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descriptionLes mauvais imprévus peuvent avoir des effets positifs |avec Elim (Terminé)Jeu 4 Mai - 18:44
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Le soleil se lève à peine lorsque j'ouvre mes yeux sur cette nouvelle journée. Etant l'un des plus grands enfants vivant encore à l'orphelinat, c'est dans mes habitudes de donner un petit coup de main pour aider les plus jeunes. C'est ainsi que débute chaque nouveau jour pour moi.
Se lever.
S'habiller et se laver rapidement.
Aider les plus jeunes à déjeuner.
En faire autant.
Puis se préparer à sortir. Pour un énième passage à la guilde, qui s'avoue souvent peu fructueux. Je continue tout de même de tenter, quelqu'un finira bien par me voir. Sûrement un autre débutant qui ne saura pas trop où aller. Et puis, de toute façon, je n'ai pas beaucoup mieux à faire. Une fois prête, en plein milieu de matinée, je sors dans ces rues qui sont loin d'être les plus propres de la ville. Cela ne me dérange pourtant pas, après tout j'ai l'habitude d'y passer tous les jours puisque de toute façon je vis dans ce quartier depuis... toujours. Aussi loin que je puisse me souvenir.
Alors je déambule tranquillement, sous les regards de certaines personnes qui ont probablement un peu trop l'habitude de me voir passer puis revenir bredouille. Enfin, je dis ça, mais au fur et à mesure que je m'éloigne de l'orphelinat, mon regard finit par être attiré par une personne. Cet homme a l'air mal en point. Mais pas comme ceux que l'on croise habituellement par ici. Il semble avoir des difficultés à respirer, est à même le sol et transpire beaucoup. Je m'approche timidement de lui avant de me baisser. Je sens plus de regards se poser sur moi à cet instant mais n'en fais cure.
– Monsieur, que faites-vous ici ? Je... Est-ce que je peux vous aider d'une quelconque manière ?
Il m'observe un instant, visiblement surpris que quelqu'un se préoccupe de son cas. Mais ma petite voix tremblante n'a pas l'air de le rassurer. Il doit se dire qu'il n'est pas tombé sur le meilleur numéro. En attendant, je suis la seule à lui avoir donné de l'attention dans ce quartier.
– La... clinique. Je m'y rendais.
Sa voix rauque me fait frissonner alors que, dans un ultime espoir, je tente de l'aider.
– J, je vais tenter de soulager un peu votre douleur.
Mes mains viennent alors se poser sur son torse après avoir ouvert une gourde d'eau. De celle-ci, j'en fais sortir une quantité qui vient recouvrir mes deux paumes avant de l'appliquer sur sa peau. L'eau se met à luire d'une douce lumière, pénétrant son corps. Etrangement, cela ne semble pas avoir suffisamment d'effets pour soulager sa peine. Pour autant, cela me fatigue. Mais pas assez pour m'empêcher de vouloir l'aider.
– Je vais vous aider, appuyez-vous sur moi...
Je passe alors son bras au-dessus de mon épaule et, avec son aide, le redresse. Nous voilà donc à marcher aussi rapidement que nous le pouvons dans la direction de la clinique. Autant dire que ce n'est pas très rapide et que, malgré que l'on nous observe, personne ne semble vouloir nous aider. Alors je décide de repasser par l'orphelinat afin de requérir l'aide d'une personne sur place. Les adultes étant trop occupés, c'est un enfant d'environ quinze ans qui se joint à moi. Et après de très longues minutes d'efforts où nous avons beaucoup sué, nous arrivons devant la porte de la clinique. Reposant doucement l'homme, je ne prends pas le temps de reprendre mes esprits que je viens toquer à la porte de la clinique, ne sachant pas si je dois l'ouvrir de moi-même ou non. Enfin, c'est tout de même ce que je fais dans un deuxième temps.
– Un, un homme mal en point se trouve devant. Je, il a besoin d'aide.... v-vite !
Malgré l'urgence de la situation, c'est bien le mieux que je puisse faire...
Se lever.
S'habiller et se laver rapidement.
Aider les plus jeunes à déjeuner.
En faire autant.
Puis se préparer à sortir. Pour un énième passage à la guilde, qui s'avoue souvent peu fructueux. Je continue tout de même de tenter, quelqu'un finira bien par me voir. Sûrement un autre débutant qui ne saura pas trop où aller. Et puis, de toute façon, je n'ai pas beaucoup mieux à faire. Une fois prête, en plein milieu de matinée, je sors dans ces rues qui sont loin d'être les plus propres de la ville. Cela ne me dérange pourtant pas, après tout j'ai l'habitude d'y passer tous les jours puisque de toute façon je vis dans ce quartier depuis... toujours. Aussi loin que je puisse me souvenir.
Alors je déambule tranquillement, sous les regards de certaines personnes qui ont probablement un peu trop l'habitude de me voir passer puis revenir bredouille. Enfin, je dis ça, mais au fur et à mesure que je m'éloigne de l'orphelinat, mon regard finit par être attiré par une personne. Cet homme a l'air mal en point. Mais pas comme ceux que l'on croise habituellement par ici. Il semble avoir des difficultés à respirer, est à même le sol et transpire beaucoup. Je m'approche timidement de lui avant de me baisser. Je sens plus de regards se poser sur moi à cet instant mais n'en fais cure.
– Monsieur, que faites-vous ici ? Je... Est-ce que je peux vous aider d'une quelconque manière ?
Il m'observe un instant, visiblement surpris que quelqu'un se préoccupe de son cas. Mais ma petite voix tremblante n'a pas l'air de le rassurer. Il doit se dire qu'il n'est pas tombé sur le meilleur numéro. En attendant, je suis la seule à lui avoir donné de l'attention dans ce quartier.
– La... clinique. Je m'y rendais.
Sa voix rauque me fait frissonner alors que, dans un ultime espoir, je tente de l'aider.
– J, je vais tenter de soulager un peu votre douleur.
Mes mains viennent alors se poser sur son torse après avoir ouvert une gourde d'eau. De celle-ci, j'en fais sortir une quantité qui vient recouvrir mes deux paumes avant de l'appliquer sur sa peau. L'eau se met à luire d'une douce lumière, pénétrant son corps. Etrangement, cela ne semble pas avoir suffisamment d'effets pour soulager sa peine. Pour autant, cela me fatigue. Mais pas assez pour m'empêcher de vouloir l'aider.
– Je vais vous aider, appuyez-vous sur moi...
Je passe alors son bras au-dessus de mon épaule et, avec son aide, le redresse. Nous voilà donc à marcher aussi rapidement que nous le pouvons dans la direction de la clinique. Autant dire que ce n'est pas très rapide et que, malgré que l'on nous observe, personne ne semble vouloir nous aider. Alors je décide de repasser par l'orphelinat afin de requérir l'aide d'une personne sur place. Les adultes étant trop occupés, c'est un enfant d'environ quinze ans qui se joint à moi. Et après de très longues minutes d'efforts où nous avons beaucoup sué, nous arrivons devant la porte de la clinique. Reposant doucement l'homme, je ne prends pas le temps de reprendre mes esprits que je viens toquer à la porte de la clinique, ne sachant pas si je dois l'ouvrir de moi-même ou non. Enfin, c'est tout de même ce que je fais dans un deuxième temps.
– Un, un homme mal en point se trouve devant. Je, il a besoin d'aide.... v-vite !
Malgré l'urgence de la situation, c'est bien le mieux que je puisse faire...
Dernière édition par Saphira le Lun 14 Aoû - 7:50, édité 2 fois
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Jeu 4 Mai - 18:44