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Sirius Licurius
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descriptionFather-in-almost-law (FT Yuan) EmptyFather-in-almost-law (FT Yuan)

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Dans les rues animées de Portalia, je me frayais un chemin entre les passants pressés, un paquet de tracts entre les mains et une détermination palpable dans chaque pas. Le soleil éclatant du matin embrasait les façades des bâtiments tandis que j'entamais ma mission : faire du porte-à-porte pour promouvoir le spectacle de cirque qui avait récemment eu du mal à faire vibrer la ville. Cependant, cette nouvelle routine qu’avait développé le Monsieur Loyal avait ravivé la passion des acrobates et magiciens, tous pensaient que c’était un départ frais, une opportunité sans faille de rétablir la bonne réputation du merveilleusement étrange cirque des lapins voltigeurs. De mon côté, j’étais plutôt sceptique sur la chose, surtout que je songeais partir bientôt et accomplir ma destinée de devenir gérant de maison close. Après tout c’était dans les cartes et je n’avais visiblement pas vraiment le loisir de m’en écarter, plus ça avançait, et plus j’avais de chance d’y finir, je ne m’en plaignais pas.

J’arrivais après plusieurs maisons, à un large manoir très joliment développé, l’architecture était plutôt invitante, mais il y avait quelque chose d’autre qui s’en dégageait, une aura de familiarité. D’ailleurs cette sensation m’avait suivi avec plus d’intensité au fil des maisons précédentes, mais le sentiment y était à son paroxysme juste avant de cogner à la porte principale de l’endroit.

Quelque chose me dit que j’allais y faire une rencontre majeure qui me suivrait longtemps, si ce n’est pas pour toujours. Donc évidemment, j’étais nerveux, quel genre d’individu y habitait ? L’image de Yoka se matérialisa dans ma tête, et pourquoi encore ? Je n’étais pas certain, je savais bien pourtant qu’il ne vivait pas ici. Pas… encore ? Quelle étrange idée ! Je toquais enfin, un peu par automatisme, en vérité je n’avais pas vraiment fait la décision encore de vouloir savoir.

1 minute passa… Aucune réponse.

Contre mon meilleur jugement, un peu comme d’habitude. Je cognais une seconde fois, cette fois-ci avec plus d’insistance que je ne l’aurais voulu.

C’est alors que la porte s’ouvrit.
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Yuan Xing
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descriptionFather-in-almost-law (FT Yuan) EmptyRe: Father-in-almost-law (FT Yuan)

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Yuan feat Sirius


Father in almost law




Voyez-vous l’avantage de résider non loin de votre commerce c’est qu’il n’y a pas de problème de transport, aussi dans la nuit le vulpin était rentré après quelques verres. Pas de conquête cette fois-ci, l’assistant avait été très clair à ce sujet, les allers venues au manoir se font de plus en plus remarquer, valait mieux se faire discret un temps et changer de terrain. N’étant pas des plus matinal le tenancier du Vif Argent s’éveilla vers midi et quelque, exceptionnellement il avait fait une grasse matinée, il prit le temps de se débarbouiller alors vêtu d’un kimono ouvert au buste. Le Cabaret n’ouvre pas avant l’après-midi voire le soir, coiffé et globalement vêtu ne l’oublions pas notre renard est coquet. S’étirant tout en descendant au rez de chaussée pour se faire un brunch qui se composera de bagel à la farine complète, de truite fumée ainsi que de crudités, ceci s’accompagnera d’un thé aux épices et d’une salade de fruits. Le tout fut dégusté, rien ne pressait, le soyeux adressa moults caresses à son animal de compagnie, un félidé au poil immaculé, qu’il ne manqua pas de nourrir. Cependant une onomatopée autre que l’animation des ruelles de Portalia vint troubler la quiétude du renard. Lumiel avait besoin de quelque chose ? Il y avait eu deux coups,, rangeant sa vaisselle le soyeux se leva puis alla ouvrir la porte.

-Bonjour, tu as besoin de quelque chose Lum…oh milles excuses je croyais que c’était mon second qui avait besoin d’aide.

Surprise ce n’était pas l’homonculus à la crinière platine ! Mais un fort charmant cornu au teint améthyste, probablement un démon ? En tout cas il avait un minois agréable à observer, de belle stature qui plus est, gardez le pour vous mais notre soyeux à un faible pour les personnes de haute stature. Le regard rubis se porta sur les tracts, la raison de la venue du jeune homme était claire : de la publicité, pourquoi pas. Mais il semblait nerveux ce pauvre trésor ? Autant le mettre à l’aise, le kitsune ouvrit plus largement la porte à son invité du jour, s’effaçant pour le laisser entrer s' il le désirait, de toute façon il n’a rien prévu, offrant un fin sourire ainsi qu’un regard chaleureux toujours avec une pointe de malice cela va de soi.

-Pardonnez cette méprise très cher, détendez vous je ne mords pas, enfin pas tout de suite uhuhu, je constate que vous faites du porte à porte ? C’est un excellent moyen de faire connaître ses services, entrez donc ! J’ai du thé que je viens juste de préparer vous m’en direz des nouvelles !

Dialogue de Yuan
Description
Dialogue interlocuteur


codage par Laxy Dunbar.

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Sirius Licurius
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descriptionFather-in-almost-law (FT Yuan) EmptyRe: Father-in-almost-law (FT Yuan)

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Lorsque la porte s’ouvrit, je me trouvai face à un homme-renard comme Yoka, dont l’apparence était aussi impeccable que l’aura qui l’entourait. Immédiatement je sentis mes pommettes virer au bleuté. Son joli kimono ouvert révélait un torse finement défini qui ne pouvait me laisser complètement de marbre dans des conditions aussi soudaines. Cependant, la qualité du vêtement soulignait une prestance naturelle et une certaine élégance que l'on retrouvait rarement dans les rues de Portalia. L’homme me salua avec une politesse qui semblait presque intemporelle, son regard accueillant et pourtant teinté d'une malice qui attira aussitôt mon attention. J’avais un certain type, il fallait que je m’y résigne à l’évidence…

Sa confusion initiale, me prenant pour un certain Lumiel, se dissipa rapidement, remplacée par une curiosité amicale. Ce qui m’étonna le plus, ce n’était pas tant sa politesse ou sa manière raffinée de s’exprimer, mais plutôt la facilité avec laquelle il ouvrait sa demeure à un étranger. En général, dans cette ville, les portes restaient fermées aux inconnus, surtout depuis l’attaque, et surtout aux colporteurs. Pourtant, cet homme n'avait montré ni surprise ni réticence, seulement un sourire bienveillant et une invitation à entrer... Pourquoi ce type était-il une rencontre importante ? Certainement pas un futur amour, je ne pourrais absolument pas faire une telle chose à Yoka, ni d’ailleurs je pourrais me défaire de lui pour mon propre intérêt.

Je restai un moment figé sur le seuil, les tracts entre les mains, essayant de trouver mes mots. En même temps, je ne me fis pas prier pour me rincer l'oeil sur la pièce d'homme devant moi, il était absolument craquant, et muni d'un magnétisme irrésistible, si bien que si j'avais été un diable libre, j'aurais fermé la porte derrière moi... Je secouai la tête comme pour me ressaisir, sa remarque sur le thé, accompagnée d’un sourire espiègle, m’arracha un petit rire nerveux. Une telle hospitalité était rare et précieuse. Je pris une profonde inspiration, sentant les arômes subtils qui s'échappaient de l'intérieur de la maison, me promettant une pause bienvenue dans ma journée de porte-à-porte.

« Merci pour l'invitation, » dis-je enfin, entrant avec prudence dans le hall d'entrée, mes yeux absorbant les détails de l'intérieur somptueux. « Je ne m'attendais pas à un accueil si chaleureux. Pour tout vous dire, je me suis pris plusieurs claquages de portes depuis tout à l’heure. »

Je m'efforçai de paraître détendu, mais l'environnement était si différent de mon quotidien au cirque que je ne pouvais m'empêcher de ressentir une légère appréhension. Le contraste entre cet intérieur raffiné et ma vie de saltimbanque m'était brusquement apparent. Chaque meuble, chaque décoration, témoignait d'un goût exquis et d'un souci du détail qui m'était étranger. Là où je pouvais apprécier l’engouement pour l’esthétisme et les goûts princiers, je ne pouvais m’empêcher de me demander qui était ce riche monsieur, comment se faisait-il que je ne le connaissais pas plus que rien du tout ? Dans tous les cas, je ne pouvais pas demander de manière ingrate et j’avais appris mille fois la leçon de ne pas fouiner dans la ligne du temps des autres, comme avec le Ravencross. Puis gros pognon, gros poisson… ce serait Luc qui serait content si j’arrive à en faire un investisseur sérieux.

« Je suis en train de promouvoir notre prochain spectacle au cirque, » expliquai-je, essayant de me concentrer sur ma tâche. « Nous avons des numéros incroyables cette année. Les acrobates ont mis au point une nouvelle routine, et les magiciens ont travaillé sur des illusions inédites. Je suis sûr que cela pourrait vous plaire. »

J’avais déjà récité ce discours des dizaines de fois sans grande conviction ce matin-là, mais pour une raison qui m’échappait, il me semblait ici inadéquat, presque déplacé. Peut-être était-ce le regard perçant de mon hôte, ou l'atmosphère feutrée de la maison, mais je sentais que ce moment exigeait plus que de simples formules commerciales.

Je réalisai que je tenais encore les tracts avec raideur, mes doigts crispés autour des papiers. Je m’efforçai de me détendre, posant doucement le paquet sur une table basse à proximité. Mon regard se posa sur un félin au poil immaculé qui observait la scène avec une indifférence royale. Un sourire involontaire étira mes lèvres. Les chats avaient toujours eu le don de me rappeler à l'ordre, de me recentrer. Celui-ci, avec ses yeux perçants et son air souverain, n'était pas différent.

« Votre maison est magnifique, » dis-je, essayant d'établir une connexion plus personnelle. « Elle a une ambiance apaisante. Ça change des rues animées dehors... eheh… »

Il était rare que je m’ouvre ainsi, même sur des sujets aussi banals, mais quelque chose dans la présence de cet homme me mettait à l'aise tout en me pétrifiant de stress, comme si ses murs recelaient un secret de bienveillance qui m'échappait encore. Ainsi, une part de moi restait sur ses gardes, consciente que toute situation, aussi chaleureuse soit-elle, pouvait être perçue de toute autre façon par les autres.

« Je dois avouer, » continuai-je, « que je suis intrigué par votre ouverture d'esprit. La plupart des gens ne sont pas aussi accueillants, surtout envers les étrangers qui viennent frapper à leur porte. »

Je ne pouvais m'empêcher de réfléchir à ce que cela pouvait signifier. Était-ce simplement une hospitalité naturelle, ou y avait-il un but caché derrière cette courtoisie ? Portalia était une ville pleine de surprises, de secrets et d'intrigues, et ceux qui paraissaient les plus innocents étaient souvent ceux à surveiller de près.

Mon esprit s'égarait brièvement vers le passé, vers les moments où l'hospitalité avait été un prétexte à autre chose, une stratégie pour manipuler ou soutirer des informations. Mais je secouai ces pensées, revenant à l'instant présent, décidé à ne pas laisser mes expériences passées teinter cette rencontre inattendue.

Je me surpris à espérer que cette rencontre pourrait être le début de quelque chose de nouveau, un lien inattendu dans le tissu complexe de ma vie... Mais rien de trop scandaleux, juste assez. Le thé, le sourire de l’homme, et l’ombre d'une conversation potentielle flottaient autour de nous, promettant une pause bien méritée dans le tourbillon de mes pensées.
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Yuan feat Sirius


Father in almost law




Tiens donc mais qu’avions-nous là ? Un joli coeur sous toutes les coutures, l’idée de retracer les reliefs de la carnation améthyste de cette charmante apparition caressa l’esprit de notre cher gentleman, un peu de retenue que diable, Yuan est un Croc digne et civilisé. Les rubis du maître des lieux remarquèrent avec facilité l’effet de ses atours sur son visiteur, on ne peut plus flatteur pour son égo déjà surdimensionné, jusqu’à quel point pourrait-il le faire bleuir ce petit trésor ? Rien à faire le renard ne peut échapper à son naturel taquin, il à conscience de ses charmes et de leurs effets, il se régalait d’en user et d’en abuser, il est tellement satisfaisant d’observer les réactions de ses victimes. Un sourire suffisant sur sa lippe, autant jouer un peu, ça allait égayer sa matinée, son interlocuteur semblant confus, le soyeux prit les devants, déployant son éventail puis le maniant délicatement afin d’avoir un peu d’air, et ajouter une touche d’élégance .

-Auriez-vous perdu votre langue mon jeune ami ? Je ne mords pas vous savez, tout au plus des mordillements lorsque j’ai de l’appétit uhuhu. Vous m’amusez déjà.

Pourquoi un tel accueil et une telle ouverture d’esprit ? Surtout depuis l’attaque de Portalia ? Le dandy savait que l’église de l’Ordre est sur le qui-vive, donc elle ne lésinait pas sur la sécurité, ensuite il avait un service de sécurité au poil, enfin le cas échéant il pouvait se défendre lui-même, après observation du tieffelin, il ne représente aucun danger, donc il pouvait lui offrir le couvert sans crainte. Qu’il est adorable à observer et être si prudent, cela se comprend le kitsune accorde tout spécialement de l’intérêt à l’apparence et à la tenue de son logis, autant vous dire que Monsieur s’est fait plaisir avec la décoration et les meubles, tout avait été réalisé chez des artisans hautement qualifiés, du sol au plafond, des tableaux, des vases, des bougies, des fleurs, des tapis, c’était bien un manoir, nous ne mentionnerons évidemment pas le prix par soucis de rester décents.
« Merci pour l'invitation. Je ne m'attendais pas à un accueil si chaleureux. Pour tout vous dire, je me suis pris plusieurs claquages de portes depuis tout à l’heure. »

-Je vous en prie très cher, prenez garde de bien essuyer vos souliers, mon associé et moi même avons une sainte aversion de la saleté, quoique..il est largement plus maniaque que moi. Quant à l’accueil, ma foi je ne peux laisser ma porte scellée face à un si charmant minois, je suis moi même dans le milieu du spectacle, c’est un plaisir de converser avec un confrère. Détendez-vous voyons, j’ai conscience que l’intérieur est impressionnant mais ça ne sont que des objets, veuillez me suivre.

Les appendices caudaux effleurant le menton de l’artiste accentuant l’invitation, le dandy est conscient bien sûr de ses richesses mais il restait pauvre, pauvre de famille, pauvre de sentiments, les gils aussi nombreux soient-ils ne remplissent pas un coeur et esprit vides. Passons, le prince fluffy guida son invité à travers le manoir jusqu’à un de ses salons, Dans l’aile est du manoir, dissimulé derrière une double rangée de panneaux de cèdre poli, s’ouvrait le salon traditionnel à l’élégance rare. Le dandy s’était inspiré de l'architecture des Crocs séléniens par pure nostalgie. Le sol, couvert de tatamis finement tressés et lustrés, diffusait un parfum discret de paille de riz fraîchement pressée, rappelant les saisons passées et le savoir-faire artisanal transmis de génération en génération. Les panneaux en bois de cyprès et papier de riz d’une blancheur laiteuse, tamisaient la lumière extérieure, qui s’infiltrait en de subtils rayons, jouant en ombres douces sur les motifs délicatement peints des panneaux : des montagnes embrumées, des cerisiers en fleurs, des grues s’élevant dans le ciel. Au centre, une table basse en bois de cerisier poli trônait en majesté, entourée de coussins en soie d’un vert profond, brodés de fils d’or dessinant des formes de vagues et de vent. Les chaises basses sans pieds, invitaient à la détente, leurs dossiers recouverts de soie assortie, rehaussés de motifs de fleurs sauvages et de feuillages subtilement changeants au gré de la lumière. Dans l’alcôve sacrée, était suspendu un rouleau orné d’une peinture d’encre représentant des montagnes lointaines plongées dans la brume. À ses côtés, un vase d’un bleu intense, signé par un maître potier, renfermait un arrangement épuré, quelques branches de prunier et un iris blanc d’une pureté saisissante, une composition aussi parfaite que fragile. Les fenêtres, faites de panneaux de verre coulissants, s’ouvraient sur un jardin soigneusement entretenu, un espace de contemplation où les érables en feu et les pierres moussues encadraient un bassin à carpes, dont le clapotis apaisant pénétrait parfois dans la pièce. Invitant l’artiste à prendre place sur un des sièges d’un mouvement d’éventail, le soyeux servit une tasse de thé à celui-ci puis à lui-même, prenant place en tailleur sur le siège. Le regard curieux, oreilles pointées en avant, ses queues formant un éventail tel un paon, écoutant attentivement, un air amusé, le pauvre chou tenait encore ses tracts et semblait nerveux. Que c’est attendrissant.


« Je suis en train de promouvoir notre prochain spectacle au cirque. Nous avons des numéros incroyables cette année. Les acrobates ont mis au point une nouvelle routine, et les magiciens ont travaillé sur des illusions inédites. Je suis sûr que cela pourrait vous plaire. »

Le jeune homme connaissait sans aucun doute son texte par coeur, mais la volonté est là c’est admirable, le soyeux connaissait le fameux cirque et le propriétaire, non pas qu’ils soient proches, mais leurs affaires étaient en concurrence, un Cabaret est un lieu de divertissements tout comme le Cirque, à quelques différences prêts. Luc n’est pas un être que le kitsune appréciait, trop vicieux à ses yeux, il ne lui inspire guère confiance, surtout depuis que Lumiel a mené discrètement l’enquête, les artistes n’étaient guère dorlotés. Oh le soyeux peut être roublard certes, il n’est pas exemplaire mais lui traite bien ses employés, ce sont ses protégés après tout. En résumé, en des termes modernes, Yuan n'appréciait pas le management de Luc. Revenons à l’améthyste, le croc se délectait d’analyser ses expressions faciales, son attitude, le pauvre chou est sacrément perturbé. Compatissant, le soyeux fit une manœuvre pour le mettre à l’aise, lui offrant un charmant sourire.

-Votre discours est intéressant, vous avez bien appris votre leçon, cela dit mon chou, je pense que vous pourriez d’avantage me convaincre en étant honnête, je vous perturbe à ce point ? Buvez donc votre thé et prenez une pâtisserie avant que cela ne refroidisse, quant au cirque..je pourrais y faire un tour, uniquement si vous êtes présent à la représentation. Je n’apprécie guère Luc, lui et moi avons quelques…désaccords sur la manière de mener les affaires. Ahem…bien évidemment, chacun fait comme il peut, cela dit, s’il devient pénible d’exercer pour son compte vous êtes le bienvenu ici, je recrute en ce moment, le Cabaret assure de multiples prestations dont le spectacle. Simple curiosité quelles sont vos compétences dans l’art du spectacle ?

Malgré le savoir-vivre, le gentleman ne put cacher entièrement son aversion pour le patron du cirque, on peut notamment la remarquer par un plissement du nez. une réaction fugace, qui s’estompa aussi vite qu’elle était apparue.

« Votre maison est magnifique. Elle a une ambiance apaisante. Ça change des rues animées dehors... eheh… Je dois avouer, que je suis intrigué par votre ouverture d'esprit. La plupart des gens ne sont pas aussi accueillants, surtout envers les étrangers qui viennent frapper à leur porte. »

Enfin l’améthyste semblait se relâcher un peu, c’est une bonne chose, un indice supplémentaire fit naître un sourire amusé sur la lippe du Don Juan, son éventuel futur protégé orientait la conversation. Bien, très bien même. Croquant une mignardise, puis tapotant ses lèvres avec un mouchoir, le soyeux rebondit sur le sujet.

-Vous me voyez flatté de votre appréciation de mes goûts en décoration, ma foi elle regorge de moults secrets, je ne tirais pas de conclusions hâtives dessus, mais je reconnais qu’elle est accueillante. On dirait bien que ma boule de poils vous fascine aussi, je vous comprends elle est si belle, n’hésitez pas à la caresser, ma petite Neige est une princesse un brin capricieuse mais elle aime plus que tout être choyée. Quand à mon ouverture d’esprit ma foi..j’ai eu une vie assez..mouvementée pour pouvoir tendre la main à mon prochain dans une certaine limite évidemment je ne suis pas un samaritain. Je n’ai rien à craindre de vous, si vous aviez représenté le moindre danger vous ne seriez pas assis ici je vous le garantis. C’est donc mon hospitalité qui vous tracasse bel améthyste ? Tout ce que vous pouvez éventuellement craindre c’est de repartir avec une promesse d’embauche et quelques mets de ma confection.

Et plus si affinité, non restons courtois, le dandy avait déjà bien assez festoyé, la gourmandise est un vilain défaut. Non juste un peu de jeu, une simple conversation autour d’un thé et de mignardises.

Dialogue de Yuan
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descriptionFather-in-almost-law (FT Yuan) EmptyRe: Father-in-almost-law (FT Yuan)

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