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Bronze
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Ce n’est jamais assez pour toi. Tu as aidé Hypanatoi, tout comme tu aides Morrigan et Derek. Et quand bien même tu montes au sein du rang or, il te faut plus, toujours plus. Seras-tu un jour satisfaite de ta progression ? Il y aura-t-il un jour des limites à ton ambition démeusurée ? Après chaque crépuscule, tu ne peux t’empêcher de comparer – non sans aigreur – Portal à Drakenmarg. Tu estimes toujours que ton monde n’a rien à envier ce peuple oisif qui n’a pas réussi à remporter une guerre désormais millénaire ; à peine a-t-il réussi à se défendre correctement lors de l’attaque de la cité-forteresse. Pour toi, tout est à revoir. Portalia doit changer en épousant ta vision et celle d’Hypanatoi. Ils t’ont arraché injustement à ton monde. Et quand bien même tu risques de ne pas revenir d’aussitôt, tu ne comptes pas rester les bras croisés – encore moins abandonner en si bon chemin. Changeras-tu un jour ton référentiel ? Les chances sont maigres ; es-tu restée fidèle à tes principes, aux principes de Drakenmarg depuis le temps où tu es arrivée ici. Et cela fait désormais plus d’un an. Ton regret ? D’avoir poursuivi Ryuusei, l’ingrat ne t’ayant même pas montré la moindre reconnaissance pour ton geste. Et pire, ce dernier a décidé de te trahir pour une autre. Tu n’oublieras jamais, tu ne pardonneras jamais.
Si Elim t’a affirmé quelques temps plus tôt que tu dois parfois lâcher prise, te reposer, il serait mal te connaître que de penser que tu as suivi ses conseils à la lettre. Malgré l’affection que tu as pour le médecin, tu fais encore passer tes ambitions avant tout le reste. Tu tends au contraire à multiplier les entraînements, les patrouilles, les missions. Tu as pour désir poignant de gravir les échelons, es-tu de ceux qui se considèrent assez fous pour faire changer les choses. Néanmoins, il te faut pour cela gagner en puissance. Tu as peut-être atteint un rang honorable, mais ce n’est pas suffisant. Ce n’est jamais suffisant. Surtout ces temps-ci, où ton impatience se fait sentir car tu ne progresses guère assez vite à ton goût. Si une certaine puissance te sépare encore de Derek, la différence entre le paragoï et toi est stratosphérique et tu ne comptes pas rester sur la touche. Tu vois cela comme un grand défi ; lui arriver ne serait-ce qu’à sa cheville et pouvoir l’aider efficacement dans sa quête sont pour toi des objectifs des plus galvanisants. Quand tu penses à tout ce que votre quatuor a accompli ensemble, tu ne peux t’empêcher de penser – à tort ou à raison – que vous irez encore loin, très loin. Es-tu aveuglée par ta propre quête de gloire ? Probable, es-tu obstinée à vivre les mêmes sensations forte qu’à Drakenmarg, lorsque tu étais meneuse de troupes.
En ce jour, tu n’es pas partie patrouiller au sein de la cité-forteresse, comme tu en as l’habitude, te mêlant généralement de près aux affaires du bataillon de défense interne. Non, aujourd’hui tu es allée demander une mission à la Guilde. Cette dernière te recontactera lorsqu’elle en aura trouvé une te convenant. Pour le moment, tu dois attendre. Et une fois de plus, ton impatience commence à se faire sentir. Tu as donc quitté la tour, la mâchoire crispée et les poings serrés. Tel un lion en cage, tu t’es dirigée vers le centre d’entraînement. Tu as écrasé quelques monstres pour te maintenir en forme – et te défouler – avant de revenir au camp. L’exercice a soulagé ta frustration, mais tu dois reconnaître que les monstres de la zone ne représentent plus aucun défi pour toi. Et quand bien même tu devrais être satisfaite de ce progrès qui n’aurait pas été possible quelques temps plus tôt, ton avarice de dragonne te fait te questionner sur le moment où tu commenceras finalement quelques missions de rang or. Car il te tarde d’y arriver.
Assise sur un banc, tu sens la tension de tes muscles s’apaiser graduellement alors que tu reprends ton calme. La patience a beau ne jamais avoir été l’une de tes vertues, tu sais que tu ne peux rien faire de plus. Alors qu’un nuage blanc voile le soleil, tu plisses les yeux, captant un essence – de rang or également – rôder dans les parages. Le centre d’entraînement est un endroit parfait pour les débutants ; pour quelle raison l’inconnu s’est-il donc rendu sur les lieux ?
« Vous pouvez vous montrer ; je vous sens rôder dans les parages. » affirmes-tu d’une voix tranquille.
Le ton que tu emploies contraste avec ton humeur massacrante de la journée. Commences-tu à apprendre la diplomatie portalienne ? C’est presque à croire que tu essaies de te montrer agréable.
Si Elim t’a affirmé quelques temps plus tôt que tu dois parfois lâcher prise, te reposer, il serait mal te connaître que de penser que tu as suivi ses conseils à la lettre. Malgré l’affection que tu as pour le médecin, tu fais encore passer tes ambitions avant tout le reste. Tu tends au contraire à multiplier les entraînements, les patrouilles, les missions. Tu as pour désir poignant de gravir les échelons, es-tu de ceux qui se considèrent assez fous pour faire changer les choses. Néanmoins, il te faut pour cela gagner en puissance. Tu as peut-être atteint un rang honorable, mais ce n’est pas suffisant. Ce n’est jamais suffisant. Surtout ces temps-ci, où ton impatience se fait sentir car tu ne progresses guère assez vite à ton goût. Si une certaine puissance te sépare encore de Derek, la différence entre le paragoï et toi est stratosphérique et tu ne comptes pas rester sur la touche. Tu vois cela comme un grand défi ; lui arriver ne serait-ce qu’à sa cheville et pouvoir l’aider efficacement dans sa quête sont pour toi des objectifs des plus galvanisants. Quand tu penses à tout ce que votre quatuor a accompli ensemble, tu ne peux t’empêcher de penser – à tort ou à raison – que vous irez encore loin, très loin. Es-tu aveuglée par ta propre quête de gloire ? Probable, es-tu obstinée à vivre les mêmes sensations forte qu’à Drakenmarg, lorsque tu étais meneuse de troupes.
En ce jour, tu n’es pas partie patrouiller au sein de la cité-forteresse, comme tu en as l’habitude, te mêlant généralement de près aux affaires du bataillon de défense interne. Non, aujourd’hui tu es allée demander une mission à la Guilde. Cette dernière te recontactera lorsqu’elle en aura trouvé une te convenant. Pour le moment, tu dois attendre. Et une fois de plus, ton impatience commence à se faire sentir. Tu as donc quitté la tour, la mâchoire crispée et les poings serrés. Tel un lion en cage, tu t’es dirigée vers le centre d’entraînement. Tu as écrasé quelques monstres pour te maintenir en forme – et te défouler – avant de revenir au camp. L’exercice a soulagé ta frustration, mais tu dois reconnaître que les monstres de la zone ne représentent plus aucun défi pour toi. Et quand bien même tu devrais être satisfaite de ce progrès qui n’aurait pas été possible quelques temps plus tôt, ton avarice de dragonne te fait te questionner sur le moment où tu commenceras finalement quelques missions de rang or. Car il te tarde d’y arriver.
Assise sur un banc, tu sens la tension de tes muscles s’apaiser graduellement alors que tu reprends ton calme. La patience a beau ne jamais avoir été l’une de tes vertues, tu sais que tu ne peux rien faire de plus. Alors qu’un nuage blanc voile le soleil, tu plisses les yeux, captant un essence – de rang or également – rôder dans les parages. Le centre d’entraînement est un endroit parfait pour les débutants ; pour quelle raison l’inconnu s’est-il donc rendu sur les lieux ?
« Vous pouvez vous montrer ; je vous sens rôder dans les parages. » affirmes-tu d’une voix tranquille.
Le ton que tu emploies contraste avec ton humeur massacrante de la journée. Commences-tu à apprendre la diplomatie portalienne ? C’est presque à croire que tu essaies de te montrer agréable.
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Sam 18 Mai - 9:31