Invité
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Arsène St Lazare
Identité
Âge : 36 ans.
Sexe : Masculin.
Race : Humain.
Groupe : Dark souls.
Rang : A vous de juger.
Alignement : Chaotique mauvais.
Physique
Taille : 209 cm.
Poids : 99 kilos.
Particularité Physique : Une cicatrice sur le visage, une main remplacée par un crochet.
Description (Optionnelle):
Les doigts pianotent sur la chaise, à l’aise. Ils sont pleins de bagues, et de bijoux divers et variés. Au rythme d’un son imaginaire, l’individu continue sa longue série de notes, toute sous le signe de la clé de sol. On appréciera les habits de qualités, les soies les plus sauvages, et les cotons les plus doux, rien que le meilleur, pour la crème de la crème. Le « Sir St-Lazare ». Un grand escogriffe de presque deux mètres dix, aussi fort qu’un bœuf, et qui continue de pousser des haltères quand il en ressent le besoin ; C'est-à-dire à chaque fois que quelque chose le contrarie, ou le chiffonne.
Cheveux plaqués en arrières, noirs comme la nuit, comme son cœur et son âme. Son sourire insidieux, ne dénote pas
de sa psyché corrompue. Une longue cicatrice, une des seuls sur tout son corps, traverse son visage dans le sens vertical. Ses deux yeux bruns, si clairs qu’on croirait de l’or, sont pleins d’une malice et d’une vivacité tenace.
Arsène, quand il se tient droit, il fait peur à pas mal de gringo . Même qu’il paraît que sa mère à mit deux jours à le mettre au monde, tellement il était grand à la naissance. Même qu’il paraît qu’il peut broyer des crânes, de ses deux mains épaisses et cornées, à tel point qu’on croirait du cuir à la place de la peau.
Il aime à se balader dans la fange, dominant d’une tête ou deux toute la population, opprimant le chaland, volant le savant, sans pitié ni partage, il n’hésite pas à jouer du surin et du canon quand le besoin s’en fait sentir.
Il faut dire qu’il est une force de la nature, entrainée pendant des années à l’exécution de la plus vile tâche ; L’assassinat. Comme il dit toujours : C’est plus sympa quand tu peux lire la peur dans le regard de l’adversaire, de sa voix de stentor, grave et profonde comme un abysse, qui vous emporte loin de ce regard courroucé.
Il sent généralement le cigare, ou le tabac froid, et une eau de toilette hors de prix, comme tout ce
qu’il possède.
Mental
Description (Optionnelle):
A quoi bon la justice et l’intégrité … ? Notre monde est pourris jusqu’à l’os, le fort dévore le faible, et la proie finira toujours dans un autre estomac que le mien. Il faut éviter de se méprendre, la nature humaine est faible, égoïste, pernicieuse ; Partout ou je pose mon regard, je vois la haine, la cupidité et la soif de pouvoir ; Partout ou je pose mes godilles, il y’a du sang, de la merde ou du foutre même, parfois les trois réunis. J’veux pas faire de généralités, mais je sais comment ça fonctionne à l’intérieur de la tête d’un homme, j’aime regarder les rouages tourner, tourner, se
retourner et chercher une solution. Tout ça pour céder à la première pulsion venue, aux premiers coups de semonce, pour faire une course dont tout le monde se fout du résultat. Le principal, c’est que tout les coups sont permis, et que y’a pas de loi, pas de règles, ni de bon sentiments. Il y’a que des motivations cachées, des envies sombres et secrète, des idéaux dégueu, des monstres planqués sous nos lits, dans nos maisons, bien au chaud. Il faut avoir peur du noir, et du croquemitaine, car malgré tout nos efforts pour maquiller la vérité, pour retarder l’inévitable, pour faire de notre vie un paradis … On en arrive toujours au même point … L’enfer, celui pavés de bonnes intentions, c’est les autres.
Alors ne m’en voulez pas, je préfère largement le numéraire, à l’humanité. Je préfère largement les pires voleurs, plus honnêtes sur leur nature que des hommes bons –pour la plupart, et qui se cachent que pour survivre. Je préfère les Dark soul, créatures de malheurs, honnêtes jusque dans leur tourment. Les cabossés, les égratignés, les blessés, tout ses gens qu’on ignore et qu’on maltraite, qu’on subit des tourments plus dur que la mort, et qui reste là, debout, malgré tout. J’ai une profonde haine de ma race, et une sacré admiration pour le paranormal. Non pas que j’en ai quelque chose à foutre de la balance et de ses sottises de bien et de mal ... Tout ça m'indiffère, tout ce que je veux, c'est vivre. Et vivre bien.
Tout ce qui m’importe, c’est le sang, l’or, et les vins rouges hors de prix. Rouge et doré, mes deux
couleurs, celles la même qui me caractérisent par mon blason, celui du criminel qu’on peine à deviner sous le rude homme d’affaires.
Il faut être malin, ou bien on ne dure pas longtemps dans le métier.
Mon Histoire
Le premier truc dont je me souviens ? Une giclée de sang chaud sur mon visage. Le sang appartient à ma mère, et il me brûle les yeux, m'épargnant de voir la suite du massacre. Je crie. Je pleure. Je supplie. Des grandes silhouette s'approchent de moi, me pointent du doigt, et semble en grande conversation. J'ai quatre ans, ou quelque chose comme ça. Ont-ils des scrupules ? Qui sont-ils ? Pourquoi nous avoir attaqué, et sauvagement assassiné toute la caravane de nomades ? Toutes ses questions me sont venu après coup, longtemps après coup même. D'abords, mon instinct de survie se mit en route ; S'ils voulaient me tuer, je serais une bête féroce, et je leur ferai payer chaque blessures, chaque morts. Une main s'approche pour me secouer, et je la mord sans une once d'hésitation, je me débat, et il lâche sa prise sur moi. Je montre les dents.
- Je l'aime bien celui-là, me semble-t-il entendre, il a du caractère. Fit-il avec un ton goguenard. Atil, chope le et enferme le avec les autres gosses ! On va voir ce qu'il vaut sur le marché noir. Et un géant, une créature sorti de mon angle mort, se joue de moi et de mes intentions, m'emportant comme un sac à patate. Et c'est comme ça que j'appris très jeune que la loi du plus fort, et la seule qui prévaut. Que le faible se fera toujours manger par le plus puissant, qu'il soit riche ou bien violent ... Il n'y a que le pouvoir qui compte. Rien d'autre.
Jour après jour, on avance, on fait des petits pas. Je vais sauter quelques kilomètres de cheminement, on m'a vendu sur le marché noir à un mystérieux homme, dont personne ne vit le visage, pas même moi. Je cherche parfois à me souvenir de son nom, ou des choses qui le concerne, comme son âge ou sa couleur de cheveux ... Mais rien, impossible. C'est comme si un voile ou plutôt un mur, dans mon esprit, me l'empêche.
Derrière chaque bourreau, il y'a souvent une victime de la violence. Derrière chaque tortionnaire, la peur d'être blessé à nouveau. Derrière le criminel, un sentiment d'insécurité, et un besoin de vendetta. En tout cas, c'est mon cas. J'ai peur de retourner à cette époque, dans ce manoir, avec cet homme. Froid comme une pierre. C'est tout ce que je sais de lui. Il m'a élevé, et pourtant, je ne saurai reconnaître sa voix avec certitude. C'est pourtant tout ce qui me reste de lui, sa voix qui claque dans un coin de la pièce, dans l'ombre d'une mémoire voilée, tel une araignée tissant la toile de ma destinée.
Je me souviens de ces phrases qu'il articulait bien, avec le verbe haut : Tu ne dois pas montrer ta peur, la peur est un frein, pas un moteur ! Le courage ne vient jamais sans la peur, tu dois la domestiquer, et en faire ton instrument. Il faut la faire naître dans le cœur de tes ennemis, qu'ils pensent à toi chaque soir avant d'aller se coucher, qu'ils tressaillent à chaque fois qu'une porte claque. Qu'on chuchote ton nom, et qu'on en tremble rien qu'à son énonciation. Le jour ou tu deviendra le cauchemars récurent de tes ennemis, alors tu reviendras me trouver, et je te donnerai ma dernière leçon ...." Est le dernier discours de l'homme de l'ombre, avant qu'il m'intime l'ordre de partir. J'avais quinze ans, et il me laissa là, en plan. Je le maudissais à cette époque.
Mais c'est la meilleure chose qu'il eut pu faire pour moi.
...
Je ne me souviens pas de qui, mais je me souviens de ses enseignements, et certains souvenirs affluent comme la marée, ou une mousson subite quand je passe dans les rues crasseuses qui bordent l'hyper centre d'Opale, là ou des bidonvilles tiennent lieux de faubourg, et des maisons de bric et de broc d'habitations à ceux qui peuplent l'endroit. Je commence en bas de l'échelle, mais mon mentor disait toujours qu'on ne "pouvait pas comprendre quelque chose sans l'avoir vécu au préalable". L'experience à la dure quoi, il ne me laissait vraiment aucune porte de sortie, rien. Un petit pécule et une dague cachée dans ma botte, j'avais au moins des vêtements propres, en bon état et de bonne facture, pour le moment. J'attire la merde, et même moi j'le vois. On a envie de m'éclabousser, que je me plonge dans la fange et que je m'y plaise, mais j'ai qu'une seule idée en tête... Monter tout en haut, dans leur tour d'ivoire, et y détruire ce fléau qui gangrène la ville et le monde : L'ordre qui défends la vie à tout prix. Je ne me souvenais pas de grand chose, mais mon père adoptif, bien que je sois en colère contre lui, m'avait donné beaucoup d'information sur l'attaque de la caravane, quand j'ai été en âge de comprendre. Et je le savais bien informé, car il semblait dans tout les coups fourrés, et de toutes les transactions qui se passaient dans le coin. J'avais déjà surpris des discutions, et le défilé des petites mains et des grandes oreilles, qui passaient dans son bureau. J'avais même entendu parler de cette histoire, il y'a plus de dix ans à l'époque, celle de ma famille.
Et elle n'avait pas été toute rose. D'un côté, ce que j'ai entendu ce jours, sous entend que mes parents gagnaient leur vie de manière immorale. Je n'essaye pas de trouver des excuses à mes ennemis jurés, mais plutôt d'être réaliste : Qui vit par l'épée, meurt par l'épée. Et qui ne vit honnêtement, peut mourir indignement, sans témoins ni grandeur, sombrant dans l'oubli. Noire est la nuit, sombres sont les intentions, noire est notre monde, sombre sont nos histoires passées.
Pas de gloire pour qui ne la cherche, ni ne l'attire.
...
Tout ce qui brille n'est pas d'or, mais on oublie souvent que la merde, peut cacher le plus beau des trésors. C'est dans les bas fonds et les milieux populaires d'Opale que j'ai trouvé le mien. Je m'épanouissais dans la crasse veule, et me vautrait dans une débauche, alimenté par mes talents de pugiliste. J'avais trouvé le "millieu", ou plutôt, c'est lui qui m'a trouvé. Une erreur, castagner un mec louche dans un bar obscur de la ville. Il était revenu avec ses potes, et il était reparti sans. Lui, déjà bien amoché de la veille, c'était un membre du "syndicat". Pas le plus malin, pas le pire non plus. En voyant le potentiel que j'avais, il décida de m'embaucher, plus que de me combattre dans une sempiternel lutte stérile. J'étais sûr de moi, et si affuté que j'aurai pu couper. Ma taille démesurée, ma technique et mon expérience, trois piliers de ma réussite.
J'entrais par la petite porte dans un milieu que je ne quitterai jamais. De fil en aiguille, je devins un hors la loi, une canaille, un jeune loup qui travaillait en meute. A force d'avoir le dessus sur mes adversaires, on se dit que je pouvais faire l'affaire dans d'autre circonstances, dans d'autre lieux et d'autres spécialités. Assassin, ou simple homme de main, braquages et tutti quanti.
Au bout d'un moment, les hommes du syndicat, me trouvèrent plus compètent que leur dirigeants, plus apte à décider de ce qu'il fallait faire, interdire ou bien simplement laisser tel quel. Parfois, une simple erreur pouvait faire tomber tout un réseau, et comme dans une grande entreprise, le syndicat en était conscient, de son plus grand patron, jusqu'aux plus petites mains. Ainsi va le monde, en pleine conscience, droit dans le mur. Nous, on était conscient de la fatuité de la vie, des risques qu'on prenaient et des conséquences qui pouvaient pleuvoir à tout moment sur nous.
La plupart s'efforcent de se cacher de ses vérités qui dérangent, pour mieux se voiler dans le mensonge et la vacuité.
Et puis un jour tout changea ... Mon monde s'effondra, s'effritant sur lui même. Et la voix de l'homme que j'exécrais, se fit entendre à mes oreilles : Voici mon dernier cadeau, mon héritage, prenez en soin ... Et plus j'y réflechis, plus j'ai l'impression qu'il ne s'adressait pas à moi .... Impression, rêve, mort ? J'étais dans un nouvel environnement.
Un autre monde à faire ployer devant ma toute puissance. Je fouille mes poches, trouve un cigare, le porte à mes lèvres et sourit.
Ce n'était que le debut.
Informations Supplémentaires
Certains se ruinent pour lui. D’autres tuent pour lui. C’est le jeu de la vie qui s’écoule, comme dans un lac, un parpaing au pied. On file a toute allure sur de nous, les premières années, puis l’âge venant, on se dit vénérable. Moi je dis surtout « vulnérable » … Tout le monde le sait, personne l’oubli, notre grand ennemi, c’est le temps qui passe, et ne revient jamais. Pourtant, certains ose se dire nos rivaux. Nos adversaires. Notre ultime Némésis. A ceux là, il faut faire honneur, car après tout, ce sont nos contemporains. Pour se faire, j’ai plusieurs cordes à mon arc.
Toujours été plus fort que la moyenne, plus grand que la moyenne, plus, toujours plus. Y’a que du positif, et quand
tu mesures presque deux toises, et que tu peux briser des nuques à mains nues, pourquoi te priver, me dira-t-on. Le problème c’est qu’on devient vite la figure de proue à éliminer, être le clou qui dépasse, c’est pas que classe. C’est aussi une source d’emmerdement maximale. Alors j’ai appris à me battre a partir du bac à sable, puis j’ai continué jusqu’à ce que mort s’en suive. Pas la mienne.
Moi, je broie des os, je concasse des ligaments, je fais le ménage quand le rideau se baisse, et que les gars renâclent. Des animaux. Alors moi qui suis l’alpha de ma meute, je suis le pire. Sombres pulsions font conte fortune bon cœur, et naissent chez moi chaque seconde qui passe. Ca c’est mon pouvoir à moi. Être tellement en colère, que les iris s’assombrissent, hérissé, comme un bon sentiment qui vous laisse une empreinte physique ; Un frisson qui parcourt l’échine ; Un poing qui s’abat violement
là ou on ne l’attend pas.
Vous aurez compris que je suis un pugiliste de choix. Les armes, ça gâche le plaisir, et moi, j’aime le
plaisir ; Après si le gars en face te sort un couteau, alors il faut lui sortir un sabre ; S’il prend un pistolet, on aura des mitrailleuses. Même si dans ce nouveau monde, les cartes ont été redistribuées pour moi.
Adepte des stratégies de guérilla, je sais faire du business, celui qui paye sonnant et trébuchant, celui
qui salit les mains. Jamais aimé avoir la pogne propre, mais je préfère de loin mettre les mains dans le bousin. Je suis un homme de l’ombre, aussi. Plusieurs facettes. Je tire les ficelles à coup de pièces, par ci, par la. Je trempe dans toutes les combines, et de tout les coups qui se passent sur mon territoire ;
Donc en gros, je couple à une force physique impressionnante, à un intellect taillé pour la guerre,
forgé dans le sang et la sueur, sans oublier le business pas très légal.
Un Petit Mot ?
Super forum, j'ai hâte de commencer. Bon, je suis assez long à la détente, et j'ai ma licence qui recommence cette année. Licence de lettre, donc s'il reste des fautes, frappez moi xD
Dernière édition par Arsène St Lazare le Jeu 7 Sep - 19:31, édité 3 fois
