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Bon, il semblerait que ce soit ma soirée ce soir, non ? Je raflais bien les mises, genre toutes sans exception. Les gars face à moi étaient assez pitoyables en se disant qu’ils étaient vraiment poissards comme pas possible. C’était assez risibles à voir quand on y pense. Ils étaient vraiment en mode comment je vais expliquer ça à femme et enfant ce soir en rentrant ? En vrai, l’homme est si faible à dire non quand il s’agit de jeux d’argents. Cette soirée ne faisait pas exception. C’était une taverne où il y avait pas mal de jeux d’argents et surtout des trucs illégaux. Les paris étaient franchement peu scrupuleux et la taverne était remplie de nombreux pickpockets, coupe-gorges et autres assassins. C’était pas l’endroit rêvé à visiter quand on voulait éviter les ennuis. Mais j’étais du genre à aimer vivre dangereusement, et c’était si facile de tous les plumer que ce serait cracher sur de l’argent facile…

Je me faisais vraiment un sacré petit butin mine de rien et j’allais pouvoir mettre un peu de côté pour parfaire mon business. Une dernière main se jouait. J’avais pris des lunettes pour l’occasion comme aucun d’eux ne me connaissait, ils ne savaient pas qu’elles me servaient à tricher. Grâce à celles-ci, je pouvais voir à travers les cartes de chacun d’eux. Et grâce à ça, je pouvais ensuite mettre des cartes de ma manche à mon jeu en toute impunité pour avoir de meilleures mains qu’eux. Quand ils avaient vraiment de bons trucs je faisais style de perdre histoire de ne pas gagner tout le temps. Mais je gagnais toutes les plus grosses mises si bien que j'ai fini par les plumer tous autant qu’ils sont.

Le souci dans cette histoire c’est qu’un petit coquin est venu se mettre en travers de moi et de mon butin durement acquis. En effet, une sorte de petit être poilu, écureuil, rat ? un peu des deux voire autre chose dans le style ? Bref, un rongeur me sauta dessus au moment où je ramassais le butin commençant à remplir une bourse. Je n’eus pas le temps de tout mettre dedans qu’un rongeur me sauta dessus entrant dans mes vêtements. J’avais laissé un trognon de pomme dans une de mes poches intérieures et elle vint la prendre. Souci, elle dévoila une ribambelle de cartes sous mes habits à mes adversaires. Je souris d’un grand sourire tandis que l’un d’eux vint me prendre par les épaules et m’envoya valser dans la fenêtre derrière moi.

J'ai pris des débris de verre de partout. Et à mon plus grand étonnement la chute au sol fut des plus moelleuses. Ce qui eut tôt fait de me dire que ce n’était pas normal. Je me relève et regarde que je viens de tomber sur un minou noir qui a l’air d’avoir chier mou ce matin car pas de très bonne humeur ni d’un très grand sourire. Je soupire en me disant que c’était assez fou le nombre de gens avec un balai dans le cul de nos jours.

Je détourne rapidement mon regard du chaton quand je vois que mes plus grands fans sortent de la taverne avec divers instruments pris sur le tas pour me tabasser. Apparemment quelques chaises avaient été brisées et plusieurs pieds en moins maintenant dans les mains de mes adversaires. Bon il était grand temps de tirer ma révérence et rien de mieux qu’une diversion pour cela.

Je pointe du doigt le gars derrière moi avec un grand sourire.

Je tiens à dire que c’était son idée à lui. Il m’a rattrapé au vol. Il était là pour vous défoncer le portrait et finir de prendre vos derniers sous une fois que je lui aurais ramené le plus gros. Il prévoyait même de vous suivre pour aller piller vos maisons. Je vous le laisse et sans rancune les gars ?

Sans attendre, je lance d’une pichenette une pièce de mon butin en un clin d'œil.

Tenez je suis d’humeur généreuse ce soir. Tchao Bye les gars ~

De là, ni une ni deux, je file comme le vent dans une ruelle non loin. Pas le temps de niaiser. Hors de question de rester dans les parages, surtout que j’avais une grosse partie de leur blé quand même et que je voulais le garder pour moi. Je l’avais gagné à la sueur de mon front après tout.

Je me demandais comment allait se débrouiller le chat noir, mais en vrai chacun sa merde. Il était juste tombé au mauvais endroit au mauvais moment dira-t-on. Dommage pour lui, je ne suis pas vraiment quelqu’un de fréquentable quand je joue à des jeux d'argent. Je me ramène très souvent avec un panel d’ennui. Je rigole, ces mecs ne semblaient pas être des rigolos, mais l’hybride panthère n’avait pas l’air d’être un rigolo non plus. Peut-être qu’ils allaient bien s’entendre du coup, non ?
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descriptionC'est pas moi c'est lui ! [PV : Gazaar] EmptyRe: C'est pas moi c'est lui ! [PV : Gazaar]

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La nuit, tous les chats ne sont-ils pas gris ? Tu as bien hérité de qualité félines, dont un certain amour pour les balades nocturnes, là où ton pelage se fond parfaitement dans la pénombre. C’est tout naturellement que tu te diriges en cette soirée vers le quartier Ouest où se situe toute l’activité portuaire de la cité-forteresse. Tu fermes un instant les yeux en sentant l’odeur du sel dans l’air, et en écoutant le bruit des vagues. Quand bien même tu es habitué à l’eau, étant natif de l’Oasis des Réfugiés, tu as été fasciné – sinon surpris – de voir autant de bateaux la première fois que tu as mis les pieds à Portalia. Nul doute que cela contribue à l’activité économique de la ville, en fournissant un grand nombre d’animaux aquatiques en guise de nourriture. Les restaurants et tavernes du coin proposent d’ailleurs une grande variété de poissons et fruits de mer – mets que tu sais apprécier à leur juste valeur. Et quand bien même il t’arrive de te sentir dépaysé, nostalgique même de ton Oasis natale, tu as su rapidement t’adapter à la vie citadine. Telle l’ombre que tu es, tu sais te fondre dans la foule, au milieu des portaliens et invoqués.

Ces balades nocturnes ont toutefois un désavantage ; celui de croiser des personnes parfois peu fréquentables. Habituellement, tu te tiens loin de leurs affaires et évites le quartier Nord, même quand la lune est pleine. Tu n’avais évidemment pas besoin de prendre de telles précautions là où tu vivais, alors que vous étiez et êtes toujours en harmonie avec ce qui vous entoure. La situation de Portalia n’a eu cesse de se détériorer, surtout depuis l’attaque. Est-ce donc le signal ? Serait-il temps d’en finir avec toute cette comédie ? En plusieurs millénaire, l’Ordre n’a pas su avoir le dessus sur le Chaos. Serait-il possible que la balance soit sur le point de s’inverser avec tout ce que cela implique ? L’attaque a ébranlé les coeurs et remis en cause beaucoup de croyances. Tout ce que tu espères, c’est que d’autres personnes s’éléveront vers les Déicides avec le temps, mais rien n’est moins sûr. Certains diraient que tu mènes un combat perdu d’avance, cela ne t’empêche pourtant pas de persévérer et de rester vrai à tes valeurs.

Le regard brillant dans la nuit aux reflets de la lune, tu dresses une oreille en entendant un bruit de chahut non loin. Alors que tu t’apprêtes à t’éloigner de l’activité nuisible, une femme traverse la fenêtre et te tombe dessus. Tu te relèves, l’air mécontent, devinant sans mal que tu as été percuté suite à une bagarre. N’était-ce pas typique des humains, d’abuser de l’alcool à cette heure-ci ? Tu n’as pas le temps d’en placer une que des hommes ne tardèrent pas à surgir, signe du début des ennuis pour la femme aux cheveux colorés. Alors que tu allais faire demi-tour pour retourner à ta balade, cette dernière te fait porter le chapeau avant de fuir.

« Que… ? »

Tu dois te retenir de pousser un feulement, comme les Felidae en sont capables. Tu ne sens pas une grande puissance d’essence provenir des hommes mécontents, malgré leurs airs durs. Le plus coriace doit être rang bronze. Quand bien même tu penses être suffisamment fort pour gérer la situation, tu te sers de ta vitesse et de ton agilité pour monter sur le toit d’un bâtiment avant que l’un d’eux ne puisse t’attraper. Entendant beugler derrière toi, tu te retournes, sors ton arc, et tires une flèche qui frappe juste au-dessus de la tête du plus bruyant d’entre-eux. As-tu fait exprès de rater ta cible ? Évidemment. Ton but n’est pas de te faire remarquer d’une quelconque manière, ni de perdre ton temps avec des ivrognes.

« Ce sera mon seul avertissement. » sonnes-tu, le regard dur.

Cela semble suffisant pour les dissuader de poursuivre leur chasse. Tu sais qu’ils ne pourront t’identifier de toute manière, ton pelage sombre à peine contrasté sur un ciel de même couleur, l’alcool n’aidant en rien. De ton côté, tu possèdes une bonne vision nocturne. Et de là où tu es, tu arrives sans mal à identifier la chevelure vive de la femme qui s’est dirigée quelques ruelles plus loin. De quelques bonds agiles, tu sautes de toit en toit, avant de te laisser tomber avec précision face à celle qui avait failli te mettre dans le pétrin.

« Ils ne devraient plus vous embêter. Néanmoins, des explications seraient les bienvenues, vous ne pensez pas ? »

Les yeux brillants tel un chat dans la nuit, tu croises les bras, les sourcils légèrement froncés. Tu lui fais ainsi signe qu’elle ne s’en tirera pas à si bon compte.
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descriptionC'est pas moi c'est lui ! [PV : Gazaar] EmptyRe: C'est pas moi c'est lui ! [PV : Gazaar]

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Alors j’étais face à un souci de taille là…Je pensais que ces branquignoles prendrait un peu de temps à se faire défoncer, mais il semblerait que soit mon “chef” soit trop balèze soit qu’il leur ait fait comprendre qu’il ne fallait pas jouer avec lui. Dans tous les cas, c’était mal barré cette histoire. J’avais quand même fait porter le chapeau au premier inconnu et il avait fallu que ce soit un hybride panthère noir tout ce qu’il y a de flippant et mal embouché…Pas l’air très content le chaton, mais en même temps je lui avais clairement fait un “coup de pute” comme on dit dans mon jargon ~

Maintenant il va falloir lui donner des explications et je ne savais pas du tout quoi lui dire. Je me voyais mal mentir. Son oeil perçant semblait lire en moi comme dans un livre, et je doutais qu’il me croque si je disais de la merde alors j’optais pour l’honnêté de toute façon, j’ai toujours été franche, donc j’imagine que faute avouée, faute à moitié pardonnée ? Surtout qu’il m’avait débarrassé de ces gêneurs peu importe la façon dont il s’y était pris pour le faire. La moindre des choses était donc de lui dire la vérité.

Bonjour Chaton, jolie pelage en passant, ça doit être bien pratique la nuit pour passer inaperçu. Alors…en fait, j’ai plumé les gens. Ils ont vu la supercherie à cause d’une petite bête et ils n’étaient pas très contents. Mais je ne suis pas vraiment du genre à me battre. Surtout quand on est en surnombre face à moi. Je préfère la fuite, et comme tu semblais savoir te défendre vu ta tenue, tu étais clairement la diversion parfaite pour m’enfuir désolée. J’ai toujours privilégié ma survie face aux inconnus même si ce n’est pas vraiment très bien comme comportement.

Je me rapproche de l’inconnu et souris en le détaillant du regard.

Du coup, tu leur a fait quoi à ces charmants messieurs ? Tu les as criblé de flèches ?

Je devais avouer être très intrigué par cet homme. Je n’étais pas vraiment au fait des hybrides, n'en ayant pas beaucoup rencontré dans ma vie. Du coup, je ne savais pas dire si les hybrides gardaient des traits communs à leur animal d’hybridation.

Comment m’as tu retrouvé si vite ? On ne voit pas à trois mètres. Es-tu nyctalope comme les félins ? Tu as d’autres traits qui viennent de ton côté chat ?

Je lui tourne autour très curieuse et sûrement bizarre pour la majorité des gens. Je viens toucher son bras et surtout son poil.

C’est vraiment tout doux comme un chaton. Les gens n’ont pas envie de te faire des câlins quand ils te voient ?

Question bizarre et dont j’ai la réponse. Son air revêche devait en éloigner plus d’un en vérité…

Du coup, tu vas me tuer ? Après tout, je t’ai mis dans les ennuis sans te connaître et me suis enfuie sans sommation. Ce serait certainement une très bonne raison pour bon nombres de gens.

Je pose un doigt sur mon menton.

Sinon on peut tout aussi bien faire comme si rien de tout ça ne s’était passé et recommencer sur de bonnes bases t’en dis quoi ? Je m’appelle November, mais tu peux m’appeler Novy.

Il est quand même grand ce type mine de rien. J'espère qu’il ne va pas me demander de l’argent. J’en ai gagné beaucoup, c'est pas pour dilapider tout d’un coup…Mais à part de l’argent et me tuer je ne vois pas trop comment me sortir de cette situation. Il pourrait vouloir me tabasser aussi, mais c’est dangereux ça. Je ne connais pas son niveau mais n’ayant pas réveillé mon pouvoir je suis une nullité dans ce monde à l’heure actuelle…

On doit pouvoir négocier Chaton tu ne penses pas ? Que veux tu pour effacer cette petite histoire sans intérêt pour tes souvenirs ? Tu dois bien avoir des envies, des désirs ? Peut-être que je pourrais réussir à faire quelque chose avec mes moyens même modestes ? dis-je dans un grand sourire.

Il faut savoir faire bonne impression, et sourire donne souvent ce genre d’impression positive, sait-on jamais. J’avais des doutes sur le fait que ça lui convienne à lui, mais qui ne tente rien n’a rien.

Dernière édition par November Christmas le Mer 6 Déc - 12:30, édité 1 fois
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descriptionC'est pas moi c'est lui ! [PV : Gazaar] EmptyRe: C'est pas moi c'est lui ! [PV : Gazaar]

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La femme aux cheveux roses semble surprise de te voir. Cherchera-t-elle à fuir, ou à te sauter dessus alors que tu l’accules ? Ni l’un ni l’autre, elle fait étonnemment preuve de bons réflexes de survie en te dévoilant la vérité, aurait-il été parfaitement bête de chercher à te duper alors qu’une certaine puissance vous sépare. Tu devines que tu n’as pas face à toi une personne de bonnes mœurs, pour chercher à escroquer autrui. Tu hausses légèrement les épaules suite à ce constat. Tu n’es plus à une couardise près pour t’en offusquer particulièrement, n’es-tu guère attaché aux habitants de la cité-forteresse de toute manière. Au moins n’es-tu pas tombé sur l’un de ces fervants serviteurs des entités cosmiques, tout du moins le penses-tu au vu du profil de ton interlocutrice. Pourtant, malgré toutes ces observations, elle commet une grave erreur à ton égard. Cherche-t-elle à te charmer parce qu’elle n’est pas à son avantage ? Souhaite-t-elle te divertir ? Quoi qu’il en soit, ses manœuvres ont l’effet inverse sur toi, et aussi t’empresses-tu de remettre de la distance entre vous.

« Je vous remercierai de ne pas me tutoyer. » lâches-tu d’une voix froide.

La suite de l’échange est à tes yeux lunaire, mais tu restes de marbre. Tout ceci révèle un certain nombre de choses sur ton interlocutrice, à commencer par son nom. Te ment-elle ? T’a-t-elle donné un pseudonyme pour dévoiler son identité si facilement ? Tu es en proie au doute, et la prénommée November éveille quelque peu ta suspision. Tu te doutes bien qu’il s’agit d’une personne qui n’hésiterait pas à te la faire à l’envers, d’une personne dont la parole n’est vraisemblablement pas digne. Qu’il semble loin, le temps où tes ancêtres veillaient sur le quartier Nord, tout comme il semble loin le temps où tout le monde croyait encore en l’Ordre. Peut-être joue-t-elle la comédie, telle est l’hypothèse qui te traverse l’esprit. Pourtant, au vu de tous les indices qu’elle te donne, tu penses que tu as à faire à une personne nouvellement invoquée. En somme, une proie facile pour la Secte du Chaos. Vas-tu essayer de la convertir vers le chemin des Déicides ? Vas-tu conclure un marché avec elle pour qu’elle te couvre d’une quelconque manière lors d’une opération pour ta faction ? Il n’en est rien pour le moment, November ne possède aucun rang d’essence et ne sait pas se battre. Présente-t-elle un intérêt à tes yeux ?

« Pourquoi vous tuerai-je et pourquoi souhaiterai-je quelque chose de vous ? Vous n’avez rien qui puisse m’intéresser. » affirmes-tu.

Le ton toujours aussi froid, l’air toujours aussi peu commode, tu as éludé son avalanche de questions à ton sujet qui confirment tes précédentes observations. Elle ne semble pas connaître ton espèce, ni habituée aux hybrides comme les humains aiment si bien vous appeler. Tu n’as certes pas apprécié qu’elle te mêle à tes affaires, et sans doute ne te serais-tu jamais comporté de manière aussi lâche à moins d’y être contraint. Pourtant, as-tu seulement du temps à perdre avec la moindre fripouille de la cité de l’Ordre ? Tu es parfois las de cette vie citadine, et bien nostalgique de ton Oasis. Peut-être devrais-tu songer à y retourner un jour, tes visites s’espaçant de plus en plus. Si tu es toujours en contact avec ta famille, un peu moins avec Philippe, beaucoup de choses ont changé ces dernières années. En particulier ton affiliation avec un groupe réputé indésirable. Peu de personnes comprendraient ton combat, encore moins ton idylle, tu en es certain.

« Vous venez d’arriver ici je me trompe ? Je sens également que vous n’avez aucune puissance d’essence. » tu marques une pause, les yeux plissés, « Si je peux me permettre un conseil, peut-être devriez-vous vous tenir éloignée de ce genre d’ennuis, du moins jusqu’à ce que vous appreniez à vous battre. Vous êtes relativement chanceuse d’être tombée sur moi, mais une brute sans cervelle pourrait avoir moins d’empathie. »

Tu n’es pas tombé sur une potentielle recrue comme la doyenne est tombée sur toi. Tu ne vois aucun potentielle particulier concernant November pour ta cause. Aussi, aucune raison ne te pousse à t’attarder ici. Que les gardes coursent les concernés si cela les amuse, tu souhaites encore profiter de ta soirée. Rangeant ton arc sur ces paroles, tu commences à t’éloigner. Dressant une oreille en entendant un bruit, tu ne peux t’empêcher de pousser un soupir. De toute évidence, on en a pas fini avec toi. Et c’est bien dans ce genre de journées que tu te demandes si le sort n’a pas décidé de te jouer une farce.
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descriptionC'est pas moi c'est lui ! [PV : Gazaar] EmptyRe: C'est pas moi c'est lui ! [PV : Gazaar]

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Je ne sais pas comment je m’en sortais mais décidément les habitants de ce monde étaient vraiment coincés du cul au possible. J’ai encore une fois de plus, face à moi, une personne qui est totalement fermée. Une vraie muraille de chine à lui tout seul. Comme quoi tous les chats ne sont pas forcément câlins…Bon, ça n’allait pas être évident de discuter avec lui, dommage en vrai, avoir un contact qui sait se battre ce n’est jamais trop mal surtout avec le fait que je suis du genre à m’attirer des ennuis bien souvent. Je chercher clairement la merde. Mais après parfois il faut savoir prendre des risques pour s’élever plus vite. Le Casino seul ça ne paye pas si gras que ça donc il faut bien réussir à avoir une autre rentrée d’argent. Je me sentais jugée par ce regard, mais je n’en fis pas très longtemps. Les gens avaient le jugement facile sans savoir les choses. C’est ce qui m'énerve le plus chez les gens.

Quand il me demande de le tutoyer, je soupire fortement et audiblement l’air de dire, mec t’es franchement relou…J’hausse les épaules.

Si vous voulez peu m’importe de toute façon.

Son regard continuait de me dire que je ne semblait pas valoir grand-chose. Encore un de ces péteux qui se pense mieux que tout le monde. En tout cas, je fais la discussion toute seule par la suite. Il ne parle pas, reste stoïque face à nombre de mes questionnements et paroles. Il semble jauger mes dires sans savoir si je lui mens ou non. Pas que ça à faire et ne sachant pas vraiment à quel point ce mec peut être dangereux, je suis assez intelligente pour jouer ma vie sur un mensonge.

Je ne vois pas ce qu’on faisait ensemble au final. On ne semblait pas du même monde et il n’avait pas l’air plus hostile que cela à mon égard. Juste ennuyé et irrité sur le coup que je lui avais fait. Mais il ne semblait pas vouloir spécialement se venger. Donc que voulait-il vraiment ? Nan mais c’est une blague c’est qu’il me sort ? Je n’ai rien qui puisse vous intéresser. Ok ben alors qu’elle ce que tu fous là matou ? Cela n’a juste aucun sens…Je croise mes bras d’un air blasé.

Donc si je résume vous m’avez suivi, mais vous n’avez pas spécialement prévu de quelconque démarche envers moi donc c’est de la pure curiosité. C’est quoi l’intérêt du coup d’être là et d’avoir cette conversation ? Cela n’a aucun putain de sens.

Il ne répond à aucune de mes questions. C’est franchement nul. Généralement, qui ne dit mot consent, mais vu comment il est mal embouché, je doute qu’il me révèle quoique ce soit. C’est pourtant pas un secret d’état…Il semble se donner bien plus d’importance qu’il n’en a vraiment. Enfin bon…Je m’en fous un peu en vrai. Il veut être chiant c’est son souci après tout pas le mien.

Il ne me répond pas mais il se permet de me poser des questions. Quel toupet. Sérieux, pourquoi je répondrais vu qu’il n’a pas daigné le faire ? Il me prend pour une potiche ou bien ?

Rappelez moi ce que ça peut bien vous faire ? Je n’ai pas d’intérêt à vos yeux, non ? Donc je ne vois pas ce que vous ferez de la réponse. Essence par ci essence par là, vous êtes vraiment pas drôle dans le coin sérieux. Je n’ai pas besoin de vos conseils. De toute façon, que je vous le permette ou pas vous prenez le droit de le faire. J’ai toujours su me débrouiller pour survivre.

Un bruit survient et on se trouve finalement entourés de gens peu recommandables à première vue. Plusieurs ont des dagues courbes tandis que d’autres ont des tessons de bouteilles cassés qui ont l’air bien coupants. Mais ça ne fait pas très professionnels pour des assassins cela dit…

Des amis à vous ? Hum…j’ai des doutes, le professionnalisme n’a pas l’air de les étouffer. Quand on veut assassiner quelqu’un on essaye d’être plus discrets et on utilise pas des armes aussi pourraves…Un peu plus de classe tout de même. Les assassins c’est censé être quand même classe en plus d’avoir l’air dangereux…
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Tu sens ton agacement chez ton interlocutrice, et peut-être est-il aussi grand que le tien. Après tout, n’as-tu pas été dérangé inutilement durant cette paisible nuit, toi qui n’as rien demandé ? Si tu t’es tiré du pétrin dans lequel November a eu le culot de te mettre, d’autres auraient pu être blessés. Ou alors, serait-elle tombée sur une personne qui aurait voulu lui faire payer cet affront. Certains guerriers de haut rang ne sont que des brutes bonnes qu’à donner des claques comme tu les appelles si bien. De ton côté, tu sais faire profil bas quand la situation l’exige. Ton appartenance à la Secte t’incite naturellement à la prudence. Tu ne peux te révéler au grand jour tant que l’heure n’est pas venue. November est-elle une recrue potentielle ? Tu as ta réponse : non. Il s’agit sans nul doute d’une individualiste qui ne prendra guère part au conflit entre l’Ordre et le Chaos. Au moins ne se rangera-t-elle guère du côté de l’entité qui régit la cité-forteresse. De toute manière, elle devra gagner en puissance avant de revêtir d’une quelconque utilité aux yeux des factions. Même toi, qui n’es qu’argent, vois ton champ d’actions plus réduit que des personnes plus expérimentées. La jeune femme n’a pas sa langue dans sa poche, contrairement à toi qui fonctionnes en silences et sous-entendus. Et de toute évidence, elle n’en a pas fini avec le félin que tu es.

« Je voulais savoir qui avait dérangé ma balade nocturne. » tu hausses les épaules, « Prenez ce que je vous ai dit comme un avertissement, il est aisé de se perdre dans les méandres de la cité-forteresse, et nul ne sait sur quoi on peut tomber. » affirmes-tu, la mine sombre.

Le ton que tu emploies laisses présager que tu en sais bien plus que ce que tu laisses entendre. Les méandres de cité-forteresse, tu les as fréquentées après tout, toi qui as rejoint la Secte du Chaos. Et quand bien même tu reconnais la dangerosité de certains mouvements de ta faction secrète, tu as également vu les dégâts provoqués par l’Ordre, par cette guerre. Cette même guerre qui a privé Philippe d’Adrian, cette même entité qui a laissé tomber les habitants du quartier Nord. Tu as toujours eu des préjugés négatifs sur l’Ordre du temps où tu vivais à l’oasis ; cela s’est en outre accentué à ton arrivée à Portalia. Tu comprends l’agacement de November alors que tu la renvoies à sa naïveté de ce monde et sa puissance d’essence. Il en est souvent ainsi face aux personnes qui viennent juste d’être invoquées. Face à ses remarques, tu as donc ta réponse implicite à la question que tu te posais ; il s’agit effectivement d’une nouvelle invoquée. Le sens de l’observation permet parfois d’obtenir plus d’informations que de longs discours. Jetant un regard à la jeune femme, tu réponds tout de même à ses réflexions, toujours sans perdre ton calme.

« La puissance d’essence est valorisée en ce monde. Peut-être avez-vous le potentiel de la développer, peut-être pas. Toujours est-il que vous en aurez besoin si vous ambitionnez un jour de sortir de ces murs ou d’imposer le respect à vos adversaires. » affirmes-tu, « C’est ainsi que ce monde fonctionne. »

Des bruits de pas ne tardent pas à se faire entendre. D’autres bruits de pas. Tu plisses les yeux, et couches les oreilles en arrière en voyant des individus peu recommandables arriver. À la lueur de la lune, tu entrevois l’éclat des lames. Qui visent-ils ? De toute évidence, à leur démarche, vous deux. Cette information te soulage quelque part ; ton appartenance à la Secte n’a pas été percée au grand jour. Tu n’as pas à subir le même courroux que Gemini. Néanmoins, tu n’es pas totalement tranquille pour autant. Lorsque la jeune femme te demande si tu connais ces gars, tu secoues négativement la tête.

« Donnez-nous votre argent, et il n’y aura pas de bobos. » fit l’un d’eux dans un sourire mauvais.

Tu t’es figé, regardant autour de toi. Vous êtes dans une ruelle sombre, sans aucun garde en vue. Évidemment, ces lâches frappent quand ils se sentent fort, et en l’occurrence à raison car tu as compris que tu ne pourras pas en venir à bout seul. Dans ce cas, comment te sortir de cette situation, sachant que ton interlocutrice ne pourra pas t’aider ? Parfois, la fuite est nécessaire à l’affrontement. Mais pour cela, il te faut une diversion, as-tu une idée – bien que risquée – pour prendre les ennemis par surprise. Usant de ton pouvoir d’ambuscade, tu te téléportes vers le premier homme en lui plantant une dague dans le dos. Bénéficiant de l’avantage de surprise, tu cries à l’intention de November.

« Courrez ! »

Tu prends ensuite tes jambes à ton coup.
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Ce Matou noir m’insupportait. Je ne savais pas ce qu’il avait vécu mais je lisais sans mal le jugement dans son regard à mon égard. D’où il se permettait cela sans me connaître. Encore un de ces pauvres types qui jugent sans savoir. Et après ils se demandent pourquoi ils sont célibataires. Enfin, lui il n’était pas casé avant une éternité vu le balai dans le cul qu’il se coltinait. Pas sûre que même à trois personnes on arriverait à le lui retirer c’est pour dire qu’il était bien englué...

Ses conseils il pouvait se les garder en tout cas. Oui, j’ai plus d’expérience, je sais ce qui est bon pour toi patati tralala. Non tu ne sais pas ce qui est bon pour moi encore une fois tu ne me connais pas tocard. Jusqu’à présent j’ai toujours survécu alors peu importe les difficultés, cela arriverait encore. Ce n’était pas Scar version wish qui allait changer les choses. En tout cas, malgré qu’il ne soit pas dans la conversation de base, il prenait un peu plus la peine de me répondre qu’avant c’est déjà ça. Il n’en restait pas moins un Matou mal léché selon moi.

J’imagine que c’est cohérent. Vouloir rattraper la meuf qui nous a mis dans les ennuis. Rien de bien méchant cela dit. Cela se voyait que vous étiez capable de vous défendre. Quelque chose me dit que vous savez très bien ce sur quoi on peut tomber. Plus on est silencieux et plus on a des choses à cacher, n’est-ce pas mon Minou ?

Oui je continuais de le provoquer. Après tout, on restait quand même en pleine ville. Malgré qu’il fût tard, un corps ne passerais pas inaperçu et quelque chose me disait que ce ne serait pas à son avantage de me tuer. Il voulait être discret après tout. Un meurtre c’était tout sauf discret.

Ce Chat ne m’inspirait guère confiance. Il avait l’air de trempé dans des trucs potentiellement plus louches que moi encore, c’est dire le danger. J’étais toujours dans de salles draps alors lui ? Les Dark Souls peut-être ? Ce n’était pas une faction forcément méchante de base, vu qu’ils étaient plus en mode rébellion, mais il restait des extrémistes partout. En tout cas, il n’existait pas quinze mille factions voulant être discret mise à part eux et la Secte du Chaos bien évidemment. Je me demandais bien laquelle des deux pouvaient accueillir ce genre de membre coincé du cul. Les deux sûrement.

De ce que j’avais pu voir chaque faction prenait un peu ce qui venait. Le nombre à la qualité si vous voyez ce que je veux dire...Certains aventuriers sont tellement stupides que ça fait peur pour l’avenir. Donc je pense que n’importe qui l’aurait pris ne serait-ce que pour augmenter les rangs, sa valeur est déterminée sûrement par la suite entre déchet de la société, utile, et rare.

Hoirs de question que je rejoigne ses factions de merdes. Tellement aucun intérêt d’être dans ses trucs. Chacun à son objectif, ses directives et je n’aime pas trop l’autorité. Donc ça ne matcherait pas de toute manière. Et puis, je n’ai pas éveillé mon pouvoir comme dirait l’autre, alors je ne serais pas d’une grande utilité. Faire les papiers de la guilde ? Vu que je n’aurais pas le genre de papiers confidentiels et importants entre les mains je me ferais chier de ouf pour pas grand-chose.

Pas intéressée à jouer à qui à la plus grosse. Pas de temps ni d’énergie à consacrer à ce genre de connerie. J’éveille mon pouvoir tant mieux si ce n’est pas le cas tant pis. Je m’en fous. Quelque chose que je ne connais pas ne peut pas me manquer. J’ai toujours fait avec ce que j’avais cela ne va pas changer aujourd’hui. Ben ce monde est bien pourri s’il fonctionne avec des kiki tout durs. Quelle perte de temps.

Je soupire étant blasé par ce mode de fonctionnement archaïque, de qui est le plus fort gouverne. C’est d’un banal...Je me demande ce que dirait Morrigan s’il était là. Mon jumeau me manquait terriblement. J’avais été séparé de lui bien trop brutalement. Une partie de moi avait été arraché ce jour là et c’était peut-être ce qui motivait d’autant plus mon esprit à jouer avec le feu. J’avais perdu ce qui se rapprochait le plus d’une famille en le perdant, je n’avais plus rien à perdre à partir de là.

Quand des bruits de pas se ramène je soupire me disant que la chance n’était pas de mon côté ce soir. Que des bolosses à perte de vue. Rageant de voir que j’avais toujours une poisse monumentale, même quand je ne faisais rien pour m’attirer d’ennui. La bourse ou la vie...Des gens pathétiques qui ne savent attaquer que dans des moments de vulnérabilité comme celui-ci. Quelle idée aussi de finir dans une rue en cul-de-sac ? Je réentends les paroles de l’autre tigrou noiraud et je m’agace d’autant plus. Ne faut pas traîner la nuit gnagnagna, on ne sait pas ce qui peut arriver gnagnagna...

En parlant de l’empoilé, il se mit en marche se téléportant comme de rien était derrière un ennemi avant de se faire la malle de me laisser et de me dire de courir. Oui mais moi je n’étais pas derrière les ennemis comme lui. Je courrais où ? Dans le mur ? Ces gens qui pensent que tout le monde à leur pouvoir...

Comme d’hab, on va se démerder. Je me tournais sans attendre et attrapait des prises sur le mur. Celui-ci n’étant pas fait de manière lisse, je m’agrippais et commençait à escalader. J’avais l’habitude des acrobaties depuis ma plus tendre enfance, tendre n’est pas le mot mais bref...Je me tournais vers les hommes alors que j’étais en hauteur et qu’ils commençaient à grimper à ma suite.

OH REGARDEZ ! LE SERGENT REX EST LA ! dis-je en libérant une de mes mains pour indiquer la direction à suivre.

Les hommes se tournèrent par réflexes et je gagnais encore un peu de terrain. Juste ce qu’il me fallait pour finaliser la grimpette et courir de nouveau sur les toits. Je leur balançais cela dit des petites boules de mon cru au visage avant de prendre la poudre d’escampette. C’étaient des boules puantes que j’avais acheter dans une boutique puis modifier un tantinet avec des entrailles de monstres. L’odeur était insupportable et leur ferait perdre encore plus de temps car ils devraient attendre que l’odeur parte. Sinon cela allait leur piquer fortement les yeux et les faire pleurer durant l’ascension ce qui ne serait pas très pratique ensuite pour avoir la vue claire.

Je me mis à courir à en perdre haleine, sautant de toit en toit, marchant sur des poutres en équilibre, sautant de mur en mur pour pouvoir finalement trouver un abri plus loin dans une sorte de toit qui servait de réserve avec du foin. Je me cachais à l’intérieur et attendit que les choses se tassent. Je me demandais bien ce que Chaton devenait, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il se barre. Je pensais qu’il se battrait. Finalement il était bien plus couard et faible que je ne l’aurais pensé.
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descriptionC'est pas moi c'est lui ! [PV : Gazaar] EmptyRe: C'est pas moi c'est lui ! [PV : Gazaar]

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Tu n’es pas encore assez fort, ces pensées te martèlent alors que tu prends la fuite, grimpant sur le toit d’une habitation grâce à ton agilité de félin. Tu as beau être né en ce monde, avoir vécu à l’oasis, tu n’es encore qu’au début du rang argent. Tu es bien loin du prestige de grands aventuriers comme Adrian ; cela t’intéresse-t-il seulement ? Sans être obsédé par le pouvoir et la puissance, tu sais qu’en montant en compétences, tu seras plus à même de servir ta faction et de combattre pour tes idéaux. Sans doute aurais-tu préféré que la Secte reste secrète, que personne ne découvre son existence. November avait semblé se douter de quelque chose, mais tu es loin de te douter qu’elle est déjà proche de la vérité. Tu déplores les quelques fanatiques des autres visions qui ont eu le toupet de se révéler, pendant l’attaque de Portalia. Toi, tu aimes agir dans l’ombre. Les secrets et mensonges ne font-ils pas partie de ta vie, alors qu’aucun de tes proches n’est effectivement au courant de ton enrôlement ? Ce monde fonctionne de manière parfois archaïque, tu le reconnais. Voir tout le système dépendre de la puissance d’essence est ridicule, comme November l’a si bien fait remarquer. Tu estimes bien plus la doyenne que n’importe-lequel d’entre-vous, et pourtant cette dernière n’est que rang bronze. As-tu donc jugé November trop vite ? Elle semble débrouillarde, mais tu ignores si cette dernière serait intéressée par une faction jugée extrêmiste et affiliée au Chaos pour beaucoup.

Jetant un coup d’oeil derrière toi, tu aperçois justement la jeune femme aux drôles de manière qui t’emboite le pas. Elle n’est guère aussi rapide que toi à grimper de toit en toit – sans doute à cause de ton essence verte et de tes attributs félins –, dois-tu prendre tes jambes à ton coup et en profiter pour la semer de la même manière ? Non, tu as tout de même une certaine fierté et ne souhaites pas te faire passer pour un lâche. Entendant les hommes rouspéter après le passage de November, tu comprends qu’elle a fait diversion ; des boules puantes ? Bien qu’il t’en coûte de l’admettre, elle a décidément plus de ressources pour survivre que ce à quoi tu t’attendais. Pourquoi n’as-tu pas affronté ces voyous de ton côté ? Tu n’étais certes pas sûr de l’emporter sans blessures, mais ce n’est pas la seule raison. Tu souhaites effectivement éviter d’attirer toute attention sur toi. Ta hantise ? Que les autorités – pour les rares fois où ces dernières sont efficaces – arrivent à percevoir ton affiliation aux Déicides d’une manière ou d’une autre. Peut-être est-ce une crainte sans fondement, mais ta prudence te pousse à ne pas aller au-delà des ennuis en prenant des risques inutiles. Peut-être auras-tu plus de confiance quand tu seras de plus haut rang, mais ce jour n’est pas encore arrivé.

« Par ici ! » cries-tu à la jeune femme.

Pointant du doigt une vieille grange délabrée, tu descends tu toit et attends de voir November faire de même. Tu ne tardes pas à te réfugier à l’intérieur. Il est vrai que tu aurais pu l’abandonner à son sort, vu qu’elle t’a mis dans le pétrin. Quelque chose t’intéresse ? C’est pour le moment difficile à savoir. Peut-être est-ce encore une curiosité désintéressée qui anime tes gestes, mais certainement pas de la bienveillance ou un excès de bonté. Peut-être en as-tu trop dit en mentionnant les méandres de Portalia, peut-être aurais-tu mieux fait de te taire. Pourtant, que risques-tu alors qu’il n’y a ni preuves, ni témoin ? November n’est pour le moment pas une menace, mais il n’est pas impossible que – si bien influencée – elle puisse faire un atout de poids malgré son manque de puissance d’essence. Malheureusement, force est de reconnaître que tu n’as pas la même capacité que la doyenne à entrevoir le potentiel d’une future recrue. Peut-être ton jeune âge et ton manque d’expérience te font-ils défaut.

« Nous les avons semés. »

Les yeux illuminés par la lune, tu as attendu, les bras croisés, adossé contre un mur. Ta voix a rompu le silence indiquant que les assaillants ne vous poursuivent plus.

« Cette fameuse quête concernant l’Ordre et le Chaos pour laquelle vous avez été invoquée... » tu ne peux t’empêcher d’émettre un sourire, « Qu’en pensez-vous ? Souhaitez-vous y prendre part ? »

Cela peut sembler soudain, mais tu souhaites sonder November, déterminer quels seront ses principaux objectifs en ce monde. Se laisserait-elle vivre, comme beaucoup, ou bien quelque chose l’anime ?
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descriptionC'est pas moi c'est lui ! [PV : Gazaar] EmptyRe: C'est pas moi c'est lui ! [PV : Gazaar]

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Quel toupet quand même me dire que je ne suis pas forte et se barrer à la moindre incartade. Finalement, il n’est guère plus fort que moi s’il fuit devant ses raclures. Je n’ai pas éveillé mon pouvoir certes, mais qu’est ce que j’y peux. On n’a pas toute la chance d’en avoir un ici en plus même en étant invoqué, y en a pour qui ça ne se réveille jamais. Donc peut-être que je n’en aurais jamais de pouvoir. Donc fallait bien que je me démerde sans.

Ce système d’essence c’était un peu de la merde en barre. Une loterie ni plus ni moins. Y en a qui avait un pouvoir une fois passé le portail et d’autres non. Et après certains arrivaient à l’éveiller et d’autres non. Bref, c’était un truc totalement aléatoire et stupide tout comme mon arrivée ici. Je ne sais pas à quel moment le fameux Ordre c’est dit que c’était une bonne idée de m’invoquer. Comme si j’allais l’aider dans sa quête stupide qui dure depuis deux mille ans. Cela n’a vraiment aucun sens. Pas que je sois quelqu’un cohérent de manière générale, mais cette quête est encore moins cohérente que ma personne c’est pour dire le taux de stupidité que peuvent avoir les gens qui la suive aveuglément sans sourciller.

En tout cas, en fuyant et faisant diversion avec mes petites boules puantes, je retrouvais le chaton noir devant moi. Faut bien avouer que quand il s’agissait de fuir il semblait bien meilleur que moi. Pour quelqu’un qui me jugeais et que je ne semblais pas intéressé outre mesure il s’accrochait comme une moule à son rocher. Si j’étais vraiment si inutile qu’est ce qu’il attendait pour aller se cacher à l’autre bout de Portalia ? Ce chaton a décidément des idées derrière la tête non ? Ou alors il s’est rendu compte qu’il jugeait sans savoir ? Je ne sais pas trop, mais je n’étais pas vraiment du style à me laisser marcher sur les pieds ni à me faire conseiller alors s’il avait d’autres conseils en réserve il pouvait se les garder...

On finit par trouver refuge dans une vieille grange délabrée que j’avais déjà remarquée. Il pouvait voir au moins que je n’avais pas besoin de lui en définitive. Je savais faire diversion, juste qu’il était tombé à un moment où il était lui-même la diversion c’est tout. Cela aurait été quelqu’un d’autre, ça aurait été la même chose qui se serait passé. Ma survie à toujours primé sur celle des autres. Les gens sont égoïstes par nature alors pourquoi je ne devrais pas l’être aussi ? Après tout, les gens savaient bien faire ressortir leur part sombre quand ils étaient en danger de mort. Mais moi j’assumais que c’était ma petite personne qui primait et ce tout le temps.

En tout cas, le fait qu’il se pense être le sauveur de la situation m’énerves mais pour le moment se cacher était la bonne chose à faire. J’aurais tout le temps par la suite de lui dire ma façon de penser ~

Oui en effet et pas grâce à toi Chaton. Pour quelqu’un qui se targue meilleur que moi car avec un pouvoir, tu n’as pas mis longtemps à fuir la queue entre les jambes.

Je sortais du foin et m’étirais en baillant. Mine de rien ça faisait un sacré sport de fuir des connards. Enfin, restait à voir si celui que j’avais devant moi pouvait être affublé d’un autre terme parce que pour le moment j’avais du mal à savoir. Je haussais le sourcil perplexe face à sa question. Maintenant, il se mettait à faire la causette alors que tout à l’heure le moindre mot lui arrachait la gueule ? Il était bipolaire ce chaton...

En quoi ça t’intéresses ? Je ne vois pas bien ce qui a pu changer entre nous depuis tout à l’heure ? Notre fuite tu as fait réfléchir ? Les gens ne sont vraiment pas nets et tu ne sembles pas bien faire exception.

Je penchais la tête en, le regardant perplexe puis en soupirant.

Pff cette quête c’est qu’une carotte que l’Ordre nous donne pour espérer s’amuser avec Chaos. Franchement autre chose à foutre que de me laisser embobiner par une divinité à la con. C’est fou de voir le nombre de gens qui se prennent cette carotte dans le cul si tu veux mon avis. Comme s’ils étaient assurés de rentrer chez eux en participant à cette quête qui n’a aucune sens. Et franchement me battre pour un monde qui n’est pas le mien, flemme. Je ne me battrais pas pour mon propre monde alors un monde qui m’est étranger encore moins. Mériterait juste qu’on leur botte le cul à ses deux entités divines de merde. Jouer avec la vie des gens ce n’est pas une bonne idée, ils auront un retour de Karma un de ces quatre ils ne vont rien comprendre.

Je le regarde et croise les bras à mon tour.

Bref, vu que t’es encore là, qu’est ce que tu me veux véritablement ? J’ai cru comprendre que tu ne voulais pas spécialement rester en ma présence donc que tu sois encore là supputes que tu veuilles quelque chose de moi. Alors qu’est-ce que tu veux je n’ai pas toute la journée, donc mets-toi à table sinon bon vent ? dis-je commençant déjà à me retourner faisant bien comprendre qu’il allait devoir sortir un sacré truc s’il ne voulait pas que je me barre.
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descriptionC'est pas moi c'est lui ! [PV : Gazaar] EmptyRe: C'est pas moi c'est lui ! [PV : Gazaar]

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Elle semble s’agacer. D’un point de vue extérieur, le sien est totalement compréhensible au vu de la petite fuite que vous venez d’avoir. De ton côté, tu continues de l’analyser. Te serais-tu trompé dans ton apriori initial ? November pourrait être une recrue potentielle pour ta cause, malgré son absence de rang ? Peut-être ne deviendra-t-elle guère la plus forte d’entre tous, mais tu sais reconnaître une personne débrouillarde quand tu la vois. Alors que la doyenne semble s’intéresser de près à Hypanatoi, tu commences à t’intéresser à elle, te demandant quelle peut bien être son rôle dans tout ceci. Tu ignores tout de son monde et de la place qu’elle y occupait. Tu ne penses pas avoir à faire à une personne de noble rang, mais peut-être possède-t-elle tout de même des qualités susceptibles d’être utile à la Secte, pour peut qu’elle sache ne pas attirer l’attention sur elle. Elle t’accuse de ta fuite, mais tu n’en tiens guère rigueur. Tu n’as toi-même guère voulu attirer l’attention sur toi, tout comme tu as souhaité éviter des blessures inutiles. Après tout, tu n’es toi-même guère l’un des plus puissants, venant à peine d’entamer le rang argent. Cela n’a pas empêché la doyenne de croire en toi. Ni à toi de commencer à te dire que tu dois devenir bien plus fort si tu souhaites te battre pour ta cause. November est peut-être frustrée de son absence de pouvoir, mais tu sens qu’elle a le potentiel d’éveiller quelque chose. De ton côté, tu retiens les leçons de tes aînés, à l’image de la dame qui t’a enrôlé.

« Je raisonne comme vous : ma dignité m’est bien moins utile que ma vie. » affirmes-tu, « Vous ne le sentez peut-être pas encore, mais je ne suis que rang argent, je n’étais pas de taille face à tant d’adversaires. » tu hausses légèrement les épaules, « Les écervellés qui foncent dans le tas ne font guère long feu en ce monde. »

Oui, tu sais reconnaître quand tu n’es pas en position de force. Vous avez peut-être fait une belle escapade, mais vous êtes tous deux en un seul morceau. De ce que tu as vu, les capacités de survie ne sont pas inconnues aux yeux de la jeune femme, te doutant toi-même qu’elle est parfois du genre à s’attirer inutilement des ennuis. Elle pense que tu n’es pas net, elle te soupçonne. Est-ce réellement une bonne idée d’aller plus loin ? Tu ne dois pas parler de ta cause à la mauvaise personne. De l’autre côté, il n’y a pas de témoin, et pas grand monde pour la croire. Tu penses que c’est sans risque mais tu restes sur tes gardes. Et malgré ses drôles de manière, tes yeux se réduisent à deux fentes lorsqu’elle te parle de l’Ordre et du Chaos. Ses propos auraient pu être ceux d’une personne ayant embrassé la vision des Déicides, le sait-elle alors qu’elle vient sans doute d’arriver ici ? Certains invoqués sont encore malléable. Encore faut-il bien amener la chose, et ne pas parler des autres vision – regroupant effectivement des fanatiques – le terme de Secte du Chaos peut en effrayer plus d’un, tu en as bien conscience.

« Cette histoire de quête n’est qu’une gigantesque farce. Nous ne sommes que des pions aux yeux des entités cosmiques. Les adorateurs de l’Ordre ne voient pas le mal qu’ils prodiguent autour d’eux alors que ce monde ne mérite qu’une seule chose : la paix. » affirmes-tu, « Pour moi qui suis né ici, il est insupportable de voir les gens poursuivre une voie ne menant qu’à la destruction. Peut-être êtes-vous déjà au courant du désespoir qui règne dans le quartier Nord, que l’Église et la Guilde s’évertuent à oublier. »

Tu pèses chacun de tes mots, tu présentes la situation de sorte à ce que ta cause devienne alléchante. Ton but n’est pas de la recruter. Pas du premier coup en tout cas, ignores-tu ce qu’elle pense de tout ce que tu lui dis. Ton objectif est de la faire réfléchir, de semer le doute dans son esprit. Après tout, la notion de bien et de mal est susceptible de varier en fonction des individus. Et toi, tu es intimement convaincu que ta cause est bonne, que ta cause est juste. Comme l’affirme la doyenne, il n’est qu’une question de temps avant que les gens ne se détournent de l’Ordre. Et la déchéance semble avoir déjà commencé. Vous êtes tels des prétateurs qui regardent une proie s’affaiblir petit à petit. L’Ordre est injuste, et l’Ordre ne peut gagner. C’est une chose que les gens doivent comprendre.

« Personne ne vous oblige à prendre part à cette guerre. Personne ne vous oblige à suivre cette quête. Après tout, ce monde n’est pas le vôtre. » déclares-tu, « Mais si vous êtes de ceux qui souhaitent se libérer du joug de ces entités, peut-être nos chemins se recroiseront-ils. » affirmes-tu finalement, « Sur ce, je ne vous importunerai pas plus longtemps. »

Mettant fin à ta tirade, tu lui adresses un signe main, avant de faire mine de prendre congé.
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descriptionC'est pas moi c'est lui ! [PV : Gazaar] EmptyRe: C'est pas moi c'est lui ! [PV : Gazaar]

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