Myrandal Aëstorm
Manticore - Aventurier
- Date d'inscription :
- 18/05/2024
- Gils :
- 924
- Disponibilité Rp :
- Disponible
- Messages :
- 8
- Métier :
- Maître chanteur, ménestrel et voleur.
- Couleur d'Essence :
- Verte
- Style d'Arme :
- Aucune
- Rang :
- Or @
- Puissance d'Essence :
- 6000
descriptionU're a Wizzard, Myrandal ▬ Don't be on my way or pray the lord. Sam 18 Mai - 15:58
Nom Prénom
Identité
Âge : Inconnu (alentours de la trentaine).
Sexe : Peut être masculin ? Il se genre en tant que tel dans tout les cas.
Race : Humain biomodifié.
Groupe : Aventurier.
Rang : Or
Alignement : Neutre stricte.
Physique
Taille : 1.75 M.
Poids : 60 Kg
Particularité Physique : Habillé comme un ménestrel, porte un chapeau d'Arlequin et un masque blanc sur le visage. On le dit défiguré mais personne ne connaît la vérité. Des lames de jets, une faucille et un instrument à corde dans son dos.
Description (Optionnelle):
Il était plus rapide que puissant, plus habile et agile que balaise. Des bandages sur les doigts attestant d'un travailleur manuel. Une cape de voyage recouvrait souvent la tenue, dans un état aussi pitoyable que le reste de ses affaires.
Il sentait la forêt, le sous bois plus particulièrement, comme s'il s'amusait à se recouvrir de terres et à se prendre pour une carotte. Une besace à l'épaule, transportant tout son petit matériel, rassemblait tout ses effets personnels ; Photos de ses parents, briquet en amadou, pipe, herbes, champignons, faucille. Les couteaux de lancers sont souvent planqués dans ses bottes, ou sous ses vêtements, habilement tenus par des bandes de tissus lui permettant de les dissimuler au mieux, ainsi qu'une cerpe lui donnant autant l'air du plus humble des cueilleur, que la pire des crapules du coin.
Mental
Description (Optionnelle):
Affabulateur affable, il est surtout un très bon orateur, qui sait trouver les mots pour convaincre. D'ailleurs, la violence n'est jamais sa première réponse à une situation. Il aime parlementer, user de diplomatie, marchander, négocier. L'Arlequin sait avant tout choisir ses batailles, et on ne le verra que très rarement s'engager sur une voie défavorable, ou lutter pour une cause perdue d'avance. Ca, c'est ce qui le différencie du révolutionnaire moyen, malgré un esprit de contradiction, et un refus de reconnaître l'autorité d'autrui, tant qu'il n'a pas compris l'intérêt d'obéir. Tête de pioche doublé d'une bête à corne, il écoute toujours, mais ne retiens que ce qui l'intéresse. Son positivisme à toute épreuve, réfute l'existence de l'échec, il aime par conséquent tordre le cou aux probabilités, et faire sienne la chance.
Magicien habile de ses dix doigts, il a plus d'un tour dans sa besace, et des as dans les manches. Plusieurs cordes à son arc. Il a également de solide connaissance en Astrologie, tout comme en astronomie, lui qui a toujours été passionné par l'espace, et la voûte céleste qui couvre le monde comme un couvercle sur une marmite. Il n'est pas en reste non plus sur la biologie, qu'elle soit humaine ou bien végétale. Un bon sorcier doit savoir beaucoup de petites choses sur de nombreux sujets, la discipline touchant à tout, à la manière de la philosophie, cette science des sciences.
Déjanté, il aime trouve des solutions compliquées, à des problèmes simples. Son rire de crécelle, distordu et dissonant, monte dans les aigües, quand il rit à une des blagues qu'il se raconte intérieurement. Pas partageur, pas généreux, il reste un chic type qui aime aider son prochain, et se mêler de ce qu'il ne le regarde pas, mais quand c'est lui qui le décide.
Mon Histoire
Chapitre I. L'arbre monde.
L'arbre est gigantesque, veiné d'interstices, d'écorces morcelés et sans conteste le plus grand qu'il n'est jamais vu de sa vie. Les feuilles bruissaient avec le vent de l'est, et faisait comme une mélode à ses oreilles. Il a toujours eu un don pour discerner des choses futiles, ou considérées comme futiles, que les autres ne remarquaient jamais. Il existait une pulsation particulière dans chaque ville, un rythme sur lequel vivait tout les habitants, il n'arrivait pas encore à le discerner, mais certains élus, eux, pouvaient même entendre les voix et les mélopées qui s'échappaient d'êtres humains. On appelait ces gens des "Psyker". Pour l'instant, rien de semblable ne semble être éveillé chez le jeune homme, qui se déplaçait jusqu'au marché comme tout les jeudi et samedi. Son échoppe, modestes tréteaux et simple tentures tendues autours d'un piquet de bois, faisait comme une petite tente douillette, avec ses coussins en tissus chiffonnés, plein de ouate et de plumes d'oie. Les tréteaux soutenaient une planche de bois sur lequel un bol en pierre et un pilon reposaient tranquillement. Des herbes pendaient et dégringolaient de la table de fortune, tandis qu'un paquet de carte dans un format plus grand, inhabituel, trônait fièrement.
C'était ici qu'il pratiquait la magie divinatoire des cartes, les lectures des lignes de la mains, mais aussi composait des potions et décoctions utile à la vie de tout les jours. Un cataplasme rudement efficace, un analgésique naturel, et même une poudre pour les selles, ou encore une lotion pour éviter la chute des cheveux. Il apprenait encore, et s'était arrêté devant un chapitre qui serait assurément intéressant, les bienfaits des huiles essentielles.
Le premier client arriva, regardant à droite et à gauche pour éviter d'être vu ou reconnu, entrant dans le nid qu'avait bâtis Myr en une heure de temps. Il s'installa sur le pouf en soufflant, presque essoufflé, presque comme s'il avait couru les derniers mètres. Cela devait soit être très urgent, soit très honteux. En tout les cas, c'était pour du vivant, et pour du vivant au présent de ce jours d'été. Il reprit son souffle et notre héro en profita pour asséner le premiers coups, car celui qui prenait l'initiative dans ce genre de duel, pouvait rapidement prendre l'ascendant sur l'autre. C'était psychologique, mais aussi physique. Il ressentait les choses avec son cœur, son âme, et ses yeux ne faisaient que faire le lien entre trois réalités différents. Des suppositions, des hypothèses, des réactions.
- Bonjour monsieur, bienvenue dans mon humble boutique ... Qui vais-je pouvoir aider dans votre entourage aujourd'hui ?
- Comment ... Peu importe, c'est pour ma soeur, ses convulsions ont recommencé, encore plus fortes !
- Bien sûr qu'elles ont recommencé, vous n'êtes pas revenu me voir pour prendre sa décoction de rachis et d'infusion de tubercule. Fit-il en secouant un pot à l'aspect vieillis, patiné, dont une potion grisâtre occupait le flacon.
- Alors c'est vrais ce qu'on dit de vous, que vous êtes un ... un ...
- Un quoi ?
- Vous savez, une sorte de magicien !
- Ca, c'est à vous de décider si vous voulez croire en la magie, et sauver la vie de votre sœur, ou bien ne pas y croire et laisser la nature suivre son cours ...
Après tout, qu'est-ce que la magie si ce n'est la solution à l'échec de la science ?
Quelques années plus tard ...
- Arkhenyos, terminus, tout le monde descend ! Fit le garde-chiourme ironiquement, rire gras en caressant son double menton glabre de toute pilosité. Une huée commença à monter dans les rangs des galériens, pas plus qu'une rumeur grondante qui commençait à monter des rangs, qu'un fouet vint calmer les ardeurs des compagnons de notre chère tête blonde. Silencieux comme une tombe, notre magicien songeait. On l'avait dépossédé de tout ses biens, il n'était plus rien. Sans sa besace et ses bottes, il se sentait nu comme un ver, ou un nouveau né. Contrairement à ce dernier, toute trace d'innocence avait quitté les yeux brillant du sorcier, tant et si bien que son regard morne et mort semblait déranger toute sa ligne, et même quelques geôliers, maudits cerbères à l'intellect limité. Ce n'était plus leur problème maintenant, ce serait celui de son futur acquéreur, qui l'aurait sans doute pour une somme modique et plus symbolique que vraiment conforme aux réalités du marché. On ne négociait pas avec les sept familles de l'Empire humain, c'était la règle, même chez les truands de l'esclavagisme. Belgior s'en fichait d'où venait sa mains d'œuvre, tant qu'elle était bon marché, et qu'elle faisait son travail de chaire à canon. Depuis quelques temps, une ombre semblait planer sur le visage du patriarche, et sur tout son clan. Les autres, lui enlevaient des hommes précieux, puissants et primés, depuis la réunification de deux maisons, que ce soit celle des Cendres et des Os, et celle de l'Or et des précieux, n'avaient jamais été aussi entreprenant qu'en ce moment. Il avait donc décidé de passer à la vitesse supérieur, mandatant ses cruels ramasseurs de la lie de l'humanité, et à prendre des décisions drastiques.
Un pas après l'autre. Un pas après l'autre pour s'assurer de ne pas tomber. C'était difficile après des semaines passées assis dans un bac à ramer jusqu'à plus de force. Jusqu'à tomber d'épuisement, et d'être réveillé par la morsure cruelle d'une lanière de cuir sur l'omoplate, claquant à vos oreilles. Il n'y avait pas pire sensation que la privation de liberté, l'entrave de vos mouvements, et la violence d'hommes plus con qu'un manche à balais, et plus durs et froids qu'un clou sur le piloris.
Sa peau a vif aux épaules, et fripée au niveau des doigts de pieds, il ne ressemblait plus qu'à un amas de cicatrices boursouflées. Ses cheveux, habituellement jaune comme la paille, tiraient dangereusement vers le blanc cassé, comme tout son corps meurtris par les épreuve et les privations. Sa tenue était encore plus rapiécée qu'à l'accoutumée, plus dégeulasse aussi. Une odeur rance l'accompagna jusqu'à sa sortie des cales du navire. Les soleils agressèrent sa pupille quand il le regarda un peu trop directement, et il mit une main devant son visage pour le couvrir de ses rayons. Il faisait beau, chaud, et le ciel était bleu. On pouvait presque entendre les oiseaux gazouiller leur joie au visage des pauvres prisonniers. Maudit Empire, saleté de Maison du Plaisir et du velours. Il détestait cette engeance de criminels déguisés en politicien immaculés, incapable de comprendre quoi que ce soit à la science et aux plantes, et qui lui pourrissait la vie depuis trop longtemps. A la première occasion, il s'enfuirait, et userait de tout ce qu'il avait apprit dans l'art de la "magie" pour faire le tour le plus vieux du monde, disparaître de la circulation.
On le poussa sans ménagement vers le quai, il se laissa faire, semblant prit d'une apathie et d'une indifférence la plus totale de sa propre personne et de sa situation. Il n'avait même plus de chapeau sur la tête, pardi ! Qui allait le défendre de l'énergie des quatre soleils , seule force cosmique visible dans le ciel à cette heure là, et de surcroit en pleine matinée.
- On se dépêche les bouseux, on a pas que ça à faire que de vous materner ! Nouvelle gronde dans les rangs des prisonniers. Du côté de notre héro ? Zéro réaction. Un nouveau coup de fouet et des armes sorties de leur gangue de cuir, mirent à mal la détermination à râler des forçats, forcés d'accélérer le pas malgré la fatigue, la faim et la peur. On les fit descendre par une planche en bois glissante comme une peau de banane, et ils durent tous subir une nouvelle volée de coups du père fouettard comme l'appelait Myrandal.
Une fois tous les esclaves à terre, une poignée de mains fut échangée entre le capitaine et un grand bonhomme à l'air patibulaire, portant une livrée flambante neuve et cintrée. De la menue monnaie, voilà ce qui motivait les hommes à commettre les plus graves délits, qu'ils soient moraux ou bien légaux. Ce deal là, ne respectait rien ni personne, et surtout pas le code morale de l'Arlequin. Mais pour l'instant, entouré d'hommes armés, fatigué, désorienté, désarmé, il ne pouvait que subir cette humiliation sans broncher. C'était sa punition, il avait été imprudent et avait encore une fois, fourrer son nez là ou il ne fallait pas. Il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même.
- Allez, on se dit pas à la revoyure bande de merdeux ! Cria comme une ultime provocation le garde chiourme, tandis qu'il s'en retournait à son navire aux centaines de pagayes, et à son quotidien de négrier. Ce jour là, il abandonna son nom pour devenir l'Arlequin, celui qui briserait les chaînes, celui qui déchirera dans l'hallali tout ce qui pouvait se mettre entre lui et la liberté. La folie latente qui existait en lui explosa, et il perdu un bout de son identité et de son identité. Rattrapé par la réalité, sa tentative d'évasion le conduisit à devenir le candidat parfait pour les expérimentation des Adeptes du Savoir, des chercheurs, des médecin mais aussi talentueux avec le fer qu'avec la pire des magies, celle des morts et du sang.
On le força à participer à un rituel, on l'obligea à boire le calice ... Et au final, le flash, la lumière au bout du tunnel. Serait-ce la fin ? se dit-il en pensant que de toute manière, rien ne pouvait être pire que son expérience dans la vie. Il allait donc bon train à travers les étoiles filante, brodant son destin comme le font les vieilles dame de le métier à tisser. Il le sentait, il le savait au fond de lui : Une nouvelle vie l'attendait de l'autre côté du miroir ou il se voyait sale, seul et amaigris. Une voix douce s'éleva dans les airs : Bienvenue à Portalia jeune homme, vous pouvez vous détendre, vous êtes en sécurité ici... Instinctivement il s'était protégé le visage et le corps en position fœtal.
Informations Supplémentaires
Récupéré par un ménestrel, il fut introduit aux arts de la scène qui, en plus de son sens inné du spectaculaire, fit de lui un sacré candidat au poste du Chevalier sans honneur, puis le roi-des-geux, à la cours des miracles ... (guère plus qu'une légende pour certains, on dit que si t'es fauché mais que tu veux commanditer un sale truc, tu peux aller les voir, et leurs activités ne s'arrêtent pas là ).
Après avoir réunit toute sa cours, il nomma un nouveau Roi, et devint Myrandal le gris . Un spécialiste de l'infiltration, des coups sournois, des vols, parfois il usait du surin mais jamais personne n'a jamais vu son visage, on dit que ceux qui l'auraient vu ne sont pas là pour en parler. On dit que des chaires meutries se cachent là dessous, d'autre qu'il n'est pas un mortel, il est le Passe-Muraille, le corbeau annonçant la tempête (Aëstorm)....
L'expérimentation qu'il a vécu avant d'arriver fait qu'il ne ressent plus aucune douleur, mais aussi plus aucun plaisir. Il est également plus fort que quelqu'un de sa stature, et peut percevoir le sang à plusieurs lieus à la ronde.
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Un Petit Mot ?
Salut. C'est Larsen(et plus si affinité), je suis un vieux roliste qui se remet aux affaires. J'ai rework un personnage que j'appréciais beaucoup mais partis trop tôt ... J'espère que ça ne dérange pas. Sinon j'essaye de passer tous les jours on verra selon mon emploi du temps ! Bisouxxxxoxo.