voit s’éloigner de lui. Pourquoi cette distance soudaine ? A-t-elle peur de quelques choses ? De lui ? Ou plus encore ? Il en faut plus pour décourager l’homme de presque trente ans. Il avait l’impression de voir une petite jeune d’a peine 18 ans qui croyait au prince charmant. Les comptes de fée ce n’est que dans les livres, elle allait devoir en prendre conscience tôt ou tard. Il posa sa main sur son cœur en faisant une petite moue exagérée pour se moquer ouvertement d’elle.

Vraiment ? Tu me fais de la peine Helen, alors que ton mentor, celui qui t’a formé d’offre un cadeau tu le refuserais ? Pourtant tes dieux ne disent pas que tu dois accepter l’offrande que l’on te fait ?

Il sourit en faisant claquer sa langue contre son palais avant d’ajouter avec un sourire mauvais.

Tu ne veux pas que je t’impose mes croyances, mais ce n’est pas ce que tu fais toi ? Me parler de tes dieux, en me disant que c’est eux qui nous ont donné une chance ? En te permettant de prier pour moi ? Tu es bien mauvaise pour me faire la leçon petite sainte.

Il affiche un sourire mauvais alors qu’il avance lentement d’un pas, puis d’un deuxième pour se retrouver près d’elle alors qu’elle clame haut et fort qu’elle attendra le mariage. A ce moment-là, il la trouve ridiculement adorable. Il l’envi même un peu d’avoir encore cette innocence qu’il n’a plus depuis longtemps. Est-ce qu’il la seulement était un jour ? Il se pose la question. Il se rend compte que la présence de la jeune femme près de lui, le fait s’interroger sur beaucoup trop de chose. Cela l’agace d’ailleurs. Il aimerait être tranquille, pour une fois.

Il prend une lèche de cheveux de la belle et la porte à son visage. Il sent la lèche avant de déposer un léger baiser sur les cheveux qu’il tient entre ses doigts avec délicatesse. Et oui, même s’il a dit le contraire tout à l’heure, il sait par fois être doux. Il plonge son regarde azur dans les siens et lui lance un sourire charmeur.

Contrairement à ce que tu penses, ce n’est pas une chose que je porte « dans mon cœur » comme tu le dis. C’est juste que je te fais par de mes connaissances à la matière. Mais en soit, tu fais bien ce que tu veux de ta vie et de ton corps.

Il lâche sa mèche de cheveux et recule d’un pas. Il croise les bras sur son torse et la regarde toujours en souriant.

Et je vais t’apprendre un truc, ce n’est pas les dieux qui t’ont sauvé, mais moi parce que j’ai comme tout à chacun quelques choses qui s’appelle le libre arbitre. J’avais le choix de te sauver au non.




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Tu n'es pas mort ?


L'interdit était envoûtant, après tout, pourquoi s’incomber de règle quand on peut goûter à la luxure et la débauche. Si cela attirait autant de gens c'est qu'il y avait bien une raison, non ? Benedikt était à Helen ce qu'était le serpent pour Eve : il était la tentation de l'illicite. Comment résister face à une belle pomme, bien rouge, bien sucrée, juteuse ? Goûter à cette chair tendre, délicate.. C'est quelque chose que tu ne fais qu'une fois avant d'être puni. Oh, la punition divine, c'est ce que craignait le plus Helen, c'était pour cette raison que la sainte nitouche ne faisait rien d'immoral.

Son esprit était retourné, chamboulé. Revoir l'objet de ses désirs adolescent la faisait retomber dans cette spirale horrible, infernale, qui fait mal. A cette instant, elle était sans défense, livrée à elle-même face à cet homme qui ne cherchait qu'une chose : jouer avec elle. Helen en avait conscience. Mais elle ne pouvait rien faire. Ou alors, ne voulait-elle rien faire ? Lui qui se montrait si doux rien qu'en lui prenant une mèche de cheveux entre ses doigts, ce même homme au sourire ravageur. Resaisis-toi Helen, tu n'as plus quinze ans. Ca ne sert à rien de continuer de parler avec lui. Dit-lui de te laisser tranquille, pour de bon. Mais comment pouvait-elle le rejeter ? Celui avec qui elle avait grandit, celui qui lui avait enseigné tout ce qu'elle savait dans l'art du combat et de la chasse au Dragon. Celui qui l'a sauvé, ce jour-là.

Il faisait froid, comme à chaque fois. Les cloches résonnaient dans toute la ville : l'état d'urgence. Au loin, une nuée de dragon se dirigeait vers la ville, impossible de lutter contre tous. Leur sort était déjà scellée. Ce jour-là, Helen avait baissé pour la première fois de sa vie, son arme. Son corps était lourd, elle était incapable de rester sur ses jambes, tombant sur ses genoux, un air terrorisé au visage. La chasseuse avait échoué à défendre la cité qu'elle aimait tant, mais cette cité qui lui avait tout pris. Impossible d'hurler, seul de longue larme couler le long de ses joues. Les Dieux les avaient abandonnés ? Helen avait refusé d'y croire, dans un geste de désespoir, elle avait prié. Prié pour sa vie avant tout, car l'humain était égoïste. Une lumière, une sensation de chaleur.. Benedikt ?

C'était un souvenir trop douloureux, et pourtant cela ne remontait à pas si longtemps. Sur ce point-là, il avait raison. La chasseuse se voilait bien trop la face. Comment ne pas avoir honte dans cette situation ? Reprenant ses esprits, elle prit une profonde inspiration pour calmer les palpitations de son cœur.

J'ai besoin de réfléchir. J'ai besoin d'être seule.

Prier, prier était son seul refuge, ne pouvait-il pas le comprendre ? Si on lui enlevait ça, il ne resterait plus rien de la jeune Helen, Helen qui perdrait toute sa notion de la réalité. Elle avait besoin des Dieux dans sa vie, de penser que sa mission sur ces terres encore inconnus n'était pas qu'un coup du Destin. Pourquoi avait-il besoin de remettre en cause ce en quoi elle croyait dur comme fer, mais pourquoi était-ce si facile de la déstabilise et de mettre en cause ses croyances ?

Elle ne pouvait plus rester là, pas face à lui. Se dirigeant vers la table sur laquelle elle travaillait plus tôt, elle reprit ses affaires et les quelques feuilles de notes épargnés par son ancien mentor. Il ne restait presque plus rien, mais elle pourrait emprunter quelque livre, non ? Alors elle choisit le plus gros qu'il y avait à sa place, un bestiaire généralisé.

Pour le moment, nous ne savons peut-être pas pourquoi nous sommes là. Alors, je dois en apprendre le plus possible sur ce monde, sur ces terres. Si tu as encore de quoi réfléchir, tu devrais faire la même chose, Benedikt. Tu n'es pas un idiot, mais il est important de connaître ses ennemis avant de les rencontrer.

Puis elle lui sourit, comme si de rien ne s'était passé, comme si tout était déjà dans le passé. Helen était forte pour passer à autre chose, sans en tenir rigueur à qui que ce soit, selon elle, tout le monde avait le droit à l'erreur. Benedikt se fourvoyait complètement sur son cas, tout naturellement. Lui aussi il était dans le déni.

Au faite, Benedikt.. Tu devrais peut-être changer de tenue. Nous sommes là depuis environ un mois je dirai, et tu portes toujours cet uniforme. Le même qu'à Hetacta.

Contrairement à lui, la jeune femme avait complétement changé de tenue, quelque chose de plus léger quand elle était en civil, puis quand elle partait un mission, elle faisait comme elle pouvait, espérant ne pas se faire trop de blessure. Alors, lequel d'entre les deux étaient passé à autre chose ? Clairement aucun des deux.

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Tu n’es pas mort ?


Il peut voir qu’elle est perturbé quand il est tendre avec elle, qu’il a ce geste digne d’un roman d’amour. Est-ce qu’elle flancherait pour le beau ténébreux ? Il essayait de lire dans ses yeux ce qu’elle pouvait ressentir quand il lui rappelait que c’était lui qui l’avait sauvé et non ses dieux. Même s’il manquait cruellement de bienveillance à l’égard d’Helen, il la laisse avec ses tourments. Il s’attends à des pleures ou simplement qu’elle lui cri dessus. Pourtant elle ne fit rien de tout ça. Il fut surpris et un peu déçu même, il faut bien l’avouer. Il voulait du drame et surtout la faire flancher sur ses convictions. A la place, elle lui demandait juste d’être seule parce qu’elle devait réfléchir.

Intérieurement, il était quand même satisfait, car cela voulait bien dire qu’elle avait des doutes. Il avait réussi à la perturber assez pour ça. Il leva les mains, comme pour signifier qu’il acceptait de se rendre pour cette fois. Il se montre bon prince et compréhensif, mais c’était pour mieux l’attaquer une autre fois. Il la regarde lui tourner le dos pour rassembler ses affaires qu’il a éparpiller un peu partout. Il est tenté de l’aider, mais s’il veut faire preuve d’un minimum de galanterie, vaux mieux qu’il garde ses distances. Il le sait, il n’arrivera pas à ne pas taquiner la belle. Il se contente donc de l’observer, ses courbes dont il n’a jamais vraiment fait attention. Elle est harmonieuse et belle.

Il l’écoute d’une oreille, disant qu’elle ne savait pas pourquoi ils étaient tout les deux ici, mais qu’elle continuerait à chercher malgré tout et que je devrais en faire autant pour savoir qui sont leurs ennemis. Benedikt se met à rire en s’approchant à son tour de la table pour prendre son deuxième livre pour qu’il rejoigne le premier dans sa première main.

Merci de te soucier de moi, mais je m’informe ailleurs que dans ses murs. Tu connais la librairie d’Yseult. C’est là que j’achèterais ton cadeau.

Il lui fait un sourire et un clin d’œil pour la peine pour la taquiner encore un peu le temps qu’ils sont encore ensemble. Finalement, il trouvait que séduire Helen était plus amusant que de l’épuiser par des entrainements infernaux comme il le faisait chez eux. Les expressions sur son visage était un délice pour les yeux.

Il fut surpris de voir qu’elle ne se laissait pas avoir par ses belles paroles et l’attaqua sur sa tenue, en lui rappelant qu’il devrait plutôt changer ses vêtements au lieu de s’accrocher à son uniforme. D’un regard il se regarde de la tête au pied. Son uniforme a perdu la prestance. Il est recousu à plusieurs endroits et il met en évidence que malgré ses belles paroles, il n’arrive pas à passer à autre chose lui aussi. Il ne se vexe pas, au contraire et lève ses yeux vers la demoiselle, le sourire aux lèvres.

Je m’avoue vaincu pour cette fois et tu sais quoi la prochaine fois qu’on se verra je ne porterais plus mon uniforme. Juste pour tes beaux yeux.

Il s’approche d’elle et prend sa main dans la sienne et lui lance un regard chameur avant d’approcher sa bouche du dos de la main de la jeune femme.

Jusque là prend soin de mon premier cadeau, le cygne.

Il dépose un baiser sur sa main tout en se courbant comme une révérence avant de la lâcher. Il se retourne pour partir vers la sortie sans lui jeter un dernier regard. Il part devant et prendre de l’avance. Il demande à l’accueil d’empreinter ses deux livres avant de quitter les lieux avant qu’Helen n’est le temps de le rattraper.




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Tu n'es pas mort ?


Pour clôturer leur "belle" retrouvailles, Benedikt avait enfin changé de visage, il était un peu plus doux qu'au début. Mais c'était un aitre moyen de berner Helen, mais cette dernière n'était pas dupe.. Seulement chaste. Il y avait de quoi faire avec elle, assez pour s'amuser pendant quelques temps, avant qu'elle ne se rende compte de la supercherie et abandonnerait tout contact.

Un sourire, un clin d'oeil.. La débauche l'avait complétement changé, à l'époque, il l'aurait laissé, souffrante sur le terrain d'entraînement alors qu'elle crachait ses poumons. Obligée d'être aidé par quelqu'un d'autre pour se relever à chaque fin de journée. Etait-ce parce qu'aujourd'hui, elle était une femme ? La voyait-il autrement que sa première disciple ? Non, encore un moyen pour se moquer d'elle. Helen n'est plus l'adolescente de quinze ans, attiré par l'inconnu, le danger, l'impossible. Ces trois choses que représentaient parfaitement Benedikt. Mais étrangement, ses sentiments lui rappelaient de bon souvenir, une douce nostalgie qui la faisait rêver quand elle n'était encore qu'une gamine.

Puis un baise-main, avait-il toujours été comme ça ? Galant ? Encore une image pour justifier sa débauche ? C'était donc comme ça qu'il se jouait des femmes ou des hommes, qu'il y en avait autant qui avait rencontrés la douceur qu'il pouvait faire preuve dans un lit ? Ses joues avaient toujours une teinte pivoine, elle n'avait jamais été traité comme ça : comme une "femme" ayant ne serait-ce qu'une valeur. Elle n'avait été qu'une pauvre chasseuse de dragon, étant devenue chef de l'escadron par pur chance.

Ne pars pas, c'est ce qu'elle aurait voulu dire. Mais elle prenait sur elle, encore, regardant le jeune homme disparaître de son champ de vision. Et au fond d'elle, elle ésperait ne jamais le recroiser. Elle ne voulait pas se sentir de nouveau vulnérable.

Au revoir.

Mais il était déjà parti, elle aussi n'allait pas tarder. Qu'est-ce qu'elle allait faire du cygne en papier ? Sûrement le garder, pourquoi ne pas le mettre au bord de la fenêtre de la chambre où elle loge ? Il aurait bien une jolie place, non ?

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