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Bronze
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[Rang bronze / puissance d’essence ]
Voilà plusieurs semaines maintenant que j’étais arrivée à Portalia et malgré le manque que je ressentais en pensant à mes proches de mon ancienne terre, je commençais à apprécier ma nouvelle vie. J’élu domicile dans le bosquet de Solgid. Grâce à mes compétences, j’avais créé une maisonnette faites entièrement de bois, de feuilles, de lianes et d’une mixture de fleurs collantes et de boues. J’avais même pris le temps de me faire un petit hamac entre deux arbres à l’extérieur pour m’endormir à la belle étoile en écoutant le chant du vent et des cris de la faune environnante.
J’entreprenais quelquefois des aller-retour en ville afin de m’informer sur les différentes plantes qui étaient en vente sur les étals de divers marchands pour concocter divers potions et remèdes. J’en profitais également pour glaner des informations supplémentaires sur le monde qui m’entourait, mais aussi faire connaissance avec quelques humanoïdes de la région. Malgré mes premières rencontres lors de mon arrivée en ce monde qui furent des plus intéressantes, je ne réussissais pas à ressentir cette curiosité pour d’autres personnes; seule la faune et la flore éveillaient mon intérêt à chaque instant.
Chaque fin de journée, de retour à ma nouvelle demeure, j‘entamais un petit rituel. Je préparais une mixture à base de diverses plantes pour créer un simili d’encens que je mettais dans un pot en terre cuite. Suite à cela, je trempais mes doigts dans la boue afin de m’appliquer un maquillage druidique appris des enseignements de ma mère puis je grimpais dans l’arbre se trouvant à quelques mètres de ma résidence et m’assis à son sommet. Une fois installé, je mis feu à mon mélange végétal, fermai les yeux et commençai à méditer afin d’entrer en communion avec la nature sauvage de ce monde pour apprendre à mieux la connaître. J’appliquais cet exercice chaque soir pendant deux heures.
Un soir, en plein milieu de ma méditation, une sensation étrange s’imprégnait de moi. Je ressentis une tristesse profonde mélangé à une colère folle me donnant envie de tout décimer sur mon passage. Alors que je cherchais le pourquoi de mon mal-être, j’entendis un hurlement venant du fond du bosquet et cela m’extirpa de ma transe. Je bondissais donc du haut du chêne sur lequel je me trouvais et parti à toutes jambes en direction du cri. Rhaaa je ne vais pas assez vite pensais-je, alors je pris ma forme de cerf, une forme bien plus pratique pour traverser la forêt et décidait d’accélérer encore plus le pas.
Pendant ma course à pleine vitesse, je me pris les pattes dans un caillou qui ressortait du chemin pavé et perdit irrémédiablement l’équilibre. Essayant de me rattraper tant bien que mal, je me stabilisais jusqu’au moment où ma tête heurta un objet solide…
La chute me fit reprendre forme humaine, les fesses tomber au sol et le crâne bourdonnant légèrement de douleur. En levant les yeux, je ne voyais pas un objet mais bien une personne qui se tenait en face de moi ? C’était un homme grand, équipé d’une épée à sa ceinture et possédant un bouclier dans son dos.
Désolé de t’avoir heurté, tu n’as pas l’air blessé en tout cas, tant mieux.
Ayant bien pris soin d’analyser que l’individu en face de moi n’était pas blessé, je me relevai afin de reprendre ma course à la recherche de l’animal en peine qui demandait à l’aide. Mais alors que je m’apprêtais à lever la jambe, j’entendis la voix de l’épéiste près de moi m’interpeller.
Dernière édition par Drasyll Darachmil le Dim 3 Sep - 19:20, édité 2 fois
Voilà plusieurs semaines maintenant que j’étais arrivée à Portalia et malgré le manque que je ressentais en pensant à mes proches de mon ancienne terre, je commençais à apprécier ma nouvelle vie. J’élu domicile dans le bosquet de Solgid. Grâce à mes compétences, j’avais créé une maisonnette faites entièrement de bois, de feuilles, de lianes et d’une mixture de fleurs collantes et de boues. J’avais même pris le temps de me faire un petit hamac entre deux arbres à l’extérieur pour m’endormir à la belle étoile en écoutant le chant du vent et des cris de la faune environnante.
J’entreprenais quelquefois des aller-retour en ville afin de m’informer sur les différentes plantes qui étaient en vente sur les étals de divers marchands pour concocter divers potions et remèdes. J’en profitais également pour glaner des informations supplémentaires sur le monde qui m’entourait, mais aussi faire connaissance avec quelques humanoïdes de la région. Malgré mes premières rencontres lors de mon arrivée en ce monde qui furent des plus intéressantes, je ne réussissais pas à ressentir cette curiosité pour d’autres personnes; seule la faune et la flore éveillaient mon intérêt à chaque instant.
Chaque fin de journée, de retour à ma nouvelle demeure, j‘entamais un petit rituel. Je préparais une mixture à base de diverses plantes pour créer un simili d’encens que je mettais dans un pot en terre cuite. Suite à cela, je trempais mes doigts dans la boue afin de m’appliquer un maquillage druidique appris des enseignements de ma mère puis je grimpais dans l’arbre se trouvant à quelques mètres de ma résidence et m’assis à son sommet. Une fois installé, je mis feu à mon mélange végétal, fermai les yeux et commençai à méditer afin d’entrer en communion avec la nature sauvage de ce monde pour apprendre à mieux la connaître. J’appliquais cet exercice chaque soir pendant deux heures.
Un soir, en plein milieu de ma méditation, une sensation étrange s’imprégnait de moi. Je ressentis une tristesse profonde mélangé à une colère folle me donnant envie de tout décimer sur mon passage. Alors que je cherchais le pourquoi de mon mal-être, j’entendis un hurlement venant du fond du bosquet et cela m’extirpa de ma transe. Je bondissais donc du haut du chêne sur lequel je me trouvais et parti à toutes jambes en direction du cri. Rhaaa je ne vais pas assez vite pensais-je, alors je pris ma forme de cerf, une forme bien plus pratique pour traverser la forêt et décidait d’accélérer encore plus le pas.
Pendant ma course à pleine vitesse, je me pris les pattes dans un caillou qui ressortait du chemin pavé et perdit irrémédiablement l’équilibre. Essayant de me rattraper tant bien que mal, je me stabilisais jusqu’au moment où ma tête heurta un objet solide…
La chute me fit reprendre forme humaine, les fesses tomber au sol et le crâne bourdonnant légèrement de douleur. En levant les yeux, je ne voyais pas un objet mais bien une personne qui se tenait en face de moi ? C’était un homme grand, équipé d’une épée à sa ceinture et possédant un bouclier dans son dos.
Désolé de t’avoir heurté, tu n’as pas l’air blessé en tout cas, tant mieux.
Ayant bien pris soin d’analyser que l’individu en face de moi n’était pas blessé, je me relevai afin de reprendre ma course à la recherche de l’animal en peine qui demandait à l’aide. Mais alors que je m’apprêtais à lever la jambe, j’entendis la voix de l’épéiste près de moi m’interpeller.
Dernière édition par Drasyll Darachmil le Dim 3 Sep - 19:20, édité 2 fois
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Jeu 25 Mai - 18:40